L'Ukraine et la Pologne rendent hommage aux victimes du massacre de Katyn

[Matt]

L'Ukraine et la Pologne rendent hommage aux victimes du massacre de Katyn

KIEV (AP) — Soixante-dix ans après le massacre de Katyn, le président polonais Bronislaw Komorowski et le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov se sont joints samedi aux familles des victimes pour rendre hommage aux quelque 22.000 officiers polonais exécutés par la police secrète soviétique de Staline en 1940.

Le nouveau président polonais et le chef du gouvernement ukrainien ont déposé des couronnes de fleurs sur le site d'une ancienne prison dans la ville ukrainienne de Kharkiv, près de la frontière russe, où nombre des officiers furent tués. D'autres furent abattus dans la forêt de Katyn, dans l'ouest de la Russie, qui donna son nom au massacre.

Quelque 400 proches des victimes polonaises ont participé aux cérémonies commémoratives, qui comprenaient une visite au cimetière où 3.800 victimes ont été inhumées.

On estime que 22.000 officiers polonais, fait prisonniers par les forces soviétiques après l'invasion de la Pologne en septembre 1939, furent tués lors de ce massacre qui commença en avril 1940.

Le 10 avril dernier, le président polonais Lech Kaczynski, son épouse Maria, et 94 autres personnes, dont de nombreux hauts responsables polonais, étaient morts dans un accident d'avion à Smolensk, en Russie, alors qu'ils se rendaient à une cérémonie commémorative du massacre de Katyn. AP

. . . Rien à ajouter, respectons les victimes . . .

[Caduce62]

La Russie retire le mémorial du massacre de Katyn dans une nouvelle attaque contre la vérité historique



Démantèlement de plaques commémoratives aux victimes de la Terreur et à 6 300 officiers polonais et autres assassinés par le NKVD Photo Artem Vazhenkov
 
À la veille du 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, les responsables russes ont retiré les plaques commémorant les victimes de la terreur et les officiers polonais exécutés par le NKVD en 1940, alors que l'Union soviétique collaborait toujours avec l'Allemagne nazie. Il s'agit peut-être d'une initiative régionale, mais elle est tout à fait conforme aux tentatives agressives de la Russie sous le président Vladimir Poutine de brouiller ou de réécrire les pages les plus sombres de l'histoire soviétique.

Le 7 mai, deux plaques commémoratives, érigées en 1991, ont été retirées de l'ancien bâtiment du NKVD à Tver. On lisait: «À la mémoire des torturés. Dans les années 1930-1950, il s'agissait du NKVD central - MGB pour l'oblast de Kalinin et sa prison interne », le second:« En souvenir des Polonais du camp d'Ostashkov, assassinés par le NKVD à Kalinin. Comme un avertissement au monde. "

Les 6 300 Polonais tués au camp d'Ostashkov provenaient des 22 000 officiers et policiers polonais et membres de l'intelligentsia faits prisonniers après que l'Union soviétique eut envahi la Pologne le 17 septembre 1939 et assassinés de sang froid en avril et mai 1940. Ce crime odieux est connu sous le nom de massacre de Katyń, après les exécutions effectuées dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, mais les officiers polonais ont également été exécutés dans des camps de prisonniers à Kozelsk, Starobyelsk, près de Kharkiv en Ukraine et en Biélorussie.  

Les nazis ont rapporté pour la première fois avoir trouvé une fosse commune à Katyn en avril 1943, les autorités soviétiques essayant alors et pendant des décennies plus tard de prétendre que les tombes étaient des victimes de l'Allemagne nazie. Ce n'est qu'en 1990 que la culpabilité soviétique a finalement été admise.

Si, en ce qui concerne les victimes soviétiques de la terreur de Staline, l'ouverture a augmenté jusqu'au régime de Poutine, on ne peut pas en dire autant de l'attitude russe à l'égard du massacre de Katyń, qui a toujours été beaucoup trop secret.

Sous Poutine et le FSB, dont il a rétabli le pouvoir, il y a eu un éloignement prononcé de l'honnêteté historique et vers la `` réhabilitation '' de Staline et de Cheka, ou la première police secrète soviétique et tous ses successeurs. Deux historiens de la terreur, Yuri Dmitriev et feu Sergei Koltyrin , décédés le 2 avril en prison, ont été emprisonnés pour des motifs politiques, et la célèbre Memorial Society est constamment attaquée.

Un sondage du Levada Center en mars 2019 a  montré un niveau record d'approbation pour Staline. 71% des Russes ont déclaré avoir une attitude positive à l'égard de son rôle dans l'histoire de leur pays, un peu plus de la moitié de la population déclarant considérer un dictateur responsable de la mort de millions de personnes "avec respect".

L'utilisation par Poutine du jour de la victoire et la glorification de la guerre soviétique contre l'Allemagne nazie ont commencé plus tôt, mais sont devenues assez pathologiques après l'invasion russe de la Crimée et l'agression militaire dans l'est de l'Ukraine.

C'est probablement la nécessité de maintenir ce mythe de la glorieuse armée soviétique sous la direction avisée du camarade Staline qui a conduit à des tentatives extraordinaires, y compris de la part de diplomates, de blâmer la Pologne pour la Seconde Guerre mondiale et de justifier le pacte Molotov-Ribbentrop qui, dans son secret protocoles, a décidé de scinder la Pologne.

La raison en est évidente. Les tentatives de présenter l'Union soviétique comme ayant libéré le monde du `` fascisme '' ne sont pas bien servies par les faits brutaux concernant le pacte de Staline avec Hitler et la collaboration qui n'a changé que le 22 juin 1941 en raison de l'invasion nazie.

Les faits étant si clairement en travers, des mesures répressives ont été utilisées pour leur éviter de voir le jour. Le plus grotesque d'entre eux a été la poursuite de Vladimir Luzgin de Perm pour avoir republié un texte qui déclarait que l'Allemagne nazie et l'Union soviétique avaient envahi la Pologne en 1939. Ce n'était pas une anomalie d'un tribunal provincial depuis l'appel de la condamnation de Luzgin. la Cour suprême. Cela a effectivement jugé que l'Union soviétique n'a pas envahi la Pologne en 1939.  La Cour suprême a convenu avec le premier tribunal que le paragraphe incriminé constituait «le déni public des procès de Nuremberg et la diffusion de fausses informations sur les activités de l'URSS pendant les années de la Seconde Guerre mondiale». Il a rendu sa décision le 1er septembre 2016, à l'occasion du 77e anniversaire de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie, 17 jours avant l'invasion de l'Union soviétique, comme le disait le texte de Luzgin.

[Thuramir]

La Russie retire le mémorial du massacre de Katyn dans une nouvelle attaque contre la vérité historique



Démantèlement de plaques commémoratives aux victimes de la Terreur et à 6 300 officiers polonais et autres assassinés par le NKVD Photo Artem Vazhenkov
 
À la veille du 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, les responsables russes ont retiré les plaques commémorant les victimes de la terreur et les officiers polonais exécutés par le NKVD en 1940, alors que l'Union soviétique collaborait toujours avec l'Allemagne nazie. Il s'agit peut-être d'une initiative régionale, mais elle est tout à fait conforme aux tentatives agressives de la Russie sous le président Vladimir Poutine de brouiller ou de réécrire les pages les plus sombres de l'histoire soviétique.

Le 7 mai, deux plaques commémoratives, érigées en 1991, ont été retirées de l'ancien bâtiment du NKVD à Tver. On lisait: «À la mémoire des torturés. Dans les années 1930-1950, il s'agissait du NKVD central - MGB pour l'oblast de Kalinin et sa prison interne », le second:« En souvenir des Polonais du camp d'Ostashkov, assassinés par le NKVD à Kalinin. Comme un avertissement au monde. "

Les 6 300 Polonais tués au camp d'Ostashkov provenaient des 22 000 officiers et policiers polonais et membres de l'intelligentsia faits prisonniers après que l'Union soviétique eut envahi la Pologne le 17 septembre 1939 et assassinés de sang froid en avril et mai 1940. Ce crime odieux est connu sous le nom de massacre de Katyń, après les exécutions effectuées dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, mais les officiers polonais ont également été exécutés dans des camps de prisonniers à Kozelsk, Starobyelsk, près de Kharkiv en Ukraine et en Biélorussie.  

Les nazis ont rapporté pour la première fois avoir trouvé une fosse commune à Katyn en avril 1943, les autorités soviétiques essayant alors et pendant des décennies plus tard de prétendre que les tombes étaient des victimes de l'Allemagne nazie. Ce n'est qu'en 1990 que la culpabilité soviétique a finalement été admise.

Si, en ce qui concerne les victimes soviétiques de la terreur de Staline, l'ouverture a augmenté jusqu'au régime de Poutine, on ne peut pas en dire autant de l'attitude russe à l'égard du massacre de Katyń, qui a toujours été beaucoup trop secret.

Sous Poutine et le FSB, dont il a rétabli le pouvoir, il y a eu un éloignement prononcé de l'honnêteté historique et vers la `` réhabilitation '' de Staline et de Cheka, ou la première police secrète soviétique et tous ses successeurs. Deux historiens de la terreur, Yuri Dmitriev et feu Sergei Koltyrin , décédés le 2 avril en prison, ont été emprisonnés pour des motifs politiques, et la célèbre Memorial Society est constamment attaquée.

Un sondage du Levada Center en mars 2019 a  montré un niveau record d'approbation pour Staline. 71% des Russes ont déclaré avoir une attitude positive à l'égard de son rôle dans l'histoire de leur pays, un peu plus de la moitié de la population déclarant considérer un dictateur responsable de la mort de millions de personnes "avec respect".

L'utilisation par Poutine du jour de la victoire et la glorification de la guerre soviétique contre l'Allemagne nazie ont commencé plus tôt, mais sont devenues assez pathologiques après l'invasion russe de la Crimée et l'agression militaire dans l'est de l'Ukraine.

C'est probablement la nécessité de maintenir ce mythe de la glorieuse armée soviétique sous la direction avisée du camarade Staline qui a conduit à des tentatives extraordinaires, y compris de la part de diplomates, de blâmer la Pologne pour la Seconde Guerre mondiale et de justifier le pacte Molotov-Ribbentrop qui, dans son secret protocoles, a décidé de scinder la Pologne.

La raison en est évidente. Les tentatives de présenter l'Union soviétique comme ayant libéré le monde du `` fascisme '' ne sont pas bien servies par les faits brutaux concernant le pacte de Staline avec Hitler et la collaboration qui n'a changé que le 22 juin 1941 en raison de l'invasion nazie.

Les faits étant si clairement en travers, des mesures répressives ont été utilisées pour leur éviter de voir le jour. Le plus grotesque d'entre eux a été la poursuite de Vladimir Luzgin de Perm pour avoir republié un texte qui déclarait que l'Allemagne nazie et l'Union soviétique avaient envahi la Pologne en 1939. Ce n'était pas une anomalie d'un tribunal provincial depuis l'appel de la condamnation de Luzgin. la Cour suprême. Cela a effectivement jugé que l'Union soviétique n'a pas envahi la Pologne en 1939.  La Cour suprême a convenu avec le premier tribunal que le paragraphe incriminé constituait «le déni public des procès de Nuremberg et la diffusion de fausses informations sur les activités de l'URSS pendant les années de la Seconde Guerre mondiale». Il a rendu sa décision le 1er septembre 2016, à l'occasion du 77e anniversaire de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie, 17 jours avant l'invasion de l'Union soviétique, comme le disait le texte de Luzgin.

Cette manière de procéder est lamentable et conduit la Russie droit dans le mur. Toute société qui refuse de regarder son passé en cherchant à nier ou à masquer la réalité et qui ne reconnaît pas les faits ne peut évoluer mais reste une société bloquée.

[Matt]

Mais . . . tu décris le système poutinien là.

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