Les collabos !
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Re: Les collabos !
Autour de Kharkiv, la chasse aux collaborateurs
Dans les villes libérées de l’est du pays, les forces de sécurité ukrainiennes mènent une opération de “filtration” pour débusquer les soldats russes en fuite et ceux qui ont profité de leur présence durant l’occupation. Un reportage du média public lituanien “LRT”.
Courrier international
Publié le 21 novembre 2022 à 18h30 Lecture 8 min.
Nous sommes arrêtés sur le bas-côté à un barrage de police. “Vous aurez à passer par la filtration à votre retour”, dit un officier. C’est la première fois que nous entendons parler de ce processus de filtration. Et ce ne sera pas la dernière.
Quand les Ukrainiens ont repoussé les troupes russes, ils ont pénétré dans des villes et des villages qui s’étaient retrouvés auparavant sous occupation. Nombre d’entre eux ont été dirigés par des collaborateurs importés ou choisis parmi les habitants locaux.
Le modèle de gouvernement décentralisé de l’Ukraine a été à la fois une bénédiction et une plaie. Dans des endroits comme Mykolaïv ou Jytomir, les maires se sont mis immédiatement sur le pied de guerre, en préparant leurs villes pour le siège, ralliant les forces, les volontaires, les médecins ; tout en fournissant de l’aide humanitaire et secourant les réfugiés.
Ailleurs, ceux qui ont rallié le côté russe ont permis au nouveau régime de déraciner le noyau local pro-ukrainien en aidant à détenir, torturer et tuer des gens. Ce dernier cas s’est avéré être celui de Koupiansk, un centre de district dans la région de Kharkiv.
Collaborer pour profiter
L’ancienne épouse d’un vétéran du Donbass ukrainien qui demande à être appelée Tetiana témoigne :
“J’étais mariée à un soldat du (bataillon) Aïdar. Ils m’ont arrêté la première, ensuite ils l’ont pris. Il n’est jamais revenu. Mon voisin a disparu, son frère et sa femme, ils ont été tout simplement enlevés.”
Elle s’est retrouvée dans un sous-sol où les hommes étaient frappés et torturés.
De tels témoignages sont apparus il y a plusieurs mois quand l’armée russe a été repoussée de Kiev, de Tchernihiv et d’ailleurs. “Nous ne savons toujours pas ce qui leur est arrivé. C’était un miracle de quitter ce sous-sol en vie”, raconte-t-elle. Même après avoir été remise en liberté, elle a été menacée pour la contraindre à rester dans Koupiansk occupé. “Ils m’ont dit que si je fuyais, ils tueraient ma mère.”
“Au début, les premiers officiers russes qui sont venus étaient corrects”, explique-t-elle, ajoutant que les gens se sont même empressés de venir les saluer. “Je ne parle pas des gens comme moi, nous étions des banderovtsy [de Stepan Bandera, dirigeant du mouvement nationaliste insurrectionnel ukrainien qui s’est battu contre les Allemands et contre les Soviétiques, accusé par ces derniers d’avoir été un collaborateur des nazis] pour eux, ces prétendus fascistes ukrainiens qui se battent dans le Donbass, dit-elle. Mais plus tard, des gens de Louhansk sont arrivés et alors tout a commencé.”
Les autorités russes ont nommé Maxime Goubine comme nouveau maire. Selon les médias ukrainiens, il avait été autrefois candidat malheureux au conseil municipal de Kharkiv et n’était rien de plus qu’un escroc à la petite semaine, soutirant de l’argent aux gens avec la promesse de leur trouver un emploi en Israël. Une fois qu’il est arrivé au pouvoir, ses méthodes ont pris de l’ampleur.
Après qu’il se fut montré dans un reportage télé de propagande en train de recevoir un passeport russe, une rumeur a couru que les habitants pourraient aussi en recevoir un contre une contribution de 20 000 roubles, environ 320 euros. La retraite moyenne en Ukraine est de moins de 100 euros.
“Je connaissais une fille qui m’a raconté qu’elle allait obtenir un passeport russe, dit Tetiana. Elle m’a dit, vas-y [à l’administration locale] et tu recevras le tien. J’ai demandé comment. Elle a répondu : en donnant simplement 20 000 roubles au maire.” Mais les passeports ne sont jamais arrivés pour ceux qui avaient mordu à l’hameçon. “Ils ont simplement gardé l’argent pour eux”, dit Tetiana.
On ignore ce qui a conduit les gens à demander la nationalité russe : le soutien manifeste aux forces d’occupation, la nécessité ou encore d’autres raisons. Selon de précédents témoignages, les détenteurs de passeports ukrainiens étaient soumis à des interrogatoires de la part de Russes s’ils tentaient de fuir.
“Partez, vous êtes des animaux”
Tetiana fait mention de quidams d’avant la guerre qui ont occupé des postes importants dans la nouvelle administration. Leur but était d’en tirer des profits, dit-elle. L’administration d’occupation dirigée par Maxime Goubine a prétendument commencé à mettre en œuvre d’autres méthodes de racket, comme exiger des dessous-de-table de 1 000 dollars en échange d’emplois bien rémunérés qui ne se sont jamais concrétisés.
Une autre méthode visait les familles avec enfants. “La Russie a offert d’emmener les enfants au sanatorium. Ils ont conduit quelques enfants en Crimée, mais ils étaient peu nombreux, il s’agissait seulement des enfants des nouveaux fonctionnaires, dit Tetiana. Les autres ont été emmenés ailleurs en Russie. Goubine demandait 20 000 roubles pour ça. Les Russes le faisaient gratuitement.”
Désormais, Tetiana est l’une des nombreuses personnes qui participent à la distribution de l’aide humanitaire. Sous les Russes, cela prenait des jours entiers. “Ils criaient : partez, vous êtes des animaux, je vais vous supprimer l’eau, reculez, banderovtsy”, raconte-t-elle en se souvenant des vociférations d’un soldat. Une fois par mois, il fallait faire la queue pendant des jours à des endroits différents pour obtenir une maigre ration.
Tout autour d’eux, les soldats des régions de Donetsk et Louhansk, occupées par les Russes, se cconduisaient en vainqueurs. “Personne ne m’a violée, mais ils m’ont battu. S’ils voulaient violer, ils n’en avaient même pas besoin. Les filles ici se ruaient sur eux”, dit Tetiana. Elle affirme que la prostitution ou les relations occasionnelles entre les troupes russes et les filles du coin étaient une chose fréquente en ville.
Traquer les soldats russes clandestins
Une fois, un soldat âgé s’est arrêté près d’elle, mais il n’a fait que la regarder.
“J’ai compris (ce qu’il voulait), car il y avait des filles qui les attendaient à côté de leurs voitures et de leurs blindés. Je ne pouvais pas entendre leurs conversations, mais ils partaient ensemble.”
Selon plusieurs témoins, les soldats faisaient des avances aux mineures. “Un d’eux est venu me parler, a raconté une fillette de 12 ans. Quand je lui ai dit quel âge j’avais, Dieu merci, il est parti en courant aussitôt.”
Pour dénicher les responsables des répressions, y compris les collaborateurs locaux, l’Ukraine met en œuvre sa version de la “filtration”. Cela sert aussi à démasquer les soldats russes clandestins. Selon des reporters à Kharkiv, les soldats sont engagés dans une opération de nettoyage pour traquer les dizaines de soldats russes habillés en civil qui n’ont pas pu se retirer à temps durant la contre-offensive ukrainienne de l’automne.
Pour garder la trace de qui est qui, le lieu de résidence des habitants du cru est de nouveau réenregistré, il s’agit souvent d’une datcha ou de la maison de leurs grands-parents, où ils ont souvent échoué quand la guerre a commencé.
“Ce n’était pas vraiment un interrogatoire”
Des reportages précédents ont montré comment les autorités ukrainiennes interrogaient ceux qui fuient les territoires contrôlés par les Russes ou venant d’endroits libérés depuis peu. Un témoin a raconté au site russe d’information en ligne Meduza qu’il avait été interrogé par le SBU, les services de sécurité ukrainiens, qui lui ont posé des questions “sur la vie sous l’occupation, s’ils avaient été victimes d’abus, ce genre de choses”.
Les officiers ont également vérifié les téléphones de ceux qui fuient les zones occupées par les Russes, mais “ce n’était pas vraiment quelque chose que l’on peut appeler un interrogatoire” et c’était “plus comme une conversation”, dit la femme de la région de Kharkiv. Les gens ont été également approvisionnés en aide médicale, nourriture et eau.
Ce processus n’est qu’une pâle réplique de ce qu’ont été les déportations forcées et les détentions entre les mains des Russes, qui ont transférés les gens dans ce qui est devenu par la suite des camps de filtration. Là, les témoins se rappellent avoir été déshabillés, interrogés, mais aussi torturés lors de détentions prolongées. Plus tard, ils ont fait l’objet de vérifications idéologiques.
Mais certains résidents de Kharkiv redoutent la même chose de la part des forces ukrainiennes. Cette angoisse a été aussi attisée par la propagande russe. Valery Fadeev, le président du Conseil présidentiel russe pour les droits humains, a assuré, sans preuve, que l’Ukraine menait “des purges” et appliquait “des mesures de filtration”.
“Quand les Ukrainiens sont arrivés, ils ont annoncé qu’ils allaient filtrer, dit un homme qui se présente comme Dmitri. Nous avons demandé de quoi il s’agissait. D’une preuve de loyauté, ils ont dit. J’ai demandé comment ils allaient vérifier cela ? Ils ont fait des listes de ceux qui vivaient là. Nous sommes arrivés à notre datcha (avant la guerre) sans papiers.”
Dmiti se trouve à côté de Staryi Saltiv, à une heure au nord de Koupiansk. Le pont reliant la ville au reste de la région de Kharkiv est détruit. Les gens passent d’un côté à l’autre sur un bateau à moteur, piloté par Alexei, un type joyeux et bourré qui agrémente ses trajets de quelques minutes à coups de vodka et grâce aux pourboires des passagers. Un garçon qui n’a rien à faire entre les coupures d’électricité et les écoles bombardées l’assiste.
“Ils se comportent ici comme s’ils étaient les occupants”
Les passagers chargent des vélos, des bagages, des jerricans d’essence. Même les policiers traversent pour assurer la relève. Pour beaucoup, traverser, c’est se rendre pour la première fois dans les zones anciennement occupées. Plusieurs racontent la même histoire. Ils sont partis quelques jours avant la guerre dans leurs datchas – leurs maisons d’été – emmenant de l’eau et des en-cas pour quelques jours seulement. Les batailles qui se sont ensuivies les ont piégés sur place. Pour survivre, “nous avons acheté des choses les uns aux autres, nous avons troqué, nous avons partagé”, dit une femme.
Avant de repartir vers sa maison, proche de la frontière russe, Dmitri regarde partir ses proches. Ils disent qu’ici les Russes et leurs troupes ont fait preuve de retenue, même si certains de leurs voisins ont été torturés ou tués. Certains habitants citent même des cas où les Russes ont rendu des voitures volées ou ont dormi dans des maisons dont ils ont donné les clés aux voisins des maisons vacantes.
Dmitri choisit ses mots prudemment, baissant la voix. Il évoque les Russes qui ont ramené l’électricité et la vie qui revenait à la normale sous l’occupation. Et d’ajouter :
“Les Ukrainiens se comportent ici comme s’ils étaient les occupants.”
Les locaux prorusses du Donbass ont conservé la même opinion, non fondée sur des faits, année après année. Leurs points de vue ont été principalement influencés par la désinformation diffusée depuis l’autre côté des tranchées, la plupart des habitants s’informant en regardant les télévisions russes ou en écoutant les émissions de radio des séparatistes.
Les accusations lancées contre l’armée ukrainienne sur les ondes frôlent l’absurde, allant du vol de grillages à la crucifixion d’enfants. Il continue toujours d’avoir un effet sur les gens du coin, les poussant au fur et à mesure dans les bras du camp prorusse.
La désinformation entourant la filtration a probablement trouvé un public dans la région de Kharkiv. Selon Dmitri, ils ont toujours accès aux émissions de radio en russe, la seule source d’information, dans le contexte de vide de l’information induit par la guerre. Maintenant, il se plaint que l’électricité a disparu depuis le début de la contre-offensive ukrainienne il y a plusieurs mois.
Interrogé pour savoir si la vie était belle durant l’occupation, Dmitri lève vite son doigt, ce sont nos mots, pas les siens. “Si je dis qu’elle était belle sous l’occupation, ajoute Dmitri, je vais comprendre ce que la filtration signifie réellement.”
Les marques de la normalité
À peine quelques heures plus tard, nous sommes de retour sur la route vers l’ouest. La connexion mobile redevient stable, la circulation des civils augmente. Les ouvriers nettoient les débris longeant les routes, tandis que d’autres repeignent les nouveaux panneaux. Ce qui reste des chars russes est démantelé morceau par morceau. En l’espace d’à peine quelques jours, les carcasses carbonisées auront disparu, seules les traces noires laissées au milieu d’un champ de tournesols demeureront.
Peu à peu, les marques de la normalité reviennent dans les territoires reconquis.
Au dernier check-point, nous sommes salués par un autre policier. Il n’a aucune idée de pourquoi nous parlons de filtration, nous faisant signe d’avancer. “Cela ne devrait pas s’appliquer”, dit-il en haussant les épaules.
Benas Gerdziunas
Dans les villes libérées de l’est du pays, les forces de sécurité ukrainiennes mènent une opération de “filtration” pour débusquer les soldats russes en fuite et ceux qui ont profité de leur présence durant l’occupation. Un reportage du média public lituanien “LRT”.
Courrier international
Publié le 21 novembre 2022 à 18h30 Lecture 8 min.
Nous sommes arrêtés sur le bas-côté à un barrage de police. “Vous aurez à passer par la filtration à votre retour”, dit un officier. C’est la première fois que nous entendons parler de ce processus de filtration. Et ce ne sera pas la dernière.
Quand les Ukrainiens ont repoussé les troupes russes, ils ont pénétré dans des villes et des villages qui s’étaient retrouvés auparavant sous occupation. Nombre d’entre eux ont été dirigés par des collaborateurs importés ou choisis parmi les habitants locaux.
Le modèle de gouvernement décentralisé de l’Ukraine a été à la fois une bénédiction et une plaie. Dans des endroits comme Mykolaïv ou Jytomir, les maires se sont mis immédiatement sur le pied de guerre, en préparant leurs villes pour le siège, ralliant les forces, les volontaires, les médecins ; tout en fournissant de l’aide humanitaire et secourant les réfugiés.
Ailleurs, ceux qui ont rallié le côté russe ont permis au nouveau régime de déraciner le noyau local pro-ukrainien en aidant à détenir, torturer et tuer des gens. Ce dernier cas s’est avéré être celui de Koupiansk, un centre de district dans la région de Kharkiv.
Collaborer pour profiter
L’ancienne épouse d’un vétéran du Donbass ukrainien qui demande à être appelée Tetiana témoigne :
“J’étais mariée à un soldat du (bataillon) Aïdar. Ils m’ont arrêté la première, ensuite ils l’ont pris. Il n’est jamais revenu. Mon voisin a disparu, son frère et sa femme, ils ont été tout simplement enlevés.”
Elle s’est retrouvée dans un sous-sol où les hommes étaient frappés et torturés.
De tels témoignages sont apparus il y a plusieurs mois quand l’armée russe a été repoussée de Kiev, de Tchernihiv et d’ailleurs. “Nous ne savons toujours pas ce qui leur est arrivé. C’était un miracle de quitter ce sous-sol en vie”, raconte-t-elle. Même après avoir été remise en liberté, elle a été menacée pour la contraindre à rester dans Koupiansk occupé. “Ils m’ont dit que si je fuyais, ils tueraient ma mère.”
“Au début, les premiers officiers russes qui sont venus étaient corrects”, explique-t-elle, ajoutant que les gens se sont même empressés de venir les saluer. “Je ne parle pas des gens comme moi, nous étions des banderovtsy [de Stepan Bandera, dirigeant du mouvement nationaliste insurrectionnel ukrainien qui s’est battu contre les Allemands et contre les Soviétiques, accusé par ces derniers d’avoir été un collaborateur des nazis] pour eux, ces prétendus fascistes ukrainiens qui se battent dans le Donbass, dit-elle. Mais plus tard, des gens de Louhansk sont arrivés et alors tout a commencé.”
Les autorités russes ont nommé Maxime Goubine comme nouveau maire. Selon les médias ukrainiens, il avait été autrefois candidat malheureux au conseil municipal de Kharkiv et n’était rien de plus qu’un escroc à la petite semaine, soutirant de l’argent aux gens avec la promesse de leur trouver un emploi en Israël. Une fois qu’il est arrivé au pouvoir, ses méthodes ont pris de l’ampleur.
Après qu’il se fut montré dans un reportage télé de propagande en train de recevoir un passeport russe, une rumeur a couru que les habitants pourraient aussi en recevoir un contre une contribution de 20 000 roubles, environ 320 euros. La retraite moyenne en Ukraine est de moins de 100 euros.
“Je connaissais une fille qui m’a raconté qu’elle allait obtenir un passeport russe, dit Tetiana. Elle m’a dit, vas-y [à l’administration locale] et tu recevras le tien. J’ai demandé comment. Elle a répondu : en donnant simplement 20 000 roubles au maire.” Mais les passeports ne sont jamais arrivés pour ceux qui avaient mordu à l’hameçon. “Ils ont simplement gardé l’argent pour eux”, dit Tetiana.
On ignore ce qui a conduit les gens à demander la nationalité russe : le soutien manifeste aux forces d’occupation, la nécessité ou encore d’autres raisons. Selon de précédents témoignages, les détenteurs de passeports ukrainiens étaient soumis à des interrogatoires de la part de Russes s’ils tentaient de fuir.
“Partez, vous êtes des animaux”
Tetiana fait mention de quidams d’avant la guerre qui ont occupé des postes importants dans la nouvelle administration. Leur but était d’en tirer des profits, dit-elle. L’administration d’occupation dirigée par Maxime Goubine a prétendument commencé à mettre en œuvre d’autres méthodes de racket, comme exiger des dessous-de-table de 1 000 dollars en échange d’emplois bien rémunérés qui ne se sont jamais concrétisés.
Une autre méthode visait les familles avec enfants. “La Russie a offert d’emmener les enfants au sanatorium. Ils ont conduit quelques enfants en Crimée, mais ils étaient peu nombreux, il s’agissait seulement des enfants des nouveaux fonctionnaires, dit Tetiana. Les autres ont été emmenés ailleurs en Russie. Goubine demandait 20 000 roubles pour ça. Les Russes le faisaient gratuitement.”
Désormais, Tetiana est l’une des nombreuses personnes qui participent à la distribution de l’aide humanitaire. Sous les Russes, cela prenait des jours entiers. “Ils criaient : partez, vous êtes des animaux, je vais vous supprimer l’eau, reculez, banderovtsy”, raconte-t-elle en se souvenant des vociférations d’un soldat. Une fois par mois, il fallait faire la queue pendant des jours à des endroits différents pour obtenir une maigre ration.
Tout autour d’eux, les soldats des régions de Donetsk et Louhansk, occupées par les Russes, se cconduisaient en vainqueurs. “Personne ne m’a violée, mais ils m’ont battu. S’ils voulaient violer, ils n’en avaient même pas besoin. Les filles ici se ruaient sur eux”, dit Tetiana. Elle affirme que la prostitution ou les relations occasionnelles entre les troupes russes et les filles du coin étaient une chose fréquente en ville.
Traquer les soldats russes clandestins
Une fois, un soldat âgé s’est arrêté près d’elle, mais il n’a fait que la regarder.
“J’ai compris (ce qu’il voulait), car il y avait des filles qui les attendaient à côté de leurs voitures et de leurs blindés. Je ne pouvais pas entendre leurs conversations, mais ils partaient ensemble.”
Selon plusieurs témoins, les soldats faisaient des avances aux mineures. “Un d’eux est venu me parler, a raconté une fillette de 12 ans. Quand je lui ai dit quel âge j’avais, Dieu merci, il est parti en courant aussitôt.”
Pour dénicher les responsables des répressions, y compris les collaborateurs locaux, l’Ukraine met en œuvre sa version de la “filtration”. Cela sert aussi à démasquer les soldats russes clandestins. Selon des reporters à Kharkiv, les soldats sont engagés dans une opération de nettoyage pour traquer les dizaines de soldats russes habillés en civil qui n’ont pas pu se retirer à temps durant la contre-offensive ukrainienne de l’automne.
Pour garder la trace de qui est qui, le lieu de résidence des habitants du cru est de nouveau réenregistré, il s’agit souvent d’une datcha ou de la maison de leurs grands-parents, où ils ont souvent échoué quand la guerre a commencé.
“Ce n’était pas vraiment un interrogatoire”
Des reportages précédents ont montré comment les autorités ukrainiennes interrogaient ceux qui fuient les territoires contrôlés par les Russes ou venant d’endroits libérés depuis peu. Un témoin a raconté au site russe d’information en ligne Meduza qu’il avait été interrogé par le SBU, les services de sécurité ukrainiens, qui lui ont posé des questions “sur la vie sous l’occupation, s’ils avaient été victimes d’abus, ce genre de choses”.
Les officiers ont également vérifié les téléphones de ceux qui fuient les zones occupées par les Russes, mais “ce n’était pas vraiment quelque chose que l’on peut appeler un interrogatoire” et c’était “plus comme une conversation”, dit la femme de la région de Kharkiv. Les gens ont été également approvisionnés en aide médicale, nourriture et eau.
Ce processus n’est qu’une pâle réplique de ce qu’ont été les déportations forcées et les détentions entre les mains des Russes, qui ont transférés les gens dans ce qui est devenu par la suite des camps de filtration. Là, les témoins se rappellent avoir été déshabillés, interrogés, mais aussi torturés lors de détentions prolongées. Plus tard, ils ont fait l’objet de vérifications idéologiques.
Mais certains résidents de Kharkiv redoutent la même chose de la part des forces ukrainiennes. Cette angoisse a été aussi attisée par la propagande russe. Valery Fadeev, le président du Conseil présidentiel russe pour les droits humains, a assuré, sans preuve, que l’Ukraine menait “des purges” et appliquait “des mesures de filtration”.
“Quand les Ukrainiens sont arrivés, ils ont annoncé qu’ils allaient filtrer, dit un homme qui se présente comme Dmitri. Nous avons demandé de quoi il s’agissait. D’une preuve de loyauté, ils ont dit. J’ai demandé comment ils allaient vérifier cela ? Ils ont fait des listes de ceux qui vivaient là. Nous sommes arrivés à notre datcha (avant la guerre) sans papiers.”
Dmiti se trouve à côté de Staryi Saltiv, à une heure au nord de Koupiansk. Le pont reliant la ville au reste de la région de Kharkiv est détruit. Les gens passent d’un côté à l’autre sur un bateau à moteur, piloté par Alexei, un type joyeux et bourré qui agrémente ses trajets de quelques minutes à coups de vodka et grâce aux pourboires des passagers. Un garçon qui n’a rien à faire entre les coupures d’électricité et les écoles bombardées l’assiste.
“Ils se comportent ici comme s’ils étaient les occupants”
Les passagers chargent des vélos, des bagages, des jerricans d’essence. Même les policiers traversent pour assurer la relève. Pour beaucoup, traverser, c’est se rendre pour la première fois dans les zones anciennement occupées. Plusieurs racontent la même histoire. Ils sont partis quelques jours avant la guerre dans leurs datchas – leurs maisons d’été – emmenant de l’eau et des en-cas pour quelques jours seulement. Les batailles qui se sont ensuivies les ont piégés sur place. Pour survivre, “nous avons acheté des choses les uns aux autres, nous avons troqué, nous avons partagé”, dit une femme.
Avant de repartir vers sa maison, proche de la frontière russe, Dmitri regarde partir ses proches. Ils disent qu’ici les Russes et leurs troupes ont fait preuve de retenue, même si certains de leurs voisins ont été torturés ou tués. Certains habitants citent même des cas où les Russes ont rendu des voitures volées ou ont dormi dans des maisons dont ils ont donné les clés aux voisins des maisons vacantes.
Dmitri choisit ses mots prudemment, baissant la voix. Il évoque les Russes qui ont ramené l’électricité et la vie qui revenait à la normale sous l’occupation. Et d’ajouter :
“Les Ukrainiens se comportent ici comme s’ils étaient les occupants.”
Les locaux prorusses du Donbass ont conservé la même opinion, non fondée sur des faits, année après année. Leurs points de vue ont été principalement influencés par la désinformation diffusée depuis l’autre côté des tranchées, la plupart des habitants s’informant en regardant les télévisions russes ou en écoutant les émissions de radio des séparatistes.
Les accusations lancées contre l’armée ukrainienne sur les ondes frôlent l’absurde, allant du vol de grillages à la crucifixion d’enfants. Il continue toujours d’avoir un effet sur les gens du coin, les poussant au fur et à mesure dans les bras du camp prorusse.
La désinformation entourant la filtration a probablement trouvé un public dans la région de Kharkiv. Selon Dmitri, ils ont toujours accès aux émissions de radio en russe, la seule source d’information, dans le contexte de vide de l’information induit par la guerre. Maintenant, il se plaint que l’électricité a disparu depuis le début de la contre-offensive ukrainienne il y a plusieurs mois.
Interrogé pour savoir si la vie était belle durant l’occupation, Dmitri lève vite son doigt, ce sont nos mots, pas les siens. “Si je dis qu’elle était belle sous l’occupation, ajoute Dmitri, je vais comprendre ce que la filtration signifie réellement.”
Les marques de la normalité
À peine quelques heures plus tard, nous sommes de retour sur la route vers l’ouest. La connexion mobile redevient stable, la circulation des civils augmente. Les ouvriers nettoient les débris longeant les routes, tandis que d’autres repeignent les nouveaux panneaux. Ce qui reste des chars russes est démantelé morceau par morceau. En l’espace d’à peine quelques jours, les carcasses carbonisées auront disparu, seules les traces noires laissées au milieu d’un champ de tournesols demeureront.
Peu à peu, les marques de la normalité reviennent dans les territoires reconquis.
Au dernier check-point, nous sommes salués par un autre policier. Il n’a aucune idée de pourquoi nous parlons de filtration, nous faisant signe d’avancer. “Cela ne devrait pas s’appliquer”, dit-il en haussant les épaules.
Benas Gerdziunas
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Re: Les collabos !
à Kherson, la chasse aux "collaborateurs" des Russes
AFP, publié le dimanche 11 décembre 2022 à 09h28
"Avancez ! Montrez vos mains, sortez vos papiers !": sur une plage au bord du Dniepr à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, des policiers armés de kalachnikov mettent en joue deux hommes qui viennent d'accoster avec leur bateau.
La scène se déroule sur la rive droite du fleuve, en aval de la ville libérée le 11 novembre par les soldats de Kiev, après huit mois d'occupation par les forces russes, désormais repliées sur la rive gauche.
Elle symbolise le climat de suspicion qui règne à Kherson, où les autorités craignent toujours la présence de personnes qui auraient collaboré, voire collaborent toujours, avec les Russes, et cherchent à les identifier.
Les deux hommes venaient d'évacuer l'une des îles qui bordent la rive orientale, une zone grise où les forces ukrainiennes sont absentes et qui est contrôlée de fait par Moscou, même si les soldats russes y sont invisibles.
"Les évacuations ne sont autorisées qu'au port (de Kherson). Ici, c'est illégal", explique à l'AFP l'un des policiers.
Au port, "il y a des responsables de ces +mesures de stabilisation+ qui vérifient si les gens étaient impliqués ou non" dans la collaboration, poursuit-il.
Mais le contrôle tourne court: deux roquettes s'abattent sur un îlot à 200 mètres en face de la plage, dégageant un panache de fumée noire.
Le Dniepr est devenu la nouvelle ligne de front.
Les deux hommes et les policiers s'éloignent en courant pour se mettre à l'abri. L'interrogatoire reprendra une fois le calme revenu.
- Forte présence policière -
Après l'euphorie de la libération, Kherson vit aujourd'hui sous un contrôle serré de la police, très présente et visible.
Points de filtrage aux sorties de la ville, patrouilles dans les rues: les hommes en bleu vérifient les papiers d'identité, posent des questions, fouillent les coffres des voitures, pour débusquer les "collaborateurs".
"Ces gens ont séjourné ici pendant plus de huit mois. Ils travaillaient pour le régime russe et maintenant nous avons des informations et des documents sur chacun d'entre eux. Notre police sait tout d'eux et chacun d'eux sera puni", affirme à l'AFP le gouverneur de la région de Kherson, Iaroslav Ianouchevitch.
A un grand carrefour au bout d'un pont qui mène à la zone industrielle et portuaire, un vieil homme s'approche d'un des policiers qui filtrent voitures et passants. Il lui demande où il peut aller remplir d'eau les deux bonbonnes qu'il tient à la main.
"Vous dites que vous êtes un habitant d'ici et vous ne savez pas où se trouve le point d'eau ?", interroge, suspicieux, le policier. L'homme devra montrer une photocopie usée sortie de sa poche pour justifier de son identité.
Les contrôles se font aussi à la gare, où quelques habitants évacuent encore la ville par un train quotidien.
Dans une salle à part, cinq policiers sont assis devant autant de petites tables et interrogent chacun un évacué assis en face, a constaté l'AFP.
- Dénoncer les "traîtres" -
Sur certaines avenues de la ville, les grandes affiches de propagande de l'occupant qui vantaient la Russie ont disparu au profit d'autres à la gloire de la libération de Kherson.
Mais sont apparues aussi d'autres affiches invitant les habitants à dénoncer ceux qui ont collaboré avec les forces russes.
"Donnez des informations sur les traîtres ici", indique l'une d'elles en renvoyant vers le QR code d'une application ou un numéro de téléphone.
"Cela nous aide à les identifier, à savoir s'ils sont sur le territoire que nous contrôlons", justifie le gouverneur de la région.
"La plupart des informations sont reçues de la population locale au cours de simples conversations (...) Nous analysons également les comptes sur les réseaux sociaux et continuons à surveiller Internet", explique à l'AFP Andriï Kovanyi, chef des relations publiques de la police de la région de Kherson.
Après la police, les services de sécurité ukrainiens (SBU) prennent le relais des enquêtes.
Selon le vice-ministre de l'Intérieur, Ievguen Yenine, plus de 130 personnes ont déjà été arrêtées pour collaboration dans la région de Kherson.
Interrogés devant l'un des panneaux, des habitants se montraient plutôt favorables au principe de dénonciation.
Pavel, 40 ans, qui ne souhaite pas donner son nom, estime ainsi "toujours bien d'aider à trouver un collaborateur ou un traître. Nous devons aider nos forces armées à attraper ceux qui ont travaillé pour la Russie".
Depuis la libération de la ville, des frappes russes visent des infrastructures énergétiques mais aussi des habitations, et des civils ont été tués.
"Nos maisons sont également bombardées en ce moment. Et je pense que ce sont des collaborateurs qui aident (les forces russes) à cibler nos maisons", assure de son côté Iryna, 35 ans.
En revanche, Vyacheslav croit savoir "que tous les collaborateurs se sont déjà enfuis vers l'autre côté" du Dniepr.
"Ici, nous sommes tous des patriotes" ukrainiens, lance cet homme âgé de 47 ans.
AFP, publié le dimanche 11 décembre 2022 à 09h28
"Avancez ! Montrez vos mains, sortez vos papiers !": sur une plage au bord du Dniepr à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, des policiers armés de kalachnikov mettent en joue deux hommes qui viennent d'accoster avec leur bateau.
La scène se déroule sur la rive droite du fleuve, en aval de la ville libérée le 11 novembre par les soldats de Kiev, après huit mois d'occupation par les forces russes, désormais repliées sur la rive gauche.
Elle symbolise le climat de suspicion qui règne à Kherson, où les autorités craignent toujours la présence de personnes qui auraient collaboré, voire collaborent toujours, avec les Russes, et cherchent à les identifier.
Les deux hommes venaient d'évacuer l'une des îles qui bordent la rive orientale, une zone grise où les forces ukrainiennes sont absentes et qui est contrôlée de fait par Moscou, même si les soldats russes y sont invisibles.
"Les évacuations ne sont autorisées qu'au port (de Kherson). Ici, c'est illégal", explique à l'AFP l'un des policiers.
Au port, "il y a des responsables de ces +mesures de stabilisation+ qui vérifient si les gens étaient impliqués ou non" dans la collaboration, poursuit-il.
Mais le contrôle tourne court: deux roquettes s'abattent sur un îlot à 200 mètres en face de la plage, dégageant un panache de fumée noire.
Le Dniepr est devenu la nouvelle ligne de front.
Les deux hommes et les policiers s'éloignent en courant pour se mettre à l'abri. L'interrogatoire reprendra une fois le calme revenu.
- Forte présence policière -
Après l'euphorie de la libération, Kherson vit aujourd'hui sous un contrôle serré de la police, très présente et visible.
Points de filtrage aux sorties de la ville, patrouilles dans les rues: les hommes en bleu vérifient les papiers d'identité, posent des questions, fouillent les coffres des voitures, pour débusquer les "collaborateurs".
"Ces gens ont séjourné ici pendant plus de huit mois. Ils travaillaient pour le régime russe et maintenant nous avons des informations et des documents sur chacun d'entre eux. Notre police sait tout d'eux et chacun d'eux sera puni", affirme à l'AFP le gouverneur de la région de Kherson, Iaroslav Ianouchevitch.
A un grand carrefour au bout d'un pont qui mène à la zone industrielle et portuaire, un vieil homme s'approche d'un des policiers qui filtrent voitures et passants. Il lui demande où il peut aller remplir d'eau les deux bonbonnes qu'il tient à la main.
"Vous dites que vous êtes un habitant d'ici et vous ne savez pas où se trouve le point d'eau ?", interroge, suspicieux, le policier. L'homme devra montrer une photocopie usée sortie de sa poche pour justifier de son identité.
Les contrôles se font aussi à la gare, où quelques habitants évacuent encore la ville par un train quotidien.
Dans une salle à part, cinq policiers sont assis devant autant de petites tables et interrogent chacun un évacué assis en face, a constaté l'AFP.
- Dénoncer les "traîtres" -
Sur certaines avenues de la ville, les grandes affiches de propagande de l'occupant qui vantaient la Russie ont disparu au profit d'autres à la gloire de la libération de Kherson.
Mais sont apparues aussi d'autres affiches invitant les habitants à dénoncer ceux qui ont collaboré avec les forces russes.
"Donnez des informations sur les traîtres ici", indique l'une d'elles en renvoyant vers le QR code d'une application ou un numéro de téléphone.
"Cela nous aide à les identifier, à savoir s'ils sont sur le territoire que nous contrôlons", justifie le gouverneur de la région.
"La plupart des informations sont reçues de la population locale au cours de simples conversations (...) Nous analysons également les comptes sur les réseaux sociaux et continuons à surveiller Internet", explique à l'AFP Andriï Kovanyi, chef des relations publiques de la police de la région de Kherson.
Après la police, les services de sécurité ukrainiens (SBU) prennent le relais des enquêtes.
Selon le vice-ministre de l'Intérieur, Ievguen Yenine, plus de 130 personnes ont déjà été arrêtées pour collaboration dans la région de Kherson.
Interrogés devant l'un des panneaux, des habitants se montraient plutôt favorables au principe de dénonciation.
Pavel, 40 ans, qui ne souhaite pas donner son nom, estime ainsi "toujours bien d'aider à trouver un collaborateur ou un traître. Nous devons aider nos forces armées à attraper ceux qui ont travaillé pour la Russie".
Depuis la libération de la ville, des frappes russes visent des infrastructures énergétiques mais aussi des habitations, et des civils ont été tués.
"Nos maisons sont également bombardées en ce moment. Et je pense que ce sont des collaborateurs qui aident (les forces russes) à cibler nos maisons", assure de son côté Iryna, 35 ans.
En revanche, Vyacheslav croit savoir "que tous les collaborateurs se sont déjà enfuis vers l'autre côté" du Dniepr.
"Ici, nous sommes tous des patriotes" ukrainiens, lance cet homme âgé de 47 ans.
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Re: Les collabos !
À Donetsk, temporairement occupé par la Russie, une voiture a été incendiée, dont le propriétaire y a apposé le symbole nazi "Z". Donetsk attend les forces armées depuis 9 ans
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Re: Les collabos !
"On a intérêt à avoir de bons rapports avec la Russie. Cette guerre n'est pas la nôtre", a estimé Thierry Mariani.
Emmanuel Macron a dit vouloir "la défaite" de la Russie, mais "sans l'écraser".
Volodymyr Zelensky a critiqué la position de président français, estimant qu'il perdait "son temps avec Poutine".
Emmanuel Macron, "au moins, maintient un peu ce dialogue" avec le président russe, "contrairement à d'autres. Il a raison."
Selon Thierry Mariani, "il vaut mieux discuter avec Vladimir Poutine, qui est quand même un chef d'État qui a de l'expérience".
Un changement de politique à Moscou pourrait être plus dangereux, estime t-il, dénonçant "l'escalade complète" des pays occidentaux qui ont décidé d'armer l'Ukraine.
ON APPELLE CELA UN PAILLASSON où poutine peut s'essuyer les pieds
Emmanuel Macron a dit vouloir "la défaite" de la Russie, mais "sans l'écraser".
Volodymyr Zelensky a critiqué la position de président français, estimant qu'il perdait "son temps avec Poutine".
Emmanuel Macron, "au moins, maintient un peu ce dialogue" avec le président russe, "contrairement à d'autres. Il a raison."
Selon Thierry Mariani, "il vaut mieux discuter avec Vladimir Poutine, qui est quand même un chef d'État qui a de l'expérience".
Un changement de politique à Moscou pourrait être plus dangereux, estime t-il, dénonçant "l'escalade complète" des pays occidentaux qui ont décidé d'armer l'Ukraine.
ON APPELLE CELA UN PAILLASSON où poutine peut s'essuyer les pieds
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Les collabos !
RN : Jordan Bardella prend ses distances avec Moscou et critique "les ambitions" de Poutine
Orange avec Media Services, publié le jeudi 23 février 2023 à 12h40
Après des années de proximité affichée entre le RN et la Russie, son président Jordan Bardella a décidé d'amorcer un virage radical.
Il paraît loin le temps où le RN, via sa présidente Marine Le Pen, était reçu en grande pompe au Kremlin par Vladimir Poutine, à l'occasion de la présidentielle de 2017. Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella évoque jeudi 23 février "une naïveté collective à l'égard des intentions et des ambitions de Vladimir Poutine".
Interrogé dans L'Opinion sur l'admiration "au sein de la droite française, de l'extrême droite et du Front national" pour le président russe, qui a décidé l'invasion de l'Ukraine il y a un an, Jordan Bardella répond: "Il y a eu une naïveté collective à l'égard des ambitions, à l'égard de la volonté expansionniste de Vladimir Poutine" et "ne pas l'admettre serait une faute morale".
Il cite le choix d'Emmanuel Macron de recevoir Vladimir Poutine en grande pompe à Versailles juste après son élection en 2017. "Il est clair que le Vladimir Poutine d'il y a cinq ans n'est pas celui qui, cinq ans plus tard, décide d’envahir l'Ukraine et de commettre des crimes de guerre à Odessa ou à Marioupol".
Le Rassemblement national a toujours affiché une proximité avec le dirigeant russe, Marine Le Pen ayant même été reçue à Moscou pendant sa campagne de 2017. Plusieurs personnalités du parti, dont Thierry Mariani, défendent une position neutre de la France dans ce conflit et le maintien du dialogue avec le président russe.
"Les résistants de 45" grince Véran
En applaudissant le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de sa visite au Parlement européen, Jordan Bardella avait surpris le 9 février. Il justifie ce changement de pied par le fait que ce dernier "restera un interlocuteur de la France dans les années qui viennent". "Ce qui ne sous-entend pas l'approbation totale des discours prononcés" notamment par Volodymyr Zelensky lui-même, précise-t-il.
"Le Rassemblement national nous joue la carte des résistants de 45", a critiqué jeudi 23 février sur France Inter le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, en référence à la fin de la Seconde guerre mondiale. "Aujourd'hui quand ils voient que leur propre électorat s'est complètement détourné du camp russe, ils nous la jouent 'erreur collective'", s'est-il agacé.
"Le revirement de Jordan Bardella sur l'Ukraine est d'un opportunisme spectaculaire: après s’être trompé sur tout il essaye de prendre le sens du vent", a tweeté de son côté l'eurodéputée Renaissance Nathalie Loiseau.
Orange avec Media Services, publié le jeudi 23 février 2023 à 12h40
Après des années de proximité affichée entre le RN et la Russie, son président Jordan Bardella a décidé d'amorcer un virage radical.
Il paraît loin le temps où le RN, via sa présidente Marine Le Pen, était reçu en grande pompe au Kremlin par Vladimir Poutine, à l'occasion de la présidentielle de 2017. Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella évoque jeudi 23 février "une naïveté collective à l'égard des intentions et des ambitions de Vladimir Poutine".
Interrogé dans L'Opinion sur l'admiration "au sein de la droite française, de l'extrême droite et du Front national" pour le président russe, qui a décidé l'invasion de l'Ukraine il y a un an, Jordan Bardella répond: "Il y a eu une naïveté collective à l'égard des ambitions, à l'égard de la volonté expansionniste de Vladimir Poutine" et "ne pas l'admettre serait une faute morale".
Il cite le choix d'Emmanuel Macron de recevoir Vladimir Poutine en grande pompe à Versailles juste après son élection en 2017. "Il est clair que le Vladimir Poutine d'il y a cinq ans n'est pas celui qui, cinq ans plus tard, décide d’envahir l'Ukraine et de commettre des crimes de guerre à Odessa ou à Marioupol".
Le Rassemblement national a toujours affiché une proximité avec le dirigeant russe, Marine Le Pen ayant même été reçue à Moscou pendant sa campagne de 2017. Plusieurs personnalités du parti, dont Thierry Mariani, défendent une position neutre de la France dans ce conflit et le maintien du dialogue avec le président russe.
"Les résistants de 45" grince Véran
En applaudissant le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de sa visite au Parlement européen, Jordan Bardella avait surpris le 9 février. Il justifie ce changement de pied par le fait que ce dernier "restera un interlocuteur de la France dans les années qui viennent". "Ce qui ne sous-entend pas l'approbation totale des discours prononcés" notamment par Volodymyr Zelensky lui-même, précise-t-il.
"Le Rassemblement national nous joue la carte des résistants de 45", a critiqué jeudi 23 février sur France Inter le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, en référence à la fin de la Seconde guerre mondiale. "Aujourd'hui quand ils voient que leur propre électorat s'est complètement détourné du camp russe, ils nous la jouent 'erreur collective'", s'est-il agacé.
"Le revirement de Jordan Bardella sur l'Ukraine est d'un opportunisme spectaculaire: après s’être trompé sur tout il essaye de prendre le sens du vent", a tweeté de son côté l'eurodéputée Renaissance Nathalie Loiseau.
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Re: Les collabos !
Vladimir Poutine décore l’acteur Steven Seagal, fervent défenseur du président russe
Par AFP
Publié:27 février 2023
Vladimir Poutine a décoré lundi l’acteur américain Steven Seagal, ex-star d’Hollywood devenu ces dernières années un défenseur actif du président russe et, dernièrement, de son offensive contre l’Ukraine.
Le Président russe a signé un décret remettant « l’Ordre de l’Amitié » à l’acteur pour « sa grande contribution au développement de la coopération culturelle et humanitaire internationale », a indiqué un document publié sur le site juridique officiel du gouvernement russe.
Spécialiste de l’aïkido, Steven Seagal, âgé de 70 ans, fut l’une des vedettes du cinéma d’action américain des années 1980 et 1990. Alors que sa carrière déclinait, le natif de Lansing, dans le Michigan, s’est progressivement rapproché de dirigeants autoritaires, notamment du chef du Kremlin. En 2016, il avait reçu un passeport russe des mains de Vladimir Poutine, tout en conservant sa nationalité américaine. Installé depuis en Russie, il a même rejoint en 2021 un parti nationaliste.
En août dernier, il s’est rendu dans l’est de l’Ukraine pour rencontrer le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, et leur apporter son soutien. Il avait alors visité la prison d’Olenivka, près de Donetsk, où des dizaines de prisonniers ukrainiens ont trouvé la mort dans une explosion cet été.
Pour le 70e anniversaire de Vladimir Poutine, en octobre, Steven Seagal avait également enregistré une vidéo de soutien au président russe qu’il avait qualifié d’un « des plus grands dirigeants au monde ».
« J’espère vraiment, et je prie pour qu’il reçoive le soutien, l’amour et le respect dont il a besoin. Et que toutes les tribulations actuelles se termineront bientôt, que l’on vivra dans un monde en paix », avait ajouté l’ancien acteur.
Un minable acteur de séries B sans aucun titre sportif
Par AFP
Publié:27 février 2023
Vladimir Poutine a décoré lundi l’acteur américain Steven Seagal, ex-star d’Hollywood devenu ces dernières années un défenseur actif du président russe et, dernièrement, de son offensive contre l’Ukraine.
Le Président russe a signé un décret remettant « l’Ordre de l’Amitié » à l’acteur pour « sa grande contribution au développement de la coopération culturelle et humanitaire internationale », a indiqué un document publié sur le site juridique officiel du gouvernement russe.
Spécialiste de l’aïkido, Steven Seagal, âgé de 70 ans, fut l’une des vedettes du cinéma d’action américain des années 1980 et 1990. Alors que sa carrière déclinait, le natif de Lansing, dans le Michigan, s’est progressivement rapproché de dirigeants autoritaires, notamment du chef du Kremlin. En 2016, il avait reçu un passeport russe des mains de Vladimir Poutine, tout en conservant sa nationalité américaine. Installé depuis en Russie, il a même rejoint en 2021 un parti nationaliste.
En août dernier, il s’est rendu dans l’est de l’Ukraine pour rencontrer le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, et leur apporter son soutien. Il avait alors visité la prison d’Olenivka, près de Donetsk, où des dizaines de prisonniers ukrainiens ont trouvé la mort dans une explosion cet été.
Pour le 70e anniversaire de Vladimir Poutine, en octobre, Steven Seagal avait également enregistré une vidéo de soutien au président russe qu’il avait qualifié d’un « des plus grands dirigeants au monde ».
« J’espère vraiment, et je prie pour qu’il reçoive le soutien, l’amour et le respect dont il a besoin. Et que toutes les tribulations actuelles se termineront bientôt, que l’on vivra dans un monde en paix », avait ajouté l’ancien acteur.
Un minable acteur de séries B sans aucun titre sportif
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Les collabos !
Mais il fait aussi la cuisine !Caduce62 a écrit:Vladimir Poutine décore l’acteur Steven Seagal, fervent défenseur du président russe
Par AFP
Publié:27 février 2023
Vladimir Poutine a décoré lundi l’acteur américain Steven Seagal, ex-star d’Hollywood devenu ces dernières années un défenseur actif du président russe et, dernièrement, de son offensive contre l’Ukraine.
Le Président russe a signé un décret remettant « l’Ordre de l’Amitié » à l’acteur pour « sa grande contribution au développement de la coopération culturelle et humanitaire internationale », a indiqué un document publié sur le site juridique officiel du gouvernement russe.
Spécialiste de l’aïkido, Steven Seagal, âgé de 70 ans, fut l’une des vedettes du cinéma d’action américain des années 1980 et 1990. Alors que sa carrière déclinait, le natif de Lansing, dans le Michigan, s’est progressivement rapproché de dirigeants autoritaires, notamment du chef du Kremlin. En 2016, il avait reçu un passeport russe des mains de Vladimir Poutine, tout en conservant sa nationalité américaine. Installé depuis en Russie, il a même rejoint en 2021 un parti nationaliste.
En août dernier, il s’est rendu dans l’est de l’Ukraine pour rencontrer le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, et leur apporter son soutien. Il avait alors visité la prison d’Olenivka, près de Donetsk, où des dizaines de prisonniers ukrainiens ont trouvé la mort dans une explosion cet été.
Pour le 70e anniversaire de Vladimir Poutine, en octobre, Steven Seagal avait également enregistré une vidéo de soutien au président russe qu’il avait qualifié d’un « des plus grands dirigeants au monde ».
« J’espère vraiment, et je prie pour qu’il reçoive le soutien, l’amour et le respect dont il a besoin. Et que toutes les tribulations actuelles se termineront bientôt, que l’on vivra dans un monde en paix », avait ajouté l’ancien acteur.
Un minable acteur de séries B sans aucun titre sportif
(Pour ceux qui n'ont pas la ref, regardez piège en haute mer)
Gilles- Messages : 2442
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Re: Les collabos !
Aussi gros et gras que DepardieuGilles a écrit:Mais il fait aussi la cuisine !Caduce62 a écrit:Vladimir Poutine décore l’acteur Steven Seagal, fervent défenseur du président russe
(Pour ceux qui n'ont pas la ref, regardez piège en haute mer)
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Les collabos !
Le petit-fils du général de Gaulle a multiplié les déclarations dans la presse pour soutenir la Russie et dénoncer des manipulations ukrainiennes et américaines.
Son frère aîné a précisé que ses propos n’engageaient ni la famille, ni l’ancien président
Il est d’ordinaire discret, le plus jeune petit-fils de Gaulle. Moins connu que son frère Yves, chargé de représenter le nom dont ils ont hérité, il travaille à Genève, comme conseiller en stratégie et en finance d’entreprises. Ses apparitions médiatiques ont toujours été rares. Pourtant, depuis le début de la guerre en Ukraine, Pierre de Gaulle s’est fait porte-parole de « la continuité de la pensée du général ». Il a mis de côté sa discrétion habituelle pour dénoncer les choix occidentaux tout en défendant la ligne de conduite russe.
Recevez la newsletter La Matinale
Il a multiplié les interventions -dans la presse comme sur les réseaux sociaux- et a prononcé un discours à l’ambassade de Russie le 14 juin dernier, pour la fête nationale de la Fédération, où il a accusé les États-Unis de porter presque entièrement la responsabilité du conflit. Des déclarations inespérées pour le Kremlin qui diffuse régulièrement ses prises de position.
« J’ai estimé qu’il était de mon devoir de rétablir la vérité en tant qu’héritier du Général », a affirmé Pierre de Gaulle dans un entretien pour le Figaro, ajoutant que « la Russie était vue par mon grand-père comme l’allié de revers indispensable ». Selon lui, la guerre en Ukraine est en réalité « une guerre économique et financière menée contre Moscou par les États-Unis, relayée par l’Union européenne et alimentée par l’Otan. » Les Européens en seraient les « grands perdants » alors que « les États-Unis, qui veulent se battre jusqu’au dernier Ukrainien, voire jusqu’au dernier Européen, ne prennent aucun risque. »
Dans Le Parisien, quelques jours plus tard, le fils de l’amiral Philippe a maintenu ses positions, épousant le discours officiel russe. « Si je suis un relais de la Russie, alors Macron et Merkel sont les valets des Américains », a-t-il reproché. « Les Occidentaux ont malheureusement laissé faire Zelensky, ses oligarques et les groupes militaires néonazis s’enfermer dans une spirale de guerre » qui aurait poussé la Russie à « se défendre ». Durant un autre passage médiatique, il a défendu à Sud Radio les théories complotistes serinées notamment par le Kremlin. Il a affirmé que l’Ukraine est « une plaque tournante de trafics », abrite des « laboratoires de recherches biologiques, pas toutes à des fins civiles mais militaires » et a vendu « un tiers des terres agricoles […] à des fonds anglo-saxons ».
Durant ces apparitions, Pierre de Gaulle a fait part de son admiration pour la Fédération de Russie. « Ce sont un peuple de philosophes, de scientifiques, de musiciens, de conquérants », a-t-il énuméré à l’antenne, alors qu’il a confié au Parisien que « Poutine est un grand leader ». D’ailleurs, la victoire n’est pas donnée aux Ukrainiens selon lui. « Les Russes sont loin d’avoir perdu. Ce sont des joueurs d’échecs », cite Le Figaro.
Face à cette série de déclarations, Yves de Gaulle a réagi dans le journal d’Île-de-France : « l’analyse de mon frère Pierre n’engage personne d’autre que lui-même, c’est-à-dire ni moi, ni notre famille et encore moins le général de Gaulle ».
Son frère aîné a précisé que ses propos n’engageaient ni la famille, ni l’ancien président
Il est d’ordinaire discret, le plus jeune petit-fils de Gaulle. Moins connu que son frère Yves, chargé de représenter le nom dont ils ont hérité, il travaille à Genève, comme conseiller en stratégie et en finance d’entreprises. Ses apparitions médiatiques ont toujours été rares. Pourtant, depuis le début de la guerre en Ukraine, Pierre de Gaulle s’est fait porte-parole de « la continuité de la pensée du général ». Il a mis de côté sa discrétion habituelle pour dénoncer les choix occidentaux tout en défendant la ligne de conduite russe.
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Il a multiplié les interventions -dans la presse comme sur les réseaux sociaux- et a prononcé un discours à l’ambassade de Russie le 14 juin dernier, pour la fête nationale de la Fédération, où il a accusé les États-Unis de porter presque entièrement la responsabilité du conflit. Des déclarations inespérées pour le Kremlin qui diffuse régulièrement ses prises de position.
« J’ai estimé qu’il était de mon devoir de rétablir la vérité en tant qu’héritier du Général », a affirmé Pierre de Gaulle dans un entretien pour le Figaro, ajoutant que « la Russie était vue par mon grand-père comme l’allié de revers indispensable ». Selon lui, la guerre en Ukraine est en réalité « une guerre économique et financière menée contre Moscou par les États-Unis, relayée par l’Union européenne et alimentée par l’Otan. » Les Européens en seraient les « grands perdants » alors que « les États-Unis, qui veulent se battre jusqu’au dernier Ukrainien, voire jusqu’au dernier Européen, ne prennent aucun risque. »
Dans Le Parisien, quelques jours plus tard, le fils de l’amiral Philippe a maintenu ses positions, épousant le discours officiel russe. « Si je suis un relais de la Russie, alors Macron et Merkel sont les valets des Américains », a-t-il reproché. « Les Occidentaux ont malheureusement laissé faire Zelensky, ses oligarques et les groupes militaires néonazis s’enfermer dans une spirale de guerre » qui aurait poussé la Russie à « se défendre ». Durant un autre passage médiatique, il a défendu à Sud Radio les théories complotistes serinées notamment par le Kremlin. Il a affirmé que l’Ukraine est « une plaque tournante de trafics », abrite des « laboratoires de recherches biologiques, pas toutes à des fins civiles mais militaires » et a vendu « un tiers des terres agricoles […] à des fonds anglo-saxons ».
Durant ces apparitions, Pierre de Gaulle a fait part de son admiration pour la Fédération de Russie. « Ce sont un peuple de philosophes, de scientifiques, de musiciens, de conquérants », a-t-il énuméré à l’antenne, alors qu’il a confié au Parisien que « Poutine est un grand leader ». D’ailleurs, la victoire n’est pas donnée aux Ukrainiens selon lui. « Les Russes sont loin d’avoir perdu. Ce sont des joueurs d’échecs », cite Le Figaro.
Face à cette série de déclarations, Yves de Gaulle a réagi dans le journal d’Île-de-France : « l’analyse de mon frère Pierre n’engage personne d’autre que lui-même, c’est-à-dire ni moi, ni notre famille et encore moins le général de Gaulle ».
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Re: Les collabos !
Florian Philippot s'affiche avec Anna Novikova, la présidente de l'association SOS Donbass.
La photo a été diffusé le 27 février mais daterait selon Novikova de la veille de la manifestation de Roanne, donc le 24 février 2023.
SOS Donbass est une association paloise qui sert de relais d'influence de la propagande russe en France. Créée en 2014 sous couvert d'humanitaire, elle s'est illustrée ces derniers mois dans l'organisation de manifestations contre la solidarité avec l'Ukraine.
Déjà en janvier à Tarbes, SOS Donbas avait organisé une manifestation avec un mélange des genres : drapeaux russes et soviétiques...
Florian Philippot s'est lancé sur le créneau "contre la guerre", un pacifisme de façade qui sert de soutien à la Russie.
Le t-shirt Z de Anna Novikova est sans ambiguïté. La prétention humanitaire de SOSDonbass est surtout un prétexte pour soutenir l'offensive du kremlin:twisted:
La photo a été diffusé le 27 février mais daterait selon Novikova de la veille de la manifestation de Roanne, donc le 24 février 2023.
SOS Donbass est une association paloise qui sert de relais d'influence de la propagande russe en France. Créée en 2014 sous couvert d'humanitaire, elle s'est illustrée ces derniers mois dans l'organisation de manifestations contre la solidarité avec l'Ukraine.
Déjà en janvier à Tarbes, SOS Donbas avait organisé une manifestation avec un mélange des genres : drapeaux russes et soviétiques...
Florian Philippot s'est lancé sur le créneau "contre la guerre", un pacifisme de façade qui sert de soutien à la Russie.
Le t-shirt Z de Anna Novikova est sans ambiguïté. La prétention humanitaire de SOSDonbass est surtout un prétexte pour soutenir l'offensive du kremlin:twisted:
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Re: Les collabos !
Le collaborateur russe de Nova Kahovka, Serhii Moskalenko, qui dirigeait le plus grand centre de torture de la région, est parti en fumée
Des acteurs inconnus ont tué ce commandant de peloton du service de patrouille du ministère de l'Intérieur russe avec une voiture piégée dans l'oblast occupé de Kherson à Nova Kakhovka.
Sa femme, chef du Département des affaires intérieures de Nova Kakhovka, a été blessée.
Les médias ont émis l'hypothèse que l'attaque pourrait avoir été une attaque partisane ou le résultat de luttes intestines.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Les collabos !
Gilles a écrit:Mais il fait aussi la cuisine !Caduce62 a écrit:Vladimir Poutine décore l’acteur Steven Seagal, fervent défenseur du président russe
Par AFP
Publié:27 février 2023
Vladimir Poutine a décoré lundi l’acteur américain Steven Seagal, ex-star d’Hollywood devenu ces dernières années un défenseur actif du président russe et, dernièrement, de son offensive contre l’Ukraine.
Le Président russe a signé un décret remettant « l’Ordre de l’Amitié » à l’acteur pour « sa grande contribution au développement de la coopération culturelle et humanitaire internationale », a indiqué un document publié sur le site juridique officiel du gouvernement russe.
Spécialiste de l’aïkido, Steven Seagal, âgé de 70 ans, fut l’une des vedettes du cinéma d’action américain des années 1980 et 1990. Alors que sa carrière déclinait, le natif de Lansing, dans le Michigan, s’est progressivement rapproché de dirigeants autoritaires, notamment du chef du Kremlin. En 2016, il avait reçu un passeport russe des mains de Vladimir Poutine, tout en conservant sa nationalité américaine. Installé depuis en Russie, il a même rejoint en 2021 un parti nationaliste.
En août dernier, il s’est rendu dans l’est de l’Ukraine pour rencontrer le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, et leur apporter son soutien. Il avait alors visité la prison d’Olenivka, près de Donetsk, où des dizaines de prisonniers ukrainiens ont trouvé la mort dans une explosion cet été.
Pour le 70e anniversaire de Vladimir Poutine, en octobre, Steven Seagal avait également enregistré une vidéo de soutien au président russe qu’il avait qualifié d’un « des plus grands dirigeants au monde ».
« J’espère vraiment, et je prie pour qu’il reçoive le soutien, l’amour et le respect dont il a besoin. Et que toutes les tribulations actuelles se termineront bientôt, que l’on vivra dans un monde en paix », avait ajouté l’ancien acteur.
Un minable acteur de séries B sans aucun titre sportif
(Pour ceux qui n'ont pas la ref, regardez piège en haute mer)
Je me souviens de ce film, pas pour la prestation affligeante de Steven Seagal, mais pour celle d'Erika Eleniak, starlette américaine d'origine polonaise, autre vedette de la série culte "alerte à Malibu" qui sortait, très peu vêtue, d'un gros gâteau d'anniversaire, lors de la prise de contrôle du porte-avions par les terroristes.
Mes sens en sont encore tout émoustillés !
Krispoluk- Messages : 9785
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Re: Les collabos !
LA MEILLEUR SÉQUENCE DE CE FILMKrispoluk a écrit:Gilles a écrit:Mais il fait aussi la cuisine !Caduce62 a écrit:Vladimir Poutine décore l’acteur Steven Seagal, fervent défenseur du président russe
(Pour ceux qui n'ont pas la ref, regardez piège en haute mer)
Je me souviens de ce film, pas pour la prestation affligeante de Steven Seagal, mais pour celle d'Erika Eleniak, starlette américaine d'origine polonaise, autre vedette de la série culte "alerte à Malibu" qui sortait, très peu vêtue, d'un gros gâteau d'anniversaire, lors de la prise de contrôle du porte-avions par les terroristes.
Mes sens en sont encore tout émoustillés !
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Re: Les collabos !
Caduce62 a écrit:LA MEILLEUR SÉQUENCE DE CE FILMKrispoluk a écrit:Gilles a écrit:Mais il fait aussi la cuisine !Caduce62 a écrit:Vladimir Poutine décore l’acteur Steven Seagal, fervent défenseur du président russe
(Pour ceux qui n'ont pas la ref, regardez piège en haute mer)
Je me souviens de ce film, pas pour la prestation affligeante de Steven Seagal, mais pour celle d'Erika Eleniak, starlette américaine d'origine polonaise, autre vedette de la série culte "alerte à Malibu" qui sortait, très peu vêtue, d'un gros gâteau d'anniversaire, lors de la prise de contrôle du porte-avions par les terroristes.
Mes sens en sont encore tout émoustillés !
Sans aucun doute ! Je me suis souvent repassé ce film en vidéo mais uniquement les 20 meilleures secondes...
Krispoluk- Messages : 9785
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Re: Les collabos !
Selon des données préliminaires, la voiture de Maxim Zubarev a explosé à Melitopol, il est dans un état grave à l'hôpital.
Zubarev est un collaborateur connu qui était membre du parti communiste local avant la guerre et qui s'est activement rangé du côté de la Russie après son invasion.
Zubarev est un collaborateur connu qui était membre du parti communiste local avant la guerre et qui s'est activement rangé du côté de la Russie après son invasion.
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Re: Les collabos !
Le tribunal de commerce de Nanterre a placé la chaine d’information russe RT France en liquidation judiciaire, après le gel des comptes de cette chaine propagandiste infligé par le Trésor public français.
La présidente de RT France, Xenia Fedorova a confirmé cette information sur son compte Twitter.
Interdite de diffusion dans l’Union européenne le 27 février 2022, la chaîne avait le droit de poursuivre son activité. Mais ses programmes n’étaient plus accessibles en France que de manière inattendue et sporadique, ou à condition d’utiliser un VPN (réseau privé virtuel), voire en passant par des sites miroirs.
En décembre 2022, l'Union européenne a inclus TV Novosti, la maison mère de RT France sur la liste de sanctions. En application de ce dernier paquet de sanctions, en janvier 2023, le Trésor public français a annoncé le gel des comptes de RT France.
La présidente de RT France, Xenia Fedorova a confirmé cette information sur son compte Twitter.
Interdite de diffusion dans l’Union européenne le 27 février 2022, la chaîne avait le droit de poursuivre son activité. Mais ses programmes n’étaient plus accessibles en France que de manière inattendue et sporadique, ou à condition d’utiliser un VPN (réseau privé virtuel), voire en passant par des sites miroirs.
En décembre 2022, l'Union européenne a inclus TV Novosti, la maison mère de RT France sur la liste de sanctions. En application de ce dernier paquet de sanctions, en janvier 2023, le Trésor public français a annoncé le gel des comptes de RT France.
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Re: Les collabos !
Dans la ville de Melitopol, dans le sud de l'Ukraine, occupée par la Russie, un policier traître a été abattu par la résistance partisane ukrainienne.
Cela a été déclaré par le maire ukrainien de Melitopol Ivan Fedorov, qui se trouve sur le territoire contrôlé par le gouvernement, et également confirmé par la vidéo russe.
Alexander Mishchenko, 42 ans, était chef adjoint d'un service de police et gardait l'administrateur d'occupation de la ville Galina Danilchenko.
Le policier habitait la 5e entrée de la maison n° 67 de la rue Heroiv Ukrainy, où sa voiture a explosé.
Lors de l'explosion, le deuxième policier collaborateur Yuriy a également été blessé selon la chaîne télégraphique russe .
Cela a été déclaré par le maire ukrainien de Melitopol Ivan Fedorov, qui se trouve sur le territoire contrôlé par le gouvernement, et également confirmé par la vidéo russe.
Alexander Mishchenko, 42 ans, était chef adjoint d'un service de police et gardait l'administrateur d'occupation de la ville Galina Danilchenko.
Le policier habitait la 5e entrée de la maison n° 67 de la rue Heroiv Ukrainy, où sa voiture a explosé.
Lors de l'explosion, le deuxième policier collaborateur Yuriy a également été blessé selon la chaîne télégraphique russe .
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Re: Les collabos !
A Zurich, les messes peu orthodoxes d’un oligarque ukrainien
Recherché par Kiev pour soutien à l’ennemi, le milliardaire prorusse Vadim Novinski est réapparu en homme de foi dans une église en Suisse.
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/02/a-zurich-les-messes-peu-orthodoxes-d-un-oligarque-ukrainien_6171776_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1TjvI2r5QS_WLq9jIs1LjTI3TwmHaIeCaQ0w_GQOnfO4QfM34OWVKN6x8#Echobox=1683040957
Par Serge Enderlin(Genève, correspondance)
Publié aujourd’hui à 13h30, modifié à 13h30
Sixième arrondissement de Zurich, en plein centre de la capitale financière helvétique. Au 10 de la Narzissenstrasse (« rue des narcisses »), un bâtiment ordinaire abrite une petite congrégation russe orthodoxe discrète, l’Eglise de la résurrection. Les fidèles qui la fréquentent y reçoivent désormais la bénédiction d’un homme à la barbe blanche aussi fournie que ses comptes offshore. Le protodiacre s’appelle Vadim Novinski, 59 ans, matricule #2114 des milliardaires recensés dans le monde en temps réel par le magazine Forbes. Sa fortune actuelle se monte à près de 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros).
Selon le journal zurichois SonntagsZeitung, qui a repéré l’homme, « en rouge et or parmi ses ouailles » lors de la récente célébration de la Pâque orthodoxe, celui-ci fréquente cette paroisse depuis le 29 mars au moins, alors qu’il est recherché par les autorités ukrainiennes pour collaboration avec l’occupant russe.
Depuis, Vadim Novinski a été aperçu à presque tous les offices sur les enregistrements vidéo publiés sur la page Facebook de la communauté. Peu avant Pâques, questionné par des journalistes sur le pas-de-porte de l’église, l’intéressé a furtivement concédé « arriver d’Allemagne, être de passage en Suisse et vouloir retourner en Ukraine dès que les conditions seront réunies », avant de s’esquiver. Il n’a pas donné suite à de nouvelles tentatives de le contacter.
Dans la galaxie de Ianoukovitch
Dans les semaines qui ont suivi, on l’a remarqué plusieurs fois aux messes, dans des tenues liturgiques variées : en noir et blanc brodé d’ornements floraux, ou encore en violet et or. Un représentant de l’Eglise de la résurrection a confirmé que Vadim Novinski a « occasionnellement célébré avec [eux] » : « Il n’est pas formellement affecté à la communauté, mais il peut célébrer les fêtes religieuses avec nous en tant que clerc s’il le souhaite, il n’est d’ailleurs soumis à aucune forme de punition ou de restriction ecclésiastique. »
L’oligarque n’apparaît pour le moment sur aucune liste de sanctions internationales, mais il se trouve, en revanche, sur celle dressée par le gouvernement ukrainien pour son « soutien aux actions et politiques de la Fédération de Russie qui compromettent et menacent l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine, ainsi que sa stabilité et sa sécurité ». Le 10 avril, les services ukrainiens de sécurité (SBU) ont perquisitionné le siège de sa société, Smart-Holding, à Kiev, et annoncé que des documents sur des sociétés offshore et de la littérature religieuse prorusse y avaient été trouvés. Trois jours plus tard, un tribunal a gelé 95 millions de dollars d’actifs.
Recherché par Kiev pour soutien à l’ennemi, le milliardaire prorusse Vadim Novinski est réapparu en homme de foi dans une église en Suisse.
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/02/a-zurich-les-messes-peu-orthodoxes-d-un-oligarque-ukrainien_6171776_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1TjvI2r5QS_WLq9jIs1LjTI3TwmHaIeCaQ0w_GQOnfO4QfM34OWVKN6x8#Echobox=1683040957
Par Serge Enderlin(Genève, correspondance)
Publié aujourd’hui à 13h30, modifié à 13h30
Sixième arrondissement de Zurich, en plein centre de la capitale financière helvétique. Au 10 de la Narzissenstrasse (« rue des narcisses »), un bâtiment ordinaire abrite une petite congrégation russe orthodoxe discrète, l’Eglise de la résurrection. Les fidèles qui la fréquentent y reçoivent désormais la bénédiction d’un homme à la barbe blanche aussi fournie que ses comptes offshore. Le protodiacre s’appelle Vadim Novinski, 59 ans, matricule #2114 des milliardaires recensés dans le monde en temps réel par le magazine Forbes. Sa fortune actuelle se monte à près de 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros).
Selon le journal zurichois SonntagsZeitung, qui a repéré l’homme, « en rouge et or parmi ses ouailles » lors de la récente célébration de la Pâque orthodoxe, celui-ci fréquente cette paroisse depuis le 29 mars au moins, alors qu’il est recherché par les autorités ukrainiennes pour collaboration avec l’occupant russe.
Depuis, Vadim Novinski a été aperçu à presque tous les offices sur les enregistrements vidéo publiés sur la page Facebook de la communauté. Peu avant Pâques, questionné par des journalistes sur le pas-de-porte de l’église, l’intéressé a furtivement concédé « arriver d’Allemagne, être de passage en Suisse et vouloir retourner en Ukraine dès que les conditions seront réunies », avant de s’esquiver. Il n’a pas donné suite à de nouvelles tentatives de le contacter.
Dans la galaxie de Ianoukovitch
Dans les semaines qui ont suivi, on l’a remarqué plusieurs fois aux messes, dans des tenues liturgiques variées : en noir et blanc brodé d’ornements floraux, ou encore en violet et or. Un représentant de l’Eglise de la résurrection a confirmé que Vadim Novinski a « occasionnellement célébré avec [eux] » : « Il n’est pas formellement affecté à la communauté, mais il peut célébrer les fêtes religieuses avec nous en tant que clerc s’il le souhaite, il n’est d’ailleurs soumis à aucune forme de punition ou de restriction ecclésiastique. »
L’oligarque n’apparaît pour le moment sur aucune liste de sanctions internationales, mais il se trouve, en revanche, sur celle dressée par le gouvernement ukrainien pour son « soutien aux actions et politiques de la Fédération de Russie qui compromettent et menacent l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine, ainsi que sa stabilité et sa sécurité ». Le 10 avril, les services ukrainiens de sécurité (SBU) ont perquisitionné le siège de sa société, Smart-Holding, à Kiev, et annoncé que des documents sur des sociétés offshore et de la littérature religieuse prorusse y avaient été trouvés. Trois jours plus tard, un tribunal a gelé 95 millions de dollars d’actifs.
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Re: Les collabos !
Des nouvelles de DSK ?
Eh bien oui : il siège dans une société de fonds d'investissement russe (fric à gogo dans cette entité poutinienne) qui a financé la recherche du vaccin Spoutnik V (Le Monde) :
[size]
ça change de la photo de DSK menottes au poings à New-York ... Comme quoi, un délinquant (criminel ?) en Occident peut être un notable chez Poutine.
C'est pas le seul, hein. Ceux qui ont voulu tuer Skripal à Londres ont été décoré par Poutine. C'est un exemple parmi tant d'autres. Au pays des pourris, ceux qui sont plus pourris que la moyenne sont les rois ![/size]
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Les collabos !
L’ambassadeur des États-Unis en Afrique du Sud, Reuben Brigety, a accusé l’Afrique du Sud d’avoir chargé un navire russe de munitions et d’armes en décembre 2022, contredisant sa position neutre proclamée sur la guerre en Ukraine.
Brigety a déclaré le 11 mai qu’un navire russe sanctionné contenant des armes avait quitté la base navale de Simon’s Town au Cap le 9 décembre 2022 et était arrivé à Novorossiysk le 22 février 2023.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, a déclaré le 12 mai que ces rapports constituaient un « problème sérieux », car les États-Unis ont constamment et fortement exhorté les autres pays à ne pas fournir d’armes à la Russie.
Les responsables sud-africains ont déclaré qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui des accusations américaines et ont convoqué Brigety le 12 mai après avoir critiqué ses déclarations.
Brigety a déclaré le 11 mai qu’un navire russe sanctionné contenant des armes avait quitté la base navale de Simon’s Town au Cap le 9 décembre 2022 et était arrivé à Novorossiysk le 22 février 2023.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, a déclaré le 12 mai que ces rapports constituaient un « problème sérieux », car les États-Unis ont constamment et fortement exhorté les autres pays à ne pas fournir d’armes à la Russie.
Les responsables sud-africains ont déclaré qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui des accusations américaines et ont convoqué Brigety le 12 mai après avoir critiqué ses déclarations.
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Re: Les collabos !
Une explosion a retenti dans le centre de Lougansk. Selon les premières informations, quelqu'un a lancé une grenade dans le bâtiment d'un coiffeur.
Il est rapporté qu'à la suite de l'explosion, le soi-disant ministre de l'Intérieur de la LPR, Igor Kornet a été blessé. Il est actuellement hospitalisé.
Il est rapporté qu'à la suite de l'explosion, le soi-disant ministre de l'Intérieur de la LPR, Igor Kornet a été blessé. Il est actuellement hospitalisé.
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