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Re: Actualités diverses
Plusieurs cas de peste bubonique en Chine
Par M.A. avec AFP le 07-07-2020
Les autorités de la ville de Bayannur, située en Mongolie intérieure dans le nord de la Chine, ont annoncé la découverte, le week-end dernier, d'un cas de peste bubonique.
L'homme, un berger, est dans un état stable dans un hôpital de Bayannur, a indiqué la commission sanitaire de la ville dimanche dans un communiqué. Elle a, en conséquence, interdit la chasse et la consommation d'animaux susceptibles de transmettre cette pathologie - en particulier les marmottes - jusqu'à la fin de l'année, et a exhorté les habitants à signaler tout rongeur mort ou malade.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué mardi suivre de près les cas de peste bubonique en Chine, soulignant que la situation ne présentait pas une menace élevée et était « bien gérée ». « Pour l'instant, nous ne considérons pas qu'il s'agit d'un risque élevé, mais nous surveillons attentivement » la situation, en partenariat avec les autorités chinoises et mongoles, a déclaré une porte-parole de l'OMS, Margaret Harris, lors d'un point de presse à Genève.
La bactérie responsable de la peste, Yersinia pestis peut être transmise à l'homme par des puces ayant mordu un rat déjà infecté. Bien que cette maladie contagieuse soit rare en Chine et puisse être traitée, au moins cinq personnes en sont mortes depuis 2014, selon la Commission nationale chinoise de la santé.
Un autre cas suspect impliquant un adolescent de 15 ans a été signalé lundi en Mongolie voisine, a annoncé l'agence de presse Chine nouvelle. Le garçon a eu de la fièvre après avoir mangé une marmotte chassée par un chien, a-t-elle précisé. Deux autres cas ont été confirmés la semaine dernière dans la province mongole de Khovd impliquant des frères qui avaient mangé de la viande de marmotte, a ajouté l'agence. Quelque 146 personnes qui sont entrées en contact avec les deux hommes ont été mises en quarantaine.
« La peste bubonique a été et est toujours avec nous, depuis des siècles », a indiqué aux journalistes Margaret Harris. En Chine, des cas sporadiques de peste ont été signalés au cours de la dernière décennie, selon l'OMS.
On ne se lasse pas du "Made in China"
Par M.A. avec AFP le 07-07-2020
Les autorités de la ville de Bayannur, située en Mongolie intérieure dans le nord de la Chine, ont annoncé la découverte, le week-end dernier, d'un cas de peste bubonique.
L'homme, un berger, est dans un état stable dans un hôpital de Bayannur, a indiqué la commission sanitaire de la ville dimanche dans un communiqué. Elle a, en conséquence, interdit la chasse et la consommation d'animaux susceptibles de transmettre cette pathologie - en particulier les marmottes - jusqu'à la fin de l'année, et a exhorté les habitants à signaler tout rongeur mort ou malade.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué mardi suivre de près les cas de peste bubonique en Chine, soulignant que la situation ne présentait pas une menace élevée et était « bien gérée ». « Pour l'instant, nous ne considérons pas qu'il s'agit d'un risque élevé, mais nous surveillons attentivement » la situation, en partenariat avec les autorités chinoises et mongoles, a déclaré une porte-parole de l'OMS, Margaret Harris, lors d'un point de presse à Genève.
La bactérie responsable de la peste, Yersinia pestis peut être transmise à l'homme par des puces ayant mordu un rat déjà infecté. Bien que cette maladie contagieuse soit rare en Chine et puisse être traitée, au moins cinq personnes en sont mortes depuis 2014, selon la Commission nationale chinoise de la santé.
Un autre cas suspect impliquant un adolescent de 15 ans a été signalé lundi en Mongolie voisine, a annoncé l'agence de presse Chine nouvelle. Le garçon a eu de la fièvre après avoir mangé une marmotte chassée par un chien, a-t-elle précisé. Deux autres cas ont été confirmés la semaine dernière dans la province mongole de Khovd impliquant des frères qui avaient mangé de la viande de marmotte, a ajouté l'agence. Quelque 146 personnes qui sont entrées en contact avec les deux hommes ont été mises en quarantaine.
« La peste bubonique a été et est toujours avec nous, depuis des siècles », a indiqué aux journalistes Margaret Harris. En Chine, des cas sporadiques de peste ont été signalés au cours de la dernière décennie, selon l'OMS.
On ne se lasse pas du "Made in China"
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Actualités diverses
La France affectera 64 millions € (72 millions $) à la construction d'une station d'épuration d'eau à Mariupol.
https://www.kyivpost.com/business/france-invests-64-million-euros-to-bring-drinkable-tap-water-to-mariupol.html?cn-reloaded=1
https://www.kyivpost.com/business/france-invests-64-million-euros-to-bring-drinkable-tap-water-to-mariupol.html?cn-reloaded=1
steven21- Messages : 3580
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Re: Actualités diverses
steven21 a écrit:La France affectera 64 millions € (72 millions $) à la construction d'une station d'épuration d'eau à Mariupol.
https://www.kyivpost.com/business/france-invests-64-million-euros-to-bring-drinkable-tap-water-to-mariupol.html?cn-reloaded=1
M'en fous ! A Marioupol, je ne bois que de la bière et de la vodka !
Krispoluk- Messages : 9785
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Re: Actualités diverses
Tu seras bien content de pouvoir laver ta salade avec de la bonne eau pour faire goûter une salade au chèvre chaud à ta chère et tendre.
Re: Actualités diverses
Un légionnaire à l'école militaire interarmes !
Le sous lieutenant Andriy s'est engagé à la Légion étrangère en 2010.
Il a fait la majeure partie de sa carrière au 2eREI avant de réussir le concours qui lui permet d'intégrer l'EMIA en 2018.
D'origine Ukrainienne, il été naturalisé français en 2015.
il a l'honneur de défiler au sein de la garde au drapeau de son école.
Le sous lieutenant Andriy s'est engagé à la Légion étrangère en 2010.
Il a fait la majeure partie de sa carrière au 2eREI avant de réussir le concours qui lui permet d'intégrer l'EMIA en 2018.
D'origine Ukrainienne, il été naturalisé français en 2015.
il a l'honneur de défiler au sein de la garde au drapeau de son école.
Caduce62- Messages : 15059
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Matt aime ce message
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Actualités diverses
Ukraine: un homme armé retient en otage «une vingtaine» de passagers d'un bus
Il porte des explosifs, plusieurs coups de feu ont été tirés.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-un-homme-arme-retient-en-otage-une-vingtaine-de-passagers-d-un-bus-20200721
Il porte des explosifs, plusieurs coups de feu ont été tirés.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-un-homme-arme-retient-en-otage-une-vingtaine-de-passagers-d-un-bus-20200721
steven21- Messages : 3580
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Re: Actualités diverses
Le service de sécurité ukrainien a précisé qu'une dizaine de personnes sont retenues en otage par un terroriste dans la ville de Loutsk.
"Selon des informations préliminaires, il y a une dizaine d'otages dans le bus. Nous n'avons aucune information sur les victimes", informe le service de sécurité ukrainien.
Le Service de sécurité, conjointement avec d’autres organismes chargés de l’application des lois, met tout en œuvre pour neutraliser la menace et libérer les otages.
Les résidents de Loutsk sont priés de rester chez eux ou au travail pour des raisons de sécurité.
Comme indiqué, un inconnu se faisant appeler Maksym Plokhoi a pris des passagers de bus en otage sur la place Teatralna dans la ville de Loutsk. La procédure pénale au titre de la partie 2 de l'article 147 (prise d'otages) du code pénal ukrainien a été ouverte.
Le ministre des Affaires intérieures de l'Ukraine, Arsen Avakov, s'est rendu d'urgence à Loutsk pour coordonner personnellement les actions des divisions du ministère de l'Intérieur.
"Selon des informations préliminaires, il y a une dizaine d'otages dans le bus. Nous n'avons aucune information sur les victimes", informe le service de sécurité ukrainien.
Le Service de sécurité, conjointement avec d’autres organismes chargés de l’application des lois, met tout en œuvre pour neutraliser la menace et libérer les otages.
Les résidents de Loutsk sont priés de rester chez eux ou au travail pour des raisons de sécurité.
Comme indiqué, un inconnu se faisant appeler Maksym Plokhoi a pris des passagers de bus en otage sur la place Teatralna dans la ville de Loutsk. La procédure pénale au titre de la partie 2 de l'article 147 (prise d'otages) du code pénal ukrainien a été ouverte.
Le ministre des Affaires intérieures de l'Ukraine, Arsen Avakov, s'est rendu d'urgence à Loutsk pour coordonner personnellement les actions des divisions du ministère de l'Intérieur.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Actualités diverses
AFP, publié le mardi 21 juillet 2020 à 18h32
La police ukrainienne continuait mardi des négociations tendues avec un homme qui a pris en otage 20 passagers d'un bus à Loutsk, en Ukraine, et qui a ouvert le feu sur les policiers tout en assurant avoir dissimulé une bombe dans la ville.
Le centre de cette cité d'environ 200.000 habitants située à 400 kilomètres à l'ouest de la capitale Kiev a été fermé à la circulation et la population priée de rester chez elle. D'importants cordons de sécurité ont été déployés autour du véhicule, selon un journaliste de l'AFP.
Le preneur d'otages, un ancien prisonnier, a ouvert le feu sur un drône qui survolait le minibus et jeté dans la rue un paquet explosif, a déclaré à l'AFP le vice-ministre de l'Intérieur, Anton Guerachtchenko.
Plus tôt, "deux coups de feu ont été tirés en direction des forces de l'ordre" et l'homme avait jeté une grenade du bus qui "heureusement n'a pas explosé", selon la police ukrainienne.
Des images diffusées par des médias locaux montrent un minibus bleu et blanc à l'arrêt, deux de ses vitres endommagées et les rideaux des passagers fermés. Des policiers lourdement armés ont été déployés à proximité, ainsi qu'un véhicule blindé.
Le preneur d'otages dit également avoir dissimulé "dans un autre endroit un engin explosif qui pourrait être déclenché à distance", selon le parquet général ukrainien.
Sur Facebook, M. Guerachtchenko a annoncé que l'homme avait appelé la police et s'était présenté sous le nom de Maxime Plokhoï, un pseudonyme pouvant être traduit par "mauvais Maxime".
Plus tard dans la journée, M. Guerachtchenko a affirmé que le suspect s'appelait Maxime Krivoch, un citoyen ukrainien de 44 ans originaire de la région russe d'Orenbourg déjà condamné à deux reprises pour des crimes graves, notamment pour "banditisme", "fraudes" et détention illégale d'armes. Il a passé près de 10 ans en prison en Ukraine, selon le vice-ministre.
"Nous négocions. Nous espérons tout régler par la négociation", a raconté M. Guerachtchenko à l'AFP. Il a ajouté que l'homme refusait que les otages reçoivent de la nourriture ou des boissons et qu'il ne les laissait pas utiliser les toilettes.
La police nationale ukrainienne assure avoir reçu une information selon laquelle l'individu "suivait un traitement psychiatrique" mais le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, l'a démentie.
Des messages postés sur les réseaux sociaux sous le nom de "Maxime Plokhoï" indiquent qu'il est armé, notamment d'explosifs, et qu'il se dit "contre le système". Le ministère ukrainien de l'Intérieur a déclaré à l'AFP que ces comptes appartenaient sans doute au preneur d'otages. L'un d'eux, sur Twitter, a ensuite été désactivé.
Sur Telegram, la police ukrainienne a diffusé une vidéo dans laquelle on peut voir un homme armé d'un pistolet mitrailleur, posant face à une caméra, peut-être l'assaillant avant la prise d'otage.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi en affirmant que "tout était fait" pour régler la situation sans faire de victimes.
"Une communication est établie avec la personne ayant pris en otages des citoyens ukrainiens, je ne peux pas évoquer cela en détail", a-t-il encore déclaré, au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec la présidente suisse Simonetta Sommaruga.
Le ministre de l'Intérieur est quant à lui parti d'urgence pour Loutsk.
L'Ukraine, une ancienne république soviétique, fait face à la prolifération d'armes détenues illégalement, un problème exacerbé depuis le déclenchement en 2014 d'une guerre contre des séparatistes prorusses dans l'est de son territoire.
En 2017, la police avait libéré 11 otages détenus par un homme armé dans un bureau de poste de la ville de Kharkiv.
La police ukrainienne continuait mardi des négociations tendues avec un homme qui a pris en otage 20 passagers d'un bus à Loutsk, en Ukraine, et qui a ouvert le feu sur les policiers tout en assurant avoir dissimulé une bombe dans la ville.
Le centre de cette cité d'environ 200.000 habitants située à 400 kilomètres à l'ouest de la capitale Kiev a été fermé à la circulation et la population priée de rester chez elle. D'importants cordons de sécurité ont été déployés autour du véhicule, selon un journaliste de l'AFP.
Le preneur d'otages, un ancien prisonnier, a ouvert le feu sur un drône qui survolait le minibus et jeté dans la rue un paquet explosif, a déclaré à l'AFP le vice-ministre de l'Intérieur, Anton Guerachtchenko.
Plus tôt, "deux coups de feu ont été tirés en direction des forces de l'ordre" et l'homme avait jeté une grenade du bus qui "heureusement n'a pas explosé", selon la police ukrainienne.
Des images diffusées par des médias locaux montrent un minibus bleu et blanc à l'arrêt, deux de ses vitres endommagées et les rideaux des passagers fermés. Des policiers lourdement armés ont été déployés à proximité, ainsi qu'un véhicule blindé.
Le preneur d'otages dit également avoir dissimulé "dans un autre endroit un engin explosif qui pourrait être déclenché à distance", selon le parquet général ukrainien.
Sur Facebook, M. Guerachtchenko a annoncé que l'homme avait appelé la police et s'était présenté sous le nom de Maxime Plokhoï, un pseudonyme pouvant être traduit par "mauvais Maxime".
Plus tard dans la journée, M. Guerachtchenko a affirmé que le suspect s'appelait Maxime Krivoch, un citoyen ukrainien de 44 ans originaire de la région russe d'Orenbourg déjà condamné à deux reprises pour des crimes graves, notamment pour "banditisme", "fraudes" et détention illégale d'armes. Il a passé près de 10 ans en prison en Ukraine, selon le vice-ministre.
"Nous négocions. Nous espérons tout régler par la négociation", a raconté M. Guerachtchenko à l'AFP. Il a ajouté que l'homme refusait que les otages reçoivent de la nourriture ou des boissons et qu'il ne les laissait pas utiliser les toilettes.
La police nationale ukrainienne assure avoir reçu une information selon laquelle l'individu "suivait un traitement psychiatrique" mais le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, l'a démentie.
Des messages postés sur les réseaux sociaux sous le nom de "Maxime Plokhoï" indiquent qu'il est armé, notamment d'explosifs, et qu'il se dit "contre le système". Le ministère ukrainien de l'Intérieur a déclaré à l'AFP que ces comptes appartenaient sans doute au preneur d'otages. L'un d'eux, sur Twitter, a ensuite été désactivé.
Sur Telegram, la police ukrainienne a diffusé une vidéo dans laquelle on peut voir un homme armé d'un pistolet mitrailleur, posant face à une caméra, peut-être l'assaillant avant la prise d'otage.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi en affirmant que "tout était fait" pour régler la situation sans faire de victimes.
"Une communication est établie avec la personne ayant pris en otages des citoyens ukrainiens, je ne peux pas évoquer cela en détail", a-t-il encore déclaré, au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec la présidente suisse Simonetta Sommaruga.
Le ministre de l'Intérieur est quant à lui parti d'urgence pour Loutsk.
L'Ukraine, une ancienne république soviétique, fait face à la prolifération d'armes détenues illégalement, un problème exacerbé depuis le déclenchement en 2014 d'une guerre contre des séparatistes prorusses dans l'est de son territoire.
En 2017, la police avait libéré 11 otages détenus par un homme armé dans un bureau de poste de la ville de Kharkiv.
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ET ÇA CONTINUE
Le maire de Kiev, Vitaliy Klitschko, a déclaré que deux engins explosifs improvisés avaient été jetés devant la station de métro Minska dans la capitale ukrainienne.
<< Les experts en matière de neutralisation des bombes viennent de se débarrasser des deux engins explosifs improvisés sur le marché de Minskiy.
Vers midi, heure de Kiev, un appelant anonyme a contacté la hotline 102 de la police et a déclaré que deux kiosques roulants au 26 avenue Obolonsky avaient été minés. les forces de l'ordre et les experts en déminage se sont déployés pour vérifier le rapport et ont trouvé des objets dangereux. (...)
Les explosifs placés entre une voiture et les kiosques de vente au détail ont été neutralisés », a déclaré Klitschko.
Le maire de Kiev, Vitaliy Klitschko, a déclaré que deux engins explosifs improvisés avaient été jetés devant la station de métro Minska dans la capitale ukrainienne.
<< Les experts en matière de neutralisation des bombes viennent de se débarrasser des deux engins explosifs improvisés sur le marché de Minskiy.
Vers midi, heure de Kiev, un appelant anonyme a contacté la hotline 102 de la police et a déclaré que deux kiosques roulants au 26 avenue Obolonsky avaient été minés. les forces de l'ordre et les experts en déminage se sont déployés pour vérifier le rapport et ont trouvé des objets dangereux. (...)
Les explosifs placés entre une voiture et les kiosques de vente au détail ont été neutralisés », a déclaré Klitschko.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Actualités diverses
J'ai peur d'être un oiseau de mauvaise augure, mais comme le pou n'est pas en mesure de solutionner le "problème ukrainien", ce serait bien une nouvelle tentative de déstabilisation de l'Ukraine.
A.voir si ces situations se reproduisent.
A.voir si ces situations se reproduisent.
Re: Actualités diverses
Bof ! Un cinglé de plus dans un pays gouverné par des cinglés.
Thuramir- Messages : 3676
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Re: Actualités diverses
AFP, publié le mardi 21 juillet 2020 à 22h39
La police ukrainienne a annoncé mardi avoir libéré tous les passagers d'un bus, pris en otage à Loutsk, dans l'ouest de l'Ukraine, par un homme armé qui a ouvert le feu sur les policiers et affirmait avoir dissimulé une bombe dans la ville.
"Tous les otages sont libres!", s'est félicité sur Facebook le vice-ministre de l'Intérieur, Anton Guerachtchenko.
Les autorités ukrainiennes ont d'abord fait état d'une vingtaine de passagers retenus pendant plusieurs heures dans un bus dans cette cité d'environ 200.000 habitants, située à 400 kilomètres à l'ouest de la capitale Kiev, alors que la police et l'assaillant menaient des négociations "tendues" selon les forces de l'ordre.
Mais après la libération réussie, le nombre d'otages a été revu à la baisse, à 13.
"Treize personnes au total ont été prises en otage", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, lors d'un briefing à Loutsk.
L'assaillant a d'abord libéré une femme âgée, un adolescent et une jeune femme, à l'issue d'une conversation téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon la porte-parole de la présidence ukrainienne, Yulia Mendel.
Les dix otages restants ont ensuite été libérés à l'issue d'une opération des forces spéciales et de la police, selon les services de sécurité ukrainiens (SBU).
- "c'est fini!" -
Le preneur d'otage s'est rendu à la police, selon le ministère de l'Intérieur.
"C'est fini!", s'est félicité le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov sur Twitter, en publiant une photo de l'assaillant allongé par terre, menotté, aux côtés des membres des forces spéciales.
"Nous n'avons perdu personne", a souligné dans un message sur Facebook le président Zelensky.
En raison de cette prise d'otages, des policiers lourdement armés ont été déployés à proximité du bus, ainsi qu'un véhicule blindé, selon un journaliste de l'AFP.
Une enquête pour "attentat" a été ouverte.
Le preneur d'otages, un ancien prisonnier, a tiré sur les forces de l'ordre, ouvert le feu sur un drone qui survolait le minibus et jeté dans la rue un paquet explosif et une grenade, cette dernière n'ayant "heureusement pas explosé", selon la police ukrainienne.
Il a également assuré avoir dissimulé "dans un autre endroit un engin explosif qui pourrait être déclenché à distance", selon le parquet général ukrainien.
Selon M. Guerachtchenko, l'homme avait appelé la police en se présentant comme Maxime Plokhoï, un pseudonyme pouvant être traduit par "mauvais Maxime".
Plus tard dans la journée, l'assaillant a été identifié comme Maxime Krivoch, un citoyen ukrainien de 44 ans originaire de la région russe d'Orenbourg, déjà condamné à deux reprises, notamment pour "banditisme", "fraudes" et détention illégale, et ayant passé près de 10 ans en prison en Ukraine.
- Zelensky agit -
Des messages postés sur les réseaux sociaux sous le nom de "Maxime Plokhoï" ont indiqué qu'il était armé, notamment d'explosifs, et qu'il était "contre le système" et réclamait que les personnalités les plus importantes du pays, à commencer par le président, postent des messages sur les réseaux sociaux où ils ternissent leur image ou se comportent de manière ridicule.
Selon le ministère ukrainien de l'Intérieur, ces comptes appartenaient sans doute au preneur d'otages. L'un d'eux, sur Twitter, a ensuite été désactivé.
Dans la soirée, le président Volodymyr Zelensky a publié une vidéo sur Facebook où il a rempli une demande du preneur d'otage et appelle "tous à regarder le film Earthlings sorti en 2005", en référence à un documentaire américain sur le mauvais traitement des animaux destinés à être des animaux domestiques.
L'Ukraine, ex-république soviétique, fait face à la prolifération d'armes détenues illégalement, un problème exacerbé depuis le déclenchement en 2014 d'une guerre contre des séparatistes prorusses dans l'est de son territoire.
En 2017, la police avait libéré 11 otages détenus par un homme armé dans un bureau de poste de la ville de Kharkiv.
La police ukrainienne a annoncé mardi avoir libéré tous les passagers d'un bus, pris en otage à Loutsk, dans l'ouest de l'Ukraine, par un homme armé qui a ouvert le feu sur les policiers et affirmait avoir dissimulé une bombe dans la ville.
"Tous les otages sont libres!", s'est félicité sur Facebook le vice-ministre de l'Intérieur, Anton Guerachtchenko.
Les autorités ukrainiennes ont d'abord fait état d'une vingtaine de passagers retenus pendant plusieurs heures dans un bus dans cette cité d'environ 200.000 habitants, située à 400 kilomètres à l'ouest de la capitale Kiev, alors que la police et l'assaillant menaient des négociations "tendues" selon les forces de l'ordre.
Mais après la libération réussie, le nombre d'otages a été revu à la baisse, à 13.
"Treize personnes au total ont été prises en otage", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov, lors d'un briefing à Loutsk.
L'assaillant a d'abord libéré une femme âgée, un adolescent et une jeune femme, à l'issue d'une conversation téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon la porte-parole de la présidence ukrainienne, Yulia Mendel.
Les dix otages restants ont ensuite été libérés à l'issue d'une opération des forces spéciales et de la police, selon les services de sécurité ukrainiens (SBU).
- "c'est fini!" -
Le preneur d'otage s'est rendu à la police, selon le ministère de l'Intérieur.
"C'est fini!", s'est félicité le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov sur Twitter, en publiant une photo de l'assaillant allongé par terre, menotté, aux côtés des membres des forces spéciales.
"Nous n'avons perdu personne", a souligné dans un message sur Facebook le président Zelensky.
En raison de cette prise d'otages, des policiers lourdement armés ont été déployés à proximité du bus, ainsi qu'un véhicule blindé, selon un journaliste de l'AFP.
Une enquête pour "attentat" a été ouverte.
Le preneur d'otages, un ancien prisonnier, a tiré sur les forces de l'ordre, ouvert le feu sur un drone qui survolait le minibus et jeté dans la rue un paquet explosif et une grenade, cette dernière n'ayant "heureusement pas explosé", selon la police ukrainienne.
Il a également assuré avoir dissimulé "dans un autre endroit un engin explosif qui pourrait être déclenché à distance", selon le parquet général ukrainien.
Selon M. Guerachtchenko, l'homme avait appelé la police en se présentant comme Maxime Plokhoï, un pseudonyme pouvant être traduit par "mauvais Maxime".
Plus tard dans la journée, l'assaillant a été identifié comme Maxime Krivoch, un citoyen ukrainien de 44 ans originaire de la région russe d'Orenbourg, déjà condamné à deux reprises, notamment pour "banditisme", "fraudes" et détention illégale, et ayant passé près de 10 ans en prison en Ukraine.
- Zelensky agit -
Des messages postés sur les réseaux sociaux sous le nom de "Maxime Plokhoï" ont indiqué qu'il était armé, notamment d'explosifs, et qu'il était "contre le système" et réclamait que les personnalités les plus importantes du pays, à commencer par le président, postent des messages sur les réseaux sociaux où ils ternissent leur image ou se comportent de manière ridicule.
Selon le ministère ukrainien de l'Intérieur, ces comptes appartenaient sans doute au preneur d'otages. L'un d'eux, sur Twitter, a ensuite été désactivé.
Dans la soirée, le président Volodymyr Zelensky a publié une vidéo sur Facebook où il a rempli une demande du preneur d'otage et appelle "tous à regarder le film Earthlings sorti en 2005", en référence à un documentaire américain sur le mauvais traitement des animaux destinés à être des animaux domestiques.
L'Ukraine, ex-république soviétique, fait face à la prolifération d'armes détenues illégalement, un problème exacerbé depuis le déclenchement en 2014 d'une guerre contre des séparatistes prorusses dans l'est de son territoire.
En 2017, la police avait libéré 11 otages détenus par un homme armé dans un bureau de poste de la ville de Kharkiv.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Actualités diverses
Prise d’otages et alertes à la bombe en Ukraine : la peur d’une campagne de déstabilisationMatt a écrit:J'ai peur d'être un oiseau de mauvaise augure, mais comme le pou n'est pas en mesure de solutionner le "problème ukrainien", ce serait bien une nouvelle tentative de déstabilisation de l'Ukraine.
A.voir si ces situations se reproduisent.
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 22/07/2020 - 15:36
Prise d’otages, alertes à la bombe, infiltrations : les incidents se multiplient dans tout le pays. D’après les médias ukrainiens, ils seraient tous liés. Et orchestrés par une “cinquième colonne” dont les origines seraient évidentes.
Fort heureusement, la prise d’otages dans un bus à Loutsk, le 21 juillet, s’est bien terminée, sans effusion de sang. Décrit comme un terroriste par la plupart des journaux et chaînes de télévision ukrainiens, Maksim Krivoch s’est finalement rendu à 22 heures, heure locale, et ses treize otages ont été libérés. D’après la chaîne de télévision 5 Kanal, qui a retransmis la conférence de presse du ministère de l’Intérieur sur l’opération spéciale ayant abouti à son arrestation, l’homme, présenté comme un déséquilibré, aurait “commencé à parler”.
Or, aussi instable soit-il, il s’avère qu’il n’aurait pas agi seul, rapporte Oukraïnska Pravda. Il aurait eu un complice, résidant à Kharkiv, à 450 kilomètres à l’est de Kiev, loin de la ville de Loutsk, où habitait Krivoch et où ce dernier est passé à l’acte.
La police de Kharkiv a arrêté le complice éventuel du terroriste, qui a accepté de collaborer. Durant la perquisition, les forces de l’ordre ont retrouvé chez lui plusieurs grenades, des pistolets et une centaine de cartouches.”
La paranoïa s’installe
On ne sait pas encore quel rôle ce complice a pu jouer dans la préparation de la prise d’otages, mais l’affaire ne fait qu’accentuer la paranoïa qui règne de plus en plus en Ukraine, alors que les incidents se multiplient.
Le 21 juillet, tandis que l’attention du public était rivée sur Loutsk, la ville de Kiev a été le théâtre de plusieurs alertes à la bombe – concernant une station de métro, un marché, l’aéroport, un centre commercial –, toutes fausses, sauf pour le marché, où deux explosifs artisanaux ont bel et bien été retrouvés puis détruits par les artificiers de la police.
Et depuis le début du mois, le pays vit dans un climat d’anxiété (accru par la progression du coronavirus, les inondations et les incendies de forêt). La situation a semblé subitement s’aggraver à partir du 14 juillet, quand le cadavre d’un officier des services secrets ukrainiens, le SBU, a été retrouvé
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Actualités diverses
Les raisons du désamour croissant des Ukrainiens envers l’Occident
Déçus, désabusés, lassés, les Ukrainiens se détournent de plus en plus de l’Occident. Une situation qui n’est pas tant la faute de l’Ouest que des responsables et des médias du pays, estime le quotidien Den.
“Selon une enquête récente, en Ukraine, le soutien à l’entrée dans l’Union européenne a chuté à 46 %, par rapport à 64 % au mois de décembre de l’an dernier. Quant au soutien à l’intégration dans l’Otan, il frise les 42 %, par rapport à 51 %. Dans le même temps, la rhétorique anti-occidentale, et surtout antiaméricaine, augmente, sans que le pouvoir réagisse. Comment cette évolution est-elle perçue par nos partenaires, compte tenu de notre orientation européenne et euro-atlantique ?”
Cette question a été posée il y a quelque temps par le correspondant de l’agence de presse nationale Ukrinform au ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba. Avant de nous intéresser à la réponse de ce dernier, nous allons tenter de comprendre pourquoi les sympathies des Ukrainiens ont changé à ce point.
L’étude évoquée plus haut a été réalisée par l’Institut international de sociologie de Kiev (KMIS) du 26 au 30 avril 2020. En tout, 1 500 entretiens ont été réalisés. Selon les données collectées à cette occasion, on constate que 46,1 % des Ukrainiens soutiennent l’entrée de l’Ukraine dans l’UE, et 41,9 % le principe d’une intégration dans l’Otan.
Evropeïska Pravda [déclinaison du quotidien en ligne Oukraïnska Pravda consacrée à l’intégration européenne] a comparé ces paramètres avec les résultats de sondages précédents. Il apparaît effectivement que le soutien en faveur de ces deux intégrations, dans l’UE ou dans l’Alliance atlantique, a nettement baissé ces derniers mois. D’après les données récoltées par l’agence Reïting entre le 13 et le 17 décembre 2019, 60 % de nos concitoyens soutenaient l’entrée de l’Ukraine dans l’UE, et 52 % dans l’Otan.
Selon les études du fonds Initiative démocratique Ilko Koutcheriv et les spécialistes du Centre Razoumkov, entre le 13 et le 18 décembre 2019, plus de 64 % des Ukrainiens considéraient que notre pays devrait être intégré dans l’UE, et plus de 51 % qu’il devrait appartenir à l’Otan. La situation semble donc inquiétante. Mais logique.
Source : https://www.courrierinternational.com/article/geopolitique-les-raisons-du-desamour-croissant-des-ukrainiens-envers-loccident
Déçus, désabusés, lassés, les Ukrainiens se détournent de plus en plus de l’Occident. Une situation qui n’est pas tant la faute de l’Ouest que des responsables et des médias du pays, estime le quotidien Den.
“Selon une enquête récente, en Ukraine, le soutien à l’entrée dans l’Union européenne a chuté à 46 %, par rapport à 64 % au mois de décembre de l’an dernier. Quant au soutien à l’intégration dans l’Otan, il frise les 42 %, par rapport à 51 %. Dans le même temps, la rhétorique anti-occidentale, et surtout antiaméricaine, augmente, sans que le pouvoir réagisse. Comment cette évolution est-elle perçue par nos partenaires, compte tenu de notre orientation européenne et euro-atlantique ?”
Cette question a été posée il y a quelque temps par le correspondant de l’agence de presse nationale Ukrinform au ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba. Avant de nous intéresser à la réponse de ce dernier, nous allons tenter de comprendre pourquoi les sympathies des Ukrainiens ont changé à ce point.
L’étude évoquée plus haut a été réalisée par l’Institut international de sociologie de Kiev (KMIS) du 26 au 30 avril 2020. En tout, 1 500 entretiens ont été réalisés. Selon les données collectées à cette occasion, on constate que 46,1 % des Ukrainiens soutiennent l’entrée de l’Ukraine dans l’UE, et 41,9 % le principe d’une intégration dans l’Otan.
Evropeïska Pravda [déclinaison du quotidien en ligne Oukraïnska Pravda consacrée à l’intégration européenne] a comparé ces paramètres avec les résultats de sondages précédents. Il apparaît effectivement que le soutien en faveur de ces deux intégrations, dans l’UE ou dans l’Alliance atlantique, a nettement baissé ces derniers mois. D’après les données récoltées par l’agence Reïting entre le 13 et le 17 décembre 2019, 60 % de nos concitoyens soutenaient l’entrée de l’Ukraine dans l’UE, et 52 % dans l’Otan.
Selon les études du fonds Initiative démocratique Ilko Koutcheriv et les spécialistes du Centre Razoumkov, entre le 13 et le 18 décembre 2019, plus de 64 % des Ukrainiens considéraient que notre pays devrait être intégré dans l’UE, et plus de 51 % qu’il devrait appartenir à l’Otan. La situation semble donc inquiétante. Mais logique.
Source : https://www.courrierinternational.com/article/geopolitique-les-raisons-du-desamour-croissant-des-ukrainiens-envers-loccident
Gilles- Messages : 2442
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Actualités diverses
Ça, c'est le résultat des médias ukrainiens sous influence russe. Et ils sont très majoritaires en Ukraine, du coup . . .
Re: Actualités diverses
Ukraine : en plein boom, les élevages d'escargots stoppés par la pandémie
AFP, publié le dimanche 26 juillet 2020 à 12h03
Les entrepôts étaient pleins, les caisses d'escargots prêtes à s'envoler pour l'Union européenne. Puis l'épidémie de coronavirus a tout mis à l'arrêt, menaçant de briser une filière économique en pleine expansion en Ukraine, un des pays les plus pauvres d'Europe.
Au milieu des paysages bucoliques de Voïnivka (région de Poltava, centre), à 500 kilomètres à l'est de Kiev, l'exploitation où travaille Ioulia Koretska a été une des pionnières de l'héliciculture - l'élevage des escargots comestibles - en Ukraine.
Désormais, son affaire est fragilisée par la fermeture des frontières, qui a frappé de plein fouet l'industrie alimentaire mondiale et entraîné des annulations de commandes.
Un coup dur pour la jeune éleveuse, qui s'était lancée dans l'aventure en 2015, dans les locaux d'une ancienne ferme laitière, avec 500 kg d'escargots importés de la Pologne voisine.
"A l'époque, personne d'autre n'en avait", se souvient-elle, en aspergeant d'une nourriture spéciale les caisses en bois dans lesquelles rampent les gastéropodes, au milieu de champs verdoyants.
Faute d'expérience, les erreurs de débutant n'ont pas manqué. Les voisins, qui se demandaient si les mollusques pouvaient vraiment être comestibles et la surnommaient "Maman Escargots", l'alertaient parfois au petit matin pour lui dire que des gastéropodes s'étaient échappés.
Mais moins de cinq ans après ses débuts, 50 tonnes ont été produites par la ferme de Mme Koretska l'an passé et l'expérience a fait des émules : aujourd'hui, l'Ukraine compte environ 400 fermes à escargots, pour la plupart des petites exploitations, selon l'association nationale des héliciculteurs.
Leur production est presque totalement destinée à l'exportation vers l'Union européenne, notamment l'Espagne et l'Italie. En 2020, entre 500 et 1.000 tonnes devraient être produites, contre 200 à 300 l'an passé.
Les raisons de ce succès? Selon Ioulia Nastasivna, directrice de la ferme Ravlykova Khata (centre-ouest), les gastéropodes ukrainiens sont très demandés grâce à leur qualité et leur prix intéressant, environ 10% inférieur à celui de leurs rivaux polonais.
L'Ukraine exporte aussi des escargots sauvages, mais ils "sentent la terre tandis que ceux d'élevage sont plus délicieux", ajoute Mme Nastasivna, qui se préparait cette année à débarquer sur le marché français et était en discussion avec des acheteurs italiens avant l'épidémie.
- Frigos pleins à craquer -
Co-propriétaire de l'exploitation de Ioulia Koretska, Serguiï Danileïko espérait aussi démarrer cette année des exportations vers la Chine, mais la crise provoquée par la pandémie de coronavirus a brouillé les cartes.
"Toutes les négociations sont arrêtées. Avec des pays de l'UE, c'est pareil", déplore l'homme d'affaires de 43 ans qui ne peut plus visiter son entrepôt espagnol à cause de la fermeture des frontières.
"L'an dernier, tout était super. Cette année, c'est le contraire", ajoute-t-il.
Car avec le confinement, les restaurants européens ont fermé, annulant leurs commandes auprès d'héliciculteurs dont les cargaisons prêtes à l'envoi se sont retrouvées bloquées. "Le coronavirus m'a déjà fait perdre 55.000 euros", regrette M. Danileïko.
Lui et ses collègues attendent désormais l'automne avec anxiété, dans la crainte d'une deuxième vague et d'un nouveau confinement.
"Le coronavirus et les frontières fermées, c'est le problème clé maintenant", explique Mme Nastasivna, qui a dû annuler plusieurs missions commerciales vers l'UE et dit craindre que, sans reprise rapide, "toutes les fermes s'effondrent".
"Il va falloir se débrouiller et commercialiser en Ukraine tout ce qu'on a dans nos frigos pleins à craquer", ajoute-t-elle. Une mission difficile : pour la plupart des Ukrainiens, réputés pour leur amour du "salo" (lard de porc), l'escargot reste un chouïa trop exotique.
Certains commencent toutefois à y prendre goût, comme l'explique Anna Miller, responsable du restaurant "Très français" à Kiev. "Ils gagnent en popularité" surtout depuis la fermeture des frontières, affirme-t-elle, car "comme nos concitoyens ne peuvent pas voyager, ils voyagent à l'aide de notre restaurant".
M. Danileïko mise pour sa part sur la créativité pour attirer de nouveaux clients. Il s'est mis à fabriquer des produits semi-finis, comme des pains feuilletés, des rillettes et même des hamburgers aux escargots.
AFP, publié le dimanche 26 juillet 2020 à 12h03
Les entrepôts étaient pleins, les caisses d'escargots prêtes à s'envoler pour l'Union européenne. Puis l'épidémie de coronavirus a tout mis à l'arrêt, menaçant de briser une filière économique en pleine expansion en Ukraine, un des pays les plus pauvres d'Europe.
Au milieu des paysages bucoliques de Voïnivka (région de Poltava, centre), à 500 kilomètres à l'est de Kiev, l'exploitation où travaille Ioulia Koretska a été une des pionnières de l'héliciculture - l'élevage des escargots comestibles - en Ukraine.
Désormais, son affaire est fragilisée par la fermeture des frontières, qui a frappé de plein fouet l'industrie alimentaire mondiale et entraîné des annulations de commandes.
Un coup dur pour la jeune éleveuse, qui s'était lancée dans l'aventure en 2015, dans les locaux d'une ancienne ferme laitière, avec 500 kg d'escargots importés de la Pologne voisine.
"A l'époque, personne d'autre n'en avait", se souvient-elle, en aspergeant d'une nourriture spéciale les caisses en bois dans lesquelles rampent les gastéropodes, au milieu de champs verdoyants.
Faute d'expérience, les erreurs de débutant n'ont pas manqué. Les voisins, qui se demandaient si les mollusques pouvaient vraiment être comestibles et la surnommaient "Maman Escargots", l'alertaient parfois au petit matin pour lui dire que des gastéropodes s'étaient échappés.
Mais moins de cinq ans après ses débuts, 50 tonnes ont été produites par la ferme de Mme Koretska l'an passé et l'expérience a fait des émules : aujourd'hui, l'Ukraine compte environ 400 fermes à escargots, pour la plupart des petites exploitations, selon l'association nationale des héliciculteurs.
Leur production est presque totalement destinée à l'exportation vers l'Union européenne, notamment l'Espagne et l'Italie. En 2020, entre 500 et 1.000 tonnes devraient être produites, contre 200 à 300 l'an passé.
Les raisons de ce succès? Selon Ioulia Nastasivna, directrice de la ferme Ravlykova Khata (centre-ouest), les gastéropodes ukrainiens sont très demandés grâce à leur qualité et leur prix intéressant, environ 10% inférieur à celui de leurs rivaux polonais.
L'Ukraine exporte aussi des escargots sauvages, mais ils "sentent la terre tandis que ceux d'élevage sont plus délicieux", ajoute Mme Nastasivna, qui se préparait cette année à débarquer sur le marché français et était en discussion avec des acheteurs italiens avant l'épidémie.
- Frigos pleins à craquer -
Co-propriétaire de l'exploitation de Ioulia Koretska, Serguiï Danileïko espérait aussi démarrer cette année des exportations vers la Chine, mais la crise provoquée par la pandémie de coronavirus a brouillé les cartes.
"Toutes les négociations sont arrêtées. Avec des pays de l'UE, c'est pareil", déplore l'homme d'affaires de 43 ans qui ne peut plus visiter son entrepôt espagnol à cause de la fermeture des frontières.
"L'an dernier, tout était super. Cette année, c'est le contraire", ajoute-t-il.
Car avec le confinement, les restaurants européens ont fermé, annulant leurs commandes auprès d'héliciculteurs dont les cargaisons prêtes à l'envoi se sont retrouvées bloquées. "Le coronavirus m'a déjà fait perdre 55.000 euros", regrette M. Danileïko.
Lui et ses collègues attendent désormais l'automne avec anxiété, dans la crainte d'une deuxième vague et d'un nouveau confinement.
"Le coronavirus et les frontières fermées, c'est le problème clé maintenant", explique Mme Nastasivna, qui a dû annuler plusieurs missions commerciales vers l'UE et dit craindre que, sans reprise rapide, "toutes les fermes s'effondrent".
"Il va falloir se débrouiller et commercialiser en Ukraine tout ce qu'on a dans nos frigos pleins à craquer", ajoute-t-elle. Une mission difficile : pour la plupart des Ukrainiens, réputés pour leur amour du "salo" (lard de porc), l'escargot reste un chouïa trop exotique.
Certains commencent toutefois à y prendre goût, comme l'explique Anna Miller, responsable du restaurant "Très français" à Kiev. "Ils gagnent en popularité" surtout depuis la fermeture des frontières, affirme-t-elle, car "comme nos concitoyens ne peuvent pas voyager, ils voyagent à l'aide de notre restaurant".
M. Danileïko mise pour sa part sur la créativité pour attirer de nouveaux clients. Il s'est mis à fabriquer des produits semi-finis, comme des pains feuilletés, des rillettes et même des hamburgers aux escargots.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Gilles a écrit:Les raisons du désamour croissant des Ukrainiens envers l’Occident
Très prosaïquement : l'UE ne subventionne pas suffisamment leur train de vie (les ukrainiens étant des champions des subsides et des prêts internationaux) et l'OTAN ne combat pas la Russie pour défendre l'Ukraine, donc les ukrainiens n'ont pas ce qu'ils espéraient. Il leur faudra encore pas mal déchanter avant de s'adapter au monde actuel...
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Actualités diverses
Desamour prévisible faute de perspective d'adhésion à court ou moyen terme.Thuramir a écrit:Gilles a écrit:Les raisons du désamour croissant des Ukrainiens envers l’Occident
Très prosaïquement : l'UE ne subventionne pas suffisamment leur train de vie (les ukrainiens étant des champions des subsides et des prêts internationaux) et l'OTAN ne combat pas la Russie pour défendre l'Ukraine, donc les ukrainiens n'ont pas ce qu'ils espéraient. Il leur faudra encore pas mal déchanter avant de s'adapter au monde actuel...
travellergillou76- Messages : 2171
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Actualités diverses
Pourtant ce n'est pas ce que je vois sur les réseaux sociaux.
Au contraire même.
Et j'ai un panel assez large qui va de politiques, du culturel, des gens normaux, des vétérans du Donbass et ma famille.
Au contraire même.
Et j'ai un panel assez large qui va de politiques, du culturel, des gens normaux, des vétérans du Donbass et ma famille.
Re: Actualités diverses
Une demandeuse d'asile Ukrainienne souffrant de troubles psychiatriques a fait plusieurs blessés au couteau dans un foyer à Lingolsheim.
https://www.lalsace.fr/faits-divers-justice/2020/07/27/agression-au-couteau-dans-un-foyer-a-lingolsheim-plusieurs-blesses-dont-un-grievement
https://www.lalsace.fr/faits-divers-justice/2020/07/27/agression-au-couteau-dans-un-foyer-a-lingolsheim-plusieurs-blesses-dont-un-grievement
steven21- Messages : 3580
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Re: Actualités diverses
20ans + troubles psy + demande d'asilesteven21 a écrit:Une demandeuse d'asile Ukrainienne souffrant de troubles psychiatriques a fait plusieurs blessés au couteau dans un foyer à Lingolsheim.
https://www.lalsace.fr/faits-divers-justice/2020/07/27/agression-au-couteau-dans-un-foyer-a-lingolsheim-plusieurs-blesses-dont-un-grievement
Elle est arrivée comment celle la
Il n'y a pas de possibilité de demande d'asile pour l'Ukraine ! quel motif ????
A renvoyer vite fait bien fait en Ukraine car c'est à cause de cas comme cela que les visa Schengen peuvent disparaitre ! notamment pour l'Ukraine et la Géorgie qui sont dans le compilateur européen !!
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Caduce62 a écrit:20ans + troubles psy + demande d'asilesteven21 a écrit:Une demandeuse d'asile Ukrainienne souffrant de troubles psychiatriques a fait plusieurs blessés au couteau dans un foyer à Lingolsheim.
https://www.lalsace.fr/faits-divers-justice/2020/07/27/agression-au-couteau-dans-un-foyer-a-lingolsheim-plusieurs-blesses-dont-un-grievement
Elle est arrivée comment celle la
Il n'y a pas de possibilité de demande d'asile pour l'Ukraine ! quel motif ????
A renvoyer vite fait bien fait en Ukraine car c'est à cause de cas comme cela que les visa Schengen peuvent disparaitre ! notamment pour l'Ukraine et la Géorgie qui sont dans le compilateur européen !!
Tu ne peux pas empêcher un ressortissant d'un autre pays de former une demande d'asile, quel que soit le niveau démocratique du pays dont le demandeur d'asile est le ressortissant. Tout ce que tu peux faire, c'est détenir le demandeur ou la demanderesse d'asile pendant la durée de sa procédure (s'il est un ressortissant d'un pays non UE). En pratique, en Belgique, ce type de demande est réglé très rapidement, en général en deux mois maximum (première instance et appel compris). Et ensuite, c'est retour au pays d'origine,. En cas de refus d'embarquer dans l'avion, la fois suivante, c'est avec une escorte de deux hommes et en employant la contrainte.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Actualités diverses
steven21 a écrit:Une demandeuse d'asile Ukrainienne souffrant de troubles psychiatriques a fait plusieurs blessés au couteau dans un foyer à Lingolsheim.
https://www.lalsace.fr/faits-divers-justice/2020/07/27/agression-au-couteau-dans-un-foyer-a-lingolsheim-plusieurs-blesses-dont-un-grievement
T'as pas une photo de la fille? Je suis intéressé!
Gilles- Messages : 2442
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Actualités diverses
Gilles a écrit:steven21 a écrit:Une demandeuse d'asile Ukrainienne souffrant de troubles psychiatriques a fait plusieurs blessés au couteau dans un foyer à Lingolsheim.
https://www.lalsace.fr/faits-divers-justice/2020/07/27/agression-au-couteau-dans-un-foyer-a-lingolsheim-plusieurs-blesses-dont-un-grievement
T'as pas une photo de la fille? Je suis intéressé!
Tu es sûr qu'il ne te faudrait pas aussi consulter un psy ?
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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