La propagande
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Re: La propagande
Comment Facebook a déjoué une opération de propagande en France
Les experts estiment que la méthode utilisée rappelle "les opérations de manipulation de la Russie".
Par L'Obs
Publié le 29 novembre 2018 à 16h42
https://www.nouvelobs.com/les-internets/20181129.OBS6287/comment-facebook-a-dejoue-une-operation-de-propagande-en-france.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2LkPyW7qQNh8cowH3m9LkrRBPNZ_gGhy2gPl9A25Dof2o092es3DkkPYw#Echobox=1543519899
Le groupe Facebook a déjoué une vaste campagne de propagande en français en supprimant, début novembre, 115 comptes Facebook et Instagram.
Alerté par un renseignement du FBI, la police fédérale américaine, Facebook (qui possède Instagram) a fermé ces comptes suspectés d'être "engagés dans des activités irrégulières coordonnées", a annoncé le groupe dans un communiqué publié le 5 novembre. Il a précisé quelques jours plus tard dans une nouvelle communication que parmi les pages supprimées, plus d'une dizaine visaient une audience française.
Un rapport rédigé par des experts de la société DFR Lab, en partenariat avec Facebook sur ces affaires, nous éclaire sur leur contenu grâce à une enquête réalisée sur les traces laissées en cache par ces comptes.
Comme le résume "le Monde", il s'agit de pages "qui ne sont pas ce qu’elles prétendent être (en mentant notamment sur leur identité) et pilotées de manière coordonnée, par exemple, par un seul administrateur, alors qu’elles semblent toutes différentes et séparées".
Des publications anti-Macron
Ces six pages Facebook et cette dizaine de comptes Instagram visaient donc une audience française avec des messages ou des images en Français. Certains prétendaient être pilotés par des femmes noires, d'autres par un militant trotskiste ou nationaliste, certains parlaient principalement de football, d'autres de féminisme ou d'écologie. La seule personnalité politique nommée étant Emmanuel Macron.
"Aucun autre homme ou femme politique français n’a été autant mentionné dans les publications qu’Emmanuel Macron", expliquent les chercheurs de DFR Lab, lesquels ont trouvé des publications anti-Macron sur cinq des 11 comptes Instagram épluchés.
DFR Lab estime que l'audience de ces comptes était de 135.000 utilisateurs au minimum. Et relève que, pour ce qui est des comptes Instagram, "plus de la moitié avaient plus d'abonnements que d'abonnés", ce qui indique qu'ils "n'avaient pas encore un très grand impact, et qu'ils construisaient activement leur audience", notamment en utilisant des mot clefs pour attirer des abonnés ou en encourageant leurs followers à interagir avec leurs publications.
Les chercheurs du DLR lab relèvent aussi que les thématiques politiques et sociales sont les plus souvent mentionnées par les comptes, faisant penser "aux opérations de manipulation de la Russie, qui utilisaient des inquiétudes et des tensions sociales pour promouvoir la division et attaquer des hommes et femmes politiques dans différents pays", écrivent-ils. Les experts se gardent toutefois de tirer des conclusions, faute d'éléments suffisants.
Selon des informations du "Monde", le réseau social devrait prendre contact avec les autorités françaises pour leur communiquer les informations recueillies sur ces faux comptes.
Les experts estiment que la méthode utilisée rappelle "les opérations de manipulation de la Russie".
Par L'Obs
Publié le 29 novembre 2018 à 16h42
https://www.nouvelobs.com/les-internets/20181129.OBS6287/comment-facebook-a-dejoue-une-operation-de-propagande-en-france.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2LkPyW7qQNh8cowH3m9LkrRBPNZ_gGhy2gPl9A25Dof2o092es3DkkPYw#Echobox=1543519899
Le groupe Facebook a déjoué une vaste campagne de propagande en français en supprimant, début novembre, 115 comptes Facebook et Instagram.
Alerté par un renseignement du FBI, la police fédérale américaine, Facebook (qui possède Instagram) a fermé ces comptes suspectés d'être "engagés dans des activités irrégulières coordonnées", a annoncé le groupe dans un communiqué publié le 5 novembre. Il a précisé quelques jours plus tard dans une nouvelle communication que parmi les pages supprimées, plus d'une dizaine visaient une audience française.
Un rapport rédigé par des experts de la société DFR Lab, en partenariat avec Facebook sur ces affaires, nous éclaire sur leur contenu grâce à une enquête réalisée sur les traces laissées en cache par ces comptes.
Comme le résume "le Monde", il s'agit de pages "qui ne sont pas ce qu’elles prétendent être (en mentant notamment sur leur identité) et pilotées de manière coordonnée, par exemple, par un seul administrateur, alors qu’elles semblent toutes différentes et séparées".
Des publications anti-Macron
Ces six pages Facebook et cette dizaine de comptes Instagram visaient donc une audience française avec des messages ou des images en Français. Certains prétendaient être pilotés par des femmes noires, d'autres par un militant trotskiste ou nationaliste, certains parlaient principalement de football, d'autres de féminisme ou d'écologie. La seule personnalité politique nommée étant Emmanuel Macron.
"Aucun autre homme ou femme politique français n’a été autant mentionné dans les publications qu’Emmanuel Macron", expliquent les chercheurs de DFR Lab, lesquels ont trouvé des publications anti-Macron sur cinq des 11 comptes Instagram épluchés.
DFR Lab estime que l'audience de ces comptes était de 135.000 utilisateurs au minimum. Et relève que, pour ce qui est des comptes Instagram, "plus de la moitié avaient plus d'abonnements que d'abonnés", ce qui indique qu'ils "n'avaient pas encore un très grand impact, et qu'ils construisaient activement leur audience", notamment en utilisant des mot clefs pour attirer des abonnés ou en encourageant leurs followers à interagir avec leurs publications.
Les chercheurs du DLR lab relèvent aussi que les thématiques politiques et sociales sont les plus souvent mentionnées par les comptes, faisant penser "aux opérations de manipulation de la Russie, qui utilisaient des inquiétudes et des tensions sociales pour promouvoir la division et attaquer des hommes et femmes politiques dans différents pays", écrivent-ils. Les experts se gardent toutefois de tirer des conclusions, faute d'éléments suffisants.
Selon des informations du "Monde", le réseau social devrait prendre contact avec les autorités françaises pour leur communiquer les informations recueillies sur ces faux comptes.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Hi, hi
Sont cons les russes, à dépenser autant de fric pour saquer Macron !
Il a pas besoin d'aide, il y réussit parfaitement tout seul comme un grand... (c'est pas les gilets jaunes qui me contrediront)
Sont cons les russes, à dépenser autant de fric pour saquer Macron !
Il a pas besoin d'aide, il y réussit parfaitement tout seul comme un grand... (c'est pas les gilets jaunes qui me contrediront)
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Vague de désinformation de la mer d'Azov
The main wave of disinformation narratives this week is unsurprisingly connected to the attack on Ukrainian ships near the Azov Sea. But let’s not rush straight into the examples. Instead, let’s filter them using the approach created by Ben Nimmo. According to him, Russian propaganda largely relies on four tactics: to distort, distract, dismiss and dismay.
The stories published by Russia Today have clear signs of distorting the facts as they state that “Ukrainian ships entered Russian waters in the Black Sea illegally” while in reality the bilateral treaty between Russia and Ukraine governs the use of the Kerch strait and the Sea of Azov, which is considered to be the “internal waters” of both Russia and Ukraine.
Russian media also suggested that the incident was “a deliberate provocation by the Ukrainian authorities” with an aim to “create a diplomatic row” that would lead to sanctions against Moscow being tightened. That is a bit peculiar, as the Ukrainian ships were moving “in accordance with the provisions of all effective multilateral and bilateral international treaties and navigation rules”, according to Ukraine. And the UN Convention on the Law of the Sea (UNCLOS) states that “All ships, including foreign warships, enjoy the right of “innocent passage” within another state’s territorial sea under international law.”
No ramming? But here is a video about it
The pro-Kremlin outlets have also been distracting the audience from the main issue – Russia shooting at Ukrainian boats and capturing the vessels and crews. Instead they target the president of Ukraine, Petro Poroshenko: “Washington incited Poroshenko to launch this “sea provocation” against Russia in order to “thwart the Putin -Trump meeting”” and “President of Ukraine Petro Poroshenko uses the Kerch provocation for a coup d’état“. But in reality, the Ukrainian Parliament adopted a resolution scheduling the presidential elections for 31 March 2019.
Dismissing the critic has also found its place under the sun of Kremlin info-war. Claims were spread that the Russian ships have moved so far ahead “in their technological development” that they “do not use ramming as a tactic“. This quote proves again how important it is to read the news – just see this video about ramming.
But what about the fourth D in Ben Nimmo’s 4D approach? Well, of course dismay the audience is alive and kicking in pro-Kremlin media – there are numerous examples of disinformation messages about Ukraine known already since 2014 and they are still being used.
Attempts to pollute the German Twitter
Russian disinformation does not only rely on its own resources to spread its narratives about Ukraine. Twitter has been used so heavily that Russia Today and Sputnik are scoring more engagement than some of the German quality media combined.
Between Sunday and Tuesday, more than 10,000 German-language Tweets from 3,000 unique accounts mentioned Ukraine, almost all of them relating to the confrontation in the Sea of Azov. Despite the large overall number of tweeters, a small group of 30 accounts has been driving a significant share of the debate so far.
Those 30 accounts have been identified as promoting pro-Russian and/or far-right views and are most probably automated to a large extent. The accounts target the German twitter sphere with a mix of tailored false information, for example Sputnik Deutschland’s reports of Ukraine’s alleged “massive artillery fire” on residential areas in Donbas (70.000 Twitter impressions) or the story of the alleged “confession” of captured Ukrainian soldiers (150.000 Twitter impressions).
Meanwhile, if we look at the several official German accounts calling for a “political solution” –– their Twitter activity hardly resonates.
La principale vague de récits de désinformation cette semaine est sans surprise liée à l'attaque de navires ukrainiens près de la mer d'Azov. Mais ne nous précipitons pas dans les exemples. Filtrez-les à l’aide de l’approche créée par Ben Nimmo. Selon lui, la propagande russe repose en grande partie sur quatre tactiques: déformer, distraire, renvoyer et consterner.
Les articles publiés par Russia Today montrent clairement que «les navires ukrainiens ont pénétré illégalement dans les eaux russes de la mer Noire», alors qu'en réalité le traité bilatéral entre la Russie et l'Ukraine régit l'utilisation du détroit de Kertch et de la mer de Azov, considéré comme les "eaux intérieures" de la Russie et de l'Ukraine.
Les médias russes ont également suggéré que l'incident était «une provocation délibérée des autorités ukrainiennes» dans le but de «créer un conflit diplomatique» qui conduirait à un durcissement des sanctions contre Moscou. C’est un peu étrange, car les navires ukrainiens évoluaient «conformément aux dispositions de tous les traités internationaux multilatéraux et bilatéraux en vigueur et aux règles de navigation», selon l’Ukraine. Et la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) stipule que «Tous les navires, y compris les navires de guerre étrangers, jouissent du droit de« passage inoffensif »dans la mer territoriale d’un autre État en vertu du droit international».
Pas d'hameçonnage? Mais voici une vidéo à ce sujet
Les médias pro-Kremlin ont également distrait le public du problème principal: la Russie a tiré sur des bateaux ukrainiens et a capturé les navires et les équipages. Au lieu de cela, ils visent le président de l'Ukraine, Petro Porochenko: "Washington a incité Porochenko à lancer cette" provocation maritime "contre la Russie afin de" contrecarrer la réunion Poutine-Trump "" et "le président de l'Ukraine, Petro Poroshenko, utilise la provocation de Kertch pour un coup d'Etat d'état “. Mais en réalité, le Parlement ukrainien a adopté une résolution fixant les élections présidentielles au 31 mars 2019.
Rejeter la critique a également trouvé sa place sous le soleil de l'info-guerre du Kremlin. On prétend que les navires russes ont tellement progressé "dans leur développement technologique" qu'ils "n'utilisent pas le pilonnage comme tactique". Cette citation prouve une nouvelle fois à quel point il est important de lire les nouvelles - il suffit de regarder cette vidéo sur le hameçonnage.
Mais qu’en est-il du quatrième D dans l’approche 4D de Ben Nimmo? Eh bien, bien sûr, consterné par le fait que le public est vivant et qu'il bat de l'aile dans les médias pro-Kremlin - il existe de nombreux exemples de messages de désinformation sur l'Ukraine connus depuis 2014 et ils sont toujours utilisés.
Tentatives de polluer le Twitter allemand
La désinformation russe ne s'appuie pas uniquement sur ses propres ressources pour diffuser ses récits sur l'Ukraine. Twitter a été tellement utilisé que Russia Today et Sputnik enregistrent un engagement plus important que certains médias allemands de qualité combinés.
Entre dimanche et mardi, plus de 10 000 Tweets en allemand de 3 000 comptes uniques ont mentionné l'Ukraine, presque tous liés à la confrontation dans la mer d'Azov. Malgré le nombre élevé de tweeters dans l’ensemble, un petit groupe de 30 comptes a jusqu’à présent alimenté une part importante du débat.
Ces 30 comptes ont été identifiés comme promouvant des vues pro-russes et / ou d'extrême droite et sont très probablement automatisés dans une large mesure. Les comptes ciblent la sphère twitter allemande avec un mélange de fausses informations personnalisées, par exemple les rapports de Sputnik Deutschland sur le prétendu «tir d'artillerie massive» ukrainien sur des zones résidentielles dans le Donbass (70 000 impressions sur Twitter) ou l'histoire de la «confession» présumée d'Ukrainiens capturés soldats (150.000 impressions sur Twitter).
Dans le même temps, si nous examinons plusieurs comptes allemands officiels appelant à une «solution politique», leur activité sur Twitter ne résonne guère.
The main wave of disinformation narratives this week is unsurprisingly connected to the attack on Ukrainian ships near the Azov Sea. But let’s not rush straight into the examples. Instead, let’s filter them using the approach created by Ben Nimmo. According to him, Russian propaganda largely relies on four tactics: to distort, distract, dismiss and dismay.
The stories published by Russia Today have clear signs of distorting the facts as they state that “Ukrainian ships entered Russian waters in the Black Sea illegally” while in reality the bilateral treaty between Russia and Ukraine governs the use of the Kerch strait and the Sea of Azov, which is considered to be the “internal waters” of both Russia and Ukraine.
Russian media also suggested that the incident was “a deliberate provocation by the Ukrainian authorities” with an aim to “create a diplomatic row” that would lead to sanctions against Moscow being tightened. That is a bit peculiar, as the Ukrainian ships were moving “in accordance with the provisions of all effective multilateral and bilateral international treaties and navigation rules”, according to Ukraine. And the UN Convention on the Law of the Sea (UNCLOS) states that “All ships, including foreign warships, enjoy the right of “innocent passage” within another state’s territorial sea under international law.”
No ramming? But here is a video about it
The pro-Kremlin outlets have also been distracting the audience from the main issue – Russia shooting at Ukrainian boats and capturing the vessels and crews. Instead they target the president of Ukraine, Petro Poroshenko: “Washington incited Poroshenko to launch this “sea provocation” against Russia in order to “thwart the Putin -Trump meeting”” and “President of Ukraine Petro Poroshenko uses the Kerch provocation for a coup d’état“. But in reality, the Ukrainian Parliament adopted a resolution scheduling the presidential elections for 31 March 2019.
Dismissing the critic has also found its place under the sun of Kremlin info-war. Claims were spread that the Russian ships have moved so far ahead “in their technological development” that they “do not use ramming as a tactic“. This quote proves again how important it is to read the news – just see this video about ramming.
But what about the fourth D in Ben Nimmo’s 4D approach? Well, of course dismay the audience is alive and kicking in pro-Kremlin media – there are numerous examples of disinformation messages about Ukraine known already since 2014 and they are still being used.
Attempts to pollute the German Twitter
Russian disinformation does not only rely on its own resources to spread its narratives about Ukraine. Twitter has been used so heavily that Russia Today and Sputnik are scoring more engagement than some of the German quality media combined.
Between Sunday and Tuesday, more than 10,000 German-language Tweets from 3,000 unique accounts mentioned Ukraine, almost all of them relating to the confrontation in the Sea of Azov. Despite the large overall number of tweeters, a small group of 30 accounts has been driving a significant share of the debate so far.
Those 30 accounts have been identified as promoting pro-Russian and/or far-right views and are most probably automated to a large extent. The accounts target the German twitter sphere with a mix of tailored false information, for example Sputnik Deutschland’s reports of Ukraine’s alleged “massive artillery fire” on residential areas in Donbas (70.000 Twitter impressions) or the story of the alleged “confession” of captured Ukrainian soldiers (150.000 Twitter impressions).
Meanwhile, if we look at the several official German accounts calling for a “political solution” –– their Twitter activity hardly resonates.
La principale vague de récits de désinformation cette semaine est sans surprise liée à l'attaque de navires ukrainiens près de la mer d'Azov. Mais ne nous précipitons pas dans les exemples. Filtrez-les à l’aide de l’approche créée par Ben Nimmo. Selon lui, la propagande russe repose en grande partie sur quatre tactiques: déformer, distraire, renvoyer et consterner.
Les articles publiés par Russia Today montrent clairement que «les navires ukrainiens ont pénétré illégalement dans les eaux russes de la mer Noire», alors qu'en réalité le traité bilatéral entre la Russie et l'Ukraine régit l'utilisation du détroit de Kertch et de la mer de Azov, considéré comme les "eaux intérieures" de la Russie et de l'Ukraine.
Les médias russes ont également suggéré que l'incident était «une provocation délibérée des autorités ukrainiennes» dans le but de «créer un conflit diplomatique» qui conduirait à un durcissement des sanctions contre Moscou. C’est un peu étrange, car les navires ukrainiens évoluaient «conformément aux dispositions de tous les traités internationaux multilatéraux et bilatéraux en vigueur et aux règles de navigation», selon l’Ukraine. Et la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) stipule que «Tous les navires, y compris les navires de guerre étrangers, jouissent du droit de« passage inoffensif »dans la mer territoriale d’un autre État en vertu du droit international».
Pas d'hameçonnage? Mais voici une vidéo à ce sujet
Les médias pro-Kremlin ont également distrait le public du problème principal: la Russie a tiré sur des bateaux ukrainiens et a capturé les navires et les équipages. Au lieu de cela, ils visent le président de l'Ukraine, Petro Porochenko: "Washington a incité Porochenko à lancer cette" provocation maritime "contre la Russie afin de" contrecarrer la réunion Poutine-Trump "" et "le président de l'Ukraine, Petro Poroshenko, utilise la provocation de Kertch pour un coup d'Etat d'état “. Mais en réalité, le Parlement ukrainien a adopté une résolution fixant les élections présidentielles au 31 mars 2019.
Rejeter la critique a également trouvé sa place sous le soleil de l'info-guerre du Kremlin. On prétend que les navires russes ont tellement progressé "dans leur développement technologique" qu'ils "n'utilisent pas le pilonnage comme tactique". Cette citation prouve une nouvelle fois à quel point il est important de lire les nouvelles - il suffit de regarder cette vidéo sur le hameçonnage.
Mais qu’en est-il du quatrième D dans l’approche 4D de Ben Nimmo? Eh bien, bien sûr, consterné par le fait que le public est vivant et qu'il bat de l'aile dans les médias pro-Kremlin - il existe de nombreux exemples de messages de désinformation sur l'Ukraine connus depuis 2014 et ils sont toujours utilisés.
Tentatives de polluer le Twitter allemand
La désinformation russe ne s'appuie pas uniquement sur ses propres ressources pour diffuser ses récits sur l'Ukraine. Twitter a été tellement utilisé que Russia Today et Sputnik enregistrent un engagement plus important que certains médias allemands de qualité combinés.
Entre dimanche et mardi, plus de 10 000 Tweets en allemand de 3 000 comptes uniques ont mentionné l'Ukraine, presque tous liés à la confrontation dans la mer d'Azov. Malgré le nombre élevé de tweeters dans l’ensemble, un petit groupe de 30 comptes a jusqu’à présent alimenté une part importante du débat.
Ces 30 comptes ont été identifiés comme promouvant des vues pro-russes et / ou d'extrême droite et sont très probablement automatisés dans une large mesure. Les comptes ciblent la sphère twitter allemande avec un mélange de fausses informations personnalisées, par exemple les rapports de Sputnik Deutschland sur le prétendu «tir d'artillerie massive» ukrainien sur des zones résidentielles dans le Donbass (70 000 impressions sur Twitter) ou l'histoire de la «confession» présumée d'Ukrainiens capturés soldats (150.000 impressions sur Twitter).
Dans le même temps, si nous examinons plusieurs comptes allemands officiels appelant à une «solution politique», leur activité sur Twitter ne résonne guère.
Re: La propagande
http://euromaidanpress.com/2018/12/02/russian-fake-news-7-commandments/?fbclid=IwAR22LCgGTM0Efhuhaq7k7uRkQbghRYEug7iq7ctKqB-5ZWIGZhke3OiY7Gc
[size=55]Sept commandements de fausses nouvelles: le New York Times expose les méthodes du Kremlin[/size]
Un projet multimédia en trois séries du New York Times révèle comment les campagnes de désinformation du Kremlin résultent d'une longue tradition d'informations de fabrication d'armes.Intitulée "Opération Infektion", la série raconte l'histoire d'un "virus politique", inventé il y a plusieurs décennies par le KGB pour "détruire lentement et méthodiquement ses ennemis de l'intérieur" et que le Kremlin continue de répandre délibérément jusqu'à ce jour. EU vs Disinfo examine chaque épisode de plus près et vous encourage à les regarder vous-mêmes.
Un groupe de trafiquants d'enfants dirigé depuis le sous-sol d'une pizzeria par la candidate à la présidence des États-Unis et son équipe - qui croirait cela? En pleine campagne présidentielle américaine en 2016, pas mal de gens l'ont fait. Et certains ont même cru qu'il suffisait d' apporter une arme à feu et de commencer à tirer à l'intérieur de ladite pizzeria , dans une tentative malavisée de sauver des enfants esclaves qui auraient été détenus.
Dans le deuxième épisode de la série «Operation Infektion», le New York Times montre comment même le mensonge le plus scandaleux peut être transformé en une fausse nouvelle réussie. Il vous suffit de suivre les Sept commandements de fausses informations - un guide étape par étape tiré directement du livre de recettes du Kremlin, sur la manière de préparer la parfaite tempête médiatique:
EU vs Disinfo a analysé de manière approfondie les stratégies et les tactiques des campagnes de désinformation du Kremlin . Trouver et exploiter les différences au sein de sociétés pluralistes, calibrer avec soin les messages de désinformation destinés à un public cible , enrober de fausses déclarations autour d'un noyau de vérité , amplifier les récits à la fois par des voix volontaires et non-méfiantes - telles sont les caractéristiques essentielles des campagnes de désinformation du Kremlin. Et ils sont très efficaces.
Et si les méthodes du Kremlin peuvent être à bien des égards anciennes, ses outils sont nouveaux. Alors que le KGB soviétique devait s'appuyer sur des journaux obscurs, le Kremlin dispose aujourd'hui d'un empire médiatique .
Avec des méthodes éprouvées et de nombreux outils modernes, le Kremlin poursuit sans relâche la stratégie du «diviser pour régner» - pour rompre les alliances, transformer les individus , les groupes sociaux et les pays les uns contre les autres et affaiblir l'Occident selon une approche classique du jeu à somme nulle .
[size=55]Sept commandements de fausses nouvelles: le New York Times expose les méthodes du Kremlin[/size]
Un projet multimédia en trois séries du New York Times révèle comment les campagnes de désinformation du Kremlin résultent d'une longue tradition d'informations de fabrication d'armes.Intitulée "Opération Infektion", la série raconte l'histoire d'un "virus politique", inventé il y a plusieurs décennies par le KGB pour "détruire lentement et méthodiquement ses ennemis de l'intérieur" et que le Kremlin continue de répandre délibérément jusqu'à ce jour. EU vs Disinfo examine chaque épisode de plus près et vous encourage à les regarder vous-mêmes.
Un groupe de trafiquants d'enfants dirigé depuis le sous-sol d'une pizzeria par la candidate à la présidence des États-Unis et son équipe - qui croirait cela? En pleine campagne présidentielle américaine en 2016, pas mal de gens l'ont fait. Et certains ont même cru qu'il suffisait d' apporter une arme à feu et de commencer à tirer à l'intérieur de ladite pizzeria , dans une tentative malavisée de sauver des enfants esclaves qui auraient été détenus.
Dans le deuxième épisode de la série «Operation Infektion», le New York Times montre comment même le mensonge le plus scandaleux peut être transformé en une fausse nouvelle réussie. Il vous suffit de suivre les Sept commandements de fausses informations - un guide étape par étape tiré directement du livre de recettes du Kremlin, sur la manière de préparer la parfaite tempête médiatique:
- Premier commandement: chercher des fissures dans les sociétés cibles.
- Deuxième commandement: créer un grand mensonge - quelque chose d'aussi scandaleux, personne ne croira qu'il est inventé.
- Troisième commandement: envelopper un noyau de vérité - la désinformation a plus de succès quand elle contient un peu de vérité.
- Quatrième commandement: cachez votre main et donnez l'impression que l'histoire vient d'ailleurs.
- Cinquième commandement: trouvez-vous un «idiot utile» - quelqu'un qui pousserait involontairement votre message auprès d'un public plus large.
- Sixième commandement: quand la vérité est découverte, tout nier.
- Septième commandement: jouez le jeu à long terme - les efforts pourraient ne pas porter leurs fruits avant des années, mais accumulés sur une période plus longue, ils auront finalement un impact politique.
EU vs Disinfo a analysé de manière approfondie les stratégies et les tactiques des campagnes de désinformation du Kremlin . Trouver et exploiter les différences au sein de sociétés pluralistes, calibrer avec soin les messages de désinformation destinés à un public cible , enrober de fausses déclarations autour d'un noyau de vérité , amplifier les récits à la fois par des voix volontaires et non-méfiantes - telles sont les caractéristiques essentielles des campagnes de désinformation du Kremlin. Et ils sont très efficaces.
Et si les méthodes du Kremlin peuvent être à bien des égards anciennes, ses outils sont nouveaux. Alors que le KGB soviétique devait s'appuyer sur des journaux obscurs, le Kremlin dispose aujourd'hui d'un empire médiatique .
- Sa chaîne phare, la chaîne de télévision RT (anciennement Russia Today), souhaite que le public mondial "interroge davantage" 24 heures sur 24 en six langues. Il est également entièrement financé par le gouvernement russe et reçoit des instructions hebdomadaires du Kremlin .
- Il y a ensuite Spoutnik , créé par décret présidentiel pour «rendre compte de la politique de la Russie à l'étranger», avec des «reportages» tellement délibérément trompeurs qu'ils ont poussé le président de la France, Emmanuel Macron, à appeler Sputnik aux côtés de la RT comme «agences de influence et propagande, propagande mensongère - ni plus, ni moins. "
- En plus de cela, l'arsenal du Kremlin contient des sites en ligne omniprésents qui dissimulent intentionnellement leurs liens avec la Russie . Parmi eux, citons l'infâme Internet Research Agency (alias «Troll factory» de Saint-Pétersbourg), qui a été au centre des tentatives de la Russie d'influencer l'opinion publique sur les médias sociaux avant l'élection présidentielle de 2016 aux États-Unis.
Avec des méthodes éprouvées et de nombreux outils modernes, le Kremlin poursuit sans relâche la stratégie du «diviser pour régner» - pour rompre les alliances, transformer les individus , les groupes sociaux et les pays les uns contre les autres et affaiblir l'Occident selon une approche classique du jeu à somme nulle .
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
[size=70]Peut-on faire confiance à RT et Sputnik France pour couvrir la crise Russie-Ukraine? (Pas vraiment)[/size]
Antoine Hasday — 5 décembre 2018 à 7h57 — mis à jour le 5 décembre 2018 à 13h26
Antoine Hasday — 5 décembre 2018 à 7h57 — mis à jour le 5 décembre 2018 à 13h26
http://www.slate.fr/story/170787/medias-pro-russes-rt-sputnik-france-crise-russie-ukraine?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1Tdyxw2O_Q77RNtEoX6CP3t_zsXX8rIPQi3AQUAGhJ1sDUKXAJEtsF7no#Echobox=1543993439
[size=31]«Si Kiev voulait des bébés au petit déjeuner, ses alliés lui en serviraient.»[/size]
Un soldat ukrainien à bord du navire militaire Dondass stationné dans le port de Marioupol, le 27 novembre 2018 | Sega Volskii / AFP
Les tensions entre Moscou et Kiev ont grimpé d’un cran dimanche 25 novembre, lorsque les forces armées russes, avec l’appui du FSB, ont capturé trois navires ukrainiens dans le détroit de Kertch, qui marque la limite entre la mer Noire et la mer d’Azov. Les vingt-quatre marins capturés sont actuellement détenus à Moscou.
Depuis, le président ukrainien a proclamé la loi martiale et la Russie a bloqué les ports ukrainiens en mer d’Azov. De leur côté, les médias russes francophones, RT et Sputnik France, diffusent le narratif du Kremlin sur ces événements.
[size=52]Invitations ciblées[/size]
Dès le 26 novembre, RT invite plusieurs personnalités pro-russes à commenter la crise. «L’Ukraine a envoyé trois navires, pas tant pour attaquer la Russie, mais pour se maintenir au pouvoir», explique Karine Béchet-Golovko, professeure invitée à l’Université d’État de Moscou, qui qualifie sur Twitter l’Ukraine de «colonie des États-Unis».
«Il s’agissait pour [l’Ukraine] de pratiquer la politique du fait accompli», affirme l’écrivain Pierre Lorrain. «Donald Trump acte le fait que la Crimée soit russe», assure pour sa part Régis Chamagne, ancien colonel de l’armée de l’air et souverainiste passé par l’UPR.
«Quand vous allez dans les eaux territoriales d’un pays, c’est de la provocation», analyse Xavier Moreau, de Stratpol, un think tank proche des positions du Kremlin. L’interview la plus «neutre» sera celle de l’ancien ambassadeur de France en Russie, Claude Blanchemaison.
On aperçoit aussi Hubert Fayard, une ancienne figure du FN qui a ouvert à Marseille une ambassade non reconnue de la république de Donetsk, s’autoproclamant «représentant honoraire de la république de Donetsk en France». En duplex depuis Aix-en-Provence, il évoque notamment des bombardements en banlieue de Kiev et une escalade militaire dans le Donbass –l'un comme l'autre imaginaires au moment où il s’exprime.
Les invités de RT s’exprimant sur la crise en mer d’Azov sont majoritairement de sensibilité pro-russe. | Captures écran
Sputnik tend également le micro aux séparatistes criméens, et notamment à Sergueï Aksionov, «chef de la république de Crimée».
Par ailleurs, les deux médias relaient les déclarations les plus outrancières et provocatrices des officiels russes: «Selon Poutine, si Kiev voulait des bébés au petit déjeuner, ses alliés lui en serviraient», «“Le délire d’un homme pas tout à fait sobre”: un député russe tacle Porochenko».
Sur RT France, le 28 novembre
[size=52]Thèse de la «provocation»[/size]
L’idée d’une «provocation» délibérée et «illégale» de l’Ukraine est très présente dans les contenus de Sputnik consacrés à la crise en mer d’Azov, s’appuyant principalement sur les déclarations des officiels russes.
Entre le 25 et le 28 novembre, une dizaine de ses articles titrent sur la «provocation»: «La Russie bloque le détroit de Kertch aux navires ukrainiens après une provocation», «Détroit de Kertch: le FSB dit avoir des preuves d’une provocation planifiée par Kiev», «La diplomatie russe évoque les objectifs de la “provocation ukrainienne” près de la Crimée», «Détroit de Kertch: une provocation “liée aux problèmes intérieurs de l’Ukraine”»...
Le mot-clé «provocation» est omniprésent dans les titres des articles de Sputnik France sur la crise en mer d’Azov publiés entre le 26 et le 29 novembre | Captures écran
Cette analyse n’est pas totalement dénuée de pertinence. On peut imaginer que président ukrainien Petro Porochenko, relativement impopulaire, ait provoqué l’incident afin de se poser en chef de guerre et de souder le pays autour de lui. Cette idée est notamment développée par le journaliste Ben Aris, dans un article pour le site IntelliNews.
Selon un accord signé en 2003 entre l’Ukraine et la Russie, la liberté de circulation prévaut dans le détroit de Kertch et en mer d’Azov. Toutefois, les bateaux qui le traversent doivent se signaler auprès des autorités portuaires russes à Kertch. Or, selon la Russie, les navires ukrainiens n’ont pas demandé d’autorisation au port de Kertch, ni répondu aux sollicitations des garde-côtes russes alors qu'ils traversaient le détroit et faisaient route vers les eaux territoriales de la Russie.
Les contenus de Sputnik et RT omettent toutefois de préciser certaines informations contextuelles. Depuis l’ouverture en mai 2018 du Pont de Crimée, qui traverse le détroit et acte l’annexion de cette région ukrainienne par la Russie, cette dernière a mis en place une forme de blocus sur la mer d’Azov. Le pont permet à la Russie de verrouiller le détroit si elle le souhaite, et la hauteur du pont empêche certains bateaux de circuler.
Par ailleurs, à partir de ce même mois de mai, Moscou a déployé plusieurs bâtiments –dont des navires militaires– et intercepté plus de 148 bateaux ukrainiens, plaçant la région dans une situation économique difficile. Dans les ports ukrainiens de Marioupol et de Berdansk, le trafic maritime est en baisse de 20% à 30%. Et l’arraisonnement des navires militaires ukrainiens constitue une autre démonstration de force pour la Russie.
À LIRE AUSSI Pendant une semaine, j'ai suivi l'actu avec RT France (et rien d'autre)
[size=52]Chemin vers le «totalitarisme»[/size]
Une seconde idée est développée par les médias russes francophones: après la proclamation de la loi martiale, l’Ukraine risquerait de devenir une dictature. «En instaurant la loi martiale, l'Ukraine fait-elle un pas vers le totalitarisme?», [url=http://En instaurant la loi martiale, l'Ukraine fait-elle un pas vers le totalitarisme?][/url]interroge carrément RT, dès le 26 novembre. Encore une fois, ces accusations ne sont pas entièrement infondées.
Une partie de la société ukrainienne s’interroge sur la pertinence du recours à la loi martiale. Mediapart rappelle ainsi que trois anciens présidents de la République ont critiqué la décision, affirmant qu’elle comportait «de sérieux risques», et que la loi martiale n’a pas été proclamée depuis le début du conflit armé avec la Russie, en 2014. Le président Porochenko est soupçonné d’instrumentaliser les tensions à des fins personnelles –restaurer sa popularité et éventuellement repousser les élections, en l'occurrence.
Difficile en revanche de parler de «totalitarisme». «Le régime d’exception peut devenir un nouvel outil de pression. Mais nous étions soumis à des violences avant cela. Ils avaient commencé à nous placer sur écoute. Donc la loi martiale ne change pas fondamentalement le cœur de nos problèmes ici», explique à Mediapart le militant anticorruption et député régional indépendant Dmytro Boulakh.
Le 28 novembre sur RT, Andréa Kotarac, conseiller régional Rassemblement citoyen écologique et solidaire en Auvergne-Rhône-Alpes, semble voir la main des États-Unis derrière la crise en mer d’Azov: «Washington, qui voit que la Russie et M. el-Assad […] vont vers la victoire en Syrie, ça leur permet d’ouvrir un nouveau front.»
Le 29 novembre, Sputnik affirme, citant la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, que «des pays occidentaux auraient pu être liés à l'incident en mer Noire».
Sur RT France et Sputnik France, le 28 novembre | Captures écran
[size=52]Théorie du complot d’inspiration syrienne
[/size]
Mais ce n’est pas l’affirmation la plus improbable. Sputnik clame aussi que les services occidentaux conspirent avec l’Ukraine pour organiser des «provocations» avec l’Ukraine, dont certaines impliqueraient des armes chimiques.
Le site affirme le 26 novembre que selon Moscou, «Kiev prépare une provocation aux armes chimiques dans le Donbass». L’article cite Alexandre Loukachevitch, représentant permanent de la Russie auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE): «Des informations sur la préparation d'une provocation par les Forces armées de l'Ukraine avec recours aux armes chimiques et aux services spéciaux occidentaux sont apparues».
En haut, article du 20 novembre sur l’Ukraine. En bas, article du 3 mai sur la Syrie | Captures écran
Le thème de la «provocation aux armes chimiques» est récurrent chez Sputnik et RT, mais il concerne habituellement la Syrie –un conflit où Moscou est engagé aux côtés du régime de Bachar el-Assad, et où les médias russes à destination de l’étranger participent activement à l’effort de guerre.
Les Casques blancs, qui viennent en aide aux civils victimes des bombardements et documentent ces crimes de guerre –le plus souvent perpétrés par l’armée syrienne et la Russie, mais aussi par la coalition anti-Daech– sont ciblés depuis plusieurs années par une campagne de désinformation dans laquelle RT et Sputnik sont très impliqués. Via ses médias, Moscou accuse à tort les Casques blancs –et les rebelles- de mettre en scène de fausses attaques chimiques, ou d’organiser eux-mêmes des «provocations aux armes chimiques».
Dans un premier temps, ces contenus visaient à dédouaner son allié syriend’attaques chimiques qu'il avait déjà perpétrées. Mais depuis cet été, RT et Sputnik ont publié plusieurs articles affirmant que des «provocations chimiques» étaient en cours, qui n’ont été suivis d’aucune attaque au gaz.
Selon le site d’information Bellingcat, de tels articles servent à semer la confusion au sein des opinions occidentales et à préparer le terrain pour de futures dénégations, si jamais le régime syrien décidait de déclencher une autre attaque chimique –tout en poursuivant son entreprise de diffamation contre les Casques blancs et les rebelles syriens.
Sputnik semble avoir procédé d’une façon similaire pour l’Ukraine, puisque dès le 10 octobre dernier, le site a publié un article titré «L’Ukraine préparerait une provocation contre les garde-côtes russes en mer d’Azov». Le contenu, qui insiste par exemple sur la volonté de «filmer des images», rappelle fortement les papiers de Sputnik diffamant les Casques blancs syriens.
En haut, article du 10 novembre sur l’Ukraine. En bas, article du 31 octobre sur la Syrie | Captures écran
Inonder le web de nombreux papiers sur un sujet peu couvert par les médias indépendants permet d’être bien référencé par Google, même s’ils sont mensongers. Sur Twitter, plusieurs personnes ont fait remarquer –tout en sachant que l’algorithme s’adapte aussi à l'internaute– que RT et Sputnik apparaissaient dans les premiers résultats lors de recherches telles que «détroit de Kertch». À croire que la quantité prévaudrait sur la qualité.
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Re: La propagande
«Gilets jaunes» : les surréalistes leçons de maintien de l'ordre de Trump, Poutine ou Erdogan
Par Journaliste Figaro Georges Malbrunot Publié le 09/12/2018 à 21:15
http://www.lefigaro.fr/international/2018/12/09/01003-20181209ARTFIG00178-gilets-jaunes-les-surrealistes-lecons-de-maintien-de-l-ordre-de-trump-poutine-ou-erdogan.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0LbtRYXg4tVJkXhs07A_J6wrYm2dBIRoZdvIOCDndbZKQwSTqyMUrU-xY#Echobox=1544389487Abonnez-vous à Figaro Premium
Comble de l'ironie: les «démocratures» donnent des leçons d'humanisme à la France d'Emmanuel Macron. Le président russe, Vladimir Poutine, appelle «les autorités parisiennes à s'abstenir de tout recours excessif à la force conformément aux principes de l'humanisme». Tout au long de la semaine, plusieurs médias russes avaient imputé les violences aux services de renseignements américains. «L'affaiblissement de Macron et son éventuelle démission servent les intérêts de Trump», écrivait Rossiiskaïa Gazeta, tandis que les médias russes à Paris, Russia Todayet Spoutnik, couvraient intensivement les manifestations des «gilets jaunes».
Même souci de protéger les manifestants chez un autre autocrate, en la personne du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Celui qui a fait embastiller des centaines de journalistes et universitaires dénonce «l'usage disproportionné de la force». Le reis turc s'inquiète d'un déferlement «d'actes terroristes» à travers la France.
Les approximations de Trump
Pour la deuxième fois en moins d'une semaine, Donald Trump, de son côté, exploite les troubles pour critiquer l'accord de Paris sur le climat, estimant que le mouvement des «gilets jaunes» est la preuve que cet accord «ne marche pas si bien que ça pour Paris». «Manifestations et émeutes partout en France», écrit, samedi, le président américain sur Twitter. «Les gens ne veulent pas payer de grosses sommes d'argent, beaucoup aux pays sous-développés (qui sont gouvernés de manière discutable), avec l'objectif, peut-être, de protéger l'environnement», poursuit Donald Trump, qui affirme que de nombreux manifestants «chantent “Nous voulons Trump”. J'adore la France».Un slogan mensonger selon le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian: c'est lors de la visite du président américain à Londres que des personnes avaient lancé cet appel.
En Italie, le donneur de leçons est Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur, vice-président du Conseil et chef de file d'une Ligue fortement droitière. «Macron, assène-t-il, n'est plus un problème pour moi ou pour l'Europe. Il est un problème pour les Français.»
À Téhéran, où l'on n'hésite pourtant pas à manier le bâton contre les manifestants, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bahram Qassemi - et probable ambassadeur de la République islamique en France -, déclare que «le gouvernement français ne peut pas persister dans la violence contre son peuple. Nous lui recommandons de faire preuve de retenue», ajoute le responsable iranien, dont le pays est en froid avec la France.
A lire aussi :
https://www.nouvelobs.com/politique/20181209.OBS6814/de-trump-a-salvini-toute-l-internationale-populiste-applaudit-les-gilets-jaunes.html?fbclid=IwAR1H3AV_2N8GnMl1IXZTa90HmaEDQOQOHK4kddMZVt-ickVdk9T-7k1Pe_M
Par Journaliste Figaro Georges Malbrunot Publié le 09/12/2018 à 21:15
http://www.lefigaro.fr/international/2018/12/09/01003-20181209ARTFIG00178-gilets-jaunes-les-surrealistes-lecons-de-maintien-de-l-ordre-de-trump-poutine-ou-erdogan.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0LbtRYXg4tVJkXhs07A_J6wrYm2dBIRoZdvIOCDndbZKQwSTqyMUrU-xY#Echobox=1544389487Abonnez-vous à Figaro Premium
Comble de l'ironie: les «démocratures» donnent des leçons d'humanisme à la France d'Emmanuel Macron. Le président russe, Vladimir Poutine, appelle «les autorités parisiennes à s'abstenir de tout recours excessif à la force conformément aux principes de l'humanisme». Tout au long de la semaine, plusieurs médias russes avaient imputé les violences aux services de renseignements américains. «L'affaiblissement de Macron et son éventuelle démission servent les intérêts de Trump», écrivait Rossiiskaïa Gazeta, tandis que les médias russes à Paris, Russia Todayet Spoutnik, couvraient intensivement les manifestations des «gilets jaunes».
Même souci de protéger les manifestants chez un autre autocrate, en la personne du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Celui qui a fait embastiller des centaines de journalistes et universitaires dénonce «l'usage disproportionné de la force». Le reis turc s'inquiète d'un déferlement «d'actes terroristes» à travers la France.
Les approximations de Trump
Pour la deuxième fois en moins d'une semaine, Donald Trump, de son côté, exploite les troubles pour critiquer l'accord de Paris sur le climat, estimant que le mouvement des «gilets jaunes» est la preuve que cet accord «ne marche pas si bien que ça pour Paris». «Manifestations et émeutes partout en France», écrit, samedi, le président américain sur Twitter. «Les gens ne veulent pas payer de grosses sommes d'argent, beaucoup aux pays sous-développés (qui sont gouvernés de manière discutable), avec l'objectif, peut-être, de protéger l'environnement», poursuit Donald Trump, qui affirme que de nombreux manifestants «chantent “Nous voulons Trump”. J'adore la France».Un slogan mensonger selon le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian: c'est lors de la visite du président américain à Londres que des personnes avaient lancé cet appel.
En Italie, le donneur de leçons est Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur, vice-président du Conseil et chef de file d'une Ligue fortement droitière. «Macron, assène-t-il, n'est plus un problème pour moi ou pour l'Europe. Il est un problème pour les Français.»
À Téhéran, où l'on n'hésite pourtant pas à manier le bâton contre les manifestants, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bahram Qassemi - et probable ambassadeur de la République islamique en France -, déclare que «le gouvernement français ne peut pas persister dans la violence contre son peuple. Nous lui recommandons de faire preuve de retenue», ajoute le responsable iranien, dont le pays est en froid avec la France.
A lire aussi :
https://www.nouvelobs.com/politique/20181209.OBS6814/de-trump-a-salvini-toute-l-internationale-populiste-applaudit-les-gilets-jaunes.html?fbclid=IwAR1H3AV_2N8GnMl1IXZTa90HmaEDQOQOHK4kddMZVt-ickVdk9T-7k1Pe_M
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
“Gilets jaunes”. Un réseau russe pour encourager le chaos ?
THE TIMES - LONDRES
Publié le 09/12/2018 - 19:27
D’après le Times, des centaines de profils sur les réseaux sociaux pousseraient à la révolte en France et seraient liés à la Russie.
“Des comptes pour faire prospérer la colère française en ligne”, titre le Times dans un article du 8 décembre, en pleine manifestation des “gilets jaunes” partout en France. Le quotidien britannique assure, après enquête, que des centaines de profils “liés à la Russie” sur les réseaux sociaux “tentent d’amplifier les manifestations qui touchent la France”.
Le Times évoque un réseau particulièrement actif sur Twitter, où dès le début du mouvement, le mois dernier, 200 comptes “ont produit en série environ 1600 tweets et retweets par jour” sur le sujet des “gilets jaunes”.
Le journal britannique s’appuie sur l’expertise de New Knowledge, une entreprise de cybersécurité qui affirme que “ces comptes ont répandu de la désinformation, utilisant des photographies de manifestants blessés dans des événements sans rapports afin de renforcer le récit d’une police française violente”.
“Amplifier les divisions”
D’après Ryan Fox, le cofondateur de New Knowledge, “l’objectif russe est d’amplifier les divisions”, et notamment le message qui veut que “les hommes politiques français sont déconnectés des travailleurs”. Et le Times de préciser :
"Il souligne que le réseau russe n’est pas à l’origine des manifestations, mais qu’il a soufflé sur les flammes.”
Ryan Fox assure qu’il y a des preuves que les comptes russes cherchent aussi à provoquer des tensions ethniques en France. Il cite en exemple une fake news qui raconte que les Algériens pourront bientôt venir se faire soigner gratuitement en France.
THE TIMES - LONDRES
Publié le 09/12/2018 - 19:27
D’après le Times, des centaines de profils sur les réseaux sociaux pousseraient à la révolte en France et seraient liés à la Russie.
“Des comptes pour faire prospérer la colère française en ligne”, titre le Times dans un article du 8 décembre, en pleine manifestation des “gilets jaunes” partout en France. Le quotidien britannique assure, après enquête, que des centaines de profils “liés à la Russie” sur les réseaux sociaux “tentent d’amplifier les manifestations qui touchent la France”.
Le Times évoque un réseau particulièrement actif sur Twitter, où dès le début du mouvement, le mois dernier, 200 comptes “ont produit en série environ 1600 tweets et retweets par jour” sur le sujet des “gilets jaunes”.
Le journal britannique s’appuie sur l’expertise de New Knowledge, une entreprise de cybersécurité qui affirme que “ces comptes ont répandu de la désinformation, utilisant des photographies de manifestants blessés dans des événements sans rapports afin de renforcer le récit d’une police française violente”.
“Amplifier les divisions”
D’après Ryan Fox, le cofondateur de New Knowledge, “l’objectif russe est d’amplifier les divisions”, et notamment le message qui veut que “les hommes politiques français sont déconnectés des travailleurs”. Et le Times de préciser :
"Il souligne que le réseau russe n’est pas à l’origine des manifestations, mais qu’il a soufflé sur les flammes.”
Ryan Fox assure qu’il y a des preuves que les comptes russes cherchent aussi à provoquer des tensions ethniques en France. Il cite en exemple une fake news qui raconte que les Algériens pourront bientôt venir se faire soigner gratuitement en France.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
« Gilets jaunes » : soupçons de manipulation sur les réseaux sociaux
Certains experts ont cru déceler des opérations de manipulation sur les réseaux sociaux. Les autorités françaises se penchent sur la question.
Par Martin Untersinger Publié hier à 17h39, mis à jour hier à 17h44
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/12/09/gilets-jaunes-soupcons-de-manipulation-sur-les-reseaux-sociaux_5394890_4408996.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0-sHuWR1XpTjyND00XbBIjzRGS3DpevrVF0dTm7naNOTeRZG_Wlby0haA#Echobox=1544376084
Depuis quelques années, l’immixtion d’une puissance étrangère dans la vie politique nationale par le biais des réseaux sociaux est un scénario envisagé et redouté par l’Etat français. S’est-il matérialisé, ces derniers jours, lors de la mobilisation des « gilets jaunes » ?
A ce stade, rien ne permet de le dire. Mais les services de renseignement ont des doutes. Suffisamment pour que, selon nos informations, confirmant celles de l’Agence France-Presse, le Secrétariat général de la défense nationale (SGDSN), clé de voûte de l’appareil sécuritaire français, coordonne une opération de vérification de certaines activités sur les réseaux sociaux. Les autorités s’intéressent tout particulièrement « à des comptes ouverts il y a deux semaines qui envoient cent messages par jour », relate une source bien informée.
Le mouvement des « gilets jaunes » doit énormément aux réseaux sociaux et tout particulièrement à Facebook : c’est là qu’il s’est organisé, et c’est en partie grâce à lui que ce mouvement poursuit son existence protéiforme et sans leaders désignés.
Des activités suspectes sur les réseaux sociaux
Ces derniers jours, quelques chercheurs, experts et entreprises ont cependant remarqué des comportements suspects, en particulier sur Twitter. C’est le cas, par exemple, d’utilisateurs apparus très récemment et pris d’une passion subite et dévorante pour le conflit des « gilets jaunes ». De comptes de médias, postant quasi exclusivement des images et des textes laissant à penser que la France était à feu à sang et n’ayant d’autre présence numérique que cet unique, et bien solitaire, compte Twitter. D’autres ont remarqué des comptes, basés à l’étranger, relayant de nombreuses informations fausses ou tronquées sur le mouvement des « gilets jaunes ». Avec pour but commun de dépeindre un pays ravagé par une quasi-guerre civile.
Certains experts ont cru déceler des opérations de manipulation sur les réseaux sociaux. Les autorités françaises se penchent sur la question.
Par Martin Untersinger Publié hier à 17h39, mis à jour hier à 17h44
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/12/09/gilets-jaunes-soupcons-de-manipulation-sur-les-reseaux-sociaux_5394890_4408996.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0-sHuWR1XpTjyND00XbBIjzRGS3DpevrVF0dTm7naNOTeRZG_Wlby0haA#Echobox=1544376084
Depuis quelques années, l’immixtion d’une puissance étrangère dans la vie politique nationale par le biais des réseaux sociaux est un scénario envisagé et redouté par l’Etat français. S’est-il matérialisé, ces derniers jours, lors de la mobilisation des « gilets jaunes » ?
A ce stade, rien ne permet de le dire. Mais les services de renseignement ont des doutes. Suffisamment pour que, selon nos informations, confirmant celles de l’Agence France-Presse, le Secrétariat général de la défense nationale (SGDSN), clé de voûte de l’appareil sécuritaire français, coordonne une opération de vérification de certaines activités sur les réseaux sociaux. Les autorités s’intéressent tout particulièrement « à des comptes ouverts il y a deux semaines qui envoient cent messages par jour », relate une source bien informée.
Le mouvement des « gilets jaunes » doit énormément aux réseaux sociaux et tout particulièrement à Facebook : c’est là qu’il s’est organisé, et c’est en partie grâce à lui que ce mouvement poursuit son existence protéiforme et sans leaders désignés.
Des activités suspectes sur les réseaux sociaux
Ces derniers jours, quelques chercheurs, experts et entreprises ont cependant remarqué des comportements suspects, en particulier sur Twitter. C’est le cas, par exemple, d’utilisateurs apparus très récemment et pris d’une passion subite et dévorante pour le conflit des « gilets jaunes ». De comptes de médias, postant quasi exclusivement des images et des textes laissant à penser que la France était à feu à sang et n’ayant d’autre présence numérique que cet unique, et bien solitaire, compte Twitter. D’autres ont remarqué des comptes, basés à l’étranger, relayant de nombreuses informations fausses ou tronquées sur le mouvement des « gilets jaunes ». Avec pour but commun de dépeindre un pays ravagé par une quasi-guerre civile.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
[size=33]« Les ambitions des trolls russes sont sans limites »[/size]
Vincent Edin
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Cette trentenaire blonde aux traits sereins est l’un des pires cauchemars du Kremlin. En 2014, la journaliste de Yle, la télévision publique finlandaise, révèle l’existence d’une « troll factory » à Saint-Pétersbourg, où sont produits sans arrêt des fake news diffusées dans le monde entier. Depuis, Jessikka Aro doit vivre cachée pour échapper aux menaces de mort et de viol. En 2019, elle sortira un livre pour raconter les histoires de tous ceux qui affrontent courageusement les trolls russes. En attendant, nous avons écouté, médusés, son histoire et son combat pour la vérité. Cette interview est à retrouver également dans le numéro d'octobre 2018 du magazine Usbek & Rica.Vous êtes considérée comme une pionnière en matière de révélations sur les manipulations numériques. À quand remonte votre « goût » pour les fausses informations ?
Jessikka Aro : Dès le début de ma carrière, j’étais intéressée par la propagande et les manipulations. En 2008, j’ai fait mes premiers reportages sur la manière dont les djihadistes recrutaient sur YouTube. J’ai pris conscience du fait que la manipulation dépassait les frontières : les prêches et les vidéos de terreur avec des scènes de torture étaient diffusés très largement, sans que l’hébergeur ne fasse rien. J’ai passé beaucoup de temps à observer leurs discussions en ligne pour comprendre comment les terroristes recrutaient pour les combats en Somalie. La facilité avec laquelle les fausses informations circulaient m’a alertée. Et depuis dix ans, je n’ai jamais cessé d’investiguer sur leurs nouveaux territoires, leurs nouvelles méthodes.
« Dès les années 2000, Poutine a financé l’arrivée de chaînes russophones et russophiles en Finlande »
[url=https://twitter.com/intent/tweet?text=%C2%AB D%C3%A8s les ann%C3%A9es 2000, Poutine a financ%C3%A9 l%E2%80%99arriv%C3%A9e de cha%C3%AEnes russophones et russophiles en Finlande %c2%bb&url=http://bit.ly/2roVxej&via=usbeketrica][/url]
Cela vous a donc menée en Russie, où vous avez découvert l’existence de trolls à l’échelon industriel, trois ans avant tout le monde. Comment s’est passée cette découverte ?
Il existe des liens historiques entre la Russie et la Finlande, où nous avons une très grosse communauté russophone. J’ai vécu et fait une partie de mes études en Russie et j’y ai travaillé. Mon quotidien de l’époque m’a fait comprendre que l’URSS n’a jamais vraiment disparu en ce qui concerne la culture du contrôle des médias. Il m’était très difficile de séparer la vérité des mensonges en regardant les informations. Pour une journaliste, c’est un problème professionnel majeur, fondamental. Et la vérité, en période de guerre, est encore plus dure à déceler. Lors de la crise en Ukraine, en 2014, les nouvelles du front nous arrivaient par des agences nationales et internationales. Le récit de la « vilaine Ukraine » et de la « Russie libératrice » me sidérait. J’ai cherché à savoir quelle était l’influence de la propagande russe en Finlande. On parlait sur nos chaînes de « pro-Kremlin rebels » : on ne savait pas qu’il s’agissait en réalité d’agents de renseignement envoyés par le Kremlin ! En regardant les attitudes, les commentaires sur les sites de médias, je me suis dit que les trolls russes avaient clairement fait de la Finlande une de leurs priorités. Dès les années 2000, Poutine a financé l’arrivée de chaînes russophones et russophiles dans le pays. Ça m’a donné envie d’en savoir plus et de remonter jusqu’à la source.
Jessikka Aro / © Calypso Mahieu
Qu’avez-vous découvert sur place ? Et comment enquêter sur un bâtiment qui n’existe pas officiellement ?
J’avais entendu parler de la « troll factory » de Saint-Pétersbourg. Grâce à l’aide de fixeurs, nous avons pu faire des films de l’immeuble, trop bien gardé pour réussir y entrer. Nous ne savions pas ce qui se passait dans ce qui se présentait comme une agence de pub. Mais leur site Internet officiel n’avait pas de clients, pas de paywall, c’était très sommaire et ça sentait l’arnaque. Nous avons alors trouvé toutes les offres d’emplois pour rejoindre précisément ce bâtiment. On parle d’une organisation gigantesque et très complexe, pas uniquement une petite armée de hackers. Ils recrutaient autant des ingénieurs que des spécialistes des requêtes Google, des designers graphiques ou des rédacteurs. Surtout, les offres d’emplois précisaient qu’ils cherchaient des gens qui pourraient produire de la matière en russe et en anglais. La croissance de ces recrutements était très suspecte.
En planquant devant l’immeuble, nous avons constaté qu’il y avait plusieurs dizaines d’entrées et de sorties simultanées, à 9 heures et à 21 heures. C’étaient les remplacements pour pouvoir travailler 24 heures par jour… Aucune agence de pub ne fait cela ! On a tout filmé et nous avons pu en déduire qu’entre 300 et 400 personnes travaillaient là-dedans. Après, nous avons eu la chance de tomber sur des gardes qui nous ont pourchassés alors que nous prenions des photos. Ils nous ont hurlé d’arrêter au nom de la sécurité de l’État, que si nous continuions, nous aurions affaire au Kremlin. Il n’y avait plus de doute possible : il s’agissait bien d’une usine de propagande moderne.
Qu’avez-vous fait ensuite avec cette « preuve » ?
Persuadée qu’il y avait là beaucoup plus que ce que je pouvais voir, j’ai lancé une grande campagne de crowdsourcing et j’ai reçu des tas de témoignages édifiants. J’ai lu des messages de personnes disant que le compte Twitter de l’ambassade russe les pourchassait et les harcelait en ligne, d’autres me racontaient que leurs hashtags suspects étaient attaqués violemment, et certaines m’ont indiqué avoir quitté les réseaux sociaux à cause de cela.
« Plusieurs personnes m’ont déclaré avoir cessé de croire dans l’existence de la vérité »
[url=https://twitter.com/intent/tweet?text=%C2%AB Plusieurs personnes m%E2%80%99ont d%C3%A9clar%C3%A9 avoir cess%C3%A9 de croire dans l%E2%80%99existence de la v%C3%A9rit%C3%A9 %c2%bb&url=http://bit.ly/2roVxej&via=usbeketrica][/url]
En tout, j’ai interviewé plus de deux cents personnes aux profils variés : certaines étaient des internautes lambda, d’autres des journalistes ou des modérateurs de médias qui se faisaient violemment attaquer par les trolls toute la journée. Plusieurs personnes m’ont déclaré avoir cessé de croire dans l’existence de la vérité. Les trolls avaient gagné.
Concrètement, quelles méthodes emploient les trolls pour parvenir à leurs fins ?
D’abord, leur storytelling est empreint de la rhétorique de la guerre froide, avec une disqualification par l’extrême de l’adversaire. J’ai vu des tas de vidéos dans lesquelles ils traitent les Occidentaux et les Ukrainiens de nazis, de fascistes. Ils accusent l’Otan et les États-Unis des mêmes maux, aussi bien sur YouTube que sur les réseaux sociaux, notamment dans des groupes dédiés. Leurs vidéos contreviennent aux principes éthiques du reportage de guerre, puisqu’ils diffusent des images où l’on assiste à des morts en direct... De ce point de vue, le Kremlin reprend les codes esthétiques d’Hollywood et c’est terriblement efficace. J’ai notamment le souvenir d’une vidéo où l’Ukraine était dépeinte comme une ordure, et la Russie comme un libérateur, qui a fait 2 millions de vues en deux jours !
Ils mènent aussi des actions plus ciblées avec des groupes Facebook dans lesquels les vidéos de haine se répandent pour gagner les sympathisants un à un. Et dès qu’un membre émet des doutes sur la véracité de l’info, il est évacué du groupe. Ça arrive encore aujourd’hui. Par ailleurs, des comptes bots relaient en permanence des infos présentant le président ukrainien comme un meurtrier. Enfin, partout où ils interviennent, les Russes transmettent de fausses infos sur l’orientation sexuelle. Depuis des décennies, l’homosexualité est leur idée fixe. Dans l’atmosphère ultraconservatrice de la Russie actuelle, elle est vue comme quelque chose de dégénéré. Pour eux, c’est une déviance. Mais le fait que les rumeurs sur Macron et ses soi-disant amants aient si peu d’effet prouve que dans d’autres pays, vous n’êtes pas aussi arriérés qu’eux !
Comment expliquer un tel engouement si les méthodes utilisées par les trolls consistent en des manipulations aussi grossières ?
Parce que la plupart du temps, ils font un savant dosage : 50 % de vraies histoires et 50 % de fake news. C’est la raison pour laquelle des tas de journalistes se font avoir et reprennent ces fausses informations telles quelles. Prenez un site emblématique comme South Front : il s’agit d’un site contenant des infos sur la Syrie et d’autres terrains de guerre où les troupes russes sont impliquées. Certains articles reprennent des éléments si détaillés et exigent tant de connaissances du terrain qu’il devient quasiment impossible de démêler le vrai du faux… Regardez leur page Facebook : ils ont, aujourd’hui encore, des dizaines de milliers de fans qui partagent leurs infos, qui sont pourtant de la pure propagande. Ensuite, vous avez aussi un réflexe psychologique. De nombreuses personnes m’ont confié qu’elles comprennent qu’il s’agit de propagande mais qu’elles ne sont pas pour autant influencées. Mais d’autres relaient ces informations parce qu’elles y croient : ce sont les idiots utiles du Kremlin.
« J’ai reçu des SMS de contacts professionnels me disant que je devais aller en prison »
[url=https://twitter.com/intent/tweet?text=%C2%AB J%E2%80%99ai re%C3%A7u des SMS de contacts professionnels me disant que je devais aller en prison %c2%bb&url=http://bit.ly/2roVxej&via=usbeketrica][/url]
Vos reportages ont paru en anglais, en finnois et en russe, vous avez reçu le Bonnier Award du meilleur article de l’année 2016, puis vous avez été personnellement ciblée par les trolls qui ont essayé de vous faire taire. Une enquête est toujours en cours, donc vous êtes tenue à une certaine discrétion, mais pouvez-vous nous décrire ce qu’ils vous ont fait subir ?
En septembre 2014, j’ai commencé à subir les premières attaques de trolls. J’ai reçu des appels énervés de Russie et d’anciens pays de l’URSS comme l’Ukraine ou le Kazakhstan. Une fois, le coup de fil s’est limité à un bruit de balle de pistolet… Je bloquais les numéros mais cela revenait sans cesse. Puis la campagne de diffamation en ligne a commencé. Les trolls diffusaient des commentaires ou de faux articles accréditant l’idée que je n’étais pas une vraie journaliste, mais que j’étais un agent secret américain. Vieille ficelle du temps de l’URSS… Ils m’ont aussi accusée de propager une haine antirusse en Finlande. Cette manipulation a été plus efficace : j’ai reçu des SMS de contacts professionnels me disant que je devais aller en prison. Cela ne m’a pas empêchée de continuer à publier sur eux et leurs méthodes, car je voyais que les gens qui m’attaquaient étaient liés à Poutine.
« Ils ont dit que j’étais une dealer, une droguée, que j’étais schizophrène, et ils ont transformé une photo en me coloriant les dents en marron pour accréditer l’idée que je prenais trop de drogues »
[url=https://twitter.com/intent/tweet?text=%C2%AB Ils ont dit que j%E2%80%99%C3%A9tais une dealer, une drogu%C3%A9e, que j%E2%80%99%C3%A9tais schizophr%C3%A8ne, et ils ont transform%C3%A9 une photo en me col%e2%80%a6&url=http://bit.ly/2roVxej&via=usbeketrica][/url]
Alors, les trolls ont continué en créant des groupes Facebook pour me dénigrer. Ils ont écrit des articles en finnois où je suis dépeinte comme une extrémiste de l’Otan, alors que je ne sais même pas si la Finlande devrait rejoindre cette organisation sur laquelle je n’ai aucun avis ! Ils ont également dit que j’étais une dealer, une droguée, que j’étais schizophrène, et ils ont transformé une photo en me coloriant les dents en marron pour accréditer l’idée que je prenais trop de drogues. Ça a marché : sur Twitter, les gens me parlaient de mes dents ! Les trolls ont même écrit à mes amis. Un de mes anciens amis m’a envoyé des menaces de mort sur le thème : « Le salaire des traîtres à la patrie, c’est la mort. » J’ai aussi reçu des menaces anonymes de mort et de viol de façon extrêmement fréquente. Heureusement, mon employeur a été extraordinaire dès le début. Au premier appel menaçant, un vendredi soir, je l’ai contacté et il est venu directement avec les personnes en charge de la sécurité chez nous. Ils m’ont tout expliqué et ont mis en place des procédures qui se sont révélées très efficaces. En plus, j’ai bénéficié de l’action et de la protection sans relâche de la police finlandaise, qui a tout de suite pris l’affaire au sérieux et s’est montrée extraordinaire.
Dessin de François Olislaeger
Justement, la police finlandaise s’est dotée d’une brigade anti-haine en ligne. Est-ce vraiment efficace pour lutter contre la propagande ?
Oui, cela va servir. Ils remontent jusqu’aux coupables et arrivent, parfois, à leur faire cesser leurs activités. Mais ce n’est clairement pas suffisant. En réalité, les gens les plus vulnérables aux fausses informations sont ceux qui ont le plus de problèmes sociaux. Les chômeurs sont ceux qui se radicalisent le plus facilement. Il faudrait que davantage de travailleurs sociaux aillent leur parler pour faire de l’éducation à l’information. Après, la première des préventions reste journalistique : il faut davantage de vérifications en amont sur tout ce qui vient de Russie. Trop de journalistes couvrent des manipulations grossières.
« Il faut qu’il y ait des réactions plus unanimes, plus sévères, à chaque nouveau scandale »
[url=https://twitter.com/intent/tweet?text=%C2%AB Il faut qu%E2%80%99il y ait des r%C3%A9actions plus unanimes, plus s%C3%A9v%C3%A8res, %C3%A0 chaque nouveau scandale %c2%bb&url=http://bit.ly/2roVxej&via=usbeketrica][/url]
Depuis vos révélations, les trolls russes ont été impliqués dans l’élection de Trump, le référendum sur le Brexit, les élections en Allemagne et sans doute beaucoup d’autres événements dont nous n’avons pas forcément conscience. On imagine que cela ne vous surprend pas. Mais quelles limites voyez-vous à leur action ?
Depuis l’affaire de la « troll factory », je reçois énormément d’appels à l’aide. Je donne des conseils à beaucoup de journalistes et de chercheurs. Mais ce que je note, hélas, c’est qu’ils ne s’y intéressent que quand leur pays est attaqué. Par exemple, depuis le débat sur le référendum d’indépendance en Catalogne, j’ai reçu des appels inquiets venant d’Espagne. Or, on ne doit pas traiter le problème localement mais globalement. En 2014, nous savions déjà que les trolls allaient attaquer partout, sans limites. Il faut prendre au sérieux les mises en garde de journalistes tels que nous ! Mafia State, le livre du journaliste britannique Luke Harding, qui raconte les agressions des Russes à son encontre quand il était reporter là-bas, aurait dû alerter plus de monde. Il faut qu’il y ait des réactions plus unanimes, plus sévères, à chaque nouveau scandale.
En France, à la suite de l’ingérence russe dans la campagne présidentielle 2017, l’exécutif souhaite instaurer une loi contre les fake news. Pensez-vous que cela soit une bonne idée et qui faut-il viser en priorité ?
Cela peut être une bonne idée si votre législation ne prend pas déjà en compte les fausses informations menaçant la sécurité nationale. On parle ici d’activités criminelles qui doivent être poursuivies comme telles. Après, au-delà de ceux qui écrivent ou filment les fausses infos, il faut que Facebook soit vraiment tenu pour responsable et coupable : ils laissent sur leur plate-forme des propos négationnistes au sujet de l’Holocauste ! On ne peut pas laisser passer cela au nom de la liberté d’expression. Idem pour les informations affirmant que tous les musulmans sont terroristes, ça aussi, ça ne peut pas passer ! Enfin, il faut aller chercher le mal à la racine : la « troll factory » de Saint-Pétersbourg n’est toujours pas interdite ni fermée, malgré les demandes répétées d’[url=https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2018/05/how-you-can-help-amnesty-fight-twitter-trolls/?utm_source=TWITTER-IS&utm_medium=social&utm_content=1521219422&utm_campaign=Online Violence Against women&utm_term=News]Amnesty International[/url]. C’est une bataille qui continue. Récemment, une citoyenne russe a gagné son procès contre la « troll factory » à la suite de la publication d’un reportage. Elle a gagné un rouble mais a prouvé son existence légale. Il faut continuer.
Cet article est paru initialement dans le numéro d'octobre 2018 du magazine Usbek & Rica.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Ouaip, je ne vais pas jeter de l'huile sur le feu mais si j'ai bonne mémoire, c'est bien Macron qui, il n'y a pas si longtemps que celà, faisait la leçon à tout le monde du haut de sa superbe : à l'Amérique, la Russie, la Turquie, l'Italie, la Pologne, la Hongrie, la Tchéquie et j'en passe...
Ils rigolent bien aujourd'hui, les gouvernements étrangers : "l'arroseur arrosé" en quelque sorte...
Ils rigolent bien aujourd'hui, les gouvernements étrangers : "l'arroseur arrosé" en quelque sorte...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: La propagande
Euh... Ma réaction au dessus, répondait aux réctions des gouvernements étrangers n'est-ce-pas...
Maintenant, "Moscou manipule les gilets jaunes" ça me fait doucement rigoler quand on sait que 78% des français soutiennent le mouvement !
Je m'étonne que les gilets jaunes n'aient pas encore demandé dans leur revendications, le rattachement de la France à la Russie...
Pas besoin de la propagande Poutinienne pour monter le peuple de France contre Macron, hein ! Il sait parfaitement trouver les mots et les non-réponses pour le faire lui même...
Maintenant, "Moscou manipule les gilets jaunes" ça me fait doucement rigoler quand on sait que 78% des français soutiennent le mouvement !
Je m'étonne que les gilets jaunes n'aient pas encore demandé dans leur revendications, le rattachement de la France à la Russie...
Pas besoin de la propagande Poutinienne pour monter le peuple de France contre Macron, hein ! Il sait parfaitement trouver les mots et les non-réponses pour le faire lui même...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: La propagande
Sondage dans ma clientèle : 25% ??????Krispoluk a écrit:Euh... Ma réaction au dessus, répondait aux réctions des gouvernements étrangers n'est-ce-pas...
Maintenant, "Moscou manipule les gilets jaunes" ça me fait doucement rigoler quand on sait que 78% des français soutiennent le mouvement !
Je m'étonne que les gilets jaunes n'aient pas encore demandé dans leur revendications, le rattachement de la France à la Russie...
Pas besoin de la propagande Poutinienne pour monter le peuple de France contre Macron, hein ! Il sait parfaitement trouver les mots et les non-réponses pour le faire lui même...
Et pourtant j'ai des CMU !!
Des dictateurs, des populistes et des fachos qui font la morale à des pays démocratiques !
C'est comme si Hitler critiquait Israel
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
http://khpg.org/en/index.php?id=1544295741&fbclid=IwAR3s-ejQ2Y4__gcvTwPLy-evARg14zrtD2yfVe0lR-g1rBExZtJwGNZ5yJ4
La télévision d'Etat russe surprise en train d'utiliser un faux "militant ukrainien" maudan "désabusé pour affirmer qu'Euromaidan n'a apporté que la guerre dans le Donbass
Programme de Pyervy Kanal, Vitaly Yurchenko se faisant passer pour un activiste désillusionné du Maidan ukrainien
La chaîne russe Pyervy Kanal [Chaîne 1] a célébré l'anniversaire de la Révolution de la dignité [Euromaidan] en Ukraine le 21 novembre avec un programme visant à prouver qu'Euromaidan n'avait causé que des difficultés et des souffrances à l'Ukraine et que Kiev tentait d'attribuer ses problèmes à la Russie. agression mythique ". Le message, le format et les méthodes de manipulation utilisés étaient assez classiques, mais cette fois, il y avait un bip. L'ancien militant de Maidan, désillusionné et tremblant, ne trouve sa chaleur que dans les bras de son chat et est présenté comme un biélorusse tout à fait à l'aise, originaire de Minsk.
Après avoir été nommé et dénoncé comme un menteur, le faux Ukrainien, dont le vrai nom est Vitaly Yurchenko, a exprimé sa «honte sans bornes» pour sa part dans la tromperie. Il a affirmé, dans une interview accordée à la publication biélorusse "Nasha Niva", qu'il avait simplement été commandé par Pyervy Kanal, car la "véritable interview" de ce dernier était arrivée avec une mauvaise qualité sonore. Il a même affirmé, avec un minimum de crédibilité, qu'il n'avait pas pris part au faux pour de l'argent. Depuis lors, la chaîne elle-même a tenté de nier toute responsabilité, affirmant que des "journalistes" ou des journalistes indépendants étaient impliqués.
Il est en grande partie indifférent de savoir si la chaîne a recherché le «militant Maidan Maidan» «désillusionné et gelant», ou si elle a simplement commandé un tel personnage. Ce n'était pas un reportage, mais un exercice de propagande de 10 minutes visant à repousser la ligne selon laquelle les Ukrainiens ont été trompés il y a cinq ans et sont mécontents, ils ne montrent rien pour leurs protestations, mais des appartements froids. C’est du moins la partie la plus inoffensive de la propagande dans laquelle le présentateur associe ouvertement Euromaidan à la guerre dans le Donbass, affirmant que celle-ci a envoyé «plus de 10 000 personnes, principalement des civils, dans leurs tombes», a forcé nation "de parler dans une langue qui n'est pas leur langue maternelle" et de croire au "non-sens", qui, dit-il, inclut les croix gammées nazies et la haine des Russes. C’est cette haine, poursuit-il, qui est l’élément essentiel.
Le programme devrait dissuader les Ukrainiens ou les autres qui croient encore qu'il est logique d'essayer de contrer la propagande de l'intérieur en disant la vérité sur de tels programmes. Les paroles prononcées par un authentique ukrainien sur la nécessité de poursuivre et d'achever la Les réformes de Maïdan «une fois que nous avons gagné cette guerre et que la Russie arrête son agression» sont immédiatement reprises et utilisées à des fins de manipulation. Le présentateur sursaute en affirmant que même ceux qui adhèrent encore aux idées de Maïdan utilisent ce qu’il appelle «la mythique agression russe» pour expliquer tout ce qui ne va pas en Ukraine. Ceci, affirme-t-il, explique qui a intérêt à ne pas mettre fin à la guerre dans le Donbass.
Le flot de mensonges, nombreux toxiques, arrive bien avant que la caméra ne zoome sur un prétendu ancien militant de Maidan, appelé "Kyril Chubenko" et son chat. Il dit qu'Euromaidan ne lui a personnellement rien donné, et se plaint du manque de chaleur, du prix de l'énergie et de l'incertitude quant à la manière de "passer l'hiver, comment envoyer les enfants à l'école".
Rien de surprenant qu'Euromaidan n'ait rien donné au biélorusse Vitaly Yurchenko. Ses remords pour avoir pris part à la guerre de l'information en Russie sont certes justifiés, mais ils seraient plus convaincants si elle avait eu lieu avant, pas après, il aurait été exposé , initialement par un blogueur russe, Ilya Valamov.
Le suivi de Valamov sur son rapport initial se termine par un rappel utile . “” Pyervy Kanal nourrit la population russe avec des levains et de la merde à l'aide de fonds publics. En 2017, la chaîne a reçu 7,32 milliards de roubles de l'État et, de 2018 à 2021, elle recevra des subventions de l'Etat s'élevant à 6,6 milliards de roubles chaque année . "
Si les remords de Yurchenko sont vraisemblables, rien ne permet de croire que Pyervy Kanal a commis une véritable erreur.
Le 12 juillet 2014, Pyervy Kanal a diffusé une "interview" avec une femme présentée comme réfugiée et mère de quatre enfants. Elle n'était ni l'une ni l'autre et a été vue dans plusieurs cascades de propagande, mais celle-ci a suscité un scandale et une dégoût particuliers. La femme a affirmé avoir vu un garçon de trois ans être crucifié par des soldats ukrainiens «sur la place Lénine, à Sloviansk», et sa mère a été tuée parce que son père était un militant pro-russe. Même les détails qui pouvaient être facilement vérifiés étaient erronés (il n'y a pas de place Lénine à Sloviansk!), Ce qui rend tout à fait impossible de croire que la présentatrice Yulia Chumakova n'était pas au courant du mensonge qu'elle contribuait à répandre.
Le scandale entourant cette histoire a forcé Pyervy Kanal à tenter une excuse, mais jamais assez pour lui permettre de supprimer la fonction , bien que ce soit un faux du début à la fin.
Ce n’était en fait qu’un des innombrables faux-semblants de ce type à la télévision russe en 2014, y compris une occasion où deux chaînes ont utilisé le même acteur pour des rôles diamétralement opposés.
En août 2015, Colta.ru s'est entretenu avec trois anciens employés des principales chaînes russes sous le couvert de l'anonymat et avec Stanislav Feofanov, qui avait auparavant travaillé pour REN TV.
L'un d'eux a expliqué que son rédacteur en chef avait dit au personnel en février 2014 que les années 1970 et 1980 avaient été un jeu d'enfant pour la guerre froide qui commençait et qu'ils devraient quitter les médias maintenant s'ils ne voulaient pas participer. La plupart sont restés.
Une des personnes a déclaré à Colta.ru que les hauts responsables de la chaîne étaient allés à des réunions au Kremlin, à la suite de quoi ils ont tenu leurs propres réunions avec quelques privilégiés. Parmi ces derniers figuraient des présentateurs à qui des instructions sur la terminologie à employer («junte», «fasciste», etc.) ont été données, ainsi que sur le sujet traité.
Après l'invasion de la Crimée par la Russie, un soi-disant «référendum» a eu lieu en mars 2014, chaque chaîne devant fournir au moins une histoire, sinon plus, de la Crimée chaque jour, en mettant clairement l'accent sur la manière dont les choses s'épanouissaient. heureux d'avoir «rejoint la Russie».
Cette machine de propagande de guerre, qui raconte des horreurs en Ukraine (commises, bien sûr, par des Ukrainiens uniquement) a apparemment frappé, les chaînes étant beaucoup plus regardées, et donc profitables. Les instructions venaient d'en haut - de l'administration du président Vladimir Poutine - selon lesquelles les chaînes ne devraient pas se faire concurrence. Ils faisaient tous partie de ce que la source appelle un «organisme de propagande générale».
La source de Colta a raconté que, contrairement à la guerre russo-géorgienne, le système avait été mis au point et bien préparé au fil des semaines, des mois et des années.
Le programme du 21 novembre 2018 montre combien peu de choses ont changé.
La télévision d'Etat russe surprise en train d'utiliser un faux "militant ukrainien" maudan "désabusé pour affirmer qu'Euromaidan n'a apporté que la guerre dans le Donbass
Programme de Pyervy Kanal, Vitaly Yurchenko se faisant passer pour un activiste désillusionné du Maidan ukrainien
La chaîne russe Pyervy Kanal [Chaîne 1] a célébré l'anniversaire de la Révolution de la dignité [Euromaidan] en Ukraine le 21 novembre avec un programme visant à prouver qu'Euromaidan n'avait causé que des difficultés et des souffrances à l'Ukraine et que Kiev tentait d'attribuer ses problèmes à la Russie. agression mythique ". Le message, le format et les méthodes de manipulation utilisés étaient assez classiques, mais cette fois, il y avait un bip. L'ancien militant de Maidan, désillusionné et tremblant, ne trouve sa chaleur que dans les bras de son chat et est présenté comme un biélorusse tout à fait à l'aise, originaire de Minsk.
Après avoir été nommé et dénoncé comme un menteur, le faux Ukrainien, dont le vrai nom est Vitaly Yurchenko, a exprimé sa «honte sans bornes» pour sa part dans la tromperie. Il a affirmé, dans une interview accordée à la publication biélorusse "Nasha Niva", qu'il avait simplement été commandé par Pyervy Kanal, car la "véritable interview" de ce dernier était arrivée avec une mauvaise qualité sonore. Il a même affirmé, avec un minimum de crédibilité, qu'il n'avait pas pris part au faux pour de l'argent. Depuis lors, la chaîne elle-même a tenté de nier toute responsabilité, affirmant que des "journalistes" ou des journalistes indépendants étaient impliqués.
Il est en grande partie indifférent de savoir si la chaîne a recherché le «militant Maidan Maidan» «désillusionné et gelant», ou si elle a simplement commandé un tel personnage. Ce n'était pas un reportage, mais un exercice de propagande de 10 minutes visant à repousser la ligne selon laquelle les Ukrainiens ont été trompés il y a cinq ans et sont mécontents, ils ne montrent rien pour leurs protestations, mais des appartements froids. C’est du moins la partie la plus inoffensive de la propagande dans laquelle le présentateur associe ouvertement Euromaidan à la guerre dans le Donbass, affirmant que celle-ci a envoyé «plus de 10 000 personnes, principalement des civils, dans leurs tombes», a forcé nation "de parler dans une langue qui n'est pas leur langue maternelle" et de croire au "non-sens", qui, dit-il, inclut les croix gammées nazies et la haine des Russes. C’est cette haine, poursuit-il, qui est l’élément essentiel.
Le programme devrait dissuader les Ukrainiens ou les autres qui croient encore qu'il est logique d'essayer de contrer la propagande de l'intérieur en disant la vérité sur de tels programmes. Les paroles prononcées par un authentique ukrainien sur la nécessité de poursuivre et d'achever la Les réformes de Maïdan «une fois que nous avons gagné cette guerre et que la Russie arrête son agression» sont immédiatement reprises et utilisées à des fins de manipulation. Le présentateur sursaute en affirmant que même ceux qui adhèrent encore aux idées de Maïdan utilisent ce qu’il appelle «la mythique agression russe» pour expliquer tout ce qui ne va pas en Ukraine. Ceci, affirme-t-il, explique qui a intérêt à ne pas mettre fin à la guerre dans le Donbass.
Le flot de mensonges, nombreux toxiques, arrive bien avant que la caméra ne zoome sur un prétendu ancien militant de Maidan, appelé "Kyril Chubenko" et son chat. Il dit qu'Euromaidan ne lui a personnellement rien donné, et se plaint du manque de chaleur, du prix de l'énergie et de l'incertitude quant à la manière de "passer l'hiver, comment envoyer les enfants à l'école".
Rien de surprenant qu'Euromaidan n'ait rien donné au biélorusse Vitaly Yurchenko. Ses remords pour avoir pris part à la guerre de l'information en Russie sont certes justifiés, mais ils seraient plus convaincants si elle avait eu lieu avant, pas après, il aurait été exposé , initialement par un blogueur russe, Ilya Valamov.
Le suivi de Valamov sur son rapport initial se termine par un rappel utile . “” Pyervy Kanal nourrit la population russe avec des levains et de la merde à l'aide de fonds publics. En 2017, la chaîne a reçu 7,32 milliards de roubles de l'État et, de 2018 à 2021, elle recevra des subventions de l'Etat s'élevant à 6,6 milliards de roubles chaque année . "
Si les remords de Yurchenko sont vraisemblables, rien ne permet de croire que Pyervy Kanal a commis une véritable erreur.
Le 12 juillet 2014, Pyervy Kanal a diffusé une "interview" avec une femme présentée comme réfugiée et mère de quatre enfants. Elle n'était ni l'une ni l'autre et a été vue dans plusieurs cascades de propagande, mais celle-ci a suscité un scandale et une dégoût particuliers. La femme a affirmé avoir vu un garçon de trois ans être crucifié par des soldats ukrainiens «sur la place Lénine, à Sloviansk», et sa mère a été tuée parce que son père était un militant pro-russe. Même les détails qui pouvaient être facilement vérifiés étaient erronés (il n'y a pas de place Lénine à Sloviansk!), Ce qui rend tout à fait impossible de croire que la présentatrice Yulia Chumakova n'était pas au courant du mensonge qu'elle contribuait à répandre.
Le scandale entourant cette histoire a forcé Pyervy Kanal à tenter une excuse, mais jamais assez pour lui permettre de supprimer la fonction , bien que ce soit un faux du début à la fin.
Ce n’était en fait qu’un des innombrables faux-semblants de ce type à la télévision russe en 2014, y compris une occasion où deux chaînes ont utilisé le même acteur pour des rôles diamétralement opposés.
En août 2015, Colta.ru s'est entretenu avec trois anciens employés des principales chaînes russes sous le couvert de l'anonymat et avec Stanislav Feofanov, qui avait auparavant travaillé pour REN TV.
L'un d'eux a expliqué que son rédacteur en chef avait dit au personnel en février 2014 que les années 1970 et 1980 avaient été un jeu d'enfant pour la guerre froide qui commençait et qu'ils devraient quitter les médias maintenant s'ils ne voulaient pas participer. La plupart sont restés.
Une des personnes a déclaré à Colta.ru que les hauts responsables de la chaîne étaient allés à des réunions au Kremlin, à la suite de quoi ils ont tenu leurs propres réunions avec quelques privilégiés. Parmi ces derniers figuraient des présentateurs à qui des instructions sur la terminologie à employer («junte», «fasciste», etc.) ont été données, ainsi que sur le sujet traité.
Après l'invasion de la Crimée par la Russie, un soi-disant «référendum» a eu lieu en mars 2014, chaque chaîne devant fournir au moins une histoire, sinon plus, de la Crimée chaque jour, en mettant clairement l'accent sur la manière dont les choses s'épanouissaient. heureux d'avoir «rejoint la Russie».
Cette machine de propagande de guerre, qui raconte des horreurs en Ukraine (commises, bien sûr, par des Ukrainiens uniquement) a apparemment frappé, les chaînes étant beaucoup plus regardées, et donc profitables. Les instructions venaient d'en haut - de l'administration du président Vladimir Poutine - selon lesquelles les chaînes ne devraient pas se faire concurrence. Ils faisaient tous partie de ce que la source appelle un «organisme de propagande générale».
La source de Colta a raconté que, contrairement à la guerre russo-géorgienne, le système avait été mis au point et bien préparé au fil des semaines, des mois et des années.
Le programme du 21 novembre 2018 montre combien peu de choses ont changé.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Caduce62 a écrit:Sondage dans ma clientèle : 25% ??????Krispoluk a écrit:Euh... Ma réaction au dessus, répondait aux réctions des gouvernements étrangers n'est-ce-pas...
Maintenant, "Moscou manipule les gilets jaunes" ça me fait doucement rigoler quand on sait que 78% des français soutiennent le mouvement !
Je m'étonne que les gilets jaunes n'aient pas encore demandé dans leur revendications, le rattachement de la France à la Russie...
Pas besoin de la propagande Poutinienne pour monter le peuple de France contre Macron, hein ! Il sait parfaitement trouver les mots et les non-réponses pour le faire lui même...
Et pourtant j'ai des CMU !!
Des dictateurs, des populistes et des fachos qui font la morale à des pays démocratiques !
C'est comme si Hitler critiquait Israel
C'est exactement cela. Et Macron a eu parfaitement raison de critiquer les pays qui se sont engagés dans des réformes non démocratiques. Les manifestations de mécontentement des gilets jaunes (qui ne représentent d'ailleurs qu'une vingtaine de pour cent des français, même si une large partie de l'opinion publique a déclaré soutenir leurs revendications) ne sauraient justifier ou occulter la dérive antidémocratique des Etats dénoncés par Macron. D'ailleurs, la Pologne s'est fait condamner par la Cour de Justice de l'UE sur la question de sa réforme des retraites des magistrats à la Cour de Cassation polonaise, et, la queue entre les jambes, la Pologne s'est pliée à l'ordonnance de la Cour : https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2018-10/cp180159fr.pdf
Thuramir- Messages : 3677
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Re: La propagande
“Gilets jaunes”. Les bons conseils d’Erdogan, Poutine et compagnie à la France
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 10/12/2018 - 17:53
Plusieurs dirigeants étrangers se sont permis de commenter la situation en France suite au mouvement des “gilets jaunes”. Et ce ne sont pas forcément les plus recommandables…
Bachar El-Assad le boucher syrien !
Dans son édition du lundi 10 décembre, le journal syrien pro régime Tishreen fait sa une sur les “1 723 personnes arrêtées durant les manifestations en France”. Le quotidien, soutien de Bachar El-Assad, explique qu’à Paris, “les chars sont dans les rues et les ‘gilets jaunes’ menacent Macron”. Une semaine auparavant, le 2 décembre, le journal de Damas fustigeait “le régime de Macron [qui] réprime des manifestants pacifiques”. et qui gaze au chlore sa population civile ???
Recep Tayyip Erdogan le sultan sanguinaire !
Le président turc a “condamné les violences à Paris” et a accusé la police française “d’être coupable d’usage excessif de la violence”, rapporte Al-Araby. D’après le site d’information, il aurait poursuivi : “Les policiers de ceux qui ont tourné notre police en ridicule, qui les ont critiqués, qui ont affirmé que notre police était cruelle, regardez ce que fait leur police maintenant”. Il a emprisonné et torturé ses propres policiers suspectés d'opposition !
Donald Trump
Le président américain a profité des manifestations du 8 décembre pour fustiger l’Accord de Paris sur le climat qui “ne marche pas si bien pour Paris”. L’hôte de la Maison-Blanche a par ailleurs assuré que des manifestants français chantaient “We want Trump” (“Nous voulons Trump”), “mais la vidéo correspondante avait été tournée à Londres”, relève CNN. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a demandé à Donald Trump de ne pas se mêler de la politique interne de la France. Peut t'on critiquer un con à 2 neurones ???
Vladimir Poutine
Le président russe a demandé aux “autorités parisiennes de s’abstenir de tout recours excessif à la force, conformément aux principes humanistes”. ça existe en Russie ? et les opposants emprisonnés ? les journalistes assassinés ? les pays occupés ?
Mahmoud Ahmadinejad
Sur Twitter, l’ancien chef d’État iranien a interpellé Emmanuel Macron en lui demandant “d’écouter les demandes et d’y répondre de la meilleure des manières”. Celui dont la réélection en 2009 fut contestée dans la rue, avec une violente répression à la clé, assure désormais qu’“aucun pouvoir ne peut s’opposer à son peuple”. mais pas de problème pour pendre les opposants ou lapider les femmes !!
Matteo Salvini le facho populiste admirateur de Mussolini !!
Le ministre de l’Intérieur et leader de l’extrême droite italienne était resté plutôt discret sur le mouvement des “gilets jaunes” jusqu’à présent. Dimanche 9 décembre, il a profité de la crise en France pour lancer un message à l’Union européenne et son refus du budget italien, selon il Giornale. “Vous voulez que l’Italie connaisse des scènes comme celles qui se déroulent à Paris ?”, a-t-il menacé. Il y a quelques jours, Matteo Salvini aurait affirmé, selon les médias italiens : “Macron n’est plus un problème pour moi ou pour l’Europe. Il est un problème pour les Français.”
Et que dit gros bébé de Corée du Nord ??? Cuba ? .......
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 10/12/2018 - 17:53
Plusieurs dirigeants étrangers se sont permis de commenter la situation en France suite au mouvement des “gilets jaunes”. Et ce ne sont pas forcément les plus recommandables…
Bachar El-Assad le boucher syrien !
Dans son édition du lundi 10 décembre, le journal syrien pro régime Tishreen fait sa une sur les “1 723 personnes arrêtées durant les manifestations en France”. Le quotidien, soutien de Bachar El-Assad, explique qu’à Paris, “les chars sont dans les rues et les ‘gilets jaunes’ menacent Macron”. Une semaine auparavant, le 2 décembre, le journal de Damas fustigeait “le régime de Macron [qui] réprime des manifestants pacifiques”. et qui gaze au chlore sa population civile ???
Recep Tayyip Erdogan le sultan sanguinaire !
Le président turc a “condamné les violences à Paris” et a accusé la police française “d’être coupable d’usage excessif de la violence”, rapporte Al-Araby. D’après le site d’information, il aurait poursuivi : “Les policiers de ceux qui ont tourné notre police en ridicule, qui les ont critiqués, qui ont affirmé que notre police était cruelle, regardez ce que fait leur police maintenant”. Il a emprisonné et torturé ses propres policiers suspectés d'opposition !
Donald Trump
Le président américain a profité des manifestations du 8 décembre pour fustiger l’Accord de Paris sur le climat qui “ne marche pas si bien pour Paris”. L’hôte de la Maison-Blanche a par ailleurs assuré que des manifestants français chantaient “We want Trump” (“Nous voulons Trump”), “mais la vidéo correspondante avait été tournée à Londres”, relève CNN. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a demandé à Donald Trump de ne pas se mêler de la politique interne de la France. Peut t'on critiquer un con à 2 neurones ???
Vladimir Poutine
Le président russe a demandé aux “autorités parisiennes de s’abstenir de tout recours excessif à la force, conformément aux principes humanistes”. ça existe en Russie ? et les opposants emprisonnés ? les journalistes assassinés ? les pays occupés ?
Mahmoud Ahmadinejad
Sur Twitter, l’ancien chef d’État iranien a interpellé Emmanuel Macron en lui demandant “d’écouter les demandes et d’y répondre de la meilleure des manières”. Celui dont la réélection en 2009 fut contestée dans la rue, avec une violente répression à la clé, assure désormais qu’“aucun pouvoir ne peut s’opposer à son peuple”. mais pas de problème pour pendre les opposants ou lapider les femmes !!
Matteo Salvini le facho populiste admirateur de Mussolini !!
Le ministre de l’Intérieur et leader de l’extrême droite italienne était resté plutôt discret sur le mouvement des “gilets jaunes” jusqu’à présent. Dimanche 9 décembre, il a profité de la crise en France pour lancer un message à l’Union européenne et son refus du budget italien, selon il Giornale. “Vous voulez que l’Italie connaisse des scènes comme celles qui se déroulent à Paris ?”, a-t-il menacé. Il y a quelques jours, Matteo Salvini aurait affirmé, selon les médias italiens : “Macron n’est plus un problème pour moi ou pour l’Europe. Il est un problème pour les Français.”
Et que dit gros bébé de Corée du Nord ??? Cuba ? .......
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Re: La propagande
Vu de Russie. “Gilets jaunes”, ces Français méprisés
https://www.courrierinternational.com/une/vu-de-russie-gilets-jaunes-ces-francais-meprises?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1545053118&fbclid=IwAR0-IHWV9HpipjJjXLqg4RbX09JXKR-YT7PJ7jBVIb28VrW3SOmedKYNUpc
La propagande russe dans toute sa splendeur de vomi
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Re: La propagande
Quand Poutine disserte sur la crise des gilets jaunes
Par Pierre Avril Mis à jour le 20/12/2018 à 18:23 Publié le 20/12/2018 à 16:18
Correspondant à Moscou
«Les Français n'ont pas aimé de devoir payer de leur poche les changements dans la politique énergétique de leur pays», a déclaré jeudi Vladimir Poutine pour expliquer le mouvement des gilets jaunes en France. Le chef du Kremlin s'exprimait lors de sa conférence de presse annuelle, au cours de laquelle il s'est employé à rassurer la population russe également mécontente de la dégradation de son niveau de vie et de la hausse des prix. À la différence de la France qui avait pour objectif de financer le développement des énergies alternatives via de nouvelles taxes, les prix de l'essence en Russie ont augmenté à cause de la simple hausse du cours du pétrole, et Moscou «lutte» précisément pour en minimiser les conséquences de cette inflation, a estimé le chef du Kremlin.
« Les Parisiens de souche qui ont été obligés de partir vivre en banlieue. »
Les compagnies pétrolières russes ont récemment signé avec l'État un accord visant à geler jusqu'au 1er mars 2019 leurs prix de vente de gros aux stations, dans l'espoir d'une stabilisation des tarifs à la pompe. Le prix du litre de diesel était passé de 40,7 roubles début 2018, à 45,11 roubles (environ 60 centimes d'euros), suscitant des manifestations en Sibérie et dans le Caucase. Vladimir Poutine a cependant rappelé qu'une hausse de la TVA de 2 % se produirait à partir du 1er janvier. Et ça se dit producteur de pétrole !!
En France, la hausse de l'essence n'a été qu'un «prétexte» à un mécontentement plus général émanant en particulier «des Français de souche», et soutenu par «plus de 70 % de la population», a fait remarquer Vladimir Poutine. Les principales victimes, a-t-il ajouté, sont les «Parisiens de souche qui ont été obligés de partir vivre en banlieue», et désormais contraints d'effectuer des allers-retours quotidiens. Pour autant, le chef de l'État russe s'est toujours défendu de toute «ingérence» dans les affaires des pays étrangers. «Il ne serait pas correct d'évaluer l'action des pouvoirs français», a ajouté Vladimir Poutine. Moscou est soupçonné par les autorités françaises d'avoir attisé le mouvement des gilets jaunes, ce que le Kremlin dément fermement.
Par Pierre Avril Mis à jour le 20/12/2018 à 18:23 Publié le 20/12/2018 à 16:18
Correspondant à Moscou
«Les Français n'ont pas aimé de devoir payer de leur poche les changements dans la politique énergétique de leur pays», a déclaré jeudi Vladimir Poutine pour expliquer le mouvement des gilets jaunes en France. Le chef du Kremlin s'exprimait lors de sa conférence de presse annuelle, au cours de laquelle il s'est employé à rassurer la population russe également mécontente de la dégradation de son niveau de vie et de la hausse des prix. À la différence de la France qui avait pour objectif de financer le développement des énergies alternatives via de nouvelles taxes, les prix de l'essence en Russie ont augmenté à cause de la simple hausse du cours du pétrole, et Moscou «lutte» précisément pour en minimiser les conséquences de cette inflation, a estimé le chef du Kremlin.
« Les Parisiens de souche qui ont été obligés de partir vivre en banlieue. »
Les compagnies pétrolières russes ont récemment signé avec l'État un accord visant à geler jusqu'au 1er mars 2019 leurs prix de vente de gros aux stations, dans l'espoir d'une stabilisation des tarifs à la pompe. Le prix du litre de diesel était passé de 40,7 roubles début 2018, à 45,11 roubles (environ 60 centimes d'euros), suscitant des manifestations en Sibérie et dans le Caucase. Vladimir Poutine a cependant rappelé qu'une hausse de la TVA de 2 % se produirait à partir du 1er janvier. Et ça se dit producteur de pétrole !!
En France, la hausse de l'essence n'a été qu'un «prétexte» à un mécontentement plus général émanant en particulier «des Français de souche», et soutenu par «plus de 70 % de la population», a fait remarquer Vladimir Poutine. Les principales victimes, a-t-il ajouté, sont les «Parisiens de souche qui ont été obligés de partir vivre en banlieue», et désormais contraints d'effectuer des allers-retours quotidiens. Pour autant, le chef de l'État russe s'est toujours défendu de toute «ingérence» dans les affaires des pays étrangers. «Il ne serait pas correct d'évaluer l'action des pouvoirs français», a ajouté Vladimir Poutine. Moscou est soupçonné par les autorités françaises d'avoir attisé le mouvement des gilets jaunes, ce que le Kremlin dément fermement.
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Re: La propagande
Le Ribbentrop de Poutine souligne que Moscou veut toujours toute l'Ukraine, déclare Portnikov
2018/12/20 - 20:21 • AGRESSION RUSSE
http://euromaidanpress.com/2018/12/20/putins-ribbentrop-emphasizes-moscow-still-wants-all-of-ukraine-portnikov-says/?fbclid=IwAR2-wAEczFtyCKYkW2bX7eObz-PZU7XtAdIeoXjpDXMQV-xngtx18ILkm64
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou ne reconnaîtrait pas les "républiques" du Donbass, car cela reviendrait à "perdre tout le reste de l'Ukraine et à le laisser aux nazis", ce qui indique clairement que le "Ribbentrop de Poutine" veut que le Kremlin veuille Selon Vitaly Portnikov, contrôler l’ensemble de l’Ukraine et pas seulement une partie de celle- ci .
Ce n'est pas surprenant, bien sûr, dit le commentateur ukrainien. Cela a longtemps été la conclusion des analystes ukrainiens et occidentaux; mais maintenant Lavrov l'a confirmé et d'une manière qui rend ses propos encore plus menaçants pour le peuple ukrainien.
Comme la Russie l'a souvent fait, avant de envahir un autre pays, Moscou insiste sur le fait qu'elle sauve ce pays d'un régime que sa population déteste, poursuit Portnikov. Ce que Lavrov a dit est simplement une réitération de cette approche, tout comme son insistance sur le fait que l'Ukraine prépare une provocation impliquant une force militaire contre la Russie.
Le commentateur ukrainien a déclaré que "cette accusation est une indication directe du fait que la Russie n'a pas cessé de se préparer à une invasion militaire directe de l'Ukraine et qu'elle n'a pas oublié l'existence d'un corridor terrestre menant à la Crimée occupée", bien que certains voudraient croire le contraire. sur la base de la propagande du Kremlin.
Les références au nazisme sont particulièrement importantes, a commenté le commentateur russe Anton Orekh pour ce qu'ils disent sur la pensée de Moscou et sur ses hypothèses concernant le peuple russe. Lavrov a mentionné à quatre reprises des nazis en Ukraine, ce qui reflète les vues de la Russie.
Orekh a ajouté que Lavrov insistait pour que le "régime" de Porochenko affiche tous les aspects du nazisme et pas seulement certains. Il faut donc rechercher le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie, la suprématie de la nation ukrainienne, l’utilisation de symboles du Troisième Reich et les louanges d’ Adolf Hitler .
C'est évidemment absurde, même si ceux qui le croient ne seront pas susceptibles d'arguments rationnels. "Mais Lavrov n'est pas fou," dit Orekh. Et cela signifie "il doit y avoir une raison pour qu'un homme d'État sérieux dise de telles choses".
En fait, il y en a, dit Orekh. Et c'est simple: «Nous devons expliquer pourquoi l'Ukraine s'est soudainement transformée en ennemi. Nous devons expliquer pourquoi nous avons saisi la Crimée et pourquoi nous soutenons la révolte dans le Donbass »- et le faire d'une manière que même les plus denses comprendront et accepteront immédiatement.
«Notre principale réalisation historique, a déclaré le commentateur russe, est la victoire sur les fascistes et les nazis. Et la propagande mobilise cette esthétique. Les nazis ne sont pas les seuls à régner en Ukraine. Il y a des nazis dans les pays baltes, des nazis en Pologne, des nazis pratiquement partout où les gens ne sont pas d'accord avec nous. "
En réalité, il n'y a pas plus de nazis dans aucun de ces endroits qu'en Russie - et peut-être même encore moins - mais Lavrov et ses semblables trouvent utile d'utiliser ce modèle idéologique sur les autres plutôt que sur quiconque en Russie aujourd'hui.
2018/12/20 - 20:21 • AGRESSION RUSSE
http://euromaidanpress.com/2018/12/20/putins-ribbentrop-emphasizes-moscow-still-wants-all-of-ukraine-portnikov-says/?fbclid=IwAR2-wAEczFtyCKYkW2bX7eObz-PZU7XtAdIeoXjpDXMQV-xngtx18ILkm64
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou ne reconnaîtrait pas les "républiques" du Donbass, car cela reviendrait à "perdre tout le reste de l'Ukraine et à le laisser aux nazis", ce qui indique clairement que le "Ribbentrop de Poutine" veut que le Kremlin veuille Selon Vitaly Portnikov, contrôler l’ensemble de l’Ukraine et pas seulement une partie de celle- ci .
Ce n'est pas surprenant, bien sûr, dit le commentateur ukrainien. Cela a longtemps été la conclusion des analystes ukrainiens et occidentaux; mais maintenant Lavrov l'a confirmé et d'une manière qui rend ses propos encore plus menaçants pour le peuple ukrainien.
Comme la Russie l'a souvent fait, avant de envahir un autre pays, Moscou insiste sur le fait qu'elle sauve ce pays d'un régime que sa population déteste, poursuit Portnikov. Ce que Lavrov a dit est simplement une réitération de cette approche, tout comme son insistance sur le fait que l'Ukraine prépare une provocation impliquant une force militaire contre la Russie.
Le commentateur ukrainien a déclaré que "cette accusation est une indication directe du fait que la Russie n'a pas cessé de se préparer à une invasion militaire directe de l'Ukraine et qu'elle n'a pas oublié l'existence d'un corridor terrestre menant à la Crimée occupée", bien que certains voudraient croire le contraire. sur la base de la propagande du Kremlin.
Les références au nazisme sont particulièrement importantes, a commenté le commentateur russe Anton Orekh pour ce qu'ils disent sur la pensée de Moscou et sur ses hypothèses concernant le peuple russe. Lavrov a mentionné à quatre reprises des nazis en Ukraine, ce qui reflète les vues de la Russie.
Orekh a ajouté que Lavrov insistait pour que le "régime" de Porochenko affiche tous les aspects du nazisme et pas seulement certains. Il faut donc rechercher le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie, la suprématie de la nation ukrainienne, l’utilisation de symboles du Troisième Reich et les louanges d’ Adolf Hitler .
C'est évidemment absurde, même si ceux qui le croient ne seront pas susceptibles d'arguments rationnels. "Mais Lavrov n'est pas fou," dit Orekh. Et cela signifie "il doit y avoir une raison pour qu'un homme d'État sérieux dise de telles choses".
En fait, il y en a, dit Orekh. Et c'est simple: «Nous devons expliquer pourquoi l'Ukraine s'est soudainement transformée en ennemi. Nous devons expliquer pourquoi nous avons saisi la Crimée et pourquoi nous soutenons la révolte dans le Donbass »- et le faire d'une manière que même les plus denses comprendront et accepteront immédiatement.
«Notre principale réalisation historique, a déclaré le commentateur russe, est la victoire sur les fascistes et les nazis. Et la propagande mobilise cette esthétique. Les nazis ne sont pas les seuls à régner en Ukraine. Il y a des nazis dans les pays baltes, des nazis en Pologne, des nazis pratiquement partout où les gens ne sont pas d'accord avec nous. "
En réalité, il n'y a pas plus de nazis dans aucun de ces endroits qu'en Russie - et peut-être même encore moins - mais Lavrov et ses semblables trouvent utile d'utiliser ce modèle idéologique sur les autres plutôt que sur quiconque en Russie aujourd'hui.
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