Le gaz revient sur la scène . . .
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Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Les écolos veulent pas !
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
La différence entre Russie et . . . le reste du monde, c'est que chez nous, il y a une vraie démocratie.
Et on la respecte, même si on y perd des €€€€
Et on la respecte, même si on y perd des €€€€
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
En cas de pénurie de gaz
AFP 23-09-2014 - 17:19
Un pipeline à bière de 3 km va être construit en Belgique
Un brasseur historique de Bruges va construire une canalisation souterraine afin d'alimenter en bière un site d'embouteillage situé en dehors du centre-ville.
Trois kilomètres de long, 4 millions de litres de bière versés chaque année, ... Une pipeline à bière - la première en Belgique - va voir le jour dans la "Venise du Nord", classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Sa construction doit débuter l'année prochaine, une fois levés tous les obstacles administratifs. A terme, la bière devrait être injectée depuis la brasserie De Halve Maan située dans le centre médiéval de Bruges jusqu'à une zone industrielle où la boisson sera filtrée, embouteillée, conditionnée et stockée avant expédition.
"Cet investissement n'a pas été décidé pour des raisons économiques, mais plutôt en raison de considérations environnementales et de qualité de vie", a expliqué le directeur général de la brasserie De Halve Maan, Xavier Vanneste.
Actuellement, quelque 500 camions doivent pénétrer chaque année dans les ruelles de la vieille ville aux façades gothiques en brique pour y charger la bière. La canalisation doit "permettre de baisser de 85% le nombre de poids-lourds en ville", a souligné l'échevin de Bruges en charge de l'Aménagement du territoire, Franky Demon. "Très concrètement, cela va aussi éviter d'user encore plus nos vieux pavés. Nous tenons à garder les rues du centre pavées, et dans le meilleur état possible", a-t-il ajouté.
De Halve Maan, qui produit notamment une bière blonde emblématique de la ville, De Brugse Zot (le Fou de Bruges en néerlandais), est installée sur un site où une activité brassicole est attestée depuis près de cinq siècles. Ses locaux sont visités par plus de 100.000 touristes chaque année.
"Nous voulions que de la bière continue à être brassée sur ce site historique", en dépit de la délocalisation depuis 2010 de l'embouteillage hors du centre, a indiqué Franky Demon.
Afin de limiter les nuisances dans l'espace public, des techniques empruntées à l'exploration pétrolière vont être utilisées pour creuser le pipeline à bière. La brasserie s'est engagée à payer la totalité des travaux, mais se dit à ce jour dans l'impossibilité de chiffrer exactement leur montant.
AFP 23-09-2014 - 17:19
Un pipeline à bière de 3 km va être construit en Belgique
Un brasseur historique de Bruges va construire une canalisation souterraine afin d'alimenter en bière un site d'embouteillage situé en dehors du centre-ville.
Trois kilomètres de long, 4 millions de litres de bière versés chaque année, ... Une pipeline à bière - la première en Belgique - va voir le jour dans la "Venise du Nord", classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Sa construction doit débuter l'année prochaine, une fois levés tous les obstacles administratifs. A terme, la bière devrait être injectée depuis la brasserie De Halve Maan située dans le centre médiéval de Bruges jusqu'à une zone industrielle où la boisson sera filtrée, embouteillée, conditionnée et stockée avant expédition.
"Cet investissement n'a pas été décidé pour des raisons économiques, mais plutôt en raison de considérations environnementales et de qualité de vie", a expliqué le directeur général de la brasserie De Halve Maan, Xavier Vanneste.
Actuellement, quelque 500 camions doivent pénétrer chaque année dans les ruelles de la vieille ville aux façades gothiques en brique pour y charger la bière. La canalisation doit "permettre de baisser de 85% le nombre de poids-lourds en ville", a souligné l'échevin de Bruges en charge de l'Aménagement du territoire, Franky Demon. "Très concrètement, cela va aussi éviter d'user encore plus nos vieux pavés. Nous tenons à garder les rues du centre pavées, et dans le meilleur état possible", a-t-il ajouté.
De Halve Maan, qui produit notamment une bière blonde emblématique de la ville, De Brugse Zot (le Fou de Bruges en néerlandais), est installée sur un site où une activité brassicole est attestée depuis près de cinq siècles. Ses locaux sont visités par plus de 100.000 touristes chaque année.
"Nous voulions que de la bière continue à être brassée sur ce site historique", en dépit de la délocalisation depuis 2010 de l'embouteillage hors du centre, a indiqué Franky Demon.
Afin de limiter les nuisances dans l'espace public, des techniques empruntées à l'exploration pétrolière vont être utilisées pour creuser le pipeline à bière. La brasserie s'est engagée à payer la totalité des travaux, mais se dit à ce jour dans l'impossibilité de chiffrer exactement leur montant.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Caduce62 a écrit:En cas de pénurie de gaz
AFP 23-09-2014 - 17:19
Un pipeline à bière de 3 km va être construit en Belgique
Un brasseur historique de Bruges va construire une canalisation souterraine afin d'alimenter en bière un site d'embouteillage situé en dehors du centre-ville.
Trois kilomètres de long, 4 millions de litres de bière versés chaque année, ... Une pipeline à bière - la première en Belgique - va voir le jour dans la "Venise du Nord", classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Sa construction doit débuter l'année prochaine, une fois levés tous les obstacles administratifs. A terme, la bière devrait être injectée depuis la brasserie De Halve Maan située dans le centre médiéval de Bruges jusqu'à une zone industrielle où la boisson sera filtrée, embouteillée, conditionnée et stockée avant expédition.
"Cet investissement n'a pas été décidé pour des raisons économiques, mais plutôt en raison de considérations environnementales et de qualité de vie", a expliqué le directeur général de la brasserie De Halve Maan, Xavier Vanneste.
Actuellement, quelque 500 camions doivent pénétrer chaque année dans les ruelles de la vieille ville aux façades gothiques en brique pour y charger la bière. La canalisation doit "permettre de baisser de 85% le nombre de poids-lourds en ville", a souligné l'échevin de Bruges en charge de l'Aménagement du territoire, Franky Demon. "Très concrètement, cela va aussi éviter d'user encore plus nos vieux pavés. Nous tenons à garder les rues du centre pavées, et dans le meilleur état possible", a-t-il ajouté.
De Halve Maan, qui produit notamment une bière blonde emblématique de la ville, De Brugse Zot (le Fou de Bruges en néerlandais), est installée sur un site où une activité brassicole est attestée depuis près de cinq siècles. Ses locaux sont visités par plus de 100.000 touristes chaque année.
"Nous voulions que de la bière continue à être brassée sur ce site historique", en dépit de la délocalisation depuis 2010 de l'embouteillage hors du centre, a indiqué Franky Demon.
Afin de limiter les nuisances dans l'espace public, des techniques empruntées à l'exploration pétrolière vont être utilisées pour creuser le pipeline à bière. La brasserie s'est engagée à payer la totalité des travaux, mais se dit à ce jour dans l'impossibilité de chiffrer exactement leur montant.
YES !!!!!
Démerdes-toi le Doc pour repérer le plan de ces fameuses canalisations, qu'on aille vite "prélever notre dîme" et laisser sur place des cartes de visite au nom des terroristes du Donbass
Je connais bien les Belges, dès qu'on touche à ce qu'il y a de plus sacré : le Roi, la Bière, les moules-frites, les gaufres, le Manneken-pis, ça va être la mobilisation générale pour châtier les terroristes On fait d'une Pierre (non pas toi Matt !) deux coups : on se pète la gueule en beauté et la Belgique déclare la guerre à la Novomerdia
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Au fait, pour info Manneken-pis pisse de la bière ou du vin de temps en temps.
A ces occasions, il est (vivement) recommandé de venir avec sa choppe.
A ces occasions, il est (vivement) recommandé de venir avec sa choppe.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Et quand il pisse du thé (pour faire plaisir aux pays exportateurs de thé), on dit qu'il a la chaude-pisse ?Matt a écrit:Au fait, pour info Manneken-pis pisse de la bière ou du vin de temps en temps.
A ces occasions, il est (vivement) recommandé de venir avec sa choppe.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Encore une mauvaise nouvelle:
La Hongrie interrompt ses livraisons de gaz russe à l’Ukraine
Dans la soirée du jeudi 25 septembre, la Hongrie a interrompu sans crier gare – et sans préciser pour combien de temps – ses livraisons de gaz à l’Ukraine, en invoquant des raisons techniques. A Kiev comme à Bruxelles, cette décision a été interprétée comme un signal amical du gouvernement de Viktor Orban en direction de Moscou, dans la partie de poker qui se joue autour de l’Ukraine. Elle intervient en effet trois jours après la visite, à Budapest, du chef de la toute-puissante compagnie russe Gazprom.
La compagnie hongroise FGSZ, la filiale de l’entreprise semi-étatique MOL en charge des gazoducs, n’a pas d’engagement contractuel envers la compagnie ukrainienne Naftogaz et son partenaire Ukrtransgaz. Elle fournissait depuis 2013 du gaz russe passant par le territoire hongrois, afin de compenser les mesures de rétorsion énergétique prises par la Russie à l’encontre de l’Ukraine. Mais il s’agit d’un engagement moral, comme ceux qui ont été encouragés depuis au sein de l’Union européenne, qui a épousé la cause de Kiev dans la querelle avec Moscou.
Selon le site hongrois germanophone Pester Lloyd, les livraisons hongroises à l’Ukraine étaient récemment de l’ordre de 17 millions de mètres cubes par jour de gaz naturel, pompés sur les réserves stratégiques du pays – donc pour l’essentiel du gaz d’origine russe –, le reste étant fourni par l’OMV autrichienne et par la production propre de MOL. Pour expliquer la brusque interruption du flux vers l’Ukraine, l’opérateur hongrois met en avant la surcharge des équipements, au moment où la Hongrie doit reconstituer ses stocks avant l’hiver.
CONTENTIEUX AU SUJET DE SOUTH STREAM
Selon un communiqué du ministère hongrois du développement, ceux-ci atteindraient aujourd’hui 56,6 % des capacités, alors que les températures ont sensiblement chuté depuis quelques jours dans le pays. Le gouvernement de Budapest s’emploie à rassurer ses concitoyens sur le fait qu’ils n’auront pas à souffrir du manque de chauffage : « Nous avons besoin de grandes quantités de gaz, et nous allons les recevoir », a annoncé le premier ministre, Viktor Orban, dans une émission diffusée vendredi matin à la radio d’état. Il a reçu à cet égard des assurances d’Alexeï Miller, le patron de Gazprom, avec lequel il s’est aussi entretenu, lundi 22 septembre, du projet de gazoduc italo-russe South Stream – ouvertement désavoué par la Commission européenne.
Le contentieux au sujet de South Stream, auquel Budapest s’e st rallié contre l’avis de Bruxelles, explique sans doute la vivacité de la réaction de la Commission européenne à l’arrêt « technique » des livraisons à l’Ukraine. « Notre message est très clair : nous attendons de tous les Etats membres qu’ils facilitent les flux inversés » permettant à l’UE de revendre à l’Ukraine le gaz qu’ils achètent à la Russie, a souligné, dès vendredi, une porte-parole de la Commission, Helen Kearn. Elle a par ailleurs rappelé que rien n’interdit aux compagnies européennes de disposer en faveur de pays tiers du gaz provenant de Gazprom – alors que la compagnie russe considère ces reventes comme illégales.
Les compagnies ukrainiennes ont fait immédiatement la relation entre la décision « inattendue et inexplicable » de leur partenaire hongrois, et la visite d’Alexeï Miller à Budapest. Elles ont averti la Hongrie de ne pas employer l’énergie comme « moyen de pression politique » sur l’Ukraine.
« UNE BALLE DANS LE PIED »
Solidaire, en principe, de la politique suivie à Bruxelles, la Hongrie de Viktor Orban a marqué à plusieurs reprises sa volonté de jouer son propre jeu et de renforcer ses liens avec la Russie, dont elle dépend à 80 % pour ses approvisionnements énergétiques. En pleine crise ukrainienne, à la mi-janvier, M. Orban s’est ainsi rendu à Moscou pour y signer un contrat de 10 milliards d’euros, qui permettra à la compagnie russe Rosatom de construire une nouvelle tranche de la centrale nucléaire de Paks, au sud de Budapest.
D’abord tenus secrets, les détails de ce contrat ont été mis en ligne, le 15 mars (jour de la fête nationale hongroise), à l’initiative de la partie russe : celle-ci s’y est réservé la part du lion, notamment en cas de pénalités pour retard dans le remboursement de la ligne de crédit consentie par Moscou. A la mi-août, M. Orban a attiré une nouvelle fois l’attention, lorsqu’il a déclaré que l’Union européenne s’était « tiré une balle dans son propre pied » en adoptant des sanctions économiques et financières contre le gouvernement de Vladimir Poutine. Le manque à gagner pour l’agriculture et l’industrie alimentaire hongroises est estimé à 80 millions d’euros.
lemonde.fr
La Hongrie interrompt ses livraisons de gaz russe à l’Ukraine
Dans la soirée du jeudi 25 septembre, la Hongrie a interrompu sans crier gare – et sans préciser pour combien de temps – ses livraisons de gaz à l’Ukraine, en invoquant des raisons techniques. A Kiev comme à Bruxelles, cette décision a été interprétée comme un signal amical du gouvernement de Viktor Orban en direction de Moscou, dans la partie de poker qui se joue autour de l’Ukraine. Elle intervient en effet trois jours après la visite, à Budapest, du chef de la toute-puissante compagnie russe Gazprom.
La compagnie hongroise FGSZ, la filiale de l’entreprise semi-étatique MOL en charge des gazoducs, n’a pas d’engagement contractuel envers la compagnie ukrainienne Naftogaz et son partenaire Ukrtransgaz. Elle fournissait depuis 2013 du gaz russe passant par le territoire hongrois, afin de compenser les mesures de rétorsion énergétique prises par la Russie à l’encontre de l’Ukraine. Mais il s’agit d’un engagement moral, comme ceux qui ont été encouragés depuis au sein de l’Union européenne, qui a épousé la cause de Kiev dans la querelle avec Moscou.
Selon le site hongrois germanophone Pester Lloyd, les livraisons hongroises à l’Ukraine étaient récemment de l’ordre de 17 millions de mètres cubes par jour de gaz naturel, pompés sur les réserves stratégiques du pays – donc pour l’essentiel du gaz d’origine russe –, le reste étant fourni par l’OMV autrichienne et par la production propre de MOL. Pour expliquer la brusque interruption du flux vers l’Ukraine, l’opérateur hongrois met en avant la surcharge des équipements, au moment où la Hongrie doit reconstituer ses stocks avant l’hiver.
CONTENTIEUX AU SUJET DE SOUTH STREAM
Selon un communiqué du ministère hongrois du développement, ceux-ci atteindraient aujourd’hui 56,6 % des capacités, alors que les températures ont sensiblement chuté depuis quelques jours dans le pays. Le gouvernement de Budapest s’emploie à rassurer ses concitoyens sur le fait qu’ils n’auront pas à souffrir du manque de chauffage : « Nous avons besoin de grandes quantités de gaz, et nous allons les recevoir », a annoncé le premier ministre, Viktor Orban, dans une émission diffusée vendredi matin à la radio d’état. Il a reçu à cet égard des assurances d’Alexeï Miller, le patron de Gazprom, avec lequel il s’est aussi entretenu, lundi 22 septembre, du projet de gazoduc italo-russe South Stream – ouvertement désavoué par la Commission européenne.
Le contentieux au sujet de South Stream, auquel Budapest s’e st rallié contre l’avis de Bruxelles, explique sans doute la vivacité de la réaction de la Commission européenne à l’arrêt « technique » des livraisons à l’Ukraine. « Notre message est très clair : nous attendons de tous les Etats membres qu’ils facilitent les flux inversés » permettant à l’UE de revendre à l’Ukraine le gaz qu’ils achètent à la Russie, a souligné, dès vendredi, une porte-parole de la Commission, Helen Kearn. Elle a par ailleurs rappelé que rien n’interdit aux compagnies européennes de disposer en faveur de pays tiers du gaz provenant de Gazprom – alors que la compagnie russe considère ces reventes comme illégales.
Les compagnies ukrainiennes ont fait immédiatement la relation entre la décision « inattendue et inexplicable » de leur partenaire hongrois, et la visite d’Alexeï Miller à Budapest. Elles ont averti la Hongrie de ne pas employer l’énergie comme « moyen de pression politique » sur l’Ukraine.
« UNE BALLE DANS LE PIED »
Solidaire, en principe, de la politique suivie à Bruxelles, la Hongrie de Viktor Orban a marqué à plusieurs reprises sa volonté de jouer son propre jeu et de renforcer ses liens avec la Russie, dont elle dépend à 80 % pour ses approvisionnements énergétiques. En pleine crise ukrainienne, à la mi-janvier, M. Orban s’est ainsi rendu à Moscou pour y signer un contrat de 10 milliards d’euros, qui permettra à la compagnie russe Rosatom de construire une nouvelle tranche de la centrale nucléaire de Paks, au sud de Budapest.
D’abord tenus secrets, les détails de ce contrat ont été mis en ligne, le 15 mars (jour de la fête nationale hongroise), à l’initiative de la partie russe : celle-ci s’y est réservé la part du lion, notamment en cas de pénalités pour retard dans le remboursement de la ligne de crédit consentie par Moscou. A la mi-août, M. Orban a attiré une nouvelle fois l’attention, lorsqu’il a déclaré que l’Union européenne s’était « tiré une balle dans son propre pied » en adoptant des sanctions économiques et financières contre le gouvernement de Vladimir Poutine. Le manque à gagner pour l’agriculture et l’industrie alimentaire hongroises est estimé à 80 millions d’euros.
lemonde.fr
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Moscou dit espérer un accord gazier cette semaine avec Kiev
Z'ont besoin d'argent à Moscou . . .
Z'ont besoin d'argent à Moscou . . .
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Oui, outre les sanctions occidentales. On apprend; avec cet article, que le modèle économique de la Russie a mis le paquet sur la rente gaz/pétrole et que la conjoncture qui a fait chuter ces marchés met gravement en danger l’économie de la Russie et donc le pouvoir de la clique à Poutine.
On peut même dire que les US en sont responsables (les debilos de novorossia seront content !) car le boum de l'exploitation des schistes aux US conjugué à la crise mondiale (origine subprime US) ont fait chuter les cours gaz et pétrole. Personne ne pouvait prévoir cela, pas même les US qui subissent directement la crises des Subprimes . Us qui se remet assez rapidement de cette crise grâce aux ressources des schistes de leur territoire.
Ceci étant dit, si la Russie ne fait pas face à la crise mais est en train de sombrer c'est pas la faute des US mais bien de Poutine et sa bande de voleurs qui s'en sont mis plein les poches sans développer leur pays.
Les russes courageux reconnaitront leur propre responsabilité de ce qui leur arrive, les autres, les lâches se dédouaneront et joueront les victimes en accusant Pierre, Paul, ou Jacques.
http://euromaidanpress.com/2014/09/27/banal-reasons-for-war/
On peut même dire que les US en sont responsables (les debilos de novorossia seront content !) car le boum de l'exploitation des schistes aux US conjugué à la crise mondiale (origine subprime US) ont fait chuter les cours gaz et pétrole. Personne ne pouvait prévoir cela, pas même les US qui subissent directement la crises des Subprimes . Us qui se remet assez rapidement de cette crise grâce aux ressources des schistes de leur territoire.
Ceci étant dit, si la Russie ne fait pas face à la crise mais est en train de sombrer c'est pas la faute des US mais bien de Poutine et sa bande de voleurs qui s'en sont mis plein les poches sans développer leur pays.
Les russes courageux reconnaitront leur propre responsabilité de ce qui leur arrive, les autres, les lâches se dédouaneront et joueront les victimes en accusant Pierre, Paul, ou Jacques.
http://euromaidanpress.com/2014/09/27/banal-reasons-for-war/
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Ils se sont mis d'accord:
Accord Russie - Ukraine sur le gaz russe : l'Europe a peu de raisons de s'en réjouir
Accord Russie - Ukraine sur le gaz russe : l'Europe a peu de raisons de s'en réjouir
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Poutine lache du gaz
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
L'Ukraine signe un contrat avec une société Norvégienne (Statoil) pour s'approvisionner en gaz via la Slovaquie à un prix moins élevé que le gaz Russe.
TOP NEWS
Norway's Statoil sells gas to Ukraine's Naftogaz
Fri, Oct 03 11:32 AM EDT
OSLO, Oct 3 (Reuters) - Norwegian energy firm Statoil has signed a deal to sell gas to Ukraine state gas firm Naftogaz, the Nordic firm said on Friday, providing another source of gas for Ukraine after Russia cut off supplies.
On Thursday a source in the Ukrainian energy sector told Reuters Ukraine had received its first supplies from Norway via Slovakia and that the price was much lower than for Russian gas.
"Statoil has signed an agreement with yet another new-to-Statoil gas customer in the European gas market. The agreement with Naftogaz is for deliveries of gas in Slovakia," Statoil spokesman Morten Eek said. "From there they are responsible for transportation."
Statoil is Europe's second-largest gas supplier after Gazprom.
He did not say the value of the deal. "In a Statoil context, this is a short-term and relatively low-volume agreement," he said.
Russia, Ukraine's main supplier, cut off supplies in June. Ukraine has imported some gas from neighbouring EU countries Poland and Hungary. In September, Kiev also started gas imports from Slovakia.
Ukraine, which consumes about 50 billion cubic metres (bcm) of gas per year, produces about 20 bcm and imports the rest. Russia cut off gas supplies over a price dispute. (Reporting by Balazs Koranyi, writing by Gwladys Fouche; editing by Jane Baird)
http://mobile.reuters.com/article/idUSL6N0RY2UC20141003?irpc=932
TOP NEWS
Norway's Statoil sells gas to Ukraine's Naftogaz
Fri, Oct 03 11:32 AM EDT
OSLO, Oct 3 (Reuters) - Norwegian energy firm Statoil has signed a deal to sell gas to Ukraine state gas firm Naftogaz, the Nordic firm said on Friday, providing another source of gas for Ukraine after Russia cut off supplies.
On Thursday a source in the Ukrainian energy sector told Reuters Ukraine had received its first supplies from Norway via Slovakia and that the price was much lower than for Russian gas.
"Statoil has signed an agreement with yet another new-to-Statoil gas customer in the European gas market. The agreement with Naftogaz is for deliveries of gas in Slovakia," Statoil spokesman Morten Eek said. "From there they are responsible for transportation."
Statoil is Europe's second-largest gas supplier after Gazprom.
He did not say the value of the deal. "In a Statoil context, this is a short-term and relatively low-volume agreement," he said.
Russia, Ukraine's main supplier, cut off supplies in June. Ukraine has imported some gas from neighbouring EU countries Poland and Hungary. In September, Kiev also started gas imports from Slovakia.
Ukraine, which consumes about 50 billion cubic metres (bcm) of gas per year, produces about 20 bcm and imports the rest. Russia cut off gas supplies over a price dispute. (Reporting by Balazs Koranyi, writing by Gwladys Fouche; editing by Jane Baird)
http://mobile.reuters.com/article/idUSL6N0RY2UC20141003?irpc=932
Tkatchenko- Messages : 89
Date d'inscription : 25/08/2014
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Ils en parlent aussi ici:
http://euromaidanpress.com/2014/10/04/why-ukraine-needs-norwegian-gas/
Et je dis qu'ils ont bien raison.
Moi aussi je préfère travailler avec des gens qui me respectent plutôt qu'avec des "enculés" qui me prennent pour un con et cherche à me baiser.
Prochainement, on verra surement la Russie chercher un moyen de pression sur la Norvège.
http://euromaidanpress.com/2014/10/04/why-ukraine-needs-norwegian-gas/
Et je dis qu'ils ont bien raison.
Moi aussi je préfère travailler avec des gens qui me respectent plutôt qu'avec des "enculés" qui me prennent pour un con et cherche à me baiser.
Prochainement, on verra surement la Russie chercher un moyen de pression sur la Norvège.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Bon alors les gars, je ne veux pas me présenter en "prophète" mais voici ce que j'ai écris ici même le 26 Août dernier :
https://forum-ukrainien.forumactif.org/t916p105-le-gaz-revient-sur-la-scene#7089
Vous avouerez que c'était pas mal vu quand même
La Norvège, si elle a toujours manifesté une distance et une méfiance vis-à-vis de l'Union Européenne, a toujours été un partenaire fiable et fidèle de l'Alliance Atlantique.
Pour avoir été "aux premières loges" durant la 2e GM ainsi que la guerre froide (incursion de sous-marins et d'avions CCCP) les Norvégiens savent bien que leur indépendance politique est étroitement liée à la "protection d'un puissant voisin", surtout quand l'autre pays voisin du Nord est dirigé par le pire parrain maffieux depuis ce bon vieux "Oncle Jo"
Les récentes gesticulations militaires de "l'Empire" en Mer de Barents et violations de son espace aérien ne vont pas dans le bon sens pour la rassurer.
Donc, la Norvège a le courage d'aller au bout de sa logique en ignorant les intimidations afin d'accourir au secours du courageux peuple Ukrainien
https://forum-ukrainien.forumactif.org/t916p105-le-gaz-revient-sur-la-scene#7089
Vous avouerez que c'était pas mal vu quand même
La Norvège, si elle a toujours manifesté une distance et une méfiance vis-à-vis de l'Union Européenne, a toujours été un partenaire fiable et fidèle de l'Alliance Atlantique.
Pour avoir été "aux premières loges" durant la 2e GM ainsi que la guerre froide (incursion de sous-marins et d'avions CCCP) les Norvégiens savent bien que leur indépendance politique est étroitement liée à la "protection d'un puissant voisin", surtout quand l'autre pays voisin du Nord est dirigé par le pire parrain maffieux depuis ce bon vieux "Oncle Jo"
Les récentes gesticulations militaires de "l'Empire" en Mer de Barents et violations de son espace aérien ne vont pas dans le bon sens pour la rassurer.
Donc, la Norvège a le courage d'aller au bout de sa logique en ignorant les intimidations afin d'accourir au secours du courageux peuple Ukrainien
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
D'un autre côté, ils ne vont pas cracher sur des clients supplémentaires si les moyens de productions suivent
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Tibo a écrit:D'un autre côté, ils ne vont pas cracher sur des clients supplémentaires si les moyens de productions suivent
Oui Tibo, mais je crois que le prix du gaz Norvégien est plus élevé à l'origine que celui demandé par Gazprom. Donc, la Norvège fait "un effort pour l'Ukraine" en baissant son prix du gaz à la demande de l'UE.
Ci dessous un article très intéressant qui reprend l'ensemble de la problématique :
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/0507fc5a-44ef-11e4-80ff-d339e46abe52/LUE_demande_%C3%A0_la_Norv%C3%A8ge_de_lui_exporter_davantage_de_gaz
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
J'arrive pas à voir l'article, je crois qu'il faut un abonnement.
Mais si c'est vrai si la compagnie Norvégienne a volontairement baissé ses coûts de livraison, c'est effectivement un beau geste.
Mais si c'est vrai si la compagnie Norvégienne a volontairement baissé ses coûts de livraison, c'est effectivement un beau geste.
Tibo- Messages : 225
Date d'inscription : 07/05/2014
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Ouaip, ça merdouille... J'ai réussi à l'avoir avec un moteur de recherche et je l'ai retrouvé, donc je fais un copié collé :
" Europe vendredi 26 septembre 2014
L’UE demande à la Norvège de lui exporter davantage de gaz
[url=javascriptWinOpen('/Facet/frameless/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/object/sendToAuthor2.jsp?id=2.2.463282348')]Ram Etwareea[/url]
Bruxelles craint d’être victime de la crise gazière entre la Russie et l’Ukraine
La Norvège est certes le troisième plus grand producteur mondial de gaz et n’exploite pour l’heure qu’un tiers de ses réserves avérées dans la mer du Nord et dans la mer de Barents. Mais elle ne pourrait quand même pas venir rapidement au secours de l’Union européenne (UE) en cas de problèmes de livraison de gaz russe.
«Une rupture d’approvisionnement ferait augmenter le prix et nos opérateurs voudraient sûrement en exporter plus», a expliqué le ministre norvégien du Pétrole et de l’énergie, Tord Lien, jeudi à l’issue d’une réunion de travail à Bruxelles avec Günther Oettinger, le commissaire européen à l’Energie. «Le problème est qu’il n’y a pas de moyens pour augmenter la production à court terme. Les gazoducs qui relient nos marchés fonctionnent déjà à un niveau optimal.» Le ministre a toutefois rassuré en disant que son pays ferait tout pour aider les Européens en cas de difficulté.
Trilatérale vendredi à Berlin
Ce n’est pas la première fois que l’UE frappe à la porte du pays scandinave pour pouvoir lui acheter plus de gaz, avec l’objectif de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. Gazprom est son premier fournisseur, avec 130 milliards de mètres cubes sur une consommation totale de 456 milliards. Statoil, entreprise d’Etat norvégienne, suit avec 105 à 100 milliards. Puis viennent l’Algérie, le Nigeria, la Libye et le Qatar. L’UE satisfait un tiers de ses besoins grâce à la production indigène au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Roumanie.
La réunion UE-Norvège s’est tenue sur un fond de crise larvée entre la Russie et l’Ukraine, mais qui concerne directement l’approvisionnement européen. Depuis juin, Gazprom ne livre plus de gaz à l’Ukraine, faute d’accord sur les factures impayées et sur le prix pour les livraisons futures. Par conséquent, les réserves ukrainiennes n’ont pas été reconstituées et l’approche de l’hiver fait craindre le pire. Plusieurs pays européens (Pologne, Slovaquie, Hongrie) livrent en flux inversé à l’Ukraine, mais ce ne sera de loin pas suffisant. Pour sa part, l’UE craint que Kiev ne ponctionne dans ses gazoducs à destination de l’Europe. En effet, 40% des exportations russes transitent par le territoire ukrainien. Durant l’hiver 2009, Kiev n’avait pas hésité à y avoir recours après que la Russie lui eut fermé le robinet, créant une panique en Europe.
C’est dans ce contexte qu’a lieu ce vendredi une énième réunion trilatérale à Berlin pour trouver une solution. L’approche de l’hiver rend la situation plus urgente. Désespéré, le commissaire Günther Oettinger ne cherche plus un accord définitif. «Il nous faut éviter le scénario du pire», a-t-il déclaré mercredi à Kiev, plaidant «pour une solution pragmatique et provisoire avec nos partenaires russes jusqu’en avril, afin de passer l’hiver».
Selon l’AFP, qui cite des diplomates européens, la Commission proposera aujourd’hui le prix de 385 dollars les 1000 m³ l’hiver et 325 dollars l’été pour les futures livraisons à Naftogaz, la compagnie nationale ukrainienne. Gazprom exige 485 dollars au lieu des 268 dollars qu’elle réclamait à l’ancien régime ukrainien, qui était alors favorable à Moscou. Ainsi, pour punir le nouveau régime pro-occidental, la Russie lui ferait payer une centaine de dollars au-dessus du prix du marché.
Moscou en position de force
Lors d’un point de presse hier à Bruxelles, Günther Oettinger n’a pas voulu faire de pronostics sur la réunion de Berlin. Mais la Commission craint que la Russie, qui se trouve en position de force, ne mette d’autres revendications sur la table. D’une part, Moscou conteste les achats en flux inversé par l’Ukraine du gaz livré par Gazprom. L’UE n’a pas la même lecture et défend son droit de disposer du gaz comme elle l’entend une fois qu’elle l’a acheté. D’autre part, la Russie tentera de faire briser le blocus imposé par l’UE sur la construction de South Stream, un projet de gazoduc cofinancé par la Russie et des pays européens, dont l’Italie et l’Autriche, qui contourne par le sud le territoire ukrainien.
Source "Le Temps" Suisse.
" Europe vendredi 26 septembre 2014
L’UE demande à la Norvège de lui exporter davantage de gaz
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Bruxelles craint d’être victime de la crise gazière entre la Russie et l’Ukraine
La Norvège est certes le troisième plus grand producteur mondial de gaz et n’exploite pour l’heure qu’un tiers de ses réserves avérées dans la mer du Nord et dans la mer de Barents. Mais elle ne pourrait quand même pas venir rapidement au secours de l’Union européenne (UE) en cas de problèmes de livraison de gaz russe.
«Une rupture d’approvisionnement ferait augmenter le prix et nos opérateurs voudraient sûrement en exporter plus», a expliqué le ministre norvégien du Pétrole et de l’énergie, Tord Lien, jeudi à l’issue d’une réunion de travail à Bruxelles avec Günther Oettinger, le commissaire européen à l’Energie. «Le problème est qu’il n’y a pas de moyens pour augmenter la production à court terme. Les gazoducs qui relient nos marchés fonctionnent déjà à un niveau optimal.» Le ministre a toutefois rassuré en disant que son pays ferait tout pour aider les Européens en cas de difficulté.
Trilatérale vendredi à Berlin
Ce n’est pas la première fois que l’UE frappe à la porte du pays scandinave pour pouvoir lui acheter plus de gaz, avec l’objectif de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. Gazprom est son premier fournisseur, avec 130 milliards de mètres cubes sur une consommation totale de 456 milliards. Statoil, entreprise d’Etat norvégienne, suit avec 105 à 100 milliards. Puis viennent l’Algérie, le Nigeria, la Libye et le Qatar. L’UE satisfait un tiers de ses besoins grâce à la production indigène au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Roumanie.
La réunion UE-Norvège s’est tenue sur un fond de crise larvée entre la Russie et l’Ukraine, mais qui concerne directement l’approvisionnement européen. Depuis juin, Gazprom ne livre plus de gaz à l’Ukraine, faute d’accord sur les factures impayées et sur le prix pour les livraisons futures. Par conséquent, les réserves ukrainiennes n’ont pas été reconstituées et l’approche de l’hiver fait craindre le pire. Plusieurs pays européens (Pologne, Slovaquie, Hongrie) livrent en flux inversé à l’Ukraine, mais ce ne sera de loin pas suffisant. Pour sa part, l’UE craint que Kiev ne ponctionne dans ses gazoducs à destination de l’Europe. En effet, 40% des exportations russes transitent par le territoire ukrainien. Durant l’hiver 2009, Kiev n’avait pas hésité à y avoir recours après que la Russie lui eut fermé le robinet, créant une panique en Europe.
C’est dans ce contexte qu’a lieu ce vendredi une énième réunion trilatérale à Berlin pour trouver une solution. L’approche de l’hiver rend la situation plus urgente. Désespéré, le commissaire Günther Oettinger ne cherche plus un accord définitif. «Il nous faut éviter le scénario du pire», a-t-il déclaré mercredi à Kiev, plaidant «pour une solution pragmatique et provisoire avec nos partenaires russes jusqu’en avril, afin de passer l’hiver».
Selon l’AFP, qui cite des diplomates européens, la Commission proposera aujourd’hui le prix de 385 dollars les 1000 m³ l’hiver et 325 dollars l’été pour les futures livraisons à Naftogaz, la compagnie nationale ukrainienne. Gazprom exige 485 dollars au lieu des 268 dollars qu’elle réclamait à l’ancien régime ukrainien, qui était alors favorable à Moscou. Ainsi, pour punir le nouveau régime pro-occidental, la Russie lui ferait payer une centaine de dollars au-dessus du prix du marché.
Moscou en position de force
Lors d’un point de presse hier à Bruxelles, Günther Oettinger n’a pas voulu faire de pronostics sur la réunion de Berlin. Mais la Commission craint que la Russie, qui se trouve en position de force, ne mette d’autres revendications sur la table. D’une part, Moscou conteste les achats en flux inversé par l’Ukraine du gaz livré par Gazprom. L’UE n’a pas la même lecture et défend son droit de disposer du gaz comme elle l’entend une fois qu’elle l’a acheté. D’autre part, la Russie tentera de faire briser le blocus imposé par l’UE sur la construction de South Stream, un projet de gazoduc cofinancé par la Russie et des pays européens, dont l’Italie et l’Autriche, qui contourne par le sud le territoire ukrainien.
Source "Le Temps" Suisse.
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Porochenko : "Nous sommes prêts d'un accord définitif pour solder le contentieux du gaz avec la Russie..."
Cet accord pourrait intervenir à l'occasion du sommet de l'ASEM qui se tiendra à Milan le 17 octobre en présence de Poutine.
Source : http://rus.newsru.ua/ukraine/11oct2014/pp_winter.html
J'aime beaucoup la photo symbolique
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Là où ça devient marrant:
Gaz: l'Europe capable de remplacer les livraisons russes à 80%
L'Union européenne et les pays de la Communauté de l'énergie, Ukraine exclue, sont capables de remplacer 80% des livraisons de gaz russes pendant une durée de six mois, lit-on dans un rapport de la Commission européenne publié jeudi.
D'après le document, l'Europe pourrait satisfaire ses besoins en gaz grâce aux réserves accumulées, ainsi qu'à une augmentation des importations en provenance de Norvège et à la consommation de gaz naturel liquéfié (GNL).
Dans le même temps, les auteurs du rapport soulignent que la Finlande, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine risquent d'être privées de 100% des volumes de gaz nécessaires si la Russie cesse ces livraisons vers l'Europe.
Je demande quand même à voir.
Gaz: l'Europe capable de remplacer les livraisons russes à 80%
L'Union européenne et les pays de la Communauté de l'énergie, Ukraine exclue, sont capables de remplacer 80% des livraisons de gaz russes pendant une durée de six mois, lit-on dans un rapport de la Commission européenne publié jeudi.
D'après le document, l'Europe pourrait satisfaire ses besoins en gaz grâce aux réserves accumulées, ainsi qu'à une augmentation des importations en provenance de Norvège et à la consommation de gaz naturel liquéfié (GNL).
Dans le même temps, les auteurs du rapport soulignent que la Finlande, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine risquent d'être privées de 100% des volumes de gaz nécessaires si la Russie cesse ces livraisons vers l'Europe.
Je demande quand même à voir.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Point positif des rencontres de la semaine passée, il y a un accord sur le gaz:
Ukraine et Russie d'accord sur un prix provisoire du gaz
Kiev - Le président ukrainien Petro Porochenko a confirmé s'être mis d'accord avec la Russie, lors des entretiens de Milan, sur un prix provisoire du gaz russe livré à l'Ukraine et assuré que cela permettrait de mettre fin rapidement à leur conflit gazier.
Sur la base de ses consultations, je peux dire que l'Ukraine aura du gaz, aura du chauffage, a assuré M. Porochenko dans un entretien diffusé samedi soir par les télévisions ukrainiennes.
A l'issue de ses entretiens à Milan vendredi avec M. Porochenko, M. Poutine avait déjà fait état de progrès et d'accord sur les conditions de la reprise des livraisons du gaz, au moins en période hivernale.
Le porte-parole du géant gazier russe Gazprom, Sergueï Kouprianov, a confirmé qu'un accord de principe sur la reprise de livraisons avait été trouvé mais qu'il devait être formalisé.
Il dépend d'autres facteurs y compris du paiement de la dette, par l'Ukraine, a déclaré M. Kouprianov à l'AFP.
Vladimir Poutine a indiqué vendredi que cette dette s'élevait à 4,5 milliards de dollars.
Cela fera l'objet de discussions mardi à Bruxelles, a-t-il précisé.
Le groupe russe Gazprom a coupé en juin ses livraisons de gaz à Kiev, qui refuse l'augmentation de prix décrétée par Moscou après l'arrivée au pouvoir de proeuropéens en Ukraine en février et a accumulé une lourde dette.
Concernant le prix, nous sommes arrivés à un accord, la position ukrainienne a été de facto acceptée: parlons uniquement de l'hiver et fixons un prix à 385 dollars pour 1.000 mètres cubes, a déclaré M. Porochenko. Les Russes ont accepté.
Il a expliqué que pour la période estivale, quand la demande est moins forte, Kiev souhaitait en revanche un prix à 325 dollars, ce que refuse Moscou. Le prix est actuellement de 485 dollars.
M. Porochenko s'est entretenu plusieurs fois vendredi avec Vladimir Poutine, en présence de dirigeants européens mais aussi une fois en tête à tête, vendredi à l'occasion du sommet de Milan. Les deux hommes avaient fait part de progrès sur leur conflit gazier, sans accord complet, et des négociations sont prévues mardi à Bruxelles au niveau ministériel.
Moscou a depuis longtemps proposé ce prix de 385 dollars pour 1.000 m3 (contre 485 actuellement), mais l'Ukraine refuse pour l'instant une réduction décrétée unilatéralement et insiste sur la rédaction d'un nouveau contrat commercial.
M. Poutine avait demandé aux Européens, qui craignent des perturbations de leurs propres approvisionnements en raison du conflit, d'aider l'Ukraine, en difficultés financières, à régler sa dette gazière.
Le ministre ukrainien de l'Energie, Iouri Prodan, a cependant indiqué samedi que Moscou refusait toujours que soit amendé le contrat commercial entre Gazprom et le distributeur gazier ukrainien Naftogaz.
Concernant l'est de l'Ukraine, le président ukrainien a annoncé un accord avec la Russie en vue de rétablir le contrôle total de la frontière russo-ukrainienne par les gardes-frontières ukrainiens, dont le travail est actuellement impossible en zone contrôlée par les séparatistes.
Des consultations sont prévues lundi ou mardi entre représentants des gardes-frontières des deux pays.
romandie.com
Au moins, ils sont déjà d'accord sur une chose.
Ukraine et Russie d'accord sur un prix provisoire du gaz
Kiev - Le président ukrainien Petro Porochenko a confirmé s'être mis d'accord avec la Russie, lors des entretiens de Milan, sur un prix provisoire du gaz russe livré à l'Ukraine et assuré que cela permettrait de mettre fin rapidement à leur conflit gazier.
Sur la base de ses consultations, je peux dire que l'Ukraine aura du gaz, aura du chauffage, a assuré M. Porochenko dans un entretien diffusé samedi soir par les télévisions ukrainiennes.
A l'issue de ses entretiens à Milan vendredi avec M. Porochenko, M. Poutine avait déjà fait état de progrès et d'accord sur les conditions de la reprise des livraisons du gaz, au moins en période hivernale.
Le porte-parole du géant gazier russe Gazprom, Sergueï Kouprianov, a confirmé qu'un accord de principe sur la reprise de livraisons avait été trouvé mais qu'il devait être formalisé.
Il dépend d'autres facteurs y compris du paiement de la dette, par l'Ukraine, a déclaré M. Kouprianov à l'AFP.
Vladimir Poutine a indiqué vendredi que cette dette s'élevait à 4,5 milliards de dollars.
Cela fera l'objet de discussions mardi à Bruxelles, a-t-il précisé.
Le groupe russe Gazprom a coupé en juin ses livraisons de gaz à Kiev, qui refuse l'augmentation de prix décrétée par Moscou après l'arrivée au pouvoir de proeuropéens en Ukraine en février et a accumulé une lourde dette.
Concernant le prix, nous sommes arrivés à un accord, la position ukrainienne a été de facto acceptée: parlons uniquement de l'hiver et fixons un prix à 385 dollars pour 1.000 mètres cubes, a déclaré M. Porochenko. Les Russes ont accepté.
Il a expliqué que pour la période estivale, quand la demande est moins forte, Kiev souhaitait en revanche un prix à 325 dollars, ce que refuse Moscou. Le prix est actuellement de 485 dollars.
M. Porochenko s'est entretenu plusieurs fois vendredi avec Vladimir Poutine, en présence de dirigeants européens mais aussi une fois en tête à tête, vendredi à l'occasion du sommet de Milan. Les deux hommes avaient fait part de progrès sur leur conflit gazier, sans accord complet, et des négociations sont prévues mardi à Bruxelles au niveau ministériel.
Moscou a depuis longtemps proposé ce prix de 385 dollars pour 1.000 m3 (contre 485 actuellement), mais l'Ukraine refuse pour l'instant une réduction décrétée unilatéralement et insiste sur la rédaction d'un nouveau contrat commercial.
M. Poutine avait demandé aux Européens, qui craignent des perturbations de leurs propres approvisionnements en raison du conflit, d'aider l'Ukraine, en difficultés financières, à régler sa dette gazière.
Le ministre ukrainien de l'Energie, Iouri Prodan, a cependant indiqué samedi que Moscou refusait toujours que soit amendé le contrat commercial entre Gazprom et le distributeur gazier ukrainien Naftogaz.
Concernant l'est de l'Ukraine, le président ukrainien a annoncé un accord avec la Russie en vue de rétablir le contrôle total de la frontière russo-ukrainienne par les gardes-frontières ukrainiens, dont le travail est actuellement impossible en zone contrôlée par les séparatistes.
Des consultations sont prévues lundi ou mardi entre représentants des gardes-frontières des deux pays.
romandie.com
Au moins, ils sont déjà d'accord sur une chose.
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Et c'est reparti pour un tour:
Les négociations sur le gaz entre Moscou, Kiev et l'UE achoppent
Le commissaire européen à l'énergie Günther Oettinger (d.) le 21 octobre 2014 à Bruxelles lors de la réunion tripartite sur le conflit gazier. [Dursun Aydemir - Anadolu Agency]
A l'issue d'une réunion tripartite mardi avec des représentants ukrainien et russe sur le conflit gazier, la Commission européenne a annoncé que les discussions n'avaient pas abouti mais a salué "des progrès".
Les négociations sur le conflit gazier entre la Russie et l'Ukraine n'ont pas abouti mardi à Bruxelles malgré des "progrès importants". Une nouvelle réunion avec l'UE aura lieu mercredi prochain, a annoncé dans la soirée la Commission européenne.
Le commissaire européen à l'énergie Günther Oettinger et son homologue russe Alexander Novak ont indiqué qu'il y avait désormais un accord sur le prix, à 385 dollars les mille m3 jusqu'en mars 2015.
Mais "l'obstacle considérable" à un accord global est que l'Ukraine n'a pas payé ses factures de gaz "pendant des mois", selon Gütjer Oettinger.
L'Ukraine doit d'abord, pour relancer les livraisons suspendues par la Russie en juin, s'acquitter d'impayés de 1,450 milliard de dollars, a affirmé Alexander Novak.
Ensuite, il "manquera 1,6 milliard de dollars" pour prépayer les livraisons pour novembre et décembre, la partie russe excluant toute livraison avant paiement, a-t-il indiqué.
L'Ukraine a demandé mardi aux Européens un "prêt additionnel de deux milliards d'euros", a annoncé mardi la Commission européenne.
Cette demande doit être examinée en consultation avec le FMI et les autorités ukrainiennes d'ici la semaine prochaine.
rts.ch
Les négociations sur le gaz entre Moscou, Kiev et l'UE achoppent
Le commissaire européen à l'énergie Günther Oettinger (d.) le 21 octobre 2014 à Bruxelles lors de la réunion tripartite sur le conflit gazier. [Dursun Aydemir - Anadolu Agency]
A l'issue d'une réunion tripartite mardi avec des représentants ukrainien et russe sur le conflit gazier, la Commission européenne a annoncé que les discussions n'avaient pas abouti mais a salué "des progrès".
Les négociations sur le conflit gazier entre la Russie et l'Ukraine n'ont pas abouti mardi à Bruxelles malgré des "progrès importants". Une nouvelle réunion avec l'UE aura lieu mercredi prochain, a annoncé dans la soirée la Commission européenne.
Le commissaire européen à l'énergie Günther Oettinger et son homologue russe Alexander Novak ont indiqué qu'il y avait désormais un accord sur le prix, à 385 dollars les mille m3 jusqu'en mars 2015.
L'Ukraine ne paie pas ses factures depuis des mois
Mais "l'obstacle considérable" à un accord global est que l'Ukraine n'a pas payé ses factures de gaz "pendant des mois", selon Gütjer Oettinger.
L'Ukraine doit d'abord, pour relancer les livraisons suspendues par la Russie en juin, s'acquitter d'impayés de 1,450 milliard de dollars, a affirmé Alexander Novak.
Ensuite, il "manquera 1,6 milliard de dollars" pour prépayer les livraisons pour novembre et décembre, la partie russe excluant toute livraison avant paiement, a-t-il indiqué.
L'Ukraine demande un prêt additionnel aux Européens
L'Ukraine a demandé mardi aux Européens un "prêt additionnel de deux milliards d'euros", a annoncé mardi la Commission européenne.
Cette demande doit être examinée en consultation avec le FMI et les autorités ukrainiennes d'ici la semaine prochaine.
rts.ch
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
A propos de sanctions, voici un pitoyable exemple de bidouillage par des particuliers voulant se faire de l'argent, et qui alimentent (c'est le cas de le dire) la crise politique par leurs magouilles :
La Russie saisit 600 tonnes de viande européenne camouflée sous du chewing-gum
(Belga) Les douanes russes ont saisi un lot de 600 tonnes de viande camouflé sous des chewing-gum et de la pâte de fruit, en provenance de l'Union européenne, soumise à un embargo russe sur ses produits alimentaires, a annoncé vendredi l'agence sanitaire russe. La viande est arrivée dans 26 containers en provenance des ports d'Anvers (Belgique), de Hambourg (Allemagne) et de Rotterdam (Pays-Bas), précise-t-elle.
"La production était dissimulée à l'aide de marchandises utilisées comme couverture, tels que des chewing-gum, de la pâte de fruit, du jus concentré, des champignons congelés et d'autres produits", a indiqué l'agence Rosselkhoznadzor dans un communiqué.
Selon les experts russes, la viande a été produite en Allemagne, Belgique, Pologne et aux Pays-Bas, des pays soumis à une interdiction d'importation de leurs produits alimentaires en Russie.
La Russie a décrété début août un embargo d'un an sur la plupart des produits alimentaires en provenance de l'Union européenne, en réponse aux sanctions occidentales votées à son encontre en raison de la crise ukrainienne.
Un peu moins de 10% des exportations agricoles de l'Union européenne sont destinées à la Russie, soit l'équivalent de 11 milliards par an, selon les chiffres de la Commission européenne. Il s'agit principalement de fruits et légumes, fromage et viande de porc.
La Russie saisit 600 tonnes de viande européenne camouflée sous du chewing-gum
(Belga) Les douanes russes ont saisi un lot de 600 tonnes de viande camouflé sous des chewing-gum et de la pâte de fruit, en provenance de l'Union européenne, soumise à un embargo russe sur ses produits alimentaires, a annoncé vendredi l'agence sanitaire russe. La viande est arrivée dans 26 containers en provenance des ports d'Anvers (Belgique), de Hambourg (Allemagne) et de Rotterdam (Pays-Bas), précise-t-elle.
"La production était dissimulée à l'aide de marchandises utilisées comme couverture, tels que des chewing-gum, de la pâte de fruit, du jus concentré, des champignons congelés et d'autres produits", a indiqué l'agence Rosselkhoznadzor dans un communiqué.
Selon les experts russes, la viande a été produite en Allemagne, Belgique, Pologne et aux Pays-Bas, des pays soumis à une interdiction d'importation de leurs produits alimentaires en Russie.
La Russie a décrété début août un embargo d'un an sur la plupart des produits alimentaires en provenance de l'Union européenne, en réponse aux sanctions occidentales votées à son encontre en raison de la crise ukrainienne.
Un peu moins de 10% des exportations agricoles de l'Union européenne sont destinées à la Russie, soit l'équivalent de 11 milliards par an, selon les chiffres de la Commission européenne. Il s'agit principalement de fruits et légumes, fromage et viande de porc.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Le gaz revient sur la scène . . .
Ils devront de contenter de mâchonner le chewing-gum; ça calmera la faim
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
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