Et en Russie !
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Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Александр Ven 4 Déc - 12:06
Le discours de chef de guerre de Vladimir Poutine
Le président russe a réservé ses piques à la Turquie et prépare l’opinion à une escalade, tandis que sur le front intérieur, les problèmes sont passés sous silence
(ben tient)!!
En Russie
Le président russe a entamé son discours annuel devant le parlement jeudi par ce qui lui tient le plus à cœur: la politique étrangère. Avec deux cibles, qu’il s’est efforcé de fusionner: le terrorisme et la Turquie. «D’où les terroristes obtiennent-ils de l’argent pour mener la guerre? En premier lieu de Turquie, où ils écoulent leur pétrole», a lancé le chef du Kremlin, plus que jamais froissé par l’affaire du bombardier russe abattu par la chasse turque le 24 novembre. N’ayant pas reçu les excuses publiques exigées du président turc, Vladimir Poutine poursuit la guerre des mots en se posant en décodeur des intentions divines: «Seul Allah sait pourquoi ils [ont abattu notre avion]. Allah a décidé de punir la clique au pouvoir en Turquie en la privant de son jugement et de sa raison.» Se faisant menaçant, il a indiqué que les Turcs «ne s’en tireront pas avec des tomates [allusion à l’embargo russe sur les importations turques]. La Russie sait ce qu’il lui reste à faire.»
Des menaces vagues, dont l’une s’est immédiatement précisée hier, lorsque le ministre de l’Energie a gelé le projet de gazoduc Turkstream vers la Turquie. Mais le projet intéressait en fait beaucoup plus Moscou qu’Ankara, réticent à offrir des financements. Bien que Moscou ait écarté toute riposte armée, le renforcement militaire russe en Syrie depuis l’incident du 24 novembre est très démonstratif: déploiement de systèmes antiaériens perfectionnés, davantage d’avions de combat, préparation d’un second aérodrome au sud de Homs. Parmi les ripostes possibles de Moscou figurent le bombardement intensif des groupes de l’opposition syrienne soutenus par la Turquie, la reconnaissance par Moscou du génocide arménien et un soutien armé aux rebelles kurdes, bêtes noires d’Ankara.
Rappelant les nombreuses victimes russes du terrorisme, Vladimir Poutine a souligné que plusieurs milliers de ses concitoyens se battent aujourd’hui du côté des terroristes en Syrie. Il a rappelé la nécessité de les anéantir sur place, avant leur retour inévitable. Comparant l’Etat islamique à l’Allemagne nazie, il a appelé à la formation d’une «puissante coalition», mais sans préciser avec quels Etats.
Ni Ukraine, ni OTAN
La seule référence aux pays occidentaux fut pour dénoncer leur rôle dans la montée du terrorisme: «Nous savons qui a voulu se débarrasser des régimes gênants […] semant au passage le chaos et l’anarchie.» Les Etats-Unis, habituellement la cible favorite du Kremlin, n’ont pas du tout été mentionnés. Pourtant, la veille, le Kremlin avait tonné contre l’invitation faite mercredi par l’OTAN au Monténégro, que Moscou considère dans sa zone d’influence.
D’autres thèmes centraux de la politique étrangère poutinienne ont brillé par leur absence, comme l’Ukraine, l’élargissement de l’OTAN et le bouclier antimissile américain en Europe. Un point positif pour Igor Jurgens, président de l’Institut du développement contemporain. «La Syrie est une manœuvre destinée à faire en sorte que nous nous asseyons de nouveau à la même table pour négocier avec les Occidentaux dans une large coalition antiterroriste, et par ce biais oublier ce qui nous divise.» L’omission de l’Ukraine signifie pour le politologue Konstantin Simonov que «Poutine ne veut plus dialoguer avec l’Occident au sujet du Donbass».
Les deux tiers restants du discours furent consacrés à la politique nationale, sur un ton alternant entre la satisfaction et les recommandations au gouvernement. «Vladimir Poutine se voit comme le leader mondial de la lutte contre le terrorisme. Les questions internationales l’obnubilent, tandis que les questions de politique intérieure et d’économie l’ennuient profondément», note le politologue Stanislav Belkovsky.
Le mot «crise» n’a pas été prononcé, alors que la contraction de l’économie atteint 4% cette année. S’emparant du thème de la corruption et du népotisme, Vladimir Poutine a sommé le procureur général de Russie d’être à l’écoute des plaintes de la société civile. Or, ce dernier, Iouri Tchaïka, vient d’être la cible d’une enquête fracassante menée par l’équipe du leader de l’opposition russe Alexeï Navalny et publiée mardi. L’enquête révèle que les deux fils du procureur général se sont extraordinairement enrichis grâce aux liens politiques de leur père, ainsi qu’au contact du grand banditisme russe. Vladimir Poutine a passé sous silence ces accusations et ignoré le grave conflit social entre les transporteurs routiers et l’Etat. L’élite politique russe a applaudi à tout rompre, rassurée de voir le président égal à lui-même.
A Sevastopol
Le président russe a réservé ses piques à la Turquie et prépare l’opinion à une escalade, tandis que sur le front intérieur, les problèmes sont passés sous silence
(ben tient)!!
En Russie
Le président russe a entamé son discours annuel devant le parlement jeudi par ce qui lui tient le plus à cœur: la politique étrangère. Avec deux cibles, qu’il s’est efforcé de fusionner: le terrorisme et la Turquie. «D’où les terroristes obtiennent-ils de l’argent pour mener la guerre? En premier lieu de Turquie, où ils écoulent leur pétrole», a lancé le chef du Kremlin, plus que jamais froissé par l’affaire du bombardier russe abattu par la chasse turque le 24 novembre. N’ayant pas reçu les excuses publiques exigées du président turc, Vladimir Poutine poursuit la guerre des mots en se posant en décodeur des intentions divines: «Seul Allah sait pourquoi ils [ont abattu notre avion]. Allah a décidé de punir la clique au pouvoir en Turquie en la privant de son jugement et de sa raison.» Se faisant menaçant, il a indiqué que les Turcs «ne s’en tireront pas avec des tomates [allusion à l’embargo russe sur les importations turques]. La Russie sait ce qu’il lui reste à faire.»
Des menaces vagues, dont l’une s’est immédiatement précisée hier, lorsque le ministre de l’Energie a gelé le projet de gazoduc Turkstream vers la Turquie. Mais le projet intéressait en fait beaucoup plus Moscou qu’Ankara, réticent à offrir des financements. Bien que Moscou ait écarté toute riposte armée, le renforcement militaire russe en Syrie depuis l’incident du 24 novembre est très démonstratif: déploiement de systèmes antiaériens perfectionnés, davantage d’avions de combat, préparation d’un second aérodrome au sud de Homs. Parmi les ripostes possibles de Moscou figurent le bombardement intensif des groupes de l’opposition syrienne soutenus par la Turquie, la reconnaissance par Moscou du génocide arménien et un soutien armé aux rebelles kurdes, bêtes noires d’Ankara.
Rappelant les nombreuses victimes russes du terrorisme, Vladimir Poutine a souligné que plusieurs milliers de ses concitoyens se battent aujourd’hui du côté des terroristes en Syrie. Il a rappelé la nécessité de les anéantir sur place, avant leur retour inévitable. Comparant l’Etat islamique à l’Allemagne nazie, il a appelé à la formation d’une «puissante coalition», mais sans préciser avec quels Etats.
Ni Ukraine, ni OTAN
La seule référence aux pays occidentaux fut pour dénoncer leur rôle dans la montée du terrorisme: «Nous savons qui a voulu se débarrasser des régimes gênants […] semant au passage le chaos et l’anarchie.» Les Etats-Unis, habituellement la cible favorite du Kremlin, n’ont pas du tout été mentionnés. Pourtant, la veille, le Kremlin avait tonné contre l’invitation faite mercredi par l’OTAN au Monténégro, que Moscou considère dans sa zone d’influence.
D’autres thèmes centraux de la politique étrangère poutinienne ont brillé par leur absence, comme l’Ukraine, l’élargissement de l’OTAN et le bouclier antimissile américain en Europe. Un point positif pour Igor Jurgens, président de l’Institut du développement contemporain. «La Syrie est une manœuvre destinée à faire en sorte que nous nous asseyons de nouveau à la même table pour négocier avec les Occidentaux dans une large coalition antiterroriste, et par ce biais oublier ce qui nous divise.» L’omission de l’Ukraine signifie pour le politologue Konstantin Simonov que «Poutine ne veut plus dialoguer avec l’Occident au sujet du Donbass».
Les deux tiers restants du discours furent consacrés à la politique nationale, sur un ton alternant entre la satisfaction et les recommandations au gouvernement. «Vladimir Poutine se voit comme le leader mondial de la lutte contre le terrorisme. Les questions internationales l’obnubilent, tandis que les questions de politique intérieure et d’économie l’ennuient profondément», note le politologue Stanislav Belkovsky.
Le mot «crise» n’a pas été prononcé, alors que la contraction de l’économie atteint 4% cette année. S’emparant du thème de la corruption et du népotisme, Vladimir Poutine a sommé le procureur général de Russie d’être à l’écoute des plaintes de la société civile. Or, ce dernier, Iouri Tchaïka, vient d’être la cible d’une enquête fracassante menée par l’équipe du leader de l’opposition russe Alexeï Navalny et publiée mardi. L’enquête révèle que les deux fils du procureur général se sont extraordinairement enrichis grâce aux liens politiques de leur père, ainsi qu’au contact du grand banditisme russe. Vladimir Poutine a passé sous silence ces accusations et ignoré le grave conflit social entre les transporteurs routiers et l’Etat. L’élite politique russe a applaudi à tout rompre, rassurée de voir le président égal à lui-même.
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Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Александр Ven 4 Déc - 14:10
Les routiers sont à Moscou et bloquent le périphérique:
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Ven 4 Déc - 15:14
Pendant ce temps, c'est la folie capillaire chez l'élite russe 
:lol:
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Re: Et en Russie !
Александр Ven 4 Déc - 15:33
Ambassador Tefft's Statement on the Russian Government’s Decision to Designate the U.S.-Russia Foundation as a so-called “Undesirable” Foreign Organization
Ambassador Tefft's Statement on the Russian Government’s Decision to Designate the U.S.-Russia Foundation as a so-called “Undesirable” Foreign Organization
December 4, 2015
We are deeply troubled by the Russian Government’s decision to designate the U.S.-Russia Foundation as a so-called “undesirable” foreign organization. Presidents Bush and Putin jointly announced at the G-8 Summit on July 15, 2006 their intention to establish the foundation with the twin goal of promoting long-term economic development in Russia and strengthening ties between the United States and Russia. Since 2006, the foundation has worked in partnership with the Russian government and leading Russian institutions to support the long-term development of Russia's market economy and to build strong ties between the people and governments of our two nations.
We see this move by the Russian government as another deliberate step to further isolate the Russian people from the world. It is our strong belief that Russians, like people everywhere, deserve an open marketplace of ideas and the ability to exercise their rights without fear of retribution. We urge the Government of Russia to uphold its international obligations and commitments to respect the freedoms of expression, peaceful assembly, and association, and the rule of law.
Ambassador Tefft's Statement on the Russian Government’s Decision to Designate the U.S.-Russia Foundation as a so-called “Undesirable” Foreign Organization
December 4, 2015
We are deeply troubled by the Russian Government’s decision to designate the U.S.-Russia Foundation as a so-called “undesirable” foreign organization. Presidents Bush and Putin jointly announced at the G-8 Summit on July 15, 2006 their intention to establish the foundation with the twin goal of promoting long-term economic development in Russia and strengthening ties between the United States and Russia. Since 2006, the foundation has worked in partnership with the Russian government and leading Russian institutions to support the long-term development of Russia's market economy and to build strong ties between the people and governments of our two nations.
We see this move by the Russian government as another deliberate step to further isolate the Russian people from the world. It is our strong belief that Russians, like people everywhere, deserve an open marketplace of ideas and the ability to exercise their rights without fear of retribution. We urge the Government of Russia to uphold its international obligations and commitments to respect the freedoms of expression, peaceful assembly, and association, and the rule of law.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Ven 4 Déc - 19:49
Александр a écrit:Les routiers sont à Moscou et bloquent le périphérique:
Caduce62- Messages : 15052
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Re: Et en Russie !
Thuramir Ven 4 Déc - 22:20
Question beaucoup plus fondamentale que le blocus des camionneurs, cet important arrêt de la grande chambre de la Cour européenne des droits de l'homme, prononcé ce jeudi 4 décembre 2015, condamnant la Russie pour son système d'écoutes téléphoniques (notamment parce qu'il peut être effectué sans contrôle judiciaire préalable ou a posteriori). Cet arrêt a été adopté à l'unanimité des voix, le juge représentant la Russie y compris. Le recours judiciaires entamés en 2003 du requérant devant les tribunaux russes ont été rejetés par les autorités judiciaires russes, qui se font donc condamner par la Cour européenne des droits de l'homme pour leur raisonnement aboutissant au rejet de cette demande. Voici une partie du communiqué de presse de la Cour :
Dans son arrêt de Grande Chambre, rendu ce jour dans l’affaire Roman Zakharov c. Russie (requête n° 47143/06), la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu :
Violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et de la correspondance) de la Convention européenne des droits de l’homme.
L’affaire concerne le système d’interception secrète des communications de téléphonie mobile en Russie. Le requérant, rédacteur en chef d’une maison d’édition, alléguait en particulier que les opérateurs de réseaux mobiles en Russie étaient tenus en vertu de la loi d’installer un dispositif permettant aux organes d’application des lois de mener à bien des mesures opérationnelles d’investigation et que, en l’absence de garanties suffisantes en droit russe, ce système rendait possible l’interception généralisée des communications.
La Cour juge que M. Zakharov est en droit de se prétendre victime d’une violation de la Convention européenne bien qu’il ne puisse alléguer avoir fait l’objet d’une mesure concrète de surveillance. Eu égard au défaut de recours au niveau national ainsi qu’au caractère secret des mesures de surveillance et au fait que celles-ci touchent tous les usagers des services de communications de téléphonie mobile, la Cour estime justifié d’examiner la législation pertinente dans l’abstrait, et non du point de vue d’un cas spécifique de surveillance dont M. Zakharov aurait été victime. En outre, la Cour considère que M. Zakharov n’a pas à prouver fût-ce qu’il était exposé au risque de voir intercepter ses communications. En effet, dès lors que l’ordre interne n’offre pas de recours effectif à la personne qui pense avoir fait l’objet d’une surveillance secrète, la simple existence de la législation incriminée constitue en soi une ingérence dans l’exercice par M. Zakharov de ses droits découlant de l’article 8.
La Cour note que l’interception de communications poursuit les buts légitimes que sont la protection de la sécurité nationale et de la sûreté publique, la prévention des infractions pénales et la protection du bien-être économique du pays. Elle doit toutefois se convaincre de l’existence de garanties adéquates et effectives contre les abus car un système de surveillance secrète destiné à protéger la sécurité nationale risque de saper, voire de détruire, la démocratie au motif de la défendre.
La Cour conclut que les dispositions du droit russe régissant l’interception de communications ne comportent pas de garanties adéquates et effectives contre l’arbitraire et le risque d’abus inhérent à tout système de surveillance secrète, risque qui est particulièrement élevé dans un système tel que celui de la Russie, où les services secrets et la police jouissent grâce à des moyens techniques d’un accès direct à l’ensemble des communications de téléphonie mobile.
Plus particulièrement, la Cour constate des défaillances du cadre juridique dans les domaines suivants : les circonstances dans lesquelles les pouvoirs publics peuvent recourir à des mesures de surveillance secrète ; la durée de ces mesures, notamment les circonstances dans lesquelles elles doivent être levées ; les procédures relatives à l’autorisation de l’interception ainsi qu’à la conservation et à la destruction des données interceptées ; le contrôle des interceptions. De plus, l’effectivité des recours permettant de se plaindre de l’interception de communications est compromise par le fait qu’ils sont ouverts uniquement aux personnes qui sont à même de prouver l’interception, et par le fait que l’obtention d’une telle preuve est impossible en l’absence de tout système de notification ou de possibilité d’accès aux informations sur les interceptions.
Dans son arrêt de Grande Chambre, rendu ce jour dans l’affaire Roman Zakharov c. Russie (requête n° 47143/06), la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu :
Violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et de la correspondance) de la Convention européenne des droits de l’homme.
L’affaire concerne le système d’interception secrète des communications de téléphonie mobile en Russie. Le requérant, rédacteur en chef d’une maison d’édition, alléguait en particulier que les opérateurs de réseaux mobiles en Russie étaient tenus en vertu de la loi d’installer un dispositif permettant aux organes d’application des lois de mener à bien des mesures opérationnelles d’investigation et que, en l’absence de garanties suffisantes en droit russe, ce système rendait possible l’interception généralisée des communications.
La Cour juge que M. Zakharov est en droit de se prétendre victime d’une violation de la Convention européenne bien qu’il ne puisse alléguer avoir fait l’objet d’une mesure concrète de surveillance. Eu égard au défaut de recours au niveau national ainsi qu’au caractère secret des mesures de surveillance et au fait que celles-ci touchent tous les usagers des services de communications de téléphonie mobile, la Cour estime justifié d’examiner la législation pertinente dans l’abstrait, et non du point de vue d’un cas spécifique de surveillance dont M. Zakharov aurait été victime. En outre, la Cour considère que M. Zakharov n’a pas à prouver fût-ce qu’il était exposé au risque de voir intercepter ses communications. En effet, dès lors que l’ordre interne n’offre pas de recours effectif à la personne qui pense avoir fait l’objet d’une surveillance secrète, la simple existence de la législation incriminée constitue en soi une ingérence dans l’exercice par M. Zakharov de ses droits découlant de l’article 8.
La Cour note que l’interception de communications poursuit les buts légitimes que sont la protection de la sécurité nationale et de la sûreté publique, la prévention des infractions pénales et la protection du bien-être économique du pays. Elle doit toutefois se convaincre de l’existence de garanties adéquates et effectives contre les abus car un système de surveillance secrète destiné à protéger la sécurité nationale risque de saper, voire de détruire, la démocratie au motif de la défendre.
La Cour conclut que les dispositions du droit russe régissant l’interception de communications ne comportent pas de garanties adéquates et effectives contre l’arbitraire et le risque d’abus inhérent à tout système de surveillance secrète, risque qui est particulièrement élevé dans un système tel que celui de la Russie, où les services secrets et la police jouissent grâce à des moyens techniques d’un accès direct à l’ensemble des communications de téléphonie mobile.
Plus particulièrement, la Cour constate des défaillances du cadre juridique dans les domaines suivants : les circonstances dans lesquelles les pouvoirs publics peuvent recourir à des mesures de surveillance secrète ; la durée de ces mesures, notamment les circonstances dans lesquelles elles doivent être levées ; les procédures relatives à l’autorisation de l’interception ainsi qu’à la conservation et à la destruction des données interceptées ; le contrôle des interceptions. De plus, l’effectivité des recours permettant de se plaindre de l’interception de communications est compromise par le fait qu’ils sont ouverts uniquement aux personnes qui sont à même de prouver l’interception, et par le fait que l’obtention d’une telle preuve est impossible en l’absence de tout système de notification ou de possibilité d’accès aux informations sur les interceptions.
Thuramir- Messages : 3676
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Sam 5 Déc - 2:32
La Douma a approuvé aujourd'hui à l'unanimité (moins 3 voix) le projet de loi décrétant que le droit russe est au-dessus du droit international, mettant ainsi officiellement la Russie hors-la-loi 
Caduce62- Messages : 15052
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Re: Et en Russie !
Thuramir Sam 5 Déc - 10:59
Caduce62 a écrit:La Douma a approuvé aujourd'hui à l'unanimité (moins 3 voix) le projet de loi décrétant que le droit russe est au-dessus du droit international, mettant ainsi officiellement la Russie hors-la-loi
Je n'ai pas connaissance du texte en question, mais si tel est le cas et si sa lecture est aussi claire que l'énoncé, la Russie viole en effet ses engagements internationaux sur lesquels elle ne peut revenir, et elle se met dans une situation par laquelle elle aura beaucoup plus difficile d'obtenir une assistance judiciaire avec les autres Etats qui accordent la primauté au droit international. En clair, cela signifie que, par exemple, si elle requiert l'extradition d'un individu, il y aura systématiquement un examen de l'ensemble des dispositions de la loi russe qui pourraient violer le droit international et les droits protégés de la personne poursuivie. Il en résulte la Russie devra soit s'engager par écrit à ne pas appliquer ces dispositions légales avant la remise de la personne, soit que le mode de preuve avancé ne sera pas admissible pour obtenir l'extradition, et que si des traitements inhumains et dégradants ne sont pas complètement exclus, la remise de la personne sera refusée, etc. Idem pour les demandes d'entraide judiciaire portant sur des mesures d'instruction et/ou de saisie : ils feront l'objet d'un examen préalable beaucoup plus strict et de contestations possibles a posteriori beaucoup plus nombreuses.
Thuramir- Messages : 3676
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Re: Et en Russie !
Matt Sam 5 Déc - 12:20
Surprenant?Thuramir a écrit:. . .
Dans son arrêt de Grande Chambre, rendu ce jour dans l’affaire Roman Zakharov c. Russie (requête n° 47143/06), la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu :
Violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et de la correspondance) de la Convention européenne des droits de l’homme.
. . .
Quant tu vois le déroulement du procès Savchenko, on comprend tout de la "justice" russe . . . qui n'a rien de juste.
En plus, si "on" se déclare au dessus du droit international . . .
L'autre jour, je voyais sur twitter que le guébiste instaurait un "califa orthodoxe" et . . . c'est bien de ça dont il s'agit.
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Re: Et en Russie !
Matt Sam 5 Déc - 12:28
Voilà le droit russe:
Ils ont bloqué la déclaration de la mission de monitoring de l'OSCE en Ukraine:
РФ в ОБСЕ заблокировала декларацию о специальной миссии в Украине
Российская сторона не поддержала не только декларацию о мониторинговой миссии в Украине, но и решение ОБСЕ о предупреждении и противодействии пыткам
Делегация России в ОБСЕ на заседании Совета министров в Белграде заблокировала ряд итоговых документов, в том числе и декларацию о деятельности Специальной мониторинговой миссии в Украине. Об этом сообщает спикер Министерства иностранных дел Марьяна Беца на своей странице в Twitter.
"Среди прочего российская сторона выступает против решения о предупреждении и противодействии пыткам", - написала Беца.
Посол Украины при ОБСЕ Игорь Прокопчук в завершальном выступлении подчеркнул, что Россия должна прекратить агрессию против Украины, оккупацию Крыма и эскалацию ситуации на востоке.
Ils ont bloqué la déclaration de la mission de monitoring de l'OSCE en Ukraine:
РФ в ОБСЕ заблокировала декларацию о специальной миссии в Украине
Российская сторона не поддержала не только декларацию о мониторинговой миссии в Украине, но и решение ОБСЕ о предупреждении и противодействии пыткам
Делегация России в ОБСЕ на заседании Совета министров в Белграде заблокировала ряд итоговых документов, в том числе и декларацию о деятельности Специальной мониторинговой миссии в Украине. Об этом сообщает спикер Министерства иностранных дел Марьяна Беца на своей странице в Twitter.
"Среди прочего российская сторона выступает против решения о предупреждении и противодействии пыткам", - написала Беца.
Посол Украины при ОБСЕ Игорь Прокопчук в завершальном выступлении подчеркнул, что Россия должна прекратить агрессию против Украины, оккупацию Крыма и эскалацию ситуации на востоке.
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Re: Et en Russie !
benoit77 Lun 7 Déc - 21:23
La Russie continue ses provocations :
http://www.20minutes.fr/monde/1745815-20151207-turquie-soldat-arme-bateau-russe-provoque-nouvel-incident-diplomatique
La grande Russie de Poutine n'est pas capable de résoudre ses problèmes et fait appel aux français:
http://www.lefigaro.fr/societes/2015/12/07/20005-20151207ARTFIG00245-le-marche-de-rungis-s-exporte-en-russie.php
Le savoir faire russe:
http://www.europe1.fr/international/la-russie-a-perdu-un-satellite-militaire-2632025
Les russes ....en Russie:
https://blogs.mediapart.fr/raoul-olivier/blog/071215/les-russes-passeront-noel-en-russie
http://www.20minutes.fr/monde/1745815-20151207-turquie-soldat-arme-bateau-russe-provoque-nouvel-incident-diplomatique
La grande Russie de Poutine n'est pas capable de résoudre ses problèmes et fait appel aux français:
http://www.lefigaro.fr/societes/2015/12/07/20005-20151207ARTFIG00245-le-marche-de-rungis-s-exporte-en-russie.php
Le savoir faire russe:
http://www.europe1.fr/international/la-russie-a-perdu-un-satellite-militaire-2632025
Les russes ....en Russie:
https://blogs.mediapart.fr/raoul-olivier/blog/071215/les-russes-passeront-noel-en-russie
benoit77- Messages : 2859
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Re: Et en Russie !
Thuramir Mar 8 Déc - 0:01
benoit77 a écrit:La Russie continue ses provocations :
http://www.20minutes.fr/monde/1745815-20151207-turquie-soldat-arme-bateau-russe-provoque-nouvel-incident-diplomatique
La présence de navires de guerre russes (et des autres nations) dans le détroit du Bosphore est légale, et elle est réglementée par la Convention de Montreux de 1936, mais, de mémoire, il me semble que les affûts des canons (et autres armes) ne peuvent être pointés vers les rives turques, mais uniquement vers l'avant du navire, dans le sens de la marche de celui-ci. La présence d'un soldat armé d"un lance-roquette sur pont du navire doit probablement violer les textes légaux et réglementaires.
Thuramir- Messages : 3676
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Re: Et en Russie !
Александр Mar 8 Déc - 8:50
C'est exactement ça, il faudrait même "creuser" pour savoir si des armes "portatives" sont autorisées.
L'échec du satellite n'est qu'un épisode supplémentaire sur les échecs croissants de la Russie en la matiière.
On ne peut être est avoir été.
La grande Russie, c'est bien fini.
L'échec du satellite n'est qu'un épisode supplémentaire sur les échecs croissants de la Russie en la matiière.
On ne peut être est avoir été.
La grande Russie, c'est bien fini.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Александр Mar 8 Déc - 13:03
Russie: 5 blessés par un engin explosif artisanal à un arrêt de bus à Moscou
Des pompiers et policiers près d'un arrêt d'autobus où s'est produite une explosion le 7 décembre 2015 Three people were injured when an improvised explosive device detonated at a Moscow bus stop, TASS state news agency said on December 7.
afp.com/NATALIA KOLESNIKOVA
Moscou - Cinq personnes ont été légèrement blessées par un engin explosif artisanal de faible puissance jeté lundi soir à un arrêt de bus dans le centre de Moscou, a annoncé mardi à l'AFP la mairie de Moscou.
"Cinq personnes ont été blessées en tout. Trois ont été hospitalisées (lundi), une a reçu de l'aide sur place. Et une autre victime a été hospitalisée ce matin" (mardi), a déclaré à l'AFP le département de la Santé à la mairie de Moscou.
"Trois personnes sont toujours hospitalisées en ce moment. Leur état est stable et satisfaisant".
Jusqu'à présent, la police moscovite avait fait état de trois personnes légèrement blessées par des éclats de vitre de l'arrêt de bus après l'explosion, qui a eu lieu dans la rue Pokrovka, en plein centre de la capitale russe.
Cette explosion a été provoquée par un engin "explosif artisanal" jeté par des inconnus d'une voiture passant à côté ou d'un immeuble d'habitation situé à proximité, a déclaré lundi soir le porte-parole de la police de Moscou, Andreï Galiakberov, cité par l'agence Tass.
L'engin explosif est comparable à un gros pétard utilisé par exemple pour des entraînements militaires. Il vise à faire du bruit plus qu'à blesser. Sa charge explosive était de 50 grammes, selon une source au sein de la police citée par Interfax.
"J'étais à l'arrêt de bus, et soudain, on a entendu une très forte explosion, d'on ne sait où. Quelque chose m'a atteint aux genoux. C'était terrifiant. J'ai d'abord pensé que des gens tiraient et j'ai couru loin de l'arrêt", a raconté l'une des blessées, Ksenia, 28 ans, à la chaîne d'informations LifeNews.
La chaîne diffusait également une vidéo, filmée par une caméra de surveillance de la rue Pokrovka, où l'on voyait une silhouette s'immobiliser après ce qui semblait être une faible explosion, puis courir hors champ. La vidéo n'a pas pu être authentifiée par l'AFP.
La personne ayant jeté l'engin explosif a également été filmée par les caméras de surveillance, a déclaré mardi une source policière anonyme d'Interfax, sans donner davantage de détails.
Une enquête pour vandalisme a été ouverte a été ouverte. la police ne retient donc pas l'idée d'attentat et d'"acte terroriste".
Plusieurs véhicules de police, de pompiers, ainsi qu'une ambulance avaient été dépêchés sur les lieux peu après l'explosion, selon un journaliste de l'AFP. Seuls les bris de verre de l'arrêt de bus indiquait une explosion.
Depuis les attentats ayant fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris le 13 novembre, les forces de l'ordre russes ont renforcé le dispositif de sécurité à Moscou.
Syrie: une roquette antichar tombe sur la voiture de trois journalistes russes
Vont mettre ça sur le dos de Savchenko sans doute!!
L’Europe et la Russie ont tout intérêt à gagner un peu de paix dans leurs relations
Micheline Calmy-Rey, ancienne présidente de la Confédération, estime que la forme bilatérale des rapports entre la Suisse et l'UE pourrait inspirer une coopération future entre l'UE et la Russie. Car oui, ces deux entités, pour l'instant brouillées, peuvent et doivent se rapprocher à l'avenir
Après la Deuxième Guerre mondiale, l’Europe s’est déchargée de sa défense sur les Etats-Unis. Aujourd’hui, la stratégie des Etats-Unis est en train de changer. Les interventions américaines sur le continent européen obéissent à des critères limitatifs et privilégient les actions multilatérales: en Ukraine avec l’UE et l’OSCE. Les Etats Unis tournent désormais leur attention vers l’Asie Pacifique. Le destin de l’Europe est entre ses mains. Il y a pourtant un gros obstacle à la capacité de défense et d’influence européenne. Il est d’ordre institutionnel, à savoir les divergences de vue entre Etats membres de l’Union européenne au sujet de la politique étrangère et de sécurité.
Constatons encore que les agendas européens et russes ne s’arrêtent pas à la question ukrainienne. L’Europe fait face à une crise de croissance qui est aussi une crise politique et de sécurité. Du point de vue européen, il est clair que la Russie menace sa frontière à l’est, mais il est aussi clair que l’Etat islamique est actif sur son flanc sud. Pour faire face au problème des réfugiés et à celui du terrorisme, l’Europe a besoin d’alliés. Mais aussi, les intérêts géostratégiques russes et la présence sur le territoire russe et à ses frontières de populations musulmanes sont des raisons pour la Russie d’intervenir en Syrie, le risque pour la Russie étant celui de l’enlisement. La Russie aussi a besoin d’alliés. Par conséquent, il y a certainement une fenêtre d’opportunité pour renouer le dialogue et tenter de résoudre les problèmes qui empoisonnent les relations entre la Russie et l’Europe.
Bien sûr, on peut d’abord penser à une approche large et penser que l’Europe a besoin d’une architecture de sécurité plus résiliente, capable d’absorber les crises et qu’ainsi nous avons besoin d’intégrer la Russie et les Etats de l’ex-URSS dans un système de sécurité européen.
Je me souviens d’une conférence de l’OSCE en Grèce. La Russie proposait une série de nouvelles règles afin de modifier la Charte d’Helsinki et d’élaborer un nouveau traité européen de sécurité. Le moins que l’on puisse dire est que cette proposition fut accueillie avec scepticisme.
Même si je suis de l’opinion que nous devrions réfléchir à l’intégration de la Russie dans un système de sécurité collective à l’échelle européenne et pourquoi pas dans le cadre de l’OSCE, le processus est peut être prématuré tant le sujet est délicat sur le plan politique et se révélerait certainement long et compliqué.
A mon sens, une approche plus pragmatique, pas à pas, à vrai dire moins ambitieuse mais plus réaliste et efficace à court terme pourrait être un chemin possible, l’objectif étant d’améliorer la coopération bilatérale entre la Russie et l’Europe.
J’aimerais évoquer ici l’exemple de la Suisse qui n’est membre pas membre de l’Union européenne mais néanmoins intéressée à un large accès au grand marché européen et à un partenariat avec l’UE. Quelques 140 accords bilatéraux sectoriels couvrant des domaines variés comme celui du commerce, de la sécurité ou de l’environnement ont été signés, ratifiés et mis en œuvre entre la Suisse et l’Union européenne. Cette manière de faire pourrait être utile à la fois pour résoudre des problèmes de sécurité et des problèmes économiques. Ou d’autres. En effet, étant bilatéraux, ces accords sont suffisamment flexibles pour s’adapter aux difficultés à résoudre et à la nécessité de la compatibilité avec des systèmes économiques et normatifs différents; Etant sectoriels, ils peuvent porter également sur des questions de sécurité.
Appliquée à l’Ukraine, la méthode pourrait signifier de travailler à un ensemble d’accords bilatéraux avec la Russie lui assurant une coopération économique privilégiée, ces accords étant en phase avec l’Union économique eurasiatique ainsi qu’avec l’Accord d’association conclu avec l’Union européenne. Elle pourrait encore signifier une série d’accords portant sur la mise en œuvre de l’Accord de Minsk.
Appliquée à la Russie et à l’UE ou à d’autres Etats européens, la méthode se conjuguerait avec des accords bilatéraux portant sur des réponses concrètes à des problèmes communs comme la prolifération des armes, les combattants étrangers, les exportations de denrées alimentaires ou de voitures par exemple.
L’histoire nous apprend que la sécurité et le bien-être de l’Europe ne peuvent exister et être durables sans la Russie. Je crois donc à l’inévitable amélioration des relations entre la Russie et l’Europe. Parce qu’il n’y a pas d’alternative.
Micheline Calmy-Rey a été cheffe du Département fédéral des affaires étrangères de 2003 à 2011. Elle exposera ses vues lors d'une conférence sur le thème: "Russie-Europe: Comment sortir de la crise?", jeudi 10 novembre à Uni Bastions (Genève).
Programme de la journée: www.unige.ch/gsi/fr/actualites/russie-europe-comment-sortir-de-la-crise/
Des pompiers et policiers près d'un arrêt d'autobus où s'est produite une explosion le 7 décembre 2015 Three people were injured when an improvised explosive device detonated at a Moscow bus stop, TASS state news agency said on December 7.
afp.com/NATALIA KOLESNIKOVA
Moscou - Cinq personnes ont été légèrement blessées par un engin explosif artisanal de faible puissance jeté lundi soir à un arrêt de bus dans le centre de Moscou, a annoncé mardi à l'AFP la mairie de Moscou.
"Cinq personnes ont été blessées en tout. Trois ont été hospitalisées (lundi), une a reçu de l'aide sur place. Et une autre victime a été hospitalisée ce matin" (mardi), a déclaré à l'AFP le département de la Santé à la mairie de Moscou.
"Trois personnes sont toujours hospitalisées en ce moment. Leur état est stable et satisfaisant".
Jusqu'à présent, la police moscovite avait fait état de trois personnes légèrement blessées par des éclats de vitre de l'arrêt de bus après l'explosion, qui a eu lieu dans la rue Pokrovka, en plein centre de la capitale russe.
Cette explosion a été provoquée par un engin "explosif artisanal" jeté par des inconnus d'une voiture passant à côté ou d'un immeuble d'habitation situé à proximité, a déclaré lundi soir le porte-parole de la police de Moscou, Andreï Galiakberov, cité par l'agence Tass.
L'engin explosif est comparable à un gros pétard utilisé par exemple pour des entraînements militaires. Il vise à faire du bruit plus qu'à blesser. Sa charge explosive était de 50 grammes, selon une source au sein de la police citée par Interfax.
"J'étais à l'arrêt de bus, et soudain, on a entendu une très forte explosion, d'on ne sait où. Quelque chose m'a atteint aux genoux. C'était terrifiant. J'ai d'abord pensé que des gens tiraient et j'ai couru loin de l'arrêt", a raconté l'une des blessées, Ksenia, 28 ans, à la chaîne d'informations LifeNews.
La chaîne diffusait également une vidéo, filmée par une caméra de surveillance de la rue Pokrovka, où l'on voyait une silhouette s'immobiliser après ce qui semblait être une faible explosion, puis courir hors champ. La vidéo n'a pas pu être authentifiée par l'AFP.
La personne ayant jeté l'engin explosif a également été filmée par les caméras de surveillance, a déclaré mardi une source policière anonyme d'Interfax, sans donner davantage de détails.
Une enquête pour vandalisme a été ouverte a été ouverte. la police ne retient donc pas l'idée d'attentat et d'"acte terroriste".
Plusieurs véhicules de police, de pompiers, ainsi qu'une ambulance avaient été dépêchés sur les lieux peu après l'explosion, selon un journaliste de l'AFP. Seuls les bris de verre de l'arrêt de bus indiquait une explosion.
Depuis les attentats ayant fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris le 13 novembre, les forces de l'ordre russes ont renforcé le dispositif de sécurité à Moscou.
Syrie: une roquette antichar tombe sur la voiture de trois journalistes russes
Vont mettre ça sur le dos de Savchenko sans doute!!
L’Europe et la Russie ont tout intérêt à gagner un peu de paix dans leurs relations
Micheline Calmy-Rey, ancienne présidente de la Confédération, estime que la forme bilatérale des rapports entre la Suisse et l'UE pourrait inspirer une coopération future entre l'UE et la Russie. Car oui, ces deux entités, pour l'instant brouillées, peuvent et doivent se rapprocher à l'avenir
Après la Deuxième Guerre mondiale, l’Europe s’est déchargée de sa défense sur les Etats-Unis. Aujourd’hui, la stratégie des Etats-Unis est en train de changer. Les interventions américaines sur le continent européen obéissent à des critères limitatifs et privilégient les actions multilatérales: en Ukraine avec l’UE et l’OSCE. Les Etats Unis tournent désormais leur attention vers l’Asie Pacifique. Le destin de l’Europe est entre ses mains. Il y a pourtant un gros obstacle à la capacité de défense et d’influence européenne. Il est d’ordre institutionnel, à savoir les divergences de vue entre Etats membres de l’Union européenne au sujet de la politique étrangère et de sécurité.
Constatons encore que les agendas européens et russes ne s’arrêtent pas à la question ukrainienne. L’Europe fait face à une crise de croissance qui est aussi une crise politique et de sécurité. Du point de vue européen, il est clair que la Russie menace sa frontière à l’est, mais il est aussi clair que l’Etat islamique est actif sur son flanc sud. Pour faire face au problème des réfugiés et à celui du terrorisme, l’Europe a besoin d’alliés. Mais aussi, les intérêts géostratégiques russes et la présence sur le territoire russe et à ses frontières de populations musulmanes sont des raisons pour la Russie d’intervenir en Syrie, le risque pour la Russie étant celui de l’enlisement. La Russie aussi a besoin d’alliés. Par conséquent, il y a certainement une fenêtre d’opportunité pour renouer le dialogue et tenter de résoudre les problèmes qui empoisonnent les relations entre la Russie et l’Europe.
Bien sûr, on peut d’abord penser à une approche large et penser que l’Europe a besoin d’une architecture de sécurité plus résiliente, capable d’absorber les crises et qu’ainsi nous avons besoin d’intégrer la Russie et les Etats de l’ex-URSS dans un système de sécurité européen.
Je me souviens d’une conférence de l’OSCE en Grèce. La Russie proposait une série de nouvelles règles afin de modifier la Charte d’Helsinki et d’élaborer un nouveau traité européen de sécurité. Le moins que l’on puisse dire est que cette proposition fut accueillie avec scepticisme.
Même si je suis de l’opinion que nous devrions réfléchir à l’intégration de la Russie dans un système de sécurité collective à l’échelle européenne et pourquoi pas dans le cadre de l’OSCE, le processus est peut être prématuré tant le sujet est délicat sur le plan politique et se révélerait certainement long et compliqué.
A mon sens, une approche plus pragmatique, pas à pas, à vrai dire moins ambitieuse mais plus réaliste et efficace à court terme pourrait être un chemin possible, l’objectif étant d’améliorer la coopération bilatérale entre la Russie et l’Europe.
J’aimerais évoquer ici l’exemple de la Suisse qui n’est membre pas membre de l’Union européenne mais néanmoins intéressée à un large accès au grand marché européen et à un partenariat avec l’UE. Quelques 140 accords bilatéraux sectoriels couvrant des domaines variés comme celui du commerce, de la sécurité ou de l’environnement ont été signés, ratifiés et mis en œuvre entre la Suisse et l’Union européenne. Cette manière de faire pourrait être utile à la fois pour résoudre des problèmes de sécurité et des problèmes économiques. Ou d’autres. En effet, étant bilatéraux, ces accords sont suffisamment flexibles pour s’adapter aux difficultés à résoudre et à la nécessité de la compatibilité avec des systèmes économiques et normatifs différents; Etant sectoriels, ils peuvent porter également sur des questions de sécurité.
Appliquée à l’Ukraine, la méthode pourrait signifier de travailler à un ensemble d’accords bilatéraux avec la Russie lui assurant une coopération économique privilégiée, ces accords étant en phase avec l’Union économique eurasiatique ainsi qu’avec l’Accord d’association conclu avec l’Union européenne. Elle pourrait encore signifier une série d’accords portant sur la mise en œuvre de l’Accord de Minsk.
Appliquée à la Russie et à l’UE ou à d’autres Etats européens, la méthode se conjuguerait avec des accords bilatéraux portant sur des réponses concrètes à des problèmes communs comme la prolifération des armes, les combattants étrangers, les exportations de denrées alimentaires ou de voitures par exemple.
L’histoire nous apprend que la sécurité et le bien-être de l’Europe ne peuvent exister et être durables sans la Russie. Je crois donc à l’inévitable amélioration des relations entre la Russie et l’Europe. Parce qu’il n’y a pas d’alternative.
Micheline Calmy-Rey a été cheffe du Département fédéral des affaires étrangères de 2003 à 2011. Elle exposera ses vues lors d'une conférence sur le thème: "Russie-Europe: Comment sortir de la crise?", jeudi 10 novembre à Uni Bastions (Genève).
Programme de la journée: www.unige.ch/gsi/fr/actualites/russie-europe-comment-sortir-de-la-crise/
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Александр Mar 8 Déc - 15:53
Cotation Pétrole Brent
| Cours Ice Europ | 40.13 USD |
| Variation | -1.30% |
| Dernier échange | 08/12/15 14:37:07 |
| Volume | 124 894 |
| Ouverture | 40.82 |
| + Haut | 41.45 |
| + Bas | 40.05 |
| + Haut 12 derniers mois | 69.63 |
| + Bas 12 derniers mois | 40.05 |
| Clôture veille | 40.66 |
Conversion EURO/ROUBLE RUSSI…
| Cours Six - Forex 1 | 76.1073 |
| Variation | 1.29% |
| Ouverture | 75.1609 |
| + Haut | 76.1115 |
| + Bas | 71.6658 |
| Clôture veille | 75.1400 |
Pour info:
Conversion EUR/UAH SPOT
| Cours Six - Forex 2 | 24.9183 UAH |
| Cours indicatif EUR | 1.0002 EUR |
| Variation | -0.63% |
| Ouverture | 25.0807 |
| + Haut | 25.1989 |
| + Bas | 24.7977 |
| Clôture veille | 25.0773 |
Bref, ça dégringole une fois de plus.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
benoit77 Mar 8 Déc - 17:49
Les prévisions de 2014 était bien fondé . Les analystes avaient prévu une fourchette 30-50 $ :
http://biz.liga.net/ekonomika/tek/novosti/3179823-tsena-na-neft-brent-provalila-psikhologicheskuyu-otmetku-v-40.htm
Les nouvelles prévisions ici (entre autres) : autour de 55$ en 2016
http://biz.liga.net/ekonomika/tek/novosti/3179816-tsena-nefti-marki-brent-v-2016-godu-sostavit-55-fitch.htm
Le ministre des finances Russe qui tablait ces dernier jours sur un prix supérieur à 80$ pour 2016 est bien optimiste!! quoique dire la vérité en Russie pourrait lui couter la vie ! vaut être mieux pas être réaliste !!
Le kazakhstan est plus réaliste :
http://biz.liga.net/all/tek/novosti/3179740-kazakhstan-gotovitsya-k-padeniyu-tseny-na-neft-do-30-za-barrel.htm
explications :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/petrole-l-opep-releve-son-plafond-de-production-les-prix-chutent-533317.html
et
http://www.leblogfinance.com/2015/12/le-cours-du-petrole-au-plus-bas-depuis-7-ans-plombe-par-lopep.html
http://biz.liga.net/ekonomika/tek/novosti/3179823-tsena-na-neft-brent-provalila-psikhologicheskuyu-otmetku-v-40.htm
Les nouvelles prévisions ici (entre autres) : autour de 55$ en 2016
http://biz.liga.net/ekonomika/tek/novosti/3179816-tsena-nefti-marki-brent-v-2016-godu-sostavit-55-fitch.htm
Le ministre des finances Russe qui tablait ces dernier jours sur un prix supérieur à 80$ pour 2016 est bien optimiste!! quoique dire la vérité en Russie pourrait lui couter la vie ! vaut être mieux pas être réaliste !!
Le kazakhstan est plus réaliste :
http://biz.liga.net/all/tek/novosti/3179740-kazakhstan-gotovitsya-k-padeniyu-tseny-na-neft-do-30-za-barrel.htm
explications :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/petrole-l-opep-releve-son-plafond-de-production-les-prix-chutent-533317.html
et
http://www.leblogfinance.com/2015/12/le-cours-du-petrole-au-plus-bas-depuis-7-ans-plombe-par-lopep.html
benoit77- Messages : 2859
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Re: Et en Russie !
Matt Mer 9 Déc - 0:04
Me demande si ce n'est pas réellement une conspiration.
L'OPEP a toujours défendu un cours élevé du baril et là, depuis un certain temps, c'est l'inverse.
Bon, le prix à la pompe ne baisse pas lui, mais le guébiste doit se morfondre.
L'OPEP a toujours défendu un cours élevé du baril et là, depuis un certain temps, c'est l'inverse.
Bon, le prix à la pompe ne baisse pas lui, mais le guébiste doit se morfondre.
Matt- Admin
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Re: Et en Russie !
Александр Mer 9 Déc - 13:37
Poutine veut des « experts étrangers » pour examiner les boîtes noires de l’avion russe abattu
La Russie a récupéré une boîte noire du bombardier SU-24 abattu par la Turquie à la frontière syrienne en novembre, et va la déchiffrer avec des spécialistes étrangers, a déclaré mardi 8 décembre le président Vladimir Poutine.
« Je vous demande de ne pas l’ouvrir pour l’instant », a déclaré M. Poutine au ministre de la défense Sergueï Choïgou lors de la présentation de la boîte noire, selon les agences russes, lui demandant de ne l’ouvrir « qu’en présence d’experts étrangers ».
M. Choïgou a déclaré que le territoire sur lequel était tombé le bombardier russe avait été « libéré » par les forces spéciales syriennes, ce qui leur a permis de découvrir la boîte noire dans une zone jusque-là tenue par les rebelles.
Cela ne modifiera pas la position de la Russie
Le président Poutine a déclaré qu’une analyse de la boîte noire permettrait de déterminer la trajectoire et les paramètres de la position du bombardier au moment où il a été abattu par les forces aériennes turques.
Le bombardier russe a été abattu le 24 novembre par les forces aériennes turques près de la frontière entre la Syrie et la Turquie, provoquant entre les deux pays la pire crise depuis l’époque de la guerre froide. La Turquie affirme que le bombardier est entré dans son espace aérien et a ignoré plusieurs mises en garde, tandis que la Russie a dénoncé une provocation délibérée.
M. Poutine a prévenu que le déchiffrage de la boîte noire, quel que soit son contenu, ne modifierait pas l’attitude de la Russie et n’atténuerait pas sa colère à l’égard de la Turquie après « ce coup de traître » :
Pensais que les avions militaires n'avaient PAS de boîtes noires . . . 
S'il demande des experts étrangers, il n'a pas confiance aux siens?
La Russie a récupéré une boîte noire du bombardier SU-24 abattu par la Turquie à la frontière syrienne en novembre, et va la déchiffrer avec des spécialistes étrangers, a déclaré mardi 8 décembre le président Vladimir Poutine.
« Je vous demande de ne pas l’ouvrir pour l’instant », a déclaré M. Poutine au ministre de la défense Sergueï Choïgou lors de la présentation de la boîte noire, selon les agences russes, lui demandant de ne l’ouvrir « qu’en présence d’experts étrangers ».
M. Choïgou a déclaré que le territoire sur lequel était tombé le bombardier russe avait été « libéré » par les forces spéciales syriennes, ce qui leur a permis de découvrir la boîte noire dans une zone jusque-là tenue par les rebelles.
Cela ne modifiera pas la position de la Russie
Le président Poutine a déclaré qu’une analyse de la boîte noire permettrait de déterminer la trajectoire et les paramètres de la position du bombardier au moment où il a été abattu par les forces aériennes turques.
Le bombardier russe a été abattu le 24 novembre par les forces aériennes turques près de la frontière entre la Syrie et la Turquie, provoquant entre les deux pays la pire crise depuis l’époque de la guerre froide. La Turquie affirme que le bombardier est entré dans son espace aérien et a ignoré plusieurs mises en garde, tandis que la Russie a dénoncé une provocation délibérée.
M. Poutine a prévenu que le déchiffrage de la boîte noire, quel que soit son contenu, ne modifierait pas l’attitude de la Russie et n’atténuerait pas sa colère à l’égard de la Turquie après « ce coup de traître » :
« Ce que nous apprendrons ne changera pas notre attitude concernant ce qu’ont fait les autorités turques. Nous avions l’habitude de traiter la Turquie non seulement comme notre amie, mais aussi comme notre alliée dans la lutte contre le terrorisme, et personne ne s’attendait à ce coup bas, ce coup de traître dans le dos. »
Pensais que les avions militaires n'avaient PAS de boîtes noires . . . S'il demande des experts étrangers, il n'a pas confiance aux siens?
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
benoit77 Mer 9 Déc - 14:11
cette histoire de boite noire à n'ouvrir qu'en présence d'experts étrangers pu à plein nez l'arnaque et la propagande.
et puisque quelque soit le résultat ,Poutine ne changera rien à sa politique, les expert étranger seraient bien avisés de lui claquer la porte au nez.
et puisque quelque soit le résultat ,Poutine ne changera rien à sa politique, les expert étranger seraient bien avisés de lui claquer la porte au nez.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Александр Mer 9 Déc - 14:13
J'ai vu qu'il serait question que la Turquie applique des sanctions contre la Russie.
L'ont bien cherché!
L'ont bien cherché!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Александр Jeu 10 Déc - 10:04
Putin’s anti-terrorism, like Stalin’s anti-fascism, all about expanding Moscow’s influence abroad, Pavlova says
Russian pilot checking bombs before a bombing in Syria (Image: Vedomosti)
Ever more people are drawing parallels between Vladimir Putin and Joseph Stalin, but there is one parallel that has attracted less attention than it should, Irina Pavlova suggests, and that is this: Putin now is using his anti-terrorist campaign in the same way Stalin used his anti-fascist one, not to defeat an enemy but to expand Russia’s influence abroad.
Irina Pavlova, Russian historian
In a blog post yesterday, the US-based Russian historian argues that “the goal of Russia’s military operation in Syria is gradually becoming ever more clear” and the parallels between what the Kremlin is doing now and what Stalin did in the 1930s and early 1940s ever more obvious.
“If Stalin in the 1930s had the goal of the sovietization of Europe under the flag of broadening ‘the front of socialism,’ then the present Russian leadership has as its goal the broadening of ‘the Russian world’ in the Middle East under the flag of the struggle with terrorism and the preservation of Orthodox civilization,” Pavlova says.
Sergey Stepashin, former Russian prime minister and now head of the Imperial Orthodox Palestinian Society, has made that clear in two recent interviews, one with the Russian television channel “Dozhd” and a second with Israeli journalists.
In his “Dozhd” interview, Stepashin said that “for us, Syria is our culture and historical memory, more than Chersonesus [an ancient town in Crimea believed to be the site of the baptism of St. Volodymyr, the Grand Prince of Kyivan Rus – Ed.]. There a genocide against the Syrian people and Christian civilization is taking place. Russian Orthodoxy came from Syria.”
“These are not simply words,” Pavlova says. “The Russian powers that be for a long time have had an ambitious plan for expanding their influence in one of the most ancient cities of the Middle East – Jerusalem – a plan which they are now carrying out.”
“It is no accident,” she says, that a Russian Spiritual Mission operates there and that “the Imperial Orthodox Palestinian Society (IPPO) not long ago received official status in Israel” even though it traces its origins to tsarist times. During his visit to Israel last month, Stepashin outlined its current agenda.
“IPPO,” he said, “has structures both in Palestine and in Israel which already are carrying out on these territories unique ideological work. However, the Russian leadership considers as spheres of its influence not only [their] territories but also the present-day states of Syria, Lebanon, Jordan and also Saudi Arabia.”
This image from the Russian Defense Ministry shows a Russian Air Force bomb hitting a target in Syria. Khaled Khoja, head of the Syrian National Council opposition group, said at the UN that Russian air strikes killed dozens of civilians, with children among the dead. Photo: AP
“A Russian school has been built in Bethlehem,” Stepashin continued. “The construction of schools in East Jerusalem is planned.” Russia has regained the territory in the city that Khrushchev gave up in 1964 just as it has regained Crimea. Russian influence is returning: “One of the streets of Bethlehem now bears Putin’s name,” Stepashin said.
But Moscow’s campaign to spread its influence is not limited to IPPO, Pavlova says. Instead, in order to oppose the US, Russia’s special services “intend to cooperate further with such organizations as Hamas and Hezbollah. And in order to expand Russian influence, it is taking a long-term view.
Moscow has just announced that its own economic problems notwithstanding, Russia has offered Egypt a 25 billion US dollar credit for the construction of its first atomic energy station, money likely to recycle back to Russia because Russian firms will be involved in this project.
A propos de Savchenko:
Court Refused to Admit Evidence Adduced by Defense Witness in Savchenko’s Case
Donetsk city court of the Rostov region of RF, in which the case against Ukrainian deputy Nadiia Savchenko is being considered, refused to admit the list of persons captivated by the illegal armed formation ‘LPR’ into evidence, even though the list includes Savchenko.
This was reported by Savchenko’s lawyer Ilya Novikov on Twitter.
“Ruban (the first defense witness in Savchenko’s case – Ed.) provided the list of prisoners, which he received from the ‘LPR’ members on 06/23/2014. The court refused to admit the list into evidence” – he wrote.
Besides, the lawyer told that the court called Nadiia Savchenko’s sister Vira as a witness. “The questioning is going to start now” – said Novikov.
As previously reported, Ruban was provided with a list of prisoners which included 11 persons. Nadiia Savchenko was one of them.
As it is known, Nadiia Savchenko is accused by Russia of killing two Russian TV channel employees, who illegally visited vicinity of Luhansk last summer providing information support to the armed separatists, as well as the assault with intent to murder a group of separatists, and illegal crossing of the Russian border.
As reported earlier, Mark Feygin, the lawyer of Nadia Savchenko, arrived in Kyiv to assess exchange prospects.
Russian pilot checking bombs before a bombing in Syria (Image: Vedomosti)
Ever more people are drawing parallels between Vladimir Putin and Joseph Stalin, but there is one parallel that has attracted less attention than it should, Irina Pavlova suggests, and that is this: Putin now is using his anti-terrorist campaign in the same way Stalin used his anti-fascist one, not to defeat an enemy but to expand Russia’s influence abroad.
Irina Pavlova, Russian historian
In a blog post yesterday, the US-based Russian historian argues that “the goal of Russia’s military operation in Syria is gradually becoming ever more clear” and the parallels between what the Kremlin is doing now and what Stalin did in the 1930s and early 1940s ever more obvious.
“If Stalin in the 1930s had the goal of the sovietization of Europe under the flag of broadening ‘the front of socialism,’ then the present Russian leadership has as its goal the broadening of ‘the Russian world’ in the Middle East under the flag of the struggle with terrorism and the preservation of Orthodox civilization,” Pavlova says.
Sergey Stepashin, former Russian prime minister and now head of the Imperial Orthodox Palestinian Society, has made that clear in two recent interviews, one with the Russian television channel “Dozhd” and a second with Israeli journalists.
In his “Dozhd” interview, Stepashin said that “for us, Syria is our culture and historical memory, more than Chersonesus [an ancient town in Crimea believed to be the site of the baptism of St. Volodymyr, the Grand Prince of Kyivan Rus – Ed.]. There a genocide against the Syrian people and Christian civilization is taking place. Russian Orthodoxy came from Syria.”
“These are not simply words,” Pavlova says. “The Russian powers that be for a long time have had an ambitious plan for expanding their influence in one of the most ancient cities of the Middle East – Jerusalem – a plan which they are now carrying out.”
“It is no accident,” she says, that a Russian Spiritual Mission operates there and that “the Imperial Orthodox Palestinian Society (IPPO) not long ago received official status in Israel” even though it traces its origins to tsarist times. During his visit to Israel last month, Stepashin outlined its current agenda.
“IPPO,” he said, “has structures both in Palestine and in Israel which already are carrying out on these territories unique ideological work. However, the Russian leadership considers as spheres of its influence not only [their] territories but also the present-day states of Syria, Lebanon, Jordan and also Saudi Arabia.”
This image from the Russian Defense Ministry shows a Russian Air Force bomb hitting a target in Syria. Khaled Khoja, head of the Syrian National Council opposition group, said at the UN that Russian air strikes killed dozens of civilians, with children among the dead. Photo: AP
“A Russian school has been built in Bethlehem,” Stepashin continued. “The construction of schools in East Jerusalem is planned.” Russia has regained the territory in the city that Khrushchev gave up in 1964 just as it has regained Crimea. Russian influence is returning: “One of the streets of Bethlehem now bears Putin’s name,” Stepashin said.
But Moscow’s campaign to spread its influence is not limited to IPPO, Pavlova says. Instead, in order to oppose the US, Russia’s special services “intend to cooperate further with such organizations as Hamas and Hezbollah. And in order to expand Russian influence, it is taking a long-term view.
Moscow has just announced that its own economic problems notwithstanding, Russia has offered Egypt a 25 billion US dollar credit for the construction of its first atomic energy station, money likely to recycle back to Russia because Russian firms will be involved in this project.
A propos de Savchenko:
Court Refused to Admit Evidence Adduced by Defense Witness in Savchenko’s Case
Donetsk city court of the Rostov region of RF, in which the case against Ukrainian deputy Nadiia Savchenko is being considered, refused to admit the list of persons captivated by the illegal armed formation ‘LPR’ into evidence, even though the list includes Savchenko.
This was reported by Savchenko’s lawyer Ilya Novikov on Twitter.
“Ruban (the first defense witness in Savchenko’s case – Ed.) provided the list of prisoners, which he received from the ‘LPR’ members on 06/23/2014. The court refused to admit the list into evidence” – he wrote.
Besides, the lawyer told that the court called Nadiia Savchenko’s sister Vira as a witness. “The questioning is going to start now” – said Novikov.
As previously reported, Ruban was provided with a list of prisoners which included 11 persons. Nadiia Savchenko was one of them.
As it is known, Nadiia Savchenko is accused by Russia of killing two Russian TV channel employees, who illegally visited vicinity of Luhansk last summer providing information support to the armed separatists, as well as the assault with intent to murder a group of separatists, and illegal crossing of the Russian border.
As reported earlier, Mark Feygin, the lawyer of Nadia Savchenko, arrived in Kyiv to assess exchange prospects.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
benoit77 Jeu 10 Déc - 18:55
hier :
http://info.arte.tv/fr/bobos-de-russie-ou-lexil-interieur
ce soir :
http://www.arte.tv/guide/fr/049448-007/occupied-7-10
et samedi 12 : "Russie , Mortelle Vodka"
http://www.arte.tv/guide/fr/030273-547/arte-reportage
http://info.arte.tv/fr/russie-mortelle-vodka
en programmation : "Le Kremlin cherche à contrôler les messageries instantanées"
http://www.courrierinternational.com/article/russie-le-kremlin-cherche-controler-les-messageries-instantanees
et depuis toujours :
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150520.OBS9268/vih-la-russie-est-l-un-des-rares-pays-ou-la-maladie-progresse-encore.html
une fiction s'est glissée dans ces liens ! devinez !!
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benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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