Elections en Ukraine

[richard]

Ce matin tous les candidats installaient les tentes au sortie des metro cette fois aucun cadeau juste un journal ou un calendrier ill semble que cette campagne soit un peu plus raisonnable lors des dernieres campagnes j avais pu recupere des maillots des chapeaux des drapeaux etc
Apres 5 jours a kiev et a la sortie de discussion il semble que yulia est un petit avantage mais rien avoir avec un sondage juste des opinions de vote

[RomanoV]

J'étais à Kharkov il y a un mois, des tentes partout dans le centre-ville et question panneaux d'affichage ce sont les bleus qui remportent la course devant les oranges et le bloc avec un coeur.

[Matt]

Ici a Sumy, rien du tout. Par contre, on voit des affiches de tous les candidats.
Hier en regardant les infos, mon sang n'a fait qu'un tour. Yanoukovitch preconise la dictature, ainsi que la fin de la democratie et des libertes.
J'espere qu'il ne passera pas.

[Matt]

Changement a Sumy. Depuis hier apres midi les tentes sont de sortie pour tous les candidats.
A une semaine du scrutin, les avis, ici, sont partage.
Mais ce qui manque le plus, c'est la confiance.

[RomanoV]

La pression monte plus les élections approchent mais au vu des sondages la messe est dite, celà dit la dernière fois il y a bien eu un retournement de situation. Il faudrait une réaction de la population un peu comme les élections présidentielles en Moldavie de l'année dernière.

[Svoboda]

Yulia est gagnante ...

[richard]

Avis très partagés je reveidrai demain avec commentaires

[Matt]

Au fait, quelqu'un aurait des résultats de sondages?
Je suis assez occupé (par le forum) et je n'ai pas pris le temps de faire ces recherches sur le net.

[richard]

Deux membres de la commission des scrutins m informent de très larges disfonctionnements lors de la préparation de ces elections
Rien a voir avec les dernières elections ... c est le bazar ne particulier les listes , a noter qu ils votent pour deux partis différents
De plus les partis auraient cette fois limité le nombre observateurs
Pour eux ca sent mauvais

[RomanoV]

Bilan du Président sortant http://fr.rian.ru/ex_urss/20100112/185810552.html pas si mauvais par rapport à la dictature qui pourrait faire son retour.

[Matt]

Faire attention, ce site est Russe, donc partisan.
Ne pas perdre cette (importante) notion de vue.

[richard]

Trop calmes ces elections pour un pays comme L Ukraine
Humilié , vexé Victor actuel pourrait il saborder les elections , hier il chicanait sur un village construit dans la foret.
Une nouvelle épidémie de grippe?
Faillite ?hier grivna a encore perdu de sa valeur
Une alliance innatendue entre les deux tours?
Une révolution rouge?

[Matt]

Ce matin, je lisais que des gens sur le net proposaient leur voix . . . contre monnaie.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/climat-de-desenchantement-en-ukraine-avant-la-presidentielle_841533.html

[richard]

c est plus direct que mon message qui expliquait que le nombre d observateurs semblaient diminués
un observateur d un candidat recevait aux dernieres elections 50 usd sa voix au minimum , etait comprise dans le travail

[Matt]

Quand je pense qu'en Belgique pour être assesseur (impossible de refuser), on reçoit . . . 2,5€

[richard]

je ne connais pas pour assesseur en ukraine je demanderai je parlais d observateurs sans fonction officielle
je vais demander si assesseur sont payés en ukraine en france les bénévoles et pas un sous mais bien souvent ils sont sur la liste des invites aux voeux du maire

[Matt]

je ne connais pas pour assesseur en ukraine je demanderai je parlais d observateurs sans fonction officielle
je vais demander si assesseur sont payés en ukraine en france les bénévoles et pas un sous mais bien souvent ils sont sur la liste des invites aux voeux du maire

Tu parles, ça m'est arrivé trois fois. C'était déjà un drame pour recevoir . . . un café.
Finalement, le maire (qui passait juste au bon moment) à été "agrafé" pour envoyer quelqu'un nous en chercher dans un bistro voisin.
Alors une invit . . . Pfffff

[richard]

Article complet et interessant sur ft.com désolé en Anglais mais la traduction goggle est acceptable ,


"Un cauchemar pour les partisans de la Révolution orange a commencé peu après les centaines de milliers de manifestants dans les rues de Kiev soutenu Viktor Iouchtchenko dans l'espoir que cela permettra d'atteindre la justice et améliorer le niveau de vie des Ukrainiens. Leurs espoirs ont été anéantis en même temps que la popularité du président. Il a été incapable d'établir des contacts et nouer des alliances avec les opposants ou avec des alliés."

[richard]

ca bouge plus rapidement que j avais prévu
Transports a Karkow immobilisés grève des conducteurs de trolley et tramways
Lvov a partir de demain sera privé d electricité il est a craindre blocage de tram et trolleys
Deux villes importantes du pays qui pourrainet se trouver bloquer

[RomanoV]

Pourquoi

[richard]

comment va t on voter ? en vélo ?

[Matt]

En bus?

Hier, je lisais qu'il faut s'attendre à beaucoup de fraudes.
Me demande ce que ça va donner? Quels résultats éffectif et y aur t'il une avancée pour l'Ukraine?

[richard]

Manipulation honteuse et ca marche

Cette semaine j ai scanné et envoyé la promo Viande de porc Leclerc, des prix exceptionnels , le porc moins cher que le pain en Ukraine
Environ 50% moins cher que la viande douteuse d un marché à Kiev .
Avec commentaires "Nos prix en France et en Europe"
Commentaires " incroyables vous avez de la chance chez nous le salo coute 50 gr le kg"
Deux jours après une photo et un article sur Les restaurants du coeur
Avec commentaires "C est ca la France et l Europe" on doit mendier pour survivre

[richard]

Bilan Victor message de Romanov du 12
Il ne peux en aucun cas etre reproché a Victor actuel un echec dans ce domaine il a été trompé par L Europe ,des promesses non tenues c est tout ? Il a fait de son mieux et surement trop. Mais l amour rend aveugle
Yulia sera vigileante et les derniers europeens convaincus , ne la tromperont pas

[Matt]

Ianoukovitch pressent sa revanche sur ses rivaux de la Révolution orange

Par Ania TSOUKANOVA

MARIOUPOL (Ukraine), Accueilli en héros lundi dans l'est de l'Ukraine, le chef de l'opposition, Viktor Ianoukovitch, s'en est pris à ses vieux adversaires de la Révolution orange pro-occidentale, promettant de prendre sa revanche en remportant l'élection présidentielle de dimanche. Au précédent vote, fin 2004, sa "victoire", annoncée dans un premier temps, avait été annulée pour fraudes sous la pression de centaines de milliers d'Ukrainiens descendus dans la rue pour défendre l'opposant pro-occidental Viktor Iouchtchenko, finalement devenu le chef de l'Etat. Mais, cinq ans plus tard, les Ukrainiens se montrent profondément déçus par cette présidence, et M. Ianoukovitch, qui caracole en tête des sondages, semble savourer d'avance sa future revanche. "Pendant toutes ces cinq années, je savais que ce jour viendrait. Je savais qu'ils finiraient mal, mais je n'imaginais pas que ce serait aussi mal", s'est exclamé M. Ianoukovitch à l'occasion d'un rassemblement électoral à Marioupol, une ville industrielle de l'est russophile du pays où son soutien est particulièrement prononcé. "En ce moment décisif, je suis venu pour vous regarder dans les yeux et vous dire que j'espère beaucoup votre soutien", a-t-il déclaré devant plusieurs centaines d'employés de l'aciérie Azovstal, contrôlée par Rinat Akhmetov, député de son Parti des régions et homme le plus riche de l'Ukraine. Réunis dans un énorme atelier lugubre, les ouvriers dont certains brandissaient des drapeaux bleus du Parti des régions et des portraits du candidat semblaient heureux d'écouter cet homme de haute taille aux manières carrées. M. Ianoukovitch s'est particulièrement animé quand il s'est agi de pourfendre ses concurrents au poste suprême, en particulier Viktor Iouchtchenko et le chef du gouvernement, Mme Ioulia Timochenko. Tous deux composaient l'ancien tandem-vedette de la Révolution orange, dont les interminables prises de bec ont déçu leurs partisans en Ukraine comme à l'étranger. "Nous devons décider dans quel pays nous allons vivre. (Sera-ce) celui dans lequel nous avons vécu ces cinq dernières années, un pays de crises permanentes, un pays instable tant politiquement qu'économiquement ?" a-t-il demandé. Il a recouru au même scénario pendant un autre meeting à Marioupol, s'employant là encore largement à pilonner ses rivaux. "Pourquoi les 46 millions d'Ukrainiens ont-ils dû assister pendant cinq ans au spectacle gratuit donné par deux dirigeants" nationaux, a lancé M. Ianoukovitch, devant un parterre cette fois plus réservé. "La crise politique, économique et sociale, voilà le bilan de cette équipe", a-t-il résumé avant d'interroger encore : "Voulons-nous qu'ils continuent de ruiner notre pays et d'humilier 46 millions d'Ukrainiens ?" S'il n'a quasiment rien dévoilé de son propre programme électoral, l'auditoire chez Azovstal ne s'est pas montré déçu, noyant dans les bravos et les applaudissements les dernières paroles du candidat. Des dizaines de supporters se sont rués pour réclamer un autographe au "futur président". L'est russophone de l'Ukraine est de longue date tout acquis à sa cause. Surnommée le Donbass, la région de Donetsk dont Marioupol fait partie a été gouvernée par M. Ianoukovitch de 1997 à 2002. Elle reste son fief encore aujourd'hui, comme l'attestent ses affiches électorales, accrochées le long des routes : "Sauvons le Donbass. (Allons) tous à l'élection de notre président", clament-elles. afp

http://www.lakoom-info.com/news/news_janvier2010/news_id01157.php

Et ben, y en a qui doutent de rien . . .

Mais . . . la suite

Un homme d'affaires pourrait jouer les trouble-fête à la présidentielle ukrainienne

AP | 13.01.2010 | 19:57

Un riche homme d'affaires pourrait créer la surprise à l'élection présidentielle de dimanche en Ukraine en privant l'ex-égérie de la Révolution orange Ioulia Timochenko de second tour, auquel devrait en revanche participer l'ancien Premier ministre pro-russe Viktor Ianoukovitch, en tête dans les sondages.
Surfant sur une vague de mécontentement à l'égard des dirigeants du pays, Sergueï Tigipko, un ancien ministre de l'Economie âgé de 49 ans, a enregistré une progression surprenante face à ses rivaux. Un sondage publié mercredi par l'institut public russe VTsIOM lui donne une légère avance sur le Premier ministre Ioulia Timochenko, avec 14,4% des intentions de vote contre 13,9%.
M. Tigipko reste toutefois loin derrière Viktor Ianoukovitch, chef du Parti des régions, crédité de 30,5%. Le sondage, réalisé du 3 au 10 janvier, comporte une marge d'erreur de quatre points.
Quelque 36,6 millions d'électeurs sont appelés à élire leur président dimanche parmi 18 candidats, dont le sortant, Viktor Iouchtchenko, chef de la Révolution orange de 2004, qui est largement distancé dans les sondages.
L'ascension de Sergueï Tigipko, qui avait dirigé la première phase de la campagne de M. Ianoukovitch pour la présidentielle de 2004, pourrait avoir pour conséquence d'empêcher la présence de toute figure de la Révolution orange au second tour.
M. Tigipko semble avoir profité d'une campagne électorale dans laquelle il a investi l'équivalent de 7,5 millions d'euros et de la colère des Ukrainiens contre Mme Timochenko et son gouvernement. De nombreux Ukrainiens jugent la chef du gouvernement en partie responsable de la paralysie politique et de la crise financière dans le pays.
La popularité de M. Tigipko a commencé à grimper après que cet adepte de la culture physique a fait la couverture du magazine "Men's Health" de décembre en Ukraine, habillé d'un t-shirt moulant et d'un jean. Il a ensuite participé à des émissions de débat télévisées et lancé une vaste campagne, à grands renforts d'affiches électorales, pour mettre en avant sa candidature.
Lors d'une conférence de presse mercredi, M. Tigipko s'est présenté comme l'apôtre d'une troisième voie entre le programme pro-russe de Viktor Ianoukovitch et celui de Mme Timochenko qui met l'accent sur l'intégration européenne.
Il a estimé que l'Ukraine n'était pas encore prête à se porter candidate à l'Union européenne ou à l'OTAN et devait d'abord former un gouvernement capable de relancer l'économie. A plus long terme, son pays doit aller vers l'intégration européenne, a-t-il ajouté. M. Tigipko a également indiqué qu'il chercherait à améliorer des relations dégradées avec la Russie. AP

Riposte de la blonde:

KIEV - Ioulia Timochenko, Premier ministre d'Ukraine, a fait monter la tension mercredi à l'approche de l'élection présidentielle de dimanche en accusant son principal rival, l'ex-Premier ministre Victor Ianoukovitch, de préparer des fraudes "d'ampleur monstrueuse" pour remporter le scrutin.

Affiche électorale du Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko dans les rues de Kiev. Ioulia Timochenko a fait monter la tension mercredi, à l'approche de l'élection présidentielle de dimanche en accusant son principal rival, l'ex-Premier ministre Victor Ianoukovitch, de préparer des fraudes "d'ampleur monstrueuse" pour remporter le scrutin. (Reuters/ Konstantin Chernichkin)

Timochenko a elle-même fait l'objet mardi de vives critiques du président sortant Victor Iouchtchenko, qui fut son allié à l'époque de la "Révolution Orange" de 2004 qui les a tous deux portés au pouvoir.
"Un détournement intentionnel du processus électoral est en cours", a-t-elle dit lors d'un conseil des ministres, affirmant que le parti de Ianoukovitch organisait des fraudes massives dans l'est du pays, son principal fief. "Même en 2004, il n'y a pas eu de falsification aussi monstrueuse", a-t-elle ajouté.
En 2004, de grandes manifestations contre des fraudes électorales ont entraîné l'annulation de la victoire, au second tour, de Ianoukovitch, qui avait le soutien de Moscou, et l'organisation d'un troisième tour remporté par Iouchtchenko.
D'après les derniers sondages en date, Iouchtchenko a peu de chances d'être réélu et un second tour devrait opposer, le 7 février, Ianoukovitch à Timochenko.
En campagne à Simferopol, capitale de la Crimée, Victor Ianoukovitch a rejeté les accusations de Ioulia Timochenko.
"Les propos de Timochenko (...) montrent qu'un esprit coupable se trahit lui-même", a-t-il déclaré à la presse. "Comment l'opposition pourrait-elle falsifier des résultats? Seules les autorités en ont la capacité", a-t-il dit.
L'enjeu de cette élection est la place de l'ex-République soviétique dans l'Europe et ses relations avec Moscou, qui se sont détériorées sous Iouchtchenko.

VOTES PAR CORRESPONDANCE
Le pays et ses 46 millions d'habitants sont plongés dans une profonde récession économique et les tensions politiques, en particulier entre Iouchtchenko et Timochenko, ont mis en péril un plan de sauvetage de 16,4 milliards de dollars du Fonds monétaire international.
Victor Iouchtchenko a exhorté mardi l'électorat à avoir confiance dans sa "politique européenne". Il a affirmé qu'une victoire de Timochenko ou de Ianoukovitch replongerait le pays "dans le marasme pour des décennies".
Il a en outre réaffirmé que ses deux rivaux faisaient partie d'une coalition inspirée par le Kremlin.
Ces querelles au sein de l'élite politique se doublent, dans la population, d'une désillusion après l'euphorie "orange" de 2004.
Pendant que se tenait le conseil des ministres, plusieurs milliers de partisans du Parti des Régions de Ianoukovitch ont manifesté devant le siège du gouvernement et réclamé un relèvement des salaires et des retraites au son de chants datant de la Seconde Guerre mondiale.
Mais en dépit des échanges de propos acrimonieux et des manifestations épisodiques, les observateurs doutent que l'on assiste à nouveau à de grands rassemblements tels que ceux qui eurent lieu place de l'Indépendance, à Kiev, en 2004.
Ioulia Timochenko a dit voir la main du Parti des Régions dans le fait qu'un nombre exceptionnellement élevé d'électeurs de la région de Donetsk, fief de Victor Ianoukovitch, avaient choisi de voter par correspondance.
Le vote par correspondance a largement contribué aux fraudes électorales en 2004 parce qu'il a permis aux autorités de contourner le secret du scrutin et le contrôle de l'identité des électeurs.
Timochenko a aussi accusé huit des 14 membres du Comité électoral central d'être payés par le camp de Ianoukovitch.
Elle a annoncé qu'elle comptait saisir l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) qui a envoyé des observateurs en Ukraine.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-tension-monte-en-ukraine-a-l-approche-du-scrutin-presidentiel_841831.html

Il n'y aura pas que des Français en observation:

Des observateurs géorgiens à la prochaine présidentielle ukrainienne
Dépêche publiée le 13/01/2010

Par Sophie Tournon. Sources : Georgia Times, Apsny.ge
La Commission électorale centrale d’Ukraine a interdit aux observateurs géorgiens de venir en Ukraine à l’occasion des élections présidentielles. Ceci malgré la proposition faite de réduire l’effectif initialement de 2000 observateurs à 400. L’une des causes avancées est l’incapacité de la capitale ukrainienne d’accueillir une telle délégation. Autre raison : les documents présentés par les Géorgiens étaient mal remplis.

Selon le président ukrainien Victor Youchenko, ce refus est dû aux démarches de Youlia Timochenko, Première ministre, et de Victor Yanoukovitch, leader du Parti des régions. Selon certaines informations, la Commission électorale compterait une majorité de membres partisans du candidat Yanoukovitch, opposé aux observateurs géorgiens.

Du coup, l’affaire a été portée devant le tribunal de Kiev, qui a ce mercredi 13 janvier, annulé la décision de la Commission. Les Géorgiens pourront ainsi assister à la présidentielle ukrainienne prévue le 17 janvier prochain.

http://www.caucaz.com/home/depeches.php?idp=2555

Je pense qu'ils ne sont pas (encore) sorti de l'auberge . . . Ukrainienne.

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