L'OSCE
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L'OSCE
selon des soldats de l'ato les observateur de l'osce ne servent a rien, ne voient rien et se planque bien aux chaud, les Toyota land cruiser blanc n'eyant aucun blindage contre les armes automatique expliquerai en partie cette situation
dovaking- Messages : 52
Date d'inscription : 24/10/2014
Age : 60
Localisation : sud de la france
Re: L'OSCE
rapport de l'OSCE du jour
On ne s'inquiète pas de savoir d'où viennent ces convois!!
Un autre rapport édifiant:
Weekly update from the OSCE Observer Mission at Russian Checkpoints Gukovo and Donetsk based on information as of 10:00 (Moscow time), 5 November 2014
On ne s'inquiète pas de savoir d'où viennent ces convois!!
Un autre rapport édifiant:
Weekly update from the OSCE Observer Mission at Russian Checkpoints Gukovo and Donetsk based on information as of 10:00 (Moscow time), 5 November 2014
Re: L'OSCE
Pas possible:
Ukraine : l'OSCE "très inquiète" de la présence de chars et de convois militaires dans l'Est rebelle
L'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) s'est déclarée ce samedi soir "très inquiète" de la présence de convois militaires et de chars dans l'est de l'Ukraine, sous contrôle des séparatistes pro-russes. Selon un communiqué, des observateurs de l'OSCE "ont aperçu des convois de chars et d'armes lourdes" près des villes rebelles de Donetsk et à Makiivka.
"Plus de 40 chars et camions" ont été vus circulant sur une voie rapide à la périphérie est de Makiivka, ont indiqué les observateurs de l'OSCE présents en Ukraine pour surveiller l'application du cessez-le-feu signé le 5 septembre entre Kiev et les séparatistes.
Ce vendredi, les autorités ukrainiennes avaient dénoncé l'entrée à partir de la Russie, qui n'a été confirmée ni par les États-Unis ni par l'Otan, de dizaines de chars, de troupes et d'autres équipements militaires.
Selon l'ONU, plus de 4.000 personnes, des civils pour la plupart, ont été tuées depuis le début du conflit en avril.
Ukraine : l'OSCE "très inquiète" de la présence de chars et de convois militaires dans l'Est rebelle
L'OSCE a affirmé être "très inquiète" de la présence de convois militaires dans l'Est de l'Ukraine.
L'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) s'est déclarée ce samedi soir "très inquiète" de la présence de convois militaires et de chars dans l'est de l'Ukraine, sous contrôle des séparatistes pro-russes. Selon un communiqué, des observateurs de l'OSCE "ont aperçu des convois de chars et d'armes lourdes" près des villes rebelles de Donetsk et à Makiivka.
"Plus de 40 chars et camions" ont été vus circulant sur une voie rapide à la périphérie est de Makiivka, ont indiqué les observateurs de l'OSCE présents en Ukraine pour surveiller l'application du cessez-le-feu signé le 5 septembre entre Kiev et les séparatistes.
Mystérieux convois
Parmi eux, 19 camions militaires de la marque russe Kamaz, sans plaque d'immatriculation, transportaient des canons de 122 mm et du personnel en uniforme vert foncé sans insigne. Six camions citerne les accompagnaient. Les observateurs de l'OSCE ont également vu "un convoi de neuf chars --4 T72 et 5 T64-- se déplaçant au sud-ouest de Donetsk.Ce vendredi, les autorités ukrainiennes avaient dénoncé l'entrée à partir de la Russie, qui n'a été confirmée ni par les États-Unis ni par l'Otan, de dizaines de chars, de troupes et d'autres équipements militaires.
Selon l'ONU, plus de 4.000 personnes, des civils pour la plupart, ont été tuées depuis le début du conflit en avril.
Re: L'OSCE
Il est temps de le reconnaitre:
L'OSCE avoue l'échec de la trêve en Ukraine, violée pas moins de 2400 fois
Les combats se poursuivent dans l'est de l'Ukraine, malgré la trêve signée le 5 septembre. [Mstyslav Chernov - Keystone]
La trêve dans l'est de l'Ukraine est pratiquement caduque, a affirmé jeudi le représentant de l'Ukraine pour l'OSCE. Elle aurait été rompue au moins 2400 fois depuis le 5 septembre.
Violée plus de 2400 fois, la trêve dans l'Est de l'Ukraine conclue le 5 septembre est pratiquement caduque, a estimé jeudi le représentant pour l'Ukraine de l'OSCE. La guerre a tué plus de 4000 personnes, dont quatre soldats ukrainiens ces dernières 24 heures, selon le porte-parole de l'armée régulière.
100 soldats tués
"Depuis l'accord de Minsk, plus de 100 soldats ukrainiens et des dizaines de civils ont été tués", a noté le représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), cité par le journal autrichien "Die Presse".
Pour lui, Kiev n'est pas en cause. "Toutes les troupes ukrainiennes ont reçu l'ordre de respecter le cessez-le-feu. Mais quand elles sont attaquées, elles ripostent", a-t-il dit.
L'OSCE avoue l'échec de la trêve en Ukraine, violée pas moins de 2400 fois
Les combats se poursuivent dans l'est de l'Ukraine, malgré la trêve signée le 5 septembre. [Mstyslav Chernov - Keystone]
La trêve dans l'est de l'Ukraine est pratiquement caduque, a affirmé jeudi le représentant de l'Ukraine pour l'OSCE. Elle aurait été rompue au moins 2400 fois depuis le 5 septembre.
Violée plus de 2400 fois, la trêve dans l'Est de l'Ukraine conclue le 5 septembre est pratiquement caduque, a estimé jeudi le représentant pour l'Ukraine de l'OSCE. La guerre a tué plus de 4000 personnes, dont quatre soldats ukrainiens ces dernières 24 heures, selon le porte-parole de l'armée régulière.
100 soldats tués
"Depuis l'accord de Minsk, plus de 100 soldats ukrainiens et des dizaines de civils ont été tués", a noté le représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), cité par le journal autrichien "Die Presse".
Pour lui, Kiev n'est pas en cause. "Toutes les troupes ukrainiennes ont reçu l'ordre de respecter le cessez-le-feu. Mais quand elles sont attaquées, elles ripostent", a-t-il dit.
Re: L'OSCE
Le torchon brûle en effet :
Ukraine - La Russie accuse les observateurs de l'OSCE en Ukraine de soutenir de facto Kiev
(Belga) La Russie a accusé vendredi les observateurs de l'OSCE déployés en Ukraine de soutenir de facto les autorités de Kiev dans le conflit opposant les forces régulières aux séparatistes prorusses.
Moscou est "préoccupée par la manière de travailler ces derniers temps de la Mission spéciale de surveillance de l'OSCE en Ukraine. On a l'impression que tous ses efforts ne visent qu'à apporter de l'aide et du soutien à une seule partie du conflit, les autorités officielles à Kiev", a critiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les observateurs de l'OSCE en Ukraine fournissent notamment dans leurs rapports "des informations détaillées" sur les déplacements des forces rebelles dans les régions de Donetsk et de Lougansk dans l'est du pays, "mais ignorent les informations sur les préparatifs militaires et la concentration de troupes d'attaque des forces ukrainiennes", accuse le communiqué. Ils "ne mentionnent pas non plus les nombreux cas de violation par les militaires ukrainiens non seulement des accords de Minsk (du 5 septembre sur un cessez-le-feu, ndlr), mais aussi des normes du droit humanitaire international", poursuit le ministère.
"Cette politique de la direction de la Mission ne fait que miner la confiance envers ses activités", souligne la diplomatie russe.
Moscou appelle les observateurs de l'OSCE à se souvenir que l'objectif principal fixé dans leur mandat est de "contribuer à la baisse des tensions et à l'instauration de la paix, de la stabilité et de la sécurité" en Ukraine, ajoute le communiqué.
Ukraine - La Russie accuse les observateurs de l'OSCE en Ukraine de soutenir de facto Kiev
(Belga) La Russie a accusé vendredi les observateurs de l'OSCE déployés en Ukraine de soutenir de facto les autorités de Kiev dans le conflit opposant les forces régulières aux séparatistes prorusses.
Moscou est "préoccupée par la manière de travailler ces derniers temps de la Mission spéciale de surveillance de l'OSCE en Ukraine. On a l'impression que tous ses efforts ne visent qu'à apporter de l'aide et du soutien à une seule partie du conflit, les autorités officielles à Kiev", a critiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les observateurs de l'OSCE en Ukraine fournissent notamment dans leurs rapports "des informations détaillées" sur les déplacements des forces rebelles dans les régions de Donetsk et de Lougansk dans l'est du pays, "mais ignorent les informations sur les préparatifs militaires et la concentration de troupes d'attaque des forces ukrainiennes", accuse le communiqué. Ils "ne mentionnent pas non plus les nombreux cas de violation par les militaires ukrainiens non seulement des accords de Minsk (du 5 septembre sur un cessez-le-feu, ndlr), mais aussi des normes du droit humanitaire international", poursuit le ministère.
"Cette politique de la direction de la Mission ne fait que miner la confiance envers ses activités", souligne la diplomatie russe.
Moscou appelle les observateurs de l'OSCE à se souvenir que l'objectif principal fixé dans leur mandat est de "contribuer à la baisse des tensions et à l'instauration de la paix, de la stabilité et de la sécurité" en Ukraine, ajoute le communiqué.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'OSCE
c'est normal qu'ils râlent puisque l'osce à reçu des tout-terrain blindé de Kiev et que l'osce a refusé ceux de la Russie.
Faut dire aussi que la Russie imposait un à deux "pilotes" dans chaque véhicule.
L'osce refuse d'avoir des agents du FSB en surveillance , alors forcement c'est des vendu à l'occident
Faut dire aussi que la Russie imposait un à deux "pilotes" dans chaque véhicule.
L'osce refuse d'avoir des agents du FSB en surveillance , alors forcement c'est des vendu à l'occident
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'OSCE
Et pourtant, par leurs actions, les "observateurs" de l'OSCE ont fait plus pour les zozos que pour l'Ukraine . . .
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
un ex-fsb à l'Osce ?
https://twitter.com/djp3tros/status/534295953139068928
Is Victor Likhachev an FSB-agent working for OSCE? http://censor.net.ua/photo_news/312266/pod_prikrytiem_missii_obse_v_ukraine_rabotaet_ne_prosto_sotrudnik_posolstva_rf_a_agent_rossiyiskih_spetsslujb …
Is Victor Likhachev an FSB-agent working for OSCE? http://censor.net.ua/photo_news/312266/pod_prikrytiem_missii_obse_v_ukraine_rabotaet_ne_prosto_sotrudnik_posolstva_rf_a_agent_rossiyiskih_spetsslujb …
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'OSCE
Et ils sont plus d'un à être "juge et partie". Ca semble être la norme à Moscou.
Ensuite, ils parleront de démocratie et blablabla!!
Ensuite, ils parleront de démocratie et blablabla!!
Re: L'OSCE
L'OSCE ouvre son sommet de Bâle en s'inquiétant de la situation en Ukraine
Didier Burkhalter accueillant jeudi à Bâle Federica Mogherini, la haute représentante pour la politique extérieure et la sécurité de l’Union européenne. [Laurent Gillieron - Keystone]
La réunion des pays de l'OSCE s'est ouverte jeudi à Bâle. La situation de l'Ukraine est au coeur des préoccupations et le président Burkhalter s'est inquiété de l'apparition d'une "réthorique guerrière".
Didier Burkhalter a procédé à l’ouverture officielle du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) jeudi à Bâle. Evoquant la crise ukrainienne - au coeur de ce sommet - le président en exercice de l'OSCE a déploré une "activité militaire dangereuse" et l’apparition inquiétante d’une "réthorique guerrière".
"Il y a deux ans, Cristiano Ronaldo..."
Après une brève déclaration d’ouverture et l’adoption de l’ordre du jour par l’assemblée, le président de la Confédération a commencé son allocution en évoquant la ville de Donetsk, en Ukraine, et... le football. "Il y a deux ans et demi, Donetsk recevait cinq matchs de l’Euro 2012. Des fans de toute l’Europe y sont venus voir les Cristiano Ronaldo, Xabi Alonso et Wayne Rooney jouer dans la Donbass Arena".
Mais aujourd’hui, Donetsk est contrôlé par "des groupes armés illégaux", le stade est endommagé par des bombardements et l’aéroport est en ruine, a résumé Didier Burkhalter.
"Détérioration"
Globalement, la situation sécuritaire en Europe s’est détériorée de façon marquante. Les principes d’Helsinki (censés améliorer dès 1975 les relations entre l'ex-bloc communiste et l'Occident, ndlr) ont été violés de façon répétée, le cas le plus flagrant étant l’annexion de la Crimée.
Ces événements ont remis en question de nombreux principes que l’on pensait acquis dans l’Europe de l’après-Guerre froide, a souligné le chef de la diplomatie suisse. "La confiance entre la Russie et l’Ouest s’est érodée", a-t-il ajouté. Et d’interpeller l’assemblée par cette question: "Sommes-nous toujours attachés à notre objectif de créer une communauté de sécurité de Vancouver à Vladivostok?"
"Parler plus librement"
Mercredi soir, Didier Burkhalter avait déclaré que "beaucoup de temps sera consacré à des discussions informelles et des rencontres entre ministres". Ces entrevues devraient permettre de "parler plus directement, plus librement" de l'Ukraine, a-t-il souligné.
Le sommet de l'OSCE, "l'occasion de parler plus librement de l'Ukraine"
Le président de l'OSCE Didier Burkhlater a déclaré mercredi que le Conseil ministériel de Bâle serait particulier cette année puisque l'Ukraine est au coeur de toutes les discussions entre ministres.
"Beaucoup de temps sera consacré à des discussions informelles et des rencontres entre ministres" lors du Conseil ministériel de Bâle jeudi et vendredi, a dit mercredi Didier Burkhalter. Ces entrevues devraient permettre de "parler plus directement, plus librement" de l'Ukraine, a-t-il souligné.
Le Conseil ne sera pas "business as usual", a affirmé le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui a qualifié le cessez-le-feu annoncé la veille à Donetsk et Lougansk de "bonne nouvelle, mais il faut que cela tienne".
Définition de la ligne de front
Didier Burkhalter a salué le fait que des officiers russes et ukrainiens se soient parlés directement pour définir la ligne de front.
Mercredi soir, Didier Burkhalter a eu une discussion bilatérale avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry à son arrivée à Bâle. Il doit aussi rencontré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dans le courant de la semaine.
Rencontre Kerry-Lavrov prévue
Accueilli par le président de la Confédération Didier Burkhalter, le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé mercredi soir à Bâle.
Une rencontre est prévue jeudi matin avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
La Russie ne veut pas "rompre" avec l'Occident
Vladimir Poutine a déclaré jeudi devant le Parlement russe n'avoir aucune intention de "rompre" ses relations avec les Européens et les Etats-Unis. Le président russe a toutefois à nouveau critiqué Washington qui "cherche à influencer, en coulisses ou directement, nos relations avec nos voisins".
Il a par ailleurs défendu l'annexion en mars dernier par la Russie de la presqu'île de Crimée.
Déclaration de Bâle transmise à Didier Burkhalter
Parallèlement au Conseil ministériel, les organisations de la société civile organisent chaque année une conférence de deux jours. A la conférence de presse de clôture mercredi en fin d'après-midi, Yuri Dzhibladze, représentant de la Civic Solidarity Platform, a transmis solennellement la "Déclaration de Bâle" à Didier Burkhalter, dont il a salué le soutien.
Le document, qui synthétise "une année de travail" des organisations civiles, a été adopté par près de 120 de ses représentants réunis depuis mardi dans la cité rhénane.
Il comporte une centaine de recommandations pour l’année à venir avec un accent sur la montée des discriminations et de l’intolérance.
Didier Burkhalter a reçu le texte en remerciant les participants pour leur importante contribution. Il a offert le soutien de la Suisse à la Serbie - prochaine présidente de l’OSCE - dans la mise en place des recommandations.
Trois points essentiels
Didier Burkhalter a aussi dévoilé ses trois priorités quant au Conseil des ministres, où sont attendus jeudi et vendredi quelque 1200 représentants des 57 Etats membres de l'OSCE.
Il désire un engagement fort pour l’accord de Minsk conclu en septembre, une amélioration, à moyen terme, des capacités de l’organisation et le lancement d’un panel de personnalités de haut niveau.
Didier Burkhalter accueillant jeudi à Bâle Federica Mogherini, la haute représentante pour la politique extérieure et la sécurité de l’Union européenne. [Laurent Gillieron - Keystone]
La réunion des pays de l'OSCE s'est ouverte jeudi à Bâle. La situation de l'Ukraine est au coeur des préoccupations et le président Burkhalter s'est inquiété de l'apparition d'une "réthorique guerrière".
Didier Burkhalter a procédé à l’ouverture officielle du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) jeudi à Bâle. Evoquant la crise ukrainienne - au coeur de ce sommet - le président en exercice de l'OSCE a déploré une "activité militaire dangereuse" et l’apparition inquiétante d’une "réthorique guerrière".
"Il y a deux ans, Cristiano Ronaldo..."
Après une brève déclaration d’ouverture et l’adoption de l’ordre du jour par l’assemblée, le président de la Confédération a commencé son allocution en évoquant la ville de Donetsk, en Ukraine, et... le football. "Il y a deux ans et demi, Donetsk recevait cinq matchs de l’Euro 2012. Des fans de toute l’Europe y sont venus voir les Cristiano Ronaldo, Xabi Alonso et Wayne Rooney jouer dans la Donbass Arena".
Mais aujourd’hui, Donetsk est contrôlé par "des groupes armés illégaux", le stade est endommagé par des bombardements et l’aéroport est en ruine, a résumé Didier Burkhalter.
"Détérioration"
Globalement, la situation sécuritaire en Europe s’est détériorée de façon marquante. Les principes d’Helsinki (censés améliorer dès 1975 les relations entre l'ex-bloc communiste et l'Occident, ndlr) ont été violés de façon répétée, le cas le plus flagrant étant l’annexion de la Crimée.
Ces événements ont remis en question de nombreux principes que l’on pensait acquis dans l’Europe de l’après-Guerre froide, a souligné le chef de la diplomatie suisse. "La confiance entre la Russie et l’Ouest s’est érodée", a-t-il ajouté. Et d’interpeller l’assemblée par cette question: "Sommes-nous toujours attachés à notre objectif de créer une communauté de sécurité de Vancouver à Vladivostok?"
"Parler plus librement"
Mercredi soir, Didier Burkhalter avait déclaré que "beaucoup de temps sera consacré à des discussions informelles et des rencontres entre ministres". Ces entrevues devraient permettre de "parler plus directement, plus librement" de l'Ukraine, a-t-il souligné.
Le sommet de l'OSCE, "l'occasion de parler plus librement de l'Ukraine"
Le président de l'OSCE Didier Burkhlater a déclaré mercredi que le Conseil ministériel de Bâle serait particulier cette année puisque l'Ukraine est au coeur de toutes les discussions entre ministres.
"Beaucoup de temps sera consacré à des discussions informelles et des rencontres entre ministres" lors du Conseil ministériel de Bâle jeudi et vendredi, a dit mercredi Didier Burkhalter. Ces entrevues devraient permettre de "parler plus directement, plus librement" de l'Ukraine, a-t-il souligné.
Le Conseil ne sera pas "business as usual", a affirmé le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui a qualifié le cessez-le-feu annoncé la veille à Donetsk et Lougansk de "bonne nouvelle, mais il faut que cela tienne".
Définition de la ligne de front
Didier Burkhalter a salué le fait que des officiers russes et ukrainiens se soient parlés directement pour définir la ligne de front.
Mercredi soir, Didier Burkhalter a eu une discussion bilatérale avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry à son arrivée à Bâle. Il doit aussi rencontré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dans le courant de la semaine.
Rencontre Kerry-Lavrov prévue
Accueilli par le président de la Confédération Didier Burkhalter, le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé mercredi soir à Bâle.
Une rencontre est prévue jeudi matin avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
La Russie ne veut pas "rompre" avec l'Occident
Vladimir Poutine a déclaré jeudi devant le Parlement russe n'avoir aucune intention de "rompre" ses relations avec les Européens et les Etats-Unis. Le président russe a toutefois à nouveau critiqué Washington qui "cherche à influencer, en coulisses ou directement, nos relations avec nos voisins".
Il a par ailleurs défendu l'annexion en mars dernier par la Russie de la presqu'île de Crimée.
Déclaration de Bâle transmise à Didier Burkhalter
Parallèlement au Conseil ministériel, les organisations de la société civile organisent chaque année une conférence de deux jours. A la conférence de presse de clôture mercredi en fin d'après-midi, Yuri Dzhibladze, représentant de la Civic Solidarity Platform, a transmis solennellement la "Déclaration de Bâle" à Didier Burkhalter, dont il a salué le soutien.
Le document, qui synthétise "une année de travail" des organisations civiles, a été adopté par près de 120 de ses représentants réunis depuis mardi dans la cité rhénane.
Il comporte une centaine de recommandations pour l’année à venir avec un accent sur la montée des discriminations et de l’intolérance.
Didier Burkhalter a reçu le texte en remerciant les participants pour leur importante contribution. Il a offert le soutien de la Suisse à la Serbie - prochaine présidente de l’OSCE - dans la mise en place des recommandations.
Trois points essentiels
Didier Burkhalter a aussi dévoilé ses trois priorités quant au Conseil des ministres, où sont attendus jeudi et vendredi quelque 1200 représentants des 57 Etats membres de l'OSCE.
Il désire un engagement fort pour l’accord de Minsk conclu en septembre, une amélioration, à moyen terme, des capacités de l’organisation et le lancement d’un panel de personnalités de haut niveau.
Re: L'OSCE
OSCE: la Russie ne doit pas «s'isoler par ses propres actions»
La Russie ne doit pas «s'isoler par ses propres actions», a déclaré jeudi le Secrétaire d'Etat américain John Kerry devant l'OSCE à Bâle.
«Nous n'avons ni le dessein ni le souhait de voir la Russie s'isoler par ses propres actions», a déclaré M. Kerry à propos de la situation en Ukraine.
«Les Etats-Unis et les pays qui soutiennent la souveraineté et les droits de l'Ukraine ne cherchent pas la confrontation».
«En fait, nous sommes convaincus que Moscou pourrait rétablir la confiance et les bonnes relations en contribuant simplement à calmer le jeu», a ajouté M. Kerry, qui s'exprimait devant la conférence annuelle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Au moment même où M. Kerry parlait, le président russe Vladimir Poutine accusait dans un discours à Moscou les Occidentaux d'avoir pris la crise ukrainienne comme prétexte pour imposer des sanctions prévues de toutes manières contre la Russie afin de la «freiner».
M. Poutine a toutefois ajouté que Moscou, ne souhaitait «en aucun cas» rompre ses relations avec les Occidentaux.
La conférence de l'OSCE se tient deux jours après que les rebelles prorusses et les autorités ukrainiennes se sont mis d'accord sur une trêve dans deux des points les plus chauds du conflit dans l'Est : dans la région rebelle de Lougansk (à partir du 5 décembre) et à l'aéroport de Donetsk, théâtre de combats meurtriers quasi ininterrompus depuis plusieurs mois.
Toutefois, dès mercredi, Kiev a accusé les rebelles d'avoir violé la trêve à l'aéroport.
La Russie ne doit pas «s'isoler par ses propres actions», a déclaré jeudi le Secrétaire d'Etat américain John Kerry devant l'OSCE à Bâle.
«Nous n'avons ni le dessein ni le souhait de voir la Russie s'isoler par ses propres actions», a déclaré M. Kerry à propos de la situation en Ukraine.
«Les Etats-Unis et les pays qui soutiennent la souveraineté et les droits de l'Ukraine ne cherchent pas la confrontation».
«En fait, nous sommes convaincus que Moscou pourrait rétablir la confiance et les bonnes relations en contribuant simplement à calmer le jeu», a ajouté M. Kerry, qui s'exprimait devant la conférence annuelle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Au moment même où M. Kerry parlait, le président russe Vladimir Poutine accusait dans un discours à Moscou les Occidentaux d'avoir pris la crise ukrainienne comme prétexte pour imposer des sanctions prévues de toutes manières contre la Russie afin de la «freiner».
M. Poutine a toutefois ajouté que Moscou, ne souhaitait «en aucun cas» rompre ses relations avec les Occidentaux.
La conférence de l'OSCE se tient deux jours après que les rebelles prorusses et les autorités ukrainiennes se sont mis d'accord sur une trêve dans deux des points les plus chauds du conflit dans l'Est : dans la région rebelle de Lougansk (à partir du 5 décembre) et à l'aéroport de Donetsk, théâtre de combats meurtriers quasi ininterrompus depuis plusieurs mois.
Toutefois, dès mercredi, Kiev a accusé les rebelles d'avoir violé la trêve à l'aéroport.
Re: L'OSCE
La Russie montrée du doigt par l’OSCE
La première journée du Conseil ministériel de l’OSCE hier à Bâle a été marquée par une attaque oratoire groupée contre la Russie, membre elle aussi de l’organisation. La crise ukrainienne était sur toutes les lèvres, avec comme exigence de base le respect des accords de Minsk. Si la discussion n’est pas rompue, les fronts ne se sont pas assouplis pour autant.
Alors que commençait la longue série de déclarations des représentants de chaque pays en séance plénière, retransmise par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur des écrans pour les journalistes, une constante se dessinait: de nombreux orateurs, le conseiller fédéral et président en exercice de l’OSCE Didier Burkhalter en tête, ont pointé du doigt la Russie comme agresseur en Ukraine et son annexion «illégale» de la Crimée.
La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier ont condamné la violation territoriale de l’Ukraine par la Russie et exigé la mise en œuvre des accords de Minsk (cessez-le-feu conclu en septembre). Leur homologue américain John Kerry a abondé dans ce sens, soulignant que «personne ne veut la confrontation ou l’isolement de la Russie».
Principal concerné, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkin a lancé un vibrant appel à la communauté internationale pour renforcer les pouvoirs de l’OSCE afin qu’elle puisse prendre des mesures décisives. Il a accusé Moscou d’avoir violé les principes d’Helsinki et d’être responsable de l’escalade dans l’est ukrainien qui a «sapé la sécurité en Europe». La réponse russe n’a pas tardé: son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a rejeté une bonne partie de la responsabilité du conflit sur l’Union européenne.
Globalement, la situation sécuritaire en Europe s’est détériorée de façon marquante, estime Didier Burkhalter. Les principes de l’acte d’Helsinki, fondateurs de l’OSCE, ont été violés de façon répétée, le cas le plus flagrant étant l’annexion de la Crimée. Et de déplorer une «activité militaire dangereuse» et l’apparition inquiétante d’une «rhétorique guerrière».
La journée d’hier était très largement consacrée à la crise ukrainienne. En début de soirée, Didier Burkhalter est venu résumer cette longue journée devant la presse. Il s’est réjoui du large appui qu’il a trouvé sur la mise en œuvre effective de l’accord de Minsk qui devrait commencer à stabiliser la situation. Il est toutefois resté prudent sur les dernières nouvelles de cessez-le-feu. Et il n’a pas commenté le discours du président russe Vladimir Poutine. ATS
La première journée du Conseil ministériel de l’OSCE hier à Bâle a été marquée par une attaque oratoire groupée contre la Russie, membre elle aussi de l’organisation. La crise ukrainienne était sur toutes les lèvres, avec comme exigence de base le respect des accords de Minsk. Si la discussion n’est pas rompue, les fronts ne se sont pas assouplis pour autant.
Alors que commençait la longue série de déclarations des représentants de chaque pays en séance plénière, retransmise par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur des écrans pour les journalistes, une constante se dessinait: de nombreux orateurs, le conseiller fédéral et président en exercice de l’OSCE Didier Burkhalter en tête, ont pointé du doigt la Russie comme agresseur en Ukraine et son annexion «illégale» de la Crimée.
La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier ont condamné la violation territoriale de l’Ukraine par la Russie et exigé la mise en œuvre des accords de Minsk (cessez-le-feu conclu en septembre). Leur homologue américain John Kerry a abondé dans ce sens, soulignant que «personne ne veut la confrontation ou l’isolement de la Russie».
Principal concerné, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkin a lancé un vibrant appel à la communauté internationale pour renforcer les pouvoirs de l’OSCE afin qu’elle puisse prendre des mesures décisives. Il a accusé Moscou d’avoir violé les principes d’Helsinki et d’être responsable de l’escalade dans l’est ukrainien qui a «sapé la sécurité en Europe». La réponse russe n’a pas tardé: son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a rejeté une bonne partie de la responsabilité du conflit sur l’Union européenne.
Globalement, la situation sécuritaire en Europe s’est détériorée de façon marquante, estime Didier Burkhalter. Les principes de l’acte d’Helsinki, fondateurs de l’OSCE, ont été violés de façon répétée, le cas le plus flagrant étant l’annexion de la Crimée. Et de déplorer une «activité militaire dangereuse» et l’apparition inquiétante d’une «rhétorique guerrière».
La journée d’hier était très largement consacrée à la crise ukrainienne. En début de soirée, Didier Burkhalter est venu résumer cette longue journée devant la presse. Il s’est réjoui du large appui qu’il a trouvé sur la mise en œuvre effective de l’accord de Minsk qui devrait commencer à stabiliser la situation. Il est toutefois resté prudent sur les dernières nouvelles de cessez-le-feu. Et il n’a pas commenté le discours du président russe Vladimir Poutine. ATS
Re: L'OSCE
OSCE: guerre des mots entre les ministres russe et ukrainien
Au second jour du Conseil ministériel de l'OSCE, les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères ont occupé le terrain médiatique pour faire valoir leurs points de vue respectifs sur la crise en Ukraine. Les deux fronts n'ont pas bougé, et la rencontre de Bâle ne produira pas de déclaration commune à ce sujet.
Alors que l'OSCE adopte toutes ses déclarations par consensus, la proposition de déclaration commune sur l'Ukraine a échoué à cause des Russes, a affirmé lors d'un point de presse improvisé Pavlo Klimkin, chef de la diplomatie ukrainienne. Il s'est toutefois félicité du large soutien et de la solidarité reçus lors de ce Conseil de l'Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE).
Peu après, Sergueï Lavrov s'est à son tour prêté, longuement, aux questions lors d'une conférence de presse très suivie. Le ministre russe a réaffirmé que la Russie ne voulait qu'oeuvrer à la désescalade et qu'elle souhaitait, elle aussi, la mise en oeuvre pleine et entière des accords de Minsk sur un cessez-le-feu dans l'Est ukrainien.
Il a accusé les Etats-Unis et ses alliés de tenter de rejeter la faute sur Moscou. "C'est une erreur, cela ne marchera pas", a-t-il martelé.
"Tout le monde m'a parlé gentiment"
Interrogé s'il s'était senti isolé pendant ce sommet, alors que la plupart des autres ministres faisaient des déclarations contre son pays, M. Lavrov a eu un trait d'humour: "Je me suis senti très bien", a-t-il dit en riant.
"Tout le monde m'a parlé gentiment. J'ai eu une vingtaine rencontres bilatérales sur sept heures. C'est plutôt un excès de communication!".
M. Lavrov a aussi souligné le bon travail de la Suisse à la présidence de l'OSCE, une présidence "qui a tout fait" pour trouver des solutions dans la crise ukrainienne.
. . .
Au second jour du Conseil ministériel de l'OSCE, les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères ont occupé le terrain médiatique pour faire valoir leurs points de vue respectifs sur la crise en Ukraine. Les deux fronts n'ont pas bougé, et la rencontre de Bâle ne produira pas de déclaration commune à ce sujet.
Alors que l'OSCE adopte toutes ses déclarations par consensus, la proposition de déclaration commune sur l'Ukraine a échoué à cause des Russes, a affirmé lors d'un point de presse improvisé Pavlo Klimkin, chef de la diplomatie ukrainienne. Il s'est toutefois félicité du large soutien et de la solidarité reçus lors de ce Conseil de l'Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE).
Peu après, Sergueï Lavrov s'est à son tour prêté, longuement, aux questions lors d'une conférence de presse très suivie. Le ministre russe a réaffirmé que la Russie ne voulait qu'oeuvrer à la désescalade et qu'elle souhaitait, elle aussi, la mise en oeuvre pleine et entière des accords de Minsk sur un cessez-le-feu dans l'Est ukrainien.
Il a accusé les Etats-Unis et ses alliés de tenter de rejeter la faute sur Moscou. "C'est une erreur, cela ne marchera pas", a-t-il martelé.
"Tout le monde m'a parlé gentiment"
Interrogé s'il s'était senti isolé pendant ce sommet, alors que la plupart des autres ministres faisaient des déclarations contre son pays, M. Lavrov a eu un trait d'humour: "Je me suis senti très bien", a-t-il dit en riant.
"Tout le monde m'a parlé gentiment. J'ai eu une vingtaine rencontres bilatérales sur sept heures. C'est plutôt un excès de communication!".
M. Lavrov a aussi souligné le bon travail de la Suisse à la présidence de l'OSCE, une présidence "qui a tout fait" pour trouver des solutions dans la crise ukrainienne.
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Re: L'OSCE
Dix boéviks morts et un représentant de l’OSCE blessé dans des circonstances bizarres.
décembre 4, 2014 - A la une - Tagged: ATO, boéviks, Donetsk, opération anti-terroriste, OSCE, terroristes - Shortlink
par InformNapalm
Le 1 décembre, le groupe InformNapalm a reçu le message de ses sources à Donetsk qu’un représentant de la mission de l’OSCE a été blessé dans les circonstances bizarres.
L’ événement s’était produit à proximité du puits de la mine des « Chelyuskyntsi » qui se trouve entre le district Petrovsky de Donetsk et Staromyhaylovkiy.
Nous avions retardé la diffusion de l’information et l’avions vérifié par d’autres sources . Comme il s’est avéré, les plaintes et les faits indirects qui soupçonnaient que les membres de la mission de l’OSCE collaboraient avec les boéviks pro-russes n’étaient pas infondés.
Sur le web, plus d’une fois les photos des véhicules de la mission d’ OSCE stationnés près de quartiers généraux et postes des boéviks avaient été signalées.
Cette fois, c’était pareil : pendant que les boéviks tiraient sur les positions de l’armée ukrainienne à l’aide des mortiers de calibre 120 mm à Krasnogorovka, deux véhicules avec les représentants de l’OSCE se trouvaient à proximité . Ces derniers ne faisaient rien pour empêcher les tirs (heureusement qu’ ils ne donnaient pas un coup de main !). Bizarrement, les journalistes de la chaîne russe Life News, habituellement très rapides dans ce genre de situations, étaient absents.
La riposte ukrainienne a fauché 10 boéviks de la RPD et un représentant de la mission de l’OSCE a été blessé. Nous ignorons le degré de la gravité de sa blessure. Rappelons que le tir de riposte pour se défendre ne contredit aucunement l’accord de Minsk et ne peut pas être considéré comme violation de trêve.
Que faisaient les représentants de la mission de l’OSCE avec les boéviks? Pourquoi ils ne notifiait pas les actions des terroristes en les signalant où il fallait? Toutes ces questions font penser à la nécessité d’une enquête approfondie.
Notez que probablement c’est cette même information au sujet de la mort de 10 boéviks que le Centre des Médias de l’Opération Anti-terroriste a relayé en lien avec l’événement.
Прес-центр АТО
décembre 4, 2014 - A la une - Tagged: ATO, boéviks, Donetsk, opération anti-terroriste, OSCE, terroristes - Shortlink
par InformNapalm
Le 1 décembre, le groupe InformNapalm a reçu le message de ses sources à Donetsk qu’un représentant de la mission de l’OSCE a été blessé dans les circonstances bizarres.
L’ événement s’était produit à proximité du puits de la mine des « Chelyuskyntsi » qui se trouve entre le district Petrovsky de Donetsk et Staromyhaylovkiy.
Nous avions retardé la diffusion de l’information et l’avions vérifié par d’autres sources . Comme il s’est avéré, les plaintes et les faits indirects qui soupçonnaient que les membres de la mission de l’OSCE collaboraient avec les boéviks pro-russes n’étaient pas infondés.
Sur le web, plus d’une fois les photos des véhicules de la mission d’ OSCE stationnés près de quartiers généraux et postes des boéviks avaient été signalées.
Cette fois, c’était pareil : pendant que les boéviks tiraient sur les positions de l’armée ukrainienne à l’aide des mortiers de calibre 120 mm à Krasnogorovka, deux véhicules avec les représentants de l’OSCE se trouvaient à proximité . Ces derniers ne faisaient rien pour empêcher les tirs (heureusement qu’ ils ne donnaient pas un coup de main !). Bizarrement, les journalistes de la chaîne russe Life News, habituellement très rapides dans ce genre de situations, étaient absents.
La riposte ukrainienne a fauché 10 boéviks de la RPD et un représentant de la mission de l’OSCE a été blessé. Nous ignorons le degré de la gravité de sa blessure. Rappelons que le tir de riposte pour se défendre ne contredit aucunement l’accord de Minsk et ne peut pas être considéré comme violation de trêve.
Que faisaient les représentants de la mission de l’OSCE avec les boéviks? Pourquoi ils ne notifiait pas les actions des terroristes en les signalant où il fallait? Toutes ces questions font penser à la nécessité d’une enquête approfondie.
Notez que probablement c’est cette même information au sujet de la mort de 10 boéviks que le Centre des Médias de l’Opération Anti-terroriste a relayé en lien avec l’événement.
Прес-центр АТО
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15238
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Re: L'OSCE
OSCE ne sont que des observers ,j'ai eu affaire à eux lors du passage de frontière avec la transnitrie ! ils trouvaient étrange le passage d'une voiture Française sur le territoire Ukrainien ,qu'ils sont cons ! et en plus avec ma femme à bord ! incroyable !
smartleo44- Messages : 130
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Age : 59
Localisation : meaux
Re: L'OSCE
Salut smartleo44, je t'ai envoyer un MP
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'OSCE
Selon l'OSCE, la sécurité en Europe doit être réenvisagée
Derrière le conflit ukrainien se dessine un conflit plus large, en résumé entre la Russie et le reste de l'Europe, souligne Raphael Nägeli, chef de la Task Force OSCE à Berne.
Après une année à la présidence de l'OSCE, la Suisse reste très engagée dans l'organisation pour la sécurité, avec comme préoccupation centrale l'apaisement du conflit ukrainien qui fragilise l'Europe.
Didier Burkhalter avait annoncé la mise sur pied d'un Groupe des Sages au Conseil ministériel de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Bâle, en décembre dernier. Le groupe chargé de réfléchir à «l'OSCE de l'avenir» et à la sécurité européenne est désormais constitué. Quinze personnalités de haut niveau, issues de quinze pays, feront part de leurs recommandations d'ici la fin de l'année, précise Raphael Nägeli.
La confiance dans l'acte d'Helsinki, fondateur de l'OSCE, «est sérieusement entamée», constate le diplomate suisse. Il en veut pour preuve le fait qu'en «2014 par exemple, avec ses interventions en Ukraine la Russie a violé au moins huit des dix principes qu'il contient».
Il s'agit donc de revoir non pas les principes, mais les mécanismes de mise en oeuvre pour les rendre plus efficaces. Et par la même occasion, «d'offrir entre autres à la Russie une sortie, sans qu'elle perde la face».
Barbara Haering pour la Suisse
Si l'initiative est suisse, le pilotage du Groupe des Sages revient à l'ambassadeur allemand Wolfgang Ischinger, qui s'est distingué en 2014 comme représentant de la présidence de l'OSCE pour le dialogue national en Ukraine.
La Russie et plusieurs de ses voisins sont représentés dans ce groupe, que Raphael Nägeli qualifie d'«hétérogène». La Suisse aussi, avec l'ex-conseillère nationale Barbara Haering (PS/ZH), ancienne vice-présidente de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE. Elle préside actuellement le Conseil de fondation du Centre international de déminage humanitaire de Genève (GICHD).
Arrondir les angles
La Suisse s'engage aussi au sein de l'OSCE dans des conflits plus anciens, dans les Balkans ou le Caucase du Sud. Elle a notamment délégué son ambassadeur Gerard Studman pour faciliter les relations entre la Serbie et ses voisins, y compris le Kosovo.
Le diplomate suisse accompagnera le ministre serbe des Affaires étrangères et président en exercice de l'OSCE Ivica Dacic lors de ses déplacements à Pristina, Tirana ou Sarajevo. Une façon d'arrondir les angles, de rendre «plus neutres» ces visites délicates d'un ministre serbe chez ses voisins, explique Raphael Nägeli.
Un autre diplomate suisse, Angelo Gnaedinger, s'active en Géorgie, en conflit avec Moscou autour de ses républiques sécessionnistes d'Ossétie du sud et d'Abkhasie. La Suisse met aussi l'accent sur le travail avec la société civile: «Intervenir seulement au niveau ministériel ne suffit pas. Il faut créer aussi des plateformes de dialogue entre ONG, artistes, fonctionnaires», souligne Raphael Nägeli.
Marge de manoeuvre minime
Enfin, le conflit du Haut-Karabakh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie continue d«occuper la Suisse: «Nous aimerions créer un format permanent de discussion pour trouver une solution», expose Raphael Nägeli.
Ou «au moins pour faire avancer les choses», nuance le diplomate. Il admet qu'il s'agit conflit où la marge de manoeuvre est minimale, étant donné que les grandes puissances y ont leurs propres intérêts. (ats/Newsnet)
Belles idées, mais . . .
Derrière le conflit ukrainien se dessine un conflit plus large, en résumé entre la Russie et le reste de l'Europe, souligne Raphael Nägeli, chef de la Task Force OSCE à Berne.
Après une année à la présidence de l'OSCE, la Suisse reste très engagée dans l'organisation pour la sécurité, avec comme préoccupation centrale l'apaisement du conflit ukrainien qui fragilise l'Europe.
Didier Burkhalter avait annoncé la mise sur pied d'un Groupe des Sages au Conseil ministériel de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Bâle, en décembre dernier. Le groupe chargé de réfléchir à «l'OSCE de l'avenir» et à la sécurité européenne est désormais constitué. Quinze personnalités de haut niveau, issues de quinze pays, feront part de leurs recommandations d'ici la fin de l'année, précise Raphael Nägeli.
La confiance dans l'acte d'Helsinki, fondateur de l'OSCE, «est sérieusement entamée», constate le diplomate suisse. Il en veut pour preuve le fait qu'en «2014 par exemple, avec ses interventions en Ukraine la Russie a violé au moins huit des dix principes qu'il contient».
Il s'agit donc de revoir non pas les principes, mais les mécanismes de mise en oeuvre pour les rendre plus efficaces. Et par la même occasion, «d'offrir entre autres à la Russie une sortie, sans qu'elle perde la face».
Barbara Haering pour la Suisse
Si l'initiative est suisse, le pilotage du Groupe des Sages revient à l'ambassadeur allemand Wolfgang Ischinger, qui s'est distingué en 2014 comme représentant de la présidence de l'OSCE pour le dialogue national en Ukraine.
La Russie et plusieurs de ses voisins sont représentés dans ce groupe, que Raphael Nägeli qualifie d'«hétérogène». La Suisse aussi, avec l'ex-conseillère nationale Barbara Haering (PS/ZH), ancienne vice-présidente de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE. Elle préside actuellement le Conseil de fondation du Centre international de déminage humanitaire de Genève (GICHD).
Arrondir les angles
La Suisse s'engage aussi au sein de l'OSCE dans des conflits plus anciens, dans les Balkans ou le Caucase du Sud. Elle a notamment délégué son ambassadeur Gerard Studman pour faciliter les relations entre la Serbie et ses voisins, y compris le Kosovo.
Le diplomate suisse accompagnera le ministre serbe des Affaires étrangères et président en exercice de l'OSCE Ivica Dacic lors de ses déplacements à Pristina, Tirana ou Sarajevo. Une façon d'arrondir les angles, de rendre «plus neutres» ces visites délicates d'un ministre serbe chez ses voisins, explique Raphael Nägeli.
Un autre diplomate suisse, Angelo Gnaedinger, s'active en Géorgie, en conflit avec Moscou autour de ses républiques sécessionnistes d'Ossétie du sud et d'Abkhasie. La Suisse met aussi l'accent sur le travail avec la société civile: «Intervenir seulement au niveau ministériel ne suffit pas. Il faut créer aussi des plateformes de dialogue entre ONG, artistes, fonctionnaires», souligne Raphael Nägeli.
Marge de manoeuvre minime
Enfin, le conflit du Haut-Karabakh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie continue d«occuper la Suisse: «Nous aimerions créer un format permanent de discussion pour trouver une solution», expose Raphael Nägeli.
Ou «au moins pour faire avancer les choses», nuance le diplomate. Il admet qu'il s'agit conflit où la marge de manoeuvre est minimale, étant donné que les grandes puissances y ont leurs propres intérêts. (ats/Newsnet)
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