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Et en Russie ! - Page 30 Empty Re: Et en Russie !

Message  Александр Jeu 21 Jan - 14:38

Russie: une grosse banque mise en faillite

Les autorités russes ont annoncé jeudi la mise en faillite d'une importante banque comptant des clients haut placés, Vnechprombank, devenue trop fragile financièrement après avoir maquillé ses comptes, constituant ainsi l'un des plus gros établissements fermés ces dernières années en Russie.

La banque centrale a indiqué dans un communiqué avoir retiré la licence bancaire de cette banque, classée 40e du pays par les actifs sur plus de 700, qui présentait un niveau de capital insuffisant. En décembre, cette autorité avait placé sous tutelle l'établissement, qui peinait de plus en plus à assurer ses opérations financières, afin de décider comment redresser la situation.

Ce dossier était particulièrement délicat vu l'importance de cette banque: son sauvetage aurait coûté très cher mais sa faillite, comme des dizaines ces derniers mois, risque d'être douloureuse pour ses créanciers et lourd en termes de compensations aux déposants. Selon le magazine Forbes, Vnechprombank comptait parmi ses clients des membres des familles du ministre de la Défense Sergueï Choïgou, du vice-Premier ministre Dmitri Kozak, du patron du comité olympique russe Alexandre Joukov et de l'ambassadeur russe en Ukraine Mikhaïl Zourabov. D'autres médias avaient évoqué parmi ses clients l'Eglise orthodoxe et la société pétrolière Transneft.

Après son enquête, la banque centrale indique avoir établi que la direction avait menti sur la qualité et le montant réel de ses actifs pendant une longue période et construit "un système de falsification des comptes". Elle estime par ailleurs que Vnechprombank ne respectait pas la réglementation en termes de blanchiment d'argent. Elle évalue le trou de capital à la somme considérable de 187 milliards de roubles (deux milliards d'euros).


Les autorités russes ont entrepris ces dernières années un grand ménage dans le secteur qui compte des centaines de banques fragiles et aux pratiques parfois douteuses. La tendance s'est accélérée depuis un an et demi avec la chute du rouble, aboutissant à des dizaines de faillites. En plus de Vnechprombank, la banque centrale a fermé jeudi Miraf-Bank, classée 358e en Russie, et Turbobank (662e).

Première série?

L’avenir des relations franco-russes

Et en Russie ! - Page 30 101531

Nous ouvrons nos colonnes à l'Institut Diderot, qui publie régulièrement des carnets de dialogue, écrits par des spécialistes sur divers sujets en lien avec la société actuelle. L'un des derniers porte sur « L'avenir des relations franco-russes », dans lequel l'Ambassadeur de la Fédération de Russie en France, Alexandre Orlov, ne mâche pas ses mots en analysant l'actuelle crise de confiance entre la France et la Russie. En voici un extrait.

I. DES RELATIONS DÉGRADÉES

Avec les États-Unis et l’Union européenne, la France a voté des sanctions contre la Fédération de Russie, ce qui porte atteinte à notre coopération, dans tous les domaines. Des hommes politiques et des hommes d’affaires russes, dont plusieurs jouaient un rôle central dans nos relations bilatérales, sont désormais sur la liste noire et interdits d’entrée dans l’Union européenne. Parmi eux, le président du Conseil de la Fédération, Mme Valentina Matvienko, le président de la Douma d’État et officier de la Légion d’honneur M. Sergueï Narychkine, le secrétaire du Conseil de Sécurité de la Fédération de Russie M. Nikolaï Patrouchev, le président du groupe parlementaire d’amitié avec la France et chevalier de la Légion d’honneur M. Leonid Sloutski, et plusieurs autres.


À l’initiative de la partie française, les mécanismes du dialogue bilatéral ne fonctionnent plus. Le Séminaire intergouvernemental au niveau des chefs de gouvernement ne s’est pas réuni depuis deux ans, la Commission interparlementaire au niveau des Présidents des chambres basses depuis trois ans. Le Conseil de coopération sur les questions de sécurité (CCQS), qui rassemble les Ministres des Affaires étrangères et les Ministres de la Défense, est suspendu, ainsi que les consultations entre le Conseil de Sécurité de la Fédération de Russie et le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale.

Les échanges bilatéraux ont baissé en 2014 de 17,6 %, et se sont véritablement effondrés les cinq premiers mois de cette année – ils ont diminué de 44 %. Suite aux contre-sanctions russes, les produits agroalimentaires français n’ont plus accès au marché russe, ce qui a conditionné en partie la crise de la filière porcine française. Le flux touristique en provenance de Russie a baissé de 50 %. Au total, les sanctions de l’Union européenne contre la Russie peuvent coûter à la France 0,5 % de son PIB et quelque 165 000 emplois, sans compter les opportunités ratées.
Les hommes d’affaires, les parlementaires et les élus locaux français sont soumis à une pression politique visant à les empêcher de développer des liens avec des partenaires russes. Les hommes politiques et les experts qui osent s’exprimer en faveur du partenariat franco-russe se font traîner dans la boue par les médias et traiter de « cinquième colonne de Poutine ».

On livre à la Russie une vraie guerre de l’information et, tous les jours, les médias français déversent de nouvelles saletés sur mon pays. On assiste depuis plusieurs années à une vraie campagne d’incitation à la haine contre la Russie, ce que la loi française a priori réprime.

II. COMMENT COMPRENDRE LES TENSIONS ACTUELLES ?

En regardant tout cela, une question légitime se pose : au nom de quoi ?

 Pourquoi nos deux pays doivent-ils se détester ? Pourquoi brider le dialogue politique et réduire la coordination sur les problèmes politiques les plus aigus ? Sur quel autel la France et l’UE sacrifient-elles leurs liens économiques avec la Russie ?


Pour saisir toute l’absurdité de cette situation inouïe, voyons les raisons que l’on donne.

 La Russie se comporte mal, dit-on. Il faut donc la punir. Étant donné qu’il s’agit d’une puissance nucléaire, personne n’ose lui faire la guerre. Alors les sanctions sont la seule voie qui reste.
Drôle de logique. Doit-on comprendre que s’ils pouvaient attaquer la Russie (comme ils l’ont fait par le passé avec la Serbie ou l’Irak) les leaders occidentaux seraient prêts non seulement à sacrifier les intérêts commerciaux, mais aussi la vie de leurs compatriotes ? Mais quelle faute a donc commise mon pays pour qu’on veuille tant le punir ?


M. Obama et d’autres politiciens occidentaux ont une réponse toute prête à cette question.

Selon eux, la Russie constitue une menace pour l’humanité, au même titre que le virus Ebola ou l’État islamique. La Russie ne respecte pas le droit international. Elle a annexé la Crimée. Elle aide les séparatistes en Ukraine. Si l’on n’arrête pas la Russie, elle va s’attaquer à d’autres pays. Il n’y a pas si longtemps, dans une interview à Libération, M. Porochenko a affirmé sans ambiguïté que « Poutine veut toute l’Europe ! ». Comment ne pas croire cet oligarque ukrainien qui possède toujours une grande confiserie en Russie dans la ville de Lipetsk ? J’ai pourtant l’impression que Diderot, lui, ne l’aurait pas cru. Car il ne croyait qu’aux faits, et avait du bon sens.

Je laisse de côté le fait que les premiers à accuser la Russie de violation du droit international sont ceux qui, ces dernières années, n’ont pas arrêté de piétiner ce même droit. Ce sont eux qui ont soutenu les séparatistes kosovars en leur envoyant des porte-avions et en bombardant Belgrade pour arracher à la Serbie un quart de son territoire historique. Ce sont eux qui ont aidé les insurgés libyens et ont transformé cet État en terre de chaos. Ce sont eux qui aident aujourd’hui les insurgés en Syrie. Mais après une année de bombardement et plus de 5 000 frappes américaines, l’État islamique n’a jamais été aussi fort. D’ailleurs, les sanctions contre la Russie constituent elles-mêmes une violation flagrante du droit international. Je pourrais citer bien d’autres exemples de la politique du « deux poids, deux mesures » de nos partenaires occidentaux.

 Mais le plus important est ailleurs.


Chaque fois que j’entends des accusations à l’égard de mon pays, la même question me revient à l’esprit. Tous ces hommes politiques, diplomates ou journalistes français qui trouvent normal de détruire les relations avec la Russie à coup de sanctions ne voient-ils pas, ne comprennent-ils pas des choses évidentes ? Ne comprennent-ils pas à quel point les mythes d’une supposée « agression russe » contre l’UE et l’OTAN sont absurdes ? De même que les comparaisons de mon pays avec Ebola et Daech ? Ne se souviennent-ils pas que l’Ukraine doit ses frontières actuelles à Lénine, Staline, et Khrouchtchev, qui ont progressivement attaché aux terres ukrainiennes des régions russes entières du Sud- est, allant du Donbass à Odessa ? Ne savent-ils pas qu’à partir de la désagrégation de l’URSS une « ukrainisation » forcée a été opérée en Ukraine ? Une vraie offensive contre la langue et la culture russe a provoqué le mécontentement des régions russophones et a semé les grains de la guerre civile actuelle. À cet égard, je ne peux que conseiller de relire le chapitre intitulé « La tragédie slave » que Soljenitsyne a consacré à l’Ukraine dans La Russie sous l’avalanche. N’est-ce pas sous les yeux de ces mêmes gens que les protestations de Maïdan ont tourné en révolte nationaliste et russophobe ? Peut- être n’ont-ils pas vu arriver au pouvoir les nationalistes ukrainiens ? Ceux qui proclament ouvertement comme objectif de faire une nation mono-ethnique et qui vénèrent comme héros nationaux les sbires nazis – Bandera, Choukhevytch et autres bourreaux de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne – responsables du massacre des Polonais en Volhynie en 1942, et de la Shoah en Ukraine ? Ne voient-ils pas que le bataillon ukrainien « Azov » arbore le même écusson que la division SS « Das Reich » tristement célèbre pour le massacre d’Oradour-sur-Glane ? Ne comprennent-ils pas que la guerre civile en Ukraine n’est pas un conflit entre partisans et adversaires de la démocratie, comme les médias occidentaux essaient de la présenter d’une façon caricaturale ? Que c’est un soulèvement populaire contre le nationalisme agressif ukrainien ?

Je crois qu’au fond de leur cœur, ils comprennent tout cela très bien. Le problème n’est pas là.

 Je ne peux pas m’affranchir du sentiment que la France joue le jeu d’autrui, selon des règles qu’on lui impose. Un jeu dont elle me paraît être plus victime que complice. Un jeu où elle ne fait que suivre aveuglément les forces qui cherchent à tout prix une confrontation avec la Russie.


Pour lire l’intégralité du texte et télécharger le PDF, cliquez ici. Pour en savoir plus sur l’Ambassadeur de la Fédération de Russie en France, Alexandre Orlov, cliquez ici.
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Message  Александр Jeu 21 Jan - 14:42

Union européenne et Union économique eurasienne: concurrence ou coopération?

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L’entrée en vigueur de la partie commerciale de l’accord d’association entre l’Union européenne (UE) et l’Ukraine le 1er janvier marque l’aboutissement d’un processus douloureux. C’est en effet le refus de l’ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch de signer cet accord, lors du sommet de Vilnius en novembre 2013, qui avait déclenché les événements de la place Maïdan, lesquels ont abouti à de nouvelles élections et à l’arrivée au pouvoir à Kiev d’un nouveau gouvernement résolument pro-européen. Depuis, la Russie a annexé la Crimée et intervient dans l’Est de l’Ukraine en proie à un conflit armé depuis maintenant un an et demi.

La Russie a réagi à cette étape finale en adoptant une série de sanctions commerciales contre l’Ukraine : embargo sur les produits agricoles, relèvement des droits de douane (via la dénonciation de l’accord de libre-échange entre l’Ukraine et la Russie) et adoption de nouvelles règles de transit des produits ukrainiens sur son territoire, à destination de pays comme la Chine ou le Kazakhstan entrainant un blocage quasi-total du transport de biens de l’Ukraine vers la Russie.

Cette volonté russe de « punir » l’Ukraine pour son rapprochement économique avec  l’UE était-elle inéluctable ? La situation pourrait-elle finalement se renverser et évoluer vers plus de coopération ?

L’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine s’inscrit dans le cadre plus large du Partenariat oriental, lancé par l’UE en 2008, à destination de six pays de son voisinage oriental (aujourd’hui de facto principalement centré sur trois d’entre eux : l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie). L’union douanière créée en 2010 par la Russie, le Belarus et le Kazakhstan, puis élargie en 2015 au Kirghizstan et à l’Arménie et rebaptisée Union économique eurasienne, a souvent été présentée comme un projet concurrent mis en place pour réagir au Partenariat oriental. 

Pourtant, cette interprétation concurrentielle, qui amène certains à considérer que l’UE aurait imposé à l’Ukraine de choisir entre l’Est et l’Ouest, est excessive. Le cœur du Partenariat oriental consiste à conclure entre l’UE et les pays concernés des accords de libre-échange (qualifiés de « complets et approfondis » car ils comportent un volet de convergence normative en plus d’un abaissement des droits de douane). Or, de tels accords ne sont nullement incompatibles avec les autres accords de libre-échange existant entre, par exemple, l’Ukraine et les autres pays de la CEI (de la même manière que l’UE est partie à de très nombreux accords de libre-échange, parfaitement compatibles les uns avec les autres). Autrement dit, l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie peuvent tout à fait établir des liens commerciaux privilégiés avec l’UE sans remettre en cause les liens existant avec la Russie. Il existe même un précédent exactement parallèle : la Serbie est partie à des accords de libre-échange tant avec l’UE qu’avec la Russie. 

L’interprétation concurrentielle est toutefois partiellement fondée car il y a effectivement une incompatibilité entre l’appartenance à l’Union économique eurasienne (qui est une union douanière, ce qui implique un tarif extérieur commun, et non une simple zone de libre-échange, qui se borne à réduire réduit les droits de douane entre les partenaires) et ces accords de libre-échange avec l’UE. Adhérer à une union douanière impose en effet de renoncer à mener une politique commerciale indépendante (de la même manière que la France ne peut négocier d’accords commerciaux bilatéraux du fait de son appartenance à l’UE, qui est elle-même une union douanière). Par ailleurs, l’adoption de normes européennes, qui va faciliter les relations économiques de l’Ukraine avec l’UE (sous-traitance par exemple) pourrait les rendre un peu plus complexes avec la Russie, qui partage avec l’Ukraine des standards souvent communs hérités de l’époque soviétique. Mais c’est un risque en grande partie théorique car la majorité des exportations russes vers l’Ukraine sont constituées d’hydrocarbures, et non de productions industrielles affectées par les normes et les standards. Les normes européennes sont par ailleurs largement compatibles avec les normes internationales ce qui représente un avantage pour l’Ukraine pour ses exportations globales.

Ces enjeux ont été au cœur des discussions trilatérales (UE, Russie, Ukraine) qui se sont tenues entre l’été 2014 et décembre 2015 et ont eu pour effet de reporter au 1er janvier 2016 la mise en œuvre de l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine. Elles se sont terminées il y a quelques semaines sur une impasse. Il faut noter le caractère exceptionnel de telles discussions : les accords de libre-échange bilatéraux constituent des instruments très classiques des relations commerciales internationales, parfaitement intégrés dans le droit de l’Organisation mondiale du commerce, et il n’y a pas de raison a priori à ce qu’un État tiers s’immisce dans un processus bilatéral. Ce processus est donc un cas isolé, qu’il faut interpréter comme dicté par des considérations plus politiques qu’économiques, résultant d’un contexte très particulier de conflit armé aux marges de l’UE et d’une sensibilité particulière de la Russie aux questions relatives à l’Ukraine. 

En dépit des faibles résultats apportés par ces discussions, la voie d’une coopération accrue entre la Russie et l’UE est souvent évoquée pour résoudre ces divergences (elle est explicitement mentionnée dans les accords de Minsk du 12 février 2015 qui visent la résolution du conflit à l’Est de l’Ukraine). Elle pourrait notamment prendre la forme d’une grande zone économique intégrée entre l’UE et les pays de la CEI (ou a minima de l’Union économique eurasienne), de « Lisbonne à Vladivostok » suivant les mots de Vladimir Poutine. Cette perspective se heurte néanmoins à plusieurs écueils.

Tout d’abord, la politique commerciale est un instrument perçu de manière différente entre Bruxelles et Moscou. L’UE et ses États membres y voient en priorité un outil de développement économique (même si d’autres éléments sont bien sûr présents : aide au développement, influence normative, etc.) permettant l’ouverture de marchés et de débouchés pour les entreprises européennes. La Russie semble quant à elle y voir un instrument plus politique, les considérations économiques étant secondaires. Cela a pour conséquence un respect à géométrie très variable des règles de l’OMC par la Russie depuis qu’elle y a adhéré en 2012. Cela transparait également dans les nombreuses incohérences techniques de l’UEE, et notamment le fait que la Russie ait fait cavalier seul pour adopter des sanctions commerciales contre l’UE, sans concertation avec les autres membres de l’Union économique eurasienne, et donc en contradiction avec la logique du tarif extérieur commun, principe pourtant cardinal d’une union douanière.

Ensuite, le fait que plusieurs États membres de l’Union économique eurasienne ne soient pas membres de l’OMC pose deux difficultés, l’une politique, l’autre technique. D’un point de vue politique, la conclusion d’accords commerciaux hors du cadre normatif de l’OMC constituerait une menace sérieuse à une organisation déjà fragilisée par l’enlisement du cycle de Doha. D’un point de vue technique, les accords commerciaux que conclut l’UE avec d’autres membres de l’OMC s’appuient sur l’ensemble très substantiel des règles de cette organisation, et viennent les compléter. Négocier un accord avec un État non membre imposerait donc de repartir de zéro, et de discuter de règles qu’il a fallu des décennies pour établir. 

La perspective d’une coopération approfondie est donc séduisante, mais son succès est conditionné à des évolutions fondamentales dans la manière dont la Russie et l’UE mènent leurs politiques commerciales respectives. 

Jocelyn Guitton est maître de conférences à Sciences Po Paris et Premier Secrétaire à la Délégation de l’Union européenne en Ukraine. Les opinions exprimées dans cet article le sont à titre personnel et n’engagent pas les institutions qui l’emploient.
 
Et maintenant, que je tape sur tes doigts:

La Moldavie, la Géorgie et l'Ukraine doivent poursuivre leurs réformes et la Russie doit arrêter d'interférer, demandent les députés

Session plénière Communiqué de presse - Relations extérieures − 21-01-2016 - 12:34


La Russie doit arrêter de s'impliquer directement ou indirectement dans les conflits en Géorgie, Moldavie et Ukraine, et d'interférer avec leurs aspirations européennes, affirme une résolution sur les progrès de réformes. Un an après la ratification des trois accords d'association et de libre-échange approfondi et complet avec l'UE, les députés mentionnent les réformes qui doivent encore être adoptées et prennent acte du référendum néerlandais du 6 avril sur l'accord UE-Ukraine.



Dans une résolution, adoptée à main levée ce jeudi, saluant les progrès de la Géorgie, de la Moldavie et de l'Ukraine, qui ont "choisi la voie d'une intégration politique et économique plus étroite avec l'Union européenne", les députés demandent à la Russie de mettre un terme à son intervention directe ou indirecte dans les conflits sur ces territoires, notamment son occupation en Crimée.




Ils soulignent qu'au cours des 12 premiers mois, les exportations de la Géorgie vers l'UE ont augmenté de 15% et celles de la Moldavie de 62%. Ils s'attendent à une croissance similaire pour les exportations ukrainiennes.




Le Parlement fait également remarquer que le soutien financier de l'Union européenne est subordonné à des progrès de réformes concrets.




Géorgie: indépendance des médias et des tribunaux




Les députés sont préoccupés par l'indépendance du système judiciaire et les menaces possibles au pluralisme des médias en Géorgie, faisant par exemple référence au procès à l'encontre du propriétaire de la société de radiodiffusion "Rustavi 2". Ils soutiennent l'idée d'envoyer une mission d'experts de l'UE pour superviser l'affaire.




Par ailleurs, le Parlement critique les "critères flous" selon lesquels les procureurs et enquêteurs sont nommés, ainsi que les "pressions illicites" exercées sur les juges de la Cour constitutionnelles de Géorgie, une pression reconnue par la commission de Venise du Conseil de l'Europe.




Moldavie: le nouveau gouvernement doit tenir ses engagements




Les députés saluent le gouvernement moldave nouvellement approuvé, qui prend actuellement ses fonctions après plus d'un an d'impasse due à l'"instabilité politique systémique". Ils déplorent cependant le vol d'un milliard d'euros, qui a disparu du système bancaire, et demandent instamment de traduire les responsables en justice.




Ukraine: ombre de la Russie, corruption et référendum néerlandais




Les députés condamnent la suspension par la Russie de son accord de libre-échange avec l'Ukraine au moment même où l'accord de libre-échange UE-Ukraine est entré en vigueur. Ils déplorent les "lourdes restrictions commerciales" aux exportations ukrainiennes vers la Russie et s'inquiètent de la paralysie économique et financière de l'Ukraine. Ils rappellent aussi la nécessité d'une aide financière supplémentaire de l'Union au pays. De plus, ils demandent aux États membres d'éviter la construction de nouveaux gazoducs à partir de la Russie et contournant l'Ukraine, comme le "Nord Stream II".




Les députés attendent des dirigeants ukrainiens qu'ils respectent leurs engagements en matière de lutte contre la corruption "endémique" qui, à leurs yeux, constitue le plus grand obstacle à l'effort de réforme.




Par ailleurs, le Parlement prend acte du prochain référendum néerlandais sur l'accord d'association UE-Ukraine et "espère que le peuple néerlandais décidera en tenant compte des avantages de l’accord et de ses effets tangibles sur l’Union européenne et sur les Pays-Bas en particulier".
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Message  Krispoluk Jeu 21 Jan - 15:44

Au sujet de l'article : L’avenir des relations franco-russes

Le "Courrier du Parlement" ouvre toutes grandes ses colonnes à l'ambassadeur de Russie en France, qui peut y déverser impunément tout son fiel anti-Ukrainien...

Il serait indiqué qu'un court communiqué plus neutre, précisât mieux la réalité des faits Twisted Evil 

Mieux encore, qu'un droit de réponse fut accordé en réciprocité à l'ambassadeur d'Ukraine afin qu'il nous livre sa version... Wink
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Message  Александр Jeu 21 Jan - 15:49

En réponse on peut leur balancer ça:

Top 5 Russia’s fakes from EU Stratcom’s Disinformation Review | Issue 11  Laughing
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Message  Александр Jeu 21 Jan - 16:22

De plus en plus de Russes touchés par la pauvreté 21/01/16

Les revenus de Maria et Sergueï ont été divisés par cinq depuis 2014. Le couple vit chichement dans son appartement du sud de Moscou, qu'il partage avec plusieurs de leurs enfants et petits-enfants, qui peinent eux aussi à joindre les deux bouts. Comme eux, des millions de familles sont durement frappées par cette crise économique.

Voir la vidéo de 2'19"
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Message  pyxous Jeu 21 Jan - 22:18

Александр a écrit:J'ai vu sur twitter. Laughing

Ce qui fait beaucoup de "bruit, c'est le rapport du juge dans l'affaire Litvinenko:

Suivre le live :

Putin 'probably' responsible for ordering death of Alexander Litvinenko – live

Et en Russie ! - Page 30 3872
Alexander Litvinenko at the Intensive Care Unit of University College Hospital in November 2006. The 43-year-old former KGB spy who died three days later accused Russian President Vladimir Putin in the involvement of his death. Photograph: Natasja Weitsz/Getty Images

Qui sont les deux Russes accusés du meurtre de Litvinenko ?

Même école militaire, tous deux passés par le KGB ou l'Armée rouge, ils se connaissaient depuis l'enfance. Portraits d'Andreï Lougovoï et de Dmitri Kovtoun.


Et en Russie ! - Page 30 2758147lpw-2758177-article-coffee-jpg_3331642_660x281

Ils ont été à la même école militaire, sont passés par le KGB ou l'Armée rouge avant d'être partenaires d'affaires. Andreï Lougovoï et Dmitri Kovtoun sont les deux Russes accusés d'avoir empoisonné l'ex-agent du FSB Alexandre Litvinenko à Londres en 2006. Pour la justice britannique, cela ne fait aucun doute : les deux hommes ont transporté le polonium 210 qui a tué Litvinenko. Ils ont agi « sans motif personnel » mais en sachant qu'ils manipulaient « un poison mortel » et avec « l'intention de tuer ».
Leurs commanditaires ? Selon une « forte probabilité », la direction du FSB, nouveau nom des services secrets russes, précise encore le juge britannique Robert Owen. Des accusations que les deux hommes, mis en cause dès mai 2007 par la justice britannique, démentent depuis le début.
Tous deux sont fils de militaire et se connaissent depuis l'enfance, dans les années 1970. « Nous vivions dans le même bâtiment, où ma famille et la sienne s'étaient vu attribuer des appartements. Nos pères étaient amis », a indiqué Dmitri Kovtoun depuis Moscou à la justice britannique. Tous deux vont fréquenter à Moscou l'École supérieure de commandement militaire du Soviet suprême. Né en 1965, Kovtoun en sortira en 1986. Lougovoï, né en 1966, est diplômé en 1987. Leurs chemins se séparent alors : Dmitri Kovtoun part servir en Tchécoslovaquie et en Allemagne de l'Est.

Député nationaliste

Andreï Lougovoï, lui, intègre le prestigieux régiment du Kremlin, qui dépend de la 9e direction du KGB, et est chargé de la sécurité des hauts dignitaires du parti. Avec l'effondrement de l'URSS, il conserve ses fonctions dans une structure qui ne fait que changer de nom pour s'appeler FSB et devient le numéro deux de la sécurité du Premier ministre de l'époque, Egor Gaïdar. En 1995, son chemin croise celui de Boris Berezovski, un des barons de l'économie russe qui s'est enrichi à la faveur des privatisations sauvages des années 1990 et qui a pris le contrôle de la chaîne de télévision semi-publique ORT. Andreï Lougovoï dirige alors le « service de sécurité » de la chaîne ORT. En ces temps de luttes acharnées entre oligarques, chacun utilise son service de sécurité, où travaillent nombre d'anciens des services secrets, pour espionner, compromettre, couler l'adversaire. Condamné à 15 mois de prison en 2001 après avoir tenté de faire évader un proche de Boris Berezovski, il se lance dans les affaires dès la fin de sa peine. En 2007, il affirmait posséder en partie une usine de production de boissons traditionnelles.
Mais si Dmitri Kovtoun est resté discret lorsque le scandale éclate après la mort d'Alexandre Litvinenko, Andreï Lougovoï multiplie les interviews, un exercice dans lequel il excelle. En décembre 2007, il se fait élire député de la Douma (chambre basse) sur la liste du parti d'extrême droite LDPR de Vladimir Jirinovski. Il se consacre depuis lors à son mandat de député tout en ayant convolé avec Ksenia, une étudiante de 23 ans. Il est désigné par Londres comme le principal suspect dans l'assassinat d'Alexandre Litvinenko, mais le président Vladimir Poutine le décore en mars 2015 pour « son importante contribution au développement du système parlementaire russe et son rôle actif pour la législation ».

Resté en Allemagne

Le parcours de Dmitri Kovtoun après la chute de l'URSS est plus sinueux. Selon son ex-femme, qui a témoigné devant la justice allemande, le jeune soldat déserte en 1992 pour rester en Allemagne. Il occupe jusqu'à 2003 plusieurs emplois précaires à Hambourg. « Entre 1986 et 2003, je n'ai rencontré M. Lougovoï que trois fois », a indiqué Dmitri Kovtoun à la justice britannique.
S'étant retrouvés à Moscou en 2003, les deux hommes s'associent dans diverses affaires qui les mènent à Londres en octobre 2006. Ils rencontrent à plusieurs reprises Alexandre Litvinenko, notamment le 1er novembre 2006 au bar d'un hôtel de Londres. Ce jour-là, l'ancien agent du KGB est contaminé en buvant du thé en leur compagnie. Des traces de polonium seront retrouvées dans les avions et les chambres d'hôtels empruntés par MM. Lougovoï et Kovtoun, à l'aller comme au retour de Londres. Après l'affaire, les deux hommes, eux-mêmes contaminés au polonium, sont hospitalisés dans le même hôpital, puis leur chemin se sépare de nouveau. « Je n'ai plus aucune relation avec Andreï Lougovoï depuis 2009 », a assuré Dmitri Kovtoun aux enquêteurs.

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Message  pyxous Jeu 21 Jan - 22:28

Le plongeon du rouble met Poutine sous pression


La banque centrale russe a convoqué une réunion jeudi face à la dégringolade du rouble, au plus bas jeudi face au dollar, qui met le président russe Vladimir Poutine sous pression face à une crise économique aggravée par la déroute du marché du pétrole.
Signe de la tension, la banque centrale, dont la présidente Elvira Nabiullina a annulé son déplacement au forum économique de Davos, a annoncé avoir convoqué plusieurs banques pour "évoquer les conditions de crédit accordées par les banques à l'économie en 2016".
Une nouvelle année de baisse du niveau de vie des Russes est à craindre. Il s'agirait d'un revers pour Vladimir Poutine qui a bénéficié dans les années suivant son arrivée au pouvoir en 1999 de taux de croissance spectaculaires alimentés par la manne pétrolière, lui assurant une impressionnante popularité.
Le Kremlin a réfuté un "effondrement" de la monnaie russe qui a perdu plus de 12% de sa valeur depuis le début de l'année. Mais sur les marchés, le mouvement s'amplifie chaque jour.

Après être passé mercredi sous son record des journées noires de décembre 2014, le rouble s'est enfoncé jeudi malgré une stabilisation en cours de journée des prix du pétrole, principale source de revenus de la Russie avec le gaz.
Le dollar a bondi jusqu'à 85,99 roubles, du jamais vu depuis que les autorités russes ont retiré trois zéros à la monnaie lors de la banqueroute financière de 1998.
Dans le même temps, l'euro s'est échangé jusqu'à 93,70 roubles, la pire situation pour le rouble depuis décembre 2014 quand la barre des 100 roubles pour un euro avait été atteinte.
L'effondrement des cours du pétrole signifie que l'économie russe, également visée par des sanctions occidentales pour cause de crise ukrainienne, devrait rester en récession cette année et que le budget va manquer d'une part importante des revenus prévus.
"Effectivement, le cours (du rouble) change, le cours est volatil, mais ce n'est pas un effondrement", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Il n'y a aucune raison de douter que la banque centrale a envisagé un plan destiné à échapper à un réel effondrement", a-t-il ajouté.

- 'Plan anticrise' -
La banque centrale est restée prudente pour l'instant, expliquant mercredi que la dépréciation de la monnaie avait des raisons "objectives" et assurant que la stabilité financière n'était pas menacée. Autrement dit, pas d'intervention à attendre.
"La chute de la monnaie va causer des maux de tête pour les pouvoirs publics", ont estimé les experts du cabinet Capital Economics. "Cela remet en doute le ralentissement de l'inflation (...) et pose des risques concernant la stabilité financière"
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Message  Matt Jeu 21 Jan - 22:43

Conversion Euro/Rouble Russie


Cours Six - Forex 1 89.9164
Variation1.47%
Ouverture88.6461
+ Haut93.7325
+ Bas88.6339
Clôture veille88.6141

La catastrophe a (un peu) été amortie, mais pour combien de temps?

______________________________________________
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Message  Александр Ven 22 Jan - 9:35

Même le brent remonte un (tout petit) peu.

Ils leurs faut toujours quelqu'un sur qui taper:

Moscow media portraying Belarus as ‘enemy and aggressor,’ Oreshkin says

The Moscow media has been filled in recent weeks with a flood of publications portraying Belarus as an “enemy” of Russia, calling into question Belarusian sovereignty, and even threatening annexations of part or all of Belarus by Russia on the Crimean model, according to Dmitry Oreshkin.

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Dmitry Oreshkin, Russian political analyst (Image: belaruspartisan.org)
The Moscow commentator told RFE/RL’s Belarusian Service that this flood constitutes a full-blown “information and ideological attack” not only against traditional targets like the supposed artificiality of the Belarusian language and Belarusian nation but also against Belarusians supposedly plotting against Moscow.

Three recent examples of this campaign include:


  • Moscow’s “Pravda” newspaper carried a letter from Mensk saying that “Belarusian ‘democrats … have crossed all borders not only of good sense but of morality. In their articles, statements, books and ‘scientific’ works, they seek to show that the Belarusians and Russians have no common historical roots and that the Russian people and Russia always were the main enemies of the Belarusians against whom they almost constantly have fought.”



  • Another Moscow outlet wrote that “the ‘Youth Front’ is preparing for a military confrontation with Russia. ‘At the end of last year, [it] was founded and created a military-patriotic union ‘Vayar’ which now not only is actively recruiting supporters but also conducting patriotic training in the open air.” The “only difference” between it and Ukraine’s “’Right Sector,’” the news agency continues, is that “the militants of the Belarusian ‘Vayar’ immediately designated their goal as being ‘opposition to the pro-Kremlin fifth column in Belarus and against Russian aggression, which this fifth column is preparing.”



  • And a Russian economist, Sergey Aleksashenko, told Ekho Moskvy radio station that if Mensk continues its campaign to become part of Europe, it will be united to Russia “in a way analogous to the Crimean scenario.”


Oreshkin points out that “20 years ago, Russian patriots with all their efforts supported Alyaksandr Lukashenka because they viewed him as the opposition to liberalization. He was such, but under the influence of objective factors, [he] while maintaining his authoritarian regime ever more is trying to preserve the sovereignty of Belarus and defend himself against encroachments by his eastern neighbor” by turning to Europe.

“If Moscow were the capital of a contemporary state with a high technological and cultural level, then it wouldn’t need to be involved in the artificial promotion of Russian,” Oreshkin says. Instead, Russian would spread as English does. But when anyone fails to use it, many in Moscow go into hysterics.

The Russians think that “they have the right to think in Soviet categories. They are spitting against the wind and therefore they are always losing. And if Vladimir Putin says that he has received ‘a knife in the back,” that means, when translated from Soviet language, that he has incorrectly calculated the risks and has carried out an incorrect strategy.

“For some reason or other,” others are always plunging a knife in Russia’s back in this view, Oreshkin says. “Ukraine and Turkey and Syria and now Belarus.”

At the same time, the Moscow analyst says, he does not think that Belarus faces any real military threat from Russia. “Russia does not have the material, financial, demographic or diplomatic resources in order to annex Belarus. Therefore ever more often will efforts to mobilize the Putin patriotic electorate in the ideological sphere.”

And Russians will conclude that “the Belarusians have betrayed us and put a knife in our backs.” But perhaps that will lead some to ask themselves whether it was an intelligent move to turn our back to them?
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Message  Александр Ven 22 Jan - 10:07

Ben tient, étonnant Exclamation

Les deux accusés russes démentent avoir assassiné Litvinenko

Et en Russie ! - Page 30 Litvinenko
La veuve d'Alexandre Litvinenko. ©️ MaxPPP - 2016

Andreï Lougovoï et Dmitri Kovtoun, les deux Russes accusés d'avoir empoisonné en 2006 à Londres l'ex-agent du FSV (ex-KGB) Alexandre Litvinenko, ont dénoncé des accusations "absurdes" et des preuves "fabriquées" par les juges britanniques.

"Les accusations contre moi sont absurdes (...) Les résultats de l'enquête démontrent une nouvelle fois la position antirusse et l'étroitesse d'esprit de
Londres", a expliqué Andreï Lougovoï à l'agence de presse Interfax. Cet ancien du KGB aujourd'hui député d'un parti nationaliste,  estime que la Grande-Bretagne n'a "aucun désir d'établir la véritable raison de la mort de Litvinenko".

L'hystérie antirusse

"Les événements de 2014 en Ukraine, l'hystérie antirusse qui a suivi et la réouverture de l'enquête (...) me semblent être une tentative pathétique de Londres pour satisfaire ses ambitions politiques", a-t-il ajouté en dénonçant "le mythe de l'impartialité de la justice britannique".

"Le juge Robert Owen ne pouvait tirer d'autres conclusions que celles basées sur des preuves falsifiées et fabriquées de toutes pièces", a expliqué Dmitri Kovtoun, l’autre russe mis en cause dans cette affaire qui rejette lui aussi les accusations l’impliquant dans le meurtre de Litvinenko.


Empoisonné au polonium fin novembre 2006

Alexandre Litvinenko, 43 ans, a été empoisonné au polonium fin novembre 2006. Trois semaines auparavant, il avait eu un rendez-vous au Millennium Hotel, dans le centre de Londres, pour prendre le thé avec Andreï Lougovoï et Dmitri Kovtoun.

Je suis sûr que MM. Lougovoï et Kovtoun ont mis le polonium-210 dans la théière le 1er novembre 2006. Je suis sûr qu'ils l'ont fait dans l'intention d'empoisonner M. Litvinenko", a assuré le juge Robert Owen.
 
"Probablement approuvée par le président Poutine"

D’après ce juge anglais, "l'opération du FSB (nouveau nom du KGB) a probablement été approuvée par M. Patrouchev (Nikolaï Patrouchev, chef du FSB en 2006) et aussi par le président Poutine". "Les preuves que je présente établissent clairement la responsabilité de l'Etat russe dans la mort de M. Litvinenko", a poursuivi Robert Owen. De son côté, le Kremlin a toujours démenti toute implication. Le Comité d'enquête russe a pour sa part critiqué le fait que l'enquête n'a pas été menée de manière publique mais à huis clos sur ordre du gouvernement britannique.

Pression
EDITORIAL

Vladimir Poutine, au fond, n’a jamais vraiment abandonné son costume d’agent du KGB. Même si l’on n’avait guère de doute sur l’implication du Kremlin dans le meurtre de l’opposant Alexandre Litvinenko (lui-même ancien agent du KGB), les preuves avancées jeudi par un juge britannique pour établir la «responsabilité de l’Etat russe» dans cette élimination pointent pour la première fois directement le «tsar» au masque de cire.

La suite, on la pressent : Poutine va surjouer le rôle de la victime outragée par les perfides Occidentaux, jurer qu’il n’y est pour rien, tout comme il s’était empressé de faire accuser des seconds couteaux pour le meurtre de la journaliste Anna Politkovskaïa ou de l’opposant Boris Nemtsov. Jusqu’à présent, cette politique lui avait réussi, sa cote de popularité auprès de ses compatriotes grimpant au fil des accusations occidentales.

Aujourd’hui, tout a changé. Poutine n’est plus cet homme tout puissant adulé par son peuple pour avoir redonné à la Russie une place de premier plan sur la scène internationale. Certes, le pays est redevenu incontournable au niveau géopolitique, on le voit au Moyen-Orient, mais Poutine est en position de grande faiblesse en matière économique. Le rouble a perdu plus de 12 % de sa valeur depuis le début du mois et les prix du pétrole (principal revenu de Moscou) continuent à chuter. La population russe souffre et pourrait d’autant plus vite se retourner contre son héros que celui-ci engloutit les maigres ressources du pays dans des aventures militaires extérieures (Ukraine et Syrie) dans lesquelles il est en train de s’embourber. Les dirigeants européens, qui ont tout intérêt à nouer une relation forte avec la Russie, tiennent là l’occasion de mettre la pression sur le Kremlin. De la jouer comme l’ex-KGB, en somme. En sortant les dossiers.

Laughing

Méthode du huilo:

Au Kremlin, faire disparaître pour mieux régner

Et en Russie ! - Page 30 845036-a-woman-holds-a-sign-with-an-image-depicting-russian-president-putin-and-a-photograph-of-kremlin-criZoom
Le portrait de l’opposant russe Boris Nemtsov, assassiné en 2015, et une pancarte accusant Poutine lors d’une marche de soutien à Moscou, le 1er mars. Photo Maxim Shemetov.Reuters Anna Politkovskaïa, Boris Berezovsky… Poutine est soupçonné d’être plus ou moins lié à l’assassinat d’opposants, sans que cela n’ébranle l’opinion russe.
      

Poutine serait un assassin. Pour la première fois, ce n’est pas un opposant, un journaliste d’investigation ou un transfuge qui le dit, mais un juge. L’empoisonnement d’Alexandre Litvinenko, alors devenu citoyen britannique, quatre mois après que le Parlement russe eut adopté une mesure autorisant les services secrets à «assassiner des groupes terroristes» à l’étranger, fut sans doute le point de non-retour à partir duquel la Russie est apparue clairement sur la scène internationale comme un Etat ne respectant pas les règles régissant les relations entre régimes démocratiques.

Sur le plan intérieur, cela faisait déjà longtemps que Vladimir Poutine, lui-même ancien espion, s’autorisait à jouer avec la vie des autres. Le meurtre de la journaliste Anna Politkovskaïa, le 7 octobre 2006, une femme qui depuis sept ans dénonçait inlassablement les crimes des soldats russes en Tchétchénie, avait sans doute été le premier à réellement émouvoir l’opinion internationale. Surtout que deux ans plus tôt, elle avait été victime d’une «mystérieuse tentative d’empoisonnement» à bord d’un avion russe. L’assassinat de la journaliste, dont les commanditaires sont restés impunis, s’inscrivait pourtant dans une longue lignée de crimes liés à la Tchétchénie.

«Vrais chefs»

La Tchétchénie, il faut le dire et le redire, est à l’origine de l’accession au pouvoir de Poutine. Son péché originel aussi. Les attentats de Moscou qui font plus de 200 morts en septembre 1999 n’ont jamais été clairement explicités. Après ces attaques, le tout fraîchement nommé Premier ministre Vladimir Poutine lance une guerre impitoyable et victorieuse en Tchétchénie, qui lui permet de gagner l’élection présidentielle quelques mois plus tard.

Une commission parlementaire créée par le militant des droits de l’homme, ex-dissident et prisonnier politique soviétique Sergueï Kovalev, pour enquêter sur l’implication des services secrets russes dans ces attentats commis dans le but de mobiliser l’opinion pour la guerre, ne réussit jamais à achever son travail. Un de ses membres éminent, le député libéral Sergueï Iouchenkov, fut abattu à Moscou en avril 2003, tandis qu’un autre, le journaliste d’investigation Iouri Chtchekotchikhine, est mort subitement trois mois plus tard d’une maladie dont les symptômes concordent avec un empoisonnement par des matières radioactives. L’oligarque Boris Berezovsky, qui avait lui aussi trempé dans une opération de succession impliquant une «guéguerre» en Tchétchénie, fut écarté du pouvoir et contraint à l’exil à Londres, où il mourut «suicidé» (lire pages 2-3).

La plupart des Russes ne s’indignent pas de ces méthodes et n’en tiennent pas rigueur au Kremlin. Comme le remarquait Sergueï Kovalev, cité par le New York Review of Books, fin 2007 : «J’ai rencontré des gens persuadés que les accusations étaient vraies et qui n’en ont pas moins voté Poutine avec conviction. Leur logique est simple : les vrais chefs exercent le genre de pouvoir qui est capable de tout, y compris de commettre des crimes.»

Victimes du système

De Poutine lui-même ou du système qu’il a mis en place - qui repose sur la primauté des services, de l’armée et des forces de répression -, lequel est le plus responsable des crimes sans châtiment qui s’accumulent depuis une bonne quinzaine d’années, s’interrogent les analystes. Politkovskaïa, comme Natalia Estemirova, la militante tchétchène des droits de l’homme enlevée et assassinée trois ans après son amie, ne seraient-elles pas plutôt les victimes de Ramzan Kadyrov, l’ex-chef de milice prorusse devenu président de Tchétchénie, que celles de Poutine ? L’avocat Sergueï Magnitski, assassiné à petit feu en prison après un calvaire d’un an par les hommes de la police et du parquet dont il avait dénoncé la corruption, est-il la victime de Poutine ou de son système ? Que dire de la tentative d’empoisonnement qui a défiguré, en 2004, Viktor Iouchtchenko, alors candidat de l’opposition ukrainienne ?

Il peut être difficile de trouver un lien direct entre le leader du Kremlin et les victimes du système, même dans le cas du député leader de l’opposition, Boris Nemtsov, assassiné l’an dernier pratiquement sous les murs du Kremlin. L’important est que lui aussi s’apprêtait à publier les résultats d’une enquête qu’il menait sur la participation clandestine de la Russie à la guerre en Ukraine, un conflit où meurent des citoyens russes pour la gloire de leur chef. Le vrai problème est que les crimes ne sont jamais élucidés ni punis.
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Message  Александр Ven 22 Jan - 14:10

Ben tient:

Meurtre de Litvinenko: Poutine au coeur d'une tempête diplomatique

Les conclusions d'un juge britannique impliquant l'État russe et Vladimir Poutine dans le meurtre en 2006 de l'ex-agent du KGB Alexandre Litvinenko ont déclenché une tempête diplomatique jeudi entre Londres et le Kremlin.

Dans le rapport de l'enquête publique, le magistrat instructeur Robert Owen a dit avoir réuni "des preuves qui établissent clairement la responsabilité de l'État russe dans la mort de M. Litvinenko", empoisonné au polonium-210, une substance radioactive extrêmement toxique et quasiment indétectable, il y a plus de neuf ans à Londres.

Le juge a ajouté que "l'opération du FSB (services secrets russes, héritier du KGB) a probablement été approuvée par M. Patrouchev (Nikolaï Patrouchev, ex-chef du FSB) et aussi par le président Poutine".

Moscou a aussitôt dénoncé une "blague". "Cela s'apparente (...) peut être à une blague. Visiblement, on peut relier ça à l'élégant humour britannique", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ironisant sur le rapport "basé sur les informations confidentielles de services secrets non identifiés".

Mais, pour le Premier ministre David Cameron, ce rapport "confirme" que ce meurtre a été "commandité par un État". Il a annoncé depuis Davos en Suisse un renforcement des mesures de représailles vis-à-vis de la Russie. 
 
Le gouvernement britannique a ainsi convoqué l'ambassadeur de Russie à Londres tandis que la ministre de l'Intérieur Theresa May a annoncé le gel des avoirs des deux exécutants présumés, Andreï Lougovoï et Dmitri Kovtoun.

La police britannique a demandé l'extradition de Lougovoï et Kovtoun pour les juger, ce à quoi Moscou s'est toujours refusé.

Les Etats-Unis, par la voix du porte-parole du Département d'Etat, Mark Toner, se sont déclarés "profondément troublés", appelant à conduire les auteurs du meurtre devant la justice.
La veuve de Litvinenko, Marina, a de son côté appelé Londres à aller plus loin en imposant "des sanctions économiques ciblées" à la Russie et "des interdictions de voyage à MM. Patrouchev et Poutine notamment".

Cependant, David Cameron a reconnu sur la BBC que le Royaume-Uni se devait d'entretenir des relations diplomatiques avec la Russie "parce que nous avons besoin d'une solution à la crise en Syrie".

'Dimension personnelle'

Les conclusions de l'enquête publique, qui sert uniquement à établir des faits sans prononcer de condamnations, n'en restent pas moins explosives en pointant explicitement en direction du président russe.

"L'administration Poutine, dont le président en personne et le FSB, avaient des motifs pour engager des actions contre Litvinenko, y compris pour l'assassiner", a souligné le magistrat Robert Owen dans son rapport de plus de 300 pages.

Il a évoqué "une dimension personnelle indiscutable à l'antagonisme" entre MM. Poutine et Litvinenko, qualifié de "traître" par le FSB.

"Les tensions entre les deux hommes remontent à leur seule rencontre en face-à-face en 1998, lorsque Litvinenko a demandé à Vladimir Poutine, alors patron du FSB, d'engager des réformes", a souligné le juge.

Après avoir trouvé refuge en Grande-Bretagne en 2000, l'opposant s'est "lancé dans des attaques personnelles répétées" contre M. Poutine, accusant notamment le président russe de pédophilie.

Alexandre Litvinenko avait rejoint à Londres le milliardaire Boris Berezovski, farouche ennemi de Vladimir Poutine, décédé dans des circonstances non élucidées en mars 2013.
Il enquêtait sur d'éventuels liens entre le Kremlin et des réseaux mafieux. Il collaborait également avec les services secrets de sa Majesté et avait obtenu la citoyenneté britannique.

Les hommes de main

Dans le rôle des hommes de main, le juge a épinglé sans équivoque les deux principaux suspects, Andreï Lougovoï, un ancien du KGB aujourd'hui député d'un parti nationaliste, et l'homme d'affaires Dmitri Kovtoun.

"Je suis sûr que MM. Lougovoï et Kovtoun ont mis le polonium-210 dans la théière le 1er novembre 2006. Je suis sûr qu'ils l'ont fait dans l'intention d'empoisonner M. Litvinenko", a souligné le juge Owen.

Depuis Moscou, Andreï Lougovoï a qualifié ces accusations d'"absurdes".

Les deux suspects avaient pris un thé avec M. Litvinenko, 43 ans, au Millennium Hotel, dans le centre de Londres, le 1er novembre 2006. Le soir même de leur rendez-vous, l'ex-agent s'est senti mal. Il est mort le 23 novembre, après trois semaines d'agonie.

Selon le juge, une première dose plus faible de polonium lui aurait déjà été administrée plus tôt, le 16 octobre, avant la dose fatale du 1er novembre.

"Le fait que M. Litvinenko ait été empoisonné par du polonium-210 fabriqué dans un réacteur nucléaire suggère que M. Lougovoï et M. Kotvoun agissaient pour le compte d'un État plutôt que d'une organisation criminelle", a insisté le juge.

Marina Litvinenko s'est déclarée auprès de l'AFP "très satisfaite" que les mots dictés par son mari sur son lit de mort, accusant Vladimir Poutine, aient été validés devant un tribunal britannique.

Pour elle, c'est la fin d'un long combat pour connaître la vérité sur la mort de son mari, dans des circonstances dignes d'un roman d'espionnage du temps de la guerre froide.

L'a besoin de leurs sous?

Vladimir Poutine invite les juifs d'Europe à immigrer en Russie


Lors d'un entretien à Moscou avec Moshé Kantor, le président du congrès juif européen, Vladimir Poutine a appelé les juifs d'Europe à venir s'installer en Russie.

Alors que les deux hommes évoquaient la montée du terrorisme et un climat antisémite en Europe, le président russe a déclaré : «Qu'ils viennent ici! A l'époque soviétique, ils émigraient. Aujourd'hui, ils n'ont qu'à revenir!»



Pour Moshé Kantor, le constat sur les juifs d’Europe est amer: «Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les juifs en Europe n’ont pas connu de pire situation qu’aujourd’hui, a-t-il déploré. Les juifs ressentent de la peur et leur exode d’Europe est une réalité. Il y a aujourd’hui plus de juifs qui veulent quitter la France qui est pourtant un pays considéré comme sûr, qu’il y en a qui veulent quitter l’Ukraine.»



300.000 Juifs en Russie



Au sujet de la déclaration surprise du chef d’Etat russe, le représentant religieux a reconnu être «très satisfait de la lutte contre l’antisémitisme menée par le président Poutine et les autorités russes».



Aujourd’hui, environ 300 000 juifs habitent en Russie. Des communautés organisées existeraient dans plus de deux cents villes et le territoire comprend une région autonome juive, le Birobidjan. A Moscou, il existe une dizaine d'écoles juives, cinq synagogues, et plusieurs établissements d’enseignement supérieur, fondations caritatives et restaurants casher.



L'année dernière, le Congrès juif européen avait mis en garde l'Europe contre un risque majeur de crise économique en Europe en cas d’exode des juifs européens pour fuir l'antisémitisme. En France, 806 actes antisémites ont été enregistrés en 2015 selon le ministère de l'Intérieur.
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Message  benoit77 Ven 22 Jan - 16:18


  • Mort du Général Sergun : Mais que pouvait-il bien faire au Liban .
    une possible explication:
    http://news.liga.net/news/politics/8608101-putin_treboval_ot_asada_uyti_v_otstavku_ft.htm



  • OPEP: encore des mauvaises nouvelles pour le Pou:
    http://biz.liga.net/ekonomika/tek/novosti/3223236-opek-namerena-uvelichit-dolyu-v-mirovom-proizvodstve-nefti.htm


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Message  Caduce62 Ven 22 Jan - 22:19

La grippe H1N1 a fait au moins 39 morts en Russie

Au moins 39 personnes sont mortes du virus H1N1 de la grippe porcine en Russie depuis le début de l'hiver. 
Les autorités sanitaires de la région de Volgograd (sud) ont affirmé à l'agence de presse publique Ria Novosti que 11 cas mortels y avaient été recensés depuis le début de l'hiver, une cinquantaine d'écoles ayant fermé par précaution. 
Un patient atteint de la grippe porcine est également décédé à Moscou, ont annoncé les autorités locales vendredi.

Ils vont accuser qui ? les porcs ? affraid
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Message  Krispoluk Ven 22 Jan - 22:38

Caduce62 a écrit:La grippe H1N1 a fait au moins 39 morts en Russie

Au moins 39 personnes sont mortes du virus H1N1 de la grippe porcine en Russie depuis le début de l'hiver. 
Les autorités sanitaires de la région de Volgograd (sud) ont affirmé à l'agence de presse publique Ria Novosti que 11 cas mortels y avaient été recensés depuis le début de l'hiver, une cinquantaine d'écoles ayant fermé par précaution. 
Un patient atteint de la grippe porcine est également décédé à Moscou, ont annoncé les autorités locales vendredi.

Ils vont accuser qui ? les porcs ? affraid

Non, non, c'est la CIA, aidée par le Mossad qui diffuse insidieusement la grippe porcine sur le territoire de l'Empire (ou ce qu'il en reste) pour faire crever le peuple russe...
Si, si, c'est la vérité ! Puisque c'est "Sputnik" qui l'affirme Laughing Laughing Laughing
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Message  Thuramir Dim 24 Jan - 12:01

Les virus ne connaissent pas les frontières et la grippe en fait partie. En Ukraine, il y a aussi des morts, et les écoles ont fermé cette semaine à cause des mesures de quarantaine. Le virus grippal H1N1 se manifeste par des complications respiratoires (pneumonie virale) qui entraînent des décès. Ainsi, je viens d'apprendre par un de mes contacts qu'à Kherson, quinze personnes en seraient décédées. Nous sommes tous égaux devant ce virus, si ce n'est pour les traitements d'assistance respiratoire (plus nombreux et plus performants dans nos pays occidentaux) et pour la disponibilité et l'accès à des médicaments affaiblissant le virus (Tamiflu).
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Message  Svoboda Dim 24 Jan - 12:32

Thuramir a écrit: Nous sommes tous égaux devant ce virus,
Oui ...sauf si nous sommes vacciné(e)s Exclamation

Cordialement

Svoboda

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Message  Thuramir Dim 24 Jan - 14:14

Svoboda a écrit:
Thuramir a écrit: Nous sommes tous égaux devant ce virus,
Oui ...sauf si nous sommes vacciné(e)s Exclamation

Cordialement
Tout à fait exact !
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Message  Svoboda Dim 24 Jan - 15:35

Thuramir a écrit:
Svoboda a écrit:
Thuramir a écrit: Nous sommes tous égaux devant ce virus,
Oui ...sauf si nous sommes vacciné(e)s Exclamation

Cordialement
Tout à fait exact !

Merci pour votre réponse ...
Respectueusement,
Svoboda

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Message  Krispoluk Dim 24 Jan - 17:07

Svoboda a écrit:
Thuramir a écrit: Nous sommes tous égaux devant ce virus,
Oui ...sauf si nous sommes vacciné(e)s Exclamation

Cordialement

Euh ! C'est nous ou les cochons qui sont vaccinés ???

Pas d'importance cependant, je n'ai pas d'affinités particulières avec les élevages porcins et jusqu'à plus ample information, on ne choppe le H1N1 en bouffant de la saucisse Laughing Laughing Laughing

Maintenant, c'est vrai que les pays d'Islam devraient être préservés de ce fléau lol!  (donc, par extension, Paris et Bruxelles avec leurs banlieues Laughing Laughing Laughing )
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Message  Caduce62 Lun 25 Jan - 0:33

Les Influenzavirus (virus de la grippe) de type A sous-type H1N1 sont caractérisés par un pouvoir pathogène élevé pour l’être humain, qui les rend responsables de près de la moitié de toutes les infections de grippe humaine, notamment d'une grande fraction des cas de grippe saisonnière.
Certaines souches de H1N1 sont endémiques aux humains, tandis que d'autres sont endémiques aux oiseaux (grippe aviaire) et aux porcs (grippe porcine).
Des virus du sous-type H1N1 sont responsables de la pandémie de grippe "espagnole" en 1918 et des cas de grippe en 2009 ainsi que d'une partie des grippes saisonnières.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe_A_(H1N1)_de_2009
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Message  Александр Lun 25 Jan - 11:13

Le brent remonte un peu:


Cotation Pétrole Brent




Cours Ice Europ 31.15 USD
Variation-2.90%
Dernier échange25/01/16 09:27:19
Volume43 613
Ouverture32.10
+ Haut32.81
+ Bas31.10
+ Haut 12 derniers mois38.99
+ Bas 12 derniers mois27.10
Clôture veille32.08

Mais le rouble continue:


Conversion EURO/ROUBLE RUSSIE



Cours Six - Forex 1 85.0110
Variation0.70%
Ouverture82.9423
+ Haut85.4862
+ Bas82.7398
Clôture veille84.4172
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Message  Caduce62 Lun 25 Jan - 13:48

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Message  benoit77 Lun 25 Jan - 14:05

Caduce62 a écrit:
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Ce montage est  erroné à mon sens : je les verrai plutôt au sec sur une chaloupe tout en balançant des coups de rames sur des russes ordinaires se noyant.
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Message  Александр Lun 25 Jan - 14:10

Non Benoit, ça , c'aurait été l'objet d'une première image. Là, c'est la suite parce que la barque (aussi) à pris l'eau et maintenant, sont dans la (m . . .)  flotte. Laughing
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Message  Caduce62 Lun 25 Jan - 16:05

Александр a écrit:Ben tient:

Meurtre de Litvinenko: Poutine au coeur d'une tempête diplomatique
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