Langue russe
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Langue russe
Le Parlement ukrainien a voté définitivement mardi une loi controversée qui revient de facto, selon l'opposition, à faire du russe la deuxième langue officielle en Ukraine, provoquant des heurts entre députés des deux camps dans l'hémicycle de cette ancienne république soviétique.
Au total, 248 députés pro-pouvoir à la Verkhovna Rada qui compte 450 parlementaires ont voté en faveur de ce texte élargissant le droit d'utilisation en Ukraine de langues minoritaires comme le russe.
L'adoption de cette loi en deuxième et dernière lecture a provoqué des empoignades entre une quarantaine de députés des deux camps: le Parti des régions, au pouvoir, et l'opposition, contre la loi, a constaté une correspondante de l'AFP.
Des parlementaires de l'opposition ont affirmé que les procédures légales n'avaient pas été respectées, la loi n'ayant pas été inscrite à l'ordre du jour.
Selon le quotidien Ukrainska Pravda, deux députés ont voté contre et 113 des 364 parlementaires présents n'ont pas participé au vote, nombre d'opposants protestant devant le bureau du président de l'Assemblée au moment où le vote a été validé.
Pour dénoncer ces violations présumées, des députés du groupe parlementaire Notre Ukraine ont entamé une grève de la faim non loin du Parlement, exigeant l'abrogation du texte, a déclaré à l'AFP le député Viatcheslav Kyrylenko.
Un autre député, Arseniy Yatsenyuk, l'un des dirigeants d'une alliance d'opposition, a indiqué à des journalistes que l'opposition allait boycotter la session du Parlement en cours.
Cette loi avait été adoptée en première lecture le 5 juin, provoquant des heurts entre des opposants et la police lors d'une manifestation près du Parlement à Kiev.
L'examen du texte avait déjà débouché en mai sur de violentes bagarres entre députés dans l'hémicycle. Selon l'opposition, la loi revient de facto à donner au russe le statut de deuxième langue d'Etat, à côté de l'ukrainien, même si formellement il ne l'autorise pas.
Faire du russe la deuxième langue d'Etat était une des promesses électorales de l'actuel président Viktor Ianoukovitch dont le parti est en position délicate, selon des sondages, à l'approche des législatives de fin octobre.
L'Ukraine compte une importante communauté russophone et le statut du russe ne cesse de provoquer des conflits dans cette ex-république soviétique de 46 millions d'habitants, située entre la Russie et l'Union européenne.
Au total, 248 députés pro-pouvoir à la Verkhovna Rada qui compte 450 parlementaires ont voté en faveur de ce texte élargissant le droit d'utilisation en Ukraine de langues minoritaires comme le russe.
L'adoption de cette loi en deuxième et dernière lecture a provoqué des empoignades entre une quarantaine de députés des deux camps: le Parti des régions, au pouvoir, et l'opposition, contre la loi, a constaté une correspondante de l'AFP.
Des parlementaires de l'opposition ont affirmé que les procédures légales n'avaient pas été respectées, la loi n'ayant pas été inscrite à l'ordre du jour.
Selon le quotidien Ukrainska Pravda, deux députés ont voté contre et 113 des 364 parlementaires présents n'ont pas participé au vote, nombre d'opposants protestant devant le bureau du président de l'Assemblée au moment où le vote a été validé.
Pour dénoncer ces violations présumées, des députés du groupe parlementaire Notre Ukraine ont entamé une grève de la faim non loin du Parlement, exigeant l'abrogation du texte, a déclaré à l'AFP le député Viatcheslav Kyrylenko.
Un autre député, Arseniy Yatsenyuk, l'un des dirigeants d'une alliance d'opposition, a indiqué à des journalistes que l'opposition allait boycotter la session du Parlement en cours.
Cette loi avait été adoptée en première lecture le 5 juin, provoquant des heurts entre des opposants et la police lors d'une manifestation près du Parlement à Kiev.
L'examen du texte avait déjà débouché en mai sur de violentes bagarres entre députés dans l'hémicycle. Selon l'opposition, la loi revient de facto à donner au russe le statut de deuxième langue d'Etat, à côté de l'ukrainien, même si formellement il ne l'autorise pas.
Faire du russe la deuxième langue d'Etat était une des promesses électorales de l'actuel président Viktor Ianoukovitch dont le parti est en position délicate, selon des sondages, à l'approche des législatives de fin octobre.
L'Ukraine compte une importante communauté russophone et le statut du russe ne cesse de provoquer des conflits dans cette ex-république soviétique de 46 millions d'habitants, située entre la Russie et l'Union européenne.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Langue russe
http://fr.euronews.com/2012/07/04/manifestations-en-ukraine-apres-l-adoption-d-une-loi-en-faveur-du-russe/
A Kiev en Ukraine, de violents affrontements ont opposé la police anti-émeutes à des centaines de manifestants ce mercredi. Ces derniers, qui scandaient leur mécontentement envers une loi visant à renforcer l’usage du russe dans le pays, ont été repoussés à coups de matraques et de gaz lacrymogènes. Ils craignent que la primauté de l’ukrainien, langue officielle, soit menacée. “Pour l’Ukraine, c’est une question symbolique”, explique un manifestant. “Beaucoup de gens pensent que si nous perdons notre langue nationale nous allons vraiment perdre notre identité. Nous allons rester ici aussi longtemps que nécessaire afin d‘être sûrs que cette loi sur le russe comme seconde langue ne soit pas validée”, ajoute-t-il.
Le texte, qui confère au russe le statut de langue “régionale” dans les zones où il est parlé par une majorité de la population, a été adopté ce mardi en seconde et dernière lecture.
Il n’aura force de loi que si le président du Parlement puis le chef de l’Etat, y apposent leur signature. Or, le président du Parlement a présenté sa démission ce mercredi. “Nous avons été trompés, j’ai été trompé et plus largement c’est toute l’Ukraine qui a été trompée et il faudra du temps pour qu’on se rende compte des effets de cette supercherie”, a dit Vladimir Litvin.
A Kiev en Ukraine, de violents affrontements ont opposé la police anti-émeutes à des centaines de manifestants ce mercredi. Ces derniers, qui scandaient leur mécontentement envers une loi visant à renforcer l’usage du russe dans le pays, ont été repoussés à coups de matraques et de gaz lacrymogènes. Ils craignent que la primauté de l’ukrainien, langue officielle, soit menacée. “Pour l’Ukraine, c’est une question symbolique”, explique un manifestant. “Beaucoup de gens pensent que si nous perdons notre langue nationale nous allons vraiment perdre notre identité. Nous allons rester ici aussi longtemps que nécessaire afin d‘être sûrs que cette loi sur le russe comme seconde langue ne soit pas validée”, ajoute-t-il.
Le texte, qui confère au russe le statut de langue “régionale” dans les zones où il est parlé par une majorité de la population, a été adopté ce mardi en seconde et dernière lecture.
Il n’aura force de loi que si le président du Parlement puis le chef de l’Etat, y apposent leur signature. Or, le président du Parlement a présenté sa démission ce mercredi. “Nous avons été trompés, j’ai été trompé et plus largement c’est toute l’Ukraine qui a été trompée et il faudra du temps pour qu’on se rende compte des effets de cette supercherie”, a dit Vladimir Litvin.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Langue russe
Cette loi provoquera sans doute une crise politique majeure.
Ce démontre que si on veut voter des lois touchant au sentiment national d'un peuple sans rechercher un compromis préalable aussi large que possible, on va droit dans le mur.
Ce démontre que si on veut voter des lois touchant au sentiment national d'un peuple sans rechercher un compromis préalable aussi large que possible, on va droit dans le mur.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Langue russe
Le chef de l’État, Viktor Ianoukovitch, a promulgué une loi controversée élargissant l’usage de la langue russe en Ukraine.
(AFP/MIKHAIL KLIMENTYEV)
Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a promulgué mercredi 8 août la loi élargissant les droits d'utilisation de la langue russe au niveau régional. Pour l’opposition, cette loi fait, de facto, du russe la deuxième langue officielle en Ukraine, à côté de l'ukrainien.
Faut-il écrire Kiev, traduction russe, ou Kyïv, pour coller à l’ukrainien ? Le choix n’est pas neutre dans un pays tiraillé entre sa culture nationale et celle du grand voisin russe. En promulguant mercredi une loi élargissant les prérogatives du russe sur le territoire, Viktor Ianoukovitch, le très pro-russe président ukrainien, honore une promesse de sa campagne présidentielle à l’approche des législatives, fin octobre, et satisfait l’importante communauté russophone du pays, mais prend le risque de semer à nouveau la discorde dans la société.
D’ailleurs, pour devancer la résurgence de tensions communautaires, le chef de l’État a pris soin d’ordonner la préparation, par des linguistes et personnalités culturelles ukrainiens, d’amendements à la législation afin de «veiller au développement et au bon fonctionnement de l’ukrainien».
LA LANGUE DE L’OCCUPANT SOVIÉTIQUE
En pratique, la plupart des 46 millions d’Ukrainiens sont bilingues. Le russe est largement employé dans la capitale et répandu dans les régions de l’Est – d’où est originaire le président Ianoukovitch – et en Crimée. À l’inverse, l’ukrainien est de rigueur dans l’Ouest, en particulier à Lviv (Lvov en russe). Parler russe dans cette partie du pays rattachée plus tardivement à l’URSS est comme reprendre la langue de l’occupant soviétique.
La question linguistique reste ainsi très sensible. Pour preuve, l’examen, en mai et juin, et l’adoption, début juillet, de la loi controversée par le Parlement ukrainien avaient provoqué des bagarres dans l’hémicycle entre députés des deux camps – le parti présidentiel et l’opposition. Un sit-in avait alors été commencé dans la capitale, certains annonçant une grève de la faim en guise de protestation. Une manifestation, au cri de «à bas l’impérialisme russe», avait été dispersée à coups de gaz lacrymogènes. L’ancien premier ministre et opposante incarcérée Ioulia Timochenko avait appelé, dans une lettre ouverte, à descendre dans la rue.
La loi sur les langues promulguée s’abstient de faire du russe la seconde langue officielle de l’État. Mais, selon l’opposition, elle lui confère de facto ce statut, en facilitant son droit d’utilisation.
SÉBASTIEN MAILLARD
(AFP/MIKHAIL KLIMENTYEV)
Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a promulgué mercredi 8 août la loi élargissant les droits d'utilisation de la langue russe au niveau régional. Pour l’opposition, cette loi fait, de facto, du russe la deuxième langue officielle en Ukraine, à côté de l'ukrainien.
Faut-il écrire Kiev, traduction russe, ou Kyïv, pour coller à l’ukrainien ? Le choix n’est pas neutre dans un pays tiraillé entre sa culture nationale et celle du grand voisin russe. En promulguant mercredi une loi élargissant les prérogatives du russe sur le territoire, Viktor Ianoukovitch, le très pro-russe président ukrainien, honore une promesse de sa campagne présidentielle à l’approche des législatives, fin octobre, et satisfait l’importante communauté russophone du pays, mais prend le risque de semer à nouveau la discorde dans la société.
D’ailleurs, pour devancer la résurgence de tensions communautaires, le chef de l’État a pris soin d’ordonner la préparation, par des linguistes et personnalités culturelles ukrainiens, d’amendements à la législation afin de «veiller au développement et au bon fonctionnement de l’ukrainien».
LA LANGUE DE L’OCCUPANT SOVIÉTIQUE
En pratique, la plupart des 46 millions d’Ukrainiens sont bilingues. Le russe est largement employé dans la capitale et répandu dans les régions de l’Est – d’où est originaire le président Ianoukovitch – et en Crimée. À l’inverse, l’ukrainien est de rigueur dans l’Ouest, en particulier à Lviv (Lvov en russe). Parler russe dans cette partie du pays rattachée plus tardivement à l’URSS est comme reprendre la langue de l’occupant soviétique.
La question linguistique reste ainsi très sensible. Pour preuve, l’examen, en mai et juin, et l’adoption, début juillet, de la loi controversée par le Parlement ukrainien avaient provoqué des bagarres dans l’hémicycle entre députés des deux camps – le parti présidentiel et l’opposition. Un sit-in avait alors été commencé dans la capitale, certains annonçant une grève de la faim en guise de protestation. Une manifestation, au cri de «à bas l’impérialisme russe», avait été dispersée à coups de gaz lacrymogènes. L’ancien premier ministre et opposante incarcérée Ioulia Timochenko avait appelé, dans une lettre ouverte, à descendre dans la rue.
La loi sur les langues promulguée s’abstient de faire du russe la seconde langue officielle de l’État. Mais, selon l’opposition, elle lui confère de facto ce statut, en facilitant son droit d’utilisation.
SÉBASTIEN MAILLARD
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Langue russe
Et réponse du berger à la bergère:
Ukraine: une région refuse de respecter la loi sur les langues régionales
KIEV, 9 octobre
La région ukrainienne de Lvov a refusé mardi de respecter la Loi nationale sur la politique linguistique d’Etat, en vigueur depuis le 10 août et qui prévoit d’octroyer le statut de langues régionales au russe et à d’autres langues dans les régions où elles sont parlées par plus de 10% des habitants.
« Les députés au conseil régional de Lvov ont décidé que la Loi sur la politique linguistique d’Etat ne serait pas appliquée dans la région », sur proposition de la députée du parti nationaliste Svoboda, Irina Farion, connue pour ses positions antirusses, rapporte le quotidien local en ligne Zaxid.net.
Les parlements des deux autres régions de la Galicie ukrainienne, celles de Ternopol et d’Ivano-Frankovsk, ont aussi récemment décidé de ne pas respecter la Loi ukrainienne sur la politique linguistique d’Etat. Les tendances nationalistes sont très fortes dans la Galicie ukrainienne, qui a longtemps évolué de façon autonome.
La Loi sur la politique linguistique d’Etat a été adoptée par le parlement ukrainien le 3 juillet et promulguée par le président le 8 juillet. Cette loi a provoqué d’importantes tensions dans le pays, et suscité l’ire des nationalistes ukrainiens.
Son entrée en vigueur a permis à plusieurs régions de l’Ukraine occidentale d’accorder le statut de langues régionales au roumain et au hongrois.
Les russophones représentent plus de 10% de la population dans 13 sur 27 subdivisions administratives, dont Kiev, la capitale. Le russe a reçu le statut de langue régionale à Odessa, Sébastopol, Kharkov, Nikolaïev, Krivoï Rog, Kherson et Zaporojie, ainsi que dans les régions ukrainiennes de Zaporojie, de Dniepropetrovsk, de Donetsk, d’Odessa, de Kherson, de Lougansk, de Nikolaïev et de Kharkov.
Ukraine: une région refuse de respecter la loi sur les langues régionales
KIEV, 9 octobre
La région ukrainienne de Lvov a refusé mardi de respecter la Loi nationale sur la politique linguistique d’Etat, en vigueur depuis le 10 août et qui prévoit d’octroyer le statut de langues régionales au russe et à d’autres langues dans les régions où elles sont parlées par plus de 10% des habitants.
« Les députés au conseil régional de Lvov ont décidé que la Loi sur la politique linguistique d’Etat ne serait pas appliquée dans la région », sur proposition de la députée du parti nationaliste Svoboda, Irina Farion, connue pour ses positions antirusses, rapporte le quotidien local en ligne Zaxid.net.
Les parlements des deux autres régions de la Galicie ukrainienne, celles de Ternopol et d’Ivano-Frankovsk, ont aussi récemment décidé de ne pas respecter la Loi ukrainienne sur la politique linguistique d’Etat. Les tendances nationalistes sont très fortes dans la Galicie ukrainienne, qui a longtemps évolué de façon autonome.
La Loi sur la politique linguistique d’Etat a été adoptée par le parlement ukrainien le 3 juillet et promulguée par le président le 8 juillet. Cette loi a provoqué d’importantes tensions dans le pays, et suscité l’ire des nationalistes ukrainiens.
Son entrée en vigueur a permis à plusieurs régions de l’Ukraine occidentale d’accorder le statut de langues régionales au roumain et au hongrois.
Les russophones représentent plus de 10% de la population dans 13 sur 27 subdivisions administratives, dont Kiev, la capitale. Le russe a reçu le statut de langue régionale à Odessa, Sébastopol, Kharkov, Nikolaïev, Krivoï Rog, Kherson et Zaporojie, ainsi que dans les régions ukrainiennes de Zaporojie, de Dniepropetrovsk, de Donetsk, d’Odessa, de Kherson, de Lougansk, de Nikolaïev et de Kharkov.
Remarquez que le journaliste utilise les noms Russophones des villes Ukrainiennes!!
Re: Langue russe
https://www.ukrinform.fr/rubric-society/2863873-a-kharkiv-un-rassemblement-en-faveur-de-la-langue-russe-a-degenere.html?fbclid=IwAR1c60HdukyneCFX37HKlWOd20ktwFXH3kwpTCgBGNSaPGKMFjWiTMnBaww
À Kharkiv, un rassemblement en faveur de la langue russe, initié par l'organisation municipale du parti « Plateforme d'opposition - Pour la vie » devant le bâtiment de l'administration régionale de l'État, s'est terminé par une bagarre avec des militants d'organisations publiques patriotiques.
Selon le correspondant d’Ukrinform, la police a dû intervenir afin d’évacuer les participants au rassemblement.
Une vingtaine de membres de l'organisation municipale du parti « Plateforme d'opposition - Pour la vie »se sont réunis devant le bâtiment de l’administration régionale de l’État de Kharkiv tenant des pancartes sur lesquelles il était écrit «Non à discrimination à l’encontre des étudiants russophones».
« Selon la nouvelle loi, les cours de langue et de littérature russes ne se tiendront dans les écoles de Kharkiv qu'une fois par semaine. Cela ne répond pas aux intérêts des habitants de Kharkiv », a déclaré Andriy Lesyk, responsable de l 'organisation municipale du parti « Plateforme d'opposition - Pour la vie » et ancien député du conseil municipal de Kharkiv.
Pendant ce temps, une cinquantaine de militants du « Pravy secteur », de « l'Union des vétérans de l'ATO », du « Corps national » et des « Milices nationales » sont arrivés sur place pour y tenir un rassemblement alternatif. Ils ont commencé à jeter des œufs sur leurs opposants et a exhorté à empêcher le revanche du «monde russe» à Kharkiv et en Ukraine.
La police a réussi à évacuer les membres de la « Plateforme d'opposition - Pour la vie ». Au cours de l’affrontement, le gaz lacrymogène a été diffusé.
À Kharkiv, un rassemblement en faveur de la langue russe, initié par l'organisation municipale du parti « Plateforme d'opposition - Pour la vie » devant le bâtiment de l'administration régionale de l'État, s'est terminé par une bagarre avec des militants d'organisations publiques patriotiques.
Selon le correspondant d’Ukrinform, la police a dû intervenir afin d’évacuer les participants au rassemblement.
Une vingtaine de membres de l'organisation municipale du parti « Plateforme d'opposition - Pour la vie »se sont réunis devant le bâtiment de l’administration régionale de l’État de Kharkiv tenant des pancartes sur lesquelles il était écrit «Non à discrimination à l’encontre des étudiants russophones».
« Selon la nouvelle loi, les cours de langue et de littérature russes ne se tiendront dans les écoles de Kharkiv qu'une fois par semaine. Cela ne répond pas aux intérêts des habitants de Kharkiv », a déclaré Andriy Lesyk, responsable de l 'organisation municipale du parti « Plateforme d'opposition - Pour la vie » et ancien député du conseil municipal de Kharkiv.
Pendant ce temps, une cinquantaine de militants du « Pravy secteur », de « l'Union des vétérans de l'ATO », du « Corps national » et des « Milices nationales » sont arrivés sur place pour y tenir un rassemblement alternatif. Ils ont commencé à jeter des œufs sur leurs opposants et a exhorté à empêcher le revanche du «monde russe» à Kharkiv et en Ukraine.
La police a réussi à évacuer les membres de la « Plateforme d'opposition - Pour la vie ». Au cours de l’affrontement, le gaz lacrymogène a été diffusé.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
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