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Et en Russie ! - Page 31 Empty Re: Et en Russie !

Message  Caduce62 Mar 26 Jan - 0:19

AFP  25-01-2016 - 21:26
Le Trésor américain affirme que Vladimir Poutine est "corrompu"

Un haut responsable du Trésor américain a affirmé que le président russe Vladimir Poutine était "corrompu", dans un reportage que la BBC devait diffuser lundi soir.

"Nous l'avons vu enrichir ses amis, ses proches alliés, et marginaliser ceux qu'il ne considère pas comme ses amis en utilisant les ressources de l'Etat", a déclaré Adam Szubin, sous-secrétaire au Trésor en charge de la lutte contre le terrorisme, à l'émission Panorama, qui a publié des extraits en amont.
"Que ce soit la richesse énergétique de la Russie ou d'autres contrats publics, il les distribue à ceux dont il pense qu'ils vont le servir au détriment des autres. Pour moi, c'est précisément ce qu'on appelle de la corruption", a-t-il ajouté.

Alors que plusieurs proches de Vladimir Poutine sont déjà sous le coup de sanctions décidées par Washington en 2014, c'est la première fois selon la BBC que l'administration américaine accuse le président en des termes aussi explicites.

M. Szubin n'a pas voulu commenter un rapport secret de la CIA mentionné par la BBC et qui, en 2007, avait estimé la fortune de M. Poutine à environ 40 milliards de dollars. Mais il a souligné que le président russe se constituait un patrimoine secret "depuis de nombreuses années".
"Il toucherait un salaire d'Etat d'environ 110.000 dollars par an. Cela ne correspond pas à sa vraie situation financière et il a une longue expérience de maquillage de l'état réel de ses finances", a insisté M. Szubin.

Un porte-parole du président russe, interrogé par le média britannique, a déclaré qu'aucune de ses accusations ne méritait de commentaire de sa part "puisqu'elles ne sont que pure fiction".
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Message  Caduce62 Mar 26 Jan - 0:19

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Message  Александр Mar 26 Jan - 11:16

Simple comparaison très éloquente. Laughing


Cotation Pétrole Brent





Cours Ice Europ 29.65 USD
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Dernier échange26/01/16 09:47:09
Volume41 642
Ouverture30.01
+ Haut30.15
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+ Haut 12 derniers mois38.99
+ Bas 12 derniers mois27.10
Clôture veille30.05



Conversion EURO/ROUBLE RUSSIE



Cours Six - Forex 1 88.6843
Variation2.05%
Ouverture87.7875
+ Haut89.3792
+ Bas87.4327
Clôture veille86.9005

Comme tout va bien . . .

Moscou est prêt à injecter 1,7 milliard de dollars dans l’économie

Et en Russie ! - Page 31 P09-5_384300_large
La Russie connaît l’une de ses pires récessions depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Alexei Nikolsky/Sputnik/Kremlin/Reuters

Le gouvernement russe a mis de côté 135 milliards de roubles (1,70 milliard de dollars), somme destinée à soutenir l'économie réelle dans le cadre d'un projet de plan anticrise, ont déclaré deux hauts responsables à Reuters. Ceux-ci proviendraient de fonds inutilisés du budget 2015. Selon une troisième source, Moscou pourrait également puiser dans une réserve de 340 milliards de roubles (4,27 milliards de dollars), obtenue via le gel des transferts de retraites, pour tenter de désamorcer toute grogne sociale.

Plombée par le plongeon des cours du pétrole, les sanctions occidentales et la chute du rouble, la Russie est écartelée entre le besoin de venir au secours de son économie en contraction et la tentation de préserver des fonds pour être en mesure de résister au jour le jour à l'une des pires récessions du pays depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Le ministère des Finances, qui contrôle le fonds anticrise, souhaiterait ainsi ne pas dépenser la totalité de la somme, a dit l'un des hauts responsables. De même, plusieurs conseillers économiques de Vladimir Poutine disent que la préférence de ce dernier va à la préservation des réserves de change, même si l'économie doit en souffrir.


L'essentiel de l'aide prendra la forme de subventions et de garanties d'État pour mutualiser les risques avec les banques et réduire les coûts de financement. Une décision finale sur les secteurs qui bénéficieront d'une aide, et à quelle hauteur, n'a pas encore été prise, bien que, selon l'une des sources interrogées par Reuters, les secteurs des chemins de fer, des machines agricoles, des biens de consommation courante et de la construction se voient allouer une partie des fonds. L'industrie automobile s'est pour sa part déjà vu promettre un total de 50 milliards sur les 135, a dit l'autre source.


Des pans entiers de l'industrie russe éprouvent des difficultés à obtenir des prêts parce que le secteur bancaire lui-même n'est plus en mesure d'avoir accès à des sources de financement occidentales depuis la mise en place de sanctions à la suite de la crise en Ukraine. Selon le service des statistiques Rosstat, le produit intérieur brut (PIB) de la Russie a reculé de 3,7 % en 2015, alors qu'il avait augmenté de 0,6 % en 2014. Cette évaluation est conforme aux prévisions de Vladimir Poutine et du ministère de l'Économie, qui avaient prévenu qu'une lourde récession était à prévoir en 2015.


Sera pas suffisant pour les sauver . . . et c'est encore les "petits" qui vont trinquer.
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Message  орис Mar 26 Jan - 23:15

Caduce62 a écrit:Et en Russie ! - Page 31 12644710
C'est possible d'avoir la traduction de la dernière vignette? Je  n'ai compris que les trois premières  Embarassed

орис

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Message  Александр Mer 27 Jan - 11:42

Les cours du jour:


Cotation Pétrole Brent





Cours Ice Europ 31.27 USD
Variation0.58%
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Ouverture31.20
+ Haut31.81
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+ Haut 12 derniers mois38.99
+ Bas 12 derniers mois27.10
Clôture veille31.09

Le brent remonte un peu


Conversion EURO/ROUBLE RUSSIE



Cours Six - Forex 1 85.7630
Variation0.03%
Ouverture85.7386
+ Haut86.4074
+ Bas84.8075
Clôture veille85.7400

Et le rouble stagne
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Message  Caduce62 Mer 27 Jan - 13:51

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Message  Krispoluk Mer 27 Jan - 14:26

Caduce62 a écrit:Et en Russie ! - Page 31 12621910

Comme d'hab ! T'as l'art du raccourci le Doc Wink

Sans doute que le gérant de la supérette russe a essayé de gagner encore "quelques sous" sur des fruits pourris, plutôt qu'à se fatiguer à les mettre à la benne à ordures Twisted Evil

Ah ! La "Gloire" éclatante de la deuxième puissance militaire au monde Laughing Laughing Laughing
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Message  benoit77 Mer 27 Jan - 14:46

Compte à rebours final. Comment le prix du pétrole détermine le sort de Poutine

https://focus.ua/world/344182/
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Message  benoit77 Mer 27 Jan - 23:24

Le très connu politologue Grikin admet que la Russie est sur le bord de l'effondrement systémique :
http://www.liga.net/opinion/267605_komitet-obshchestvennogo-spisaniya-girkin-limonov-i-prochaya-i-prochaya.htm

http://www.liga.net/opinion/267605_komitet-obshchestvennogo-spisaniya-girkin-limonov-i-prochaya-i-prochaya.htm

Источник
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Message  Александр Jeu 28 Jan - 10:21

Le pétrole remonte:


Cotation Pétrole Brent



Cours Ice Europ 33.17 USD
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Volume8 058
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+ Bas32.56
+ Haut 12 derniers mois38.99
+ Bas 12 derniers mois27.10
Clôture veille33.01


Conversion EURO/ROUBLE RUSSI…





Cours Six - Forex 1 83.7402
Variation-1.46%
Ouverture84.9485
+ Haut85.2344
+ Bas83.5632
Clôture veille84.9850

Du coup le rouble va mieux
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Message  Александр Jeu 28 Jan - 12:06

Quand Poutine pense au «sort des gens», l'Europe doit s'inquiéter

Peu commentée, une récente déclaration du dirigeant russe laisse présager des lendemains difficiles pour le continent.

En février 2007, Vladimir Poutine avait choisi la conférence annuelle de Munich sur la sécurité pour annoncer le tournant de sa politique extérieure: la fin de la tentative d’intégration dans le système international dominé par l’Occident et le début de la confrontation avec les Etats-Unis. Invité cette année pour disserter sur sa volonté de restaurer le statut de la Russie comme grande puissance, il a décliné l’offre. Il va envoyer à sa place son Premier ministre Dmitri Medvedev, qui a assuré l’intérim de la présidence de 2008 à 2012.

C’est toutefois encore à l’Allemagne que le président russe a réservé sa vision des relations internationales. Il l’a récemment développée dans un long entretien, sur quatre pages grand format réparties sur deux jours, dans le quotidien populaire allemand Bild Zeitung (2 millions d’exemplaires vendus chaque jour). Et dans cet entretien, Vladimir Poutine a énoncé un principe qui rompt avec toute la tradition diplomatique russe et soviétique et pourrait laisser présager des lendemains difficiles, en Europe notamment: «Ce qui m’intéresse, ce ne sont pas les frontières, c’est le sort des gens», a-t-il dit.

Des frontières pas «intangibles» mais «inviolables»

Or, la reconnaissance des frontières existantes a été pendant toute la deuxième moitié du XXe siècle la priorité numéro un de l’URSS. Il est vrai qu’après la Seconde Guerre mondiale, la «patrie du socialisme» avait sérieusement agrandi sa zone d’influence et qu’elle avait tout intérêt à la garder. Toujours est-il que Moscou a cherché d’abord à obtenir un traité de paix qui aurait scellé la division de l’Europe en deux blocs et la division de l’Allemagne en deux Etats. C’est pour fortifier cette frontière que les Soviétiques avaient abaissé ce que Churchill avait appelé «le rideau de fer» et plus tard avaient laissé le régime communiste est-allemand construire un mur au milieu de Berlin puis tout le long de la ligne de démarcation entre les deux Etats allemands.


Faute de traité de paix, la diplomatie soviétique a bataillé pendant des années auprès des Américains et des Européens de l’Ouest pour obtenir la tenue d’une conférence internationale destinée à inscrire dans le marbre les frontières européennes consacrant les gains territoriaux du camp socialiste. Elle est en partie parvenue à ses fins en 1975 avec l’Acte final de la conférence d’Helsinki, qui a débouché sur la création de la CSCE (Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe), ancêtre de l’OSCE. Les Occidentaux ont obtenu une contrepartie, la «troisième corbeille» sur le respect des droits de l’homme, peu respectée par les officiels soviétiques et leurs vassaux est-européens mais qui a donné une base légale aux activités des dissidents. La première corbeille concernait la sécurité et la deuxième la coopération économique.

A propos des frontières, les Occidentaux se sont battus à Helsinki pour que soit inscrite dans les textes leur «inviolabilité», et non leur «intangibilité» comme le souhaitait Moscou. En d’autres termes, selon les accords d’Helsinki, réaffirmés dans la Charte de Paris en 1990, les frontières européennes ne pouvaient être changées par la force mais elles pouvaient l’être par consentement des Etats et des populations concernés. C’est ainsi que la disparition de la frontière interallemande et la réunification de l’Allemagne ne contrevenaient pas aux accords, de même que la séparation à l’amiable entre la République tchèque et la Slovaquie.

Vladimir Poutine a fait fi de ces textes en annexant la Crimée par la force, en mars 2014, alors que vingt ans auparavant, la Russie avait signé le mémorandum de Budapest garantissant l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Le référendum qui s’est tenu ensuite en Crimée ne change rien à la violation de tous les principes régissant les relations entre Etats européens. Et ce, pas seulement depuis la fin de la guerre froide. Les «petits hommes verts», piètre camouflage pour les soldats russes envoyés en Crimée pour en chasser le pouvoir ukrainien, témoignent du peu de cas que le président russe fait du respect des frontières. Il l’a montré aussi dans l’est de l’Ukraine en soutenant les séparatistes, comme il l’avait montré, en août 2008, en participant au dépeçage de la Géorgie.

Ingérence à sens unique


En affirmant que «le sort des gens» est plus important que les frontières, Vladimir Poutine pourrait donner l’impression qu’il se rallie au «devoir d’ingérence humanitaire» que la Russie condamne par ailleurs. En fait, il n’en est rien. Ou plutôt, si ingérence il y a, elle doit être à sens unique. Pas d’immixtion dans les affaires de la Russie qui, en revanche, se donne le droit d’intervenir chez ses voisins.

Le prétexte ne serait pas difficile à trouver. Survivance de l’Union soviétique, 25 millions de Russes vivent en dehors des frontières actuelles de la Russie. Vladimir Poutine se fait fort de leur venir en aide s’il estime qu’ils sont menacés, que ce soit en Ukraine, en Moldavie, en Lettonie ou en Estonie, par exemple, voire au Kazakhstan. Le président russe a inquiété son collègue kazakh, Nursultan Nazarbaiev, en déclarant que le Kazakhstan, où près du quart de la population est russe, était un Etat «artificiel». C’était juste au lendemain de l’annexion de la Crimée.

La déclaration de Poutine au Bild Zeitung ne signifie pas qu’il est prêt à repartir en croisade du jour au lendemain, après une aventure ukrainienne loin d’être concluante pour Moscou. Mais elle laisse planer sur les intentions russes un doute qu’il serait sage de prendre au sérieux.
Daniel Vernet

Comprendre Poutine sans le nommer

Dan Gallin, président du Global Labour Institut estime que Micheline Calmy-Rey et Didier Burkhalter font fausse route avec leur vision très bienveillante de la Russie de Vladimir Poutine



Dans Le Temps du 9 décembre, Micheline Calmy-Rey, ancienne cheffe du Département fédéral des affaires étrangères, écrit: «L’histoire nous apprend que la sécurité et le bien être de l’Europe ne peuvent exister et être durables sans la Russie. Je crois donc à l’inévitable amélioration des relations entre la Russie et l’Europe. Parce qu’il n’y a pas d’alternative.»
Didier Burkhalter, actuel chef du Département fédéral des affaires étrangères, affirme dans le même journal, le 12 décembre, que la crise ukrainienne est due à l’Europe et à l‘OTAN qui ont échoué à mettre en place un système de sécurité européen «dans lequel la partie russe trouve sa juste place». Si la souveraineté des Etats est un droit, admet Burkhalter, «il faut être réaliste: Ukraine, Moldavie ou Géorgie n’ont pas vocation à intégrer» l’OTAN. L’Europe n’a pas «compris la Russie».

La Russie est une dictature

Ce qui frappe dans ces raisonnements, c’est leur abstraction. On parle de pays et d’Etats comme si c’étaient des personnes, et on leur attribue des sentiments de personnes, qui peuvent se sentir «humiliées», «provoquées», «reconnues», «incomprises», «respectées», etc. On évite ainsi d’avoir à distinguer entre le peuple et le gouvernement et l’on feint d’ignorer l’existence au sein de la société civile d’une conscience démocratique qui affirme que le gouvernement est là pour faire respecter des droits et non pour les réprimer par des moyens de police.

Le régime intérieur d’un Etat a des conséquences sur les relations internationales. Une phrase à première vue parfaitement anodine, comme: «La France et l’Allemagne sont deux grandes nations européennes qui doivent s’entendre», a une signification politique et des conséquences politiques radicalement différentes selon qu’elle est prononcée, et prononcée par qui, en 1914, en 1923, en 1938, en 1941, en 1945 ou en 2016.

La Russie est une dictature aux mains de la classe bureaucratique de l’URSS recyclée en oligarchie mafieuse, enrichie par le pillage des biens publics, c’est-à-dire des moyens de production étatisés en URSS. Au sommet, Vladimir Poutine, ancien major du KGB, exerce désormais un contrôle presque total sur les structures politiques, économiques et sociales du pays. Il est à la fois maître et serviteur de la nouvelle classe dirigeante.

L’Etat de droit n’existe pas en Russie. Le pays est dans un état de guerre permanent, une guerre succède à une autre, Tchétchénie, Géorgie, Ukraine, Syrie. Poutine a besoin de guerres et de crises, de conflits militaires, pour se maintenir au pouvoir.

Le Poutinisme est une idéologie hybride

Le Poutinisme a une idéologie faite d’éléments de tsarisme (réhabilitation des Romanov), de stalinisme (réhabilitation de Staline et de l’URSS dont la fin est la «plus grande tragédie du XXe siècle»), de fantasmes eurasiens, de chauvinisme grand russe et de panslavisme, assorti de racisme et d’antisémitisme, d’exaltation de l’Eglise orthodoxe russe, l’une des expressions les plus obscurantistes du christianisme. Cette idéologie de bric et de broc a un fil rouge: la mobilisation de tous les mythes et légendes réactionnaires pour asseoir la légitimité d’un régime autoritaire et de son chef.

D’où l’imprévisibilité qui caractérise la politique extérieure russe. Poutine cherche à garder l’initiative par l’inattendu, en arrivant là où on ne l’attend pas, pour tenir le monde, et le peuple russe, en haleine. La toile de fond cependant ne change pas: anti-occidentalisme, et plus particulièrement anti-américanisme, ce qui le rapproche de la partie de la gauche dont l’anti-américanisme est le principal repère, mais encore bien davantage de l’extrême droite néofasciste, telle que représentée en France par le Front National, généreusement financée par Poutine en vue de neutraliser l’Union européenne.

Les vieilles thèses paranoïaques de «l’encerclement» de la Russie sont ressuscitées, les organisations internationales et les traités internationaux sont méprisés et les droits des «petits peuples» voisins de la Russie bafoués.

Construire des plans à côté de la réalité

Tout ceci est archi-connu mais Calmy-Rey et Burkhalter n’en tiennent aucun compte. Ils voient la Russie comme un pays normal et aboutissent à des conclusions absurdes. Calmy-Rey croit que «L’histoire nous apprend que la sécurité et le bien être de l’Europe ne peuvent exister et être durables sans la Russie.» En fait, l’histoire nous apprend exactement le contraire. Le 23 août 1939 la Russie de Staline et l’Allemagne d’Hitler signèrent le pacte qui rendait possible le déclenchement de la Seconde guerre mondiale et le partage de la Pologne. Peut-être voulait-elle dire que la sécurité l’Europe ne peut exister sans une Russie «bienveillante». Dans ce cas, il faut une Russie démocratique, qui relève de la compétence du peuple russe, non pas du Département fédéral des affaires étrangères.

Burkhalter dénie à l’Ukraine, à la Géorgie et à la Moldavie le droit d’adhérer à l’OTAN sous prétexte que c’est une «organisation de défense militaire». Mais la menace qui pèse sur ces pays n’est-elle pas précisément militaire? Ils ont été amputés de territoires à la suite d’interventions militaires russes motivées comme chaque fois par la théorie de «l’encerclement».
Nos deux diplomates construisent des plans à côté de la réalité du monde.

En parlant de Géorgie:

La CPI ouvre une enquête sur la guerre Géorgie-Russie de 2008

La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, va mener sa première enquête en dehors d'Afrique, les juges l'ayant autorisée hier à se pencher sur la guerre d'août 2008 ayant opposé Géorgie et Russie en Ossétie du Sud. Cette enquête, la première de la CPI concernant un conflit impliquant la Russie, arrive à un moment de tensions entre l'Occident et Moscou : les relations, déjà dégradées avec l'annexion de la Crimée et le conflit dans l'est de l'Ukraine, se sont encore tendues avec les frappes russes en Syrie.
© Le Télégramme


Pentagon: Top Priority of US Military Forces in Europe is to Deter Russian Aggression

Et en Russie ! - Page 31 20160126_EUCOM_SecurityChart
Europe's Threat Environment (graphic: EUCOM)


In response to the theater challenges and desired end states, and in support of higher level guidance, USEUCOM will concentrate its collective efforts on six theater priorities over the next three to five years.


Deter Russian Aggression
While Russia has supported some common security efforts in counterterrorism and counternarcotics, these contributions are overshadowed by its disregard for the sovereignty of its neighbors in Europe and its violation of numerous agreements which require Russia to act within international norms. One of the United States' national military objectives is to deter state adversaries from threatening the U.S. homeland and U.S. interests while assuring the security of allies. Because Russian aggression threatens NATO allies and partners in Europe, USEUCOM is leading Department of Defense (DoD) efforts to deter further Russian actions that destabilize regional security. Through Operation ATLANTIC RESOLVE, USEUCOM is working with allies and partners to deter Russian aggression in Eastern Europe. USEUCOM will also participate in other bilateral and multilateral exercises and engagements to support the mission to assure and defend NATO, enhance Allied and partner ability to provide for their own security, and counter Russia's use of conventional, irregular, and asymmetric warfare.

Russia is presenting enduring challenges to our allies and partners in multiple regions; therefore, it is a global challenge that requires a global response. USEUCOM will work with other combatant commands, the Joint Staff, and the Office of the Secretary of Defense to ensure that collective DoD deterrence efforts are synchronized and achieve the desired effect without causing unwarranted escalation or provocation.

Enable the NATO Alliance
U.S. and European efforts to advance a more democratic and prosperous Europe are built on the foundation of collective security provided by NATO. The transatlantic Alliance is a U.S. strategic center of gravity and source of cohesion in Europe. It is essential to ensuring that Europe remains whole, free, and at peace and capable of responding to crisis and contingency requirements in partnership with the United States.

USEUCOM has spent the last decade enabling NATO members to participate in expeditionary operations outside of Europe. While this mission is still important, USEUCOM will shift its engagement with NATO allies to concentrate on bolstering Allied capabilities – especially the most recent members – to ensure that they are able to meet their Article 3 self-defense and Article 5 collective defense requirements. Under NATO's Readiness Action Plan, USEUCOM will continue to enhance the responsiveness of the NATO Response Force with pre-positioned stocks and related infrastructure to facilitate rapid reinforcement and manning for NATO command and control and associated enablers,which includes the enhancement of a corps- and division-level headquarters focused on assurance and adaptation measures. Lastly, USEUCOM will continue implementing the European Phased Adaptive Approach to provide protection to Europe from a potential ballistic missile attack from a rogue nation.

Preserve U.S. Strategic Partnerships
USEUCOM has worked hard to help develop partner capacity, capability, and interoperability, and USEUCOM must continue to help sustain and strengthen these developments. In support of these efforts, USEUCOM will conduct comprehensive engagements to further develop allied and partner understanding, planning, and collaborative military-to-military approaches.Multilateral forums with allies and other partners – such as regional chiefs of defense (CHOD) conferences – serve to enlarge areas of agreement and strengthen multilateral and bilateral cooperative activities. USEUCOM country cooperation plans will include bilateral roadmaps that seek allied and partner input and coordination to achieve desired security objectives. USEUCOM will also work with the National Guard Bureau, the States' adjutant generals, and the European countries who are associated with the State Partnership Program to leverage their unique capabilities and increase partnership building.

Counter Transnational Threats
The United States and Europe face a growing number of transnational, and often asymmetric threats, which include violent extremists, cyber-attacks, illicit trafficking, weapons of mass destruction, and infectious diseases. USEUCOM, with the assistance of other U.S. agencies, will continue to work with European and international organizations such as Interpol, NATO, and the European Union to counter these threats. Using a whole of government approach, USEUCOM will cooperate with allies and partners to: monitor and thwart the flow of foreign terrorist fighters traveling to and from conflict zones and under-governed regions that threaten Europe and the U.S. homeland;dismantle extremist facilitation networks and transnational criminal organizations; and build partner nation capacity to counter the flow of foreign fighters. USEUCOM must also defend against adversaries who can threaten our forces through the cyber domain by identifying and securing our critical infrastructure. This will be accomplished through a defensible architecture, ready cyber forces, and improved situational awareness

Ensure Postured and Ready Forces
Europe has historically been and will remain key terrain for the U.S. military. The bases, access, and freedom of movement provided to the United States by allies and European partners are essential to DoD's mission to employ forces globally to meet contingency requirement, conduct operations, and defend U.S. vital national interests. The access that the military enjoys is a product of the long-standing relationships that the United States maintains and nurtures – both through assigned forces and U.S. commitment through NATO to European security. U.S. infrastructure in Europe enables not only USEUCOM to meet its assigned missions, but it is also essential for the transit of forces and materiel through Europe to support other combatant command missions and requirements.

Focus on Key Relationships
As reflected in the other priorities, USEUCOM will focus on key relationships by enhancing security in Eastern Europe and strengthening ties with emerging Alliance leaders. The Levant and the Mediterranean are also regions in which USEUCOM will be fully engaged. One of USEUCOM's core missions is assist Israel in its inherent right to self-defense. In addition to the threat posed by Iran and Lebanese Hezbollah, Israel resides in a dangerous and complex regiondue to the expansion of radical Islamic extremists organizations on Israel's border in both Syria and the Egyptian Sinai. Continued tensions between Israel and the Hamas-led government in Gaza have also led to open warfare in the past with no indications of resolution. Therefore, USEUCOM will continue to work closely with the Israeli Defense Forces to assure them of U.S. commitment to their defense and to preserve their qualitative military edge over their adversaries amid a rapid and uncertain regional transformation. Finally, in the Arctic, USEUCOM will seek greater cooperation for military support to civil authorities to enable the peaceful opening of the Arctic.
Excerpts from the Theater Strategy released by the United States European Command.
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Message  Александр Jeu 28 Jan - 14:58

Intéressant:

Fewer Russians Think Country Is on the Right Track – Poll

The number of Russians who think their country is on the right track has shrunk to 45 percent of the population — the lowest in more than a year — and President Vladimir Putin's approval ratings have dipped for the first time in many months, a poll released Wednesday by the independent Levada Center indicated.

As the ruble continues to bleed chunks of value and wages and living standards are in a downslide, Putin's approval rating dropped to 82 percent this month, compared to a record high of 89 percent in June 2015 and 85 percent in December 2015, Levada Center said in a report.

While the vast majority of Russians still claimed to approve of Putin's actions as president, the number of respondents who named him among the politicians they trust has been dropping — currently 58 percent. This compares to 64 percent in June 2015 and 60 percent in December 2015, according to the poll.

Russians' approval for their country's policies saw a much greater decline, the poll indicated.

The 45 percent who said this month the country was “moving in the right direction” compares to 64 percent who thought so in June 2015, and 56 percent in December 2015.

Throughout 2015, the number of Russians who approved of their country's course remained well above 50 percent, and the January result marks the first time in over a year the approval rating dropped to less than half of the population, polls conducted by Levada Center every month over the past year indicate.

About 34 percent of Russians said in January 2016 the country was on the “wrong route,” compared to 22 percent in June 2015 and 27 percent in December 2015, Levada Center reported.

The domestic approval rating of Russia's Prime Minister Dmitry Medvedev has also seen a decline, dropping to 56 percent this month, compared to 66 percent in June 2015 and 61 percent in December 2015, according to the report.

“The approval ratings of the country's political leaders have declined somewhat, but currently they still remain at a high 'post-Crimean' level, despite the population's increasing concerns about the economic situation in the country,” Levada Center analyst Karina Pipiya was quoted by the Interfax news agency as saying Wednesday.

Putin's approval ratings soared after his administration annexed Crimea from Ukraine in 2014.

The latest poll was conducted Jan. 22-25 among 1,600 adult Russians in 137 cities and towns across 48 of the country's regions. It gave a margin of error of no more than 3.4 percentage points.

However, surveys in Russia — even those conducted by reputable pollsters such as Levada Center — might need to be taken with a pinch of salt. More than a quarter of Russians are reluctant to express their views on current affairs to pollsters, according to another poll released by Levada Center earlier this month

A majority of respondents cited fear of retribution as the main reason for wishing to keep their political views to themselves.

Par le Moscowtime . . . Laughing
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Message  Caduce62 Ven 29 Jan - 0:24

Le ministre de l’énergie russe a indiqué que son pays était prêt à participer à une politique globale de soutien des prix.

Le chaud et le froid. Les marchés pétroliers ne savent plus à quel saint se vouer, ballotés au gré des déclarations contradictoires. Le ministre russe de l’énergie Alexander Novak a en effet créé l’émoi jeudi en indiquant que son pays (qui n’est pas membre de l’Opep) était prêt à participer à une réunion en vue d’une possible « coordination » face à l’effondrement des prix. « Actuellement, les pays de l’Opep tentent de convoquer une réunion avec la participation de pays membres et de pays non membres en février », a-t-il indiqué, évoquant même une proposition de l’Arabie Saoudite de réduire la production de chaque pays de 5 %.
Selon un délégué de l’Opep, cité par l’agence Reuters, « les pays membres du Golfe sont prêts à coopérer », et « toutes les solutions sont envisageables ». Mais quatre autres délégués du cartel, interrogés par l’agence Bloomberg, ont indiqué n’avoir jamais entendu parler de telles discussions. « Il est possible que la Russie teste l’idée pour jauger les réactions des membres de l’OPEP à l’idée de réductions de production », commentait jeudi Jason Bordoff, directeur du Center of Global Energy Policy de Columbia University, cité par Bloomberg.

Le pétrole remonte au-dessus des 35 dollars
Les déclarations d’Alexander Novak ont en tout cas fait rebondir les cours, qui ont gagné plus de 5 % dans la foulée, à 35,8 dollars le baril pour le brent, la référence de la mer du Nord, et 34,8 dollars pour le WTI, à New York. Ils sont depuis retombés, à 34,3 pour le brent et 33,4 pour le WTI.

Pourquoi le pétrole continue de chuter
Un tel accord global, qui verrait les producteurs de pétrole (membres et non membres de l'Opep) s’entendre pour réduire leur production afin de soutenir les prix, constituerait un véritable retournement de situation. Tous ces pays y auraient intérêt, car la baisse de revenus liée à une réduction des barils vendus serait largement compensée par la remontée des cours, tombés à des niveaux difficilement soutenables pour la plupart d’entre eux. Mais il supposerait une entente globale et surtout une confiance mutuelle qui n’existe pas vraiment aujourd’hui.

Un coût de production bas
L’Arabie Saoudite, chef de file du l’Opep, argue depuis le début de la crise il y a dix-huit mois que toute réduction de la part de l’Opep serait inutile, car immédiatement compensée par les producteurs de schiste aux Etats-Unis. L’argument est certainement exact, mais comment obtenir de milliers de petits producteurs américains qu'ils réduisent simultanément leur production ? Le royaume wahhabite est d’autant plus réticent à réduire sa production que son coût de production est particulièrement bas, et qu’il a les moyens de résister plus longtemps. L’Irak et l’Iran, deux autres producteurs importants (membres du cartel), ne veulent de leur côté pas entendre parler de restrictions. Ayant été soumis à des embargos, ils estiment avoir aujourd’hui le droit de ne pas brider leur production. Enfin, « des pays comme le Venezuela, dont les finances sont exsangues, disent avoir besoin de chaque baril pour combler leur déficit », souligne un expert.

Lors des trois réunions de l’Opep qui se sont tenues depuis dix-huit mois, les membres du cartels n’ont pu aboutir à un accord . La dernière, le 4 décembre dernier, a même conduit à l’abandon de toute référence à un plafond de production. L’Arabie Saoudite a toujours dit qu'un accord ne pourrait être obtenu que si des pays non-membres s’y associaient. Reste à savoir si elle répondra à l’appel lancé jeudi par la Russie.
@afeitz

Ca commence à paniquer au kremlin Laughing
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Message  Александр Ven 29 Jan - 10:21

Le brent remonte et le rouble descend:


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Moscow laying groundwork for another invasion of Georgia

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An invading column of Russia's Grad (Hail) multiple rocket launch system enters central Tskhinvali, the capital of Georgia's breakaway province of South Ossetia, August 12, 2008. (Image: REUTERS/Vasily Fedosenko) 

Russian Foreign Minister Sergey Lavrov’s statement this week that ISIS is using Georgia’s Pankisi Gorge as a base for destabilizing the entire Caucasus is a clear indication that Moscow is laying the groundwork for another invasion of Georgia and doing so in a way that may be hard for some Western governments to oppose.

Representatives of the Islamic State, Lavrov said on Tuesday, “are using this isolated territory in order to train, rest and fill their ranks.” That constitutes “a terrorist threat” and is the major reason that Moscow has rejected the idea of a visa-free regime for Georgian citizens.

The foreign minister’s charge attracted enormous attention in Moscow and denials by Tbilisi. Georgian Prime Minister Georgy Kvirikashvili said that there was no basis for Lavrov’s claims and that the Georgian authorities “completely control” the Pankisi Gorge. Consequently, “no terrorist risks exist there.”

But that denial has not stopped the flood of Russian commentaries on this “threat,” an indication that at least some in Moscow view it at a minimum as another way to isolate and put pressure on Tbilisi or at a maximum as laying the foundation for a new Russian military strike, one that because it would be nominally against ISIS, the West might not oppose.

In a detailed article today on the Svobodnaya pressa portal, Moscow journalist Anton Mardasov surveys this discussion, pointing out that it has roots in the past and that it points to problems for Georgia and other countries in the South Caucasus far beyond the Gorge itself.

Last December, Mardasov begins, a senior South Osetian official said that “militants who had come from Syria were concentrating in Georgia’s Pankisi Gorge” and that these militants “were preparing provocations in the direction of the Georgian-South Ossetian border.” At the time, Georgian security officials dismissed this out of hand.

Then, South Ossetia’s government paper, “Yuzhnaya Osetiya,” published materials which it said proved that ISIS militants were in Pankisi and that the Georgian denials should be ignored. And it pointed out that in June 2015, Valid Abaz, a Syrian general, had talked about the existence of an ISIS base in Georgia.

According to him, “Chechen militants in Georgia were being encouraged to attach themselves to ISIS because they have experience in military operations.” He added that “the base itself apparently enjoys the complete support of Tbilisi,” an assertion that at a minimum was intended to blacken the Georgian government’s reputation.

Subsequently and especially now, Mardasov says, specialists on the Caucasus say that Georgian actions in fact unwittingly confirm what Tbilisi is denying. Arrests in the Pankisi Gorge of those suspected of ISIS ties are up, but these are being made by local police rather than by Georgian security officials.

Aleksandr Krylov, the president of the Russian Scientific Society of Caucasus Specialists and a researcher at Moscow’s IMEMO, says that “the threat emanating from the Pankisi Gorge is becoming ever more real because militants are being driven out of Syria and Iraq” as a result of “the successful actions of the Syrian army” and its allies.

Krylov says that there are “two dimensions” to the Pankisi Gorge problem. On the one hand, people from that region did go and fight for ISIS in Syria and have ties with the local population in the gorge. And on the other, NATO has been talking about setting up “a regional training center” in Georgia to prepare “moderate Syrian opposition” figures.

Moscow reacted harshly to that idea, IMEMO researcher continues, saying that how could it represent progress to replace the Chechen militants who had been in the Pankisi Gorge with Syrian ones, especially since “the moderate opposition figures often go over to the side of the Islamists.”

Still more worrisome about this idea – which appears to have been shelved – Krylov says is that ISIS views the Caucasus as part of its patrimony and thus would use Pankisi to spread its activities and influence “both in the Russian North Caucasus and in Georgia, Azerbaijan and Armenia.”

South Ossetia, Krylov says, is “reliably defended.” (Vadim Mukhanov, an IMEMO researcher agrees.) But the danger for the region of “a partisan war” is intensifying there and in Armenia and Abkhazia. As far as Georgia is concerned, Adjaria is at risk. “Thus we can have quite a lot of potential theaters of military operation.”

That points to destabilization across the region, Krylov says; and “it is thus important for the states of the region together with Russia to find forms of joint opposition to this growing threat” – especially since “’the honeymoon’” between Georgia and the West has ended and Tbilisi can’t be counted on to take action on its own.

La "nouvelle" justice russe:

Le procès d’Irina Yatsenko

Et en Russie ! - Page 31 Img-4042
Irina Yatsenko ©️ B, l!


Le 27 janvier 2016, le tribunal correctionnel du quartier de Tverskoy à Moscou a jugé Irina Yatsenko pour avoir fait, le 23 janvier, un piquet de protestation solitaire sur la place du Manège à Moscou. Au moment de son arrestation, elle tenait entre ses mains une affiche sur laquelle était écrit le slogan : « Faites l’amour et non la guerre !»



J’ai été tout d’abord très étonné que l’on puisse être condamné pour avoir appelé les hommes à s’aimer et non à guerroyer. Mais surtout, c’est le nouvel article 212.1 du Code pénal russe adopté par Poutine qui m’inquiète, car il menace de lourdes peines les opposants. Après le troisième piquet, la loi prévoit cinq ans de prison. J’ai donc décidé de me déplacer pour assister au procès de Irina Yatsenko. Elle a effectué un piquet solitaire. C’est la seule forme de protestation spontanée encore autorisée par le pouvoir. Poutine a décidé d’y mettre fin et les condamnations commencent à tomber.




  • Ildar Dadin a été condamné à trois ans de prison.





  • Vladimir Younov, âgé de 78 ans, a pu éviter la prison en s’évadant de l’hôpital où il était soigné. Il a franchi clandestinement la frontière ukrainienne et a demandé le statut de réfugié politique dans ce pays.





  • Irina Kalmikova s’est également évadée de Russie pour éviter la prison. Avec son gamin, elle a franchi à pied la frontière ukrainienne de nuit et par un froid glacial à travers champs, surmontant des congères de neige.





  • Mark Galpérin s’est vu interdire de quitter le territoire russe en attente de son procès qui devra le conduire certainement en prison.




Poutine veut mater les opposants. À présent chacun réfléchit à deux fois avant de défier le dictateur.



 Trois condamnations, comme celle que pourrait recevoir Irina Yatsenko aujourd’hui, peuvent conduire à la prison pour des années. Raison invoquée, « violations répétées de l’ordre établi, par l’organisation ou la tenue de réunions, rassemblements, manifestations, marches et piquets » selon ce nouvel article 212.1 du Code pénal ».



 Arrivé à l’adresse du tribunal, j’ai tout d’abord été frappé par l’architecture, ou plutôt par le manque d’architecture et la vétusté du bâtiment. Certes, l’habit ne fait pas le moine. On peut rendre une justice équitable dans n’importe quel lieu. Il s’agit d’un immeuble ancien d’habitation du style des années Khrouchtchev, chichement entretenu. L’entrée est étroite. Les escaliers aussi. On s’y croise avec difficultés. Le couloir du premier étage sert de ce que l’on appelle en France « salle des pas perdus ». Ce sera ici le « couloir des pas perdus » sans possibilité de marcher étant donné son exiguïté. Apparament, le pouvoir n’investit pas dans l’immobilier judiciaire.



Je me retrouve là avec Irina Yatsenko et la dizaine de personnes venues l’accompagner. Irina Yatsenko est une jeune femme. Elle possède encore sur le visage les traits de l’adolescence. Ses compagnons sont des militants de la société civile, pour certains, témoins des faits qui lui sont reprochés. Certains ont été déjà condamnés pour des actions de ce type. Ils connaissent les lieux, le juge, ses méthodes, et viennent ici régulièrement pour se soutenir les uns les autres au gré de la rotation des inculpations. Des petits bouts de femmes frêles à première vue, des hommes aux cheveux blancs, qui marchent parfois en s’appuyant sur leur canne. Mais dès que l’on commence à parler avec eux on est frappé par leur hardiesse, leur témérité tranquille et surtout leur ténacité. En quelques mots, ils décrivent le combat de ces irréductibles qui luttent en Russie : ces héros que sont les dissidents de l’ère Poutine. L’Ukraine libérée est un phare qui anime leur cœur. Ils font référence au combat de Nadejda Svatchenko, députée et aviatrice ukrainienne jugée en Russie, et de son avocat. Son courage anime leur cœur. Ils parlent calmement, mais leurs mots donnent une force dont on se remplit et que l’on a envie à son tour de transmettre autour de soi. Et si c’était ainsi que l’on renversera la dictature de Poutine, enfin ?



 Soudain, un policier ouvre la porte d’audience et dit : « Que les témoins entrent ! » Bien que je ne sois pas témoin, nous sommes tous entrés, ou presque. Le prétoire est la salle de séjour d’un ancien appartement trop petit pour contenir tout le monde. Deux personnes sont restées dans le couloir. Malgré nos tailles menues, nous étions serrés sur le banc.

La juge Helena Boulgakov pénètre. Quel fut mon étonnement de voir qu’une seule personne peut juger une affaire correctionnelle à l’issue de laquelle l’accusée puisse être privée de liberté pour plusieurs années ?



Il n’y avait pas de procureur. Il n’y a donc pas eu de réquisitoire et de demande de peine de sa part. C’est le juge qui remplit le rôle d’accusateur. Juge et procureur !



Oleg Beznisko, avocat de Irina Yatsenko est intervenu avec brillance.   Il a transmis les photos et les vidéos des événements que la juge n’a pas visionnées. Celles-ci infirment totalement la version policière. Il a demandé à ce que la juge entende les dépositions des témoins présents. Nouveau refus. 


 Irina, d’une voix ferme et calme, a décrit les événements. La juge semblait somnoler, le regard hagard baissé vers le sol.




Elle émergea du coma pour demander à l’avocat Oleg Beznisko de parler à son tour.



Ce dernier a mis en évidence les falsifications de la procédure.



Le protocole policier de l’arrestation a été fait et signé par des policiers qui ne sont pas intervenus Place du Manège pour arrêter Irina Yatsenko. Ils ne sont pas témoins des faits. Cela ne les empêche pas de décrire deux autres piquets pour justifier l’arrestation pour piquet multiple. Personne n’a jamais vu ces deux autres piquets qui n’ont pas été arrêtés, ainsi que les affiches imaginaires qu’ils étaient censés tenir. L’avocat a demandé au juge : « Où sont ces deux personnes ? » « Où sont leur affiche ? » On n’aura pas de réponse.

La convocation au tribunal pour le 27 janvier a été remise à Irina Yatsenko par les policiers du commissariat lors de son arrestation le 23 janvier. Le juge et les policiers c’est pareil. La justice est si dépendante de la police que c’est cette dernière qui tient son agenda et les personnes sont convoquées au tribunal avant que les juges examinent le dossier. Le verdict des juges, c’est aussi celui des policiers.



Les provocateurs fascistes qui sont venus crier afin de perturber le piquet pacifique d’Irina Yatsenko n’ont pas été inquiétés par la police. Leur nom est connu. L’avocat a demandé leur audition. En vain.



Dans le fourgon de police qui a conduit d’Irina Yatsenko au commissariat de police, il y avait trois personnes arrêtées. L’une d’elles était capuchonnée, précisa Irina Yatsenko. Elle a disparu. Elle est absente de tous les protocoles de police. Où est-elle ? Qui est-elle ?



Au commissariat, Irina Yatsenko a été reçue et fouillée par une femme policière. On ne retrouve aucune femme policière dans les protocoles de la police.



L’avocat a rappelé au juge que la constitution russe garantit les libertés de pensée, d’expression et de rassemblement. Elle a force sur toute autre loi. Le rôle de la police est de protéger la liberté d’expression, donc les piquets solitaires. Elle aurait dû protéger Irina Yatsenko et arrêter les personnes venues perturber son piquet.



L’avocat a remis la totalité des pièces à la juge en lui demandant de les examiner.



La juge s’est retirée. Nous avons, nous aussi, quitté la salle.



Dix minutes plus tard, nous sommes revenus pour entendre le verdict. La juge a dit, ce délit ne peut être pardonné ! Irina Yatsenko est condamnée à une amende de 10.000 Rb.

Le dossier était complexe et fortement contradictoire. De toute évidence, la juge n’a pas eu le temps d’examiner les pièces qui lui ont été remises par l’avocat. Les témoins n’ont pas été entendus, les vidéos n’ont pas été visionnées, les fausses déclarations policières, pas vérifiées. Il n’y a pas eu de demande d’information complémentaire. Le verdict est prononcé séance tenante ! Poutine a besoin d'une justice expéditive pour mater l’opposition. Acquitter Irina Yatsenko, serait l’encourager.





Et en Russie ! - Page 31 Img-4024

En attente du verdict





 Épilogue : je connaissais les pays fascistes à la lecture de la presse française ou par le témoignage des réfugiés, espagnols, portugais ou sud-américains en France. Mais je ne pensais pas que je vivrais moi même un jour dans un pays fasciste. Aujourd’hui, expatrié français en Russie, j’observe cette réalité.



Mais surtout, j’ai rencontré des gens, modestes, mais qui luttent contre cette force maléfique. Merci à eux ! Ils me donnent la force de l'espoir.


. . . Twisted Evil
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Message  Caduce62 Sam 30 Jan - 13:51

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Message  Александр Lun 1 Fév - 10:49

Hague court seems set to find Moscow guilty of ethnic cleansing in Georgia, Portnikov says

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Having been identified by a British court as involved with the murder by polonium of Alexander Litvinenko, Vladimir Putin likely faces something even more devastating: In taking up the 2008 Russian-Georgian war, the International Criminal Court in the Hague seems certain to find Moscow guilty of ethnic cleansing, according to Vitaly Portnikov.

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Vitaly Portnikov, Ukrainian political analyst and writer

That conclusion will reveal “a completely new face of the Kremlin regime, the Ukrainian commentator says, because it is “one thing to seize other’s territories… and quite another to carry out a banal ethnic cleansing according to the recipes of Adolf Hitler or Slobodan Milosevic.

The Russian-Georgian war of 2008, Portnikov points out, involved ethnic cleansing. “Georgian villages in South Ossetia were burned to the group and many of their residents destroyed. The ‘territorial integrity’ of the Republic South Ossetia which was soon recognized by Moscow and Caracas was secured namely by such an inhuman price.”

In fact, “there is nothing new in this,” he continues. “The war in Abkhazia in the early 1990s was a banal act of ethnic cleansing: out of the republic then were driven a large part of its residents, in the first instance, those of Georgian origin.” But there as more recently in the Donbas, Moscow had a kind of cover as this was done by nominally local militias.

“But in South Ossetia, there is no way to conceal what was done,” Portnikov says. There, regular units of the Russian army, whose supreme commander was at the time the harmless executor Dima Medvedev carried out ethnic cleansing.” And it seems clear that the International Criminal Court will so conclude.

That this will change how people view the 2008 war is suggested by what happened to Milosevich when he shifted from using local militias to carry out ethnic cleansing to employing regular army units. The international community was willing to put up with the former, but it wasn’t with the latter.

For most of the last eight years, those talking about the Russian-Georgian war have been obsessed about who started it. But what is interesting now is that “even if Georgia began it first,” that in no way can “justify the expulsion of Georgian peasants from their native places, the burning of their homes and murder.”

Et en Russie ! - Page 31 Georgia20 
“President” of the breakaway South Ossetia region, Eduard Kokoity stands near Russian tanks and troops in the South Ossetian town of Dzhava on August 9, 2008. (Dmitry Kostyukov/AFP)
Et en Russie ! - Page 31 Voina-v-Iuzhnoi-Osetii-foto-01 
Battalion of Russian army on a way to Georgia, 9 August 2008
Et en Russie ! - Page 31 Grad 
An invading column of Russia’s Grad (Hail) multiple rocket launch system enters central Tskhinvali, the capital of Georgia’s breakaway province of South Ossetia, August 12, 2008. (Image: REUTERS/Vasily Fedosenko)
Et en Russie ! - Page 31 2008_South_Ossetia_war_en-middle 


When the International Court releases its findings, the world will have “a completely new picture of the Russian soldier” who is prepared to destroy someone simply because he is an ethnic Georgian and not an ethnic Ossetian. And “we will receive a completely new picture of a Russian general, a new Eichman, who led this ethnic cleansing.”

Finally, Portnikov says, the world will gain “a completely new picture of the Russian president who sent his forces to commit genocide.” And even if that turns out to be “not Putin but Medvedev, this fact “will not have particular importance. In the dock of the Hague court, all these people should sit next to each other.”

Not surprisingly, Russian officialdom has reacted with alarm and anger, announcing that Moscow plans “a review of its relations” with the court given that it had expected greater consideration. Translated from diplomatic language, that means the Russian authorities aren’t going to cooperate in this investigation.

But that too may not matter: if the court finds that officials engaged in the crime of ethnic cleansing, it can issue an order for their arrest and call on governments of the world to arrest at first opportunity those so charged and to dispatch them to the Hague for judgment.

Le brent et le rouble vont mieux, merci pour eux . . .
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Message  Александр Mar 2 Fév - 9:35

Just How Bad is Putin? Ever More People Are Counting the Ways

Et en Russie ! - Page 31 2016-02-01_22-50_Book-of-Crimes.png
Image via Ukrainian Novoye Vremya

As the number of Vladimir Putin’s violations of international law and normal morality grows, ever more people are offering lists of the actions for which he must be held accountable.  Three particularly interesting examples of that trend have been offered over the last several days.

Russian journalist Oleg Kashin offers a list of 11 Putin actions which show just how bad the Kremlin leader is:


· “Putin is a usurper” who destroyed Russia’s parliament, courts, regional power and so on.


· “Putin is an enemy of progress and an enemy of culture,” who has driven society back toward medievalism, promoted “pseudo-Orthodox traditions, caricature-like puritanism and homophobia,” and opposition to so many features of modernity including the Internet.


· “Putin stole May 9,” the only holiday that truly unites all Russians in order to build his power.


· “Putin is a man of the past,” who has implemented in Russia everything bad that he and others like him believed about the West in their youth: militarism, police rule, the cult of geopolitics, and a belief in conspiracies.


· “Putin is a revanchist,” who is restoring those parts of the Soviet past that no one wants back including the nomenklatura, ideological diktat, and a fencing off the rest of the world.

· “Putin is a builder of a state that is hostile to its own population,” as shown by Chechnya.


· “Putin is the president of unrealized hopes and marching in place.”


· “Putin is the president of the lie.”


· “Putin is a cynic” who believes that everyone can be bought or intimidated.


· “Putin has deprived Russia of its faith in itself.”


· And “Putin is corrupt.”


Commentator Konstantin Borovoy has a similar list of things he says Putin should be held responsible for:


· “Usurpation of power and illegal revision of the Constitution.”


· Blowing Up the Apartment Buildings in 1999 to restart the Chechen war.


· Blocking the resolution of frozen conflicts in Abkhazia and Transnistria.


· “Unleashing and conducting aggressive wars of conquest in Georgia and Ukraine,” during which he ignored international law and agreements.


· Corrupt and illegal actions while he was in St. Petersburg.


· The Magnitsky case, for which he bears responsibility for blocking a genuine investigation if not more.


· Illegal seize of property and use of the legal system against Yukos and Mikhail Khordokovsky.


· The murder of Alexander Litvinenko.


· Crimes against humanity in Syria.


· Laundering criminally obtained moneys and corruption.


· “The hero-ization of Stalin (‘an effective manager’), the USSR (‘he who does not regret the disintegration of the USSR doesn’t have a heart’), and the CPSU (‘Unlike many former members of the CPSU, I haven’t burned but rather preserved my party card’).”

· “Ineffective and unprofessional administration of the Russian economy,” leading to its current “catastrophic state.”

And finally, a group of Ukrainian officials have put together a listing of the crimes the Kremlin leader has been behind in his invasion of Ukraine. The presentation of the book to the Parliamentary Assembly of the Council of Europe has sparked a furor. An online copy is available here.

By Paul Goble, Window on Eurasia
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Message  Александр Mar 2 Fév - 13:36

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Et le responsable de la chute de la maison Russie est... Lénine  Shocked

Et en Russie ! - Page 31 La-r-volution-est-in-vitable_1
La révolution, inévitable selon Lénine, indésirable pour Poutine ? (anniversaire de la révolution d'Octobre, Saint-Pétersbourg, 2006)
©️ Reuters / Alexander Demianchuk

Lénine accusé d'avoir provoqué l'effondrement de l'URSS en «plaçant une bombe sous la maison Russie» par Vladimir Poutine lui-même, et le jour anniversaire de sa mort ! A un an du centenaire de la révolution d'Octobre, c'est la petite phrase présidentielle qui a fait l'effet d'une bombe. Elle pourrait même jeter de l'huile sur le conflit ukrainien.

Le 21 janvier, pour l'anniversaire de la disparition de Lénine, hommages au pied du mausolée et sur les réseaux sociaux, tel ce tweet «Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine, le fondateur du plus grand Etat de l'Histoire : l'URSS ! Un point c'est tout. Signé "la Hache russe".»




Cet internaute imagine le premier dirigeant soviétique de nouveau au pouvoir après un «roque» comme aux échecs, Poutine atterrissant au mausolée.



La chute de l'URSS, c'est «la faute à Lénine»
En ajoutant sa pierre à l'édifice commémoratif, le président russe a jeté un véritable pavé dans la mare. S'il s'est montré cette année encore plein de «précaution» sur la rituelle question de l'inhumation du fondateur de l'URSS («il n'est pas temps... cela pourrait diviser la société»), Vladimir Poutine a abandonné toute prudence lors d'une réunion du conseil sur les sciences et l'éducation. Ce sont les idées de Lénine qui «ont abouti à la chute de l'Union soviétique», a-t-il déclaré, provoquant la stupeur des historiens et les railleries des internautes – parfois leur assentiment.

Le directeur du musée de l'Arctique qui vient d'être licencié pour avoir refusé de céder le bâtiment à l'Eglise orthodoxe... «C'est la faute à Lénine», tweete le journal Diletant (lien en russe).
Un autre partage un montage montrant Lénine atterré et Poutine recevant les félicitations de Staline.




«Une bombe nucléaire a été déposée sous les fondations de la maison Russie, et elle a explosé ensuite», a développé le président Poutine. Son fidèle attaché de presse Dmitri Peskov a eu beau tenter de minimiser la portée de la bombe présidentielle, le mal était fait... Un vrai «scud» contre la mémoire du père de la Révolution bolchévique, encore bien présent en Russie – et pas que chez les communistes. Si les statues de Staline reviennent, celles de Lénine ne sont jamais tombées... Sauf en Ukraine, bien sûr.

Déboulonnage au sens propre et figuré
Depuis la révolution de Maidan,
l'Ukraine déboulonne sans regrets l'ancienne idole : 800 monuments à Lénine ont été démontés en deux ans. A Donetsk, capitale d'une république séparatiste autoproclamée, la statue qui orne la place centrale de la ville vient encore, dans la nuit du 26 janvier 2016, d'être victime d'un attentat à l'explosif. Elle n'aurait pas trop souffert, selon le correspondant de la Komsomolskaïa Pravda (lien en russe). Celui-ci en profite pour déplorer que le même monument ait quelques jours avant été repeint en jaune et bleu, les couleurs de l'Ukraine.

Lénine se retrouve régulièrement affublé de ces couleurs, voire d'une chemise traditionnelle ukrainienne – quand ce n'est pas, comme à Odessa, transformé en
Dark Vador, emblématique «méchant» de Star Wars et candidat du parti internet ukrainien aux présidentielles.


Et en Russie ! - Page 31 Lenine_aux_couleurs_ukrainiennes
Lénine repeint en jaune et bleu à Donetsk, accessoirisé à Slaviansk, en chemise traditionnelle à Zaporojié... ©️ Reuters / Gleb Garanich ; Valentyn Ogirenko ; Stringer




Séparatistes pro-russes et Ukrainiens pro-Maïdan se livrent une petite guéguerre par Lénine interposé, jusque sur le Maïdan de Kiev (tweet ci-dessous)...



Et même en Russie : à Orel, ville russe proche de la frontière ukrainienne, la statue de Lénine a disparu le 20 janvier, et on en est sans nouvelles (lien en russe).

Explication de texte 
Quelques jours après avoir déclenché ce petit scandale, relate
le Temps, Vladimir Poutine a enfoncé le clou dans le cercueil de l'idole. «Lénine était pour que l’Union soviétique se forme sur la base d’une égalité totale avec, pour chacun des sujets (ou républiques : à l'époque Ukraine, Biélorussie et Nord-Caucase), le droit de quitter l’Union. Ce qui était, en réalité, une bombe à retardement, placée sous les fondations de notre Etat.» Dixit le président russe, qui s'est longuement expliqué sur son rapport au passé soviétique. Une explication de texte traduite en français par le Courrier de Russie, qui met en exergue cette phrase : «J'appréciais énormément et j'apprécie toujours les idées communistes et socialistes.»

Donner le Donbass à l'Ukraine était «absurde»
Ce que Poutine ne pardonne pas à Lénine, c'est d'avoir donné le Donbass à l'Ukraine, une décision qualifiée d'«absurde», relève un article du Temps intitulé «Vladimir Poutine enterre doucement Lénine». Comme un
écho aux critiques des nationalistes russes et du Kremlin envers Nikita Khrouchtchev, coupable d'avoir transféré la Crimée à l’Ukraine en 1956... L'auteur de l'article, Emmanuel Grynszpan, ajoute que «"l’illégalité" du transfert de la Crimée a servi de justification à l’annexion de la péninsule par la Russie en 2014. Et le Donbass pourrait bien sûr suivre la même voie aujourd’hui, alors qu’il est déjà contrôlé par des forces armées pro-russes.» Un signal assez négatif alors que Moscou s'est engagé à respecter les accords de Minsk 2...

«Pas besoin de la révolution mondiale»
Mais au fond, poursuit le correspondant du Temps, ce qui irrite le plus Vladimir Poutine chez Lénine, ne serait-ce pas la figure du révolutionnaire ? Et son internationalisme ? «Nous n'avions pas besoin de la révolution mondiale», une phrase prononcée elle aussi le 21 janvier par Vladimir Poutine. Depuis qu'il est au pouvoir, le maître du Kremlin réprime l'opposition et tente de souder autour de lui l'opinion conservatrice russe. Et ménage la chèvre et le chou chez ces conservateurs, les «blancs» tsaristes et les «rouges» bolcheviques, toujours selon Emmanuel Grynszpan. Vladimir Poutine «pousse doucement Lénine dans la catégorie des personnages "négatifs" de l’Histoire, avec les "libéraux" et les "pro-occidentaux"», conclut son article.
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Message  Caduce62 Mar 2 Fév - 13:37

Le premier ministre d'état de Bavière Horst Seehofer a l'intention de visiter le président russe Vladimir Poutine à Moscou

"Bonne journée, Vladimir ! Vous avez des croix gammées sous la table pour moi ?


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Message  benoit77 Mar 2 Fév - 14:33

La Russie le pays où l'on ne peut s’empêcher de fourrer le nez dans la merde des autres :

http://www.lepoint.fr/insolite/staline-espionnait-les-excrements-de-mao-02-02-2016-2014748_48.php
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Message  Александр Mar 2 Fév - 14:39

D'où l'expression "fouille merde". Laughing
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Message  benoit77 Mar 2 Fév - 14:57

La Pologne n'a jamais était totalement convaincue par les conclusions Russes sur le crash du TU154: l’enquête est ré ouverte :
http://news.liga.net/news/world/8809392-polsha_vozobnovit_rassledovanie_aviakatastrofy_tu_154_kachinskogo.htm
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Message  Александр Mar 2 Fév - 15:02

Selon un reportage que j'ai vu sur National Geographic Chanel, l'avion disposait de 3 boîtes noires.
Deux russes (du constructeur) et une polonaise.
Or, les données des 3 étaient cohérentes . . .
Il faut savoir que Smolemsk est un aéroport militaire et donc non repris par les systèmes de navigation des pilotes automatiques (pour eux, c'est la forêt).
Il y avait très mauvaise météo, visibilité quasi nulle et en plus, il n'y avait que le commandant qui parlait russe, le contrôleur militaire ne parlant pas anglais.
Bref, un malheureux concours de circonstances . . .
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Message  benoit77 Mar 2 Fév - 15:04

Un reportage de Paul Mort au rat ?? lol!
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Message  Александр Mar 2 Fév - 15:19

Non, Air Crash sur NGC. Wink
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