JO d'hiver 2018
+2
Thuramir
Caduce62
6 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
JO d'hiver 2018
La question du boycott des JO par la Russie redevient d’actualité
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 24/01/2018 - 16:41
Les Russes sont sous le choc après une nouvelle salve d’exclusions d’athlètes de leur pays aux prochains JO d’hiver.
La configuration finale du groupe d’athlètes “de Russie” (concourant sous le drapeau olympique et non russe) aux Jeux olympiques d’hiver de Pyongchang en février prochain pourrait être bien différente de ce à quoi s’attendaient les supporters et les sportifs eux-mêmes, rapporte le quotidien du gouvernement russe Rossiiskaïa Gazeta. La liste de ceux qui ont passé le dernier filtre en date du Comité international olympique (CIO) et reçu ainsi leur “invitation” officielle à concourir est expurgée de toute une brochette de champions pouvant prétendre à des médailles.
Parmi les 500 noms, incluant les athlètes mais aussi les entraîneurs, les médecins et des membres du personnel, 111 ont en effet été rayés. Les disciplines les plus touchées sont le biathlon, “dont l’équipe est presque entièrement éliminée” et le patinage de vitesse, avec 90 % d’élimination chez les hommes et 80 % chez les femmes. L’absence du multiple champion du monde (20 médailles d’or) et multiple champion olympique (6 médailles d’or) de patinage de vitesse Viktor An, ainsi que “des meilleurs espoirs russes et leaders des équipes de biathlon et de ski” Anton Chipouline et Evgueni Oustiougov ont constitué un “véritable choc”.
Pour le premier vice-président du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, rien ne justifie ces éliminations :
Ces athlètes ne figurent pas dans le rapport de la commission Oswald [qui a enquêté sur le dopage en Russie pour le CIO], n’ont jamais figuré non plus dans aucune affaire de dopage, et les contrôles les plus divers effectués au cours de leur carrière témoignent que ce sont des sportifs propres.”
Mais le plus surprenant, souligne le journal, est l’absence de toute mention par le CIO des raisons de ces exclusions. Il n’est pas indiqué par exemple que les athlètes n’ayant pas reçu d’invitation ont été impliqués dans des affaires de dopage.
La Russie humiliée, la Corée du Nord courtisée
Pour le quotidien populaire Moskovski Komsomolets, les “stars” que sont An, Chipouline et Oustiougov “sont prises dans le grand jeu. Celui qui consiste non pas à bannir la Russie, car en tant que nation elle est, comme on le sait déjà, exclue des JO 2018, mais à évacuer l’esprit russe lui-même”. Pire, poursuit le titre, “on fait tout pour convaincre la Corée du Nord de participer, mais on nous taillade la liste de sportifs olympiques de Russie”. Car, souligne encore le quotidien, “on ne nous attend pas aux JO, comme tous les autres, on nous ‘invite’”. Et la nuance est de taille.
Pour rappel, le 5 décembre dernier, la commission du CIO a pris la décision d’exclure des JO 2018, pour dopage institutionnalisé, la Russie en tant que nation, et de n’autoriser à concourir les athlètes russes – qu’elle aura elle-même invités –, que sous la bannière olympique. Entre-temps, comme le rappelle le quotidien, la commission avait déjà exclu – à vie ! – de la compétition une quarantaine de médaillés russes. La Russie a accepté ces conditions et le Kremlin a opté, contre l’avis de ceux qui militaient pour le boycott des Jeux, pour la participation de ses athlètes sans drapeau ni hymne russes.
Le journal d’opposition Novaïa Gazeta, prompt à condamner son pays dans cette affaire de dopage, estime lui aussi que la commission du CIO y va un peu fort :
Soigner un organisme malade en décidant de l’amputer de toutes ses parties, y compris des parties saines, s’apparente d’avantage à du sadisme, or c’est justement ce procédé qu’a choisi le CIO pour ‘assainir’ la situation”.
De l’avis du titre, “à mesure que la liste des athlètes exclus va s’allonger [la liste finale sera connue le 28 janvier], la question du boycott des JO va redevenir d’actualité”.
Laurence Habay
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 24/01/2018 - 16:41
Les Russes sont sous le choc après une nouvelle salve d’exclusions d’athlètes de leur pays aux prochains JO d’hiver.
La configuration finale du groupe d’athlètes “de Russie” (concourant sous le drapeau olympique et non russe) aux Jeux olympiques d’hiver de Pyongchang en février prochain pourrait être bien différente de ce à quoi s’attendaient les supporters et les sportifs eux-mêmes, rapporte le quotidien du gouvernement russe Rossiiskaïa Gazeta. La liste de ceux qui ont passé le dernier filtre en date du Comité international olympique (CIO) et reçu ainsi leur “invitation” officielle à concourir est expurgée de toute une brochette de champions pouvant prétendre à des médailles.
Parmi les 500 noms, incluant les athlètes mais aussi les entraîneurs, les médecins et des membres du personnel, 111 ont en effet été rayés. Les disciplines les plus touchées sont le biathlon, “dont l’équipe est presque entièrement éliminée” et le patinage de vitesse, avec 90 % d’élimination chez les hommes et 80 % chez les femmes. L’absence du multiple champion du monde (20 médailles d’or) et multiple champion olympique (6 médailles d’or) de patinage de vitesse Viktor An, ainsi que “des meilleurs espoirs russes et leaders des équipes de biathlon et de ski” Anton Chipouline et Evgueni Oustiougov ont constitué un “véritable choc”.
Pour le premier vice-président du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, rien ne justifie ces éliminations :
Ces athlètes ne figurent pas dans le rapport de la commission Oswald [qui a enquêté sur le dopage en Russie pour le CIO], n’ont jamais figuré non plus dans aucune affaire de dopage, et les contrôles les plus divers effectués au cours de leur carrière témoignent que ce sont des sportifs propres.”
Mais le plus surprenant, souligne le journal, est l’absence de toute mention par le CIO des raisons de ces exclusions. Il n’est pas indiqué par exemple que les athlètes n’ayant pas reçu d’invitation ont été impliqués dans des affaires de dopage.
La Russie humiliée, la Corée du Nord courtisée
Pour le quotidien populaire Moskovski Komsomolets, les “stars” que sont An, Chipouline et Oustiougov “sont prises dans le grand jeu. Celui qui consiste non pas à bannir la Russie, car en tant que nation elle est, comme on le sait déjà, exclue des JO 2018, mais à évacuer l’esprit russe lui-même”. Pire, poursuit le titre, “on fait tout pour convaincre la Corée du Nord de participer, mais on nous taillade la liste de sportifs olympiques de Russie”. Car, souligne encore le quotidien, “on ne nous attend pas aux JO, comme tous les autres, on nous ‘invite’”. Et la nuance est de taille.
Pour rappel, le 5 décembre dernier, la commission du CIO a pris la décision d’exclure des JO 2018, pour dopage institutionnalisé, la Russie en tant que nation, et de n’autoriser à concourir les athlètes russes – qu’elle aura elle-même invités –, que sous la bannière olympique. Entre-temps, comme le rappelle le quotidien, la commission avait déjà exclu – à vie ! – de la compétition une quarantaine de médaillés russes. La Russie a accepté ces conditions et le Kremlin a opté, contre l’avis de ceux qui militaient pour le boycott des Jeux, pour la participation de ses athlètes sans drapeau ni hymne russes.
Le journal d’opposition Novaïa Gazeta, prompt à condamner son pays dans cette affaire de dopage, estime lui aussi que la commission du CIO y va un peu fort :
Soigner un organisme malade en décidant de l’amputer de toutes ses parties, y compris des parties saines, s’apparente d’avantage à du sadisme, or c’est justement ce procédé qu’a choisi le CIO pour ‘assainir’ la situation”.
De l’avis du titre, “à mesure que la liste des athlètes exclus va s’allonger [la liste finale sera connue le 28 janvier], la question du boycott des JO va redevenir d’actualité”.
Laurence Habay
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Comme dit le dicton français "Qui trop embrasse, mal étreint", et le CIO pourrait se retrouver victime de sa sévérité excessive si les exclusions n'ont pas de fondement objectif (les raisons des exclusions ne sont pas divulguées et aucune appréciation reposant sur des critères objectifs ne peut donc être faite sur la politique suivie par le CIO). La Russie pourrait interdire à ses athlètes "invités" de participer aux JO, ce qui n'apporterait rien de bon à l'image du sport propre et apolitique que le CIO est présumé véhiculer.
Les fraudes russes en matière de dopage ne doivent pas servir de paravent à un comportement arbitraire du CIO.
Les fraudes russes en matière de dopage ne doivent pas servir de paravent à un comportement arbitraire du CIO.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: JO d'hiver 2018
Jeux olympiques d’hiver 2018 : de « sérieux indices » de dopage justifient la mise à l’écart des sportifs russes, pour le CIO
Les noms des premiers sportifs russes de premier plan qui ne seront pas autorisés à y participer ont commencé à filtrer. Les instances sportives russes sont furieuses. Le Comité international olympique (CIO) justifie sa décision.
Le Monde.fr avec AFP | 24.01.2018 à 17h43
A deux semaines des Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, les noms des premiers sportifs russes de premier plan qui ne seront pas autorisés à y participer ont commencé à filtrer. Ces annonces ont déclenché la fureur des instances sportives russes, mais elles ont été défendues, mercredi 24 janvier, par le Comité international olympique (CIO).
Pour le président du CIO, Thomas Bach, les mises à l’écart sont justifiées par l’addition de plusieurs éléments, et ne veulent pas dire que les athlètes concernées ont été pris en flagrant délit. Il a détaillé le processus lors d’une conférence téléphonique, citée par l’AFP :
« Si tel athlète n’est pas sur la liste, alors le panel indépendant a de sérieux indices par différentes sources, par différents moyens (…) qui ne lui permettent pas de dire qu’il n’y a pas de soupçon sérieux. Il peut y avoir un soupçon, il peut même y avoir une procédure en cours, il peut y avoir beaucoup de facteurs qui n’ont pas conduit à satisfaire le panel ».
Quant aux informations sur lesquelles se base le CIO, cela peut être, selon M. Bach :
Le passeport biologique de l’athlète
Le profil stéroïdien de l’athlète
Des analyses sur les données récupérées au laboratoire de Moscou,
Des anomalies au niveau de l’ADN dans certains échantillons qui laisseraient supposer une manipulation
Des éléments provenant du rapport McLaren sur un système de dopage institutionnalisé (Richard McLaren est le juriste canadien qui a dévoilé le système de dopage russe organisé entre 2011 et 2015 ; la Russie, en tant que nation, a été suspendue des JO d’hiver pour cette raison).
C’est un panel du CIO qui décide en effet quels athlètes russes jugés « propres » pourront ou non participer aux Jeux olympiques d’hiver. A sa tête, l’ex-ministre française des sports, Valérie Fourneyron, avait déjà déclaré que les sportifs qui seraient écartés n’étaient « pas nécessairement » dopés.
« Nous voulions être absolument certains qu’il n’y ait pas le moindre doute ni la moindre suspicion à propos de l’un des athlètes qui seront invités ».
Cette liste noire, qui doit être publiée en totalité le 26 janvier, comprend d’ores et déjà des sportifs de haut rang comme le sextuple champion olympique de short-track Viktor Ahn, le champion olympique de biathlon Anton Shipulin, le champion du monde de ski de fond Sergei Ustyugov et la patineuse Ksenia Stolbova, sacrée vice-championne d’Europe la semaine dernière.
Selon une source proche de l’enquête menée par Richard McLaren, contactée par Le Monde, c’est bien les échantillons de ces sportifs recueillis lors des JO Sotchi en 2014, manipulés depuis, qui justifient leur mise à l’écart.
En Russie, instances sportives et athlètes de premier rang ont critiqué la décision du CIO. Le président de la fédération de patinage de vitesse Alexeï Kravtsov s’est, par exemple, dit « indigné par la décision injuste du panel du CIO d’exclure presque tous nos leaders sportifs des JO », qualifiant le CIO de « despote et tyran ».
La possibilité d’un boycott des JO d’hiver avait déjà été évoquée dans certaines sphères du pouvoir après l’exclusion du pays. L’option avait finalement été écartée par le président russe, Vladimir Poutine. Mercredi, elle est redevenue d’actualité. Au Kremlin, le porte-parole Dmitri Peskov a réagi en expliquant que « le plus important, c’est de garder la tête froide ». « Il est important d’éviter l’emploi de mots comme boycott. Il faut discuter avec le Comité international olympique et défendre leurs droits dans la mesure du possible », a-t-il souligné.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-pyeongchang-2018/article/2018/01/24/jeux-olympiques-d-hiver-2018-de-serieux-indices-de-dopage-justifient-la-mise-a-l-ecart-des-sportifs-russes-pour-le-cio_5246505_5193626.html#PmBUfgZwpRjXkT1o.99
Les noms des premiers sportifs russes de premier plan qui ne seront pas autorisés à y participer ont commencé à filtrer. Les instances sportives russes sont furieuses. Le Comité international olympique (CIO) justifie sa décision.
Le Monde.fr avec AFP | 24.01.2018 à 17h43
A deux semaines des Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, les noms des premiers sportifs russes de premier plan qui ne seront pas autorisés à y participer ont commencé à filtrer. Ces annonces ont déclenché la fureur des instances sportives russes, mais elles ont été défendues, mercredi 24 janvier, par le Comité international olympique (CIO).
Pour le président du CIO, Thomas Bach, les mises à l’écart sont justifiées par l’addition de plusieurs éléments, et ne veulent pas dire que les athlètes concernées ont été pris en flagrant délit. Il a détaillé le processus lors d’une conférence téléphonique, citée par l’AFP :
« Si tel athlète n’est pas sur la liste, alors le panel indépendant a de sérieux indices par différentes sources, par différents moyens (…) qui ne lui permettent pas de dire qu’il n’y a pas de soupçon sérieux. Il peut y avoir un soupçon, il peut même y avoir une procédure en cours, il peut y avoir beaucoup de facteurs qui n’ont pas conduit à satisfaire le panel ».
Quant aux informations sur lesquelles se base le CIO, cela peut être, selon M. Bach :
Le passeport biologique de l’athlète
Le profil stéroïdien de l’athlète
Des analyses sur les données récupérées au laboratoire de Moscou,
Des anomalies au niveau de l’ADN dans certains échantillons qui laisseraient supposer une manipulation
Des éléments provenant du rapport McLaren sur un système de dopage institutionnalisé (Richard McLaren est le juriste canadien qui a dévoilé le système de dopage russe organisé entre 2011 et 2015 ; la Russie, en tant que nation, a été suspendue des JO d’hiver pour cette raison).
C’est un panel du CIO qui décide en effet quels athlètes russes jugés « propres » pourront ou non participer aux Jeux olympiques d’hiver. A sa tête, l’ex-ministre française des sports, Valérie Fourneyron, avait déjà déclaré que les sportifs qui seraient écartés n’étaient « pas nécessairement » dopés.
« Nous voulions être absolument certains qu’il n’y ait pas le moindre doute ni la moindre suspicion à propos de l’un des athlètes qui seront invités ».
Cette liste noire, qui doit être publiée en totalité le 26 janvier, comprend d’ores et déjà des sportifs de haut rang comme le sextuple champion olympique de short-track Viktor Ahn, le champion olympique de biathlon Anton Shipulin, le champion du monde de ski de fond Sergei Ustyugov et la patineuse Ksenia Stolbova, sacrée vice-championne d’Europe la semaine dernière.
Selon une source proche de l’enquête menée par Richard McLaren, contactée par Le Monde, c’est bien les échantillons de ces sportifs recueillis lors des JO Sotchi en 2014, manipulés depuis, qui justifient leur mise à l’écart.
En Russie, instances sportives et athlètes de premier rang ont critiqué la décision du CIO. Le président de la fédération de patinage de vitesse Alexeï Kravtsov s’est, par exemple, dit « indigné par la décision injuste du panel du CIO d’exclure presque tous nos leaders sportifs des JO », qualifiant le CIO de « despote et tyran ».
La possibilité d’un boycott des JO d’hiver avait déjà été évoquée dans certaines sphères du pouvoir après l’exclusion du pays. L’option avait finalement été écartée par le président russe, Vladimir Poutine. Mercredi, elle est redevenue d’actualité. Au Kremlin, le porte-parole Dmitri Peskov a réagi en expliquant que « le plus important, c’est de garder la tête froide ». « Il est important d’éviter l’emploi de mots comme boycott. Il faut discuter avec le Comité international olympique et défendre leurs droits dans la mesure du possible », a-t-il souligné.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-pyeongchang-2018/article/2018/01/24/jeux-olympiques-d-hiver-2018-de-serieux-indices-de-dopage-justifient-la-mise-a-l-ecart-des-sportifs-russes-pour-le-cio_5246505_5193626.html#PmBUfgZwpRjXkT1o.99
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Caduce62 a écrit:Jeux olympiques d’hiver 2018 : de « sérieux indices » de dopage justifient la mise à l’écart des sportifs russes, pour le CIO
Pour le président du CIO, Thomas Bach, les mises à l’écart sont justifiées par l’addition de plusieurs éléments, et ne veulent pas dire que les athlètes concernées ont été pris en flagrant délit. Il a détaillé le processus lors d’une conférence téléphonique, citée par l’AFP :
« Si tel athlète n’est pas sur la liste, alors le panel indépendant a de sérieux indices par différentes sources, par différents moyens (…) qui ne lui permettent pas de dire qu’il n’y a pas de soupçon sérieux. Il peut y avoir un soupçon, il peut même y avoir une procédure en cours, il peut y avoir beaucoup de facteurs qui n’ont pas conduit à satisfaire le panel ».
C’est un panel du CIO qui décide en effet quels athlètes russes jugés « propres » pourront ou non participer aux Jeux olympiques d’hiver. A sa tête, l’ex-ministre française des sports, Valérie Fourneyron, avait déjà déclaré que les sportifs qui seraient écartés n’étaient « pas nécessairement » dopés.
Mais c'est exactement ce que j'ai dénoncé. C'est un système effroyable où des athlètes propres sont sacrifiés au profit du doute quant à l'absence de preuve absolue de leur non-dopage. C'est tout simplement le contraire du principe général de droit, selon lequel la preuve d'une infraction doit être rapportée et ce n'est pas à une personne de prouver son innocence.
Si le CIO procède sur la base de telles règles, alors il ne faut plus se plaindre et dénoncer qu'il y ait des Etats qui font de même dans la vie quotidienne de leurs citoyens. C'est du très grand n'importe quoi !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: JO d'hiver 2018
En attendant il y aura bien des compétitions.
A noter que les deux Corée auront une seule équipe commune (Nord et Sud).
Pour l'Ukraine:
33 athlètes représenteront l'Ukraine aux Jeux olympiques d'hiver 2018
Trente-trois athlètes, 17 hommes et 16 femmes, représenteront l'Ukraine aux Jeux olympiques d'hiver de 2018, qui auront lieu dans la ville sud-coréenne de Pyeongchang, du 9 au 25 février.
C'est le nombre le moins élevé d'athlètes que l'Ukraine ait présenté à des Jeux olympiques d'hiver selon la chaîne de télévision XSPORT. L'équipe nationale comprenait 37 athlètes à Lillehammer en 1994, 56 à Nagano en 1998, 68 à Salt Lake City en 2002, 52 à Turin en 2006, 47 à Vancouver en 2010 et 45 à Sotchi en 2014.
Si l'Ukraine sera pariculièrement bien représenté en biathlon avec 11 athlètes, ses représentants rivaliseront également avec les meilleurs athlètes de la planète dans huit autres disciplines sur les quinze possibles : la luge (6 athlètes), le patinage artistique (4 athlètes), le ski de fond (4 athlètes) et le ski alpin (2 athlètes), le ski acrobatique (3 athlètes), le surf des neiges (1 athlète), le skeleton (1 athlète) et le combiné nordique (1 athlète).
Pour ceux qui s'interroge, le skeleton n'est pas une discipline pour squelette
Mais:
Le skeleton est un sport d'hiver individuel qui à l'instar du bobsleigh et de la luge se pratique dans un couloir de glace étroit en descente. Le skeleton se pratique individuellement sur une planche ressemblant à la luge, mais contrairement à la luge de course, le skeletoneur se place sur son engin à plat ventre, la tête devant. L'objectif est de parcourir la piste le plus rapidement possible.
Apparu à la fin du xixe siècle sur des pistes naturelles construites en Suisse, la première épreuve de skeleton est disputée en 1887 et précède le bobsleigh. Incorporé au sein de la Fédération internationale de bobsleigh et de tobogganing (FIBT) à la création de celle-ci en 1923, le skeleton apparait à deux reprises aux Jeux olympiques d'hiver en 1928 et 1948 à Saint-Moritz avant d'être définitivement programmé à partir des Jeux olympiques d'hiver de 2002 de Salt Lake City. L'épreuve olympique est la compétition de référence suivie deschampionnats du monde disputés les années non-olympiques et de la coupe du monde qui se déroule annuellement autour de huit rendez-vous entre l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie.
A noter que les deux Corée auront une seule équipe commune (Nord et Sud).
Pour l'Ukraine:
33 athlètes représenteront l'Ukraine aux Jeux olympiques d'hiver 2018
Trente-trois athlètes, 17 hommes et 16 femmes, représenteront l'Ukraine aux Jeux olympiques d'hiver de 2018, qui auront lieu dans la ville sud-coréenne de Pyeongchang, du 9 au 25 février.
C'est le nombre le moins élevé d'athlètes que l'Ukraine ait présenté à des Jeux olympiques d'hiver selon la chaîne de télévision XSPORT. L'équipe nationale comprenait 37 athlètes à Lillehammer en 1994, 56 à Nagano en 1998, 68 à Salt Lake City en 2002, 52 à Turin en 2006, 47 à Vancouver en 2010 et 45 à Sotchi en 2014.
Si l'Ukraine sera pariculièrement bien représenté en biathlon avec 11 athlètes, ses représentants rivaliseront également avec les meilleurs athlètes de la planète dans huit autres disciplines sur les quinze possibles : la luge (6 athlètes), le patinage artistique (4 athlètes), le ski de fond (4 athlètes) et le ski alpin (2 athlètes), le ski acrobatique (3 athlètes), le surf des neiges (1 athlète), le skeleton (1 athlète) et le combiné nordique (1 athlète).
Pour ceux qui s'interroge, le skeleton n'est pas une discipline pour squelette
Mais:
Le skeleton est un sport d'hiver individuel qui à l'instar du bobsleigh et de la luge se pratique dans un couloir de glace étroit en descente. Le skeleton se pratique individuellement sur une planche ressemblant à la luge, mais contrairement à la luge de course, le skeletoneur se place sur son engin à plat ventre, la tête devant. L'objectif est de parcourir la piste le plus rapidement possible.
Apparu à la fin du xixe siècle sur des pistes naturelles construites en Suisse, la première épreuve de skeleton est disputée en 1887 et précède le bobsleigh. Incorporé au sein de la Fédération internationale de bobsleigh et de tobogganing (FIBT) à la création de celle-ci en 1923, le skeleton apparait à deux reprises aux Jeux olympiques d'hiver en 1928 et 1948 à Saint-Moritz avant d'être définitivement programmé à partir des Jeux olympiques d'hiver de 2002 de Salt Lake City. L'épreuve olympique est la compétition de référence suivie deschampionnats du monde disputés les années non-olympiques et de la coupe du monde qui se déroule annuellement autour de huit rendez-vous entre l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie.
Re: JO d'hiver 2018
JO d’hiver 2018 : soupçons de dopage sur de nombreux skieurs de fond, dont des Français
Une enquête publiée dimanche par plusieurs médias internationaux affirme que 290 skieurs, dont 50 présents en Corée du Sud, présentent des résultats de tests sanguins « suspects ».
LE MONDE | 04.02.2018
http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-pyeongchang-2018/article/2018/02/04/jo-d-hiver-2018-soupcons-de-dopage-sur-de-nombreux-skieurs-dont-des-francais_5251609_5193626.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1517744400
Une enquête publiée dimanche par plusieurs médias internationaux affirme que 290 skieurs, dont 50 présents en Corée du sud, présentent des résultats de tests sanguins « suspects ».
EPO, transfusions sanguines : ce sont des techniques de dopage similaires à celles employées dans le cyclisme qui auraient massivement cours dans le ski de fond, détaille une enquête publiée dimanche 4 février par le quotidien britannique The Times, au terme d’une enquête menée en partenariat avec les chaînes de télévision suédoise SVT et allemande ARD, ainsi que le site d’informations suisse Republik. Les journalistes ont obtenu des résultats de plus de 10 000 tests sanguins, provenant de près de 2 000 skieurs sur la période 2001-2010.
Les conclusions de deux experts antidopage sont accablantes : « Environ un tiers de toutes les médailles – soit 313, dont 91 en or – des Jeux olympiques et des championnats du monde depuis 2001 ont été remportées par des skieurs qui présentent des résultats de tests suspects », c’est-à-dire dont les résultats aux différents tests sanguins présentent de fortes irrégularités par rapport au « passeport biologique » que chaque sportif doit tenir depuis le début de sa carrière. « Selon des experts, la probabilité que ces données sanguines soient dues à autre chose qu’au dopage est de 1 % », assure la chaîne allemande ARD.
Les médias ne disposent pas de données après 2010, mais prenennt en compte les médaillés de la période 2010-2017 qui ont présenté des valeurs suspectes lors des années précédentes.
Cela concernerait plus de 290 skieurs, dont une cinquantaine actuellement présents en Corée du Sud, à quelques jours de l’ouverture des Jeux de Pyeongchang. L’identité de ces athlètes n’a pas été révélée.
La nationalité la plus représentée au sein de ces skieurs est la Russie, avec 51 sportifs impliqués (soit 34 % des skieurs de fond de cette nationalité dans l’échantillon), affirme l’enquête, qui intervient dans un contexte où le pays est déjà suspendu des JO d’hiver en raison d’un système de dopage institutionnalisé. Néanmoins, au moins 169 athlètes russes pourront concourir en Corée du Sud sous une bannière neutre – et peut-être treize de plus après le jugement en appel du Tribunal arbitral du sport (TAS), le 1er février.
L’Allemagne et la France sont également concernées par le scandale, avec respectivement 20 et 18 skieurs compromis. Ce dernier chiffre représente 29 % des skieurs de fond français analysés.
290 skieurs concernés par les soupçons de dopage, dont 51 Russes et 18 Français
Interrogée, la Fédération internationale de ski (FIS) n’a pas souhaité commenter les résultats de l’enquête, assurant que l’Agence mondiale antidopage (AMA) était « plus que satisfaite » par les efforts entrepris en matière d’antidopage.
Une enquête publiée dimanche par plusieurs médias internationaux affirme que 290 skieurs, dont 50 présents en Corée du Sud, présentent des résultats de tests sanguins « suspects ».
LE MONDE | 04.02.2018
http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-pyeongchang-2018/article/2018/02/04/jo-d-hiver-2018-soupcons-de-dopage-sur-de-nombreux-skieurs-dont-des-francais_5251609_5193626.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1517744400
Une enquête publiée dimanche par plusieurs médias internationaux affirme que 290 skieurs, dont 50 présents en Corée du sud, présentent des résultats de tests sanguins « suspects ».
EPO, transfusions sanguines : ce sont des techniques de dopage similaires à celles employées dans le cyclisme qui auraient massivement cours dans le ski de fond, détaille une enquête publiée dimanche 4 février par le quotidien britannique The Times, au terme d’une enquête menée en partenariat avec les chaînes de télévision suédoise SVT et allemande ARD, ainsi que le site d’informations suisse Republik. Les journalistes ont obtenu des résultats de plus de 10 000 tests sanguins, provenant de près de 2 000 skieurs sur la période 2001-2010.
Les conclusions de deux experts antidopage sont accablantes : « Environ un tiers de toutes les médailles – soit 313, dont 91 en or – des Jeux olympiques et des championnats du monde depuis 2001 ont été remportées par des skieurs qui présentent des résultats de tests suspects », c’est-à-dire dont les résultats aux différents tests sanguins présentent de fortes irrégularités par rapport au « passeport biologique » que chaque sportif doit tenir depuis le début de sa carrière. « Selon des experts, la probabilité que ces données sanguines soient dues à autre chose qu’au dopage est de 1 % », assure la chaîne allemande ARD.
Les médias ne disposent pas de données après 2010, mais prenennt en compte les médaillés de la période 2010-2017 qui ont présenté des valeurs suspectes lors des années précédentes.
Cela concernerait plus de 290 skieurs, dont une cinquantaine actuellement présents en Corée du Sud, à quelques jours de l’ouverture des Jeux de Pyeongchang. L’identité de ces athlètes n’a pas été révélée.
La nationalité la plus représentée au sein de ces skieurs est la Russie, avec 51 sportifs impliqués (soit 34 % des skieurs de fond de cette nationalité dans l’échantillon), affirme l’enquête, qui intervient dans un contexte où le pays est déjà suspendu des JO d’hiver en raison d’un système de dopage institutionnalisé. Néanmoins, au moins 169 athlètes russes pourront concourir en Corée du Sud sous une bannière neutre – et peut-être treize de plus après le jugement en appel du Tribunal arbitral du sport (TAS), le 1er février.
L’Allemagne et la France sont également concernées par le scandale, avec respectivement 20 et 18 skieurs compromis. Ce dernier chiffre représente 29 % des skieurs de fond français analysés.
290 skieurs concernés par les soupçons de dopage, dont 51 Russes et 18 Français
Interrogée, la Fédération internationale de ski (FIS) n’a pas souhaité commenter les résultats de l’enquête, assurant que l’Agence mondiale antidopage (AMA) était « plus que satisfaite » par les efforts entrepris en matière d’antidopage.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Caduce62 a écrit:JO d’hiver 2018 : soupçons de dopage sur de nombreux skieurs de fond, dont des Français
Une enquête publiée dimanche par plusieurs médias internationaux affirme que 290 skieurs, dont 50 présents en Corée du Sud, présentent des résultats de tests sanguins « suspects ».
L’Allemagne et la France sont également concernées par le scandale, avec respectivement 20 et 18 skieurs compromis. Ce dernier chiffre représente 29 % des skieurs de fond français analysés.
290 skieurs concernés par les soupçons de dopage, dont 51 Russes et 18 Français
Ce qui confirme que ce problème est international : il se manifeste par une course poursuite entre nouveaux produits dopants non connus ou non répertoriés et la technologie du dépistage, les produits dopants ayant toujours une longueur d'avance puisqu'ils ne sont pas (encore) répertoriés. Le monde du sport est décidément plus pourri que jamais !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
КРЫМский бандеровец @CrimeaUA1
Ахахахахахахахахахахахахахаха))))) Русня позорно идет в форме ихтанет, с флагом ихтанет... Классическая страна-404. Всё зло вам возвращается, твари!
Ahahahahahahahahahahahahahaha))))) Rusnya va honteusement sous la forme de ihtanet, avec le drapeau de la leur ... Classique country-404. Tout le mal revient à vous, créatures!
Une autre forme de la délégation russe:
Darth Putin @DarthPutinKGB
The Russian team, in its unmarked uniforms, arrives for the Winter Olympics.
L'équipe russe, dans ses uniformes banalisés, arrive pour les Jeux olympiques d'hiver.
Dalia Grybauskaitė@Grybauskaite_LT
Let the fair play and peace be a winner!
Laissez le fair-play et la paix être un gagnant!
Ахахахахахахахахахахахахахаха))))) Русня позорно идет в форме ихтанет, с флагом ихтанет... Классическая страна-404. Всё зло вам возвращается, твари!
Ahahahahahahahahahahahahahaha))))) Rusnya va honteusement sous la forme de ihtanet, avec le drapeau de la leur ... Classique country-404. Tout le mal revient à vous, créatures!
Une autre forme de la délégation russe:
Darth Putin @DarthPutinKGB
The Russian team, in its unmarked uniforms, arrives for the Winter Olympics.
L'équipe russe, dans ses uniformes banalisés, arrive pour les Jeux olympiques d'hiver.
Dalia Grybauskaitė@Grybauskaite_LT
Let the fair play and peace be a winner!
Laissez le fair-play et la paix être un gagnant!
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Matt a écrit:Pour la médaille d'or, nous avons affaire à rude concurrence: les Ch'tis.
Dommage que la descente d'un maximum de bières fortes en un minimum de temps ne soit pas classée discipline olympique, hein ! Là, vous raflez systématiquement les 3 premières médailles à chaque compétition !!! Hommes et femmes confondus, hein ! (Bon ne dit pas ça à Maya, elle va me faire la gueule la prochaine fois...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Matt a écrit:Pas de soucis de son côté, elle boit seulement de l'eau et du thé.
Bon, je ne dis rien... je ne dis rien... mais je n'en pense pas moins...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Janchik a écrit:
Il manque ton commentaire Jean !
Pas, grave ! Je le fais à ta place...
Agence France-Presse :
" On vient d'apprendre ce 5 mars 2018 à 19h00, que des gentils petits hommes verts ont aidé les sud-coréens à voter lors du référendum d'auto-détermination. Le résultat est sans appel, puisque le sondage sortie des urnes nous apprend que 85,15 % des sud-coréens ont choisi de demander leur rattachement à la Fédération de Russie. Le Président Poutine a déclaré : 'c'est un résultat auquel on pouvait s'attendre logiquement étant donné que les sud-coréens ont toujours observé avec envie la manière dont la Russie a réussi à faire décoller économiquement la péninsule du Kamchatka' Il parait que le président Nord Coréen a attrapé une jaunisse et est actuellement alité avec une grosse fièvre... - Fin du communiqué"
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
J'avais posté le commentaire vendredi.Matt a écrit:Darth Putin @DarthPutinKGB
The Russian team, in its unmarked uniforms, arrives for the Winter Olympics.
L'équipe russe, dans ses uniformes banalisés, arrive pour les Jeux olympiques d'hiver.
Mais j'apprécie assez le tient.
Re: JO d'hiver 2018
Il faut aussi se demander quel pays va être envahi par l'armée russe qui en profite à chaque JO
A noter les "BABY GAMES"
https://www.youtube.com/watch?v=0pJU3jm0zkI&feature=player_embedded
A noter les "BABY GAMES"
https://www.youtube.com/watch?v=0pJU3jm0zkI&feature=player_embedded
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Bruno Massot, le patineur normand, devenu allemand pour poursuivre son rêve olympique
Aux côtés de l’illustre Aljona Savchenko, Bruno Massot a remporté la médaille d’or en couples, mais sous le maillot allemand.
LE MONDE | 13.02.2018 à 19h00 • Mis à jour le 15.02.2018 à 07h23 | Par Clément Martel (Oberstdorf (Allemagne), envoyé spécial)
Le couple allemand, d’origine française pour lui et ukrainienne pour elle, a été sacré, jeudi 15 février, à l’issue d’un programme libre qui les aura propulsés à la première place, devant les Chinois Sui et Han et les Canadiens Duhamel et Radford.
Deuxièmes après le programme court mercredi, les Russes sous bannière olympique Evgenia Tarasova et Vladimir Morozov, tout récemment sacrés champions d’Europe, finissent quatrièmes. Les Français Vanessa James et Morgan Ciprès terminent 5e.
Il s’agit de la troisième médaille olympique pour Savchenko, d’origine ukrainienne, après deux bronze consécutifs, et de la première pour Massot, né en France et naturalisé allemand en 2017.
Quatrième après le programme court, le couple allemand a battu le record du monde de points en libre (159,31 pts) sur « La Terre vue du ciel » du compositeur français Armand Amar, pour doubler sur le fil les favoris chinois et russes, qui ont tous les deux chuté. Savchenko et Massot succèdent aux Russes Tatyana Volosozhar et Maksim Trankov. L’Allemagne remporte ainsi son 8e titre en Corée du Sud, le meilleur bilan jusque-là des pays représentés.
« Bruno, il est tellement français ! » Accoudé à la rambarde, ne quittant pas des yeux ses ouailles qui s’entraînent, Alexander König s’esclaffe. En ce froid jour de janvier, le rire de l’entraîneur du couple allemand de patinage artistique résonne dans la patinoire. A l’extérieur, le petit village d’Oberstdorf, station de ski courue des Alpes bavaroises, peine à s’extirper du brouillard.
Sur la glace, Aljona Savchenko et Bruno Massot peaufinent le programme court qu’ils ont présenté mercredi 14 janvier et pour lequel ils ont fini en cinquième place dans le palais des glaces de Gangneung. Au son swinguant de That Man de Caro Emerald, le couple enchaîne ses figures. Triples salchow, triples flips en saut lancé, enchaînement de pas, les deux patineurs n’épargnent pas leurs efforts. L’objectif de leur saison, celui de leur vie est dans leur viseur.
De naissance, elle est ukrainienne. Lui est français. Mais c’est sous un survêtement frappé du Bundesadler, l’aigle allemand, qu’ils disputent la compétition à Pyeongchang. En visant l’or olympique dans un concours où ils font partie des favoris.
« Ces Jeux, c’est la consécration d’une carrière vraiment difficile », souffle Massot en s’échauffant longuement. A 29 ans, le natif de Caen souffre de douleurs chroniques au dos qui, si elles ne l’empêchent pas de patiner, se révèlent éprouvantes. La conséquence de plus de vingt ans chaussé sur des lames, dont dix à porter, soutenir ou expédier une partenaire dans les airs.
Les Jeux, l’objectif principal de sa carrière
Les anneaux olympiques, Bruno Massot en rêve depuis longtemps. « C’est l’objectif principal de toute ma carrière », insiste-t-il. Et pour y parvenir, le Normand aura emprunté des chemins de traverse. Ayant débuté le patinage à l’âge de sept ans – soit de façon tardive pour la discipline –, le jeune homme débute en couple dix ans plus tard « parce que j’avais le gabarit pour ». Avec réticence, d’abord, le grand brun à la carrure d’armoire normande finit par s’épanouir dans ce rôle. Après plusieurs partenaires, et quelques désillusions – notamment à Sotchi (Russie), où un souci administratif a privé son couple de concours –, « la quintuple championne du monde m’a proposé un partenariat avec elle ». C’était il y a quatre ans.
Au début, Bruno n’y a pas cru. Que « la » Aljona Savchenko lui demande d’être son partenaire particulier. Car ne vous fiez pas à sa courte taille. Du haut de ses 1,53 m, la native de Kiev est un monument du sport. Cinq fois championne du monde, quatre fois titrée en Europe et médaillée de bronze à Sotchi et à Vancouver (Canada), la patineuse a tout gagné. A l’exception des Jeux olympiques. Et lorsque son partenaire Robin Szolkowy a raccroché les lames, elle s’est mise en quête d’un remplaçant avec qui viser ce titre manquant.
« Il me fallait un nouveau partenaire pour m’améliorer, et j’avais dressé son portrait-robot, relate la championne, âgée de 34 ans au sortir de l’entraînement. Il devait être plus fort et plus grand que mon partenaire de l’époque. »
C’est là que le Normand, qui s’entraîne dans la même patinoire qu’elle à Chemnitz, lui tape dans l’œil. Pour sa technique sans faille, mais pas seulement. « Bruno était parfait en termes de taille. Ni trop grand, ni trop petit. En nous imaginant patiner ensemble, dans ma tête, c’était parfait », relate la première patineuse de l’histoire à disputer cinq JO. Dans une discipline où est jugée la complémentarité du couple, l’image qu’ils renvoient sur la glace importe. « Donc je lui ai proposé. »
Tractations entre fédérations
A ce moment-là, l’idée d’abandonner le maillot bleu n’effleure pas Bruno Massot. Quand elle vient le trouver, Savchenko lui propose que le couple défende les couleurs de la France. Et tous deux vont toquer aux portes de leur fédération respective pour s’enquérir de la marche à suivre. Notamment parce qu’ils ignorent si Aljona peut participer aux JO pour un troisième pays différent, après l’Ukraine (2002 et 2006) et l’Allemagne (2010 et 2014). « Je ne sais toujours pas », balaie le patineur, déplorant un manque de réponse de la Fédération française des sports de glace (FFSG). Selon l’article 41 de la Charte olympique, seule la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) peut résoudre ce genre de dilemme.
De leur côté, les officiels français racontent une autre histoire. Si la France a accueilli très favorablement la requête d’Aljona Savchenko, « les Allemands se sont opposés à ce qu’elle les quitte pour rejoindre la France », relate Katia Krier, directrice technique nationale adjointe à la FFSG. Et ils ont demandé l’inverse. S’est engagée alors une bataille de fédérations autour du transfert d’un des deux athlètes, chacune ayant « conscience du potentiel du couple ».
Dans un univers peu régulé, derrière cet argument, la question du financement de l’entraînement du couple se pose. Et Bruno Massot de préciser : « la France partait du principe que tant qu’Aljena ne serait pas débloquée, ils ne nous aideraient pas financièrement. » Soit potentiellement plus d’un an sans revenus, le temps que les fédérations s’entendent.
Le couple tranche. Ce sera l’Allemagne, plus souple dans son approche. Et un déménagement à Oberstdorf, sa station de ski, ses maisons bavaroises et ses vaches. « Un point commun avec ma Normandie. » Dans la bourgade la plus méridionale du pays, ils rejoignent l’entraîneur reconnu Alexander König.
« C’est toujours difficile de prendre la décision de patiner pour un autre pays que le sien », reconnaît Massot, qui, pudique, raconte avoir reçu des « mauvaises réactions » au début. Mais le patineur de préciser que « chaque sportif dira la même chose : on ne concourt pas d’abord pour le pays, on concourt avant tout pour soi. Et ensuite pour le pays. » En patinage de couple plus qu’ailleurs, les changements de nationalité sont récurrents. En témoigne le cas de Vanessa James, Britannique qui affrontera le couple allemand sous les couleurs françaises.
Parmi les favoris à Pyeongchang
Pendant un an et demi, le couple demeure interdit de compétition, faute de lettre de « libération » de la FFSG. Une situation difficile à gérer pour le Caennais, qui passe en parallèle son examen pour obtenir la nationalité allemande. Il s’y reprendra à trois fois pour maîtriser suffisamment les arcanes de la langue – écrite – de Goethe.
Aljona Savchenko ne laisse rien passer. Pour la quintuple championne du monde, chaque détail a son importance et peut repérer le faux pli au col du gilet de son partenaire, le jour de l’essai de leurs costumes olympiques. Avec ou sans gilet, bretelles ou ceinture et manches de la chemise retroussées ou pas, toutes les combinaisons sont testées jusqu’à trouver la bonne.
« De mon côté, l’attente a été plus simple, parce qu’on avait besoin de temps pour s’adapter l’un à l’autre », admet Savchenko. Mais interdits également de shows, les deux athlètes se retrouvent privés de la possibilité de tester leurs programmes en public. Et des entrées financières afférentes.
Finalement libéré fin 2015 par la FFSG, le patineur franco-allemand (il a obtenu sa nationalité outre-Rhin in extremis, en novembre) peut enfin se lancer en compétition avec son illustre partenaire. Celle aux côtés de qui le patinage est « simple », car « elle peut tout faire », se réjouit-il. Deux fois vice-champion d’Europe, le couple aborde la compétition olympique dans le peloton des favoris.
A Oberstdorf, Bruno Massot s’entraîne trois fois par jour dans la patinoire juchée sur le flanc de la montagne Nebelhorn (littéralement, la « pointe des brumes »). Sur la glace de Pyeongchang, il a l’occasion de se libérer des nuages ayant encombré le début de sa carrière. Une médaille olympique, même sans Marseillaise, pourrait y contribuer.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-pyeongchang-2018/article/2018/02/13/jo-d-hiver-2018-comment-un-patineur-francais-est-devenu-allemand-pour-poursuivre-son-reve-olympique_5256369_5193626.html#bC49DB5auvqCVtw0.99
Aux côtés de l’illustre Aljona Savchenko, Bruno Massot a remporté la médaille d’or en couples, mais sous le maillot allemand.
LE MONDE | 13.02.2018 à 19h00 • Mis à jour le 15.02.2018 à 07h23 | Par Clément Martel (Oberstdorf (Allemagne), envoyé spécial)
Le couple allemand, d’origine française pour lui et ukrainienne pour elle, a été sacré, jeudi 15 février, à l’issue d’un programme libre qui les aura propulsés à la première place, devant les Chinois Sui et Han et les Canadiens Duhamel et Radford.
Deuxièmes après le programme court mercredi, les Russes sous bannière olympique Evgenia Tarasova et Vladimir Morozov, tout récemment sacrés champions d’Europe, finissent quatrièmes. Les Français Vanessa James et Morgan Ciprès terminent 5e.
Il s’agit de la troisième médaille olympique pour Savchenko, d’origine ukrainienne, après deux bronze consécutifs, et de la première pour Massot, né en France et naturalisé allemand en 2017.
Quatrième après le programme court, le couple allemand a battu le record du monde de points en libre (159,31 pts) sur « La Terre vue du ciel » du compositeur français Armand Amar, pour doubler sur le fil les favoris chinois et russes, qui ont tous les deux chuté. Savchenko et Massot succèdent aux Russes Tatyana Volosozhar et Maksim Trankov. L’Allemagne remporte ainsi son 8e titre en Corée du Sud, le meilleur bilan jusque-là des pays représentés.
« Bruno, il est tellement français ! » Accoudé à la rambarde, ne quittant pas des yeux ses ouailles qui s’entraînent, Alexander König s’esclaffe. En ce froid jour de janvier, le rire de l’entraîneur du couple allemand de patinage artistique résonne dans la patinoire. A l’extérieur, le petit village d’Oberstdorf, station de ski courue des Alpes bavaroises, peine à s’extirper du brouillard.
Sur la glace, Aljona Savchenko et Bruno Massot peaufinent le programme court qu’ils ont présenté mercredi 14 janvier et pour lequel ils ont fini en cinquième place dans le palais des glaces de Gangneung. Au son swinguant de That Man de Caro Emerald, le couple enchaîne ses figures. Triples salchow, triples flips en saut lancé, enchaînement de pas, les deux patineurs n’épargnent pas leurs efforts. L’objectif de leur saison, celui de leur vie est dans leur viseur.
De naissance, elle est ukrainienne. Lui est français. Mais c’est sous un survêtement frappé du Bundesadler, l’aigle allemand, qu’ils disputent la compétition à Pyeongchang. En visant l’or olympique dans un concours où ils font partie des favoris.
« Ces Jeux, c’est la consécration d’une carrière vraiment difficile », souffle Massot en s’échauffant longuement. A 29 ans, le natif de Caen souffre de douleurs chroniques au dos qui, si elles ne l’empêchent pas de patiner, se révèlent éprouvantes. La conséquence de plus de vingt ans chaussé sur des lames, dont dix à porter, soutenir ou expédier une partenaire dans les airs.
Les Jeux, l’objectif principal de sa carrière
Les anneaux olympiques, Bruno Massot en rêve depuis longtemps. « C’est l’objectif principal de toute ma carrière », insiste-t-il. Et pour y parvenir, le Normand aura emprunté des chemins de traverse. Ayant débuté le patinage à l’âge de sept ans – soit de façon tardive pour la discipline –, le jeune homme débute en couple dix ans plus tard « parce que j’avais le gabarit pour ». Avec réticence, d’abord, le grand brun à la carrure d’armoire normande finit par s’épanouir dans ce rôle. Après plusieurs partenaires, et quelques désillusions – notamment à Sotchi (Russie), où un souci administratif a privé son couple de concours –, « la quintuple championne du monde m’a proposé un partenariat avec elle ». C’était il y a quatre ans.
Au début, Bruno n’y a pas cru. Que « la » Aljona Savchenko lui demande d’être son partenaire particulier. Car ne vous fiez pas à sa courte taille. Du haut de ses 1,53 m, la native de Kiev est un monument du sport. Cinq fois championne du monde, quatre fois titrée en Europe et médaillée de bronze à Sotchi et à Vancouver (Canada), la patineuse a tout gagné. A l’exception des Jeux olympiques. Et lorsque son partenaire Robin Szolkowy a raccroché les lames, elle s’est mise en quête d’un remplaçant avec qui viser ce titre manquant.
« Il me fallait un nouveau partenaire pour m’améliorer, et j’avais dressé son portrait-robot, relate la championne, âgée de 34 ans au sortir de l’entraînement. Il devait être plus fort et plus grand que mon partenaire de l’époque. »
C’est là que le Normand, qui s’entraîne dans la même patinoire qu’elle à Chemnitz, lui tape dans l’œil. Pour sa technique sans faille, mais pas seulement. « Bruno était parfait en termes de taille. Ni trop grand, ni trop petit. En nous imaginant patiner ensemble, dans ma tête, c’était parfait », relate la première patineuse de l’histoire à disputer cinq JO. Dans une discipline où est jugée la complémentarité du couple, l’image qu’ils renvoient sur la glace importe. « Donc je lui ai proposé. »
Tractations entre fédérations
A ce moment-là, l’idée d’abandonner le maillot bleu n’effleure pas Bruno Massot. Quand elle vient le trouver, Savchenko lui propose que le couple défende les couleurs de la France. Et tous deux vont toquer aux portes de leur fédération respective pour s’enquérir de la marche à suivre. Notamment parce qu’ils ignorent si Aljona peut participer aux JO pour un troisième pays différent, après l’Ukraine (2002 et 2006) et l’Allemagne (2010 et 2014). « Je ne sais toujours pas », balaie le patineur, déplorant un manque de réponse de la Fédération française des sports de glace (FFSG). Selon l’article 41 de la Charte olympique, seule la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) peut résoudre ce genre de dilemme.
De leur côté, les officiels français racontent une autre histoire. Si la France a accueilli très favorablement la requête d’Aljona Savchenko, « les Allemands se sont opposés à ce qu’elle les quitte pour rejoindre la France », relate Katia Krier, directrice technique nationale adjointe à la FFSG. Et ils ont demandé l’inverse. S’est engagée alors une bataille de fédérations autour du transfert d’un des deux athlètes, chacune ayant « conscience du potentiel du couple ».
Dans un univers peu régulé, derrière cet argument, la question du financement de l’entraînement du couple se pose. Et Bruno Massot de préciser : « la France partait du principe que tant qu’Aljena ne serait pas débloquée, ils ne nous aideraient pas financièrement. » Soit potentiellement plus d’un an sans revenus, le temps que les fédérations s’entendent.
Le couple tranche. Ce sera l’Allemagne, plus souple dans son approche. Et un déménagement à Oberstdorf, sa station de ski, ses maisons bavaroises et ses vaches. « Un point commun avec ma Normandie. » Dans la bourgade la plus méridionale du pays, ils rejoignent l’entraîneur reconnu Alexander König.
« C’est toujours difficile de prendre la décision de patiner pour un autre pays que le sien », reconnaît Massot, qui, pudique, raconte avoir reçu des « mauvaises réactions » au début. Mais le patineur de préciser que « chaque sportif dira la même chose : on ne concourt pas d’abord pour le pays, on concourt avant tout pour soi. Et ensuite pour le pays. » En patinage de couple plus qu’ailleurs, les changements de nationalité sont récurrents. En témoigne le cas de Vanessa James, Britannique qui affrontera le couple allemand sous les couleurs françaises.
Parmi les favoris à Pyeongchang
Pendant un an et demi, le couple demeure interdit de compétition, faute de lettre de « libération » de la FFSG. Une situation difficile à gérer pour le Caennais, qui passe en parallèle son examen pour obtenir la nationalité allemande. Il s’y reprendra à trois fois pour maîtriser suffisamment les arcanes de la langue – écrite – de Goethe.
Aljona Savchenko ne laisse rien passer. Pour la quintuple championne du monde, chaque détail a son importance et peut repérer le faux pli au col du gilet de son partenaire, le jour de l’essai de leurs costumes olympiques. Avec ou sans gilet, bretelles ou ceinture et manches de la chemise retroussées ou pas, toutes les combinaisons sont testées jusqu’à trouver la bonne.
« De mon côté, l’attente a été plus simple, parce qu’on avait besoin de temps pour s’adapter l’un à l’autre », admet Savchenko. Mais interdits également de shows, les deux athlètes se retrouvent privés de la possibilité de tester leurs programmes en public. Et des entrées financières afférentes.
Finalement libéré fin 2015 par la FFSG, le patineur franco-allemand (il a obtenu sa nationalité outre-Rhin in extremis, en novembre) peut enfin se lancer en compétition avec son illustre partenaire. Celle aux côtés de qui le patinage est « simple », car « elle peut tout faire », se réjouit-il. Deux fois vice-champion d’Europe, le couple aborde la compétition olympique dans le peloton des favoris.
A Oberstdorf, Bruno Massot s’entraîne trois fois par jour dans la patinoire juchée sur le flanc de la montagne Nebelhorn (littéralement, la « pointe des brumes »). Sur la glace de Pyeongchang, il a l’occasion de se libérer des nuages ayant encombré le début de sa carrière. Une médaille olympique, même sans Marseillaise, pourrait y contribuer.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques-pyeongchang-2018/article/2018/02/13/jo-d-hiver-2018-comment-un-patineur-francais-est-devenu-allemand-pour-poursuivre-son-reve-olympique_5256369_5193626.html#bC49DB5auvqCVtw0.99
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Marie Mahé, publié le lundi 19 février 2018 à 08h37
C'est désormais officiel. Le Russe Alexander Krushelnitsky, spécialiste de curling et qui évoluait sous la bannière des athlètes olympiques de Russie après la suspension de son pays pour dopage institutionnalisé, a été contrôlé positif à un test antidopage, au meldonium.
Le curleur avait remporté la médaille de bronze du tournoi de curling mixte des Jeux Olympiques d'hiver 2018 de Pyeongchang (Corée du Sud), avec sa femme Anastasia Bryzgalova. Il s'agit déjà du deuxième cas de dopage avéré de ces Jeux après le Japonais Kei Saito. L'information a été officialisée par le Tribunal arbitral du sport, ce lundi.
C'est désormais officiel. Le Russe Alexander Krushelnitsky, spécialiste de curling et qui évoluait sous la bannière des athlètes olympiques de Russie après la suspension de son pays pour dopage institutionnalisé, a été contrôlé positif à un test antidopage, au meldonium.
Le curleur avait remporté la médaille de bronze du tournoi de curling mixte des Jeux Olympiques d'hiver 2018 de Pyeongchang (Corée du Sud), avec sa femme Anastasia Bryzgalova. Il s'agit déjà du deuxième cas de dopage avéré de ces Jeux après le Japonais Kei Saito. L'information a été officialisée par le Tribunal arbitral du sport, ce lundi.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: JO d'hiver 2018
Caduce62 a écrit:Marie Mahé, publié le lundi 19 février 2018 à 08h37
C'est désormais officiel. Le Russe Alexander Krushelnitsky, spécialiste de curling et qui évoluait sous la bannière des athlètes olympiques de Russie après la suspension de son pays pour dopage institutionnalisé, a été contrôlé positif à un test antidopage, au meldonium.
Le curleur avait remporté la médaille de bronze du tournoi de curling mixte des Jeux Olympiques d'hiver 2018 de Pyeongchang (Corée du Sud), avec sa femme Anastasia Bryzgalova. Il s'agit déjà du deuxième cas de dopage avéré de ces Jeux après le Japonais Kei Saito. L'information a été officialisée par le Tribunal arbitral du sport, ce lundi.
Très sincèrement, je ne comprends pas pourquoi les sportifs du curling devraient se doper. Il ne s'agit quand même pas d'un sport de très grande endurance. Ceci dit, l'athlète en question pourra se brosser maintenant...
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: JO d'hiver 2018
C'est tout à fait exact : on concourt d'abord pour soi, et le pays du sportif en fait un porte-drapeau : pour autant, le sportif ne constitue pas une mascotte appartenant à son pays d'origine. Pas joli, joli, le rôle joué par la FFSG !Caduce62 a écrit:Bruno Massot, le patineur normand, devenu allemand pour poursuivre son rêve olympique
Aux côtés de l’illustre Aljona Savchenko, Bruno Massot a remporté la médaille d’or en couples, mais sous le maillot allemand.
Tractations entre fédérations
« C’est toujours difficile de prendre la décision de patiner pour un autre pays que le sien », reconnaît Massot, qui, pudique, raconte avoir reçu des « mauvaises réactions » au début. Mais le patineur de préciser que « chaque sportif dira la même chose : on ne concourt pas d’abord pour le pays, on concourt avant tout pour soi. Et ensuite pour le pays. » En patinage de couple plus qu’ailleurs, les changements de nationalité sont récurrents. En témoigne le cas de Vanessa James, Britannique qui affrontera le couple allemand sous les couleurs françaises.
Parmi les favoris à Pyeongchang
Pendant un an et demi, le couple demeure interdit de compétition, faute de lettre de « libération » de la FFSG. Une situation difficile à gérer pour le Caennais, qui passe en parallèle son examen pour obtenir la nationalité allemande. Il s’y reprendra à trois fois pour maîtriser suffisamment les arcanes de la langue – écrite – de Goethe.
Finalement libéré fin 2015 par la FFSG, le patineur franco-allemand (il a obtenu sa nationalité outre-Rhin in extremis, en novembre) peut enfin se lancer en compétition avec son illustre partenaire.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: JO d'hiver 2018
Indécrottables, incurables.... que dire après la lecture de telles choses. Je vais finir par croire qu'ils sont définitivement consCaduce62 a écrit:Marie Mahé, publié le lundi 19 février 2018 à 08h37
C'est désormais officiel. Le Russe Alexander Krushelnitsky, spécialiste de curling et qui évoluait sous la bannière des athlètes olympiques de Russie après la suspension de son pays pour dopage institutionnalisé, a été contrôlé positif à un test antidopage, au meldonium.
Le curleur avait remporté la médaille de bronze du tournoi de curling mixte des Jeux Olympiques d'hiver 2018 de Pyeongchang (Corée du Sud), avec sa femme Anastasia Bryzgalova. Il s'agit déjà du deuxième cas de dopage avéré de ces Jeux après le Japonais Kei Saito. L'information a été officialisée par le Tribunal arbitral du sport, ce lundi.
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum