Elections municipales en Ukraine, premier test démocratique pour le pouvoir
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Elections municipales en Ukraine, premier test démocratique pour le pouvoir
Elections municipales en Ukraine, premier test démocratique pour le pouvoir
Les Ukrainiens élisent dimanche leurs maires et députés locaux, un scrutin considéré comme un test démocratique pour le président Viktor Ianoukovitch, à l'issue d'une campagne tendue marquée par des accusations de fraudes.
Myshko Markiv
Les Ukrainiens élisent dimanche leurs maires et députés locaux, un scrutin considéré comme un test démocratique pour le président Viktor Ianoukovitch, à l'issue d'une campagne tendue marquée par des accusations de fraudes.
Ces élections, les premières depuis l'ascension de M. Ianoukovitch au pouvoir en février, ont attiré l'attention de l'Occident qui s'inquiète des entraves aux libertés démocratiques sous le nouveau régime.
Le vice-président américain, Joe Biden, a souligné l'"importance d'une élection libre et juste le 31 octobre", dans un récent entretien téléphonique avec M. Ianoukovitch.
L'opposition ukrainienne ne cesse de dénoncer les manipulations en faveur du pouvoir, alors que celui-ci réplique en dénonçant des "provocations" de ses adversaires.
"La dernière conquête de la Révolution (orange de 2004, ndlr) qui subsistait encore est détruite: des élections libres", a lancé l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, aujourd'hui opposante, dans une interview au journal allemand Der Spiegel samedi.
Ce soulèvement pro-démocratique avait porté au pouvoir le pro-occidental Viktor Iouchtchenko dont Mme Timochenko était à l'époque une alliée, la "victoire" présidentielle de M. Ianoukovitch ayant alors été annulée par la justice pour fraudes massives.
Le mandat présidentiel de M. Iouchtchenko (2005-2010) a été prisé pour le respect des libertés démocratiques qui ont permis à son rival Ianoukovitch de prendre sa revanche à la présidentielle de février.
Ce dernier doit aujourd'hui prouver que les accusations d'autoritarisme sont infondées.
Enquêtes judiciaires contre des candidats de l'opposition, impression de bulletins suspects, prédominance des représentants du parti présidentiel dans les commissions électorales: presse et experts se sont d'ores et déjà interrogés sur le caractère démocratique de ces élections.
"Sur place, les fonctionnaires comprennent qu'ils risquent de perdre leur poste s'ils n'assurent pas un bon résultat au parti au pouvoir et tentent de faire de leur mieux", commente l'analyste politique indépendant Volodymyr Fessenko.
La présidence rejette ces accusations. Si des problèmes "isolés" existent, "il n'y a pas de violations systémiques", a déclaré vendredi le chef de son administration Sergui Liovotchkine en ajoutant que le président Ianoukovitch avait demandé aux organes du pouvoir de faire en sorte que le vote soit "libre et honnête".
Officieusement, l'équipe au pouvoir reconnaît "des manquements" pendant la campagne tout en espérant que le vote serait "propre".
Près de 2.400 observateurs, dont environ 500 internationaux, vont suivre le déroulement du vote.
Ces municipales n'ont pas lieu à Kiev, dont le maire actuel avait été élu lors d'un scrutin anticipé en 2008.
Les bureaux de vote ont ouvert à 06H00 GMT et fermeront à 20H00 GMT.
Trois heures après l'ouverture, des observateurs et la police rapportaient quelques dizaines de violations, peu signifiantes.
Les Ukrainiens devraient faire des choix traditionnels dimanche, l'Est et le Sud russophiles votant pour le Parti des régions et l'Ouest pour les pro-occidentaux, mais les experts prédisent un mauvais score pour Mme Timochenko dont certains partisans pourraient opter pour d'autres partis d'opposition.
Mme Timochenko a recueilli 45% à la présidentielle de février face à M. Ianoukovitch (49%) mais son parti devrait obtenir à peine plus de 12% dimanche contre 30% pour le Parti des régions, selon un récent sondage.
AFP
Il y a quand même des manquements reconnu par le pouvoir . . .
Les Ukrainiens élisent dimanche leurs maires et députés locaux, un scrutin considéré comme un test démocratique pour le président Viktor Ianoukovitch, à l'issue d'une campagne tendue marquée par des accusations de fraudes.
Myshko Markiv
Les Ukrainiens élisent dimanche leurs maires et députés locaux, un scrutin considéré comme un test démocratique pour le président Viktor Ianoukovitch, à l'issue d'une campagne tendue marquée par des accusations de fraudes.
Ces élections, les premières depuis l'ascension de M. Ianoukovitch au pouvoir en février, ont attiré l'attention de l'Occident qui s'inquiète des entraves aux libertés démocratiques sous le nouveau régime.
Le vice-président américain, Joe Biden, a souligné l'"importance d'une élection libre et juste le 31 octobre", dans un récent entretien téléphonique avec M. Ianoukovitch.
L'opposition ukrainienne ne cesse de dénoncer les manipulations en faveur du pouvoir, alors que celui-ci réplique en dénonçant des "provocations" de ses adversaires.
"La dernière conquête de la Révolution (orange de 2004, ndlr) qui subsistait encore est détruite: des élections libres", a lancé l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, aujourd'hui opposante, dans une interview au journal allemand Der Spiegel samedi.
Ce soulèvement pro-démocratique avait porté au pouvoir le pro-occidental Viktor Iouchtchenko dont Mme Timochenko était à l'époque une alliée, la "victoire" présidentielle de M. Ianoukovitch ayant alors été annulée par la justice pour fraudes massives.
Le mandat présidentiel de M. Iouchtchenko (2005-2010) a été prisé pour le respect des libertés démocratiques qui ont permis à son rival Ianoukovitch de prendre sa revanche à la présidentielle de février.
Ce dernier doit aujourd'hui prouver que les accusations d'autoritarisme sont infondées.
Enquêtes judiciaires contre des candidats de l'opposition, impression de bulletins suspects, prédominance des représentants du parti présidentiel dans les commissions électorales: presse et experts se sont d'ores et déjà interrogés sur le caractère démocratique de ces élections.
"Sur place, les fonctionnaires comprennent qu'ils risquent de perdre leur poste s'ils n'assurent pas un bon résultat au parti au pouvoir et tentent de faire de leur mieux", commente l'analyste politique indépendant Volodymyr Fessenko.
La présidence rejette ces accusations. Si des problèmes "isolés" existent, "il n'y a pas de violations systémiques", a déclaré vendredi le chef de son administration Sergui Liovotchkine en ajoutant que le président Ianoukovitch avait demandé aux organes du pouvoir de faire en sorte que le vote soit "libre et honnête".
Officieusement, l'équipe au pouvoir reconnaît "des manquements" pendant la campagne tout en espérant que le vote serait "propre".
Près de 2.400 observateurs, dont environ 500 internationaux, vont suivre le déroulement du vote.
Ces municipales n'ont pas lieu à Kiev, dont le maire actuel avait été élu lors d'un scrutin anticipé en 2008.
Les bureaux de vote ont ouvert à 06H00 GMT et fermeront à 20H00 GMT.
Trois heures après l'ouverture, des observateurs et la police rapportaient quelques dizaines de violations, peu signifiantes.
Les Ukrainiens devraient faire des choix traditionnels dimanche, l'Est et le Sud russophiles votant pour le Parti des régions et l'Ouest pour les pro-occidentaux, mais les experts prédisent un mauvais score pour Mme Timochenko dont certains partisans pourraient opter pour d'autres partis d'opposition.
Mme Timochenko a recueilli 45% à la présidentielle de février face à M. Ianoukovitch (49%) mais son parti devrait obtenir à peine plus de 12% dimanche contre 30% pour le Parti des régions, selon un récent sondage.
AFP
Le demander, c'est bien, le faire, c'est mieux.AFP a écrit: Ianoukovitch avait demandé aux organes du pouvoir de faire en sorte que le vote soit "libre et honnête".
Il y a quand même des manquements reconnu par le pouvoir . . .
Re: Elections municipales en Ukraine, premier test démocratique pour le pouvoir
Fallait s'en douter . . . :
Ukraine: l'opposition crie aux fraudes aux élections test pour le régime
KIEV, 31 oct 2010 (AFP) L'opposition ukrainienne a dénoncé dimanche des fraudes aux élections municipales considérées comme un premier test démocratique pour le régime du président Viktor Ianoukovitch et surveillées de près par les Occidentaux.
"Il y a assez de raisons pour reconnaître les élections locales comme invalides dans beaucoup de régions", notamment celles de Lougansk (est), Kiev (nord) et Lviv (ouest), a déclaré Olexandre Tourtchinov, bras droit de l'opposante et candidate malheureuse à la présidentielle Ioulia Timochenko, cité dans un communiqué de son parti.
Il a dénoncé un taux inhabituellement élevé de votes à domicile et dans les hôpitaux, ainsi que la mauvaise organisation du scrutin.
Les informations sur de longues files d'attente devant des bureaux de vote ont été confirmées par un responsable du gouvernement, Mikhaïlo Brodsky, chef du Comité d'Etat pour l'entreprise. "Ma femme et moi, nous avons attendu pendant une heure et demie et sommes partis sans pouvoir voter", a-t-il écrit sur son blog.
Ce scrutin, le premier depuis l'arrivée de M. Ianoukovitch au pouvoir en février, a attiré l'attention de l'Occident qui s'inquiète des entraves aux libertés démocratiques sous le nouveau régime.
Le vice-président américain, Joe Biden, a souligné l'"importance d'une élection libre et juste le 31 octobre", dans un récent entretien téléphonique avec M. Ianoukovitch qui passe pour pro-russe.
Environ 500 observateurs internationaux surveillaient le déroulement du vote. Une conférence de presse de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est prévue lundi à 11HOO GMT.
M. Ianoukovitch avait vu sa "victoire" à la présidentielle de 2004 annulée pour fraudes par la justice, sous la pression d'un soulèvement populaire baptisé Révolution orange qui avait porté au pouvoir son rival pro-occidental Viktor Iouchtchenko.
Sous le mandat de M. Iouchtchenko (2005-2010), les libertés démocratiques ont été respectés, ce qui a permis à M. Ianoukovitch de prendre sa revanche à l'élection de février.
Aujourd'hui, ce dernier et le Parti des régions, au pouvoir, doivent prouver que les accusations d'autoritarisme sont infondées.
Pendant la campagne électorale, l'opposition n'a pas cessé de dénoncer les manipulations en faveur du pouvoir, alors que celui-ci répliquait en accusant ses adversaires de "provocations".
Officieusement, l'équipe gouvernementale reconnaissait "des manquements" pendant la campagne mais espérait que le vote serait "propre".
"Les élections se déroulent de façon digne (...) Nous allons pouvoir nous féliciter d'avoir fait encore un pas vers la démocratie", a assuré dimanche Olexandre Efremov, un dirigeant du parti de M. Ianoukovitch.
Les analystes s'attendaient à ce que Ukrainiens fassent des choix traditionnels dimanche, l'est et le sud russophiles votant pour le Parti des régions et l'ouest pour les pro-occidentaux. Mais ils prédisaient un mauvais score pour Mme Timochenko dont certains partisans pourraient opter pour d'autres partis d'opposition.
Mme Timochenko a recueilli 45% à la présidentielle de février face à M. Ianoukovitch (49%), mais son parti devrait obtenir à peine plus de 12% dimanche contre 30% pour le Parti des régions, selon un récent sondage.
Les mandats d'environ 11.500 maires et des membres de 12.000 assemblées locales, municipales et régionales étaient en jeu dimanche. Plus de 225.000 candidats étaient en lice.
Le scrutin n'est pas organisé à Kiev où le maire actuel a été désigné lors d'une élection anticipée en 2008.
Conforme à ce qu'on peut attendre d'un tel pouvoir . . .
Ukraine: l'opposition crie aux fraudes aux élections test pour le régime
KIEV, 31 oct 2010 (AFP) L'opposition ukrainienne a dénoncé dimanche des fraudes aux élections municipales considérées comme un premier test démocratique pour le régime du président Viktor Ianoukovitch et surveillées de près par les Occidentaux.
"Il y a assez de raisons pour reconnaître les élections locales comme invalides dans beaucoup de régions", notamment celles de Lougansk (est), Kiev (nord) et Lviv (ouest), a déclaré Olexandre Tourtchinov, bras droit de l'opposante et candidate malheureuse à la présidentielle Ioulia Timochenko, cité dans un communiqué de son parti.
Il a dénoncé un taux inhabituellement élevé de votes à domicile et dans les hôpitaux, ainsi que la mauvaise organisation du scrutin.
Les informations sur de longues files d'attente devant des bureaux de vote ont été confirmées par un responsable du gouvernement, Mikhaïlo Brodsky, chef du Comité d'Etat pour l'entreprise. "Ma femme et moi, nous avons attendu pendant une heure et demie et sommes partis sans pouvoir voter", a-t-il écrit sur son blog.
Ce scrutin, le premier depuis l'arrivée de M. Ianoukovitch au pouvoir en février, a attiré l'attention de l'Occident qui s'inquiète des entraves aux libertés démocratiques sous le nouveau régime.
Le vice-président américain, Joe Biden, a souligné l'"importance d'une élection libre et juste le 31 octobre", dans un récent entretien téléphonique avec M. Ianoukovitch qui passe pour pro-russe.
Environ 500 observateurs internationaux surveillaient le déroulement du vote. Une conférence de presse de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est prévue lundi à 11HOO GMT.
M. Ianoukovitch avait vu sa "victoire" à la présidentielle de 2004 annulée pour fraudes par la justice, sous la pression d'un soulèvement populaire baptisé Révolution orange qui avait porté au pouvoir son rival pro-occidental Viktor Iouchtchenko.
Sous le mandat de M. Iouchtchenko (2005-2010), les libertés démocratiques ont été respectés, ce qui a permis à M. Ianoukovitch de prendre sa revanche à l'élection de février.
Aujourd'hui, ce dernier et le Parti des régions, au pouvoir, doivent prouver que les accusations d'autoritarisme sont infondées.
Pendant la campagne électorale, l'opposition n'a pas cessé de dénoncer les manipulations en faveur du pouvoir, alors que celui-ci répliquait en accusant ses adversaires de "provocations".
Officieusement, l'équipe gouvernementale reconnaissait "des manquements" pendant la campagne mais espérait que le vote serait "propre".
"Les élections se déroulent de façon digne (...) Nous allons pouvoir nous féliciter d'avoir fait encore un pas vers la démocratie", a assuré dimanche Olexandre Efremov, un dirigeant du parti de M. Ianoukovitch.
Les analystes s'attendaient à ce que Ukrainiens fassent des choix traditionnels dimanche, l'est et le sud russophiles votant pour le Parti des régions et l'ouest pour les pro-occidentaux. Mais ils prédisaient un mauvais score pour Mme Timochenko dont certains partisans pourraient opter pour d'autres partis d'opposition.
Mme Timochenko a recueilli 45% à la présidentielle de février face à M. Ianoukovitch (49%), mais son parti devrait obtenir à peine plus de 12% dimanche contre 30% pour le Parti des régions, selon un récent sondage.
Les mandats d'environ 11.500 maires et des membres de 12.000 assemblées locales, municipales et régionales étaient en jeu dimanche. Plus de 225.000 candidats étaient en lice.
Le scrutin n'est pas organisé à Kiev où le maire actuel a été désigné lors d'une élection anticipée en 2008.
Conforme à ce qu'on peut attendre d'un tel pouvoir . . .
Re: Elections municipales en Ukraine, premier test démocratique pour le pouvoir
Et comme ils ne sont pas absents de reproches ni les uns ni les autres sur le plan de la corruption, le vainqueur aura toujours beau jeu de se servir de la justice pour mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires...
A quand un réel changement ?
A quand un réel changement ?
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Elections municipales en Ukraine, premier test démocratique pour le pouvoir
Etrangement, il n'y a rien de plus sur le net concernant les élections d'hier.
Le changement, mais ils disent tous ça, dans tous les pays . . .
Le changement, mais ils disent tous ça, dans tous les pays . . .
Re: Elections municipales en Ukraine, premier test démocratique pour le pouvoir
KIEV, Ukraine, November 1, 2010 /PRNewswire/ --
Les élections des autorités locales ukrainiennes, qui ont eu lieu le 31 octobre 2010, ont été supervisées par plus de deux mille observateurs nationaux et internationaux. Un grand nombre de ces observateurs révèlent aujourd'hui leurs évaluations de l'impartialité et de la transparence de cette procédure électorale.
Pavlo Koval, le responsable du groupe d'observateurs officiels du Parlement européen, a déclaré : "Je n'ai constaté aucune infraction.
Cependant, d'autres observateurs m'ont confié qu'il y a eu un certain nombre, et j'insiste sur ce fait, d'infractions mineures. Il est peu probable que ces infractions aient un impact sur les résultats de cette élection".
Katarina Prokova, du parti social-démocrate tchèque, a déclaré : "Notre impression générale est positive. Nous sommes ravis que les Ukrainiens aient tiré profit de leur droit de choisir librement et démocratiquement."
Selon Anton Kutev, de l'Assemblée nationale bulgare : "Les élections se sont passées normalement. Tout était calme et les représentants des différents partis étaient présents."
Jan Carnogursky, du CIS-EMO et ancien Premier Ministre de la Slovaquie, a quant à lui estimé que "de nombreuses informations négatives sont répandues au sujet des élections des autorités locales en Ukraine. De nombreuses personnes parlent d'infractions et de transgression de la loi. Cependant, aucun des représentants de parti que j'ai eu l'occasion de rencontrer n'a exprimé son insatisfaction concernant le fonctionnement du processus électoral."
Tandis que le gouvernement et un grand nombre d'observateurs internationaux considèrent que la procédure électorale a été impartiale et transparente, les représentants de l'opposition prétendent qu'un certain nombre d'infractions ont été commises dans certaines régions et comptent contester les résultats des votes dans les oblasts (régions) de Lviv et Kiev et dans la ville de Ternopil et exiger de nouvelles élections dans les circonscriptions mentionnées.
Simultanément, le Premier Ministre Mykola Azarov accepte l'intention de l'opposition de contester les résultats des élections dans certaines régions.
Il a fait remarquer que les partis de l'opposition devaient exercer leur droit de faire appel à la cour, ce qui renforcera au bout du compte le processus démocratique en Ukraine.
Worldwide News Ukraine
Les élections des autorités locales ukrainiennes, qui ont eu lieu le 31 octobre 2010, ont été supervisées par plus de deux mille observateurs nationaux et internationaux. Un grand nombre de ces observateurs révèlent aujourd'hui leurs évaluations de l'impartialité et de la transparence de cette procédure électorale.
Pavlo Koval, le responsable du groupe d'observateurs officiels du Parlement européen, a déclaré : "Je n'ai constaté aucune infraction.
Cependant, d'autres observateurs m'ont confié qu'il y a eu un certain nombre, et j'insiste sur ce fait, d'infractions mineures. Il est peu probable que ces infractions aient un impact sur les résultats de cette élection".
Katarina Prokova, du parti social-démocrate tchèque, a déclaré : "Notre impression générale est positive. Nous sommes ravis que les Ukrainiens aient tiré profit de leur droit de choisir librement et démocratiquement."
Selon Anton Kutev, de l'Assemblée nationale bulgare : "Les élections se sont passées normalement. Tout était calme et les représentants des différents partis étaient présents."
Jan Carnogursky, du CIS-EMO et ancien Premier Ministre de la Slovaquie, a quant à lui estimé que "de nombreuses informations négatives sont répandues au sujet des élections des autorités locales en Ukraine. De nombreuses personnes parlent d'infractions et de transgression de la loi. Cependant, aucun des représentants de parti que j'ai eu l'occasion de rencontrer n'a exprimé son insatisfaction concernant le fonctionnement du processus électoral."
Tandis que le gouvernement et un grand nombre d'observateurs internationaux considèrent que la procédure électorale a été impartiale et transparente, les représentants de l'opposition prétendent qu'un certain nombre d'infractions ont été commises dans certaines régions et comptent contester les résultats des votes dans les oblasts (régions) de Lviv et Kiev et dans la ville de Ternopil et exiger de nouvelles élections dans les circonscriptions mentionnées.
Simultanément, le Premier Ministre Mykola Azarov accepte l'intention de l'opposition de contester les résultats des élections dans certaines régions.
Il a fait remarquer que les partis de l'opposition devaient exercer leur droit de faire appel à la cour, ce qui renforcera au bout du compte le processus démocratique en Ukraine.
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Caduce62- Messages : 15238
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