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Re: En France
Guerre en Ukraine : la France va relocaliser la production de poudre pour obus
Orange avec Media Services, publié le mercredi 22 février 2023 à 20h18
Cette décision s'inscrit dans une logique globale d'économie de guerre annoncée par Emmanuel Macron à l'été 2022 et dans un contexte de guerre en Ukraine. Les canons Caesar, les missiles sol-air à courte portée Mistral sont également concernés par une accélération de la production.
C'est l'application de l"'économie de guerre", voulue par Emmanuel Macron.
La France va relocaliser la production de poudre propulsive pour les obus d'artillerie. "Nous avons décidé de relocaliser une capacité de production de poudre de gros calibre à Bergerac (Dordogne) sur un horizon assez court (...) avec un objectif de 1.200 tonnes de poudre par an", a déclaré le ministre des Armées Sébastien Lecornu lors d'une conférence de presse mercredi 22 février. En cause, les besoins accrus générés par le conflit en Ukraine et de la nécessité de reconstituer une filière souveraine sur le sujet.
De nombreux pays fournissent des obus de 155 mm à l'Ukraine, vidant leurs stocks déjà très peu fournis. Emmanuel Macron avait annoncé à l'été 2022 un plan d'"économie de guerre", poussant les industriels à produire davantage et plus vite, notamment les très demandés canons Caesar. "Il n'y a pas de scénario dans lequel on ne doit pas accélérer et sécuriser la production de munitions. C'est vrai parce que l'Ukraine va connaître des besoins importants dans les semaines et mois à venir ou pour recompléter les stocks des armées", a estimé Sébastien Lecornu.
Héritier de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), l'entreprise publique Eurenco va donc investir 60 millions d'euros, dont 50 seront autofinancés, sur son site de Bergerac. L'industriel produit aujourd'hui cette poudre en Suède, et en achète auprès de fournisseurs italiens, allemands et suisses.
Une nouvelle usine en 2025
Si l'entreprise y réfléchissait depuis la pandémie, "l'élément déclencheur de l'investissement a été la consommation des stocks, pas seulement en France mais partout en Europe", selon le PDG d'Eurenco, Thierry Francou. L'export, qui constitue les deux-tiers du chiffre d'affaires d'Eurenco, "va être soutenu pendant les dix prochaines années. Aujourd'hui j'ai des commandes fermes jusqu'en 2027", a affirmé le PDG, notant que "ce qui permet d'entretenir une filière souveraine c'est l'export". La nouvelle usine devrait ouvrir au premier semestre 2025. Les 1.200 tonnes de poudre propulsive permettront à Eurenco de fabriquer 500.000 charges modulaires, soit 95.000 "coups complets", a-t-il détaillé.
10.000 obus de 155 mm commandés pour 2023
Un "coup complet" est constitué d'un obus, fabriqué en France par Nexter, et de charges modulaires propulsives produites par Eurenco. En fonction de la distance à atteindre -40 kilomètres pour un canon Caesar-, il faut jusqu'à six charges modulaires par obus tiré.
Le ministère des Armées de son côté va "enclencher des perspectives d'achat sur une base moyenne de 15.000 coups complets par an pour l'armée de Terre française" dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire (2024-2030), selon Sébastien Lecornu. En 2023, la France doit recevoir 10.000 obus de 155 mm, un volume à des années-lumière des consommations observées en Ukraine : les Russes tiraient jusqu'à 50.000 obus par jour en juillet, les Ukrainiens jusqu'à 6.000, selon une source militaire française.
Besoin de "se mettre en stimulation"
Mardi, en déplacement en Côte d'Ivoire, Sébastien Lecornu, a affirmé depuis Dakar la nécessité pour l'industrie de défense de son pays de "se mettre en stimulation" pour répondre à la demande extérieure et aux besoins éventuels des forces nationales : "On a une industrie de défense de qualité, mais qui doit forcément se mettre en stimulation", a déclaré à des journalistes le ministre. Il était interrogé sur la capacité des industriels français à aider l'Ukraine tout en répondant aux besoins et demandes des forces nationales et des partenaires étrangers. Et de justifier : "On ne peut pas dire qu'on a une autonomie stratégique si on a besoin de Pierre, Paul, Jacques, aux quatre coins de la planète pour fabriquer notre poudre", a-t-il ajouté.
6 canons Caesar de plus en 2023
Toujours depuis Dakar, le ministre a par ailleurs annoncé avoir missionné l'inspectrice générale des armées Monique Legrand-Larroche pour évaluer les moyens d'accélérer la maintenance et la production des canons Caesar, succès à l'exportation et dont 49 exemplaires ont été ou vont être fournis à l'Ukraine. Son fabricant Nexter a déjà fait passer la production de 2 à 4 canons par mois. Il doit passer à 6 Caesar chaque mois d'ici la fin de l'année et huit courant 2024, selon l'industriel.
Les missiles sol-air à courte portée Mistral également concernés
L'ancien délégué général de l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon a lui été chargé de "coordonner les activités industrielles pour augmenter les cadences de production" des obus de 155 mm et de missiles sol-air à courte portée Mistral, produits par MBDA."C'est le segment où les besoins sont les plus importants", notamment en raison de cessions effectuées à l'Ukraine, selon le ministre.
La production de Mistral était de 20 unités par mois en 2022. "Pour 2023, nous sommes déjà à 30 unités et l'objectif pour 2025 est de 40 unités par mois et il convient de fiabiliser tout cela" selon Sébastien Lecornu, qui souhaite par ailleurs voir le délai de production du missile Aster de plus longue portée passer de 40 à 18 mois.
La semaine passée, Emmanuel Macron a lancé un appel aux Européens à "réinvestir massivement" dans leur défense pour faire face aux "défis" qu'affronte le continent. "Le premier appel, c'est un appel à réinvestir massivement dans notre défense si nous, Européens, voulons la paix", a déclaré le président français lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.
Orange avec Media Services, publié le mercredi 22 février 2023 à 20h18
Cette décision s'inscrit dans une logique globale d'économie de guerre annoncée par Emmanuel Macron à l'été 2022 et dans un contexte de guerre en Ukraine. Les canons Caesar, les missiles sol-air à courte portée Mistral sont également concernés par une accélération de la production.
C'est l'application de l"'économie de guerre", voulue par Emmanuel Macron.
La France va relocaliser la production de poudre propulsive pour les obus d'artillerie. "Nous avons décidé de relocaliser une capacité de production de poudre de gros calibre à Bergerac (Dordogne) sur un horizon assez court (...) avec un objectif de 1.200 tonnes de poudre par an", a déclaré le ministre des Armées Sébastien Lecornu lors d'une conférence de presse mercredi 22 février. En cause, les besoins accrus générés par le conflit en Ukraine et de la nécessité de reconstituer une filière souveraine sur le sujet.
De nombreux pays fournissent des obus de 155 mm à l'Ukraine, vidant leurs stocks déjà très peu fournis. Emmanuel Macron avait annoncé à l'été 2022 un plan d'"économie de guerre", poussant les industriels à produire davantage et plus vite, notamment les très demandés canons Caesar. "Il n'y a pas de scénario dans lequel on ne doit pas accélérer et sécuriser la production de munitions. C'est vrai parce que l'Ukraine va connaître des besoins importants dans les semaines et mois à venir ou pour recompléter les stocks des armées", a estimé Sébastien Lecornu.
Héritier de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), l'entreprise publique Eurenco va donc investir 60 millions d'euros, dont 50 seront autofinancés, sur son site de Bergerac. L'industriel produit aujourd'hui cette poudre en Suède, et en achète auprès de fournisseurs italiens, allemands et suisses.
Une nouvelle usine en 2025
Si l'entreprise y réfléchissait depuis la pandémie, "l'élément déclencheur de l'investissement a été la consommation des stocks, pas seulement en France mais partout en Europe", selon le PDG d'Eurenco, Thierry Francou. L'export, qui constitue les deux-tiers du chiffre d'affaires d'Eurenco, "va être soutenu pendant les dix prochaines années. Aujourd'hui j'ai des commandes fermes jusqu'en 2027", a affirmé le PDG, notant que "ce qui permet d'entretenir une filière souveraine c'est l'export". La nouvelle usine devrait ouvrir au premier semestre 2025. Les 1.200 tonnes de poudre propulsive permettront à Eurenco de fabriquer 500.000 charges modulaires, soit 95.000 "coups complets", a-t-il détaillé.
10.000 obus de 155 mm commandés pour 2023
Un "coup complet" est constitué d'un obus, fabriqué en France par Nexter, et de charges modulaires propulsives produites par Eurenco. En fonction de la distance à atteindre -40 kilomètres pour un canon Caesar-, il faut jusqu'à six charges modulaires par obus tiré.
Le ministère des Armées de son côté va "enclencher des perspectives d'achat sur une base moyenne de 15.000 coups complets par an pour l'armée de Terre française" dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire (2024-2030), selon Sébastien Lecornu. En 2023, la France doit recevoir 10.000 obus de 155 mm, un volume à des années-lumière des consommations observées en Ukraine : les Russes tiraient jusqu'à 50.000 obus par jour en juillet, les Ukrainiens jusqu'à 6.000, selon une source militaire française.
Besoin de "se mettre en stimulation"
Mardi, en déplacement en Côte d'Ivoire, Sébastien Lecornu, a affirmé depuis Dakar la nécessité pour l'industrie de défense de son pays de "se mettre en stimulation" pour répondre à la demande extérieure et aux besoins éventuels des forces nationales : "On a une industrie de défense de qualité, mais qui doit forcément se mettre en stimulation", a déclaré à des journalistes le ministre. Il était interrogé sur la capacité des industriels français à aider l'Ukraine tout en répondant aux besoins et demandes des forces nationales et des partenaires étrangers. Et de justifier : "On ne peut pas dire qu'on a une autonomie stratégique si on a besoin de Pierre, Paul, Jacques, aux quatre coins de la planète pour fabriquer notre poudre", a-t-il ajouté.
6 canons Caesar de plus en 2023
Toujours depuis Dakar, le ministre a par ailleurs annoncé avoir missionné l'inspectrice générale des armées Monique Legrand-Larroche pour évaluer les moyens d'accélérer la maintenance et la production des canons Caesar, succès à l'exportation et dont 49 exemplaires ont été ou vont être fournis à l'Ukraine. Son fabricant Nexter a déjà fait passer la production de 2 à 4 canons par mois. Il doit passer à 6 Caesar chaque mois d'ici la fin de l'année et huit courant 2024, selon l'industriel.
Les missiles sol-air à courte portée Mistral également concernés
L'ancien délégué général de l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon a lui été chargé de "coordonner les activités industrielles pour augmenter les cadences de production" des obus de 155 mm et de missiles sol-air à courte portée Mistral, produits par MBDA."C'est le segment où les besoins sont les plus importants", notamment en raison de cessions effectuées à l'Ukraine, selon le ministre.
La production de Mistral était de 20 unités par mois en 2022. "Pour 2023, nous sommes déjà à 30 unités et l'objectif pour 2025 est de 40 unités par mois et il convient de fiabiliser tout cela" selon Sébastien Lecornu, qui souhaite par ailleurs voir le délai de production du missile Aster de plus longue portée passer de 40 à 18 mois.
La semaine passée, Emmanuel Macron a lancé un appel aux Européens à "réinvestir massivement" dans leur défense pour faire face aux "défis" qu'affronte le continent. "Le premier appel, c'est un appel à réinvestir massivement dans notre défense si nous, Européens, voulons la paix", a déclaré le président français lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Orange avec 6Medias, publié le mercredi 22 février 2023 à 19h25
L'ensemble des corps de l'armée française est mobilisé dans quatorze départements du sud de la France pour l'exercice Hemex-Orion. Elle y mènera un entraînement à haute intensité, raconte Midi Libre.
L'opération sur le terrain débute dimanche 26 février.
Hemex-Orion, un vaste exercice interarmées, amorcera dimanche 26 février son opération sur le terrain. Elle s'étend dans quatorze départements du sud de la France, depuis le littoral héraultais jusqu'au Tarn, en passant par l'Aveyron, explique Midi Libre. Près de 7 000 soldats participent dans un premier temps à cette opération, sans précédent dans la région. Puis ils seront 12 000 dans la dernière phase. Un exercice spectaculaire, qui s'inscrit dans la stratégie de défense collective de l'Otan, et qui se prolongera jusqu'à une quatrième et ultime phase terminant début mai.
Dans le scénario concocté pour l'occasion, l'État d'Arnland est déstabilisé au sud par l'État de Mercure. La France y intervient alors pour soutenir Arnland, qui lutte aussi contre la désinformation et les opérations de déstabilisation à sa frontière. Une situation très proche de celle connue par l'Ukraine avant l'invasion russe, même si l'armée précise à Midi Libre que la manœuvre était prévue depuis 2017.
Faire collaborer tous les corps de l'armée
Avec cet exercice de grande ampleur, l'armée souhaite faire collaborer l'ensemble des corps qui la composent. Cet entraînement "à haute intensité", selon les mots du ministère de la Défense, sera rendu difficile par la multiplication des théâtres d'opérations, mais aussi par la nouveauté des domaines dans lesquels opérer. Les cyberattaques et l'influence des opinions publiques seront notamment au menu. En résumé, Orion 23 doit permettre "d'évaluer les capacités internes dans le cadre d'un conflit pouvant aller jusqu'à la haute intensité", d'après un document officiel cité par Midi Libre.
L'ensemble des corps de l'armée française est mobilisé dans quatorze départements du sud de la France pour l'exercice Hemex-Orion. Elle y mènera un entraînement à haute intensité, raconte Midi Libre.
L'opération sur le terrain débute dimanche 26 février.
Hemex-Orion, un vaste exercice interarmées, amorcera dimanche 26 février son opération sur le terrain. Elle s'étend dans quatorze départements du sud de la France, depuis le littoral héraultais jusqu'au Tarn, en passant par l'Aveyron, explique Midi Libre. Près de 7 000 soldats participent dans un premier temps à cette opération, sans précédent dans la région. Puis ils seront 12 000 dans la dernière phase. Un exercice spectaculaire, qui s'inscrit dans la stratégie de défense collective de l'Otan, et qui se prolongera jusqu'à une quatrième et ultime phase terminant début mai.
Dans le scénario concocté pour l'occasion, l'État d'Arnland est déstabilisé au sud par l'État de Mercure. La France y intervient alors pour soutenir Arnland, qui lutte aussi contre la désinformation et les opérations de déstabilisation à sa frontière. Une situation très proche de celle connue par l'Ukraine avant l'invasion russe, même si l'armée précise à Midi Libre que la manœuvre était prévue depuis 2017.
Faire collaborer tous les corps de l'armée
Avec cet exercice de grande ampleur, l'armée souhaite faire collaborer l'ensemble des corps qui la composent. Cet entraînement "à haute intensité", selon les mots du ministère de la Défense, sera rendu difficile par la multiplication des théâtres d'opérations, mais aussi par la nouveauté des domaines dans lesquels opérer. Les cyberattaques et l'influence des opinions publiques seront notamment au menu. En résumé, Orion 23 doit permettre "d'évaluer les capacités internes dans le cadre d'un conflit pouvant aller jusqu'à la haute intensité", d'après un document officiel cité par Midi Libre.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Caduce62 a écrit:Etonnant de la part du principal soutien à la russie en EuropeKrispoluk a écrit:La Serbie envisage de ne plus acheter des avions russes mais de se tourner vers la France pour l'acquisition de Rafales
C'est la première fois depuis 1945 que la Serbie va déroger à la règle d'acheter du matériel militaire russe.
La raison invoquée est la difficulté d'obtenir des pièces détachées pour la dernière livraison de Mig-29 en 2017 (ben tu m'étonnes ! )
Cette raison avait déjà été invoquée par l'Inde avant la guerre, ainsi que le manque de suivi et de formation par la Russie, ce qui l'avait conduite à commander aussi des Rafales, malgré les relations étroites que l'Inde entretient avec la Russie depuis son indépendance...
L'inde bouffe a tous les râteliers comme la turquie
Non, pas si étonnant que ça, vu la gabegie actuelle qu'on connait dans l'armée russe, s'ils traitent leurs exports avec le même sérieux (et c'est le cas !) on comprend que de nombreux pays "amis" prennent leurs distances !
Si t'achète un Mig-35 à 18 millions d'euros et que celui ci est cloué au sol à 60% du temps par manque de pièces détachées, il vaut mieux payer un Rafale le double du prix et que celui-ci soit opérationnel à 90% du temps, CQFD !
Pour le matériel terrestre c'est moins important et c'est plus rustique.
Comme ces pays : Serbie, Inde, conservent une dent contre les américains, ils préfèrent acheter du matériel français, pays qui bien que faisant partie de l'Otan est considéré comme "plus neutre politiquement" donc compatible avec leur propre positionnement...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: En France
Caduce62 a écrit:Orange avec 6Medias, publié le mercredi 22 février 2023 à 19h25
L'ensemble des corps de l'armée française est mobilisé dans quatorze départements du sud de la France pour l'exercice Hemex-Orion. Elle y mènera un entraînement à haute intensité, raconte Midi Libre.
Hemex-Orion, un vaste exercice interarmées, amorcera dimanche 26 février son opération sur le terrain. Elle s'étend dans quatorze départements du sud de la France,
Dans le scénario concocté pour l'occasion, l'État d'Arnland est déstabilisé au sud par l'État de Mercure. La France y intervient alors pour soutenir Arnland, qui lutte aussi contre la désinformation et les opérations de déstabilisation à sa frontière.
Un avertissement à Poutine s'il décide d'annexer Nice, Monaco et la Côte d'Azur !
ça aurait de la gueule dans la Fédération de Russie, je trouve, ce nouvel "Область Лазурный Берег" !
Krispoluk- Messages : 9858
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
C'est vrai que compte tenu de leur faible blindage il est dangereux de les engager face à des chars lourds russes mais en "appui-feu" pour accompagner au plus près les unités d'infanterie mécanisées/motorisées ils peuvent jouer leur rôle !
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: En France
Les premières images du système de missile sol-air à courte portée Crotale NG de fabrication française abattant un missile de croisière russe en Ukraine
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Projet "Sky carrier" : les "drones tueurs" vont faire leur entrée dans l'armée française, explications :
https://fb.watch/jyNINHTNU0/
https://fb.watch/jyNINHTNU0/
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Grève du 28 mars : Deux journalistes de BFMTV agressés dans le cortège parisien, la chaîne va porter plainte
Agression « Il y avait la volonté de voler la caméra », d’après les journalistes attaqués lors de la manifestation contre la réforme des retraites, mardi, à Paris
20 Minutes avec AFP
Publié le 29/03/23 à 20h08 — Mis à jour le 29/03/23 à 20h53
BFMTV va porter plainte après l’agression de deux de ses journalistes mardi à Paris alors qu’ils couvraient la manifestation contre la réforme des retraites, a-t-on appris ce mercredi auprès de la chaîne d’info continue.
« BFMTV condamne fermement l’agression dont ont été victimes ses journalistes et réaffirme son attachement à la liberté de la presse et au droit à l’information », a-t-elle d’abord indiqué sur son site Internet. La chaîne et les deux journalistes en question, Jérémie Paire et Baptiste Keita, vont déposer plainte, a ensuite précisé BFMTV à l’AFP.
Selon leur récit, publié sur le site Internet de la chaîne, ils ont été pris à partie à deux reprises, d’abord place de la République, puis aux alentours de la place de la Nation, recevant notamment « des coups de pied et des coups de poing ».
D’après les journalistes, « il y avait la volonté de voler la caméra ». L’intervention d' « une participante à la manifestation et (de) quelques autres personnes » a finalement permis « leur exfiltration » du cortège, ont-ils également relaté.
Source : https://www.20minutes.fr/justice/4030287-20230329-greves-deux-journalistes-bfm-tv-agresses-cortege-parisien-chaine-va-porter-plainte
******************************************************************************************************************************************************
L'un des deux est Jérémy Paire. Il a couvert la guerre en Ukraine l'année dernière, à proximité des bombardements d'Irpin. C'est con, de revenir sain et sauf d'Ukraine pour finir par se faire agresser par des français, en France!
Agression « Il y avait la volonté de voler la caméra », d’après les journalistes attaqués lors de la manifestation contre la réforme des retraites, mardi, à Paris
20 Minutes avec AFP
Publié le 29/03/23 à 20h08 — Mis à jour le 29/03/23 à 20h53
BFMTV va porter plainte après l’agression de deux de ses journalistes mardi à Paris alors qu’ils couvraient la manifestation contre la réforme des retraites, a-t-on appris ce mercredi auprès de la chaîne d’info continue.
« BFMTV condamne fermement l’agression dont ont été victimes ses journalistes et réaffirme son attachement à la liberté de la presse et au droit à l’information », a-t-elle d’abord indiqué sur son site Internet. La chaîne et les deux journalistes en question, Jérémie Paire et Baptiste Keita, vont déposer plainte, a ensuite précisé BFMTV à l’AFP.
« Des coups de pied et des coups de poing » reçus par les journalistes
Selon leur récit, publié sur le site Internet de la chaîne, ils ont été pris à partie à deux reprises, d’abord place de la République, puis aux alentours de la place de la Nation, recevant notamment « des coups de pied et des coups de poing ».
D’après les journalistes, « il y avait la volonté de voler la caméra ». L’intervention d' « une participante à la manifestation et (de) quelques autres personnes » a finalement permis « leur exfiltration » du cortège, ont-ils également relaté.
Source : https://www.20minutes.fr/justice/4030287-20230329-greves-deux-journalistes-bfm-tv-agresses-cortege-parisien-chaine-va-porter-plainte
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L'un des deux est Jérémy Paire. Il a couvert la guerre en Ukraine l'année dernière, à proximité des bombardements d'Irpin. C'est con, de revenir sain et sauf d'Ukraine pour finir par se faire agresser par des français, en France!
Gilles- Messages : 2455
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Re: En France
Les premiers blindés légers Serval livrés à l’armée de Terre française
D’ici 2030, les Armées française comptent recevoir 978 exemplaires de ce nouveau blindé. - AFP
Image auteur par défaut
Par AFP
Publié:30 Mars 2023
Plus de 30 véhicules blindés légers Serval seront livrés cette semaine à l’armée de Terre française, les premiers de ce programme lancé fin 2018, a annoncé jeudi le ministère des armées. « Douze véhicules ont été livrés et 20 le seront d’ici la fin de la semaine », a affirmé jeudi un porte-parole du ministère, le général Yann Gravêthe.
Destiné à remplacer le véhicule de l’avant-blindé (VAB) en service depuis 1976, le Serval est un engin blindé léger qui « se distingue de son prédécesseur (…) par ses qualités accrues de mobilité », selon le commandant Tristan, officier chargé du programme Serval à la Section technique de l’armée de Terre (STAT).
Quelque « 119 engins sont prévus d’être livrés en 2023 et un total de 364 Serval ont été commandés à ce jour et seront livrés d’ici à 2025 », a-t-il ajouté. D’ici 2030, les Armées comptent recevoir 978 exemplaires.
Renouveler et moderniser les blindés français
Ce blindé multirôles, produit par les groupes français Nexter et Texelis, est le troisième type de blindés en cours de livraison dans le cadre du programme Scorpion visant à « renouveler et moderniser » les blindés de l’armée française, qui seront connectés entre eux, selon le colonel Damien Sandeau, officier de programme Scorpion à l’état-major de l’armée de Terre.
Plus de 450 Griffon, qui sont également des blindés, plus lourds, de transport de troupes, ont déjà été livrés depuis 2019, et une quarantaine de Jaguar, des engins blindés de reconnaissance et de combat dotés d’un canon de 40 mm, ont été remis à l’armée de Terre depuis 2020.
Outre le transport de fantassins, le Serval servira de plateforme d’artillerie sol-air ou de lutte antidrone, selon le commandant Tristan.
D’ici 2030, les Armées française comptent recevoir 978 exemplaires de ce nouveau blindé. - AFP
Image auteur par défaut
Par AFP
Publié:30 Mars 2023
Plus de 30 véhicules blindés légers Serval seront livrés cette semaine à l’armée de Terre française, les premiers de ce programme lancé fin 2018, a annoncé jeudi le ministère des armées. « Douze véhicules ont été livrés et 20 le seront d’ici la fin de la semaine », a affirmé jeudi un porte-parole du ministère, le général Yann Gravêthe.
Destiné à remplacer le véhicule de l’avant-blindé (VAB) en service depuis 1976, le Serval est un engin blindé léger qui « se distingue de son prédécesseur (…) par ses qualités accrues de mobilité », selon le commandant Tristan, officier chargé du programme Serval à la Section technique de l’armée de Terre (STAT).
Quelque « 119 engins sont prévus d’être livrés en 2023 et un total de 364 Serval ont été commandés à ce jour et seront livrés d’ici à 2025 », a-t-il ajouté. D’ici 2030, les Armées comptent recevoir 978 exemplaires.
Renouveler et moderniser les blindés français
Ce blindé multirôles, produit par les groupes français Nexter et Texelis, est le troisième type de blindés en cours de livraison dans le cadre du programme Scorpion visant à « renouveler et moderniser » les blindés de l’armée française, qui seront connectés entre eux, selon le colonel Damien Sandeau, officier de programme Scorpion à l’état-major de l’armée de Terre.
Plus de 450 Griffon, qui sont également des blindés, plus lourds, de transport de troupes, ont déjà été livrés depuis 2019, et une quarantaine de Jaguar, des engins blindés de reconnaissance et de combat dotés d’un canon de 40 mm, ont été remis à l’armée de Terre depuis 2020.
Outre le transport de fantassins, le Serval servira de plateforme d’artillerie sol-air ou de lutte antidrone, selon le commandant Tristan.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Source BFMTV Le 01/04/2023 à 22:33
Le ministère des Affaires étrangères a présenté "ses condoléances" à la famille de la victime.
Huit Français morts depuis plus d'un an
Un nouveau volontaire français tué sur le front. "Un certain 'T.' est mort il y a une semaine", a révélé le quotidien Le Monde, une information confirmée par le ministère français des Affaires étrangères.
"Nous avons appris la triste nouvelle de ce décès.
Nous présentons nos condoléances à la famille, avec laquelle les services concernés du ministère (...) sont en contact", a-t-il indiqué à l'AFP.
La semaine dernière, le Quai d'Orsay avait déjà confirmé la mort dans la région de Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, de Kevin D., un ancien humanitaire, parti il y a plus d'un an combattre aux côtés des Ukrainiens.
Depuis le début de l'invasion russe, le 24 février 2022, huit Français sont morts sur place.
...........
Source TF1 Info
Nouvel appel téléphonique Macron-Zelensky.
Au cours d'un entretien d'une heure, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky "ont discuté de la coopération en matière de défense entre l'Ukraine et la France". Le locataire de l'Élysée "a réitéré son soutien à l'Ukraine pour mettre un terme à l'agression russe", a indiqué la présidence française dans un communiqué.
Pour sa part, le chef d'État ukrainien a précisé sur la messagerie Telegram que lui et son homologue s'étaient penchés "sur les prochaines étapes pour mettre en œuvre la Formule de Paix", un plan de paix en 10 points.
"Je remercie la France pour son soutien constant", a-t-il ajouté dans la soirée lors de son adresse quotidienne à ses concitoyens.
Paris va équiper Kiev d'une technologie de pointe. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé que la France allait livrer prochainement à l'Ukraine un système de défense sol-air. "Cela permettra de créer une énorme bulle de protection autour d’une agglomération comme Kiev. Cela peut sauver des milliers de vies", a-t-il avancé dans Le Parisien, sans apporter davantage de précisions, sachant que, selon lui, "les Russes surveillent particulièrement la livraison de ce dispositif".
Le ministère des Affaires étrangères a présenté "ses condoléances" à la famille de la victime.
Huit Français morts depuis plus d'un an
Un nouveau volontaire français tué sur le front. "Un certain 'T.' est mort il y a une semaine", a révélé le quotidien Le Monde, une information confirmée par le ministère français des Affaires étrangères.
"Nous avons appris la triste nouvelle de ce décès.
Nous présentons nos condoléances à la famille, avec laquelle les services concernés du ministère (...) sont en contact", a-t-il indiqué à l'AFP.
La semaine dernière, le Quai d'Orsay avait déjà confirmé la mort dans la région de Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, de Kevin D., un ancien humanitaire, parti il y a plus d'un an combattre aux côtés des Ukrainiens.
Depuis le début de l'invasion russe, le 24 février 2022, huit Français sont morts sur place.
...........
Source TF1 Info
Nouvel appel téléphonique Macron-Zelensky.
Au cours d'un entretien d'une heure, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky "ont discuté de la coopération en matière de défense entre l'Ukraine et la France". Le locataire de l'Élysée "a réitéré son soutien à l'Ukraine pour mettre un terme à l'agression russe", a indiqué la présidence française dans un communiqué.
Pour sa part, le chef d'État ukrainien a précisé sur la messagerie Telegram que lui et son homologue s'étaient penchés "sur les prochaines étapes pour mettre en œuvre la Formule de Paix", un plan de paix en 10 points.
"Je remercie la France pour son soutien constant", a-t-il ajouté dans la soirée lors de son adresse quotidienne à ses concitoyens.
Paris va équiper Kiev d'une technologie de pointe. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé que la France allait livrer prochainement à l'Ukraine un système de défense sol-air. "Cela permettra de créer une énorme bulle de protection autour d’une agglomération comme Kiev. Cela peut sauver des milliers de vies", a-t-il avancé dans Le Parisien, sans apporter davantage de précisions, sachant que, selon lui, "les Russes surveillent particulièrement la livraison de ce dispositif".
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Re: En France
La France allouerait 2 milliards d'euros à l’Ukraine dans le cadre d'un programme à long terme, une partie de ces fonds sera dirigée vers la reconstruction du pays après la guerre.
Selon le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, cette aide financière importante a été discutée lors de sa réunion avec le ministre français de l'Économie, des Finances, de l'Industrie et de la Souveraineté numérique Bruno Le Maire.
« J’ai eu une conversation avec Bruno Le Maire en marge de Spring Meetings à Washington. La France est prête à fournir à l'Ukraine 2 milliards d'euros dans le cadre d'un programme à long terme. Une partie des fonds sera utilisée pour la reconstruction », a noté Denys Chmygal.
Il a remercié la France pour son soutien.
Selon le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, cette aide financière importante a été discutée lors de sa réunion avec le ministre français de l'Économie, des Finances, de l'Industrie et de la Souveraineté numérique Bruno Le Maire.
« J’ai eu une conversation avec Bruno Le Maire en marge de Spring Meetings à Washington. La France est prête à fournir à l'Ukraine 2 milliards d'euros dans le cadre d'un programme à long terme. Une partie des fonds sera utilisée pour la reconstruction », a noté Denys Chmygal.
Il a remercié la France pour son soutien.
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Re: En France
Dialogue maintenu.
Les présidents Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont discuté samedi 15 avril pendant "près d'une heure et demie", a assuré le dirigeant ukrainien sur Telegram. "Les résultats de la récente visite du président Macron en Chine ont été évoqués", a-t-il précisé.
Le chef de l’État avait suscité un tollé à l'issue de sa visite d’État en Chine en déclarant que l'Europe ne devrait pas automatiquement s'aligner sur les États-Unis ou sur Pékin en cas de conflit à propos de Taïwan.
Il avait ensuite déclaré qu'être "allié" des États-Unis ne voulait pas pour autant dire être "vassal".
Sa visite en Chine avait été dominée par des discussions sur la guerre en Ukraine, Pékin étant un proche partenaire de Moscou.
"Les deux présidents ont évoqué les étapes à venir dans l'organisation d'un sommet pour la paix", a détaillé de son côté l’Élysée.
Les présidents Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont discuté samedi 15 avril pendant "près d'une heure et demie", a assuré le dirigeant ukrainien sur Telegram. "Les résultats de la récente visite du président Macron en Chine ont été évoqués", a-t-il précisé.
Le chef de l’État avait suscité un tollé à l'issue de sa visite d’État en Chine en déclarant que l'Europe ne devrait pas automatiquement s'aligner sur les États-Unis ou sur Pékin en cas de conflit à propos de Taïwan.
Il avait ensuite déclaré qu'être "allié" des États-Unis ne voulait pas pour autant dire être "vassal".
Sa visite en Chine avait été dominée par des discussions sur la guerre en Ukraine, Pékin étant un proche partenaire de Moscou.
"Les deux présidents ont évoqué les étapes à venir dans l'organisation d'un sommet pour la paix", a détaillé de son côté l’Élysée.
Yoda- Messages : 265
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Re: En France
VIDÉO - "Merci aux Français" : les soldats ukrainiens étrennent les chars légers envoyés par Paris
Publié aujourd'hui à 10h38
]https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-en-ukraine-russie-merci-aux-francais-les-soldats-ukrainiens-etrennent-les-chars-legers-envoyes-par-paris-2254558.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1681894040&fbclid=IwAR3qqEvcbP9U7m_M_HoW4A9b_1X7O5C4yr5d8wHvPzgxikM5Wht8BJ2TENk#xtor=CS1-1-%5BEchobox%5D
Dans un clip sur fond de "Marseillaise" jouée à la guitare électrique, l'Ukraine remercie la France pour ses livraisons de chars AMX-10RC.
Des engins de combat légers et "très mobiles".
"Un grand merci au ministre Sébastien Lecornu, aux Français et bien sûr au président Macron". Dans la séquence publiée par LCI et visible en tête de cet article, un soldat ukrainien se félicite de la réception, ces dernières semaines, de chars français AMX-10 RC. Des engins de combat légers qui doivent permettre de soutenir les forces de Kiev contre la Russie. Et l'Ukraine a tenu à remercier son allié occidental pour cette livraison, annoncée en janvier dernier, dans un clip dont elle a le secret.
Sur fond de Marseillaise, orchestrée à la guitare électrique, la vidéo visible en tête de cet article montre les soldats ukrainiens manœuvrer ces engins très mobiles, qui "seront sans doute grandement appréciés par l'infanterie" et aidera Kiev à "libérer ses terres". Si le nombre de ces chars livrés par Paris n'est pas connu, l'opération représente un "coup politique", estime sur LCI le vice-amiral Michel Olhagaray, ancien commandant de l'école navale.
Les AMX-10 RC français, dont la production a commencé dans les années 1980, sont des chars de près de 25 tonnes dotés de canons de 105 mm, montés sur roues et non sur chenilles. Des engins "très mobiles", "certes anciens, mais performants", selon un conseiller de la présidence française, alors que l'armée de terre française en possède près de 250. "Ce type (de blindés français), pensé en pleine Guerre froide pour affronter les Soviétiques, est du matériel mobile, fait pour aller vite et pour exploiter des percées potentielles", souligne à l'AFP Pierre Haroche, maître de conférence en sécurité internationale à l'université Queen Mary de Londres.
Avec son puissant canon, l'engin plutôt considéré comme un blindé à roues que comme un char, peut servir à des missions de reconnaissance ou d'appui des fantassins. Cette capacité de mouvement est essentielle pour éviter un gel du front, souligne Thibault Fouillet, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Selon Marc Chassillan, consultant international dans le domaine de la défense, ces livraisons interviennent en remplacement de livraisons de chars Lerclerc, réclamés par des officiels ukrainiens. "On ne veut pas ou on ne peut pas livrer des chars Leclerc. Qu'est-ce qui peut ressembler à un char qui n'est pas un char Leclerc et qu'on pourrait livrer ? Il n’y a pas 36 réponses, dans l’inventaire français, il n’y en a qu’un, c'est l’AMX-10RC", détaille-t-il.
Publié aujourd'hui à 10h38
]https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-en-ukraine-russie-merci-aux-francais-les-soldats-ukrainiens-etrennent-les-chars-legers-envoyes-par-paris-2254558.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1681894040&fbclid=IwAR3qqEvcbP9U7m_M_HoW4A9b_1X7O5C4yr5d8wHvPzgxikM5Wht8BJ2TENk#xtor=CS1-1-%5BEchobox%5D
Dans un clip sur fond de "Marseillaise" jouée à la guitare électrique, l'Ukraine remercie la France pour ses livraisons de chars AMX-10RC.
Des engins de combat légers et "très mobiles".
"Un grand merci au ministre Sébastien Lecornu, aux Français et bien sûr au président Macron". Dans la séquence publiée par LCI et visible en tête de cet article, un soldat ukrainien se félicite de la réception, ces dernières semaines, de chars français AMX-10 RC. Des engins de combat légers qui doivent permettre de soutenir les forces de Kiev contre la Russie. Et l'Ukraine a tenu à remercier son allié occidental pour cette livraison, annoncée en janvier dernier, dans un clip dont elle a le secret.
Sur fond de Marseillaise, orchestrée à la guitare électrique, la vidéo visible en tête de cet article montre les soldats ukrainiens manœuvrer ces engins très mobiles, qui "seront sans doute grandement appréciés par l'infanterie" et aidera Kiev à "libérer ses terres". Si le nombre de ces chars livrés par Paris n'est pas connu, l'opération représente un "coup politique", estime sur LCI le vice-amiral Michel Olhagaray, ancien commandant de l'école navale.
Les AMX-10 RC français, dont la production a commencé dans les années 1980, sont des chars de près de 25 tonnes dotés de canons de 105 mm, montés sur roues et non sur chenilles. Des engins "très mobiles", "certes anciens, mais performants", selon un conseiller de la présidence française, alors que l'armée de terre française en possède près de 250. "Ce type (de blindés français), pensé en pleine Guerre froide pour affronter les Soviétiques, est du matériel mobile, fait pour aller vite et pour exploiter des percées potentielles", souligne à l'AFP Pierre Haroche, maître de conférence en sécurité internationale à l'université Queen Mary de Londres.
Avec son puissant canon, l'engin plutôt considéré comme un blindé à roues que comme un char, peut servir à des missions de reconnaissance ou d'appui des fantassins. Cette capacité de mouvement est essentielle pour éviter un gel du front, souligne Thibault Fouillet, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Selon Marc Chassillan, consultant international dans le domaine de la défense, ces livraisons interviennent en remplacement de livraisons de chars Lerclerc, réclamés par des officiels ukrainiens. "On ne veut pas ou on ne peut pas livrer des chars Leclerc. Qu'est-ce qui peut ressembler à un char qui n'est pas un char Leclerc et qu'on pourrait livrer ? Il n’y a pas 36 réponses, dans l’inventaire français, il n’y en a qu’un, c'est l’AMX-10RC", détaille-t-il.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/21/la-france-refuse-d-aider-l-ukraine-a-cibler-la-bielorussie_6170458_3210.html
Pourquoi la France a refusé de fournir à l’Ukraine des cartes lui permettant de cibler la Biélorussie
Kiev a sollicité Paris pour obtenir une cartographie numérique du territoire voisin, qui permettrait à des avions de combat ou à des drones de mener des missions à basse altitude.
Par Jacques Follorou et Cédric Pietralunga
Publié aujourd’hui à 11h00,
La France a refusé de fournir à l’Ukraine des moyens permettant à ses aéronefs de survoler la Biélorussie, pays frontalier et allié fidèle de la Russie, dont le régime fait peser sur Kiev une menace constante depuis le début de la guerre. Selon nos informations, les autorités ukrainiennes ont sollicité Paris pour obtenir une cartographie numérique du territoire biélorusse, un outil indispensable pour permettre à des avions de combat ou à des drones de mener des missions à basse altitude. Interrogé, le ministère des armées n’a pas souhaité faire de commentaires.
Ces cartographies numériques, appelées DTED (digital terrain elevation data) dans le jargon des pilotes, détaillent le relief du terrain, mais répertorient aussi les obstacles, tels que les lignes à haute tension ou les éoliennes, et surtout les équipements militaires pouvant s’avérer dangereux pour un aéronef, comme les radars ou les batteries antiaériennes. « Cela intègre toutes les données tactiques nécessaires à une pénétration de très basse altitude, de nuit ou avec une mauvaise visibilité », explique une source militaire.
Pour justifier son refus, Paris a argué que son soutien serait sans faille tant qu’il s’agirait de défendre le seul territoire ukrainien, mais qu’il ne pouvait être question de participer à des opérations sur un autre sol étranger. De source militaire française, on indique que l’Ukraine avait sans doute, en amont, déjà formulé cette demande à d’autres membres de la coalition soutenant ses efforts face à l’agression russe. Kiev ne se serait adressé à la France qu’après avoir essuyé des refus.
Selon un expert interrogé par Le Monde, ces cartographies, qui sont établies grâce à des satellites et mises à jour en permanence, pourraient aider les Ukrainiens à configurer des drones pour frapper un site se trouvant en Biélorussie, comme ils l’ont déjà fait à plusieurs reprises en Russie, notamment dans la région de Belgorod. « Cette cartographie permet de programmer un profil de vol “à la ficelle”, c’est-à-dire avec une altitude la plus basse possible, pour éviter d’être repéré », explique une source militaire.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la France participe, au même titre que d’autres pays alliés, à la collecte des renseignements fournis à l’état-major de Kiev pour élaborer sa stratégie, planifier ses opérations et enrichir de données tactiques ses cartes de situation. « La France fournit du renseignement pour que les Ukrainiens puissent se défendre », a lui-même reconnu Emmanuel Macron, lors d’une interview sur France 2, le 13 octobre 2022, ajoutant que, « de cela, il est bon de ne pas trop parler ».
Pourquoi la France a refusé de fournir à l’Ukraine des cartes lui permettant de cibler la Biélorussie
Kiev a sollicité Paris pour obtenir une cartographie numérique du territoire voisin, qui permettrait à des avions de combat ou à des drones de mener des missions à basse altitude.
Par Jacques Follorou et Cédric Pietralunga
Publié aujourd’hui à 11h00,
La France a refusé de fournir à l’Ukraine des moyens permettant à ses aéronefs de survoler la Biélorussie, pays frontalier et allié fidèle de la Russie, dont le régime fait peser sur Kiev une menace constante depuis le début de la guerre. Selon nos informations, les autorités ukrainiennes ont sollicité Paris pour obtenir une cartographie numérique du territoire biélorusse, un outil indispensable pour permettre à des avions de combat ou à des drones de mener des missions à basse altitude. Interrogé, le ministère des armées n’a pas souhaité faire de commentaires.
Ces cartographies numériques, appelées DTED (digital terrain elevation data) dans le jargon des pilotes, détaillent le relief du terrain, mais répertorient aussi les obstacles, tels que les lignes à haute tension ou les éoliennes, et surtout les équipements militaires pouvant s’avérer dangereux pour un aéronef, comme les radars ou les batteries antiaériennes. « Cela intègre toutes les données tactiques nécessaires à une pénétration de très basse altitude, de nuit ou avec une mauvaise visibilité », explique une source militaire.
Pour justifier son refus, Paris a argué que son soutien serait sans faille tant qu’il s’agirait de défendre le seul territoire ukrainien, mais qu’il ne pouvait être question de participer à des opérations sur un autre sol étranger. De source militaire française, on indique que l’Ukraine avait sans doute, en amont, déjà formulé cette demande à d’autres membres de la coalition soutenant ses efforts face à l’agression russe. Kiev ne se serait adressé à la France qu’après avoir essuyé des refus.
Selon un expert interrogé par Le Monde, ces cartographies, qui sont établies grâce à des satellites et mises à jour en permanence, pourraient aider les Ukrainiens à configurer des drones pour frapper un site se trouvant en Biélorussie, comme ils l’ont déjà fait à plusieurs reprises en Russie, notamment dans la région de Belgorod. « Cette cartographie permet de programmer un profil de vol “à la ficelle”, c’est-à-dire avec une altitude la plus basse possible, pour éviter d’être repéré », explique une source militaire.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la France participe, au même titre que d’autres pays alliés, à la collecte des renseignements fournis à l’état-major de Kiev pour élaborer sa stratégie, planifier ses opérations et enrichir de données tactiques ses cartes de situation. « La France fournit du renseignement pour que les Ukrainiens puissent se défendre », a lui-même reconnu Emmanuel Macron, lors d’une interview sur France 2, le 13 octobre 2022, ajoutant que, « de cela, il est bon de ne pas trop parler ».
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Re: En France
Guerre en Ukraine : la France promet des bateaux, des autobus et des rails à Kiev
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 23/04/2023 à 16:27 , mis à jour le 23/04/2023 à 17:42
Selon des estimations réalisées par le ministère français de la Transition écologique, le coût de la reconstruction de l'Ukraine s'élève à 383 milliards d'euros, dont 83 pour les infrastructures de transport.
Le gouvernement français a promis de fournir des bateaux, des autobus et des rails de chemin de fer à l'Ukraine, dont les infrastructures de transport ont été gravement endommagées par l'invasion russe. Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, qui a conclu dimanche 23 avril une visite de quatre jours en Ukraine, a appelé les entreprises françaises, «dès maintenant», à «être au rendez-vous, notamment dans le secteur des transports».
Selon le ministère français de la Transition écologique, «les dernières évaluations estiment à 383 milliards d'euros le coût de la reconstruction de l'Ukraine» dont 83 milliards rien que pour les infrastructures de transports. Clément Beaune «a pris l'initiative de réunir à son retour en France les dirigeants des principales entreprises françaises du secteur des transports pour accélérer leur mobilisation pour l'Ukraine», a ajouté le ministère dans un communiqué.
En attendant, la France a promis de faire «don de bateaux-pilotes» et de mobiliser «l'expertise technique d'HAROPA Ports (gestionnaire des ports de la Seine, NDLR) afin d'accroître les exportations de céréales». Elle enverra en outre «des bus supplémentaires à l'Ukraine pour assurer le transport scolaire, en plus de la trentaine de véhicules déjà livrés», selon le texte.
Et Paris s'est engagé «à fournir 20.000 tonnes de rails à l'Ukraine, pour reconstruire plusieurs centaines de kilomètres de chemins de fer» endommagés par les combats et bombardements, et «une dizaine de groupes électrogènes d'1,5 tonne supplémentaire, en plus de la vingtaine livrée dans les prochaines semaines aux chemins de fer ukrainiens». Enfin, «la France accueille 10 contrôleurs aériens instructeurs ukrainiens à l'ENAC (École nationale de l'aviation civile, NDLR) pour préparer la réouverture du ciel ukrainien», a précisé le ministère.
«Depuis le début du conflit, la France apporte un soutien militaire qui est très important mais il y a aussi un soutien civil, y compris dans l'effort de guerre, qui est vital», a expliqué Clément Beaune, cité dans le communiqué.
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 23/04/2023 à 16:27 , mis à jour le 23/04/2023 à 17:42
Selon des estimations réalisées par le ministère français de la Transition écologique, le coût de la reconstruction de l'Ukraine s'élève à 383 milliards d'euros, dont 83 pour les infrastructures de transport.
Le gouvernement français a promis de fournir des bateaux, des autobus et des rails de chemin de fer à l'Ukraine, dont les infrastructures de transport ont été gravement endommagées par l'invasion russe. Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, qui a conclu dimanche 23 avril une visite de quatre jours en Ukraine, a appelé les entreprises françaises, «dès maintenant», à «être au rendez-vous, notamment dans le secteur des transports».
Selon le ministère français de la Transition écologique, «les dernières évaluations estiment à 383 milliards d'euros le coût de la reconstruction de l'Ukraine» dont 83 milliards rien que pour les infrastructures de transports. Clément Beaune «a pris l'initiative de réunir à son retour en France les dirigeants des principales entreprises françaises du secteur des transports pour accélérer leur mobilisation pour l'Ukraine», a ajouté le ministère dans un communiqué.
En attendant, la France a promis de faire «don de bateaux-pilotes» et de mobiliser «l'expertise technique d'HAROPA Ports (gestionnaire des ports de la Seine, NDLR) afin d'accroître les exportations de céréales». Elle enverra en outre «des bus supplémentaires à l'Ukraine pour assurer le transport scolaire, en plus de la trentaine de véhicules déjà livrés», selon le texte.
Et Paris s'est engagé «à fournir 20.000 tonnes de rails à l'Ukraine, pour reconstruire plusieurs centaines de kilomètres de chemins de fer» endommagés par les combats et bombardements, et «une dizaine de groupes électrogènes d'1,5 tonne supplémentaire, en plus de la vingtaine livrée dans les prochaines semaines aux chemins de fer ukrainiens». Enfin, «la France accueille 10 contrôleurs aériens instructeurs ukrainiens à l'ENAC (École nationale de l'aviation civile, NDLR) pour préparer la réouverture du ciel ukrainien», a précisé le ministère.
«Depuis le début du conflit, la France apporte un soutien militaire qui est très important mais il y a aussi un soutien civil, y compris dans l'effort de guerre, qui est vital», a expliqué Clément Beaune, cité dans le communiqué.
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Re: En France
Si la décision politique était prise, la France pourrait livrer une dizaine d’avions de chasse à l’armée ukrainienne.
https://www.lefigaro.fr/international/la-france-forme-des-pilotes-ukrainiens-sur-des-mirage-20230322
Depuis le début de la guerre, la France a souvent été critiquée par ses alliés européens pour l’ambiguïté de sa politique russe. Elle a pourtant été plusieurs fois à l’avant-garde de l’aide militaire à l’Ukraine, en lui fournissant d’abord des canons Caesar, puis des blindés AMX. Ces derniers avaient ouvert la voie à la livraison de chars lourds occidentaux, notamment les fameux Leopard de conception allemande, très nombreux dans les parcs des armées européennes.
Elle l’est encore aujourd’hui en formant des militaires ukrainiens aux avions de combat Mirage 2000, conçus par Dassault Aviation*. Depuis plus d’un mois et demi, une trentaine d’entre eux reçoit un apprentissage accéléré sur les chasseurs bombardiers français sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Nancy. Selon le ministère de la Défense, la formation des pilotes eux-mêmes n’aurait pas commencé, seulement celle de «personnels militaires aériens».
https://www.lefigaro.fr/international/la-france-forme-des-pilotes-ukrainiens-sur-des-mirage-20230322
Depuis le début de la guerre, la France a souvent été critiquée par ses alliés européens pour l’ambiguïté de sa politique russe. Elle a pourtant été plusieurs fois à l’avant-garde de l’aide militaire à l’Ukraine, en lui fournissant d’abord des canons Caesar, puis des blindés AMX. Ces derniers avaient ouvert la voie à la livraison de chars lourds occidentaux, notamment les fameux Leopard de conception allemande, très nombreux dans les parcs des armées européennes.
Elle l’est encore aujourd’hui en formant des militaires ukrainiens aux avions de combat Mirage 2000, conçus par Dassault Aviation*. Depuis plus d’un mois et demi, une trentaine d’entre eux reçoit un apprentissage accéléré sur les chasseurs bombardiers français sur les bases aériennes de Mont-de-Marsan et de Nancy. Selon le ministère de la Défense, la formation des pilotes eux-mêmes n’aurait pas commencé, seulement celle de «personnels militaires aériens».
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/25/des-combattants-francais-au-c-ur-de-la-legion-internationale-en-ukraine_6170936_3210.html?utm_campaign=Lehuit&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1ElaNrlrbDGkr2t0mCuQeiVJaI9kqaTCe5TXGhwJcc-AlkTcKV0J2QSTs
Des combattants français au cœur de la légion internationale en Ukraine
Trois des quelque soixante-dix Français enrôlés aux côtés de l’armée ukrainienne racontent au « Monde » le sens de leur engagement. Au moins dix Français ont été tués en Ukraine depuis le 24 février 2022.
Par Emmanuel Grynszpan(Kramatorsk (Ukraine), envoyé spécial)
Publié aujourd’hui à 15h00, modifié à 16h41
Brandon Nicolas, originaire de Montauban (Tarn-et-Garonne), est hospitalisé à Poltava, en Ukraine, le 6 avril 2023. Blessé en décembre dernier, dans la région du Donbass, Brandon s’est engagé dans la légion internationale au début de l’invasion russe.
Pierre revient tout juste de l’enterrement d’un compagnon d’armes américain et se prépare à une nouvelle mission dans les environs de Bakhmout, où il combat depuis deux mois. « Nous sommes très peu de Français à combattre ici pour la liberté de l’Ukraine et de l’Europe. J’avoue être déçu », confie ce volontaire dans la légion internationale, attablé à un bar de Kramatorsk, dans le Donbass.
Ce trentenaire, qui préfère utiliser un pseudonyme, s’est engagé début mars 2022, parce qu’il « a des liens personnels et amicaux avec l’Ukraine », un pays qu’il visite régulièrement depuis plus d’une décennie. Selon plusieurs membres de la légion, il resterait aujourd’hui entre soixante et soixante-dix combattants volontaires français en Ukraine. Ce chiffre est difficile à vérifier car la plupart d’entre eux refusent d’entrer en contact avec les médias et le commandement de la légion internationale ne communique pas sur ses effectifs.
Ancien fonctionnaire, Pierre faisait partie, au début du conflit, du petit tiers des volontaires Français disposant d’une instruction militaire, ayant reçu une formation d’officier dans l’armée de terre. « En revanche, je n’avais aucune expérience du combat réel avant de venir en Ukraine », souligne cet homme au tempérament calme, qui pèse soigneusement ses mots. Commentant la motivation des volontaires étrangers, il observe que « beaucoup cherchent l’aventure et l’adrénaline. C’est un mode de vie qu’on vient chercher, non conventionnel. Mais pas dans n’importe quel pays. L’Ukraine est une cause qui paraît évidente. Il est facile de s’identifier à la victime. On se rend utile à un peuple injustement attaqué ».
Polyglotte (il parle l’espagnol, l’anglais et le russe), Pierre commande la section francophone et hispanophone. « Beaucoup de Français ne parlaient pas du tout anglais, ce qui leur a valu d’être refusés, déplore-t-il. Le dialogue interculturel n’était pas simple. L’Ukraine possède une culture militaire très différente de la nôtre et c’est un peu fatigant de faire dialoguer les deux. »
En juin, Pierre a intégré une unité de reconnaissance et passé son baptême du feu autour de Kharkiv, où il a combattu jusqu’à décembre. Après une période d’entraînement, il est remonté au front en février, à Bakhmout. Il s’est vu confier un fusil-mitrailleur léger FN Minimi. Il attend avec impatience que la verdure s’étoffe après l’hiver et facilite des déplacements très éprouvants : « Avec l’omniprésence des drones, tous nos mouvements sont vus de l’ennemi, il est très difficile de se cacher et de le surprendre. Si on reste au même endroit, on est certain d’être la cible de l’artillerie. » Malgré le danger permanent et une année de guerre dans les jambes, l’ancien officier français affirme vouloir « rester jusqu’à la victoire. C’est bravache, car peut-être que ça va durer. La guerre peut s’enliser et être très longue. Pour l’instant, je n’ai pas d’autre perspective que d’aider les Ukrainiens. Ils ont besoin de nous ».
Des combattants français au cœur de la légion internationale en Ukraine
Trois des quelque soixante-dix Français enrôlés aux côtés de l’armée ukrainienne racontent au « Monde » le sens de leur engagement. Au moins dix Français ont été tués en Ukraine depuis le 24 février 2022.
Par Emmanuel Grynszpan(Kramatorsk (Ukraine), envoyé spécial)
Publié aujourd’hui à 15h00, modifié à 16h41
Brandon Nicolas, originaire de Montauban (Tarn-et-Garonne), est hospitalisé à Poltava, en Ukraine, le 6 avril 2023. Blessé en décembre dernier, dans la région du Donbass, Brandon s’est engagé dans la légion internationale au début de l’invasion russe.
Pierre revient tout juste de l’enterrement d’un compagnon d’armes américain et se prépare à une nouvelle mission dans les environs de Bakhmout, où il combat depuis deux mois. « Nous sommes très peu de Français à combattre ici pour la liberté de l’Ukraine et de l’Europe. J’avoue être déçu », confie ce volontaire dans la légion internationale, attablé à un bar de Kramatorsk, dans le Donbass.
Ce trentenaire, qui préfère utiliser un pseudonyme, s’est engagé début mars 2022, parce qu’il « a des liens personnels et amicaux avec l’Ukraine », un pays qu’il visite régulièrement depuis plus d’une décennie. Selon plusieurs membres de la légion, il resterait aujourd’hui entre soixante et soixante-dix combattants volontaires français en Ukraine. Ce chiffre est difficile à vérifier car la plupart d’entre eux refusent d’entrer en contact avec les médias et le commandement de la légion internationale ne communique pas sur ses effectifs.
Ancien fonctionnaire, Pierre faisait partie, au début du conflit, du petit tiers des volontaires Français disposant d’une instruction militaire, ayant reçu une formation d’officier dans l’armée de terre. « En revanche, je n’avais aucune expérience du combat réel avant de venir en Ukraine », souligne cet homme au tempérament calme, qui pèse soigneusement ses mots. Commentant la motivation des volontaires étrangers, il observe que « beaucoup cherchent l’aventure et l’adrénaline. C’est un mode de vie qu’on vient chercher, non conventionnel. Mais pas dans n’importe quel pays. L’Ukraine est une cause qui paraît évidente. Il est facile de s’identifier à la victime. On se rend utile à un peuple injustement attaqué ».
Polyglotte (il parle l’espagnol, l’anglais et le russe), Pierre commande la section francophone et hispanophone. « Beaucoup de Français ne parlaient pas du tout anglais, ce qui leur a valu d’être refusés, déplore-t-il. Le dialogue interculturel n’était pas simple. L’Ukraine possède une culture militaire très différente de la nôtre et c’est un peu fatigant de faire dialoguer les deux. »
En juin, Pierre a intégré une unité de reconnaissance et passé son baptême du feu autour de Kharkiv, où il a combattu jusqu’à décembre. Après une période d’entraînement, il est remonté au front en février, à Bakhmout. Il s’est vu confier un fusil-mitrailleur léger FN Minimi. Il attend avec impatience que la verdure s’étoffe après l’hiver et facilite des déplacements très éprouvants : « Avec l’omniprésence des drones, tous nos mouvements sont vus de l’ennemi, il est très difficile de se cacher et de le surprendre. Si on reste au même endroit, on est certain d’être la cible de l’artillerie. » Malgré le danger permanent et une année de guerre dans les jambes, l’ancien officier français affirme vouloir « rester jusqu’à la victoire. C’est bravache, car peut-être que ça va durer. La guerre peut s’enliser et être très longue. Pour l’instant, je n’ai pas d’autre perspective que d’aider les Ukrainiens. Ils ont besoin de nous ».
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Re: En France
Source France Info le 09/05/2023
le journaliste français Arman Soldin tué dans une frappe de roquettes près de Bakhmout
Le coordinateur vidéo, âgé de 32 ans, travaillait pour l'Agence France-Presse. Il est au moins le 11e reporter, fixeur ou chauffeur de journalistes a avoir été tué en Ukraine depuis le début de l'invasion russe.
Le coordinateur vidéo de l'Agence France-Presse en Ukraine, Arman Soldin, a été tué mardi 9 mai après-midi lors d'une attaque de roquettes, a rapporté l'agence. Le bombardement a eu lieu vers 16h30 (heure locale) dans les environs de Tchassiv Iar, à proximité de Bakhmout, ville visée quotidiennement par les forces russes. Arman Soldin était en compagnie de quatre collègues qui sont tous indemnes. Ils étaient avec des militaires ukrainiens lorsqu'ils ont été pris sous la salve de roquettes.
"L'Agence dans son ensemble est effondrée"
Le journaliste français, qui était né à Sarajevo (Bosnie -Herzégovine), était âgé de 32 ans. Journaliste reporter d'images expérimenté précédemment en poste à Londres, Arman Soldin était le coordinateur vidéo de l'AFP en Ukraine depuis septembre 2022 et se rendait très régulièrement sur le front. Il faisait partie également de l'équipe AFP qui avait couvert les tout premiers jours de l'invasion russe. Il est au moins le 11e reporter, fixeur ou chauffeur de journalistes a avoir été tué en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, le 24 février 2022.
"L'Agence dans son ensemble est effondrée", a déclaré Fabrice Fries, le PDG de l'AFP. "Sa mort est un terrible rappel des risques et dangers auxquels sont confrontés les journalistes au quotidien en couvrant le conflit en Ukraine", a-t-il ajouté. Phil Chetwynd, directeur de l'information de l'AFP, a salué la mémoire d'un journaliste "courageux, créatif et tenace". "Le travail brillant d'Arman résumait tout ce qui nous rend fiers du journalisme de l'AFP en Ukraine", a-t-il ajouté. Sa collègue Daphné Rousseau a salué sur Twitter "[s]on pote, [s]on binôme", "le meilleur, le plus pro, le plus calme, le plus souriant, le plus humain". Mardi soir, les réactions émues de confrères et consœurs qui l'ont connu se multiplient sur Twitter.
Les condoléances de l'Ukraine
Le président français, Emmanuel Macron, a adressé dans la soirée ses condoléances à sa famille. "Avec courage, dès les premières heures du conflit il était au front pour établir les faits, a tweeté le chef de l'Etat. Pour nous informer. Nous partageons la douleur de ses proches et de tous ses confrères."
Sa "mort tragique (...) nous rappelle le courage de tous les journalistes qui s’engagent pour nous informer au péril de leur vie", a également commenté la Première ministre, Elisabeth Borne. Le ministère de la Défense ukrainien a aussi présenté ses "sincères condoléances" sur Twitter, ajoutant : "Il a consacré sa vie à rendre compte de la vérité au monde".
Arman Soldin le 09/05/2023- Condoléances à sa famille et collègues.
le journaliste français Arman Soldin tué dans une frappe de roquettes près de Bakhmout
Le coordinateur vidéo, âgé de 32 ans, travaillait pour l'Agence France-Presse. Il est au moins le 11e reporter, fixeur ou chauffeur de journalistes a avoir été tué en Ukraine depuis le début de l'invasion russe.
Le coordinateur vidéo de l'Agence France-Presse en Ukraine, Arman Soldin, a été tué mardi 9 mai après-midi lors d'une attaque de roquettes, a rapporté l'agence. Le bombardement a eu lieu vers 16h30 (heure locale) dans les environs de Tchassiv Iar, à proximité de Bakhmout, ville visée quotidiennement par les forces russes. Arman Soldin était en compagnie de quatre collègues qui sont tous indemnes. Ils étaient avec des militaires ukrainiens lorsqu'ils ont été pris sous la salve de roquettes.
"L'Agence dans son ensemble est effondrée"
Le journaliste français, qui était né à Sarajevo (Bosnie -Herzégovine), était âgé de 32 ans. Journaliste reporter d'images expérimenté précédemment en poste à Londres, Arman Soldin était le coordinateur vidéo de l'AFP en Ukraine depuis septembre 2022 et se rendait très régulièrement sur le front. Il faisait partie également de l'équipe AFP qui avait couvert les tout premiers jours de l'invasion russe. Il est au moins le 11e reporter, fixeur ou chauffeur de journalistes a avoir été tué en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, le 24 février 2022.
"L'Agence dans son ensemble est effondrée", a déclaré Fabrice Fries, le PDG de l'AFP. "Sa mort est un terrible rappel des risques et dangers auxquels sont confrontés les journalistes au quotidien en couvrant le conflit en Ukraine", a-t-il ajouté. Phil Chetwynd, directeur de l'information de l'AFP, a salué la mémoire d'un journaliste "courageux, créatif et tenace". "Le travail brillant d'Arman résumait tout ce qui nous rend fiers du journalisme de l'AFP en Ukraine", a-t-il ajouté. Sa collègue Daphné Rousseau a salué sur Twitter "[s]on pote, [s]on binôme", "le meilleur, le plus pro, le plus calme, le plus souriant, le plus humain". Mardi soir, les réactions émues de confrères et consœurs qui l'ont connu se multiplient sur Twitter.
Les condoléances de l'Ukraine
Le président français, Emmanuel Macron, a adressé dans la soirée ses condoléances à sa famille. "Avec courage, dès les premières heures du conflit il était au front pour établir les faits, a tweeté le chef de l'Etat. Pour nous informer. Nous partageons la douleur de ses proches et de tous ses confrères."
Sa "mort tragique (...) nous rappelle le courage de tous les journalistes qui s’engagent pour nous informer au péril de leur vie", a également commenté la Première ministre, Elisabeth Borne. Le ministère de la Défense ukrainien a aussi présenté ses "sincères condoléances" sur Twitter, ajoutant : "Il a consacré sa vie à rendre compte de la vérité au monde".
Arman Soldin le 09/05/2023- Condoléances à sa famille et collègues.
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Re: En France
Guerre en Ukraine. Sanctions, livraison de chars… Que se sont dit Macron et Zelensky à l’Élysée ?
Les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky, qui se sont rencontrés ce dimanche 14 mai 2023, appellent à accroître la pression sur la Russie par de « nouvelles sanctions ». La France s’engage aussi à former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des « dizaines » de véhicules blindés et chars légers.
Ouest-France Avec AFP
Publié le 15/05/2023 à 01h06
Les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky appellent à accroître la pression sur la Russie par de « nouvelles sanctions », selon une déclaration commune des deux pays publiée à l’issue de leur entretien dimanche soir à Paris.
Volodymyr Zelensky faisait étape à Paris dimanche soir, dans le cadre d’une mini-tournée européenne qui l’a aussi conduit en Italie et en Allemagne au cours du week-end.
Paris promet des dizaines de chars
La France va former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des « dizaines » de véhicules blindés et chars légers, ont annoncé les deux pays à l’issue d’un dîner entre les présidents Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à l’Elysée.
« Dans les semaines à venir, la France formera et équipera plusieurs bataillons avec des dizaines de véhicules blindés et de chars légers, dont des AMX-10RC », est-il précisé dans une déclaration commune. Paris concentre aussi ses « efforts sur le soutien des capacités de défense aérienne de l’Ukraine », est-il ajouté.
La France concentre aussi ses « efforts sur le soutien des capacités de défense aérienne de l’Ukraine », souligne la déclaration commune. Elle a déjà livré des systèmes anti-aériens de courte portée Mistral, de moyenne portée Crotale et examine avec l’Italie la livraison de systèmes sol-air plus sophistiqués SAMP/T, a rappelé l’Élysée.
Concernant la demande ukrainienne d’avions de chasse, « la question est un peu prématurée », a réitéré un conseiller du président Macron, en rappelant qu’il fallait d’abord pour cela former des pilotes, un processus long et complexe.
« En plus de sa contribution nationale, la France participe activement aux mesures de l’Union européenne et de l’OTAN en matière d’assistance militaire à l’Ukraine et de formation des soldats ukrainiens », a ajouté la déclaration commune des deux pays.
Sur l’année 2023, elle vise la formation de 2 000 Ukrainiens en France et de près de 4 000 en Pologne où elle a déployé plus de 200 soldats pour cela.
Sur le terrain diplomatique, les deux présidents se sont prononcés pour de nouvelles sanctions et pour la poursuite du renforcement des liens entre l’Ukraine d’une part, l’Otan et l’Union européenne d’autre part.
« L’Ukraine et la France s’accordent sur la nécessité d’accroître nos pressions collectives sur la Russie par de nouvelles sanctions afin d’affaiblir la capacité de ce pays à poursuivre sa guerre d’agression illégale », déclarent les deux pays.
« L’avenir de l’Ukraine et de son peuple est au sein de la famille européenne. L’Union européenne a déjà reconnu la perspective européenne de l’Ukraine et lui a accordé le statut de pays candidat », dit la déclaration qui ajoute que la France « attend avec intérêt le rapport de la Commission européenne pour commencer les négociations d’adhésion ».
La France réaffirme, dans ce texte, le droit de l’Ukraine à choisir ses arrangements de sécurité et veut aider « l’Ukraine à poursuivre son chemin vers la famille euro-atlantique », est-il écrit.
Les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky, qui se sont rencontrés ce dimanche 14 mai 2023, appellent à accroître la pression sur la Russie par de « nouvelles sanctions ». La France s’engage aussi à former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des « dizaines » de véhicules blindés et chars légers.
Ouest-France Avec AFP
Publié le 15/05/2023 à 01h06
Les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky appellent à accroître la pression sur la Russie par de « nouvelles sanctions », selon une déclaration commune des deux pays publiée à l’issue de leur entretien dimanche soir à Paris.
Volodymyr Zelensky faisait étape à Paris dimanche soir, dans le cadre d’une mini-tournée européenne qui l’a aussi conduit en Italie et en Allemagne au cours du week-end.
Paris promet des dizaines de chars
La France va former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des « dizaines » de véhicules blindés et chars légers, ont annoncé les deux pays à l’issue d’un dîner entre les présidents Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à l’Elysée.
« Dans les semaines à venir, la France formera et équipera plusieurs bataillons avec des dizaines de véhicules blindés et de chars légers, dont des AMX-10RC », est-il précisé dans une déclaration commune. Paris concentre aussi ses « efforts sur le soutien des capacités de défense aérienne de l’Ukraine », est-il ajouté.
La France concentre aussi ses « efforts sur le soutien des capacités de défense aérienne de l’Ukraine », souligne la déclaration commune. Elle a déjà livré des systèmes anti-aériens de courte portée Mistral, de moyenne portée Crotale et examine avec l’Italie la livraison de systèmes sol-air plus sophistiqués SAMP/T, a rappelé l’Élysée.
Concernant la demande ukrainienne d’avions de chasse, « la question est un peu prématurée », a réitéré un conseiller du président Macron, en rappelant qu’il fallait d’abord pour cela former des pilotes, un processus long et complexe.
« En plus de sa contribution nationale, la France participe activement aux mesures de l’Union européenne et de l’OTAN en matière d’assistance militaire à l’Ukraine et de formation des soldats ukrainiens », a ajouté la déclaration commune des deux pays.
Sur l’année 2023, elle vise la formation de 2 000 Ukrainiens en France et de près de 4 000 en Pologne où elle a déployé plus de 200 soldats pour cela.
Sur le terrain diplomatique, les deux présidents se sont prononcés pour de nouvelles sanctions et pour la poursuite du renforcement des liens entre l’Ukraine d’une part, l’Otan et l’Union européenne d’autre part.
« L’Ukraine et la France s’accordent sur la nécessité d’accroître nos pressions collectives sur la Russie par de nouvelles sanctions afin d’affaiblir la capacité de ce pays à poursuivre sa guerre d’agression illégale », déclarent les deux pays.
« L’avenir de l’Ukraine et de son peuple est au sein de la famille européenne. L’Union européenne a déjà reconnu la perspective européenne de l’Ukraine et lui a accordé le statut de pays candidat », dit la déclaration qui ajoute que la France « attend avec intérêt le rapport de la Commission européenne pour commencer les négociations d’adhésion ».
La France réaffirme, dans ce texte, le droit de l’Ukraine à choisir ses arrangements de sécurité et veut aider « l’Ukraine à poursuivre son chemin vers la famille euro-atlantique », est-il écrit.
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Re: En France
Emmanuel Macron affirme avoir «ouvert la porte pour former des pilotes» de chasse ukrainiens
Emmanuel Macron a annoncé lundi avoir « ouvert la porte pour former des pilotes » de chasse ukrainiens « dès maintenant », au lendemain d’une rencontre avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris.
Par AFP
Publié: 15 Mai 2023
« Et ce avec plusieurs autres pays européens qui y sont prêts. Je crois que des discussions sont en cours avec les Américains », a déclaré le président français lors d’une interview à TF1, estimant en revanche qu’évoquer une éventuelle livraison future d’avions de chasse à Kiev « serait un débat théorique ». « On a besoin aujourd’hui de commencer à former, c’est l’accord qu’ont pris plusieurs pays européens », a-t-il ajouté, sans autre précision sur ce processus de formation. « Il n’y a pas de tabou », a-t-il assuré.
Paris avait jusqu’ici repoussé la question d’une possible future livraison d’avions de combat, en expliquant notamment qu’il faudrait de longs mois pour former des pilotes. Le début de cette formation pourrait donc, à terme, ouvrir aussi la voie à la livraison d’appareils. Sur les armes, le chef de l’Etat n’a pas voulu détailler les nouvelles promesses évoquées la veille lors de la visite de son homologue. « Nous avons décidé de livrer de nouvelles munitions », s’est-il borné à dire.
« Aider l’Ukraine à résister »
Il a aussi évoqué, sans plus de précision, la formation de troupes ukrainiennes « qui seront en charge de mener la contre-offensive et de résister », notamment pour « réparer les véhicules, les canons ». « C’est aussi ça ce dont l’Ukraine a besoin », a-t-il plaidé, alors que la France est parfois accusée d’en faire moins que d’autres grands pays européens comme le Royaume-Uni et l’Allemagne en matière de livraisons d’armes à Kiev.
Selon Emmanuel Macron, « la stratégie de la France est simple : aider l’Ukraine à résister, à organiser, au moment où elle le choisira, une contre-offensive pour pouvoir ramener tout le monde à la table des négociations et dans des conditions qu’elle aura choisies, bâtir une paix durable pour elle. »
Dimanche soir, dans une déclaration commune publiée à l’issue du dîner entre MM. Macron et Zelensky, les deux pays ont annoncé que la France formerait et équiperait « plusieurs bataillons » ukrainiens avec des « dizaines de véhicules blindés et de chars légers, dont des AMX-10RC ». Paris s’était engagé en tout début d’année à céder à l’Ukraine des AMX-10RC, des chars légers et rapides. Leur nombre n’a jamais été dévoilé mais les annonces formulées dimanche sont nouvelles, a assuré l’Elysée.
Emmanuel Macron a annoncé lundi avoir « ouvert la porte pour former des pilotes » de chasse ukrainiens « dès maintenant », au lendemain d’une rencontre avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris.
Par AFP
Publié: 15 Mai 2023
« Et ce avec plusieurs autres pays européens qui y sont prêts. Je crois que des discussions sont en cours avec les Américains », a déclaré le président français lors d’une interview à TF1, estimant en revanche qu’évoquer une éventuelle livraison future d’avions de chasse à Kiev « serait un débat théorique ». « On a besoin aujourd’hui de commencer à former, c’est l’accord qu’ont pris plusieurs pays européens », a-t-il ajouté, sans autre précision sur ce processus de formation. « Il n’y a pas de tabou », a-t-il assuré.
Paris avait jusqu’ici repoussé la question d’une possible future livraison d’avions de combat, en expliquant notamment qu’il faudrait de longs mois pour former des pilotes. Le début de cette formation pourrait donc, à terme, ouvrir aussi la voie à la livraison d’appareils. Sur les armes, le chef de l’Etat n’a pas voulu détailler les nouvelles promesses évoquées la veille lors de la visite de son homologue. « Nous avons décidé de livrer de nouvelles munitions », s’est-il borné à dire.
« Aider l’Ukraine à résister »
Il a aussi évoqué, sans plus de précision, la formation de troupes ukrainiennes « qui seront en charge de mener la contre-offensive et de résister », notamment pour « réparer les véhicules, les canons ». « C’est aussi ça ce dont l’Ukraine a besoin », a-t-il plaidé, alors que la France est parfois accusée d’en faire moins que d’autres grands pays européens comme le Royaume-Uni et l’Allemagne en matière de livraisons d’armes à Kiev.
Selon Emmanuel Macron, « la stratégie de la France est simple : aider l’Ukraine à résister, à organiser, au moment où elle le choisira, une contre-offensive pour pouvoir ramener tout le monde à la table des négociations et dans des conditions qu’elle aura choisies, bâtir une paix durable pour elle. »
Dimanche soir, dans une déclaration commune publiée à l’issue du dîner entre MM. Macron et Zelensky, les deux pays ont annoncé que la France formerait et équiperait « plusieurs bataillons » ukrainiens avec des « dizaines de véhicules blindés et de chars légers, dont des AMX-10RC ». Paris s’était engagé en tout début d’année à céder à l’Ukraine des AMX-10RC, des chars légers et rapides. Leur nombre n’a jamais été dévoilé mais les annonces formulées dimanche sont nouvelles, a assuré l’Elysée.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Les pilotes ukrainiens sont déjà en formation sur Mirage depuis plusieurs mois, si les pro Poutines pensent que c'est une news, et vomissent seulement maintenant leur mécontentement, c'est qu'ils ont un long train de retard puisque la décision à été prise en Décembre. Il faut 6 à 8 mois pour former un pilote averti sur ces appareils. Connaissant les capacité de ces derniers, autant dire que leur formation est déjà bien entamée.
Sté- Messages : 125
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Caduce62, Krispoluk et Gilles aiment ce message
Re: En France
Par rapport à d'autres pays, on a l'impression que la France en fait moinsSté a écrit:Les pilotes ukrainiens sont déjà en formation sur Mirage depuis plusieurs mois, si les pro Poutines pensent que c'est une news, et vomissent seulement maintenant leur mécontentement, c'est qu'ils ont un long train de retard puisque la décision à été prise en Décembre. Il faut 6 à 8 mois pour former un pilote averti sur ces appareils. Connaissant les capacité de ces derniers, autant dire que leur formation est déjà bien entamée.
Erreur !
La France agit mais discrètement sans l'étaler dans la presse : livraison de munitions, formation des pilotes...
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En France
Caduce62 a écrit:Par rapport à d'autres pays, on a l'impression que la France en fait moinsSté a écrit:Les pilotes ukrainiens sont déjà en formation sur Mirage depuis plusieurs mois, si les pro Poutines pensent que c'est une news, et vomissent seulement maintenant leur mécontentement, c'est qu'ils ont un long train de retard puisque la décision à été prise en Décembre. Il faut 6 à 8 mois pour former un pilote averti sur ces appareils. Connaissant les capacité de ces derniers, autant dire que leur formation est déjà bien entamée.
Erreur !
La France agit mais discrètement sans l'étaler dans la presse : livraison de munitions, formation des pilotes...
Y a quoi dans les "..." ?
D'un côté les Anglais donnent l'exemple en franchissant les "lignes rouges" (tank, storm shadow) et ensuite d'autres suivent.
Les Allemands ont commencé poussivement, mais leur package sont désormais énormes.
Malgré d'être la première puissance militaire d'Europe, la France semble beaucoup moins généreuse que les UK/DE.
julienp- Messages : 576
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