L'invasion Russe en Ukraine
+13
pyxous
Александр
Tatou
Matt
Janchik
raucoules
mortimer
орис
Svoboda
dombreizh
tarkan
Thuramir
benoit77
17 participants
Page 30 sur 40
Page 30 sur 40 • 1 ... 16 ... 29, 30, 31 ... 35 ... 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Pas (vraiment) de nouvelles.
Le dernier rapport de l'OSCE est de vendredi. La presse ukrainienne est en congé (Noël oblige).
Le centre de presse de l'ATO fait son rapport sur FB:
Прес-центр штабу АТО
Traduction plus qu'aproximative:
Résumé du personnel du centre de presse
Pour le dernier jour de janvier 8, 2017
Sur la direction mariupolʹsʹkomu de l'artillerie 122, les troupes de l'occupation russo-occupation obstrilyuvaly shyrokyne. À partir de 120 et 82 destroyers avec des mortiers, ils ont tiré sur Marian Yintsi, hnutovomu, troyitsʹkomu, vodyanomu, talakivtsi et shyrokynomu. Avec des lanceurs de grenade et des armes striletsʹkoyi action pavlopilʹ, krasnohorivku, hnutove, shyrokyne. De Marian Yintsi Fire Vela Bmp exercices et po talakivtsi - tank.
Sur luhansʹkomu - mortiers différents kalibriv - des lanceurs de la trinité et de la grenade et des armes à feu - novozvanivku, lopaskine et stanytsyu luhansʹku. On a tiré sur sniper.
Sur la direction donetsʹkomu - de 122 artillerie d'artillerie - luhansʹke. Joyeux 82 destroyers avec des mortiers, des avdiyivtsi, des mayorsʹku et des luhansʹkomu. Et avec des lance-grenades et des armes striletsʹkoyi - po luhansʹkomu, zaytsevomu et. Po Luhansʹkomu Fire Vela Bmp exercices.
Le dernier jour était de 51 bombardé. Trois de nos blessés.
Ouaip, c'est les versets de Nostradamus à déchiffrer...
Après avoir vu la traduction, je résume : tirs d'artillerie 122mm et mortiers 120 et 82mm sur quasiment tout le front le 8. Tentative d'avancée de l'ennemi à Marinka avec quelques chars et véhicules blindés. Le bombardement se poursuit depuis 51 jours maintenant. Il y a eu 3 blessés ATO sur le front hier.
Krispoluk- Messages : 9788
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
C'est 51 bombardements.
Les militants lancent 51 attaques contre les troupes ukrainiennes dans le Donbass le dernier jour
Militants launched 51 attacks on positions of the Armed Forces of Ukraine in ATO area in Donbas over the past day.
This is reported by the ATO press center.
As noted, in Mariupol direction, the enemy used 120mm and 82mm mortars to fire at Marinka (35 km south-west of Donetsk), Hnutove (19km north-west of Mariupol), Troitske (69km west of Luhansk), Vodiane (16km north-west of Donetsk), Talakivka (20km north-west of Mariupol), and Krasnohorivka (29 km west of Donetsk). Ukrainian positions in Pavlopol (30 km northeast of Mariupol) and Krasnohorivka came under grenade launcher and small arms fire.
In Luhansk direction, terrorists shelled Novozvanivka (70km west of Luhansk) and Stanytsia Luhanska (16km north-east of Luhansk), using grenade launchers and small arms.
In Donetsk direction, militants used 82mm mortars to fire at Avdiyivka (18km north of Donetsk), Mayorske (45km north of Donetsk), Luhanske (59km north-east of Donetsk) and used grenade launchers and small arms to shell Zaitseve (67km north-north-east of Donetsk), Avdiyivka, Luhanske.
Les militants ont lancé 51 attaques sur les positions des forces armées de l'Ukraine dans la zone ATO à Donbas au cours de la journée passée.
Ceci est rapporté par le centre de presse ATO.
Comme indiqué, dans la direction de Mariupol, l'ennemi a utilisé des mortiers de 120mm et 82mm pour tirer sur Marinka (35 km au sud-ouest de Donetsk), Hnutove (19km au nord-ouest de Mariupol), Troitske (69km à l'ouest de Luhansk), Vodiane (16km nord Ouest de Donetsk), Talakivka (20km au nord-ouest de Mariupol) et Krasnohorivka (29 km à l'ouest de Donetsk). Les positions ukrainiennes à Pavlopol (30 km au nord-est de Mariupol) et Krasnohorivka sont venues sous le lance-grenades et les armes légères.
À Luhansk, les terroristes ont bombardé Novozvanivka (70 km à l'ouest de Luhansk) et Stanytsia Luhanska (16 km au nord-est de Luhansk), en utilisant des lance-grenades et des armes légères.
Dans la direction de Donetsk, les militants ont utilisé des mortiers de 82mm pour tirer sur Avdiyivka (18km au nord de Donetsk), Mayorske (45km au nord de Donetsk), Luhanske (59km au nord-est de Donetsk) et ont utilisé des lance- Nord-est de Donetsk), Avdiyivka, Luhanske.
UkrInform s'est réveillé tard.
Les militants lancent 51 attaques contre les troupes ukrainiennes dans le Donbass le dernier jour
Militants launched 51 attacks on positions of the Armed Forces of Ukraine in ATO area in Donbas over the past day.
This is reported by the ATO press center.
As noted, in Mariupol direction, the enemy used 120mm and 82mm mortars to fire at Marinka (35 km south-west of Donetsk), Hnutove (19km north-west of Mariupol), Troitske (69km west of Luhansk), Vodiane (16km north-west of Donetsk), Talakivka (20km north-west of Mariupol), and Krasnohorivka (29 km west of Donetsk). Ukrainian positions in Pavlopol (30 km northeast of Mariupol) and Krasnohorivka came under grenade launcher and small arms fire.
In Luhansk direction, terrorists shelled Novozvanivka (70km west of Luhansk) and Stanytsia Luhanska (16km north-east of Luhansk), using grenade launchers and small arms.
In Donetsk direction, militants used 82mm mortars to fire at Avdiyivka (18km north of Donetsk), Mayorske (45km north of Donetsk), Luhanske (59km north-east of Donetsk) and used grenade launchers and small arms to shell Zaitseve (67km north-north-east of Donetsk), Avdiyivka, Luhanske.
Les militants ont lancé 51 attaques sur les positions des forces armées de l'Ukraine dans la zone ATO à Donbas au cours de la journée passée.
Ceci est rapporté par le centre de presse ATO.
Comme indiqué, dans la direction de Mariupol, l'ennemi a utilisé des mortiers de 120mm et 82mm pour tirer sur Marinka (35 km au sud-ouest de Donetsk), Hnutove (19km au nord-ouest de Mariupol), Troitske (69km à l'ouest de Luhansk), Vodiane (16km nord Ouest de Donetsk), Talakivka (20km au nord-ouest de Mariupol) et Krasnohorivka (29 km à l'ouest de Donetsk). Les positions ukrainiennes à Pavlopol (30 km au nord-est de Mariupol) et Krasnohorivka sont venues sous le lance-grenades et les armes légères.
À Luhansk, les terroristes ont bombardé Novozvanivka (70 km à l'ouest de Luhansk) et Stanytsia Luhanska (16 km au nord-est de Luhansk), en utilisant des lance-grenades et des armes légères.
Dans la direction de Donetsk, les militants ont utilisé des mortiers de 82mm pour tirer sur Avdiyivka (18km au nord de Donetsk), Mayorske (45km au nord de Donetsk), Luhanske (59km au nord-est de Donetsk) et ont utilisé des lance- Nord-est de Donetsk), Avdiyivka, Luhanske.
UkrInform s'est réveillé tard.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bon, c'est la version Facebook qui était mal écrite alors, j'avais ce commentaire par Google traduite de l'Ukrainien :
"Au cours des 51 derniers jours, il y avait des pilonnages. Trois de nos soldats ont été blessés."
"Au cours des 51 derniers jours, il y avait des pilonnages. Trois de nos soldats ont été blessés."
Krispoluk- Messages : 9788
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pas grave!
Est-ce que Kyiv peut se défendre? Des illusions sur les possibilités d'assurer l'avenir de l'Ukraine
Soldiers in Kyiv (2010, joint Russo-Ukrainian celebration of the 65th anniversary of the "Soviet victory" in WWII). Photograph: Oleksandr Synytsia / UNIAN.
Soldats à Kiev (2010, la célébration conjointe russo-ukrainienne du 65e anniversaire de la «victoire soviétique» dans la Seconde Guerre mondiale). Photographie: Oleksandr Synytsia / UNIAN.
When and how will Ukraine become secure in the wake of continuing threats from Moscow? There is an idea – widely held in Ukraine and also popular with many in the West – that Ukraine can and should become militarily, economically, and politically strong enough to deter further Russian aggression. A combination of smart modernization, resolute reform, and deep transformation is seen by many as a panacea to Ukraine's many problems, including its fundamental security issue. Throughout 2014-2016, Ukraine’s army has shown that it can fight. What the Ukrainian state needs to do now, however, is to generally reinvent itself and make its military, in particular, more solid, better trained, and truly combative in order to be able to contain Russian imperialism on its own.
None of these prescriptions are wrong by themselves. Yet, the assumed effects of their implementation may be grossly overestimated. Such narrowly focused planning could even result in a form of geopolitical escapism. The laudable efforts to turn Ukraine into a more militarily potent power could counter-productively distract Ukrainian and Western politicians from other equally urgent tasks, such as embedding Kyiv into a greater international security structure. To be sure, Ukrainians and their Western friends need to do everything to advance and expedite Ukraine’s reforms and modernization – including those in the military. Ultimately, however, it is an illusion that this support alone will solve Ukraine’s security issue. Focusing exclusively on the question of rapid Ukrainian reforms and deeper economic cooperation could instead function as a political sedative – a convenient excuse for subconscious unwillingness and psychological inability to prevent thinking about the future of Eastern Europe in strategic terms.
Imagine a worst-case scenario in which Moscow one day decides to use its full arsenal of conventional weaponry – including air as well as maritime power, advanced tanks, cyber-warfare arsenal and ballistic missiles – against Ukraine. In that case, the Ukrainian army – underequipped with insufficient weapons and technology – would be done within a couple of weeks. Whether well-trained or not, many, if not most, Ukrainian soldiers would be quickly killed, wounded, or demoralized. In the case of a full-scale war with Russia, the Ukrainian state would likely collapse altogether, as foreign and domestic capital from businesses and investors would start leaving the country en masse.
Many young, mobile, and industrious Ukrainians would decide to flee the country once it becomes clear that their state cannot sufficiently defend them when faced with a heavily armed aggressor. For them there would be no prospects for a decent life in Ukraine in the near future. As there are few geological hindrances between Ukraine and the EU, hundreds of thousands, if not millions, of Ukrainians would simply cross the border to Poland, Slovakia, Hungary, and Romania, and move further towards Italy, Austria, Germany, the Netherlands, et cetera.
A somewhat similar, also widely held yet grave misjudgment, relates to the hope among many Ukrainian politicians, diplomats, and experts regarding Ukraine’s future relations with NATO. Here the ideas is that if Kyiv keeps knocking at NATO's door loud enough and prepares itself for entry more rigorously, then the Alliance will eventually have to open itself to Kyiv. Ukraine should be – according to the plan – more actively introducing NATO standards, aggressively lobbying its accession to the Alliance in Western capitals, and conducting a referendum on becoming a NATO member. Then – one day – NATO will be forced to let Ukraine in. Or, at least, Brussels may be pushed towards designing some sort of "NATO Plus" program for Kyiv. That scenario may not give Ukraine full membership, but would presumably still provide adequate protection to Ukraine via a sufficiently substantive security guarantee and respective military engagement by NATO.
Visions such as these are popular among many Ukrainian opinion-shapers and decision-makers. They are also implicitly or explicitly held by many friends of the Ukrainian nation in the West. Yet they do not sufficiently acknowledge that as long as Ukraine is in conflict with Russia, several, if not most, Western European countries in the North Atlantic Council would vote against both a Ukrainian accession and NATO’s active support for Kyiv in its confrontation with Moscow. For better or worse, NATO is not a supranational, but an intergovernmental organization. Some nations of continental Europe would use their veto power in a hypothetical accession vote – whether Ukraine is formally ready for entry or not. For similar reasons, Kyiv also cannot hope for any meaningful security guarantees from NATO – and even less so from the EU – as long as it is in conflict with Russia. Neither will reforms solve Ukraine’s security issue, nor will NATO take care of it any time soon.
What can Kyiv and the West then do? Ukraine should, instead of nurturing the above illusions, work in the following four directions to increase its security. Kyiv should:
(a) insist, in its international diplomacy, on getting advanced defensive weaponry of sufficient quality and quantity either by importing them from the West (or other countries), or by producing such weapons in Western-Ukrainian joint ventures;
(b) continue negotiating with the two Western Budapest Memorandum signatory states, the USA and the UK, on a regeneration, specification, and elaboration of the "security assurances" that these countries gave to Kyiv in 1994, in connection with Ukraine’s accession to the Nuclear Non-Proliferation Treaty;
(c) try to build a regional coalition of the willing (“Intermarium”) with such countries as Poland and Romania which, out of their basic national interest, have a fundamental stake in the stability, defense, and survival of the Ukrainian state; and
(d) persuade the EU and its member states to signal to the Kremlin what kind of additional economic and individual sanctions Brussels would impose in the case of renewed Russian military advances in, or hybrid attacks on, Ukraine.
The Ukrainian state needs to achieve at least some modicum of security, as a political entity and as an investment destination. This security will only be achieved when Russia’s leadership and wider elite circles are made fully and publicly aware of the whole battery of serious challenges that their own country would face in the case of another escalation in Ukraine. The West and other friends of Ukraine need to start thinking beyond the confines of supporting Ukrainian domestic reforms and advocating for elusive NATO membership. Only, a Ukrainian state equipped with high-tech defensive weapons, supported by the US and the UK on the basis of the Budapest Memorandum, embedded in an East European security structure, and in alliance with an EU ready to impose far more substantive sanctions against Russia will have a real chance to become a successful countermodel to the Putin System.
Article edited by Grace Mahoney.
About the Author
Kyiv, Ukraine
Doctor of Philosophy, political scientist, Senior Research Fellow at the Institute for Euro-Atlantic Cooperation in Kyiv. Formerly an Associate Professor in the M.A. Program in German and European Studies at the Department of Political Science of the Kyiv-Mohyla Academy. Research foci on political...
Quand et comment l'Ukraine deviendra-t-elle sûre à la suite des menaces persistantes de Moscou? Il ya une idée - largement répandue en Ukraine et également populaire auprès de nombreux occidentaux - que l'Ukraine peut et doit devenir militaire, économique et politique suffisamment fort pour dissuader l'agression de la Russie. Une combinaison de modernisation intelligente, de réforme résolue et de transformation profonde est perçue par beaucoup comme une panacée aux nombreux problèmes de l'Ukraine, y compris sa question de sécurité fondamentale. Tout au long de 2014-2016, l'armée ukrainienne a montré qu'elle peut combattre. Ce que l'Etat ukrainien doit faire maintenant, c'est de se réinventer en général et de rendre ses forces militaires, en particulier, plus solides, mieux formées et vraiment combatives pour pouvoir contenir l'impérialisme russe seul.
Aucune de ces prescriptions ne sont erronées par elles-mêmes. Pourtant, les effets supposés de leur mise en œuvre peuvent être grossièrement surestimés. Cette planification étroitement ciblée pourrait même aboutir à une forme d'évasion géopolitique. Les efforts louables pour transformer l'Ukraine en une puissance plus puissante sur le plan militaire pourraient contre-productivement distraire les politiciens ukrainiens et occidentaux d'autres tâches tout aussi urgentes, telles que l'intégration de Kiev dans une plus grande structure de sécurité internationale. Certes, les Ukrainiens et leurs amis occidentaux doivent tout faire pour avancer et accélérer les réformes et la modernisation de l'Ukraine - y compris celles des militaires. En fin de compte, cependant, il est illusoire que ce soutien suffira à résoudre la question de sécurité de l'Ukraine. Se concentrer exclusivement sur la question des réformes rapides de l'Ukraine et une coopération économique plus profonde pourrait plutôt fonctionner comme un sédatif politique - une excuse commode pour la réticence inconscient et l'incapacité psychologique de prévenir la pensée sur l'avenir de l'Europe de l'Est en termes stratégiques.
Imaginez un scénario pessimiste où Moscou décide un jour d'utiliser son arsenal complet d'armements conventionnels - y compris l'aviation et la puissance maritime, les chars avancés, l'arsenal de cyberguerre et les missiles balistiques - contre l'Ukraine. Dans ce cas, l'armée ukrainienne - sans équipage insuffisant et la technologie - serait faite en quelques semaines. Bien formés ou non, beaucoup, sinon la plupart, des soldats ukrainiens seraient rapidement tués, blessés ou démoralisés. Dans le cas d'une guerre à grande échelle avec la Russie, l'État ukrainien s'effondrerait probablement, car les capitaux étrangers et nationaux des entreprises et des investisseurs allaient commencer à quitter le pays en masse.
Beaucoup d'Ukrainiens jeunes, mobiles et industrieux décideraient de fuir le pays une fois qu'il sera clair que leur état ne peut pas suffisamment les défendre face à un agresseur lourdement armé. Pour eux, il n'y aurait pas de perspectives pour une vie décente en Ukraine dans un proche avenir. Comme il y a peu d'obstacles géologiques entre l'Ukraine et l'UE, des centaines de milliers, sinon des millions, d'Ukrainiens traverseraient simplement la frontière vers la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie et se dirigeraient vers l'Italie, l'Autriche, l'Allemagne, etc.
Un jugement erroné quelque peu similaire, mais aussi largement répandu, se rapporte à l'espoir de nombreux politiciens, diplomates et experts ukrainiens concernant les relations futures de l'Ukraine avec l'OTAN. Ici, les idées sont que si Kyiv frappe à la porte de l'OTAN assez fort et se prépare à entrer plus rigoureusement, l'Alliance devra finalement s'ouvrir à Kiev. L'Ukraine devrait, selon le plan, introduire plus activement les normes de l'OTAN, exercer un lobbying agressif sur son adhésion à l'Alliance dans les capitales occidentales et organiser un référendum pour devenir membre de l'OTAN. Alors - un jour - l'OTAN sera forcée de laisser entrer l'Ukraine. Ou du moins, Bruxelles pourrait être poussée à concevoir une sorte de programme «OTAN Plus» pour Kiev. Ce scénario ne devrait pas donner à l'Ukraine la pleine adhésion, mais il serait vraisemblable qu'il offrirait une protection adéquate à l'Ukraine grâce à une garantie de sécurité suffisamment substantielle et à l'engagement militaire respectif de l'OTAN.
Visions telles que celles-ci sont populaires parmi de nombreux ukrainiens opinion-shapers et décideurs. Ils sont aussi implicitement ou explicitement détenus par de nombreux amis de la nation ukrainienne dans l'Ouest. Pourtant, ils ne reconnaissent pas suffisamment que tant que l'Ukraine est en conflit avec la Russie, plusieurs, sinon la plupart des pays d'Europe occidentale dans le Conseil de l'Atlantique Nord votera contre une adhésion ukrainienne et l'appui actif de l'OTAN à Kyiv dans sa confrontation avec Moscou. Pour le meilleur ou pour le pire, l'OTAN n'est pas une organisation supranationale, mais intergouvernementale. Certains pays d'Europe continentale utiliseraient leur pouvoir de veto dans un vote hypothétique d'adhésion - que l'Ukraine soit formellement prête à entrer ou non. Pour des raisons semblables, Kyiv ne peut espérer aucune garantie significative de sécurité de l'OTAN - et encore moins de l'UE - tant qu'elle est en conflit avec la Russie. Ni les réformes ne régleront la question de sécurité de l'Ukraine, ni l'OTAN ne s'en occupera bientôt.
Que peut alors faire Kyiv et l'Occident? L'Ukraine devrait, au lieu de nourrir les illusions ci-dessus, travailler dans les quatre directions suivantes pour augmenter sa sécurité. Kyiv devrait:
A) d'insister, dans sa diplomatie internationale, à obtenir des armements défensifs de qualité et de quantité suffisantes soit en les important de l'Ouest (ou d'autres pays), soit en produisant de telles armes dans des coentreprises entre l'Occident et l'Ukraine;
B) poursuivre les négociations avec les deux États signataires du protocole de Budapest, les États-Unis et le Royaume-Uni, concernant la régénération, la spécification et l'élaboration des «garanties de sécurité» que ces pays ont données à Kiev en 1994, Traité de non-prolifération nucléaire;
(C) tenter de construire une coalition régionale de l'Intermarium avec des pays tels que la Pologne et la Roumanie qui, en raison de leur intérêt national fondamental, ont un intérêt fondamental dans la stabilité, la défense et la survie de l'Etat ukrainien; et
(D) persuader l'UE et ses Etats membres de signaler au Kremlin quelles sanctions économiques et individuelles supplémentaires Bruxelles imposerait en cas de nouvelles avancées militaires russes ou d'attaques hybrides contre l'Ukraine.
L'Etat ukrainien doit atteindre au moins un minimum de sécurité, en tant qu'entité politique et destination d'investissement. Cette sécurité ne sera atteinte que si le leadership de la Russie et les cercles d'élite plus larges sont pleinement et publiquement conscients de l'ensemble des graves défis auxquels leur propre pays devra faire face en cas de nouvelle escalade en Ukraine. L'Ouest et d'autres amis de l'Ukraine doivent commencer à penser au-delà des limites de soutenir les réformes intérieures ukrainiennes et de plaider pour l'adhésion insaisissable de l'OTAN. Seul un État ukrainien doté d'armes défensives de haute technologie, soutenu par les États-Unis et le Royaume-Uni sur la base du Mémorandum de Budapest, intégré dans une structure de sécurité en Europe de l'Est et en alliance avec une UE prête à imposer des sanctions beaucoup plus substantielles contre La Russie aura une chance réelle de devenir un contre-modèle à succès pour le système de Poutine.
Article édité par Grace Mahoney.
A propos de l'auteur
Andreas Umland
Politologue
Kyiv, Ukraine
Docteur en philosophie, politologue, chercheur principal à l'Institut de coopération euro-atlantique à Kiev. Ancien professeur agrégé au programme de maîtrise en études allemandes et européennes au département de science politique de l'Académie Kyiv-Mohyla. Foyers de recherche ...
Est-ce que Kyiv peut se défendre? Des illusions sur les possibilités d'assurer l'avenir de l'Ukraine
Soldiers in Kyiv (2010, joint Russo-Ukrainian celebration of the 65th anniversary of the "Soviet victory" in WWII). Photograph: Oleksandr Synytsia / UNIAN.
Soldats à Kiev (2010, la célébration conjointe russo-ukrainienne du 65e anniversaire de la «victoire soviétique» dans la Seconde Guerre mondiale). Photographie: Oleksandr Synytsia / UNIAN.
When and how will Ukraine become secure in the wake of continuing threats from Moscow? There is an idea – widely held in Ukraine and also popular with many in the West – that Ukraine can and should become militarily, economically, and politically strong enough to deter further Russian aggression. A combination of smart modernization, resolute reform, and deep transformation is seen by many as a panacea to Ukraine's many problems, including its fundamental security issue. Throughout 2014-2016, Ukraine’s army has shown that it can fight. What the Ukrainian state needs to do now, however, is to generally reinvent itself and make its military, in particular, more solid, better trained, and truly combative in order to be able to contain Russian imperialism on its own.
None of these prescriptions are wrong by themselves. Yet, the assumed effects of their implementation may be grossly overestimated. Such narrowly focused planning could even result in a form of geopolitical escapism. The laudable efforts to turn Ukraine into a more militarily potent power could counter-productively distract Ukrainian and Western politicians from other equally urgent tasks, such as embedding Kyiv into a greater international security structure. To be sure, Ukrainians and their Western friends need to do everything to advance and expedite Ukraine’s reforms and modernization – including those in the military. Ultimately, however, it is an illusion that this support alone will solve Ukraine’s security issue. Focusing exclusively on the question of rapid Ukrainian reforms and deeper economic cooperation could instead function as a political sedative – a convenient excuse for subconscious unwillingness and psychological inability to prevent thinking about the future of Eastern Europe in strategic terms.
Imagine a worst-case scenario in which Moscow one day decides to use its full arsenal of conventional weaponry – including air as well as maritime power, advanced tanks, cyber-warfare arsenal and ballistic missiles – against Ukraine. In that case, the Ukrainian army – underequipped with insufficient weapons and technology – would be done within a couple of weeks. Whether well-trained or not, many, if not most, Ukrainian soldiers would be quickly killed, wounded, or demoralized. In the case of a full-scale war with Russia, the Ukrainian state would likely collapse altogether, as foreign and domestic capital from businesses and investors would start leaving the country en masse.
Many young, mobile, and industrious Ukrainians would decide to flee the country once it becomes clear that their state cannot sufficiently defend them when faced with a heavily armed aggressor. For them there would be no prospects for a decent life in Ukraine in the near future. As there are few geological hindrances between Ukraine and the EU, hundreds of thousands, if not millions, of Ukrainians would simply cross the border to Poland, Slovakia, Hungary, and Romania, and move further towards Italy, Austria, Germany, the Netherlands, et cetera.
A somewhat similar, also widely held yet grave misjudgment, relates to the hope among many Ukrainian politicians, diplomats, and experts regarding Ukraine’s future relations with NATO. Here the ideas is that if Kyiv keeps knocking at NATO's door loud enough and prepares itself for entry more rigorously, then the Alliance will eventually have to open itself to Kyiv. Ukraine should be – according to the plan – more actively introducing NATO standards, aggressively lobbying its accession to the Alliance in Western capitals, and conducting a referendum on becoming a NATO member. Then – one day – NATO will be forced to let Ukraine in. Or, at least, Brussels may be pushed towards designing some sort of "NATO Plus" program for Kyiv. That scenario may not give Ukraine full membership, but would presumably still provide adequate protection to Ukraine via a sufficiently substantive security guarantee and respective military engagement by NATO.
Visions such as these are popular among many Ukrainian opinion-shapers and decision-makers. They are also implicitly or explicitly held by many friends of the Ukrainian nation in the West. Yet they do not sufficiently acknowledge that as long as Ukraine is in conflict with Russia, several, if not most, Western European countries in the North Atlantic Council would vote against both a Ukrainian accession and NATO’s active support for Kyiv in its confrontation with Moscow. For better or worse, NATO is not a supranational, but an intergovernmental organization. Some nations of continental Europe would use their veto power in a hypothetical accession vote – whether Ukraine is formally ready for entry or not. For similar reasons, Kyiv also cannot hope for any meaningful security guarantees from NATO – and even less so from the EU – as long as it is in conflict with Russia. Neither will reforms solve Ukraine’s security issue, nor will NATO take care of it any time soon.
What can Kyiv and the West then do? Ukraine should, instead of nurturing the above illusions, work in the following four directions to increase its security. Kyiv should:
(a) insist, in its international diplomacy, on getting advanced defensive weaponry of sufficient quality and quantity either by importing them from the West (or other countries), or by producing such weapons in Western-Ukrainian joint ventures;
(b) continue negotiating with the two Western Budapest Memorandum signatory states, the USA and the UK, on a regeneration, specification, and elaboration of the "security assurances" that these countries gave to Kyiv in 1994, in connection with Ukraine’s accession to the Nuclear Non-Proliferation Treaty;
(c) try to build a regional coalition of the willing (“Intermarium”) with such countries as Poland and Romania which, out of their basic national interest, have a fundamental stake in the stability, defense, and survival of the Ukrainian state; and
(d) persuade the EU and its member states to signal to the Kremlin what kind of additional economic and individual sanctions Brussels would impose in the case of renewed Russian military advances in, or hybrid attacks on, Ukraine.
The Ukrainian state needs to achieve at least some modicum of security, as a political entity and as an investment destination. This security will only be achieved when Russia’s leadership and wider elite circles are made fully and publicly aware of the whole battery of serious challenges that their own country would face in the case of another escalation in Ukraine. The West and other friends of Ukraine need to start thinking beyond the confines of supporting Ukrainian domestic reforms and advocating for elusive NATO membership. Only, a Ukrainian state equipped with high-tech defensive weapons, supported by the US and the UK on the basis of the Budapest Memorandum, embedded in an East European security structure, and in alliance with an EU ready to impose far more substantive sanctions against Russia will have a real chance to become a successful countermodel to the Putin System.
Article edited by Grace Mahoney.
About the Author
Andreas Umland
Political scientistKyiv, Ukraine
Doctor of Philosophy, political scientist, Senior Research Fellow at the Institute for Euro-Atlantic Cooperation in Kyiv. Formerly an Associate Professor in the M.A. Program in German and European Studies at the Department of Political Science of the Kyiv-Mohyla Academy. Research foci on political...
Quand et comment l'Ukraine deviendra-t-elle sûre à la suite des menaces persistantes de Moscou? Il ya une idée - largement répandue en Ukraine et également populaire auprès de nombreux occidentaux - que l'Ukraine peut et doit devenir militaire, économique et politique suffisamment fort pour dissuader l'agression de la Russie. Une combinaison de modernisation intelligente, de réforme résolue et de transformation profonde est perçue par beaucoup comme une panacée aux nombreux problèmes de l'Ukraine, y compris sa question de sécurité fondamentale. Tout au long de 2014-2016, l'armée ukrainienne a montré qu'elle peut combattre. Ce que l'Etat ukrainien doit faire maintenant, c'est de se réinventer en général et de rendre ses forces militaires, en particulier, plus solides, mieux formées et vraiment combatives pour pouvoir contenir l'impérialisme russe seul.
Aucune de ces prescriptions ne sont erronées par elles-mêmes. Pourtant, les effets supposés de leur mise en œuvre peuvent être grossièrement surestimés. Cette planification étroitement ciblée pourrait même aboutir à une forme d'évasion géopolitique. Les efforts louables pour transformer l'Ukraine en une puissance plus puissante sur le plan militaire pourraient contre-productivement distraire les politiciens ukrainiens et occidentaux d'autres tâches tout aussi urgentes, telles que l'intégration de Kiev dans une plus grande structure de sécurité internationale. Certes, les Ukrainiens et leurs amis occidentaux doivent tout faire pour avancer et accélérer les réformes et la modernisation de l'Ukraine - y compris celles des militaires. En fin de compte, cependant, il est illusoire que ce soutien suffira à résoudre la question de sécurité de l'Ukraine. Se concentrer exclusivement sur la question des réformes rapides de l'Ukraine et une coopération économique plus profonde pourrait plutôt fonctionner comme un sédatif politique - une excuse commode pour la réticence inconscient et l'incapacité psychologique de prévenir la pensée sur l'avenir de l'Europe de l'Est en termes stratégiques.
Imaginez un scénario pessimiste où Moscou décide un jour d'utiliser son arsenal complet d'armements conventionnels - y compris l'aviation et la puissance maritime, les chars avancés, l'arsenal de cyberguerre et les missiles balistiques - contre l'Ukraine. Dans ce cas, l'armée ukrainienne - sans équipage insuffisant et la technologie - serait faite en quelques semaines. Bien formés ou non, beaucoup, sinon la plupart, des soldats ukrainiens seraient rapidement tués, blessés ou démoralisés. Dans le cas d'une guerre à grande échelle avec la Russie, l'État ukrainien s'effondrerait probablement, car les capitaux étrangers et nationaux des entreprises et des investisseurs allaient commencer à quitter le pays en masse.
Beaucoup d'Ukrainiens jeunes, mobiles et industrieux décideraient de fuir le pays une fois qu'il sera clair que leur état ne peut pas suffisamment les défendre face à un agresseur lourdement armé. Pour eux, il n'y aurait pas de perspectives pour une vie décente en Ukraine dans un proche avenir. Comme il y a peu d'obstacles géologiques entre l'Ukraine et l'UE, des centaines de milliers, sinon des millions, d'Ukrainiens traverseraient simplement la frontière vers la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie et se dirigeraient vers l'Italie, l'Autriche, l'Allemagne, etc.
Un jugement erroné quelque peu similaire, mais aussi largement répandu, se rapporte à l'espoir de nombreux politiciens, diplomates et experts ukrainiens concernant les relations futures de l'Ukraine avec l'OTAN. Ici, les idées sont que si Kyiv frappe à la porte de l'OTAN assez fort et se prépare à entrer plus rigoureusement, l'Alliance devra finalement s'ouvrir à Kiev. L'Ukraine devrait, selon le plan, introduire plus activement les normes de l'OTAN, exercer un lobbying agressif sur son adhésion à l'Alliance dans les capitales occidentales et organiser un référendum pour devenir membre de l'OTAN. Alors - un jour - l'OTAN sera forcée de laisser entrer l'Ukraine. Ou du moins, Bruxelles pourrait être poussée à concevoir une sorte de programme «OTAN Plus» pour Kiev. Ce scénario ne devrait pas donner à l'Ukraine la pleine adhésion, mais il serait vraisemblable qu'il offrirait une protection adéquate à l'Ukraine grâce à une garantie de sécurité suffisamment substantielle et à l'engagement militaire respectif de l'OTAN.
Visions telles que celles-ci sont populaires parmi de nombreux ukrainiens opinion-shapers et décideurs. Ils sont aussi implicitement ou explicitement détenus par de nombreux amis de la nation ukrainienne dans l'Ouest. Pourtant, ils ne reconnaissent pas suffisamment que tant que l'Ukraine est en conflit avec la Russie, plusieurs, sinon la plupart des pays d'Europe occidentale dans le Conseil de l'Atlantique Nord votera contre une adhésion ukrainienne et l'appui actif de l'OTAN à Kyiv dans sa confrontation avec Moscou. Pour le meilleur ou pour le pire, l'OTAN n'est pas une organisation supranationale, mais intergouvernementale. Certains pays d'Europe continentale utiliseraient leur pouvoir de veto dans un vote hypothétique d'adhésion - que l'Ukraine soit formellement prête à entrer ou non. Pour des raisons semblables, Kyiv ne peut espérer aucune garantie significative de sécurité de l'OTAN - et encore moins de l'UE - tant qu'elle est en conflit avec la Russie. Ni les réformes ne régleront la question de sécurité de l'Ukraine, ni l'OTAN ne s'en occupera bientôt.
Que peut alors faire Kyiv et l'Occident? L'Ukraine devrait, au lieu de nourrir les illusions ci-dessus, travailler dans les quatre directions suivantes pour augmenter sa sécurité. Kyiv devrait:
A) d'insister, dans sa diplomatie internationale, à obtenir des armements défensifs de qualité et de quantité suffisantes soit en les important de l'Ouest (ou d'autres pays), soit en produisant de telles armes dans des coentreprises entre l'Occident et l'Ukraine;
B) poursuivre les négociations avec les deux États signataires du protocole de Budapest, les États-Unis et le Royaume-Uni, concernant la régénération, la spécification et l'élaboration des «garanties de sécurité» que ces pays ont données à Kiev en 1994, Traité de non-prolifération nucléaire;
(C) tenter de construire une coalition régionale de l'Intermarium avec des pays tels que la Pologne et la Roumanie qui, en raison de leur intérêt national fondamental, ont un intérêt fondamental dans la stabilité, la défense et la survie de l'Etat ukrainien; et
(D) persuader l'UE et ses Etats membres de signaler au Kremlin quelles sanctions économiques et individuelles supplémentaires Bruxelles imposerait en cas de nouvelles avancées militaires russes ou d'attaques hybrides contre l'Ukraine.
L'Etat ukrainien doit atteindre au moins un minimum de sécurité, en tant qu'entité politique et destination d'investissement. Cette sécurité ne sera atteinte que si le leadership de la Russie et les cercles d'élite plus larges sont pleinement et publiquement conscients de l'ensemble des graves défis auxquels leur propre pays devra faire face en cas de nouvelle escalade en Ukraine. L'Ouest et d'autres amis de l'Ukraine doivent commencer à penser au-delà des limites de soutenir les réformes intérieures ukrainiennes et de plaider pour l'adhésion insaisissable de l'OTAN. Seul un État ukrainien doté d'armes défensives de haute technologie, soutenu par les États-Unis et le Royaume-Uni sur la base du Mémorandum de Budapest, intégré dans une structure de sécurité en Europe de l'Est et en alliance avec une UE prête à imposer des sanctions beaucoup plus substantielles contre La Russie aura une chance réelle de devenir un contre-modèle à succès pour le système de Poutine.
Article édité par Grace Mahoney.
A propos de l'auteur
Andreas Umland
Politologue
Kyiv, Ukraine
Docteur en philosophie, politologue, chercheur principal à l'Institut de coopération euro-atlantique à Kiev. Ancien professeur agrégé au programme de maîtrise en études allemandes et européennes au département de science politique de l'Académie Kyiv-Mohyla. Foyers de recherche ...
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les combattants pro-russes tirent sur les quartiers résidentiels pour Noel
Trève de Noël on disait?
Le jour de Noel orthodoxe, les combattants pro-russes ont tiré sur les maisons des civils à Chartzysk ( la prétendue République de Donetsk). Ils ne dévoilent pas le nombre de victimes.
Selon le Service de renseignement du ministère de la Défense d’Ukraine, le 7 janvier 2017, les militaires de la division Anti-Aérienne des Forces armées russes ont tiré sur les maisons des civils à Chartzysk.
«Les commandants de la division font tout pour cacher cet accident et le nombre de victimes », précise le Service de renseignement.
Le corps d’une jeune femme tuée par les séparatistes a été retrouvé au bord de la route
Les combattants pro-russes ont tiré des mortiers sur la route Krasnogorivka-Staromychaylivka. Suite à ces bombardements, une jeune femme a été tuée.
Selon Vyatcheslav Abroskine, chef de la police de la région de Donetsk, le corps de la jeune femme a été retrouvé le 5 décembre.
«Ce matin, nos militaires ont transporté à Krasnogorivka le corps d’une jeune femme avec une blessure par l’éclat d’obus dans la jambe. Son corps a été repéré sur la route le 5 janvier, mais les militaires ne pouvaient pas le retirer plus tôt à cause des bombardements. Nous supposons que la victime est décédée suite au bombardement des séparatistes ».
La fille est âgée d’environs 25 ans, elle n’est pas encore identifiée.
A killed woman with shrapnel wounds to the leg, most likely received as a result of mortar attack on the government-controlled territory of Ukraine committed by the "DPR" militants, was found on the highway in the Donetsk region.
As reported by Censor.NET, Donetsk region police Chief Viacheslav Abroskin wrote on Facebook.
"Nothing is sacred to the "DPR" militants. Even Christmas holidays do not prevent them from killing civilians in the Donbas," he wrote.
Read more: Ukrainian soldiers wounded near Novotoshkivske are in stable condition, - press officer Zavtonov
According to Abroskin, the Ukrainian soldiers brought the girl's body with shrapnel wounds to the leg to Krasnohorivka this morning. The body was found on the highway between Krasnohorivka and Staromykhailivka on Jan. 5 but it became possible to recover it only now.
"She was probably killed by a mortar strike committed by the "DPR" militants against the government-controlled territory of Ukraine on Jan. 5. The girl was about 25 years old, her identity is being established," Abroskin wrote.
Read more: Presence of Russian troops in Donbas is no longer censored, - Russian mercenary Zhuchkovskiy
As reported, six Ukrainian soldiers were wounded in the anti-terrorist operation area as the Russian militants breached truce 72 times on Jan. 7.
Les combattants pro-russes dans le Donbass sont recrutés par les centres spéciaux en Russie
Les combattants des formations militaires illégales dans le Donbass sont recrutés dans les centres de recrutement spéciaux qui se trouvent sur le territoire de la Fédération de Russie.
Cette information est communiquée par le Service de renseignement du ministère de la Défense d’Ukraine.
«La source principale des effectifs des unités militaristes dans le Donbass sont les centres de recrutement situés sur le territoire de la Fédération de Russie, notamment à Koursk, Rostov-sur-Don, Novotcherkassk… »
Selon l’information du Service de renseignement, la 7e brigade d’infanterie motorisée (Bryanka) de l’armée régulière de la Fédération de Russie est obligée de recruter massivement suite à des pertes importantes subies lors de la bataille de l’arc de Svitlodarsk. Cependant, ceux qui se présentent à l’entretien ne veulent faire leur service que dans des unités de la logistique militaire, mais refusent catégoriquement de s’inscrire dans des unités de combat.
Sur le sujet, une étude d'InformNapalm complète (comme toujours):
Dettes et chômage poussent les Russes à s’engager comme « volontaires »
L’internet russe possède une curieuse particularité nationale : la possibilité d’écrire une lettre au “tsar”, au président de la Russie en personne. Nous doutons fort de l’efficacité de cette démarche, mais le nombre de sites qui proposent aux russes d’écrire une lettre “je ne sais où” pour y raconter “au président” leur problèmes personnels, ne cesse de croître. Et le peuple écrit, écrit… pour exprimer ses souhaits en kilo octets.
Les auteurs de ces lettres ne sont pas que des retraités qui se plaignent des formalités bureaucratiques, de la négligence des fonctionnaires ou des services communaux. Ce sont aussi, de jeunes chômeurs. Les libéraux ont tort de dire que le président Poutine ne crée pas d’emplois : et le Donbass ? et la Syrie ? Et ceux qui n’ont pas cédé à l’alcool et à la drogue et voudraient quand même rembourser leurs dettes aux prêteurs, cherchent des moyens de gagner de l’argent dans leur pays, ou à l’étranger proche, ou au Moyen-Orient… pour avoir le sort meilleur qu’ un plombier ou une femme de ménage. Alors, ils deviennent serviteurs du tsar, membres de son armée hybride.
Nous avons eu ces réflexions socio-politiques après la lecture de 2 lettres ouvertes adressées au président russe par son citoyen Anatoliy Ivatchov (par le biais du site “la Lettre ouverte à V.V.Poutine” ( la première, la seconde ) et aussi la lettre adressée à Andrey Malakhav et l’émission Poust Govoriat (“Laisse parler les gens” NDLR ) de la Première chaîne de télévision russe https://archive.is/gVLic
Dans ses lettres, Anatoliy Ivatchov se désole au sujet de ses dettes, aussi grandes que sa patrie. Mais pour comprendre sa descente en enfer, reprenons quelques citations extraites de ses lettres, en les agrémentant de ses photos.
Les recherches OSINT nous ont permis de retrouver la photo sur laquelle Ivatchov pose devant la mairie de la ville de Chaly en Tchétchénie.
La photo suivante montre Ivatchov au checkpoint de l’unité militaire №65384 de Chaly, le site où la 17e Brigade de Fusiliers motorisés est stationnée.
Mais continuons la lecture de la lettre d’Ivatchov qui nous relate son triste sort :
(il faut comprendre qu’il est parti combattre dans le Donbass en 2014 en tant que “volontaire”).
Suit la photo, sur laquelle, Ivatchov, entouré d’autres “serviteurs du tsar” Poutine aux brassards blancs, participe dans les combats près d’Ilovaïsk et de Debaltseve.
Nous avons trouvé la confirmation de ces propos : en hiver 2016, le citoyen russe Ivatchov Anatoliy adresse au tribunal arbitraire la demande d’être reconnu insolvable. Nous supposons qu’il a été très peu rémunéré dans le Donbass, pour ne pas avoir pu rembourser ses dettes. Bien qu’il y faisait un sale boulot, rein de comparable avec celui d’un plombier en Occident et bien plus dangereux qu’à la mine (quoi qu’à la mine de Rostov les arriérées de salaires atteignent des sommes impressionnantes et pas moyen de réclamer).
Mais le citoyen russe ne veut pas se taire : il balance tout concernant sa situation, en mode public. Et ses aveux ne passent pas inaperçus du moins, pour les lecteurs de la “junte de Kiev” et pas que… Il indique ses données personnelles et son adresse :
Tout ceci est confirmé par sa carte militaire délivrée par la soi-disant “république DNR”.
Quelques photos de ses “voyages de tourisme” en Ukraine :
Le signe tactique du bataillon “Vostok” basé à Makeevka (le chiffre 11 dans un losange )
À la place de la conclusion concernant le parcours de l’ancien conducteur de train, contraint de défendre le “monde russe” sur cette Terre, pour pouvoir rembourser ses dettes, nous citons son dernier appel au secours :
Afin que les gens comme cet Ivatchov n’aient pas à tuer les enfants à Alep ou traîner les pieds dans les forêts syriens, relayons son appel au secours, à défaut de quoi, il se peut qu’il termine comme ceux qui ont consommé du bain moussant trafiqué
Par Видаль Сорокин
Trève de Noël on disait?
Le jour de Noel orthodoxe, les combattants pro-russes ont tiré sur les maisons des civils à Chartzysk ( la prétendue République de Donetsk). Ils ne dévoilent pas le nombre de victimes.
Selon le Service de renseignement du ministère de la Défense d’Ukraine, le 7 janvier 2017, les militaires de la division Anti-Aérienne des Forces armées russes ont tiré sur les maisons des civils à Chartzysk.
«Les commandants de la division font tout pour cacher cet accident et le nombre de victimes », précise le Service de renseignement.
Le corps d’une jeune femme tuée par les séparatistes a été retrouvé au bord de la route
Les combattants pro-russes ont tiré des mortiers sur la route Krasnogorivka-Staromychaylivka. Suite à ces bombardements, une jeune femme a été tuée.
Selon Vyatcheslav Abroskine, chef de la police de la région de Donetsk, le corps de la jeune femme a été retrouvé le 5 décembre.
«Ce matin, nos militaires ont transporté à Krasnogorivka le corps d’une jeune femme avec une blessure par l’éclat d’obus dans la jambe. Son corps a été repéré sur la route le 5 janvier, mais les militaires ne pouvaient pas le retirer plus tôt à cause des bombardements. Nous supposons que la victime est décédée suite au bombardement des séparatistes ».
La fille est âgée d’environs 25 ans, elle n’est pas encore identifiée.
A killed woman with shrapnel wounds to the leg, most likely received as a result of mortar attack on the government-controlled territory of Ukraine committed by the "DPR" militants, was found on the highway in the Donetsk region.
As reported by Censor.NET, Donetsk region police Chief Viacheslav Abroskin wrote on Facebook.
"Nothing is sacred to the "DPR" militants. Even Christmas holidays do not prevent them from killing civilians in the Donbas," he wrote.
Read more: Ukrainian soldiers wounded near Novotoshkivske are in stable condition, - press officer Zavtonov
According to Abroskin, the Ukrainian soldiers brought the girl's body with shrapnel wounds to the leg to Krasnohorivka this morning. The body was found on the highway between Krasnohorivka and Staromykhailivka on Jan. 5 but it became possible to recover it only now.
"She was probably killed by a mortar strike committed by the "DPR" militants against the government-controlled territory of Ukraine on Jan. 5. The girl was about 25 years old, her identity is being established," Abroskin wrote.
Read more: Presence of Russian troops in Donbas is no longer censored, - Russian mercenary Zhuchkovskiy
As reported, six Ukrainian soldiers were wounded in the anti-terrorist operation area as the Russian militants breached truce 72 times on Jan. 7.
Les combattants pro-russes dans le Donbass sont recrutés par les centres spéciaux en Russie
Les combattants des formations militaires illégales dans le Donbass sont recrutés dans les centres de recrutement spéciaux qui se trouvent sur le territoire de la Fédération de Russie.
Cette information est communiquée par le Service de renseignement du ministère de la Défense d’Ukraine.
«La source principale des effectifs des unités militaristes dans le Donbass sont les centres de recrutement situés sur le territoire de la Fédération de Russie, notamment à Koursk, Rostov-sur-Don, Novotcherkassk… »
Selon l’information du Service de renseignement, la 7e brigade d’infanterie motorisée (Bryanka) de l’armée régulière de la Fédération de Russie est obligée de recruter massivement suite à des pertes importantes subies lors de la bataille de l’arc de Svitlodarsk. Cependant, ceux qui se présentent à l’entretien ne veulent faire leur service que dans des unités de la logistique militaire, mais refusent catégoriquement de s’inscrire dans des unités de combat.
Sur le sujet, une étude d'InformNapalm complète (comme toujours):
Dettes et chômage poussent les Russes à s’engager comme « volontaires »
L’internet russe possède une curieuse particularité nationale : la possibilité d’écrire une lettre au “tsar”, au président de la Russie en personne. Nous doutons fort de l’efficacité de cette démarche, mais le nombre de sites qui proposent aux russes d’écrire une lettre “je ne sais où” pour y raconter “au président” leur problèmes personnels, ne cesse de croître. Et le peuple écrit, écrit… pour exprimer ses souhaits en kilo octets.
Les auteurs de ces lettres ne sont pas que des retraités qui se plaignent des formalités bureaucratiques, de la négligence des fonctionnaires ou des services communaux. Ce sont aussi, de jeunes chômeurs. Les libéraux ont tort de dire que le président Poutine ne crée pas d’emplois : et le Donbass ? et la Syrie ? Et ceux qui n’ont pas cédé à l’alcool et à la drogue et voudraient quand même rembourser leurs dettes aux prêteurs, cherchent des moyens de gagner de l’argent dans leur pays, ou à l’étranger proche, ou au Moyen-Orient… pour avoir le sort meilleur qu’ un plombier ou une femme de ménage. Alors, ils deviennent serviteurs du tsar, membres de son armée hybride.
Nous avons eu ces réflexions socio-politiques après la lecture de 2 lettres ouvertes adressées au président russe par son citoyen Anatoliy Ivatchov (par le biais du site “la Lettre ouverte à V.V.Poutine” ( la première, la seconde ) et aussi la lettre adressée à Andrey Malakhav et l’émission Poust Govoriat (“Laisse parler les gens” NDLR ) de la Première chaîne de télévision russe https://archive.is/gVLic
Dans ses lettres, Anatoliy Ivatchov se désole au sujet de ses dettes, aussi grandes que sa patrie. Mais pour comprendre sa descente en enfer, reprenons quelques citations extraites de ses lettres, en les agrémentant de ses photos.
Cher Vladimir Vladimirovitch (Poutine), je vous demande de m’aider. Moi, Ivatchov Anatoliy, j’ai travaillé comme aide du conducteur de train aux Chemins de Fer.
J’ai contracté un prêt de 850 milles roubles. J’ai remboursé régulièrement, jusqu’à ce qu’il y a eu la réduction des effectifs. Alors, je me suis engagé sous contrat en Tchétchénie.
Les recherches OSINT nous ont permis de retrouver la photo sur laquelle Ivatchov pose devant la mairie de la ville de Chaly en Tchétchénie.
La photo suivante montre Ivatchov au checkpoint de l’unité militaire №65384 de Chaly, le site où la 17e Brigade de Fusiliers motorisés est stationnée.
Mais continuons la lecture de la lettre d’Ivatchov qui nous relate son triste sort :
Comme je ne gagnais pas assez pour survivre : j’ai une famille et un crédit, je suis parti comme volontaire dans le Donbass.. J’y suis resté une année.
(il faut comprendre qu’il est parti combattre dans le Donbass en 2014 en tant que “volontaire”).
Le temps que j’ai été là-bas, ma dette à la banque a augmenté (extrait de la lettre à Andrey Malakhav de l’émission “Laisse parler les gens” )
Suit la photo, sur laquelle, Ivatchov, entouré d’autres “serviteurs du tsar” Poutine aux brassards blancs, participe dans les combats près d’Ilovaïsk et de Debaltseve.
Je suis revenu du Donbass en décembre 2015.
À mon retour, une nouvelle dette à la banque.
Nous avons trouvé la confirmation de ces propos : en hiver 2016, le citoyen russe Ivatchov Anatoliy adresse au tribunal arbitraire la demande d’être reconnu insolvable. Nous supposons qu’il a été très peu rémunéré dans le Donbass, pour ne pas avoir pu rembourser ses dettes. Bien qu’il y faisait un sale boulot, rein de comparable avec celui d’un plombier en Occident et bien plus dangereux qu’à la mine (quoi qu’à la mine de Rostov les arriérées de salaires atteignent des sommes impressionnantes et pas moyen de réclamer).
Mais le citoyen russe ne veut pas se taire : il balance tout concernant sa situation, en mode public. Et ses aveux ne passent pas inaperçus du moins, pour les lecteurs de la “junte de Kiev” et pas que… Il indique ses données personnelles et son adresse :
Moi, Anatoliy Ivatchov, réside au 29, rue Kalinine à Tchita, je suis joignable au +79141397956, mon email :ivachev88@inbox.ru.
Tout ceci est confirmé par sa carte militaire délivrée par la soi-disant “république DNR”.
Quelques photos de ses “voyages de tourisme” en Ukraine :
Le signe tactique du bataillon “Vostok” basé à Makeevka (le chiffre 11 dans un losange )
À la place de la conclusion concernant le parcours de l’ancien conducteur de train, contraint de défendre le “monde russe” sur cette Terre, pour pouvoir rembourser ses dettes, nous citons son dernier appel au secours :
Je vis dans la région de Baïkal, il est difficile de trouver du travail à Tchita, partout, c’est la réduction des effectifs. C’est le chômage. Aidez-moi, je vous prie. Ou aidez moi à partir en tant que volontaire en Syrie. Là-bas, au moins, je pourrai gagner de l’argent et rembourser mes dettes. Je vous remercie par avance.
Afin que les gens comme cet Ivatchov n’aient pas à tuer les enfants à Alep ou traîner les pieds dans les forêts syriens, relayons son appel au secours, à défaut de quoi, il se peut qu’il termine comme ceux qui ont consommé du bain moussant trafiqué
Par Видаль Сорокин
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Trois soldats ukrainiens disparus dans la zone ATO
Three soldiers of the Armed Forces of Ukraine did not return to the location of their military unit in the Anti-Terrorist operation (ATO) zone on Sunday, January 8, the press service of the ATO staff said.
"On January 8, 2017 three soldiers of one of the military units, performing the tasks near the disengagement line, did not return to the place of their military unit. Currently, there is no touch with them. The circumstances of the accident are being investigated," said a statement posted on the official Facebook page of ATO headquarters.
Trois soldats des forces armées d'Ukraine ne sont pas retournés à l'emplacement de leur unité militaire dans la zone d'opération antiterroriste (ATO) le dimanche 8 janvier, le service de presse du personnel d'ATO a dit.
"Le 8 janvier 2017, trois soldats d'une des unités militaires, effectuant les tâches près de la ligne de désengagement, ne sont pas retournés à la place de leur unité militaire. Enquêté ", a déclaré un communiqué publié sur la page Facebook officielle du siège d'ATO.
Le comité de vérification du ministère de la Défense russe est arrivé dans le Donbass occupé
Depuis décembre 2016, un comité de vérification du ministère de la Défense russe travaille à Donetsk dans «l’état-major du 1ère corps d’armée de la DNR ».
Dmytro Tymtchouk, chef du groupe «Résistance d’information » a noté sur sa page Facebook : «Le comité effectue l’inspection des forces armées régulières qui sont dirigées par les officiers de carrière russes. Ils partagent leur expérience avec leurs doubles, les «commandants » choisis parmi les chefs de guerre des séparatistes ».
Pas de russes en Ukraine hein
Three soldiers of the Armed Forces of Ukraine did not return to the location of their military unit in the Anti-Terrorist operation (ATO) zone on Sunday, January 8, the press service of the ATO staff said.
"On January 8, 2017 three soldiers of one of the military units, performing the tasks near the disengagement line, did not return to the place of their military unit. Currently, there is no touch with them. The circumstances of the accident are being investigated," said a statement posted on the official Facebook page of ATO headquarters.
Trois soldats des forces armées d'Ukraine ne sont pas retournés à l'emplacement de leur unité militaire dans la zone d'opération antiterroriste (ATO) le dimanche 8 janvier, le service de presse du personnel d'ATO a dit.
"Le 8 janvier 2017, trois soldats d'une des unités militaires, effectuant les tâches près de la ligne de désengagement, ne sont pas retournés à la place de leur unité militaire. Enquêté ", a déclaré un communiqué publié sur la page Facebook officielle du siège d'ATO.
Le comité de vérification du ministère de la Défense russe est arrivé dans le Donbass occupé
Depuis décembre 2016, un comité de vérification du ministère de la Défense russe travaille à Donetsk dans «l’état-major du 1ère corps d’armée de la DNR ».
Dmytro Tymtchouk, chef du groupe «Résistance d’information » a noté sur sa page Facebook : «Le comité effectue l’inspection des forces armées régulières qui sont dirigées par les officiers de carrière russes. Ils partagent leur expérience avec leurs doubles, les «commandants » choisis parmi les chefs de guerre des séparatistes ».
Pas de russes en Ukraine hein
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le dernier rapport de l'OSCE: "Fewer ceasefire violations were recorded in Donetsk region between the evenings of 6 and 7 January compared with the previous reporting period. More ceasefire violations were recorded in the following 24-hour period. In Luhansk region more ceasefire violations were recorded on 7 January compared to the previous reporting period but fewer ceasefire violations were recorded between the evenings of 7 and 8 January."
"Le nombre de violations du cessez-le-feu a été enregistré dans la région de Donetsk entre les soirs du 6 au 7 janvier par rapport à la période précédente. Plus de violations du cessez-le-feu ont été enregistrées au cours des 24 heures suivantes. Dans la région de Luhansk, plus de violations du cessez-le-feu ont été enregistrées le 7 janvier par rapport à la période précédente, mais moins de violations du cessez-le-feu ont été enregistrées entre le 7 et le 8 janvier."
Donbass: les rebelles tiraient aux «Grads», aux mortiers et aux véhicules de combat d'infanterie
Au cours de la journée du lundi 9 janvier, les forces pro-russes continuaient de pilonner nos positions. Au total, il y a eu 46 attaques armées, selon la page Facebook du centre de presse des forces ukrainiennes.
En direction de Mariupol, des insurgés tiraient aux mortiers de 82 mm sur Vodiane, aux lance-grenades et aux armes d’infanterie sur Maryinka, Shyrokyne, Talakivka, Chermalyk, Pavlopil et Gnoutove. Shyrokyne a aussi subi des tirs d'un véhicule de combat d'infanterie des forces pro-russes.
En direction de Donetsk, l'adversaire a tiré aux mortiers de calibres différents sur Zaitseve, Avdyivka et Louhanske. Le feu des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes a frappé Krasnogorivka, Avdyivka et Opytne. Louhanske est aussi tombé sous des tirs d'un véhicule de combat d'infanterie.
En direction de Louhansk, près de Syze, les rebelles pro-russes ont utilisé un BM-21 Grad. Le feu des mortiers a couvert à maintes reprises Troitske. Des tirs aux lance-grenades ont retenti à Stanytsya-Louhanska et Novozvanivka. Novozvanivka a également subi des attaques aux missiles antichar. Troitske est tombé sous des tirs d'un tireur d'élite.
L'état-major des forces ukrainiennes a informé que cinq militaires ont été blessés.
"Le nombre de violations du cessez-le-feu a été enregistré dans la région de Donetsk entre les soirs du 6 au 7 janvier par rapport à la période précédente. Plus de violations du cessez-le-feu ont été enregistrées au cours des 24 heures suivantes. Dans la région de Luhansk, plus de violations du cessez-le-feu ont été enregistrées le 7 janvier par rapport à la période précédente, mais moins de violations du cessez-le-feu ont été enregistrées entre le 7 et le 8 janvier."
Donbass: les rebelles tiraient aux «Grads», aux mortiers et aux véhicules de combat d'infanterie
Au cours de la journée du lundi 9 janvier, les forces pro-russes continuaient de pilonner nos positions. Au total, il y a eu 46 attaques armées, selon la page Facebook du centre de presse des forces ukrainiennes.
En direction de Mariupol, des insurgés tiraient aux mortiers de 82 mm sur Vodiane, aux lance-grenades et aux armes d’infanterie sur Maryinka, Shyrokyne, Talakivka, Chermalyk, Pavlopil et Gnoutove. Shyrokyne a aussi subi des tirs d'un véhicule de combat d'infanterie des forces pro-russes.
En direction de Donetsk, l'adversaire a tiré aux mortiers de calibres différents sur Zaitseve, Avdyivka et Louhanske. Le feu des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes a frappé Krasnogorivka, Avdyivka et Opytne. Louhanske est aussi tombé sous des tirs d'un véhicule de combat d'infanterie.
En direction de Louhansk, près de Syze, les rebelles pro-russes ont utilisé un BM-21 Grad. Le feu des mortiers a couvert à maintes reprises Troitske. Des tirs aux lance-grenades ont retenti à Stanytsya-Louhanska et Novozvanivka. Novozvanivka a également subi des attaques aux missiles antichar. Troitske est tombé sous des tirs d'un tireur d'élite.
L'état-major des forces ukrainiennes a informé que cinq militaires ont été blessés.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Première fois en plusieurs semaines, les militants soutenus par la Russie ont utilisé l'artillerie dans le secteur de Luhansk - Ministère de la Défense
Kyiv, January 09, 2017.
This week Ukraine suffers no fatalities yet the number of violations slightly increase, situation is the most tense in the Mariupol sector.
The number of violations increased in comparison to the previous week. The highest number of ceasefire violations committed by Russia-backed militants was 72 on Saturday, January 7, and the lowest 32 – on Monday and Thursday, January 2 and 5 respectively.
Luhansk sector
In the Luhansk sector, the militants used artillery for the first time in several weeks. On January 4, they fired four 152 mm rounds at Ukrainian positions near Troitske village. On January 5, militants performed similar act of hostility, but this time fired over four dozen artillery projectiles at the same spot. “Other areas of hostilities were – Popansa, the Bakhmut road and Stanytsia Luhanska. This is where the militants systematically used small arms, rocket launchers and shelled Ukrainian positions with mortars from time to time,” stated Vilyen Pidgornyy, Ministry of Defense spokesperson at a press briefing at Ukraine Crisis Media Center.
Mariupol sector
According to the spokesperson, the most intense military confrontations took place in the frontline area stretching from Pavlopil to Shyrokyne village on the Azov Sea coastline. On average, two-thirds of all enemy shellings in the Mariupol sector accounted for Ukrainian positions in Shyrokyne and the neighboring village of Vodiane where Russia-backed militants used practically many different weapons, except for rocket artillery.
Donetsk sector
In the Donetsk sector, the most intense military actions were observed in the area of Luhanske village, next to Svitlodarsk. Last week, in contrast to the previous two weeks, Russia-backed militants refrained from the attempts to assault Ukrainian positions there. Instead, they were actively shelling Ukrainian forces with mortars and cannons during the daytime and at night. The situation was also restless nearby Avdiivka and Horlivka perimeter.
Casualties
Last week, Ukrainian Armed Forces did not incur any fatalities and 17 servicemen were wounded in action.
Report on the military developments as of the previous week is available here, as of January 9 is available here. Interactive data on the shelling: chronology shelling chart and the interactive map.
Kyiv, 09 janvier 2017.
Cette semaine, l'Ukraine ne souffre pas de décès, mais le nombre de violations augmente légèrement, la situation est la plus tendue dans le secteur Mariupol.
Le nombre de violations a augmenté par rapport à la semaine précédente. Le plus grand nombre de violations du cessez-le-feu commises par des militants soutenus par la Russie était de 72 le samedi 7 janvier, et le plus bas 32 - lundi et jeudi 2 et 5 janvier respectivement.
Secteur Luhansk
Dans le secteur de Luhansk, les militants ont utilisé l'artillerie pour la première fois depuis plusieurs semaines. Le 4 janvier, ils ont tiré quatre balles de 152 mm à des positions ukrainiennes près du village de Troitske. Le 5 janvier, les militants ont commis un acte similaire d'hostilité, mais cette fois-ci ont tiré sur quatre douzaines de projectiles d'artillerie au même endroit. "D'autres zones d'hostilités ont été - Popansa, la route Bakhmut et Stanytsia Luhanska. C'est là que les militants ont systématiquement utilisé des armes légères, des lance-roquettes et bombardé des positions ukrainiennes avec des mortiers de temps en temps ", a déclaré Vilyen Pidgornyy, porte-parole du ministère de la Défense lors d'un point de presse au Centre de crise Crisis.
Secteur Mariupol
Selon le porte-parole, les affrontements militaires les plus intenses ont eu lieu dans la zone de front s'étendant de Pavlopil au village de Shyrokyne sur le littoral de la mer d'Azov. En moyenne, les deux tiers de tous les bombardements ennemis dans le secteur de Mariupol représentaient les positions ukrainiennes à Shyrokyne et le village voisin de Vodiane, où les militants soutenus par la Russie utilisaient pratiquement beaucoup d'armes différentes, à l'exception de l'artillerie de fusée.
Secteur Donetsk
Dans le secteur de Donetsk, les actions militaires les plus intenses ont été observées dans la région du village de Luhanske, à côté de Svitlodarsk. La semaine dernière, contrairement aux deux semaines précédentes, les militants soutenus par la Russie ont renoncé aux tentatives d'assaut des positions ukrainiennes. Au lieu de cela, ils bombardaient activement les forces ukrainiennes avec des mortiers et des canons pendant la journée et la nuit. La situation était également agitée à proximité du périmètre d'Avdiivka et d'Horlivka.
Victimes
La semaine dernière, les forces armées ukrainiennes n'ont subi aucun décès et 17 soldats ont été blessés.
Rapport sur les développements militaires de la semaine précédente est disponible ici, à partir du 9 janvier est disponible ici. Données interactives sur le bombardement: chronologie et la carte interactive.
Kyiv, January 09, 2017.
This week Ukraine suffers no fatalities yet the number of violations slightly increase, situation is the most tense in the Mariupol sector.
The number of violations increased in comparison to the previous week. The highest number of ceasefire violations committed by Russia-backed militants was 72 on Saturday, January 7, and the lowest 32 – on Monday and Thursday, January 2 and 5 respectively.
Luhansk sector
In the Luhansk sector, the militants used artillery for the first time in several weeks. On January 4, they fired four 152 mm rounds at Ukrainian positions near Troitske village. On January 5, militants performed similar act of hostility, but this time fired over four dozen artillery projectiles at the same spot. “Other areas of hostilities were – Popansa, the Bakhmut road and Stanytsia Luhanska. This is where the militants systematically used small arms, rocket launchers and shelled Ukrainian positions with mortars from time to time,” stated Vilyen Pidgornyy, Ministry of Defense spokesperson at a press briefing at Ukraine Crisis Media Center.
Mariupol sector
According to the spokesperson, the most intense military confrontations took place in the frontline area stretching from Pavlopil to Shyrokyne village on the Azov Sea coastline. On average, two-thirds of all enemy shellings in the Mariupol sector accounted for Ukrainian positions in Shyrokyne and the neighboring village of Vodiane where Russia-backed militants used practically many different weapons, except for rocket artillery.
Donetsk sector
In the Donetsk sector, the most intense military actions were observed in the area of Luhanske village, next to Svitlodarsk. Last week, in contrast to the previous two weeks, Russia-backed militants refrained from the attempts to assault Ukrainian positions there. Instead, they were actively shelling Ukrainian forces with mortars and cannons during the daytime and at night. The situation was also restless nearby Avdiivka and Horlivka perimeter.
Casualties
Last week, Ukrainian Armed Forces did not incur any fatalities and 17 servicemen were wounded in action.
Report on the military developments as of the previous week is available here, as of January 9 is available here. Interactive data on the shelling: chronology shelling chart and the interactive map.
Kyiv, 09 janvier 2017.
Cette semaine, l'Ukraine ne souffre pas de décès, mais le nombre de violations augmente légèrement, la situation est la plus tendue dans le secteur Mariupol.
Le nombre de violations a augmenté par rapport à la semaine précédente. Le plus grand nombre de violations du cessez-le-feu commises par des militants soutenus par la Russie était de 72 le samedi 7 janvier, et le plus bas 32 - lundi et jeudi 2 et 5 janvier respectivement.
Secteur Luhansk
Dans le secteur de Luhansk, les militants ont utilisé l'artillerie pour la première fois depuis plusieurs semaines. Le 4 janvier, ils ont tiré quatre balles de 152 mm à des positions ukrainiennes près du village de Troitske. Le 5 janvier, les militants ont commis un acte similaire d'hostilité, mais cette fois-ci ont tiré sur quatre douzaines de projectiles d'artillerie au même endroit. "D'autres zones d'hostilités ont été - Popansa, la route Bakhmut et Stanytsia Luhanska. C'est là que les militants ont systématiquement utilisé des armes légères, des lance-roquettes et bombardé des positions ukrainiennes avec des mortiers de temps en temps ", a déclaré Vilyen Pidgornyy, porte-parole du ministère de la Défense lors d'un point de presse au Centre de crise Crisis.
Secteur Mariupol
Selon le porte-parole, les affrontements militaires les plus intenses ont eu lieu dans la zone de front s'étendant de Pavlopil au village de Shyrokyne sur le littoral de la mer d'Azov. En moyenne, les deux tiers de tous les bombardements ennemis dans le secteur de Mariupol représentaient les positions ukrainiennes à Shyrokyne et le village voisin de Vodiane, où les militants soutenus par la Russie utilisaient pratiquement beaucoup d'armes différentes, à l'exception de l'artillerie de fusée.
Secteur Donetsk
Dans le secteur de Donetsk, les actions militaires les plus intenses ont été observées dans la région du village de Luhanske, à côté de Svitlodarsk. La semaine dernière, contrairement aux deux semaines précédentes, les militants soutenus par la Russie ont renoncé aux tentatives d'assaut des positions ukrainiennes. Au lieu de cela, ils bombardaient activement les forces ukrainiennes avec des mortiers et des canons pendant la journée et la nuit. La situation était également agitée à proximité du périmètre d'Avdiivka et d'Horlivka.
Victimes
La semaine dernière, les forces armées ukrainiennes n'ont subi aucun décès et 17 soldats ont été blessés.
Rapport sur les développements militaires de la semaine précédente est disponible ici, à partir du 9 janvier est disponible ici. Données interactives sur le bombardement: chronologie et la carte interactive.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le SBU demande à Nadia Savtchenko de ne pas divulguer les noms des prisonniers ukrainiens
Yuriy Tandit, conseiller du chef du Service de Sécurité d’Ukraine demande à Nadia Savtchenko de ne pas divulguer les noms des Ukrainiens détenus dans les prisons des séparatistes.
«Nadia Savtchenko a déclaré vouloir rendre publique la liste des prisonniers ukrainiens capturés par les séparatistes. Il ne faut surtout pas le faire, car il faut respecter la loi sur les droits des Ukrainiens à la vie privée en limitant la collecte, l'utilisation et la communication de renseignements personnels », a déclaré Yuriy Tandit.
Le conseiller du chef du SBU a raconté à Savtchenko qu’il ne fallait surtout rendre publique la liste des prisonniers, car cela pourrait causer des ennuis à leurs proches.
«Nous ne pouvons pas influencer les actes des députés ukrainiens, mais nous sommes en contact avec Savtchenko et nous allons essayer de la convaincre de ne pas le faire ».
Le 6 janvier, Nadia Savtchenko a déclaré de vouloir publier les listes des otages ukrainiens détenus par les séparatistes. Le 7 janvier, le Service de Sécurité d’Ukraine s’est opposé contre la publication des listes, car cela pourrait avoir impact négatif sur les prisonniers et leurs proches.
Yuriy Tandit, conseiller du chef du Service de Sécurité d’Ukraine demande à Nadia Savtchenko de ne pas divulguer les noms des Ukrainiens détenus dans les prisons des séparatistes.
«Nadia Savtchenko a déclaré vouloir rendre publique la liste des prisonniers ukrainiens capturés par les séparatistes. Il ne faut surtout pas le faire, car il faut respecter la loi sur les droits des Ukrainiens à la vie privée en limitant la collecte, l'utilisation et la communication de renseignements personnels », a déclaré Yuriy Tandit.
Le conseiller du chef du SBU a raconté à Savtchenko qu’il ne fallait surtout rendre publique la liste des prisonniers, car cela pourrait causer des ennuis à leurs proches.
«Nous ne pouvons pas influencer les actes des députés ukrainiens, mais nous sommes en contact avec Savtchenko et nous allons essayer de la convaincre de ne pas le faire ».
Le 6 janvier, Nadia Savtchenko a déclaré de vouloir publier les listes des otages ukrainiens détenus par les séparatistes. Le 7 janvier, le Service de Sécurité d’Ukraine s’est opposé contre la publication des listes, car cela pourrait avoir impact négatif sur les prisonniers et leurs proches.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
2016 zone ATO 211 morts au combats .
Les autres chiffres qui foutent les boules : 256 morts hors combats dont 63 suicides
http://news.liga.net/news/society/14599853-v_2016_godu_v_zone_ato_pokonchili_s_soboy_63_boytsa_minoborony.htm
Les autres chiffres qui foutent les boules : 256 morts hors combats dont 63 suicides
http://news.liga.net/news/society/14599853-v_2016_godu_v_zone_ato_pokonchili_s_soboy_63_boytsa_minoborony.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le ministère de la défense a publié ces infos la semaine passée.
Je ne l'ai pas posté pour ne pas donner "le bourdon".
Je ne l'ai pas posté pour ne pas donner "le bourdon".
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le rapport de l'OSCE: "Higher numbers of ceasefire violations were recorded in both Donetsk and Luhansk regions"
Cessez-le-feu on disait
Ukraine reports 49 militant attacks in last day
Donbass: une bataille acharnée près de Taramtchuk
Au cours de la journée du mardi 10 janvier, les forces pro-russes continuaient de pilonner les positions des forces ukrainiennes en toutes directions, selon la page Facebook du centre de presse de l’OAT.
«En direction de Mariupol, le feu des mortiers a frappé Talakivka et Vodiane. Des tirs aux lance-grenades de calibres différents ont atteint nos positions près de Maryinka, Talakivka, Vodiane, Gnoutove et Shyrokyne. Pavlopil, Shyrokyne et Novotroitske ont également subi des tirs aux armes d'infanterie. Novotroitske est tombé sous le feu d'un tireur d'élite et Shyrokyne a subi des attaques d'un véhicule de combat d'infanterie. Une bataille acharnée a eu lieu près de Taramtchuk, mais les forces ukrainiennes ont repoussé l'attaque», indique le communiqué.
En direction de Louhansk, le feu des mortiers et des missiles antichar a frappé Novozvanivka. Troitske a subi des tirs multiples aux lance-grenades.
En direction de Donetsk, l'adversaire a tiré aux mortiers de calibres différents sur nos positions près de Verhniotoretske, Avdyivka, Louhanske, Opytne, Krouta Balka et Zaitseve. Opytne a aussi subi des attaques d'un véhicule de combat d'infanterie des forces pro-russes.
Au total, il y a eu 49 attaques au cours du mardi dernier.
Un militaire ukrainien a été tué et deux autres ont été blessés.
L'UE et la Nouvelle-Zélande discutent de la réaction à l'agression de la Russie contre l'Ukraine
Leaders of the European Union and New Zealand have discussed the response to the aggression of Russia against Ukraine.
The meeting between European Council President Donald Tusk and Prime Minister of New Zealand Bill English was held in Brussels on Tuesday, an Ukrinform correspondent reported.
"We discussed the crisis in Ukraine and the importance of full implementation of the Minsk agreements. The EU sanctions against Russia were extended for another six months due to non-fulfilment of the Minsk agreements," Tusk said after talks.
The European Council President also stressed the importance of New Zealand in the field of security.
As a reminder, the European Union extended economic sectoral sanctions against Russia until July 31, 2017 in response to Russia's aggression against Ukraine.
Les dirigeants de l'Union européenne et de la Nouvelle-Zélande ont discuté de la réaction à l'agression de la Russie contre l'Ukraine.
La réunion entre le président du Conseil européen Donald Tusk et le Premier ministre de la Nouvelle-Zélande Bill English s'est tenue mardi à Bruxelles, a rapporté un correspondant d'Ukrinform.
"Nous avons discuté de la crise en Ukraine et de l'importance de la pleine mise en œuvre des accords de Minsk. Les sanctions de l'UE contre la Russie ont été prolongées de six mois supplémentaires en raison du non-respect des accords de Minsk.
Le président du Conseil européen a également souligné l'importance de la Nouvelle-Zélande dans le domaine de la sécurité.
Pour rappel, l'Union européenne a étendu les sanctions sectorielles économiques contre la Russie jusqu'au 31 juillet 2017 en réponse à l'agression de la Russie contre l'Ukraine.
Cessez-le-feu on disait
Ukraine reports 49 militant attacks in last day
Donbass: une bataille acharnée près de Taramtchuk
Au cours de la journée du mardi 10 janvier, les forces pro-russes continuaient de pilonner les positions des forces ukrainiennes en toutes directions, selon la page Facebook du centre de presse de l’OAT.
«En direction de Mariupol, le feu des mortiers a frappé Talakivka et Vodiane. Des tirs aux lance-grenades de calibres différents ont atteint nos positions près de Maryinka, Talakivka, Vodiane, Gnoutove et Shyrokyne. Pavlopil, Shyrokyne et Novotroitske ont également subi des tirs aux armes d'infanterie. Novotroitske est tombé sous le feu d'un tireur d'élite et Shyrokyne a subi des attaques d'un véhicule de combat d'infanterie. Une bataille acharnée a eu lieu près de Taramtchuk, mais les forces ukrainiennes ont repoussé l'attaque», indique le communiqué.
En direction de Louhansk, le feu des mortiers et des missiles antichar a frappé Novozvanivka. Troitske a subi des tirs multiples aux lance-grenades.
En direction de Donetsk, l'adversaire a tiré aux mortiers de calibres différents sur nos positions près de Verhniotoretske, Avdyivka, Louhanske, Opytne, Krouta Balka et Zaitseve. Opytne a aussi subi des attaques d'un véhicule de combat d'infanterie des forces pro-russes.
Au total, il y a eu 49 attaques au cours du mardi dernier.
Un militaire ukrainien a été tué et deux autres ont été blessés.
L'UE et la Nouvelle-Zélande discutent de la réaction à l'agression de la Russie contre l'Ukraine
Leaders of the European Union and New Zealand have discussed the response to the aggression of Russia against Ukraine.
The meeting between European Council President Donald Tusk and Prime Minister of New Zealand Bill English was held in Brussels on Tuesday, an Ukrinform correspondent reported.
"We discussed the crisis in Ukraine and the importance of full implementation of the Minsk agreements. The EU sanctions against Russia were extended for another six months due to non-fulfilment of the Minsk agreements," Tusk said after talks.
The European Council President also stressed the importance of New Zealand in the field of security.
As a reminder, the European Union extended economic sectoral sanctions against Russia until July 31, 2017 in response to Russia's aggression against Ukraine.
Les dirigeants de l'Union européenne et de la Nouvelle-Zélande ont discuté de la réaction à l'agression de la Russie contre l'Ukraine.
La réunion entre le président du Conseil européen Donald Tusk et le Premier ministre de la Nouvelle-Zélande Bill English s'est tenue mardi à Bruxelles, a rapporté un correspondant d'Ukrinform.
"Nous avons discuté de la crise en Ukraine et de l'importance de la pleine mise en œuvre des accords de Minsk. Les sanctions de l'UE contre la Russie ont été prolongées de six mois supplémentaires en raison du non-respect des accords de Minsk.
Le président du Conseil européen a également souligné l'importance de la Nouvelle-Zélande dans le domaine de la sécurité.
Pour rappel, l'Union européenne a étendu les sanctions sectorielles économiques contre la Russie jusqu'au 31 juillet 2017 en réponse à l'agression de la Russie contre l'Ukraine.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Comme dit Kris, la démotivation s'installe chez les boéviks:
Un ancien combattant pro-russe s’est rendu à la police ukrainienne
À Bachmout (anciennement Artemivsk) dans la région de Donetsk, un ancien combattant pro-russe âgé de 24 s’est rendu à la police ukrainienne.
Cette information est diffusée sur le site de la police de Bachmout.
«À Bachmout, un habitant de Mironivske âgé de 24 ans s’est rendu de son plein gré à la police ukrainienne. Pendant des mois, il cachait son implication dans des formations armées illégales. Mais il était fatigué de la vie sans avenir et il a décidé de se rendre volontairement à la police ».
Les policiers ont appris que cette personne s’est inscrite dans une unité militariste de la «DNR » et a fait son service sur un point de contrôle dans un village Krasny Pachar. Il fouillait les véhicules et vérifiait les papiers des citoyens traversant ce point de contrôle. Il a aussi été censé de défendre le point de contrôle ou cas où l’armée ukrainienne attaquerait.
Il n’a reçu que 800 hryvnia pour tout le temps passé sur le point de contrôle. Déçu par «le monde russe », le jeune homme a quitté son unité et a vécu pendant des mois en cachant son passé criminel. Il avait tellement peur de châtiment qu’il a passé des mois caché chez lui sans sortir. Après avoir appris qu’on pourrait se rendre de son plein gré et d’obtenir une chance à la nouvelle vie, le jeune homme est venu dans un commissariat.
Les policiers soulignent que pour le libérer officiellement de la responsabilité pénale, il faudrait mener une enquête pour vérifier qu’il n’a jamais commis de crime contre la population civile.
Un ancien combattant pro-russe s’est rendu à la police ukrainienne
À Bachmout (anciennement Artemivsk) dans la région de Donetsk, un ancien combattant pro-russe âgé de 24 s’est rendu à la police ukrainienne.
Cette information est diffusée sur le site de la police de Bachmout.
«À Bachmout, un habitant de Mironivske âgé de 24 ans s’est rendu de son plein gré à la police ukrainienne. Pendant des mois, il cachait son implication dans des formations armées illégales. Mais il était fatigué de la vie sans avenir et il a décidé de se rendre volontairement à la police ».
Les policiers ont appris que cette personne s’est inscrite dans une unité militariste de la «DNR » et a fait son service sur un point de contrôle dans un village Krasny Pachar. Il fouillait les véhicules et vérifiait les papiers des citoyens traversant ce point de contrôle. Il a aussi été censé de défendre le point de contrôle ou cas où l’armée ukrainienne attaquerait.
Il n’a reçu que 800 hryvnia pour tout le temps passé sur le point de contrôle. Déçu par «le monde russe », le jeune homme a quitté son unité et a vécu pendant des mois en cachant son passé criminel. Il avait tellement peur de châtiment qu’il a passé des mois caché chez lui sans sortir. Après avoir appris qu’on pourrait se rendre de son plein gré et d’obtenir une chance à la nouvelle vie, le jeune homme est venu dans un commissariat.
Les policiers soulignent que pour le libérer officiellement de la responsabilité pénale, il faudrait mener une enquête pour vérifier qu’il n’a jamais commis de crime contre la population civile.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le rapport de l'OSCE: "An increase in ceasefire violations was recorded in Donetsk and Luhansk regions"
Les militants lancent 62 attaques contre les troupes ukrainiennes au Donbass hier
Militants launched 62 attacks on positions of the Armed Forces of Ukraine in ATO area in Donbass over the past day.
This is reported by the ATO press center.
As noted, in Mariupol direction, the enemy used 120 mm and 82mm mortars to fire at Marinka (35 km south-west of Donetsk), Hnutove (19km north-west of Mariupol), Vodiane (16km north-west of Donetsk), Talakivka (20km north-west of Mariupol), Krasnohorivka (29 km west of Donetsk), and Pavlopol (30 km northeast of Mariupol).
In Luhansk direction, terrorists shelled Novozvanivka (70km west of Luhansk), using grenade launchers and small arms.
In Donetsk direction, militants used 120 mm and 82mm mortars to fire at Avdiyivka (18km north of Donetsk), Luhanske (59km north-east of Donetsk) and used grenade launchers and small arms to shell Zaitseve (67km north-north-east of Donetsk).
Les militants ont lancé 62 attaques sur les positions des forces armées d'Ukraine dans la zone ATO au Donbass au cours de la journée passée.
Ceci est rapporté par le centre de presse ATO.
Comme indiqué dans la direction de Mariupol, l'ennemi a utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm pour tirer sur Marinka (35 km au sud-ouest de Donetsk), Hnutove (19 km au nord-ouest de Mariupol), Vodiane (16 km au nord-ouest de Donetsk), Talakivka (20 km au nord-ouest de Mariupol), Krasnohorivka (29 km à l'ouest de Donetsk) et Pavlopol (30 km au nord-est de Mariupol).
À Luhansk, des terroristes ont bombardé Novozvanivka (70 km à l'ouest de Luhansk), en utilisant des lance-grenades et des armes légères.
Dans la direction de Donetsk, des militants ont utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm pour tirer sur Avdiyivka (18 km au nord de Donetsk), Luhanske (59 km au nord-est de Donetsk) et ont utilisé des lance-grenades et des armes légères pour bombarder Zaitseve (67 km nord-nord- ).
Les membres russes de l'OSCE au Donbas sont des officiers du GRU ou du FSB - Major général ukrainien
Major General Borys Kremenetskyi, states in an interview to Ukrainska Pravda that Members of the Organization for Security and Co-operation in Europe Special Monitoring Mission (OSCE SMM) in Donbas are agents of the special services or intelligence agencies of the Russian Federation.
“Therefore we cannot ask them about their ethnic origin from the formal point of view. A person’s name may be John Smith, but he could originally hail from Russia. Or it could well be Ivan Ivanov – a Bulgarian, American, or a citizen of any other state,” added Ukrainian Major General.
See also: The OSCE gave to the terrorists in Ukraine coordinates of Ukrainian forces
The former Head of the Ukrainian Joint Center for Control and Coordination of the ceasefire in the Donbas (JCCC) says that thirty nine OSCE observers are trained officers of the GRU (Russian Main Intelligence Agency) or FSB (Federal Security Service of the Russian Federation)
Russian members of OSCE influence on the work of the whole mission in Donbass:
See also: SurkovLeaks 2: Secret Minsk agreements
Major général Borys Kremenetskyi, déclare dans une interview à Ukrainska Pravda que les membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE SMM) au Donbas sont des agents des services spéciaux ou des services de renseignement de la Fédération de Russie.
Voir aussi: L'OSCE a donné aux terroristes en Ukraine des coordonnées des forces ukrainiennes
L'ancien chef du Centre commun ukrainien pour le contrôle et la coordination du cessez-le-feu dans les Donbas (JCCC) indique que trente-neuf observateurs de l'OSCE sont des officiers formés du GRU (Service de sécurité fédéral de la Fédération de Russie)
Voir aussi: SurkovLeaks 2: Les Secrets de l'accrod de Minsk
UNIAN: Les hauts responsables de l'armée ukrainienne mettent en garde contre une solution militaire au conflit du Donbas
Les militants lancent 62 attaques contre les troupes ukrainiennes au Donbass hier
Militants launched 62 attacks on positions of the Armed Forces of Ukraine in ATO area in Donbass over the past day.
This is reported by the ATO press center.
As noted, in Mariupol direction, the enemy used 120 mm and 82mm mortars to fire at Marinka (35 km south-west of Donetsk), Hnutove (19km north-west of Mariupol), Vodiane (16km north-west of Donetsk), Talakivka (20km north-west of Mariupol), Krasnohorivka (29 km west of Donetsk), and Pavlopol (30 km northeast of Mariupol).
In Luhansk direction, terrorists shelled Novozvanivka (70km west of Luhansk), using grenade launchers and small arms.
In Donetsk direction, militants used 120 mm and 82mm mortars to fire at Avdiyivka (18km north of Donetsk), Luhanske (59km north-east of Donetsk) and used grenade launchers and small arms to shell Zaitseve (67km north-north-east of Donetsk).
Les militants ont lancé 62 attaques sur les positions des forces armées d'Ukraine dans la zone ATO au Donbass au cours de la journée passée.
Ceci est rapporté par le centre de presse ATO.
Comme indiqué dans la direction de Mariupol, l'ennemi a utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm pour tirer sur Marinka (35 km au sud-ouest de Donetsk), Hnutove (19 km au nord-ouest de Mariupol), Vodiane (16 km au nord-ouest de Donetsk), Talakivka (20 km au nord-ouest de Mariupol), Krasnohorivka (29 km à l'ouest de Donetsk) et Pavlopol (30 km au nord-est de Mariupol).
À Luhansk, des terroristes ont bombardé Novozvanivka (70 km à l'ouest de Luhansk), en utilisant des lance-grenades et des armes légères.
Dans la direction de Donetsk, des militants ont utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm pour tirer sur Avdiyivka (18 km au nord de Donetsk), Luhanske (59 km au nord-est de Donetsk) et ont utilisé des lance-grenades et des armes légères pour bombarder Zaitseve (67 km nord-nord- ).
Les membres russes de l'OSCE au Donbas sont des officiers du GRU ou du FSB - Major général ukrainien
Major General Borys Kremenetskyi, states in an interview to Ukrainska Pravda that Members of the Organization for Security and Co-operation in Europe Special Monitoring Mission (OSCE SMM) in Donbas are agents of the special services or intelligence agencies of the Russian Federation.
“I’m sure that all Russian officers working in the OSCE mission are either trained officers of GRU or FSB. There is no other option. But they are members of the mission, so they enjoy all the privileges and authority each OSCE observer enjoys regardless of one’s origin,” said Borys Kremenetskyi.
“Therefore we cannot ask them about their ethnic origin from the formal point of view. A person’s name may be John Smith, but he could originally hail from Russia. Or it could well be Ivan Ivanov – a Bulgarian, American, or a citizen of any other state,” added Ukrainian Major General.
See also: The OSCE gave to the terrorists in Ukraine coordinates of Ukrainian forces
The former Head of the Ukrainian Joint Center for Control and Coordination of the ceasefire in the Donbas (JCCC) says that thirty nine OSCE observers are trained officers of the GRU (Russian Main Intelligence Agency) or FSB (Federal Security Service of the Russian Federation)
“39 out of 652 OSCE observers are Russians,” said Borys Kremenetskyi.
“But there is no guarantee that other countries do not share information [with Russia]. There are a lot of former foreign officers who were studying at Soviet military schools at some point. But if we run into an observer doing something suspicious, we immediately report about one. I can recall several such cases… Some observers just left the mission and went home when nabbed,” underlined Major General.
Russian members of OSCE influence on the work of the whole mission in Donbass:
“Last year we discovered an interesting fact. We took daily reports of the OSCE about places where they couldn’t go. And then took our intelligence information about where the Russian units stated – and laid one map to another to compare. They totally coincide.”
See also: SurkovLeaks 2: Secret Minsk agreements
Major général Borys Kremenetskyi, déclare dans une interview à Ukrainska Pravda que les membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE SMM) au Donbas sont des agents des services spéciaux ou des services de renseignement de la Fédération de Russie.
"Par conséquent, nous ne pouvons pas leur poser des questions sur leur origine ethnique du point de vue formel. Le nom d'une personne peut être John Smith, mais il pouvait d'abord être originaire de Russie. Ou bien il pourrait bien être Ivan Ivanov - un Bulgare, un Américain, ou un citoyen de tout autre état ", a ajouté le Major général ukrainien."Je suis sûr que tous les officiers russes travaillant dans la mission de l'OSCE sont des officiers formés du GRU ou du FSB. Il n'y a pas d'autre option. Mais ils sont membres de la mission, donc ils jouissent de tous les privilèges et l'autorité de chaque observateur OSCE jouit indépendamment de son origine ", a déclaré Borys Kremenetskyi.
Voir aussi: L'OSCE a donné aux terroristes en Ukraine des coordonnées des forces ukrainiennes
L'ancien chef du Centre commun ukrainien pour le contrôle et la coordination du cessez-le-feu dans les Donbas (JCCC) indique que trente-neuf observateurs de l'OSCE sont des officiers formés du GRU (Service de sécurité fédéral de la Fédération de Russie)
"39 des 652 observateurs de l'OSCE sont russes", a déclaré Borys Kremenetskyi.
Les membres russes de l'OSCE influencent le travail de toute la mission au Donbass:"Mais il n'y a aucune garantie que d'autres pays ne partagent pas l'information [avec la Russie]. Il ya beaucoup d'anciens officiers étrangers qui étudiaient dans les écoles militaires soviétiques à un moment donné. Mais si nous nous heurtons à un observateur qui fait quelque chose de suspect, nous rapportons immédiatement un. Je me souviens de plusieurs cas de ce genre ... Certains observateurs ont quitté la mission et sont rentrés chez eux lorsqu'ils ont été capturés », a souligné le Major général.
«L'année dernière, nous avons découvert un fait intéressant. Nous avons pris des rapports quotidiens de l'OSCE sur les endroits où ils ne pouvaient pas aller. Ensuite, nous avons pris nos informations de renseignement au sujet de l'endroit où les unités russes ont déclaré - et ont mis une carte à l'autre pour comparer. Ils coïncident totalement.
Voir aussi: SurkovLeaks 2: Les Secrets de l'accrod de Minsk
UNIAN: Les hauts responsables de l'armée ukrainienne mettent en garde contre une solution militaire au conflit du Donbas
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Josh Cohen: Point par point, les violations de la Russie du Mémorandum de Budapest
(From L-R) US President Bill Clinton, Russian President Boris Yeltsin, and Ukrainian President Leonid M. Kravchuk clap their hands after signing the nuclear disarmament agreement at the Kremlin in Moscow, Russia, 14 January 1994. / AFP PHOTO / SERGEY SUPINSKI
Photo by AFP
Russia is clearly in violation of its legal obligations under the Budapest Memorandum, but the Western powers – despite Kyiv’s intimations to the contrary – are not. Under the Budapest Memorandum – signed on Dec.5 1994 – Ukraine agreed to surrender control of its nuclear arsenal in exchange for security guarantees from Russia, the United States and the United Kingdom. In 2009 moreover, the U.S. and Russia agreed that the “assurances recorded in the Budapest Memoranda will remain in effect.”
Although Russian Foreign Minister Sergey Lavrov argues that the Budapest Memorandum “contains only one obligation—i.e., not to use nuclear weapons against Ukraine,” this is patently false.
Clause One commits the signatories to “respect the independence and sovereignty and the existing borders of Ukraine.” In Clause Two meanwhile, the parties “reaffirm their obligation to refrain from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of Ukraine, and that none of their weapons will ever be used against Ukraine except in self-defense or otherwise in accordance with the Charter of the United Nations.” It’s clear that Moscow’s use of military force in Crimea as well as its hybrid war in the Donbas constitute violations of both Clauses One and Two. Indeed, even if one takes at face value Moscow’s fanciful claims that it plays no role in the Donbas, President Vladimir Putin himself has openly admitted the deployment of Russian troops to Crimea.
Moreover, the guarantee in Clause Two possesses no language limiting it to nuclear weapons only. This means that Moscow’s deployment of conventional weaponry to both Crimea and the Donbas clearly constitutes a violation of Clause Two.
Finally, Clause Three mandates that the parties “refrain from economic coercion designed to subordinate to their own interest the exercise by Ukraine of the rights inherent in its sovereignty and thus to secure advantages of any kind.” Russia’s initiation of a trade embargo on Ukraine represents a clear attempt by Moscow to use the type of “economic coercion” against Ukraine that Clause Three specifically enjoins it from doing. Broadly speaking then, Russian actions vis-à-vis Ukraine constitutes prima facie evidence that Moscow blatantly breached its the Budapest Memorandum obligations.
The situation with the U.S. and UK is far less straightforward though. Clearly, neither the U.S nor UK violated any the first three clauses of the Budapest Memorandum. The question is whether Budapest mandates Washington and London take specific actions in defense of Ukraine? To answer this question we must turn to Clauses Four through Six of Budapest.
In Clause Four, the parties reaffirmed “their commitment to seek immediate United Nations Security Council action to provide assistance to Ukraine, as a non-nuclear-weapon State party to the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons, if Ukraine should become a victim of an act of aggression or an object of a threat of aggression in which nuclear weapons are used.” The Western powers met this requirement in March, 2014 when the U.S. arranged a vote in the U.N. Security Council mandating non-recognition of the Russian “referendum” supporting the annexation of Crimea. Unsurprisingly, Russia – as a permanent member of the Security Council – vetoed this Resolution. The Russian veto though does not obviate the fact that the Western powers met their obligation under Clause Four to bring the Russian annexation to the Security Council.
Clause Five is much more straightforward. The parties promise “in the case of Ukraine, their commitment not to use nuclear weapons against any non-nuclear weapon state party to the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons, except in the case of an attack on themselves, their territories or dependent territories, their armed forces, or their allies, by such a State in association or alliance with a nuclear-weapon State.” Neither Russia, the U.S. or UK of have used nuclear weapons against Ukraine, nor has Ukraine allied with either of the nuclear-armed Western powers to attack Russia.
Finally, the Western powers also met Clause Six’s requirement to “consult in the event a situation arises that raises a question concerning these commitments.” The U.S., UK and Ukraine met in Paris on March 5th, 2014, specifically to discuss Russia’s actions in Crimea vis-à-vis the Budapest Memorandum.
In a subsequent statement, the State Department noted that the “purpose of the meeting was to discuss the urgent question of the Budapest Memorandum, the agreement signed by the Governments of the United States of America, the United Kingdom and Russia in 1994. The United States had conveyed an invitation to the Russian Federation to the meeting. We deeply regret that the Russian Federation declined to attend.” While Russia’s refusal to attend the Paris meeting is indicative that knew it was in breach of Budapest, this does not impact the fact that the Western powers met their obligation under Clause Six to consult.
Although it’s tempting with the benefit of hindsight to criticize Ukraine for giving up its nuclear weapons, it really had no other choice. As former President Leonid Kravchuk explained to Germany’s Deutsche Welle, in 1994 Ukraine possessed no ability to remain as a nuclear power even if it had wanted to. All the control systems for the nuclear weapons on its territory were maintained in Moscow, meaning the weapons were de-facto unusable for Kyiv. Moreover, even if Ukraine had wanted to maintain the nuclear warheads, Kyiv could not afford the $65 billion cost required to do so. Finally, Kravchuk also points out that had Ukraine refused to surrender its nuclear weapons, it faced Western isolation, since the missiles were actually aimed at the U.S.
In sum, Kravchuk simply sought the best possible deal he could obtain in exchange for surrendering Ukraine’s nuclear weapons, and ultimately was forced to sign a document with very little teeth behind it. As one analyst points out, “as to affirmative steps—obligations to act—it [Budapest Memorandum] identified only very limited steps that the parties would take in the event of a breach of the guarantee.” Indeed, former U.S. Ambassador to Ukraine Steve Pifer – who was part of the American negotiating team on the Budapest Memorandum -explained to his Ukrainian counterparts during negotiations that the Budapest Memorandum did not in any way imply that U.S. military assistance to Ukraine would be forthcoming in the event of a breach. While there’s nothing wrong with asserting the U.S. owes Ukraine more aid under Budapest, wishing this were the case does not make it so.
To be clear though, while the Western powers are not technically in breach of Budapest, they have arguably done no more than the bare minimum required. Moreover, nothing about Budapest prevents Ukraine’s Western supporters from making any number of moral and strategic arguments supporting the provision of additional support to Kyiv. Indeed, Ukraine and its numerous allies in Congress should ensure that President-elect Trump and his senior national security team understand the meaning of the Budapest Memorandum and why Russia remains in breach of it.
Perhaps most critically of all, Kyiv’s diplomats should link the Budapest Memorandum to nuclear non-proliferation, since Ukraine’s experience offers a terrible example for future would be proliferators considering a non-nuclear course. As Pifer himself asserts, “if a North Korean diplomat were to ask his or her Ukrainian counterpart how the Budapest memorandum worked out, the response would not be a happy one.” German Chancellor Angela Merkel also makes the same argument, wondering “Who would give up their nuclear capability” if there was no “quid pro quo” for security?
In this regard, Ukraine and its supporters can legitimately argue that nuclear security concerns require the U.S. and the U.K. to define their Budapest obligations in a more expansive manner, rather than relying on the technical the language of the Memorandum itself.
La Russie viole manifestement ses obligations juridiques dans le cadre du Mémorandum de Budapest, mais les puissances occidentales ne le sont pas, malgré les indications de Kiev. Dans le cadre du Mémorandum de Budapest - signé le 5 décembre 1994 - l'Ukraine a accepté de renoncer au contrôle de son arsenal nucléaire en échange de garanties de sécurité de la Russie, des États-Unis et du Royaume-Uni. De plus, en 2009, les Etats-Unis et la Russie ont convenu que les "assurances enregistrées dans les Mémorandums de Budapest resteraient en vigueur".
Bien que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov soutienne que le Mémorandum de Budapest "ne contient qu'une seule obligation - c'est-à-dire de ne pas utiliser d'armes nucléaires contre l'Ukraine", cela est manifestement faux.
Les parties «réaffirment leur obligation de s'abstenir de la menace ou de l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de l'Ukraine», Et qu'aucune de leurs armes ne sera jamais utilisée contre l'Ukraine, sauf en cas de légitime défense ou autrement conformément à la Charte des Nations Unies. "Il est clair que l'utilisation de Moscou de la force militaire en Crimée ainsi que sa guerre hybride dans les Donbas Violations des articles 1 et 2. En effet, même si l'on prend au pied de la lettre les prétentions fantaisistes de Moscou qu'il ne joue aucun rôle dans les Donbas, le président Vladimir Poutine lui-même a ouvertement admis le déploiement des troupes russes en Crimée.
De plus, la garantie contenue dans la deuxième clause ne contient aucun langage limitant les armes nucléaires. Cela signifie que le déploiement par Moscou d'armes classiques à la fois en Crimée et dans les Donbas constitue clairement une violation de la deuxième clause.
Enfin, la clause 3 exige que les parties "s'abstiennent de toute coercition économique visant à subordonner à leur propre intérêt l'exercice par l'Ukraine des droits inhérents à sa souveraineté et donc à obtenir des avantages de toute nature". Une tentative claire par Moscou d'utiliser le type de «coercition économique» contre l'Ukraine que la clause trois spécifiquement l'enjoint de faire. D'une manière générale, les actions de la Russie vis-à-vis de l'Ukraine constituent une preuve prima facie que Moscou a manqué de manière flagrante aux obligations du Mémorandum de Budapest.
La situation avec les États-Unis et le Royaume-Uni est bien moins simple. De toute évidence, ni les États-Unis ni le Royaume-Uni n'ont violé les trois premières clauses du Mémorandum de Budapest. La question est de savoir si les mandats de Budapest à Washington et à Londres prennent des mesures spécifiques pour défendre l'Ukraine? Pour répondre à cette question, nous devons nous tourner vers les Clauses Quatre à Six de Budapest.
À l'Article Quatrième, les parties ont réaffirmé «leur engagement à rechercher une action immédiate du Conseil de sécurité des Nations Unies pour fournir une assistance à l'Ukraine, en tant qu'État non doté d'armes nucléaires au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Victime d'un acte d'agression ou d'une menace d'agression dans laquelle des armes nucléaires sont utilisées ". Les puissances occidentales ont satisfait à cette exigence en mars 2014, lorsque les États-Unis ont organisé un vote au Conseil de sécurité des Nations Unies ordonnant la non-reconnaissance de la Russie "Référendum" soutenant l'annexion de la Crimée. Sans surprise, la Russie - en tant que membre permanent du Conseil de sécurité - a opposé son veto à cette résolution. Cependant, le veto russe n'empêche pas que les puissances occidentales aient rempli leur obligation, en vertu de la clause 4, d'amener l'annexion russe au Conseil de sécurité.
L'article cinq est beaucoup plus simple. Les parties promettent «dans le cas de l'Ukraine, de ne pas utiliser d'armes nucléaires contre un État non doté d'armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, sauf en cas d'attaque contre elles-mêmes, leurs territoires ou Leurs forces armées ou leurs alliés, par un tel État en association ou en alliance avec un État doté d'armes nucléaires. »Ni la Russie, ni les États-Unis, ni le Royaume-Uni n'ont utilisé des armes nucléaires contre l'Ukraine ni l'Ukraine n'a Les puissances occidentales dotées d'armes nucléaires pour attaquer la Russie.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Ukraine se sont réunis à Paris le 5 mars 2014, en particulier pour discuter des actions de la Russie en Crimée Vis-à-vis du Mémorandum de Budapest.
Dans une déclaration ultérieure, le Département d'Etat a noté que «l'objectif de la réunion était de discuter de la question urgente du Mémorandum de Budapest, l'accord signé par les Gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni et de la Russie en 1994. Les États- Les États avaient invité la Fédération de Russie à participer à la réunion. Nous regrettons profondément que la Fédération de Russie ait refusé d'y assister. "Bien que le refus de la Russie d'assister à la réunion de Paris soit révélateur d'une violation de Budapest, cela n'a pas d'incidence sur le fait que les puissances occidentales ont rempli leurs obligations.
Bien qu'il soit tentant avec le recul de critiquer l'Ukraine pour avoir renoncé à ses armes nucléaires, il n'avait vraiment pas d'autre choix. Comme l'ex-président Leonid Kravchuk a expliqué à la Deutsche Welle allemande, en 1994, l'Ukraine n'avait aucune capacité de rester comme une puissance nucléaire, même si elle avait voulu. Tous les systèmes de contrôle des armes nucléaires sur son territoire ont été maintenus à Moscou, ce qui signifie que les armes étaient de facto inutilisables pour Kyiv. De plus, même si l'Ukraine avait voulu maintenir les ogives nucléaires, Kyiv ne pouvait pas se permettre le coût de 65 milliards de dollars nécessaire pour le faire. Enfin, Kravchuk fait également remarquer que si l'Ukraine avait refusé de livrer ses armes nucléaires, elle devait faire face à l'isolement occidental, puisque les missiles visaient réellement les États-Unis.
En somme, Kravchuk cherchait simplement le meilleur accord possible qu'il pouvait obtenir en échange de la remise des armes nucléaires de l'Ukraine, et finalement a été obligé de signer un document avec très peu de dents derrière elle. Comme l'a souligné un analyste, «en ce qui concerne les mesures positives - obligations d'agir -, le Mémorandum de Budapest n'a identifié que des mesures très limitées que les parties prendraient en cas de violation de la garantie». Pifer - qui faisait partie de l'équipe de négociation américaine sur le Mémorandum de Budapest - a expliqué à ses homologues ukrainiens lors des négociations que le Mémorandum de Budapest ne signifiait nullement que l'assistance militaire américaine à l'Ukraine serait en cas d'infraction. Bien qu'il n'y ait rien de mal à affirmer que les États-Unis doivent à l'Ukraine plus d'aide sous Budapest, souhaitant que ce soit le cas ne le fait pas.
Pour être clair cependant, alors que les puissances occidentales ne sont pas techniquement en violation de Budapest, ils ont sans doute fait rien de plus que le strict minimum requis. En outre, rien sur Budapest empêche les partisans occidentaux de l'Ukraine de faire un certain nombre d'arguments moraux et stratégiques soutenant la fourniture d'un soutien supplémentaire à Kiev. En effet, l'Ukraine et ses nombreux alliés au Congrès devraient veiller à ce que le Président élu Trump et son équipe de sécurité nationale comprennent le sens du Mémorandum de Budapest et pourquoi la Russie y enfreint.
Peut-être le plus critique de tous, les diplomates de Kiev doivent relier le Mémorandum de Budapest à la non-prolifération nucléaire, puisque l'expérience de l'Ukraine offre un exemple terrible pour l'avenir seraient proliférateurs envisageant un cours non nucléaire. Comme le dit même Pifer, «si un diplomate nord-coréen demandait à son homologue ukrainien comment se déroulait le protocole de Budapest, la réponse ne serait pas heureuse». La chancelière allemande Angela Merkel fait également le même argument en se demandant «Qui Renoncer à leur capacité nucléaire "s'il n'y avait pas de" quid pro quo "pour la sécurité?
À cet égard, l'Ukraine et ses partisans peuvent légitimement soutenir que les préoccupations en matière de sécurité nucléaire exigent des États-Unis et de l'U.K de définir leurs obligations de Budapest d'une manière plus expansive, plutôt que de s'appuyer sur le langage technique du Mémorandum lui-même.
(From L-R) US President Bill Clinton, Russian President Boris Yeltsin, and Ukrainian President Leonid M. Kravchuk clap their hands after signing the nuclear disarmament agreement at the Kremlin in Moscow, Russia, 14 January 1994. / AFP PHOTO / SERGEY SUPINSKI
Photo by AFP
Russia is clearly in violation of its legal obligations under the Budapest Memorandum, but the Western powers – despite Kyiv’s intimations to the contrary – are not. Under the Budapest Memorandum – signed on Dec.5 1994 – Ukraine agreed to surrender control of its nuclear arsenal in exchange for security guarantees from Russia, the United States and the United Kingdom. In 2009 moreover, the U.S. and Russia agreed that the “assurances recorded in the Budapest Memoranda will remain in effect.”
Although Russian Foreign Minister Sergey Lavrov argues that the Budapest Memorandum “contains only one obligation—i.e., not to use nuclear weapons against Ukraine,” this is patently false.
Clause One commits the signatories to “respect the independence and sovereignty and the existing borders of Ukraine.” In Clause Two meanwhile, the parties “reaffirm their obligation to refrain from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of Ukraine, and that none of their weapons will ever be used against Ukraine except in self-defense or otherwise in accordance with the Charter of the United Nations.” It’s clear that Moscow’s use of military force in Crimea as well as its hybrid war in the Donbas constitute violations of both Clauses One and Two. Indeed, even if one takes at face value Moscow’s fanciful claims that it plays no role in the Donbas, President Vladimir Putin himself has openly admitted the deployment of Russian troops to Crimea.
Moreover, the guarantee in Clause Two possesses no language limiting it to nuclear weapons only. This means that Moscow’s deployment of conventional weaponry to both Crimea and the Donbas clearly constitutes a violation of Clause Two.
Finally, Clause Three mandates that the parties “refrain from economic coercion designed to subordinate to their own interest the exercise by Ukraine of the rights inherent in its sovereignty and thus to secure advantages of any kind.” Russia’s initiation of a trade embargo on Ukraine represents a clear attempt by Moscow to use the type of “economic coercion” against Ukraine that Clause Three specifically enjoins it from doing. Broadly speaking then, Russian actions vis-à-vis Ukraine constitutes prima facie evidence that Moscow blatantly breached its the Budapest Memorandum obligations.
The situation with the U.S. and UK is far less straightforward though. Clearly, neither the U.S nor UK violated any the first three clauses of the Budapest Memorandum. The question is whether Budapest mandates Washington and London take specific actions in defense of Ukraine? To answer this question we must turn to Clauses Four through Six of Budapest.
In Clause Four, the parties reaffirmed “their commitment to seek immediate United Nations Security Council action to provide assistance to Ukraine, as a non-nuclear-weapon State party to the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons, if Ukraine should become a victim of an act of aggression or an object of a threat of aggression in which nuclear weapons are used.” The Western powers met this requirement in March, 2014 when the U.S. arranged a vote in the U.N. Security Council mandating non-recognition of the Russian “referendum” supporting the annexation of Crimea. Unsurprisingly, Russia – as a permanent member of the Security Council – vetoed this Resolution. The Russian veto though does not obviate the fact that the Western powers met their obligation under Clause Four to bring the Russian annexation to the Security Council.
Clause Five is much more straightforward. The parties promise “in the case of Ukraine, their commitment not to use nuclear weapons against any non-nuclear weapon state party to the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons, except in the case of an attack on themselves, their territories or dependent territories, their armed forces, or their allies, by such a State in association or alliance with a nuclear-weapon State.” Neither Russia, the U.S. or UK of have used nuclear weapons against Ukraine, nor has Ukraine allied with either of the nuclear-armed Western powers to attack Russia.
Finally, the Western powers also met Clause Six’s requirement to “consult in the event a situation arises that raises a question concerning these commitments.” The U.S., UK and Ukraine met in Paris on March 5th, 2014, specifically to discuss Russia’s actions in Crimea vis-à-vis the Budapest Memorandum.
In a subsequent statement, the State Department noted that the “purpose of the meeting was to discuss the urgent question of the Budapest Memorandum, the agreement signed by the Governments of the United States of America, the United Kingdom and Russia in 1994. The United States had conveyed an invitation to the Russian Federation to the meeting. We deeply regret that the Russian Federation declined to attend.” While Russia’s refusal to attend the Paris meeting is indicative that knew it was in breach of Budapest, this does not impact the fact that the Western powers met their obligation under Clause Six to consult.
Although it’s tempting with the benefit of hindsight to criticize Ukraine for giving up its nuclear weapons, it really had no other choice. As former President Leonid Kravchuk explained to Germany’s Deutsche Welle, in 1994 Ukraine possessed no ability to remain as a nuclear power even if it had wanted to. All the control systems for the nuclear weapons on its territory were maintained in Moscow, meaning the weapons were de-facto unusable for Kyiv. Moreover, even if Ukraine had wanted to maintain the nuclear warheads, Kyiv could not afford the $65 billion cost required to do so. Finally, Kravchuk also points out that had Ukraine refused to surrender its nuclear weapons, it faced Western isolation, since the missiles were actually aimed at the U.S.
In sum, Kravchuk simply sought the best possible deal he could obtain in exchange for surrendering Ukraine’s nuclear weapons, and ultimately was forced to sign a document with very little teeth behind it. As one analyst points out, “as to affirmative steps—obligations to act—it [Budapest Memorandum] identified only very limited steps that the parties would take in the event of a breach of the guarantee.” Indeed, former U.S. Ambassador to Ukraine Steve Pifer – who was part of the American negotiating team on the Budapest Memorandum -explained to his Ukrainian counterparts during negotiations that the Budapest Memorandum did not in any way imply that U.S. military assistance to Ukraine would be forthcoming in the event of a breach. While there’s nothing wrong with asserting the U.S. owes Ukraine more aid under Budapest, wishing this were the case does not make it so.
To be clear though, while the Western powers are not technically in breach of Budapest, they have arguably done no more than the bare minimum required. Moreover, nothing about Budapest prevents Ukraine’s Western supporters from making any number of moral and strategic arguments supporting the provision of additional support to Kyiv. Indeed, Ukraine and its numerous allies in Congress should ensure that President-elect Trump and his senior national security team understand the meaning of the Budapest Memorandum and why Russia remains in breach of it.
Perhaps most critically of all, Kyiv’s diplomats should link the Budapest Memorandum to nuclear non-proliferation, since Ukraine’s experience offers a terrible example for future would be proliferators considering a non-nuclear course. As Pifer himself asserts, “if a North Korean diplomat were to ask his or her Ukrainian counterpart how the Budapest memorandum worked out, the response would not be a happy one.” German Chancellor Angela Merkel also makes the same argument, wondering “Who would give up their nuclear capability” if there was no “quid pro quo” for security?
In this regard, Ukraine and its supporters can legitimately argue that nuclear security concerns require the U.S. and the U.K. to define their Budapest obligations in a more expansive manner, rather than relying on the technical the language of the Memorandum itself.
La Russie viole manifestement ses obligations juridiques dans le cadre du Mémorandum de Budapest, mais les puissances occidentales ne le sont pas, malgré les indications de Kiev. Dans le cadre du Mémorandum de Budapest - signé le 5 décembre 1994 - l'Ukraine a accepté de renoncer au contrôle de son arsenal nucléaire en échange de garanties de sécurité de la Russie, des États-Unis et du Royaume-Uni. De plus, en 2009, les Etats-Unis et la Russie ont convenu que les "assurances enregistrées dans les Mémorandums de Budapest resteraient en vigueur".
Bien que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov soutienne que le Mémorandum de Budapest "ne contient qu'une seule obligation - c'est-à-dire de ne pas utiliser d'armes nucléaires contre l'Ukraine", cela est manifestement faux.
Les parties «réaffirment leur obligation de s'abstenir de la menace ou de l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de l'Ukraine», Et qu'aucune de leurs armes ne sera jamais utilisée contre l'Ukraine, sauf en cas de légitime défense ou autrement conformément à la Charte des Nations Unies. "Il est clair que l'utilisation de Moscou de la force militaire en Crimée ainsi que sa guerre hybride dans les Donbas Violations des articles 1 et 2. En effet, même si l'on prend au pied de la lettre les prétentions fantaisistes de Moscou qu'il ne joue aucun rôle dans les Donbas, le président Vladimir Poutine lui-même a ouvertement admis le déploiement des troupes russes en Crimée.
De plus, la garantie contenue dans la deuxième clause ne contient aucun langage limitant les armes nucléaires. Cela signifie que le déploiement par Moscou d'armes classiques à la fois en Crimée et dans les Donbas constitue clairement une violation de la deuxième clause.
Enfin, la clause 3 exige que les parties "s'abstiennent de toute coercition économique visant à subordonner à leur propre intérêt l'exercice par l'Ukraine des droits inhérents à sa souveraineté et donc à obtenir des avantages de toute nature". Une tentative claire par Moscou d'utiliser le type de «coercition économique» contre l'Ukraine que la clause trois spécifiquement l'enjoint de faire. D'une manière générale, les actions de la Russie vis-à-vis de l'Ukraine constituent une preuve prima facie que Moscou a manqué de manière flagrante aux obligations du Mémorandum de Budapest.
La situation avec les États-Unis et le Royaume-Uni est bien moins simple. De toute évidence, ni les États-Unis ni le Royaume-Uni n'ont violé les trois premières clauses du Mémorandum de Budapest. La question est de savoir si les mandats de Budapest à Washington et à Londres prennent des mesures spécifiques pour défendre l'Ukraine? Pour répondre à cette question, nous devons nous tourner vers les Clauses Quatre à Six de Budapest.
À l'Article Quatrième, les parties ont réaffirmé «leur engagement à rechercher une action immédiate du Conseil de sécurité des Nations Unies pour fournir une assistance à l'Ukraine, en tant qu'État non doté d'armes nucléaires au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Victime d'un acte d'agression ou d'une menace d'agression dans laquelle des armes nucléaires sont utilisées ". Les puissances occidentales ont satisfait à cette exigence en mars 2014, lorsque les États-Unis ont organisé un vote au Conseil de sécurité des Nations Unies ordonnant la non-reconnaissance de la Russie "Référendum" soutenant l'annexion de la Crimée. Sans surprise, la Russie - en tant que membre permanent du Conseil de sécurité - a opposé son veto à cette résolution. Cependant, le veto russe n'empêche pas que les puissances occidentales aient rempli leur obligation, en vertu de la clause 4, d'amener l'annexion russe au Conseil de sécurité.
L'article cinq est beaucoup plus simple. Les parties promettent «dans le cas de l'Ukraine, de ne pas utiliser d'armes nucléaires contre un État non doté d'armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, sauf en cas d'attaque contre elles-mêmes, leurs territoires ou Leurs forces armées ou leurs alliés, par un tel État en association ou en alliance avec un État doté d'armes nucléaires. »Ni la Russie, ni les États-Unis, ni le Royaume-Uni n'ont utilisé des armes nucléaires contre l'Ukraine ni l'Ukraine n'a Les puissances occidentales dotées d'armes nucléaires pour attaquer la Russie.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Ukraine se sont réunis à Paris le 5 mars 2014, en particulier pour discuter des actions de la Russie en Crimée Vis-à-vis du Mémorandum de Budapest.
Dans une déclaration ultérieure, le Département d'Etat a noté que «l'objectif de la réunion était de discuter de la question urgente du Mémorandum de Budapest, l'accord signé par les Gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni et de la Russie en 1994. Les États- Les États avaient invité la Fédération de Russie à participer à la réunion. Nous regrettons profondément que la Fédération de Russie ait refusé d'y assister. "Bien que le refus de la Russie d'assister à la réunion de Paris soit révélateur d'une violation de Budapest, cela n'a pas d'incidence sur le fait que les puissances occidentales ont rempli leurs obligations.
Bien qu'il soit tentant avec le recul de critiquer l'Ukraine pour avoir renoncé à ses armes nucléaires, il n'avait vraiment pas d'autre choix. Comme l'ex-président Leonid Kravchuk a expliqué à la Deutsche Welle allemande, en 1994, l'Ukraine n'avait aucune capacité de rester comme une puissance nucléaire, même si elle avait voulu. Tous les systèmes de contrôle des armes nucléaires sur son territoire ont été maintenus à Moscou, ce qui signifie que les armes étaient de facto inutilisables pour Kyiv. De plus, même si l'Ukraine avait voulu maintenir les ogives nucléaires, Kyiv ne pouvait pas se permettre le coût de 65 milliards de dollars nécessaire pour le faire. Enfin, Kravchuk fait également remarquer que si l'Ukraine avait refusé de livrer ses armes nucléaires, elle devait faire face à l'isolement occidental, puisque les missiles visaient réellement les États-Unis.
En somme, Kravchuk cherchait simplement le meilleur accord possible qu'il pouvait obtenir en échange de la remise des armes nucléaires de l'Ukraine, et finalement a été obligé de signer un document avec très peu de dents derrière elle. Comme l'a souligné un analyste, «en ce qui concerne les mesures positives - obligations d'agir -, le Mémorandum de Budapest n'a identifié que des mesures très limitées que les parties prendraient en cas de violation de la garantie». Pifer - qui faisait partie de l'équipe de négociation américaine sur le Mémorandum de Budapest - a expliqué à ses homologues ukrainiens lors des négociations que le Mémorandum de Budapest ne signifiait nullement que l'assistance militaire américaine à l'Ukraine serait en cas d'infraction. Bien qu'il n'y ait rien de mal à affirmer que les États-Unis doivent à l'Ukraine plus d'aide sous Budapest, souhaitant que ce soit le cas ne le fait pas.
Pour être clair cependant, alors que les puissances occidentales ne sont pas techniquement en violation de Budapest, ils ont sans doute fait rien de plus que le strict minimum requis. En outre, rien sur Budapest empêche les partisans occidentaux de l'Ukraine de faire un certain nombre d'arguments moraux et stratégiques soutenant la fourniture d'un soutien supplémentaire à Kiev. En effet, l'Ukraine et ses nombreux alliés au Congrès devraient veiller à ce que le Président élu Trump et son équipe de sécurité nationale comprennent le sens du Mémorandum de Budapest et pourquoi la Russie y enfreint.
Peut-être le plus critique de tous, les diplomates de Kiev doivent relier le Mémorandum de Budapest à la non-prolifération nucléaire, puisque l'expérience de l'Ukraine offre un exemple terrible pour l'avenir seraient proliférateurs envisageant un cours non nucléaire. Comme le dit même Pifer, «si un diplomate nord-coréen demandait à son homologue ukrainien comment se déroulait le protocole de Budapest, la réponse ne serait pas heureuse». La chancelière allemande Angela Merkel fait également le même argument en se demandant «Qui Renoncer à leur capacité nucléaire "s'il n'y avait pas de" quid pro quo "pour la sécurité?
À cet égard, l'Ukraine et ses partisans peuvent légitimement soutenir que les préoccupations en matière de sécurité nucléaire exigent des États-Unis et de l'U.K de définir leurs obligations de Budapest d'une manière plus expansive, plutôt que de s'appuyer sur le langage technique du Mémorandum lui-même.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
24 heures dans le Donbass: des tirs en toutes directions
Région de Volyn pour dire adieu au soldat ukrainien tombé Ihor Klymiuk aujourd'hui. PHOTO
Région de Volyn pour dire adieu au soldat ukrainien tombé Ihor Klymiuk aujourd'hui. PHOTO
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'OSCE SMM enregistre plus de 300 violations de la trêve au Donbass pendant les vacances du Nouvel An
Fighting continued in Donbass during the New Year and Christmas holidays, OSCE Special Monitoring Mission (SMM) Principal Deputy Chief Monitor in Ukraine Alexander Hug said.
SMM monitors recorded ceasefire violations in all of the 'hot spots' on January 7, Hug said at a press briefing in Kyiv on Thursday. In particular, 40 explosions of projectiles fired with grenade launchers, two explosions in the air and 56 explosions of unknown origin were recorded near the populated localities of Hnutove and Pyschevyk.
All in all, monitors recorded 336 ceasefire breaches from January 2 to January 8, 2017, Hug said, adding that half of them occurred in the Svitlodarsk area.
Truce breaches were also reported near Mariupol, Horlivka and at the Avdiyivka-Yasynuvata-Donetsk airport sector, he said.
Les combats ont continué à Donbass pendant la nouvelle année et les vacances de Noël, la mission spéciale de surveillance de l'OSCE (SMM), chef adjoint principal en Ukraine Alexander Hug dit.
SMM surveille les violations du cessez-le-feu enregistrées dans tous les «points chauds» le 7 janvier, a déclaré Hug lors d'une conférence de presse à Kiev, jeudi. En particulier, 40 explosions de projectiles tirées avec des lance-grenades, deux explosions dans l'air et 56 explosions d'origine inconnue ont été enregistrées près des localités peuplées de Hnutove et Pyschevyk.
Dans l'ensemble, les moniteurs ont enregistré 336 violations du cessez-le-feu du 2 janvier au 8 janvier 2017, a indiqué Hug, ajoutant que la moitié d'entre eux étaient survenus dans la région de Svitlodarsk.
Des violations de la trêve ont également été signalées près de Mariupol, Horlivka et dans le secteur aéroportuaire d'Avdiyivka-Yasynuvata-Donetsk, at-il dit.
L'OSCE a fixé une batterie d'obusiers automoteurs, qui tire en direction de Svitlodarsk
La Mission de l'OSCE a fixé une batterie d'obusiers automoteurs, qui tire en direction de Svitlodarsk.
Alexander Hug, l'adjoint principal du chef de la Mission spéciale d'observation (MSO) de l'OSCE en Ukraine, a annoncé cette information lors d'un point de presse, selon le correspondant d'Ukrinform.
«A l'aide des drones au-dessus de Novohryhorivka, qui est actuellement contrôlée par la «RPD», nous avons enregistré une batterie d'obusiers automoteurs, dont les rebelles tirent en direction de Svitlodarsk. Dans ce cas, 31 obus d'artillerie ont été tirés», a indiqué Hug.
Selon lui, souvent des patrouilles sont incapables de venir sur le terrain, c'est pourquoi le suivi et le contrôle de la situation sont effectués par des caméras et des drones.
A propos des trois militaires ukrainiens disparus:
Militants ont pris les corps de trois soldats ukrainiens considérés comme disparus à Donbass depuis le 8 janvier, - TSN
Three servicemen who went missing at the demarcation line in the Donetsk region on Jan. 8 were killed.
As reported by Censor.NET, a cousin of one of the deceased soldiers Serhii Sonko told TSN.
The soldiers, who called Sonko's relatives, reported that the bodies of three Marines were taken by the militants.
Read more: Ukrainian servicemen, military police continue search for three soldiers gone missing three days ago near Mariupol, - ATO speaker
"The swap could take place back yesterday. A commission from Kyiv arrived at the checkpoint, spent some time there waiting for them, but then the separatists messaged that they would not hand over the bodies. The talks on the return of bodies should be held today or tomorrow," the soldier's cousin said.
Serhii Sonko was 23 years old. He decided to defend his homeland from the enemies about a year ago. He was the commander of the Marine Corps' 3rd Squad. Serhii was also a law school correspondence student. The soldier was survived by his mother living in Kherson and a girlfriend living in Mykolaiv.
See more: Volyn region to bid farewell to fallen Ukrainian soldier Ihor Klymiuk today. PHOTO
According to sources, the names of the other two deceased military were Serhii, 30 and Mykola, 54.
Trois soldats disparus sur la ligne de démarcation dans la région de Donetsk le 8 janvier ont été tués.
Comme indiqué par Censor.NET, un cousin de l'un des soldats décédés Serhii Sonko a dit à TSN.
Les soldats, qui ont appelé les parents de Sonko, ont rapporté que les corps de trois Marines ont été pris par les militants.
En savoir plus: Des militaires ukrainiens, la police militaire poursuivent la recherche de trois soldats disparus il ya trois jours près de Mariupol, - ATO speaker
"Le swap pourrait avoir lieu hier.Une commission de Kiev est arrivé au poste de contrôle, a passé quelque temps là-bas les attendre, mais alors les séparatistes ont envoyé un message qu'ils ne remettraient pas les corps.Les pourparlers sur le retour des corps devraient être tenus Aujourd'hui ou demain », dit le cousin du soldat.
Serhii Sonko avait 23 ans. Il a décidé de défendre sa patrie contre les ennemis il ya environ un an. Il était le commandant de la 3e escouade du Corps des marines. Serhii était également étudiant en droit de la correspondance par correspondance. Le soldat a été survécu par sa mère vivant à Kherson et une petite amie vivant à Mykolaiv.
Voir plus: Région de Volyn pour faire ses adieux au soldat ukrainien déchu Ihor Klymiuk aujourd'hui. PHOTO
Selon les sources, les noms des deux autres militaires décédés étaient Serhii, 30 et Mykola, 54.
Fighting continued in Donbass during the New Year and Christmas holidays, OSCE Special Monitoring Mission (SMM) Principal Deputy Chief Monitor in Ukraine Alexander Hug said.
SMM monitors recorded ceasefire violations in all of the 'hot spots' on January 7, Hug said at a press briefing in Kyiv on Thursday. In particular, 40 explosions of projectiles fired with grenade launchers, two explosions in the air and 56 explosions of unknown origin were recorded near the populated localities of Hnutove and Pyschevyk.
All in all, monitors recorded 336 ceasefire breaches from January 2 to January 8, 2017, Hug said, adding that half of them occurred in the Svitlodarsk area.
Truce breaches were also reported near Mariupol, Horlivka and at the Avdiyivka-Yasynuvata-Donetsk airport sector, he said.
Les combats ont continué à Donbass pendant la nouvelle année et les vacances de Noël, la mission spéciale de surveillance de l'OSCE (SMM), chef adjoint principal en Ukraine Alexander Hug dit.
SMM surveille les violations du cessez-le-feu enregistrées dans tous les «points chauds» le 7 janvier, a déclaré Hug lors d'une conférence de presse à Kiev, jeudi. En particulier, 40 explosions de projectiles tirées avec des lance-grenades, deux explosions dans l'air et 56 explosions d'origine inconnue ont été enregistrées près des localités peuplées de Hnutove et Pyschevyk.
Dans l'ensemble, les moniteurs ont enregistré 336 violations du cessez-le-feu du 2 janvier au 8 janvier 2017, a indiqué Hug, ajoutant que la moitié d'entre eux étaient survenus dans la région de Svitlodarsk.
Des violations de la trêve ont également été signalées près de Mariupol, Horlivka et dans le secteur aéroportuaire d'Avdiyivka-Yasynuvata-Donetsk, at-il dit.
L'OSCE a fixé une batterie d'obusiers automoteurs, qui tire en direction de Svitlodarsk
La Mission de l'OSCE a fixé une batterie d'obusiers automoteurs, qui tire en direction de Svitlodarsk.
Alexander Hug, l'adjoint principal du chef de la Mission spéciale d'observation (MSO) de l'OSCE en Ukraine, a annoncé cette information lors d'un point de presse, selon le correspondant d'Ukrinform.
«A l'aide des drones au-dessus de Novohryhorivka, qui est actuellement contrôlée par la «RPD», nous avons enregistré une batterie d'obusiers automoteurs, dont les rebelles tirent en direction de Svitlodarsk. Dans ce cas, 31 obus d'artillerie ont été tirés», a indiqué Hug.
Selon lui, souvent des patrouilles sont incapables de venir sur le terrain, c'est pourquoi le suivi et le contrôle de la situation sont effectués par des caméras et des drones.
A propos des trois militaires ukrainiens disparus:
Militants ont pris les corps de trois soldats ukrainiens considérés comme disparus à Donbass depuis le 8 janvier, - TSN
Three servicemen who went missing at the demarcation line in the Donetsk region on Jan. 8 were killed.
As reported by Censor.NET, a cousin of one of the deceased soldiers Serhii Sonko told TSN.
The soldiers, who called Sonko's relatives, reported that the bodies of three Marines were taken by the militants.
Read more: Ukrainian servicemen, military police continue search for three soldiers gone missing three days ago near Mariupol, - ATO speaker
"The swap could take place back yesterday. A commission from Kyiv arrived at the checkpoint, spent some time there waiting for them, but then the separatists messaged that they would not hand over the bodies. The talks on the return of bodies should be held today or tomorrow," the soldier's cousin said.
Serhii Sonko was 23 years old. He decided to defend his homeland from the enemies about a year ago. He was the commander of the Marine Corps' 3rd Squad. Serhii was also a law school correspondence student. The soldier was survived by his mother living in Kherson and a girlfriend living in Mykolaiv.
See more: Volyn region to bid farewell to fallen Ukrainian soldier Ihor Klymiuk today. PHOTO
According to sources, the names of the other two deceased military were Serhii, 30 and Mykola, 54.
Trois soldats disparus sur la ligne de démarcation dans la région de Donetsk le 8 janvier ont été tués.
Comme indiqué par Censor.NET, un cousin de l'un des soldats décédés Serhii Sonko a dit à TSN.
Les soldats, qui ont appelé les parents de Sonko, ont rapporté que les corps de trois Marines ont été pris par les militants.
En savoir plus: Des militaires ukrainiens, la police militaire poursuivent la recherche de trois soldats disparus il ya trois jours près de Mariupol, - ATO speaker
"Le swap pourrait avoir lieu hier.Une commission de Kiev est arrivé au poste de contrôle, a passé quelque temps là-bas les attendre, mais alors les séparatistes ont envoyé un message qu'ils ne remettraient pas les corps.Les pourparlers sur le retour des corps devraient être tenus Aujourd'hui ou demain », dit le cousin du soldat.
Serhii Sonko avait 23 ans. Il a décidé de défendre sa patrie contre les ennemis il ya environ un an. Il était le commandant de la 3e escouade du Corps des marines. Serhii était également étudiant en droit de la correspondance par correspondance. Le soldat a été survécu par sa mère vivant à Kherson et une petite amie vivant à Mykolaiv.
Voir plus: Région de Volyn pour faire ses adieux au soldat ukrainien déchu Ihor Klymiuk aujourd'hui. PHOTO
Selon les sources, les noms des deux autres militaires décédés étaient Serhii, 30 et Mykola, 54.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
C'est l'armée, après l'ordre, il y a le contre - ordre:
Trop tôt pour parler d'une revendication militante sur la découverte des marines ukrainiens disparus - porte-parole de l'ATO
Anti-Terrorist Operation military spokesman Oleksandr Motuzianyk has said Russia-backed militants claim to have found bodies dressed in military uniform in the Mariupol sector of operations, but added it's too early to say whether they are the bodies of three Ukrainian marines who went missing on January 8. He said the information must first be confirmed by expert analysis.
"If the claims from that side are that bodies have been found wearing uniforms … It's too early to say, until the corpses have been examined and identified," Motuzianyk said during a briefing on Thursday in Kyiv. He said would neither confirm nor deny the deaths of Ukrainian marines.
"It's too early to say, until the corpses are returned to the Ukrainian side and a forensic examination is conducted and the bodies are identified," he said.
Media earlier reported the deaths of Ukrainian troops and talks are underway to return the bodies to a place under control of Ukrainian troops.
Le porte-parole de l'opération antiterroriste Oleksandr Motuzianyk a déclaré que des militants soutenus par la Russie prétendaient avoir trouvé des corps habillés en uniforme militaire dans le secteur d'opérations de Mariupol, mais a ajouté qu'il est trop tôt pour dire s'ils sont les cadavres de trois marins ukrainiens disparus Janvier 8. Il a dit que l'information doit d'abord être confirmée par l'analyse d'experts.
"Si les revendications de ce côté sont que les corps ont été trouvés portant des uniformes ... Il est trop tôt pour dire, jusqu'à ce que les cadavres ont été examinés et identifiés", Motuzianyk dit lors d'une séance d'information jeudi à Kiev. Il a dit ne confirmer ni nier la mort des marines ukrainiens.
"Il est trop tôt pour dire, jusqu'à ce que les cadavres soient retournés au côté ukrainien et un examen médico-légal est mené et les corps sont identifiés", at-il dit.
Les médias ont rapporté plus tôt la mort des troupes ukrainiennes et des pourparlers sont en cours pour ramener les corps à un endroit sous le contrôle des troupes ukrainiennes.
Trop tôt pour parler d'une revendication militante sur la découverte des marines ukrainiens disparus - porte-parole de l'ATO
Anti-Terrorist Operation military spokesman Oleksandr Motuzianyk has said Russia-backed militants claim to have found bodies dressed in military uniform in the Mariupol sector of operations, but added it's too early to say whether they are the bodies of three Ukrainian marines who went missing on January 8. He said the information must first be confirmed by expert analysis.
"If the claims from that side are that bodies have been found wearing uniforms … It's too early to say, until the corpses have been examined and identified," Motuzianyk said during a briefing on Thursday in Kyiv. He said would neither confirm nor deny the deaths of Ukrainian marines.
"It's too early to say, until the corpses are returned to the Ukrainian side and a forensic examination is conducted and the bodies are identified," he said.
Media earlier reported the deaths of Ukrainian troops and talks are underway to return the bodies to a place under control of Ukrainian troops.
Le porte-parole de l'opération antiterroriste Oleksandr Motuzianyk a déclaré que des militants soutenus par la Russie prétendaient avoir trouvé des corps habillés en uniforme militaire dans le secteur d'opérations de Mariupol, mais a ajouté qu'il est trop tôt pour dire s'ils sont les cadavres de trois marins ukrainiens disparus Janvier 8. Il a dit que l'information doit d'abord être confirmée par l'analyse d'experts.
"Si les revendications de ce côté sont que les corps ont été trouvés portant des uniformes ... Il est trop tôt pour dire, jusqu'à ce que les cadavres ont été examinés et identifiés", Motuzianyk dit lors d'une séance d'information jeudi à Kiev. Il a dit ne confirmer ni nier la mort des marines ukrainiens.
"Il est trop tôt pour dire, jusqu'à ce que les cadavres soient retournés au côté ukrainien et un examen médico-légal est mené et les corps sont identifiés", at-il dit.
Les médias ont rapporté plus tôt la mort des troupes ukrainiennes et des pourparlers sont en cours pour ramener les corps à un endroit sous le contrôle des troupes ukrainiennes.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le rapport de l'OSCE: "Fewer ceasefire violations were recorded"
Les militants lancent 78 attaques contre les troupes ukrainiennes dans le Donbas hier
Militants launched 78 attacks on positions of the Armed Forces of Ukraine in ATO area in Donbas over the past day.
This is reported by the ATO press center.
As noted, in Mariupol direction, the enemy used 120 mm and 82mm mortars to fire at Hnutove (19km north-west of Mariupol), Vodiane (16km north-west of Donetsk), Talakivka (20km north-west of Mariupol), and Krasnohorivka (29 km west of Donetsk), Pavlopol (30 km northeast of Mariupol).
In Luhansk direction, terrorists shelled Novozvanivka (70km west of Luhansk), using grenade launchers and small arms.
In Donetsk direction, militants used 120 mm and 82mm mortars to fire at Luhanske (59km north-east of Donetsk) and Zaitseve (67km north-north-east of Donetsk).
Les militants ont lancé 78 attaques sur les positions des forces armées d'Ukraine dans la zone ATO à Donbas au cours de la journée passée.
Ceci est rapporté par le centre de presse ATO.
Comme indiqué, dans la direction de Mariupol, l'ennemi a utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm pour tirer sur Hnutove (19 km au nord-ouest de Mariupol), Vodiane (16 km au nord-ouest de Donetsk), Talakivka (20 km au nord-ouest de Mariupol) et Krasnohorivka (29 km à l'ouest de Donetsk), Pavlopol (30 km au nord-est de Mariupol).
À Luhansk, des terroristes ont bombardé Novozvanivka (70 km à l'ouest de Luhansk), en utilisant des lance-grenades et des armes légères.
Dans la direction de Donetsk, les militants ont utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm pour tirer sur Luhanske (59 km au nord-est de Donetsk) et Zaitseve (67 km au nord-nord-est de Donetsk).
Un obus a détruit une maison à Avdiyivka
Selon l’information du commissariat de police à Pokrovske, suite aux bombardements nocturnes des séparatistes un obus a détruit une maison privée.
« Les séparatistes continuent de tirer sur les quartiers résidentiels d’Avdiyivka. Suite à une explosion d’un obus, une maison privée a été détruite ».
La police a ouvert une procédure pénale en vertu de l'article «attaque terroriste».
Le bombardement de Krasnogorivka est considéré comme un attentat
Le 12 janvier, les séparatistes ont bombardé la ville de Krasnogorivka dans la région de Donetsk. Un habitant local a été grièvement blessé, la police a ouvert une procédure pénale en vertu de l'article «attaque terroriste».
Cette information est communiquée par le commissariat de police de la Volnovacha de la région de Donetsk.
«Les séparatistes ont ouvert le feu sur les quartiers résidentiels à 22h30. Un obus a atteri dans un appartement sur la rue Souvorov quand ses habitants dormaient. Un homme a été blessé dans son lit. La police a ouvert une procédure pénale en vertu de l'article «attaque terroriste».
Le blessé a été transportait à l’hôpital de Kourachove.
Un bilan?
The Best of the Worst: What 2016 Was Like for Donbass
(Le meilleur des pires: Qu'est-ce que 2016 était pour le Donbass)
Les militants lancent 78 attaques contre les troupes ukrainiennes dans le Donbas hier
Militants launched 78 attacks on positions of the Armed Forces of Ukraine in ATO area in Donbas over the past day.
This is reported by the ATO press center.
As noted, in Mariupol direction, the enemy used 120 mm and 82mm mortars to fire at Hnutove (19km north-west of Mariupol), Vodiane (16km north-west of Donetsk), Talakivka (20km north-west of Mariupol), and Krasnohorivka (29 km west of Donetsk), Pavlopol (30 km northeast of Mariupol).
In Luhansk direction, terrorists shelled Novozvanivka (70km west of Luhansk), using grenade launchers and small arms.
In Donetsk direction, militants used 120 mm and 82mm mortars to fire at Luhanske (59km north-east of Donetsk) and Zaitseve (67km north-north-east of Donetsk).
Les militants ont lancé 78 attaques sur les positions des forces armées d'Ukraine dans la zone ATO à Donbas au cours de la journée passée.
Ceci est rapporté par le centre de presse ATO.
Comme indiqué, dans la direction de Mariupol, l'ennemi a utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm pour tirer sur Hnutove (19 km au nord-ouest de Mariupol), Vodiane (16 km au nord-ouest de Donetsk), Talakivka (20 km au nord-ouest de Mariupol) et Krasnohorivka (29 km à l'ouest de Donetsk), Pavlopol (30 km au nord-est de Mariupol).
À Luhansk, des terroristes ont bombardé Novozvanivka (70 km à l'ouest de Luhansk), en utilisant des lance-grenades et des armes légères.
Dans la direction de Donetsk, les militants ont utilisé des mortiers de 120 mm et 82 mm pour tirer sur Luhanske (59 km au nord-est de Donetsk) et Zaitseve (67 km au nord-nord-est de Donetsk).
Un obus a détruit une maison à Avdiyivka
Selon l’information du commissariat de police à Pokrovske, suite aux bombardements nocturnes des séparatistes un obus a détruit une maison privée.
« Les séparatistes continuent de tirer sur les quartiers résidentiels d’Avdiyivka. Suite à une explosion d’un obus, une maison privée a été détruite ».
La police a ouvert une procédure pénale en vertu de l'article «attaque terroriste».
Le bombardement de Krasnogorivka est considéré comme un attentat
Le 12 janvier, les séparatistes ont bombardé la ville de Krasnogorivka dans la région de Donetsk. Un habitant local a été grièvement blessé, la police a ouvert une procédure pénale en vertu de l'article «attaque terroriste».
Cette information est communiquée par le commissariat de police de la Volnovacha de la région de Donetsk.
«Les séparatistes ont ouvert le feu sur les quartiers résidentiels à 22h30. Un obus a atteri dans un appartement sur la rue Souvorov quand ses habitants dormaient. Un homme a été blessé dans son lit. La police a ouvert une procédure pénale en vertu de l'article «attaque terroriste».
Le blessé a été transportait à l’hôpital de Kourachove.
Un bilan?
The Best of the Worst: What 2016 Was Like for Donbass
(Le meilleur des pires: Qu'est-ce que 2016 était pour le Donbass)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
3 MIAs ukrainiens à Donbass tués, leurs corps chez les militants - médias
Three Ukrainian servicemen who were earlier reported missing in action (MIA) near the demarcation line in Donbas have been killed, according to Serhiy, a cousin of one of the dead fighters Serhiy Sonko, Ukraine TSN news service reported.
Photo from UNIAN
The military, who contacted the relatives of Sonko, told that the bodies of three Marines were kept by the militants.
"Yesterday, there could be an exchange. The commission from Kyiv drove up to a checkpoint, was waiting for them, and then the militants wrote they would not hand over the bodies. Talks on the bodies should be held today or tomorrow," Serhiy said.
Serhiy Sonko was 23 years old. About a year ago, he decided to join the army to defend Ukraine. He was the commander of the Third Division of the Marine Corps. At the same time, Serhiy studied at the Faculty of Law in absentia. His mother lives in Kherson, and his girlfriend resides in Mykolaiv.
Another two dead soldiers, according to sources, were 30-year-old Serhiy and 54-year-old Mykola.
As UNIAN reported earlier, on January 8, three Ukrainian servicemen were reported MIA's near the demarcation line in Donbas. A search operation lasted for a few days.
Selon Serhiy, un des cousins d'un des combattants morts Serhiy Sonko, le service d'information TSN de l'Ukraine, trois membres de l'équipage ukrainien qui ont été précédemment portés disparus en action (MIA) près de la ligne de démarcation à Donbas ont été tués.
Les militaires, qui ont contacté les parents de Sonko, ont dit que les corps de trois Marines étaient gardés par les militants.
"Hier, il pourrait y avoir un échange, la commission de Kiev a conduit à un checkpoint, les attendait, et puis les militants ont écrit qu'ils ne remettraient pas les corps." Les pourparlers sur les corps devraient se tenir aujourd'hui ou demain ", a déclaré Serhiy dit.
Serhiy Sonko avait 23 ans. Il ya environ un an, il a décidé de rejoindre l'armée pour défendre l'Ukraine. Il était le commandant de la 3e Division du Corps des Marines. Dans le même temps, Serhiy a étudié à la Faculté de droit in absentia. Sa mère vit à Kherson, et sa petite amie réside à Mykolaiv.
Deux autres soldats morts, selon les sources, étaient Serhiy, 30 ans, et Mykola, 54 ans.
Comme l'a signalé UNIAN plus tôt, le 8 janvier, trois militaires ukrainiens ont été signalés sur les MIA près de la ligne de démarcation à Donbas. Une opération de recherche a duré quelques jours.
Quelques 31 soldats russes condamnés en Ukraine
Some 31 Russian servicemen have been convicted for waging an aggressive war against Ukraine, TV Channel 5 has reported with reference to Ukraine's Chief Military Prosecutor Anatoliy Matios.
"We have judges' verdicts at our disposal against the Russian military. Everyone saw Alexandrov and Yerofeyev - they were sentenced to 12 and 14 years and did not appeal these verdicts, as they were exchanged. What does this mean? It means they have acknowledged their war, and that they were involved in an aggressive war against our state on the territory of our state – this is an irrefutable proof. And I could provide a lot of such facts … 57 people were sentenced, 31 of them - the Russian military. These are court sentences of the Ukrainian legislature. In fact indictments were brought to the court against 27 people," Matios said.
Quelques 31 soldats russes ont été condamnés pour avoir mené une guerre agressive contre l'Ukraine, a annoncé la chaîne de télévision 5 en référence au procureur militaire ukrainien Anatoliy Matios.
«Nous avons des verdicts de juges à notre disposition contre l'armée russe. Tout le monde a vu Alexandrov et Yerofeyev - ils ont été condamnés à 12 et 14 ans et n'a pas fait appel de ces verdicts, car ils ont été échangés. Leur guerre, et qu'ils ont été impliqués dans une guerre agressive contre notre Etat sur le territoire de notre état - c'est une preuve irréfutable et je pourrais fournir beaucoup de tels faits ... 57 personnes ont été condamnées, dont 31 - l'armée russe "Il s'agit de condamnations à la cour de l'Assemblée législative ukrainienne. En fait, les actes d'accusation ont été portées devant le tribunal contre 27 personnes", a déclaré Matios.
L'utilisation d'armes interdites par Minsk dans le Donbass a augmenté de 250 pour cent depuis le 19 décembre - Hug
OSCE's Special Monitoring Mission (SMM) in Ukraine says the cease-fire was not in place in the Donbas during the winter holidays.
This was announced by Deputy Chief Monitor of OSCE in Ukraine Alexander Hug at a briefing, Censor.NET reports citing Ukrainski Novyny.
Hug said it seemed like those who had been firing in the Donbas over the past three weeks had forgotten about Christmas. On Jan. 7, Orthodox Christmas Day, SMM monitors recorded cease-fire violations in all known hot spots in the Donbas, Hug said.
Read more: All Russian members of OSCE mission either GRU or FSB officers, - Ukrainian Army Gen. Kremenetskyi
He said half of all cease-fire violations since Dec. 19 took place in southeast direction from the east of Svitlodarsk.
Monitors have recorded a 250-percent increase in Minsk-banned weapon use since then, which includes tanks, mortars, artillery, and MLRSes.
At least 3,374 explosions with the above mentioned types of weapons have been recorded since Dec. 19, the deputy chief monitor said.
Read more: Most cease-fire violations reported near Svitlodarsk and Debaltseve, - OSCE
Monitors recorded a destruction of a kindergarten in Luhanske village and a church in Debaltseve, both in the Donetsk region.
Hug said the disengagement areas near Stanytsia Luhanska and Zolote/Petrivske are relatively calm and has seen much less fire and violence.
La Mission spéciale de surveillance (SMM) de l'OSCE en Ukraine indique que le cessez-le-feu n'était pas en place dans les Donbas pendant les vacances d'hiver.
Cela a été annoncé par le chef adjoint du Monitor de l'OSCE en Ukraine Alexander Hug lors d'un briefing, Censor.NET rapports citant Ukrainski Novyny.
Hug a dit qu'il semblait que ceux qui avaient été tirant dans les Donbas au cours des trois dernières semaines avait oublié de Noël. Le 7 janvier, jour de Noël orthodoxe, SMM surveille les violations du cessez-le-feu enregistrées dans tous les points chauds connus dans les Donbas, a dit Hug.
En savoir plus: Tous les membres russes de la mission de l'OSCE, soit des officiers du GRU ou du FSB, - le général de l'armée ukrainienne Kremenetskyi
Il a dit que la moitié de toutes les violations du cessez-le-feu depuis le 19 décembre a eu lieu dans le sud-est de l'est de Svitlodarsk.
Les moniteurs ont enregistré une augmentation de 250 pour cent de l'utilisation de l'arme interdite par Minsk depuis, qui comprend des chars, des mortiers, de l'artillerie et MLRS.
Au moins 3 374 explosions avec les types d'armes susmentionnés ont été enregistrées depuis le 19 décembre, a déclaré le directeur adjoint.
Lire la suite: La plupart des violations du cessez-le-feu signalées près de Svitlodarsk et Debaltseve, - OSCE
Les observateurs ont enregistré la destruction d'un jardin d'enfants dans le village de Luhanske et d'une église à Debaltseve, tous deux dans la région de Donetsk.
Hug a déclaré que les zones de désengagement près de Stanytsia Luhanska et Zolote / Petrivske sont relativement calmes et ont vu beaucoup moins de feu et de violence.
Toujours à propos de l'OSCE:
Sebastien Kurz s’oppose à l’idée de la mission de police de l’OSCE dans le Donbass
Sebastian Kurz, ministre fédéral de l'intégration, des Affaires européennes et internationales autrichien et le président de l’OSCE estime que l’idée de la mission de police de l’OSCE dans le Donbass est «irréelle».
Il l’a déclaré lors d’une interview à l’édition «Kurier »
«L’OSCE est une organisation composée de 57 pays, y compris la Russie. Et toute mission nécessite l’accord de tous les pays », a déclaré Kurz en répondant à la question sur la possibilité de l’Introduction de la mission de police à l’est de l’Ukraine.
Le ministre des Affaires européennes autrichien estime qu’il ne faut pas croire qu’une solution rapide existe pour résoudre le problème du conflit dans le Donbass. «Ce serait bien de pouvoir geler ce conflit afin de faire respecter le cessez-le-feu et ainsi, avoir suffisamment de temps pour trouver une solution durable. Mais il nous reste beaucoup de chemin à parcourir afin d’y arriver ».
Three Ukrainian servicemen who were earlier reported missing in action (MIA) near the demarcation line in Donbas have been killed, according to Serhiy, a cousin of one of the dead fighters Serhiy Sonko, Ukraine TSN news service reported.
Photo from UNIAN
The military, who contacted the relatives of Sonko, told that the bodies of three Marines were kept by the militants.
"Yesterday, there could be an exchange. The commission from Kyiv drove up to a checkpoint, was waiting for them, and then the militants wrote they would not hand over the bodies. Talks on the bodies should be held today or tomorrow," Serhiy said.
Serhiy Sonko was 23 years old. About a year ago, he decided to join the army to defend Ukraine. He was the commander of the Third Division of the Marine Corps. At the same time, Serhiy studied at the Faculty of Law in absentia. His mother lives in Kherson, and his girlfriend resides in Mykolaiv.
Another two dead soldiers, according to sources, were 30-year-old Serhiy and 54-year-old Mykola.
As UNIAN reported earlier, on January 8, three Ukrainian servicemen were reported MIA's near the demarcation line in Donbas. A search operation lasted for a few days.
Selon Serhiy, un des cousins d'un des combattants morts Serhiy Sonko, le service d'information TSN de l'Ukraine, trois membres de l'équipage ukrainien qui ont été précédemment portés disparus en action (MIA) près de la ligne de démarcation à Donbas ont été tués.
Les militaires, qui ont contacté les parents de Sonko, ont dit que les corps de trois Marines étaient gardés par les militants.
"Hier, il pourrait y avoir un échange, la commission de Kiev a conduit à un checkpoint, les attendait, et puis les militants ont écrit qu'ils ne remettraient pas les corps." Les pourparlers sur les corps devraient se tenir aujourd'hui ou demain ", a déclaré Serhiy dit.
Serhiy Sonko avait 23 ans. Il ya environ un an, il a décidé de rejoindre l'armée pour défendre l'Ukraine. Il était le commandant de la 3e Division du Corps des Marines. Dans le même temps, Serhiy a étudié à la Faculté de droit in absentia. Sa mère vit à Kherson, et sa petite amie réside à Mykolaiv.
Deux autres soldats morts, selon les sources, étaient Serhiy, 30 ans, et Mykola, 54 ans.
Comme l'a signalé UNIAN plus tôt, le 8 janvier, trois militaires ukrainiens ont été signalés sur les MIA près de la ligne de démarcation à Donbas. Une opération de recherche a duré quelques jours.
Quelques 31 soldats russes condamnés en Ukraine
Some 31 Russian servicemen have been convicted for waging an aggressive war against Ukraine, TV Channel 5 has reported with reference to Ukraine's Chief Military Prosecutor Anatoliy Matios.
"We have judges' verdicts at our disposal against the Russian military. Everyone saw Alexandrov and Yerofeyev - they were sentenced to 12 and 14 years and did not appeal these verdicts, as they were exchanged. What does this mean? It means they have acknowledged their war, and that they were involved in an aggressive war against our state on the territory of our state – this is an irrefutable proof. And I could provide a lot of such facts … 57 people were sentenced, 31 of them - the Russian military. These are court sentences of the Ukrainian legislature. In fact indictments were brought to the court against 27 people," Matios said.
Quelques 31 soldats russes ont été condamnés pour avoir mené une guerre agressive contre l'Ukraine, a annoncé la chaîne de télévision 5 en référence au procureur militaire ukrainien Anatoliy Matios.
«Nous avons des verdicts de juges à notre disposition contre l'armée russe. Tout le monde a vu Alexandrov et Yerofeyev - ils ont été condamnés à 12 et 14 ans et n'a pas fait appel de ces verdicts, car ils ont été échangés. Leur guerre, et qu'ils ont été impliqués dans une guerre agressive contre notre Etat sur le territoire de notre état - c'est une preuve irréfutable et je pourrais fournir beaucoup de tels faits ... 57 personnes ont été condamnées, dont 31 - l'armée russe "Il s'agit de condamnations à la cour de l'Assemblée législative ukrainienne. En fait, les actes d'accusation ont été portées devant le tribunal contre 27 personnes", a déclaré Matios.
L'utilisation d'armes interdites par Minsk dans le Donbass a augmenté de 250 pour cent depuis le 19 décembre - Hug
OSCE's Special Monitoring Mission (SMM) in Ukraine says the cease-fire was not in place in the Donbas during the winter holidays.
This was announced by Deputy Chief Monitor of OSCE in Ukraine Alexander Hug at a briefing, Censor.NET reports citing Ukrainski Novyny.
Hug said it seemed like those who had been firing in the Donbas over the past three weeks had forgotten about Christmas. On Jan. 7, Orthodox Christmas Day, SMM monitors recorded cease-fire violations in all known hot spots in the Donbas, Hug said.
Read more: All Russian members of OSCE mission either GRU or FSB officers, - Ukrainian Army Gen. Kremenetskyi
He said half of all cease-fire violations since Dec. 19 took place in southeast direction from the east of Svitlodarsk.
Monitors have recorded a 250-percent increase in Minsk-banned weapon use since then, which includes tanks, mortars, artillery, and MLRSes.
At least 3,374 explosions with the above mentioned types of weapons have been recorded since Dec. 19, the deputy chief monitor said.
Read more: Most cease-fire violations reported near Svitlodarsk and Debaltseve, - OSCE
Monitors recorded a destruction of a kindergarten in Luhanske village and a church in Debaltseve, both in the Donetsk region.
Hug said the disengagement areas near Stanytsia Luhanska and Zolote/Petrivske are relatively calm and has seen much less fire and violence.
La Mission spéciale de surveillance (SMM) de l'OSCE en Ukraine indique que le cessez-le-feu n'était pas en place dans les Donbas pendant les vacances d'hiver.
Cela a été annoncé par le chef adjoint du Monitor de l'OSCE en Ukraine Alexander Hug lors d'un briefing, Censor.NET rapports citant Ukrainski Novyny.
Hug a dit qu'il semblait que ceux qui avaient été tirant dans les Donbas au cours des trois dernières semaines avait oublié de Noël. Le 7 janvier, jour de Noël orthodoxe, SMM surveille les violations du cessez-le-feu enregistrées dans tous les points chauds connus dans les Donbas, a dit Hug.
En savoir plus: Tous les membres russes de la mission de l'OSCE, soit des officiers du GRU ou du FSB, - le général de l'armée ukrainienne Kremenetskyi
Il a dit que la moitié de toutes les violations du cessez-le-feu depuis le 19 décembre a eu lieu dans le sud-est de l'est de Svitlodarsk.
Les moniteurs ont enregistré une augmentation de 250 pour cent de l'utilisation de l'arme interdite par Minsk depuis, qui comprend des chars, des mortiers, de l'artillerie et MLRS.
Au moins 3 374 explosions avec les types d'armes susmentionnés ont été enregistrées depuis le 19 décembre, a déclaré le directeur adjoint.
Lire la suite: La plupart des violations du cessez-le-feu signalées près de Svitlodarsk et Debaltseve, - OSCE
Les observateurs ont enregistré la destruction d'un jardin d'enfants dans le village de Luhanske et d'une église à Debaltseve, tous deux dans la région de Donetsk.
Hug a déclaré que les zones de désengagement près de Stanytsia Luhanska et Zolote / Petrivske sont relativement calmes et ont vu beaucoup moins de feu et de violence.
Toujours à propos de l'OSCE:
Sebastien Kurz s’oppose à l’idée de la mission de police de l’OSCE dans le Donbass
Sebastian Kurz, ministre fédéral de l'intégration, des Affaires européennes et internationales autrichien et le président de l’OSCE estime que l’idée de la mission de police de l’OSCE dans le Donbass est «irréelle».
Il l’a déclaré lors d’une interview à l’édition «Kurier »
«L’OSCE est une organisation composée de 57 pays, y compris la Russie. Et toute mission nécessite l’accord de tous les pays », a déclaré Kurz en répondant à la question sur la possibilité de l’Introduction de la mission de police à l’est de l’Ukraine.
Le ministre des Affaires européennes autrichien estime qu’il ne faut pas croire qu’une solution rapide existe pour résoudre le problème du conflit dans le Donbass. «Ce serait bien de pouvoir geler ce conflit afin de faire respecter le cessez-le-feu et ainsi, avoir suffisamment de temps pour trouver une solution durable. Mais il nous reste beaucoup de chemin à parcourir afin d’y arriver ».
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Article très troublant sur la "Jeanne d'Arc" ukrainienne.
Certaines révélations qui posent questions...
A chacun de se faire une idée !
Le crépuscule d’une idole. Pourquoi Nadia Savtchenko déçoit-elle les Ukrainiens ?
Il y a encore quelques mois, tout le monde retenait son souffle, en regardant le procès de Nadia Savchenko, militaire ukrainienne, qui avait été capturée à l’été 2014 et jugée en Russie pour des raisons politiques. Le comportement courageux et intrépide de Nadia lors de son procès avait fait d’elle une vraie héroïne aux yeux d’une partie de la société ukrainienne. Le parti ukrainien Batkyvtchyna l’avait mise en tête de sa liste électorale. Libérée en mai 2016, Nadia Savtchenko s’est lancée dans la politique. Cependant, ses actions controversées ont provoqué un grand mécontentement dans la société ukrainienne. Celle qui était le symbole de l’Ukraine en guerre devient peu à peu la bête noire de l’Ukraine. L’Ukraine Crisis Média Center a analysé les principaux scandales provoqués par Nadia Savtchenko après sa libération
Une intégration difficile
Dès sa première journée au Parlement, Nadia Savtchenko a surpris tout le monde par son comportement un peu trop fantaisiste pour un député. Elle est arrivée pour prendre ses fonctions une heure avant l’ouverture du Parlement et a attendu assise devant le bâtiment en fumant des cigarettes et en éteignant ses mégots sur le sol. Une fois installée à son poste, elle a enlevé ses chaussures et est restée pieds nus toute la journée. Lors d’une pause, elle a accordé quelques interviews aux journalistes: «J’ai l’impression de me retrouver sur un marché. Les députés ressemblent à des écoliers paresseux». Elle n’a pas été non plus très tendre avec les journalistes: «Vous êtes comme des chacals, vous êtes prêts à vous jeter sur moi, à me déchirer. Vous devez apprendre à parler aux gens au lieu de penser à l’argent que vous allez toucher pour une petite exclusivité». Quelques semaines plus tard, la pilote s’est encore distinguée par son drôle de comportement: elle s’est endormie en pleine réunion du comité parlementaire.
Cependant, les Ukrainiens étaient alors encore fascinés par cette attitude qu’ils trouvaient pleine de fraîcheur et peu commune chez les fonctionnaires ukrainiens. La conférence de presse de Nadia Savtchenko a été un vrai succès: elle a duré plusieures heures et la grande salle était remplie jusqu’à la fin. C’est lors de cette conférence de presse que l’ancienne prisonnière à annoncé pour la première fois son désir de présenter sa candidature lors des élections présidentielles:« Faut-il le faire? Je le ferai! Si le peuple dit: «Il le faut», le soldat répondra: «Oui». Aucune crainte, aucune hésitation. Et aucune envie. Mais si le peuple dit: «Il le faut», j’irai. Si les élections se tenaient aujourd’hui, je les emporterais, si c’est demain, il faut voir».
Parallèlement, Savtchenko a fait une autre déclaration un peu étrange dans un pays qui lutte pour instaurer la démocratie: «Pour changer le pouvoir présidentiel, la structure du pays, pour redémarrer les lois et les faire fonctionner au profit des gens, pour combattre la corruption, il faut devenir un dictateur qui maintient tout le pouvoir entre ses mains. C’est indispensable pour redonner le pouvoir au peuple et faire en sorte que plus personne ne puisse le reprendre au peuple».
«Il faut se sourire mutuellement et tout ira bien »
Les Ukrainiens n’avaient pas encore eu le temps de digérer cette déclaration que Nadia Savtchenko effectuait une démarche encore plus étrange. Elle a téléphoné à la radio afin de partager en direct sa solution pour arrêter le conflit armé à l’est du pays: «Tout d’abord, il faut prolonger les sanctions contre la Russie, car ce pays n’a pas encore compris qu’il doit se retirer de l’est de l’Ukraine. Ensuite, il faut communiquer directement avec les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk en contournant le processus de Minsk. Zachartchenko (chef de la DNR) et Plotnitzky (chef de la LNR) peuvent se positionner comme des députés du peuple. En tant que député ukrainien, je suis prête à discuter avec eux. Et ensuite? Il faut se sourire mutuellement et tout ira bien». Quand une journaliste lui a posé la question suivante: «Pourquoi discuter avec des marionnettes», Nadia lui a donné une réponse tout à fait exhaustive: «Le Kremlin est un ennemi, on ne discute pas avec un ennemi. On ne discute pas avec des terroristes, tandis qu’avec son peuple… qu’il soit une marionnette, qu’il soit faible et apeuré… J’ai choisi des gens de l’autre côté pour parler de la situation qu’il faut régler. La Russie nous empêche de le faire. Mais si nous nous réunissons, nous allons pouvoir régler cette situation sans la Russie. Il est important pour moi que les Républiques de Donetsk et de Lougansk prennent leur décision et n’aient pas peur de la défendre devant la Russie».
Cette déclaration a provoqué une vague de mécontentement au sein de la société. Pour la première fois, les Ukrainiens ont remis en doute l’intégrité de celle qui était le symbole de l’Ukraine enchaînée, mais invaincue. Mais ce n’était que le début. Le 21 juillet, deux mois après sa libération, Nadia a déclaré en direct sur la Chaîne 5 qu’il fallait demander pardon à toutes les mères dont les fils avaient été tués à la guerre: «Nous allons probablement devoir demander pardon. Non, pas probablement, mais certainement. Il faudra demander pardon, sinon la paix ne s’installera jamais. Il faudra demander pardon à la mère qui a perdu son fils. À la mère qui a perdu son dernier fils. Peu importe de quel côté du conflit elle se trouve».
Alors, la société se divise. Certains exhortent à ne pas prêter attention aux déclarations douteuses de Savtchenko en les justifiant par le fait qu’elle manque d’expérience politique, qu’elle est trop franche et s’est peut-être mal exprimée. D’autres se sont sentis offensés par ses propos et l’ont accusée, pour la première fois, de s’être fait recruter par les services secrets russes. Anton Gerachtchenko, député ukrainien et l’un des chefs du projet «Mirotvorets», a noté sur sa page Facebook: «Vous, Nadia, vous devez peut-être demander pardon à Givi et Motorola et à d’autres Russes venus sur notre terre pour tuer et violer, mais nous, nous n’allons pas demander pardon aux occupants et terroristes. Nous allons tenir jusqu’au bout et nous allons tout faire pour libérer notre terre. Pourquoi personne n’a attiré l’attention sur le fait qu’aucune transmission directe n’a été autorisée lors des procès contre Sentsov ou Koltchenko? Pourquoi le juge russe a-t-il autorisé toutes les chaînes TV à filmer chaque audience de Nadia Savtchenko? Pourquoi le tribunal et les médias russes ont-ils tout fait pour accroître la popularité de Savtchenko? N’est-ce pas étrange? Désormais, il est clair que Poutine a introduit «un cheval de Troie» dans la conscience des Ukrainiens». Une pétition, exhortant le président ukrainien à retirer le titre de Héros de l’Ukraine à Savtchenko, a été déposée sur le site du chef de l’État ukrainien et signée par 1578 personnes en une demi-journée.
Plusieurs experts ont souligné que l’histoire de Savtchenko était une démonstration de la fâcheuse habitude des Ukrainiens à attendre l’arrivée d’un Messie qui résoudra d’un coup tous leurs problèmes. Ҫa a été le cas de Viktor Iouchtchenko, ancien président ukrainien, ça a également été le cas de Mikheil Saakachvili, ancien gouverneur de la région d’Odessa.
La famille et les copains d’abord?
Mais Nadia n’est certainement pas du genre à se calmer si vite. Très rapidement, elle affirme vouloir refuser les prestations sociales qu’elle devait recevoir en tant qu’ancienne combattante: «Je suis revenue avec mes bras et mes jambes, je ne suis pas une handicapée et je peux travailler. Je ne trouve pas correct de recevoir une récompense matérielle de la part de mon peuple qui est déjà pauvre. J’ai l’intention de refuser toutes les prestations sociales et j’exhorte tous les anciens combattants à faire de même… Une fois la situation actuelle dans le Donbass terminée, on aura un pays entier d’anciens combattants dont on ne saura que faire». Cependant, l’information selon laquelle la mère de Savtchenko a reçu un terrain gratuit à Kiev en tant que mère d’un ancien combattant commence à circuler sur les réseaux sociaux. La famille de Savtchenko réfute cette information, pour le moment rien n’a été confirmé.
Cependant, la légende sur le désintéressement de Savtchenko est remise en cause pour une autre raison et cette fois-ci, l’information est bien confirmée. Il s’est avéré que Nadia a fait embaucher au Parlement son amie, une certaine Iryna Uzik qui devient assisstante de Nadia. Il paraît que le caractère de la jeune femme est aussi intraitable et dur que celui de Savtchenko: très rapidement après la signature de son contrat, Iryna a déclaré: «J’ai reçu mon justificatif. Vous pouvez vous adresser à moi pour obtenir les commentaires de Nadia, préciser des informations la concernant, lui transmettre vos demandes, m’informer sur les courants souterrains et les articles dangereux dans les projets de loi qui sont à l’ordre du jour au Parlement. Cependant, je vous prie de ne pas me submerger avec des petites demandes égoïstes telles que «j’ai été licencié illégalement de mon travail, aidez-moi à le retrouver» ou avec des propositions prétentieuses “Je sais comment sauver l’Ukraine et j’exige une rencontre personnelle avec Nadia». Il est à noter qu’à cette époque les ambitions de Nadia avaient légèrement baissées: elle ne prétend plus à la fonction de Président de l’Ukraine, désormais, elle est prête à se contenter du modeste poste de ministre de la Défense.
Une main tendue à ses compagnons de malheur ou une simple action publicitaire?
Au mois d’août, Nadia l’infatigable organise une manifestation devant l’administration présidentielle pour exiger d’accélérer le processus d’échange des prisonniers. Elle est accompagnée de sa sœur Vira et des proches des prisonniers ukrainiens. Nadia apporte un haut-parleur pour se faire mieux entendre par Petro Porochenko qui, à son avis, ne fait plus grand chose pour sauver les militaires ukrainiens qui ont été faits prisonniers par les séparatistes. Outre ce haut-parleur, Nadia apporte aussi une solution originale pour sauver les prisonniers: elle estime que le processus sera plus simple si c’est Marina Porochenko,l’épouse du Président ukrainien, qui va négocier avec les séparatistes. Pour mieux défendre sa position, Marina Porochenko devrait emmener avec elle Oxana Martchenko, épouse de Viktor Medvedtchouk, représentant ukrainien dans le groupe de contact tripartie et, accessoirement, parrain d’une des filles de Poutine. Selon Nadia Savtchenko, ces deux femmes pourront convaincre les séparatistes de rendre leur liberté aux prisonniers ukrainiens: «Ils m’ont répondu que le Président sera le seul négociateur. Alors, je vais vous dire: tant que cette centralisation du pouvoir et cette centralisation de l’échange des prisonniers persisteront, l’affaire durera très longtemps», s’offusquait Savtchenko dans son haut-parleur.
Pour intimider Porochenko, Nadia a recours à son levier de pression préféré, testé lors de son séjour dans les prisons russes: elle entame une grève de la faim. Cependant, une grève de la faim moins stricte qu’en Russie, car Nadia avoue «déguster» du vin lors de cette nouvelle grève de la faim: «Je ne mange pas, mais je bois de l’eau. De temps en temps, je peux déguster un peu de vin. Je me sens bien, j’ai l’habitude».
Pour prouver son franc désir d’aider les prisonniers ukrainiens, Nadia prend le risque de se rendre à Moscou pour assister à l’audience dans l’affaire de Mykola Karpyuk et Stanislav Klych, deux Ukrainiens accusés d’avoir participé à la guerre en Tchétchénie contre l’armée russe. Suite à ce procès fabriqué, Karpyuk a été condamné à 22 ans de prison, Klych à 20 ans. Ils ont tous deux fait appel et c’est à l’audience de l’appel que Nadia Savtchenko est arrivée avec l’objectif de les soutenir moralement. Malheureusement, les deux Ukrainiens n’ont pas beaucoup apprécié le geste de leur ancienne camarade dans le malheur. Klych a ouvertement déclaré qu’il s’agissait de publicité: «Rien à dire, nous avons regardé la télé, toutes les chaînes montraient la visite de Nadia Savtchenko à la Cour Suprême de Moscou. Belle publicité, beau projet. Mais je ne comprends pas quel est mon rôle dans tout cela».
La chèvre contre les moutons
Certains reprochent à Nadia Savtchenko de se concentrer beaucoup plus sur les voyages dans le Donbass et les tentatives de libération des prisonniers ukrainiens plutôt que sur son travail qui consiste à rédiger et à adopter des lois. En effet, le dossier de Nadia au Parlement semble bien léger: elle a participé à la rédaction de 3 projets de loi, y compris, la fameuse loi Savtchenko qu’elle a rédigée en prison russe ((selon cette loi, une journée passée en cellule de détention provisoire équivaut à deux jours d’emprisonnement après le verdict du juge). D’ailleurs, cette loi a provoqué un nouveau scandale. Un certain nombre de députés souhaitaient apporter des changements à cette loi ratée, mais Savtchenko a décidé de défendre son œuvre bec et ongles. Elle a demandé la parole, est montée à la tribune et a tenu un discours assez dur au cours duquel elle a traité les élus du peuple ukrainien de «moutons»: «Si les députés sont des moutons, c’est notre problème. Selon la Constitution ukrainienne, aucune loi ne peut être rédigée dans l’objectif de dégrader les droits de l’Homme. Mais avec vos amendements vous allez dégrader les droits de l’Homme. Vous êtes en train de faire de la spéculation politique et de prouver aux gens que vous n’êtes que des moutons, avec certains moutons voulant être plus forts que les autres. Mais, en vérité, vous êtes tous des moutons. Le peuple a constaté une fois de plus que vous êtes en train de vous noyer». Savtchenko a insisté sur le fait que les députés auraient dû apporter des amendements à cette loi avant de l’avoir adoptée.
Cette «courtoisie» de l’ancienne pilote a provoqué la colère de certains députés qui n’ont pas apprécié d’être traités de moutons. C’est Iryna Loutsenko, député et épouse de Youry Loutsenko, Procureur général d’Ukraine, qui a pris la parole pour répondre à Nadia: «J’informe les chèvres, qui sont arrivées dans ce Parlement grâce au soutien de la communauté internationale, que plus de 60000 anciens prisonniers russes sont arrivés de l’autre côté de la ligne de démarcation et se battent contre nos soldats. Les récidivistes ukrainiens, qui ont été libérés par erreur grâce aux votes euphoriques au profit d’une personne que tout le monde a défendu, sont aussi partis là-bas pour tuer, voler et violer».
L’entretien fatidique ou la dernière goutte d’eau qui a fait déborder le vase
Toutes les démarches précédentes de Nadia n’avaient pas de conséquences importantes pour elle, mis à part les critiques grandissantes de la société, mais sa dernière escapade lui a coûté cher. Savtchenko a fini par réaliser son projet de discuter avec les chefs des Républiques séparatistes. Le 7 décembre 2016, elle part pour Minsk où elle s’entretient avec Olexandre Zacharctchenko et Igor Plotnitzky. Elle tente de ne pas trop rendre publique sa visite, mais, bien entendu, des journalistes n’ont pas tardé à apprendre la nouvelle. Il s’agit, notamment, de Petro Chouklinov, un journaliste célèbre de «LigaBuisnessInform»: «Selon l’information que j’ai, Nadia Savtchenko est récemment partie à Minsk pour s’entretenir avec les chefs des organisations séparatistes DNR et LNR. Ils ont discuté pendant plusieurs heures. Quand j’ai vu Savtchenko, je lui ai demandé si c’était vrai. «Je ne suis pas venue ici pour répondre à vos questions» a-t-elle répondu. J’ai retenté ma chance pour obtenir un commentaire de sa part, car il s’agit d’une information importante pour la société qui mérite de savoir si un député du Parlement a des contacts avec des terroristes. «Je ne me suis pas fait bien comprendre?», s’est offusquée Savtchenko. Mais ce n’est pas à moi que tu as répondu, tu as répondu aux citoyens ukrainiens». Nadia Savtchenko a fini par avouer son déplacement, mais a déclaré que cet entretien s’était déroulé avec l’accord du Service de Sécurité d’Ukraine. Cependant, le Service de Sécurité a démenti la déclaration de Savtchenko et a convoqué la pilote à un interrogatoire pour préciser les détails de la rencontre. Plus tard, Zachartchenko et Plotnitzky ont confirmé leur rencontre avec Savtchenko. Yuriu Katchanov, chef du Centre de coordination des recherches, de la libération des otages et des prisonniers et de l’établissement de la localisation des personnes disparues dans la zone de l’opération anti-terroriste, affirme que lors de son voyage à Minsk, Savtchenko s’est entretenue avec les leaders des séparatistes au sujet «de la libération des prisonniers, mais aussi de la supression des sanctions et des questions d’amnistie ».
Savtchenko continue à se défendre : «A ma sortie de prison, j’avais promis aux gens que j’allais parler même avec le diable. Oui, j’étais assise à la table des négociations avec des gens avec lesquels auparavant nous avions échangés des tirs. Mais je n’ai pas vu en face de moi des diables. Il faut d’abord parler aux gens et ensuite leur coller des étiquettes: terroristes, assassins, séparatistes etc…». Elle insiste sur le fait que ce voyage a été fructueux et important pour la libération des prisonniers ukrainiens.
Cependant, ses collègues du Parlement n’étaient pas d’accord avec elle. Le 20 décembre, Nadia Savtchenko s’est fait exclure de la faction Batkyvchtchyna. Le service de presse du parti a diffusé un communiqué pour expliquer ce geste: «Les principes et les convictions politiques de Nadia Savtchenko et du parti Batkyvchtchyna s’avèrent être différents. Batkyvchtchyna, en particulier, s’oppose fermement à toute négociation avec les terroristes, contre l’amnistie des assassins du peuple ukrainien et contre la légalisation des groupes de bandits du Donbass». Deux jours plus tard, le 22 décembre, Nadia Savtchenko a été exclue de la délégation permanente ukrainienne auprès de l’APCE. Le projet de décret modifiant le décret sur l’Appel du Parlement ukrainien aux organisations internationales et assemblées interparlementaires pour la libération de la pilote et députée ukrainienne de la huitième convocation Nadiya Savtchenko» № 45-VIII du 25 décembre 2014, a été voté par 237 députés du Parlement. Le lendemain, le Comité parlementaire de la Défense nationale et de la Sécurité a soutenu le projet de résolution sur l’exclusion de Nadia Savtchenko du Comité. Et c’est probablement loin d’être fini….
Pourquoi, Nadia, pourquoi?
Comment tout cela a-t-il été possible? Pourquoi cette femme tant admirée est devenue la fable du quartier? Est-ce qu’elle n’a jamais été celle pour qui on l’a prise? Est-ce qu’elle a été recrutée par les services spéciaux russes? Plusieurs versions s’imposent….
Un cheval de Troie?
Nadia Savtchenko est-elle devenue un agent du Kremlin? Selon une version, la jeune femme a été recrutée par les services secrets russes avant même sa captivité. Plusieurs faits l’indiquent. Tout d’abord, un traitement de faveur lors de son emprisonnement. Tous les autres prisonniers du Kremlin, Oleg Sentsov, Olexandre Koltchenko, Gennadiy Affanasyev, Mykola Karpuyk, Stanislav Klych déclarent avoir subi des tortures. Seule Nadia Savtchenko n’a jamais subi de violences physiques. Selon les informations fournies par sa sœur et ses avocats, Nadia bénéficiait d’une cellule individuelle assez confortable: avec un bon lit et une télé. C’est plutôt exotique pour les prisons russes, connues pour des conditions de vie épouvantables. Un autre point important, Nadia a toujours pu communiquer facilement avec ses avocats, sa famille, ses partisans, et sa sœur se rendait régulièrement à Moscou pour la voir. Chaque audience au tribunal était largement couverte par les médias russes et ukrainiens, les journalistes avaient tous un libre accès aux audiences. À titre d’exemple, Karpyuk et Klych ont été privés de leurs avocats pendant presque 10 mois, aucune chaîne TV n’était présente pour eux.
Et le plus important: Nadia Savtchenko répète mot pour mot le refrain préféré de Moscou: «il faut reconnaître les séparatistes du Donbass, il faut les amnistier, il faut négocier avec eux comme avec des égaux». Si l’information de Yuriu Katchanov au sujet «de la libération des prisonniers, mais aussi de la supression des sanctions et des questions d’amnistie » est juste, cela confirme également l’engagement de Savtchenko en faveur du Kremlin. Vira Savtchenko, la sœur de Nadia, a évoqué à plusieurs reprises le rôle important de Viktor Medvedtchouk dans la libération de Nadia Savtchenko. Alors, se pourrait-il que ce personnage si proche du Kremlin lui souffle ses idées à l’oreille?
Le point faible: cette facette de Nadia aurait été dévoilée bien rapidement. Un véritable agent du Kremlin aurait agi de manière plus dissimulée et plus discrète. Alors, Nadia une mauvaise élève?
Le syndrome de Stockholm?
Selon Wikipedia, le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d’empathie, voire une sorte de sympathie ou de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie.
Cela semble être la version la plus probable. Cette sympathie soudaine de Nadia envers ceux qui l’ont capturée, cette envie inattendue de les défendre et, même pire de les légaliser, pourrait être un signe du symdrome de Stockholm.
Nous n’avons pas pu trouver de points faibles dans cette version, mais comment une personne ayant une empathie subconsciente envers les combattants pro-russes pourrait-elle participer à des négociations aussi délicates et compliquées? Comment pourrait-elle défendre les intêrets de son pays tout en étant attachée psychologiquement aux ennemis de son pays? Comment pourrait-elle continuer à travailler dans l’institution législative la plus importante du pays alors qu’elle souffre de troubles psychologiques? Ne devrait-elle pas tout d’abord consulter un spécialiste?
La naïveté et l’inexpérience politique?
Plusieurs personnes de l’entourage de Nadia Savtchenko affirment que la pilote a un caractère assez conflictuel. On parle de ses problèmes de subordination, de son désir de n’en faire qu’à sa tête, on explique qu’elle est têtue à souhait. Peut-être que le problème vient de là? Peut-être que Nadia croit sincèrement qu’elle œuvre au bien de son pays et elle agit selon son bon vouloir sans souhaiter rendre de comptes à quiconque?
Ce ne serait pas très grave pour une personne ordinaire, mais pose des problèmes pour quelqu’un qui représente son pays, y compris à l’étranger. Tous les experts sont plus ou moins d’accord: le seul moyen d’arrêter la Russie et de la faire se retirer du Donbass et de la Crimée (et, parallèlement, de calmer sa politique extérieure agressive), ce sont les sanctions économiques. Le gouvernement et les diplomates ukrainiens ont mené un long et difficile travail pour que l’Occident introduise et maintienne ces sanctions. Des sanctions qui ont probablement empêché la Russie de s’avancer plus profondément en Ukraine. Et, bien entendu, les Ukrainiens sont mécontents de voir leur Nadia préférée demander à l’Occident la supression des sanctions qui peuvent sauver son pays. Tout comme ils sont mécontents de la voir littéralement défendre les combattants pro-russes.
Et se défendre comment? Proposer comme solution «Il faut se sourire mutuellement et tout ira bien»? Sourire à Plotnitzky et Zachartchenko? Le conflit à l’est de l’Ukraine comprend deux acteurs majeurs: l’Ukraine et la Russie. Les deux «Républiques populaires» de poche ne sont pas des entités indépendantes. Elles ne sont que des créations artificielles, dirigées par des marionnettes du Kremlin que leur maître peut remplacer à n’importe quel moment comme il l’a déjà fait avec tant d’autres. Igor Strelkov, Pavlo Goubarev, Valery Bolotov… la liste est longue. Les chefs des Républiques populaires ne sont pas autorisés à prendre des décisions importantes. Certes, ils peuvent libérer quelques prisonniers anonymes pour montrer leur bonne volonté, mais jamais ils ne décideront de la paix ou de la guerre dans le Donbass. Tout le monde est unanime sur cette question. Sauf Nadia Savtchenko.
Pire encore, en proposant d’écarter la Russie du processus des négociations, elle soutient la dangereuse thèse russe sur la non-implication de la Russie dans ce conflit sanglant, sur la «guerre civile» et cela peut très bien être utilisé dans cette guerre contre l’Ukraine. Car si une personne si importante et connue insinue qu’il ne s’agit que d’un conflit entre Ukrainiens, alors les forces européennes pro-russes pourront en profiter pour défendre les intérêts de la Russie. À quoi bon maintenir des sanctions contre la Russie, s’il ne s’agit que d’une «guerre civile». Et la suppression des sanctions signifiera une escalade militaire immédiate à grande échelle dans le Donbass. Et d’autres morts, d’autres déplacés, d’autres destructions…
Bien entendu, on aimerait que ce conflit puisse être résolu d’une manière aussi simple, avec un sourire! Mais ses origines sont bien plus profondes, alimentées avec perversité par une puissance extérieure. Et avec chaque personne tuée d’un côté ou de l’autre, le fossé se creuse de plus en plus. Un sourire ne pourra pas le combler. Comment une femme ukrainienne arriverait à pardonner à celui qui a tué son mari ou son fils? Serait-il juste d’amnistier ceux qui ont torturé et violé? Comment trouver une solution pour faire oublier toutes les atrocités de cette guerre à ceux qui les ont vécus? Un sourire peut-il suffire ? Comment ose-t-on proposer une solution si infantile !
Quel avenir pour Nadia ?
Quoi qu’on en dise, la popularité de Nadia retombe. La Jeanne d’Arc qui fascinait les Ukrainiens et les étrangers, celle qu’on aurait aimé voir prendre la fonction de Président devient peu à peu l’ennemi public № 1. Elle a perdu tout ce qui lui a été donné lors de son séjour dans la prison russe: la notoriété, sa place à Batkyvchtchyna et à la délégation ukrainienne à l’APCE et la chose la plus importante, l’amour et la confiance de son peuple. Alors, quel avenir pour Nadia? Pourra-t-elle rebondir un jour ou restera-t-elle à jamais gravée dans la mémoire des Ukrainiens comme une énième déception? Histoire à suivre!
Certaines révélations qui posent questions...
A chacun de se faire une idée !
Le crépuscule d’une idole. Pourquoi Nadia Savtchenko déçoit-elle les Ukrainiens ?
Il y a encore quelques mois, tout le monde retenait son souffle, en regardant le procès de Nadia Savchenko, militaire ukrainienne, qui avait été capturée à l’été 2014 et jugée en Russie pour des raisons politiques. Le comportement courageux et intrépide de Nadia lors de son procès avait fait d’elle une vraie héroïne aux yeux d’une partie de la société ukrainienne. Le parti ukrainien Batkyvtchyna l’avait mise en tête de sa liste électorale. Libérée en mai 2016, Nadia Savtchenko s’est lancée dans la politique. Cependant, ses actions controversées ont provoqué un grand mécontentement dans la société ukrainienne. Celle qui était le symbole de l’Ukraine en guerre devient peu à peu la bête noire de l’Ukraine. L’Ukraine Crisis Média Center a analysé les principaux scandales provoqués par Nadia Savtchenko après sa libération
Une intégration difficile
Dès sa première journée au Parlement, Nadia Savtchenko a surpris tout le monde par son comportement un peu trop fantaisiste pour un député. Elle est arrivée pour prendre ses fonctions une heure avant l’ouverture du Parlement et a attendu assise devant le bâtiment en fumant des cigarettes et en éteignant ses mégots sur le sol. Une fois installée à son poste, elle a enlevé ses chaussures et est restée pieds nus toute la journée. Lors d’une pause, elle a accordé quelques interviews aux journalistes: «J’ai l’impression de me retrouver sur un marché. Les députés ressemblent à des écoliers paresseux». Elle n’a pas été non plus très tendre avec les journalistes: «Vous êtes comme des chacals, vous êtes prêts à vous jeter sur moi, à me déchirer. Vous devez apprendre à parler aux gens au lieu de penser à l’argent que vous allez toucher pour une petite exclusivité». Quelques semaines plus tard, la pilote s’est encore distinguée par son drôle de comportement: elle s’est endormie en pleine réunion du comité parlementaire.
Cependant, les Ukrainiens étaient alors encore fascinés par cette attitude qu’ils trouvaient pleine de fraîcheur et peu commune chez les fonctionnaires ukrainiens. La conférence de presse de Nadia Savtchenko a été un vrai succès: elle a duré plusieures heures et la grande salle était remplie jusqu’à la fin. C’est lors de cette conférence de presse que l’ancienne prisonnière à annoncé pour la première fois son désir de présenter sa candidature lors des élections présidentielles:« Faut-il le faire? Je le ferai! Si le peuple dit: «Il le faut», le soldat répondra: «Oui». Aucune crainte, aucune hésitation. Et aucune envie. Mais si le peuple dit: «Il le faut», j’irai. Si les élections se tenaient aujourd’hui, je les emporterais, si c’est demain, il faut voir».
Parallèlement, Savtchenko a fait une autre déclaration un peu étrange dans un pays qui lutte pour instaurer la démocratie: «Pour changer le pouvoir présidentiel, la structure du pays, pour redémarrer les lois et les faire fonctionner au profit des gens, pour combattre la corruption, il faut devenir un dictateur qui maintient tout le pouvoir entre ses mains. C’est indispensable pour redonner le pouvoir au peuple et faire en sorte que plus personne ne puisse le reprendre au peuple».
«Il faut se sourire mutuellement et tout ira bien »
Les Ukrainiens n’avaient pas encore eu le temps de digérer cette déclaration que Nadia Savtchenko effectuait une démarche encore plus étrange. Elle a téléphoné à la radio afin de partager en direct sa solution pour arrêter le conflit armé à l’est du pays: «Tout d’abord, il faut prolonger les sanctions contre la Russie, car ce pays n’a pas encore compris qu’il doit se retirer de l’est de l’Ukraine. Ensuite, il faut communiquer directement avec les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk en contournant le processus de Minsk. Zachartchenko (chef de la DNR) et Plotnitzky (chef de la LNR) peuvent se positionner comme des députés du peuple. En tant que député ukrainien, je suis prête à discuter avec eux. Et ensuite? Il faut se sourire mutuellement et tout ira bien». Quand une journaliste lui a posé la question suivante: «Pourquoi discuter avec des marionnettes», Nadia lui a donné une réponse tout à fait exhaustive: «Le Kremlin est un ennemi, on ne discute pas avec un ennemi. On ne discute pas avec des terroristes, tandis qu’avec son peuple… qu’il soit une marionnette, qu’il soit faible et apeuré… J’ai choisi des gens de l’autre côté pour parler de la situation qu’il faut régler. La Russie nous empêche de le faire. Mais si nous nous réunissons, nous allons pouvoir régler cette situation sans la Russie. Il est important pour moi que les Républiques de Donetsk et de Lougansk prennent leur décision et n’aient pas peur de la défendre devant la Russie».
Cette déclaration a provoqué une vague de mécontentement au sein de la société. Pour la première fois, les Ukrainiens ont remis en doute l’intégrité de celle qui était le symbole de l’Ukraine enchaînée, mais invaincue. Mais ce n’était que le début. Le 21 juillet, deux mois après sa libération, Nadia a déclaré en direct sur la Chaîne 5 qu’il fallait demander pardon à toutes les mères dont les fils avaient été tués à la guerre: «Nous allons probablement devoir demander pardon. Non, pas probablement, mais certainement. Il faudra demander pardon, sinon la paix ne s’installera jamais. Il faudra demander pardon à la mère qui a perdu son fils. À la mère qui a perdu son dernier fils. Peu importe de quel côté du conflit elle se trouve».
Alors, la société se divise. Certains exhortent à ne pas prêter attention aux déclarations douteuses de Savtchenko en les justifiant par le fait qu’elle manque d’expérience politique, qu’elle est trop franche et s’est peut-être mal exprimée. D’autres se sont sentis offensés par ses propos et l’ont accusée, pour la première fois, de s’être fait recruter par les services secrets russes. Anton Gerachtchenko, député ukrainien et l’un des chefs du projet «Mirotvorets», a noté sur sa page Facebook: «Vous, Nadia, vous devez peut-être demander pardon à Givi et Motorola et à d’autres Russes venus sur notre terre pour tuer et violer, mais nous, nous n’allons pas demander pardon aux occupants et terroristes. Nous allons tenir jusqu’au bout et nous allons tout faire pour libérer notre terre. Pourquoi personne n’a attiré l’attention sur le fait qu’aucune transmission directe n’a été autorisée lors des procès contre Sentsov ou Koltchenko? Pourquoi le juge russe a-t-il autorisé toutes les chaînes TV à filmer chaque audience de Nadia Savtchenko? Pourquoi le tribunal et les médias russes ont-ils tout fait pour accroître la popularité de Savtchenko? N’est-ce pas étrange? Désormais, il est clair que Poutine a introduit «un cheval de Troie» dans la conscience des Ukrainiens». Une pétition, exhortant le président ukrainien à retirer le titre de Héros de l’Ukraine à Savtchenko, a été déposée sur le site du chef de l’État ukrainien et signée par 1578 personnes en une demi-journée.
Plusieurs experts ont souligné que l’histoire de Savtchenko était une démonstration de la fâcheuse habitude des Ukrainiens à attendre l’arrivée d’un Messie qui résoudra d’un coup tous leurs problèmes. Ҫa a été le cas de Viktor Iouchtchenko, ancien président ukrainien, ça a également été le cas de Mikheil Saakachvili, ancien gouverneur de la région d’Odessa.
La famille et les copains d’abord?
Mais Nadia n’est certainement pas du genre à se calmer si vite. Très rapidement, elle affirme vouloir refuser les prestations sociales qu’elle devait recevoir en tant qu’ancienne combattante: «Je suis revenue avec mes bras et mes jambes, je ne suis pas une handicapée et je peux travailler. Je ne trouve pas correct de recevoir une récompense matérielle de la part de mon peuple qui est déjà pauvre. J’ai l’intention de refuser toutes les prestations sociales et j’exhorte tous les anciens combattants à faire de même… Une fois la situation actuelle dans le Donbass terminée, on aura un pays entier d’anciens combattants dont on ne saura que faire». Cependant, l’information selon laquelle la mère de Savtchenko a reçu un terrain gratuit à Kiev en tant que mère d’un ancien combattant commence à circuler sur les réseaux sociaux. La famille de Savtchenko réfute cette information, pour le moment rien n’a été confirmé.
Cependant, la légende sur le désintéressement de Savtchenko est remise en cause pour une autre raison et cette fois-ci, l’information est bien confirmée. Il s’est avéré que Nadia a fait embaucher au Parlement son amie, une certaine Iryna Uzik qui devient assisstante de Nadia. Il paraît que le caractère de la jeune femme est aussi intraitable et dur que celui de Savtchenko: très rapidement après la signature de son contrat, Iryna a déclaré: «J’ai reçu mon justificatif. Vous pouvez vous adresser à moi pour obtenir les commentaires de Nadia, préciser des informations la concernant, lui transmettre vos demandes, m’informer sur les courants souterrains et les articles dangereux dans les projets de loi qui sont à l’ordre du jour au Parlement. Cependant, je vous prie de ne pas me submerger avec des petites demandes égoïstes telles que «j’ai été licencié illégalement de mon travail, aidez-moi à le retrouver» ou avec des propositions prétentieuses “Je sais comment sauver l’Ukraine et j’exige une rencontre personnelle avec Nadia». Il est à noter qu’à cette époque les ambitions de Nadia avaient légèrement baissées: elle ne prétend plus à la fonction de Président de l’Ukraine, désormais, elle est prête à se contenter du modeste poste de ministre de la Défense.
Une main tendue à ses compagnons de malheur ou une simple action publicitaire?
Au mois d’août, Nadia l’infatigable organise une manifestation devant l’administration présidentielle pour exiger d’accélérer le processus d’échange des prisonniers. Elle est accompagnée de sa sœur Vira et des proches des prisonniers ukrainiens. Nadia apporte un haut-parleur pour se faire mieux entendre par Petro Porochenko qui, à son avis, ne fait plus grand chose pour sauver les militaires ukrainiens qui ont été faits prisonniers par les séparatistes. Outre ce haut-parleur, Nadia apporte aussi une solution originale pour sauver les prisonniers: elle estime que le processus sera plus simple si c’est Marina Porochenko,l’épouse du Président ukrainien, qui va négocier avec les séparatistes. Pour mieux défendre sa position, Marina Porochenko devrait emmener avec elle Oxana Martchenko, épouse de Viktor Medvedtchouk, représentant ukrainien dans le groupe de contact tripartie et, accessoirement, parrain d’une des filles de Poutine. Selon Nadia Savtchenko, ces deux femmes pourront convaincre les séparatistes de rendre leur liberté aux prisonniers ukrainiens: «Ils m’ont répondu que le Président sera le seul négociateur. Alors, je vais vous dire: tant que cette centralisation du pouvoir et cette centralisation de l’échange des prisonniers persisteront, l’affaire durera très longtemps», s’offusquait Savtchenko dans son haut-parleur.
Pour intimider Porochenko, Nadia a recours à son levier de pression préféré, testé lors de son séjour dans les prisons russes: elle entame une grève de la faim. Cependant, une grève de la faim moins stricte qu’en Russie, car Nadia avoue «déguster» du vin lors de cette nouvelle grève de la faim: «Je ne mange pas, mais je bois de l’eau. De temps en temps, je peux déguster un peu de vin. Je me sens bien, j’ai l’habitude».
Pour prouver son franc désir d’aider les prisonniers ukrainiens, Nadia prend le risque de se rendre à Moscou pour assister à l’audience dans l’affaire de Mykola Karpyuk et Stanislav Klych, deux Ukrainiens accusés d’avoir participé à la guerre en Tchétchénie contre l’armée russe. Suite à ce procès fabriqué, Karpyuk a été condamné à 22 ans de prison, Klych à 20 ans. Ils ont tous deux fait appel et c’est à l’audience de l’appel que Nadia Savtchenko est arrivée avec l’objectif de les soutenir moralement. Malheureusement, les deux Ukrainiens n’ont pas beaucoup apprécié le geste de leur ancienne camarade dans le malheur. Klych a ouvertement déclaré qu’il s’agissait de publicité: «Rien à dire, nous avons regardé la télé, toutes les chaînes montraient la visite de Nadia Savtchenko à la Cour Suprême de Moscou. Belle publicité, beau projet. Mais je ne comprends pas quel est mon rôle dans tout cela».
La chèvre contre les moutons
Certains reprochent à Nadia Savtchenko de se concentrer beaucoup plus sur les voyages dans le Donbass et les tentatives de libération des prisonniers ukrainiens plutôt que sur son travail qui consiste à rédiger et à adopter des lois. En effet, le dossier de Nadia au Parlement semble bien léger: elle a participé à la rédaction de 3 projets de loi, y compris, la fameuse loi Savtchenko qu’elle a rédigée en prison russe ((selon cette loi, une journée passée en cellule de détention provisoire équivaut à deux jours d’emprisonnement après le verdict du juge). D’ailleurs, cette loi a provoqué un nouveau scandale. Un certain nombre de députés souhaitaient apporter des changements à cette loi ratée, mais Savtchenko a décidé de défendre son œuvre bec et ongles. Elle a demandé la parole, est montée à la tribune et a tenu un discours assez dur au cours duquel elle a traité les élus du peuple ukrainien de «moutons»: «Si les députés sont des moutons, c’est notre problème. Selon la Constitution ukrainienne, aucune loi ne peut être rédigée dans l’objectif de dégrader les droits de l’Homme. Mais avec vos amendements vous allez dégrader les droits de l’Homme. Vous êtes en train de faire de la spéculation politique et de prouver aux gens que vous n’êtes que des moutons, avec certains moutons voulant être plus forts que les autres. Mais, en vérité, vous êtes tous des moutons. Le peuple a constaté une fois de plus que vous êtes en train de vous noyer». Savtchenko a insisté sur le fait que les députés auraient dû apporter des amendements à cette loi avant de l’avoir adoptée.
Cette «courtoisie» de l’ancienne pilote a provoqué la colère de certains députés qui n’ont pas apprécié d’être traités de moutons. C’est Iryna Loutsenko, député et épouse de Youry Loutsenko, Procureur général d’Ukraine, qui a pris la parole pour répondre à Nadia: «J’informe les chèvres, qui sont arrivées dans ce Parlement grâce au soutien de la communauté internationale, que plus de 60000 anciens prisonniers russes sont arrivés de l’autre côté de la ligne de démarcation et se battent contre nos soldats. Les récidivistes ukrainiens, qui ont été libérés par erreur grâce aux votes euphoriques au profit d’une personne que tout le monde a défendu, sont aussi partis là-bas pour tuer, voler et violer».
L’entretien fatidique ou la dernière goutte d’eau qui a fait déborder le vase
Toutes les démarches précédentes de Nadia n’avaient pas de conséquences importantes pour elle, mis à part les critiques grandissantes de la société, mais sa dernière escapade lui a coûté cher. Savtchenko a fini par réaliser son projet de discuter avec les chefs des Républiques séparatistes. Le 7 décembre 2016, elle part pour Minsk où elle s’entretient avec Olexandre Zacharctchenko et Igor Plotnitzky. Elle tente de ne pas trop rendre publique sa visite, mais, bien entendu, des journalistes n’ont pas tardé à apprendre la nouvelle. Il s’agit, notamment, de Petro Chouklinov, un journaliste célèbre de «LigaBuisnessInform»: «Selon l’information que j’ai, Nadia Savtchenko est récemment partie à Minsk pour s’entretenir avec les chefs des organisations séparatistes DNR et LNR. Ils ont discuté pendant plusieurs heures. Quand j’ai vu Savtchenko, je lui ai demandé si c’était vrai. «Je ne suis pas venue ici pour répondre à vos questions» a-t-elle répondu. J’ai retenté ma chance pour obtenir un commentaire de sa part, car il s’agit d’une information importante pour la société qui mérite de savoir si un député du Parlement a des contacts avec des terroristes. «Je ne me suis pas fait bien comprendre?», s’est offusquée Savtchenko. Mais ce n’est pas à moi que tu as répondu, tu as répondu aux citoyens ukrainiens». Nadia Savtchenko a fini par avouer son déplacement, mais a déclaré que cet entretien s’était déroulé avec l’accord du Service de Sécurité d’Ukraine. Cependant, le Service de Sécurité a démenti la déclaration de Savtchenko et a convoqué la pilote à un interrogatoire pour préciser les détails de la rencontre. Plus tard, Zachartchenko et Plotnitzky ont confirmé leur rencontre avec Savtchenko. Yuriu Katchanov, chef du Centre de coordination des recherches, de la libération des otages et des prisonniers et de l’établissement de la localisation des personnes disparues dans la zone de l’opération anti-terroriste, affirme que lors de son voyage à Minsk, Savtchenko s’est entretenue avec les leaders des séparatistes au sujet «de la libération des prisonniers, mais aussi de la supression des sanctions et des questions d’amnistie ».
Savtchenko continue à se défendre : «A ma sortie de prison, j’avais promis aux gens que j’allais parler même avec le diable. Oui, j’étais assise à la table des négociations avec des gens avec lesquels auparavant nous avions échangés des tirs. Mais je n’ai pas vu en face de moi des diables. Il faut d’abord parler aux gens et ensuite leur coller des étiquettes: terroristes, assassins, séparatistes etc…». Elle insiste sur le fait que ce voyage a été fructueux et important pour la libération des prisonniers ukrainiens.
Cependant, ses collègues du Parlement n’étaient pas d’accord avec elle. Le 20 décembre, Nadia Savtchenko s’est fait exclure de la faction Batkyvchtchyna. Le service de presse du parti a diffusé un communiqué pour expliquer ce geste: «Les principes et les convictions politiques de Nadia Savtchenko et du parti Batkyvchtchyna s’avèrent être différents. Batkyvchtchyna, en particulier, s’oppose fermement à toute négociation avec les terroristes, contre l’amnistie des assassins du peuple ukrainien et contre la légalisation des groupes de bandits du Donbass». Deux jours plus tard, le 22 décembre, Nadia Savtchenko a été exclue de la délégation permanente ukrainienne auprès de l’APCE. Le projet de décret modifiant le décret sur l’Appel du Parlement ukrainien aux organisations internationales et assemblées interparlementaires pour la libération de la pilote et députée ukrainienne de la huitième convocation Nadiya Savtchenko» № 45-VIII du 25 décembre 2014, a été voté par 237 députés du Parlement. Le lendemain, le Comité parlementaire de la Défense nationale et de la Sécurité a soutenu le projet de résolution sur l’exclusion de Nadia Savtchenko du Comité. Et c’est probablement loin d’être fini….
Pourquoi, Nadia, pourquoi?
Comment tout cela a-t-il été possible? Pourquoi cette femme tant admirée est devenue la fable du quartier? Est-ce qu’elle n’a jamais été celle pour qui on l’a prise? Est-ce qu’elle a été recrutée par les services spéciaux russes? Plusieurs versions s’imposent….
Un cheval de Troie?
Nadia Savtchenko est-elle devenue un agent du Kremlin? Selon une version, la jeune femme a été recrutée par les services secrets russes avant même sa captivité. Plusieurs faits l’indiquent. Tout d’abord, un traitement de faveur lors de son emprisonnement. Tous les autres prisonniers du Kremlin, Oleg Sentsov, Olexandre Koltchenko, Gennadiy Affanasyev, Mykola Karpuyk, Stanislav Klych déclarent avoir subi des tortures. Seule Nadia Savtchenko n’a jamais subi de violences physiques. Selon les informations fournies par sa sœur et ses avocats, Nadia bénéficiait d’une cellule individuelle assez confortable: avec un bon lit et une télé. C’est plutôt exotique pour les prisons russes, connues pour des conditions de vie épouvantables. Un autre point important, Nadia a toujours pu communiquer facilement avec ses avocats, sa famille, ses partisans, et sa sœur se rendait régulièrement à Moscou pour la voir. Chaque audience au tribunal était largement couverte par les médias russes et ukrainiens, les journalistes avaient tous un libre accès aux audiences. À titre d’exemple, Karpyuk et Klych ont été privés de leurs avocats pendant presque 10 mois, aucune chaîne TV n’était présente pour eux.
Et le plus important: Nadia Savtchenko répète mot pour mot le refrain préféré de Moscou: «il faut reconnaître les séparatistes du Donbass, il faut les amnistier, il faut négocier avec eux comme avec des égaux». Si l’information de Yuriu Katchanov au sujet «de la libération des prisonniers, mais aussi de la supression des sanctions et des questions d’amnistie » est juste, cela confirme également l’engagement de Savtchenko en faveur du Kremlin. Vira Savtchenko, la sœur de Nadia, a évoqué à plusieurs reprises le rôle important de Viktor Medvedtchouk dans la libération de Nadia Savtchenko. Alors, se pourrait-il que ce personnage si proche du Kremlin lui souffle ses idées à l’oreille?
Le point faible: cette facette de Nadia aurait été dévoilée bien rapidement. Un véritable agent du Kremlin aurait agi de manière plus dissimulée et plus discrète. Alors, Nadia une mauvaise élève?
Le syndrome de Stockholm?
Selon Wikipedia, le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d’empathie, voire une sorte de sympathie ou de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie.
Cela semble être la version la plus probable. Cette sympathie soudaine de Nadia envers ceux qui l’ont capturée, cette envie inattendue de les défendre et, même pire de les légaliser, pourrait être un signe du symdrome de Stockholm.
Nous n’avons pas pu trouver de points faibles dans cette version, mais comment une personne ayant une empathie subconsciente envers les combattants pro-russes pourrait-elle participer à des négociations aussi délicates et compliquées? Comment pourrait-elle défendre les intêrets de son pays tout en étant attachée psychologiquement aux ennemis de son pays? Comment pourrait-elle continuer à travailler dans l’institution législative la plus importante du pays alors qu’elle souffre de troubles psychologiques? Ne devrait-elle pas tout d’abord consulter un spécialiste?
La naïveté et l’inexpérience politique?
Plusieurs personnes de l’entourage de Nadia Savtchenko affirment que la pilote a un caractère assez conflictuel. On parle de ses problèmes de subordination, de son désir de n’en faire qu’à sa tête, on explique qu’elle est têtue à souhait. Peut-être que le problème vient de là? Peut-être que Nadia croit sincèrement qu’elle œuvre au bien de son pays et elle agit selon son bon vouloir sans souhaiter rendre de comptes à quiconque?
Ce ne serait pas très grave pour une personne ordinaire, mais pose des problèmes pour quelqu’un qui représente son pays, y compris à l’étranger. Tous les experts sont plus ou moins d’accord: le seul moyen d’arrêter la Russie et de la faire se retirer du Donbass et de la Crimée (et, parallèlement, de calmer sa politique extérieure agressive), ce sont les sanctions économiques. Le gouvernement et les diplomates ukrainiens ont mené un long et difficile travail pour que l’Occident introduise et maintienne ces sanctions. Des sanctions qui ont probablement empêché la Russie de s’avancer plus profondément en Ukraine. Et, bien entendu, les Ukrainiens sont mécontents de voir leur Nadia préférée demander à l’Occident la supression des sanctions qui peuvent sauver son pays. Tout comme ils sont mécontents de la voir littéralement défendre les combattants pro-russes.
Et se défendre comment? Proposer comme solution «Il faut se sourire mutuellement et tout ira bien»? Sourire à Plotnitzky et Zachartchenko? Le conflit à l’est de l’Ukraine comprend deux acteurs majeurs: l’Ukraine et la Russie. Les deux «Républiques populaires» de poche ne sont pas des entités indépendantes. Elles ne sont que des créations artificielles, dirigées par des marionnettes du Kremlin que leur maître peut remplacer à n’importe quel moment comme il l’a déjà fait avec tant d’autres. Igor Strelkov, Pavlo Goubarev, Valery Bolotov… la liste est longue. Les chefs des Républiques populaires ne sont pas autorisés à prendre des décisions importantes. Certes, ils peuvent libérer quelques prisonniers anonymes pour montrer leur bonne volonté, mais jamais ils ne décideront de la paix ou de la guerre dans le Donbass. Tout le monde est unanime sur cette question. Sauf Nadia Savtchenko.
Pire encore, en proposant d’écarter la Russie du processus des négociations, elle soutient la dangereuse thèse russe sur la non-implication de la Russie dans ce conflit sanglant, sur la «guerre civile» et cela peut très bien être utilisé dans cette guerre contre l’Ukraine. Car si une personne si importante et connue insinue qu’il ne s’agit que d’un conflit entre Ukrainiens, alors les forces européennes pro-russes pourront en profiter pour défendre les intérêts de la Russie. À quoi bon maintenir des sanctions contre la Russie, s’il ne s’agit que d’une «guerre civile». Et la suppression des sanctions signifiera une escalade militaire immédiate à grande échelle dans le Donbass. Et d’autres morts, d’autres déplacés, d’autres destructions…
Bien entendu, on aimerait que ce conflit puisse être résolu d’une manière aussi simple, avec un sourire! Mais ses origines sont bien plus profondes, alimentées avec perversité par une puissance extérieure. Et avec chaque personne tuée d’un côté ou de l’autre, le fossé se creuse de plus en plus. Un sourire ne pourra pas le combler. Comment une femme ukrainienne arriverait à pardonner à celui qui a tué son mari ou son fils? Serait-il juste d’amnistier ceux qui ont torturé et violé? Comment trouver une solution pour faire oublier toutes les atrocités de cette guerre à ceux qui les ont vécus? Un sourire peut-il suffire ? Comment ose-t-on proposer une solution si infantile !
Quel avenir pour Nadia ?
Quoi qu’on en dise, la popularité de Nadia retombe. La Jeanne d’Arc qui fascinait les Ukrainiens et les étrangers, celle qu’on aurait aimé voir prendre la fonction de Président devient peu à peu l’ennemi public № 1. Elle a perdu tout ce qui lui a été donné lors de son séjour dans la prison russe: la notoriété, sa place à Batkyvchtchyna et à la délégation ukrainienne à l’APCE et la chose la plus importante, l’amour et la confiance de son peuple. Alors, quel avenir pour Nadia? Pourra-t-elle rebondir un jour ou restera-t-elle à jamais gravée dans la mémoire des Ukrainiens comme une énième déception? Histoire à suivre!
Krispoluk- Messages : 9788
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Assez juste dans son ensemble, voilà pourquoi elle est passée d'héroïne à paria.
Tu pourrais mettre le lien vers l'article original, comme je le fais toujours?
C'est aussi pour un soucis de copyright. Il faut TOUJOURS mettre le lien vers l'article d'origine (pour éviter des droits de diffusion).
Tu pourrais mettre le lien vers l'article original, comme je le fais toujours?
C'est aussi pour un soucis de copyright. Il faut TOUJOURS mettre le lien vers l'article d'origine (pour éviter des droits de diffusion).
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Nadia Savtchenko est un électron libre, et elle têtue avec un mauvais caractère de surcroît. Rien de tel pour se faire des ennemis dans le monde politique, qui est habitué aux ronds-de-jambe et aux attitudes mielleuses pour, ensuite, mieux planter fielleusement un couteau dans le dos de son adversaire. Nadia Savtchenko a un franc parler dénué de nuances et elle est carrément méprisante avec les autres députés (non sans raison d'ailleurs quand on voit leur train de vie et les pantalonnades auxquelles ils nous ont habitué, comme cela a été diffusé sur certaines vidéos). Elle n’est pas capable de travailler en groupe et elle fait cavalier seul. Le choix d’une amie aussi psychorigide qu’elle-même pour devenir son assistante parlementaire n’a rien d’étonnant en cela.
Elle représente une partie minoritaire de la société civile, et elle a des idées qui dérangent la majorité. Ceci dit, comme cela avait été exposé ci-avant, Pinchuk a plaidé dans le même sens que Nadia Savtchenko, ce qui révèle une forme de lassitude dans une partie de l’opinion publique.
Cet article met en évidence des points d’ombre qui peuvent être obviés par le fait qu’elle était une prisonnière surmédiatisée, ce qui justifiait son traitement particulier, mais le doute à son égard est aussi alimenté par ses propres actes. Ceci dit, le choix des solutions au conflit est et reste un problème politique sans dialogue avec la Russie, quoique soutienne Nadia Savtchenko.
Elle représente une partie minoritaire de la société civile, et elle a des idées qui dérangent la majorité. Ceci dit, comme cela avait été exposé ci-avant, Pinchuk a plaidé dans le même sens que Nadia Savtchenko, ce qui révèle une forme de lassitude dans une partie de l’opinion publique.
Cet article met en évidence des points d’ombre qui peuvent être obviés par le fait qu’elle était une prisonnière surmédiatisée, ce qui justifiait son traitement particulier, mais le doute à son égard est aussi alimenté par ses propres actes. Ceci dit, le choix des solutions au conflit est et reste un problème politique sans dialogue avec la Russie, quoique soutienne Nadia Savtchenko.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Assez juste dans son ensemble, voilà pourquoi elle est passée d'héroïne à paria.
Tu pourrais mettre le lien vers l'article original, comme je le fais toujours?
C'est aussi pour un soucis de copyright. Il faut TOUJOURS mettre le lien vers l'article d'origine (pour éviter des droits de diffusion).
Ok, chef !
Bien compris, chef !
Remarque justifiée...
Source : UCMC, c'était indisponible aujourd'hui, attaque de trolls ?
Donc, je poste le lien maintenant :
http://uacrisis.org/fr/51188-savchenko-crepuscule-dune-idole
Krispoluk- Messages : 9788
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Thuramir a écrit:Nadia Savtchenko est un électron libre, et elle têtue avec un mauvais caractère de surcroît. Rien de tel pour se faire des ennemis dans le monde politique, qui est habitué aux ronds-de-jambe et aux attitudes mielleuses pour, ensuite, mieux planter fielleusement un couteau dans le dos de son adversaire. Nadia Savtchenko a un franc parler dénué de nuances et elle est carrément méprisante avec les autres députés (non sans raison d'ailleurs quand on voit leur train de vie et les pantalonnades auxquelles ils nous ont habitué, comme cela a été diffusé sur certaines vidéos). Elle n’est pas capable de travailler en groupe et elle fait cavalier seul. Le choix d’une amie aussi psychorigide qu’elle-même pour devenir son assistante parlementaire n’a rien d’étonnant en cela.
Elle représente une partie minoritaire de la société civile, et elle a des idées qui dérangent la majorité. Ceci dit, comme cela avait été exposé ci-avant, Pinchuk a plaidé dans le même sens que Nadia Savtchenko, ce qui révèle une forme de lassitude dans une partie de l’opinion publique.
Cet article met en évidence des points d’ombre qui peuvent être obviés par le fait qu’elle était une prisonnière surmédiatisée, ce qui justifiait son traitement particulier, mais le doute à son égard est aussi alimenté par ses propres actes. Ceci dit, le choix des solutions au conflit est et reste un problème politique sans dialogue avec la Russie, quoique soutienne Nadia Savtchenko.
Bonne analyse globale que je partage...
Mais, je l'avais décelé bien avant l'article, j'ai tendance à penser qu'elle souffre d'une version aigüe du syndrome de Stockholm : dire qu'il suffit de sourire aux leaders de DNR et LNR pour trouver une solution, c'est : ou se montrer incroyablement naïve, soit être complice de la politique moscovite...
Bien évidemment la clé du problème se trouve à Moscou et non à Donestk et Lugansk et tant que le maître des lieux se voit (hors sanctions économiques), conforté dans ses choix bellicistes : réussite du "coup" de la Syrie et faiblesse endémique des démocraties occidentales, rien ne risque de changer...
Cela dit, comme le disait Staline : quand un homme pose problème et qu'il disparait brutalement, "Plus d'homme, plus de problème..."
Seuls les diamants sont éternels...
Krispoluk- Messages : 9788
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Page 30 sur 40 • 1 ... 16 ... 29, 30, 31 ... 35 ... 40
Sujets similaires
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
Page 30 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|