Jeux Olympiques de Beijing 2022
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Re: Jeux Olympiques de Beijing 2022
Le revers des médailles :
https://www.arte.tv/fr/videos/100174-000-A/chine-le-drame-ouighour/
https://www.arte.tv/fr/videos/092189-000-A/les-nouveaux-soldats-de-la-chine/
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Re: Jeux Olympiques de Beijing 2022
JO 2022 : le tour de passe-passe de l’équipe chinoise de hockey pour éviter l’humiliation à tout prix
Classée 32e nation mondiale, la Chine, qui doit notamment affronter les Etats-Unis et le Canada, a eu recours à de nombreuses naturalisations de joueurs pour aligner une équipe compétitive en hockey sur glace.
Par Romain Del Bello
Publié le 09 février 2022 à 17h00
Le hockey chinois a bien failli entrer dans l’histoire des Jeux olympiques avant même le début de la grand-messe hivernale disputée sur son sol. Jamais la sélection d’un pays hôte n’a dû se retirer pour des raisons sportives : c’est pourtant la menace qui pesait sur la Chine, ces derniers mois, quand la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) s’est inquiétée du niveau qu’allait afficher l’équipe masculine, notamment pour son entrée en lice face aux Etats-Unis, jeudi 10 février.
Lire aussi La NHL prive ses joueurs et les fans de hockey sur glace du rêve olympique
Il faut avouer qu’il y a une certaine incongruité à voir la 32e nation du classement mondial intégrer d’office le plateau des douze participants aux JO. Ce privilège réservé au pays hôte risquait de se retourner contre la Chine, avec la crainte d’humiliations en série, aux yeux du monde entier, face aux cadors du hockey international comme le Canada et la Russie. « Voir une équipe se faire battre 15-0, ce n’est bon pour personne, ni pour la Chine ni pour le hockey sur glace », confie Luc Tardif, le président franco-canadien de l’IIHF.
L’instance internationale n’a pas attendu le dernier moment pour mettre la pression sur Pékin et s’assurer de la compétitivité de l’équipe hôte pour l’échéance olympique. Après l’attribution des JO à la Chine en 2015, le hockey sur glace – sport confidentiel excepté dans certaines régions du nord-est du pays bénéficiant de l’influence russe – est devenu une priorité pour Pékin, mobilisant argent et énergie pour recruter des entraîneurs étrangers et former des joueurs à l’échéance 2022.
Mais la sauce ne prend pas, et le doute s’installe. « On était aussi inquiets à propos de la sécurité des joueurs, explique Luc Tardif. A ce niveau, quand il y a de gros écarts de technique, c’est dangereux. Donc, on a commencé à faire pression, déjà il y a deux-trois ans, car on voyait bien que ça flottait. Et l’option Kunlun est arrivée, fatalement. »
Onze joueurs nés au Canada, trois aux Etats-Unis
« L’option Kunlun », ce n’est pas le nom d’une mission secrète d’espionnage, mais le choix de donner les clés de la sélection chinoise au club de Pékin, le Red Star Kunlun. Ce dernier, fondé en 2016 et intégré directement au puissant championnat russe (KHL), est composé en grande partie de joueurs étrangers. De nombreux joueurs du club ont été naturalisés ces derniers mois, avec la condition d’avoir évolué au minimum deux ans dans le pays. Et ce sans avoir à abandonner sa nationalité d’origine, a précisé le gardien américain Jeremy Smith.
Un tour de passe-passe que la Chine n’est pas la première à réaliser : la Corée du Sud avait sept joueurs d’origine nord-américaine pour ses JO de Pyeongchang en 2018, l’Italie en avait onze pour Turin 2006, et la France le faisait allègrement avec les Canadiens, il y a trente ans.
Sur les vingt-cinq joueurs qui composent l’effectif olympique, dix sont nés en Chine (mais certains ont grandi en Amérique du Nord), onze au Canada, trois aux Etats-Unis et un en Russie. La sélection n’est pas pour autant une équipe de « mercenaires », beaucoup de naturalisés ayant des origines chinoises. Ty Schultz, qui utilise le nom Zheng Enlai, est né au Canada d’un père allemand et d’une mère chinoise, et sa sœur Nina Schultz a concouru pour la Chine à l’heptathlon sous le nom Zheng Ninali, aux Jeux de Tokyo, à l’été 2021.
Le capitaine d’origine canadienne, Brandon Yip – devenu Ye Jinguang –, arrivé au club en 2017, a trois grands-parents chinois. « C’est un vrai honneur de représenter la Chine d’où viennent mes ancêtres, confie celui qui a disputé près de 200 matchs en NHL, le championnat d’élite nord-américain. J’importe un sport que j’adore dans un pays qui ne s’y connaît pas trop, et on est contents de le faire découvrir aux Chinois. »
S’inspirer de l’équipe féminine
Une fois l’effectif validé, il a fallu vérifier son potentiel sportif. L’IIHF a alors exigé que le club-sélection effectue deux matchs tests. Quand, le 15 novembre 2021, le Red Star Kunlun affronte les Russes de l’Amur Khabarovsk, ce n’est pas un simple match de KHL, mais bien la présence de la Chine à ses propres JO qui se joue.
Ce jour-là, des observateurs (dont Kenneth Hitchcock, un ancien entraîneur champion de NHL) sont présents pour évaluer le niveau de l’équipe. Celle-ci cède seulement 5-4 en prolongations, puis s’incline plus sèchement 4 buts à 1, quelques jours plus tard, face à l’Avangard Omsk. Mais le bilan est globalement positif, et l’IIHF officialise la nouvelle, en décembre : la Chine a sauvé sa place aux JO, à la grande joie de l’entraîneur italo-canadien, Ivano Zanatta. « On n’a rien à envier à la Norvège, le Danemark ou la Lettonie, c’est du même niveau. Les joueurs ont prouvé qu’ils avaient du caractère et qu’ils avaient le droit de participer à leurs propres Jeux olympiques. »
Peu importe si, depuis, l’équipe a enregistré 17 défaites en 19 matchs de championnat, l’objectif est maintenant de faire bonne figure sur la scène olympique, ce qui pourrait être facilité par l’absence des meilleurs joueurs du monde, retenus dans le championnat NHL.
Et pourquoi pas s’inspirer de la sélection nationale olympique féminine – où dix joueuses sur vingt-trois sont nées en Chine – qui a récolté deux succès, face aux Danoises et aux Japonaises ? En cas de victoire dans l’un de ses matchs, le hockey chinois rentrerait, à coup sûr, dans l’histoire. Et, cette fois, pour d’excellentes raisons.
Classée 32e nation mondiale, la Chine, qui doit notamment affronter les Etats-Unis et le Canada, a eu recours à de nombreuses naturalisations de joueurs pour aligner une équipe compétitive en hockey sur glace.
Par Romain Del Bello
Publié le 09 février 2022 à 17h00
Le hockey chinois a bien failli entrer dans l’histoire des Jeux olympiques avant même le début de la grand-messe hivernale disputée sur son sol. Jamais la sélection d’un pays hôte n’a dû se retirer pour des raisons sportives : c’est pourtant la menace qui pesait sur la Chine, ces derniers mois, quand la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) s’est inquiétée du niveau qu’allait afficher l’équipe masculine, notamment pour son entrée en lice face aux Etats-Unis, jeudi 10 février.
Lire aussi La NHL prive ses joueurs et les fans de hockey sur glace du rêve olympique
Il faut avouer qu’il y a une certaine incongruité à voir la 32e nation du classement mondial intégrer d’office le plateau des douze participants aux JO. Ce privilège réservé au pays hôte risquait de se retourner contre la Chine, avec la crainte d’humiliations en série, aux yeux du monde entier, face aux cadors du hockey international comme le Canada et la Russie. « Voir une équipe se faire battre 15-0, ce n’est bon pour personne, ni pour la Chine ni pour le hockey sur glace », confie Luc Tardif, le président franco-canadien de l’IIHF.
L’instance internationale n’a pas attendu le dernier moment pour mettre la pression sur Pékin et s’assurer de la compétitivité de l’équipe hôte pour l’échéance olympique. Après l’attribution des JO à la Chine en 2015, le hockey sur glace – sport confidentiel excepté dans certaines régions du nord-est du pays bénéficiant de l’influence russe – est devenu une priorité pour Pékin, mobilisant argent et énergie pour recruter des entraîneurs étrangers et former des joueurs à l’échéance 2022.
Mais la sauce ne prend pas, et le doute s’installe. « On était aussi inquiets à propos de la sécurité des joueurs, explique Luc Tardif. A ce niveau, quand il y a de gros écarts de technique, c’est dangereux. Donc, on a commencé à faire pression, déjà il y a deux-trois ans, car on voyait bien que ça flottait. Et l’option Kunlun est arrivée, fatalement. »
Onze joueurs nés au Canada, trois aux Etats-Unis
« L’option Kunlun », ce n’est pas le nom d’une mission secrète d’espionnage, mais le choix de donner les clés de la sélection chinoise au club de Pékin, le Red Star Kunlun. Ce dernier, fondé en 2016 et intégré directement au puissant championnat russe (KHL), est composé en grande partie de joueurs étrangers. De nombreux joueurs du club ont été naturalisés ces derniers mois, avec la condition d’avoir évolué au minimum deux ans dans le pays. Et ce sans avoir à abandonner sa nationalité d’origine, a précisé le gardien américain Jeremy Smith.
Un tour de passe-passe que la Chine n’est pas la première à réaliser : la Corée du Sud avait sept joueurs d’origine nord-américaine pour ses JO de Pyeongchang en 2018, l’Italie en avait onze pour Turin 2006, et la France le faisait allègrement avec les Canadiens, il y a trente ans.
Sur les vingt-cinq joueurs qui composent l’effectif olympique, dix sont nés en Chine (mais certains ont grandi en Amérique du Nord), onze au Canada, trois aux Etats-Unis et un en Russie. La sélection n’est pas pour autant une équipe de « mercenaires », beaucoup de naturalisés ayant des origines chinoises. Ty Schultz, qui utilise le nom Zheng Enlai, est né au Canada d’un père allemand et d’une mère chinoise, et sa sœur Nina Schultz a concouru pour la Chine à l’heptathlon sous le nom Zheng Ninali, aux Jeux de Tokyo, à l’été 2021.
Le capitaine d’origine canadienne, Brandon Yip – devenu Ye Jinguang –, arrivé au club en 2017, a trois grands-parents chinois. « C’est un vrai honneur de représenter la Chine d’où viennent mes ancêtres, confie celui qui a disputé près de 200 matchs en NHL, le championnat d’élite nord-américain. J’importe un sport que j’adore dans un pays qui ne s’y connaît pas trop, et on est contents de le faire découvrir aux Chinois. »
S’inspirer de l’équipe féminine
Une fois l’effectif validé, il a fallu vérifier son potentiel sportif. L’IIHF a alors exigé que le club-sélection effectue deux matchs tests. Quand, le 15 novembre 2021, le Red Star Kunlun affronte les Russes de l’Amur Khabarovsk, ce n’est pas un simple match de KHL, mais bien la présence de la Chine à ses propres JO qui se joue.
Ce jour-là, des observateurs (dont Kenneth Hitchcock, un ancien entraîneur champion de NHL) sont présents pour évaluer le niveau de l’équipe. Celle-ci cède seulement 5-4 en prolongations, puis s’incline plus sèchement 4 buts à 1, quelques jours plus tard, face à l’Avangard Omsk. Mais le bilan est globalement positif, et l’IIHF officialise la nouvelle, en décembre : la Chine a sauvé sa place aux JO, à la grande joie de l’entraîneur italo-canadien, Ivano Zanatta. « On n’a rien à envier à la Norvège, le Danemark ou la Lettonie, c’est du même niveau. Les joueurs ont prouvé qu’ils avaient du caractère et qu’ils avaient le droit de participer à leurs propres Jeux olympiques. »
Peu importe si, depuis, l’équipe a enregistré 17 défaites en 19 matchs de championnat, l’objectif est maintenant de faire bonne figure sur la scène olympique, ce qui pourrait être facilité par l’absence des meilleurs joueurs du monde, retenus dans le championnat NHL.
Et pourquoi pas s’inspirer de la sélection nationale olympique féminine – où dix joueuses sur vingt-trois sont nées en Chine – qui a récolté deux succès, face aux Danoises et aux Japonaises ? En cas de victoire dans l’un de ses matchs, le hockey chinois rentrerait, à coup sûr, dans l’histoire. Et, cette fois, pour d’excellentes raisons.
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Re: Jeux Olympiques de Beijing 2022
JO 2022: les athlètes ukrainiens appellent à la suspension des sportifs russes et biélorusses pour les paralympiques
Alors que les jeux paralympiques devraient être lancés vendredi 4 mars à Pékin, les tensions internationales se répercutent entre les athlètes ukrainiens, russes et biélorusses.
A.C | Publié le 28/02/2022
Les athlètes ukrainiens demandent que les sportifs russes et biélorusses soient exclus des jeux paralympiques. Photo Jung Yeon-je / AFPLes athlètes ukrainiens demandent que les sportifs russes et biélorusses soient exclus des jeux paralympiques. Photo Jung Yeon-je / AFP
Les jeux paralympiques (4-13 mars) n’ont même pas encore commencé, que déjà les tensions géopolitiques se répercutent sur le milieu du sport. Vendredi 25 février, il a été décidé que les athlètes russes pourraient participer aux jeux de Pékin alors même que la Russie a violé la trêve olympique en attaquant l’Ukraine jeudi. Près de 71 athlètes sélectionnés participent sous la bannière du comité olympique russe (ROC) selon RMC Sport.
Relancée en 1992 par le Comité international olympique (CIO) avec l’appui des Nations Unies, la trêve olympique institue que pour période débutant sept jours avant les jeux olympiques (4 au 20 février à Pékin) jusqu’à la semaine après la fin des jeux paralympiques, les États membres s’engagent à respecter une période de paix.
Une lettre de la part des athlètes ukrainiens
De leur côté, les athlètes ukrainiens n’acceptent pas la participation des Russes et même de leurs alliés de Biélorussie au cœur des compétitions sportives internationales, ce qui inclut les jeux paralympiques. Dans une lettre adressée à Thomas Back, président du Comité international olympique et à Andrew Parsons, son homologue du Comité international paralympique, plusieurs athlètes réclament la suspension des participants de ces deux pays.
Les athlètes ukrainiens – parmi lesquels le nageur Andriy Govorov, et la gymnaste Vera Perederiy – détaillent leurs motivations : « Si le CIO et l’IPC refusaient de prendre des mesures rapides, vous encourageriez clairement la Russie et la Biélorussie à violer le droit international et votre propre charte. Votre absence de réaction enverrait à chaque athlète et au monde un message indiquant votre choix en faveur des intérêts russe et biélorusse plutôt qu’en faveur des athlètes. Vos actes d’aujourd’hui seront votre héritage. Ne commettez pas d’erreur, les athlètes ukrainiens sont unis dans cet appel et cela a été un grand défi de leur parler alors qu’ils cherchent à garantir leur sécurité dans des abris anti-bombes. »
Il reste quelques jours aux présidents des comités internationaux olympiques et paralympiques pour prendre une décision, avant le coup d’envoi des jeux paralympiques ce vendredi 4 mars à Pékin.
Alors que les jeux paralympiques devraient être lancés vendredi 4 mars à Pékin, les tensions internationales se répercutent entre les athlètes ukrainiens, russes et biélorusses.
A.C | Publié le 28/02/2022
Les athlètes ukrainiens demandent que les sportifs russes et biélorusses soient exclus des jeux paralympiques. Photo Jung Yeon-je / AFPLes athlètes ukrainiens demandent que les sportifs russes et biélorusses soient exclus des jeux paralympiques. Photo Jung Yeon-je / AFP
Les jeux paralympiques (4-13 mars) n’ont même pas encore commencé, que déjà les tensions géopolitiques se répercutent sur le milieu du sport. Vendredi 25 février, il a été décidé que les athlètes russes pourraient participer aux jeux de Pékin alors même que la Russie a violé la trêve olympique en attaquant l’Ukraine jeudi. Près de 71 athlètes sélectionnés participent sous la bannière du comité olympique russe (ROC) selon RMC Sport.
Relancée en 1992 par le Comité international olympique (CIO) avec l’appui des Nations Unies, la trêve olympique institue que pour période débutant sept jours avant les jeux olympiques (4 au 20 février à Pékin) jusqu’à la semaine après la fin des jeux paralympiques, les États membres s’engagent à respecter une période de paix.
Une lettre de la part des athlètes ukrainiens
De leur côté, les athlètes ukrainiens n’acceptent pas la participation des Russes et même de leurs alliés de Biélorussie au cœur des compétitions sportives internationales, ce qui inclut les jeux paralympiques. Dans une lettre adressée à Thomas Back, président du Comité international olympique et à Andrew Parsons, son homologue du Comité international paralympique, plusieurs athlètes réclament la suspension des participants de ces deux pays.
Les athlètes ukrainiens – parmi lesquels le nageur Andriy Govorov, et la gymnaste Vera Perederiy – détaillent leurs motivations : « Si le CIO et l’IPC refusaient de prendre des mesures rapides, vous encourageriez clairement la Russie et la Biélorussie à violer le droit international et votre propre charte. Votre absence de réaction enverrait à chaque athlète et au monde un message indiquant votre choix en faveur des intérêts russe et biélorusse plutôt qu’en faveur des athlètes. Vos actes d’aujourd’hui seront votre héritage. Ne commettez pas d’erreur, les athlètes ukrainiens sont unis dans cet appel et cela a été un grand défi de leur parler alors qu’ils cherchent à garantir leur sécurité dans des abris anti-bombes. »
Il reste quelques jours aux présidents des comités internationaux olympiques et paralympiques pour prendre une décision, avant le coup d’envoi des jeux paralympiques ce vendredi 4 mars à Pékin.
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Re: Jeux Olympiques de Beijing 2022
Paralympiques-2022 : les sportifs russes et bélarusses finalement exclus
Les sportifs russes et bélarusses seront finalement exclus des Jeux paralympiques d'hiver de Pékin, annonce le Comité international paralympique (CIP), à la veille de l'ouverture de la compétition.
Saisi à la suite de l'invasion russe en Ukraine à laquelle collabore le Belarus, le CIP avait annoncé mercredi que ces sportifs pourraient participer aux Jeux sous bannière neutre, une décision qui avait été contestée dans plusieurs pays.
Dans un communiqué, le CIP a justifié son revirement par le fait que "des équipes et des athlètes menacent à présent de ne pas participer, compromettant les chances de réussite des Jeux paralympiques d'hiver de Pékin 2022".
"La situation dans le village des athlètes se détériore et garantir leur sécurité est devenu impossible", a ajouté le Comité, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux, qui se déroulent dans la capitale chinoise jusqu'au 13 mars.
Les sportifs russes et bélarusses seront finalement exclus des Jeux paralympiques d'hiver de Pékin, annonce le Comité international paralympique (CIP), à la veille de l'ouverture de la compétition.
Saisi à la suite de l'invasion russe en Ukraine à laquelle collabore le Belarus, le CIP avait annoncé mercredi que ces sportifs pourraient participer aux Jeux sous bannière neutre, une décision qui avait été contestée dans plusieurs pays.
Dans un communiqué, le CIP a justifié son revirement par le fait que "des équipes et des athlètes menacent à présent de ne pas participer, compromettant les chances de réussite des Jeux paralympiques d'hiver de Pékin 2022".
"La situation dans le village des athlètes se détériore et garantir leur sécurité est devenu impossible", a ajouté le Comité, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux, qui se déroulent dans la capitale chinoise jusqu'au 13 mars.
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Re: Jeux Olympiques de Beijing 2022
Paralympiques 2022 : l'émotion de la délégation ukrainienne, les Français prêts à briller, le discours de paix d'Andrew Parsons... Ce qu'il faut retenir de la cérémonie d'ouverture
Le coup d'envoi de la 13e édition des Jeux paralympiques d'hiver a été donné, vendredi, depuis le "Nid d'oiseau" de Pékin.
Article rédigé par Clément Pons - franceinfo: sport
France Télévisions
Publié le 04/03/2022 15:37
C'est une cérémonie d'ouverture particulière qui vient de s'achever, vendredi 4 mars, au stade olympique de Pékin. Dans un climat de tensions dû à la guerre en Ukraine, le "Nid d'oiseau" a tout de même célébré le coup d'envoi de la 13e édition des Jeux paralympiques d'hiver.
Un show d'environ 1h30 qui a voulu mettre l'accent sur l'accessibilité et l'inclusion afin de mettre à l'honneur les 47 délégations présentes.
Dignes, le visage fermé... Le défilé émouvant des athlètes ukrainiens
Logiquement, ils ont été les plus scrutés, vendredi, dans la capitale chinoise. Positionnés à la quatrième place lors du défilé des nations, les athlètes ukrainiens ont défilé tout en retenue devant un public chinois qui les a chaudement applaudis.
Dans la foulée du porte-drapeau Maksym Yarovyi, fondeur et biathlète de 27 ans, la quinzaine de membres de la délégation s'est avancée, le visage fermé, sans montrer le moindre geste d'enthousiasme. Une marche loin de la fête qu'est censée représenter pareille cérémonie, tout juste rompue par un geste de quelques-uns des paralympiens, vêtus de bleu et de jaune : un poing levé, symbole de résistance et de soutien envers leurs compatriotes engagés sur le front face aux troupes russes.
6e au classement des médailles à Pyeongchang en 2018, il est difficile de projeter tout objectif cet hiver pour l'Ukraine. L'essentiel est ailleurs. Indécise jusqu'au bout, sa participation est "un miracle", comme l'avait expliqué jeudi en conférence de presse le chef du Comité paralympique ukrainien Valeriy Sushkevych. Comme "un symbole illustrant que notre pays est toujours vivant".
Dans un contexte particulier, la délégation ukrainienne est bel et bien présente lors de ces Jeux paralympiques de Pékin 2022. Quant aux Russes et aux Biélorusses, ils sont exclus de cette 13e édition.
Le V de la victoire pour la délégation tricolore
23e nation à prendre part à la parade des athlètes, la France a, elle aussi, donné le top départ de ses Jeux paralympiques. Doudounes bleu, blanc, rouge sur le dos, la délégation tricolore s'est présentée en mimant le V de la victoire derrière son porte-drapeau, le biathlète et fondeur Benjamin Daviet.
Le quintuple médaillé en Corée du Sud, il y a quatre ans, était accompagné de 21 compatriotes (staff et athlètes compris), parmi lesquels les snowboardeurs Laurent Vaglica et Mathias Menendez ou le skieur Lou Braz-Dagand. Pas de Marie Bochet ni d'Arthur Bauchet en revanche, attendus dès demain au centre national de ski alpin de Yanqing pour la descente (à partir de trois heures, heure française). Daviet, lui, devra presser le pas pour se rendre à Zhangjiakou, à 180 kilomètres au nord-ouest de Pékin, afin de disputer le six kilomètres en biathlon (à partir de trois heures, heure française).
"Paix !", le discours engagé du président du Comité international paralympique pour l'Ukraine
A la suite du rétro-pédalage de la veille sur l'interdiction des athlètes russes et biélorusses, après les avoir dans un premier temps autorisés à concourir sous statut neutre, le discours du président du Comité international paralympique (CIP) était attendu.
Andrew Parsons s'est présenté devant l'estrade en donnant de la voix pour réaffirmer les valeurs défendus par les Jeux paralympiques. Des valeurs qui vont "à l'encontre de la guerre", a-t-il rappelé. "Je dois commencer par un message de paix. En tant que président d'une institution qui promeut la paix et le respect, je suis horrifié par ce qu'il se passe aujourd'hui".
Le Brésilien a ensuite poursuivi : "la trêve olympique a été adoptée par une motion de l'ONU et doit être observée et respectée, en aucun cas violée. Au CIP, nous aspirons à vivre dans un monde meilleur, plus inclusif, sans guerre ni conflit. C'est une époque faite pour le dialogue, pas pour la haine (...) Le mouvement paralympique appelle les autorités du monde à promouvoir la paix. Le sport peut changer les choses, il peut transformer la vie des gens (...) Paix !", a-t-il conclu.
Le coup d'envoi de la 13e édition des Jeux paralympiques d'hiver a été donné, vendredi, depuis le "Nid d'oiseau" de Pékin.
Article rédigé par Clément Pons - franceinfo: sport
France Télévisions
Publié le 04/03/2022 15:37
C'est une cérémonie d'ouverture particulière qui vient de s'achever, vendredi 4 mars, au stade olympique de Pékin. Dans un climat de tensions dû à la guerre en Ukraine, le "Nid d'oiseau" a tout de même célébré le coup d'envoi de la 13e édition des Jeux paralympiques d'hiver.
Un show d'environ 1h30 qui a voulu mettre l'accent sur l'accessibilité et l'inclusion afin de mettre à l'honneur les 47 délégations présentes.
Dignes, le visage fermé... Le défilé émouvant des athlètes ukrainiens
Logiquement, ils ont été les plus scrutés, vendredi, dans la capitale chinoise. Positionnés à la quatrième place lors du défilé des nations, les athlètes ukrainiens ont défilé tout en retenue devant un public chinois qui les a chaudement applaudis.
Dans la foulée du porte-drapeau Maksym Yarovyi, fondeur et biathlète de 27 ans, la quinzaine de membres de la délégation s'est avancée, le visage fermé, sans montrer le moindre geste d'enthousiasme. Une marche loin de la fête qu'est censée représenter pareille cérémonie, tout juste rompue par un geste de quelques-uns des paralympiens, vêtus de bleu et de jaune : un poing levé, symbole de résistance et de soutien envers leurs compatriotes engagés sur le front face aux troupes russes.
6e au classement des médailles à Pyeongchang en 2018, il est difficile de projeter tout objectif cet hiver pour l'Ukraine. L'essentiel est ailleurs. Indécise jusqu'au bout, sa participation est "un miracle", comme l'avait expliqué jeudi en conférence de presse le chef du Comité paralympique ukrainien Valeriy Sushkevych. Comme "un symbole illustrant que notre pays est toujours vivant".
Dans un contexte particulier, la délégation ukrainienne est bel et bien présente lors de ces Jeux paralympiques de Pékin 2022. Quant aux Russes et aux Biélorusses, ils sont exclus de cette 13e édition.
Le V de la victoire pour la délégation tricolore
23e nation à prendre part à la parade des athlètes, la France a, elle aussi, donné le top départ de ses Jeux paralympiques. Doudounes bleu, blanc, rouge sur le dos, la délégation tricolore s'est présentée en mimant le V de la victoire derrière son porte-drapeau, le biathlète et fondeur Benjamin Daviet.
Le quintuple médaillé en Corée du Sud, il y a quatre ans, était accompagné de 21 compatriotes (staff et athlètes compris), parmi lesquels les snowboardeurs Laurent Vaglica et Mathias Menendez ou le skieur Lou Braz-Dagand. Pas de Marie Bochet ni d'Arthur Bauchet en revanche, attendus dès demain au centre national de ski alpin de Yanqing pour la descente (à partir de trois heures, heure française). Daviet, lui, devra presser le pas pour se rendre à Zhangjiakou, à 180 kilomètres au nord-ouest de Pékin, afin de disputer le six kilomètres en biathlon (à partir de trois heures, heure française).
"Paix !", le discours engagé du président du Comité international paralympique pour l'Ukraine
A la suite du rétro-pédalage de la veille sur l'interdiction des athlètes russes et biélorusses, après les avoir dans un premier temps autorisés à concourir sous statut neutre, le discours du président du Comité international paralympique (CIP) était attendu.
Andrew Parsons s'est présenté devant l'estrade en donnant de la voix pour réaffirmer les valeurs défendus par les Jeux paralympiques. Des valeurs qui vont "à l'encontre de la guerre", a-t-il rappelé. "Je dois commencer par un message de paix. En tant que président d'une institution qui promeut la paix et le respect, je suis horrifié par ce qu'il se passe aujourd'hui".
Le Brésilien a ensuite poursuivi : "la trêve olympique a été adoptée par une motion de l'ONU et doit être observée et respectée, en aucun cas violée. Au CIP, nous aspirons à vivre dans un monde meilleur, plus inclusif, sans guerre ni conflit. C'est une époque faite pour le dialogue, pas pour la haine (...) Le mouvement paralympique appelle les autorités du monde à promouvoir la paix. Le sport peut changer les choses, il peut transformer la vie des gens (...) Paix !", a-t-il conclu.
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