Les Pays Baltes
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Les Pays Baltes
Le ministre de la Défense de la Lituanie craint l'invasion russe
Le centre de Vilnius en Lituanie. "Ils disent que notre capitale Vilnius ne devrait pas appartenir à la Lituanie car, entre la première et la deuxième guerre mondiale, elle a été occupée par la Pologne", a déclaré le ministre | Sean Gallup / Getty Images
La campagne de désinformation du Kremlin pourrait être le précurseur d'une invasion de type Crimée, a déclaré Raimundas Karoblis.
Les revendications de la Russie selon lesquelles Vilnius n'appartient pas à la Lituanie pourraient servir de base à une éventuelle invasion, a déclaré le ministre de la Défense de Lituanie, Raimundas Karoblis, au Guardian lors d'une interview publiée lundi.
"La Russie est une menace", a déclaré Karoblis. "Ils disent que notre capitale Vilnius ne devrait pas appartenir à la Lituanie car, entre la première et la deuxième guerre mondiale, elle était occupée par la Pologne. C'est bien sûr l'histoire, mais la Russie utilise ce prétexte. "
Karoblis a déclaré que son pays était préoccupé par le fait que le Kremlin essayait de créer une fausse histoire en utilisant l'agence de presse Spoutnik, ses chaînes de télévision, ses médias sociaux et ses politiciens pour saper l'existence de la Lituanie, tout comme il l'a fait pour justifier l'annexion de la Crimée.
"Il existe des parallèles réels avec l'annexion de la Crimée [de l'Ukraine] ... Nous parlons d'un danger pour l'intégrité territoriale de la Lituanie", a prévenu Karoblis.
Méthodes russes . . .
Le centre de Vilnius en Lituanie. "Ils disent que notre capitale Vilnius ne devrait pas appartenir à la Lituanie car, entre la première et la deuxième guerre mondiale, elle a été occupée par la Pologne", a déclaré le ministre | Sean Gallup / Getty Images
La campagne de désinformation du Kremlin pourrait être le précurseur d'une invasion de type Crimée, a déclaré Raimundas Karoblis.
Les revendications de la Russie selon lesquelles Vilnius n'appartient pas à la Lituanie pourraient servir de base à une éventuelle invasion, a déclaré le ministre de la Défense de Lituanie, Raimundas Karoblis, au Guardian lors d'une interview publiée lundi.
"La Russie est une menace", a déclaré Karoblis. "Ils disent que notre capitale Vilnius ne devrait pas appartenir à la Lituanie car, entre la première et la deuxième guerre mondiale, elle était occupée par la Pologne. C'est bien sûr l'histoire, mais la Russie utilise ce prétexte. "
Karoblis a déclaré que son pays était préoccupé par le fait que le Kremlin essayait de créer une fausse histoire en utilisant l'agence de presse Spoutnik, ses chaînes de télévision, ses médias sociaux et ses politiciens pour saper l'existence de la Lituanie, tout comme il l'a fait pour justifier l'annexion de la Crimée.
"Il existe des parallèles réels avec l'annexion de la Crimée [de l'Ukraine] ... Nous parlons d'un danger pour l'intégrité territoriale de la Lituanie", a prévenu Karoblis.
Méthodes russes . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Les Pays Baltes
La Russie a la capacité de lancer l'attaque de la Baltique en 24 heures
La Russie a développé la capacité de lancer une attaque sur les pays baltes avec un préavis de moins de 24 heures, limitant les options de l'OTAN pour répondre autrement que d'avoir des forces militaires déjà déployées dans la région, a déclaré lundi le service de renseignement de Lituanie.
La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, annexées par l'Union soviétique dans les années 1940, mais maintenant une partie de l'OTAN et de l'Union européenne, ont été de plus en plus nerveuses depuis la reprise de la Crimée en Russie en 2014.
Le service de renseignement lituanien a déclaré dans son évaluation annuelle de la menace que la Russie avait amélioré son armée dans la région de Kaliningrad l'année dernière, réduisant les délais pour toute attaque et empêchant potentiellement les renforts de l'OTAN.
La mise à niveau russe comprend des avions de chasse Su-30 et des systèmes de missiles permettant aux navires de se concentrer presque partout dans la mer Baltique.
"C'est un signal pour l'OTAN d'améliorer sa vitesse de décision", a déclaré le ministre de la Défense lituanien, Raimundas Karoblis, aux journalistes en marge de la présentation du rapport. "Le temps de réaction de l'OTAN n'est pas aussi rapide que nous le souhaiterions".
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a rejeté les préoccupations en tant que preuve du sentiment anti-russe.
"Il y a une Russophobie totale, une Russophobie hystérique", a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.
"Moscou a toujours soutenu de bonnes relations avec les États baltes", a-t-il déclaré.
Cette année, l'OTAN déploie une force d'environ 1 000 soldats dans chacun des pays baltes et en Pologne, en plus des plus petits contingents de troupes américaines déjà présents dans la région.
«La force est adéquate à court terme, mais à moyen terme, nous souhaitons plus de capacités, et pas seulement les troupes terrestres, mais aussi les moyens de défense aérienne et les capacités pour contrer tout blocus», a déclaré Karoblis.
La Russie surveille et supprime les fréquences radio utilisées par les pilotes de l'OTAN sur la mer Baltique et utilise des navires commerciaux et scientifiques pour la surveillance, selon le rapport.
Le service de renseignement a déclaré qu'il existait également le risque d'incidents délibérés ou accidentels impliquant des troupes russes et biélorusses qui participent à des exercices militaires prévus pour mars.
Les États baltes ont déjà déclaré qu'ils pressent les États-Unis et l'OTAN de prendre des mesures de sécurité supplémentaires dans la région avant les exercices.
Les officiers de renseignement ont déclaré que la désinformation visant à discréditer les soldats de l'OTAN stationnés en Lituanie, comme un récent rapport de viol par des soldats allemands, risquait de persister.
"Les provocations contre les unités de l'OTAN en Lituanie se poursuivront et deviendront plus grandes", a déclaré à rapporteurs Remigijus Baltrenas, chef de la contre-espionnage militaire lituanien.
La Russie a développé la capacité de lancer une attaque sur les pays baltes avec un préavis de moins de 24 heures, limitant les options de l'OTAN pour répondre autrement que d'avoir des forces militaires déjà déployées dans la région, a déclaré lundi le service de renseignement de Lituanie.
La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, annexées par l'Union soviétique dans les années 1940, mais maintenant une partie de l'OTAN et de l'Union européenne, ont été de plus en plus nerveuses depuis la reprise de la Crimée en Russie en 2014.
Le service de renseignement lituanien a déclaré dans son évaluation annuelle de la menace que la Russie avait amélioré son armée dans la région de Kaliningrad l'année dernière, réduisant les délais pour toute attaque et empêchant potentiellement les renforts de l'OTAN.
La mise à niveau russe comprend des avions de chasse Su-30 et des systèmes de missiles permettant aux navires de se concentrer presque partout dans la mer Baltique.
"C'est un signal pour l'OTAN d'améliorer sa vitesse de décision", a déclaré le ministre de la Défense lituanien, Raimundas Karoblis, aux journalistes en marge de la présentation du rapport. "Le temps de réaction de l'OTAN n'est pas aussi rapide que nous le souhaiterions".
Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a rejeté les préoccupations en tant que preuve du sentiment anti-russe.
"Il y a une Russophobie totale, une Russophobie hystérique", a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.
"Moscou a toujours soutenu de bonnes relations avec les États baltes", a-t-il déclaré.
Cette année, l'OTAN déploie une force d'environ 1 000 soldats dans chacun des pays baltes et en Pologne, en plus des plus petits contingents de troupes américaines déjà présents dans la région.
«La force est adéquate à court terme, mais à moyen terme, nous souhaitons plus de capacités, et pas seulement les troupes terrestres, mais aussi les moyens de défense aérienne et les capacités pour contrer tout blocus», a déclaré Karoblis.
La Russie surveille et supprime les fréquences radio utilisées par les pilotes de l'OTAN sur la mer Baltique et utilise des navires commerciaux et scientifiques pour la surveillance, selon le rapport.
Le service de renseignement a déclaré qu'il existait également le risque d'incidents délibérés ou accidentels impliquant des troupes russes et biélorusses qui participent à des exercices militaires prévus pour mars.
Les États baltes ont déjà déclaré qu'ils pressent les États-Unis et l'OTAN de prendre des mesures de sécurité supplémentaires dans la région avant les exercices.
Les officiers de renseignement ont déclaré que la désinformation visant à discréditer les soldats de l'OTAN stationnés en Lituanie, comme un récent rapport de viol par des soldats allemands, risquait de persister.
"Les provocations contre les unités de l'OTAN en Lituanie se poursuivront et deviendront plus grandes", a déclaré à rapporteurs Remigijus Baltrenas, chef de la contre-espionnage militaire lituanien.
Александр- Messages : 5390
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Re: Les Pays Baltes
Bof ! Toujours de la gesticulation médiatique de part et d'autre !
Ce sont les pays baltes qui ont déclenché l'éclatement de l'URSS en 1990 (notamment le président Vytautas Landbergis) alors penser aujourd'hui qu'ils pourraient se soumettre docilement à une invasion russe...
Ce sont les pays baltes qui ont déclenché l'éclatement de l'URSS en 1990 (notamment le président Vytautas Landbergis) alors penser aujourd'hui qu'ils pourraient se soumettre docilement à une invasion russe...
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Les Pays Baltes
Une énorme torpille russe trouvée sur la plage en Lituanie
Photo by 15min.lt
A four-metre long (12-foot) Russia-made torpedo was found on the Curonian Spit on the Baltic Sea coast, near the border with the Russian Federation.
The torpedo found, according to the estimates of the border guards, is a training torpedo. It is painted in green and red colors, has inscriptions in Russian.
The torpedo was found in Lithuania’s territory, at distance of 1 km from the Lithuanian-Russian border.
Just two days ago, Lithuania warned NATO that Russia has the capability to attack the Baltic states with as little as 24 hours’ notice according to intelligence sources.
Lithuania, Latvia and Estonia, annexed by the Soviet Union in the 1940s but now part of both NATO and the European Union, have been increasingly nervous since the Russian takeover of Crimea in 2014.
Une torpille fabriquée en Russie de quatre mètres de long (12 pieds) a été trouvée près du Curonian Spit sur la côte de la mer Baltique, près de la frontière avec la Fédération de Russie.
La torpille trouvée, selon les estimations des gardes-frontières, est une torpille de formation. Il est peint en couleurs vertes et rouges, possède des inscriptions en russe.
La torpille a été retrouvée sur le territoire lituanien, à une distance de 1 km de la frontière lituanienne-russe.
Il y a seulement deux jours, la Lituanie a averti l'OTAN que la Russie a la capacité d'attaquer les États baltes avec un préavis de moins de 24 heures selon les sources du renseignement.
La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, annexées par l'Union soviétique dans les années 1940, mais maintenant une partie de l'OTAN et de l'Union européenne, ont été de plus en plus nerveuses depuis la reprise de la Crimée en Russie en 2014.
Photo by 15min.lt
A four-metre long (12-foot) Russia-made torpedo was found on the Curonian Spit on the Baltic Sea coast, near the border with the Russian Federation.
The torpedo found, according to the estimates of the border guards, is a training torpedo. It is painted in green and red colors, has inscriptions in Russian.
The torpedo was found in Lithuania’s territory, at distance of 1 km from the Lithuanian-Russian border.
Just two days ago, Lithuania warned NATO that Russia has the capability to attack the Baltic states with as little as 24 hours’ notice according to intelligence sources.
Lithuania, Latvia and Estonia, annexed by the Soviet Union in the 1940s but now part of both NATO and the European Union, have been increasingly nervous since the Russian takeover of Crimea in 2014.
Une torpille fabriquée en Russie de quatre mètres de long (12 pieds) a été trouvée près du Curonian Spit sur la côte de la mer Baltique, près de la frontière avec la Fédération de Russie.
La torpille trouvée, selon les estimations des gardes-frontières, est une torpille de formation. Il est peint en couleurs vertes et rouges, possède des inscriptions en russe.
La torpille a été retrouvée sur le territoire lituanien, à une distance de 1 km de la frontière lituanienne-russe.
Il y a seulement deux jours, la Lituanie a averti l'OTAN que la Russie a la capacité d'attaquer les États baltes avec un préavis de moins de 24 heures selon les sources du renseignement.
La Lituanie, la Lettonie et l'Estonie, annexées par l'Union soviétique dans les années 1940, mais maintenant une partie de l'OTAN et de l'Union européenne, ont été de plus en plus nerveuses depuis la reprise de la Crimée en Russie en 2014.
Александр- Messages : 5390
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Re: Les Pays Baltes
La Lituanie s'exerce contre les «petits hommes verts»
Special unannounced tactical exercises involving Lithuania`s security services were held to check the effectiveness of the country`s response to a potential threat of hybrid warfare, according to Delfi.lt.
Some 700 officers were involved in the exercise.
The interior minister noted that the performance by law enforcers on the ground was far from perfect. A 30-strong ”subversive group” has ultimately succeeded in seizing the building of police HQ in one of the Lithuanian cities.
Des exercices tactiques spéciaux non annoncés impliquant les services de sécurité de la Lituanie ont été retenus pour vérifier l'efficacité de la réponse du pays à une menace potentielle de guerre hybride, selon Delfi.lt.
Quelque 700 officiers ont participé à l'exercice.
Le ministre de l'Intérieur a noté que l'exécution par les forces de l'ordre sur le terrain était loin d'être parfaite. Un «groupe subversif» de 30 personnes a finalement réussi à saisir le bâtiment du quartier général de la police dans l'une des villes lituaniennes.
Special unannounced tactical exercises involving Lithuania`s security services were held to check the effectiveness of the country`s response to a potential threat of hybrid warfare, according to Delfi.lt.
The training exercise was based on scenarios in which spec-op forces from an unfriendly state illegally cross into Lithuania to capture border checkpoints and a local police headquarters.”A deployment of `little green men` to Lithuanian territory and their disembarking from a train was simulated,” Interior Minister Eimutis Misiunas told reporters following the drills, Delfi.lt reports.
Some 700 officers were involved in the exercise.
The interior minister noted that the performance by law enforcers on the ground was far from perfect. A 30-strong ”subversive group” has ultimately succeeded in seizing the building of police HQ in one of the Lithuanian cities.
Des exercices tactiques spéciaux non annoncés impliquant les services de sécurité de la Lituanie ont été retenus pour vérifier l'efficacité de la réponse du pays à une menace potentielle de guerre hybride, selon Delfi.lt.
L'exercice de formation était basé sur des scénarios dans lesquels les forces spec-op d'un état hostile traversent illégalement en Lituanie pour capturer les points de contrôle aux frontières et le siège de la police locale.«Un déploiement de [petits hommes verts] en territoire lituanien et leur débarquement d'un train a été simulé», a déclaré le ministre de l'Intérieur, Eimutis Misiunas, aux journalistes après les exercices, les rapports Delfi.lt.
Quelque 700 officiers ont participé à l'exercice.
Le ministre de l'Intérieur a noté que l'exécution par les forces de l'ordre sur le terrain était loin d'être parfaite. Un «groupe subversif» de 30 personnes a finalement réussi à saisir le bâtiment du quartier général de la police dans l'une des villes lituaniennes.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Les Pays Baltes
Les états baltes s'arment, "mais la guerre avec la Russie a déjà commencé"
Les missiles de croisière et les forces militaires servent surtout à intimider, mais la vraie guerre entre l'Occident et la Russie se joue dans les médias.
© Belga
Vêtu d'un treillis et armé d'un pistolet, le garde-frontières Linas Ubertas patrouille le long de la frontière russe. Au volant d'une vieille Renault cabossée, il parcourt les chemins glacés de la campagne lituanienne. Parfois il freine, abaisse la vitre, scrute l'herbe, hoche la tête et continue. Il cherche des empreintes, de l'herbe abîmée ou des traces de pneus : quelque chose qui trahisse la présence de Russes ayant traversé illégalement. Le paysage est désolé, les seuls signes de vie sont de longues rangées de poteaux-frontières et de clôtures en fer. "Ces trois dernières années, Moscou a installé trois barrières", explique le garde-frontières. Il nous ont précédés.
Les Lituaniens aussi construisent une barrière, dont l'Union européenne paie la plus grande partie. Équipée de caméras et de technologie moderne, elle permet de surveiller la frontière à tout moment de la journée.
En Lituanie, on craint qu'après la déstabilisation réussie de l'Ukraine, les états baltes soient le prochain objectif de Poutine. "Évidemment, la barrière ne va pas retenir les tanks", déclare Raimundas Karoblis, le ministre lituanien de la Défense. On craint que la Russie déclenche le conflit en usant de subterfuges et qu'ensuite elle affirme que la Lituanie a attaqué en premier. Le ministre se trouve dans la cantine de l'armée qui abrite des soldats belges, allemands et néerlandais. Ils font partie de quelques milliers de troupes envoyées par l'OTAN pour aider à surveiller la frontière russe.
En Russie, on rit à la pensée que le Kremlin prépare une attaque directe contre un membre de l'OTAN, mais en Lituanie la peur de ce scénario catastrophe est largement répandue. Le service militaire aboli en 2008 a été réinstauré avec un soutien important de la population. Entre-temps, les groupements paramilitaires gagnent rapidement en popularité. Même les citoyens pacifiques se présentent en masse pour les exercices de tirs dans les forêts et les champs lituaniens. "Attaquer un membre de l'OTAN serait de la folie", admet le ministre des Affaires étrangères Linas Linkevicius, même si pour lui la véritable lutte a déjà commencé.
Alors que les citoyens lituaniens jouent au soldat et s'exercent à sécuriser les ponts, l'état se débat dans un plus grand danger, qui menace aussi le reste de l'Europe. Les pays baltes sont victimes d'une pluie de cyberattaques déstabilisantes. La Russie mène une guerre de l'information zélée et essaie de monter les pays occidentaux les uns contre les autres à coup de propagande. L'élection de Trump en Amérique et la popularité de candidats pro-russes et anti-européens aux élections françaises ne sont que quelques exemples. Les griffes de l'ours russe lacèrent les fondements de l'ordre mondial libéral.
"Le message qui passe bien auprès de notre population, c'est que l'Occident ne nous aidera jamais", déclare le capitaine Mindaugas Neimontas, le chef du service de contre-propagande de Lituanie. Celui-ci répond à une douloureuse sensibilité historique : "Lors de la Seconde Guerre mondiale, nous avons attendu que l'Occident vienne nous libérer des nazis. Ils ne sont pas venus et nous avons été annexés par l'Union soviétique."
Ailleurs en Europe, la Russie raconte une autre histoire. "Nos alliés de l'OTAN entendent que nous sommes tous des nationalistes et des fascistes et que nous ne cadrons pas dans la culture occidentale", déclare Neimontas. "La guerre ne ressemble plus aux films, elle est devenue hybride."
Neimontas pense que la Russie planifie la même stratégie dans les états baltes qu'en Ukraine. Le processus démarre par la déstabilisation à coup de propagande, ensuite, c'est l'armement des minorités et l'intervention militaire ne vient qu'à la fin. On présente ce dernier élément comme une étape nécessaire pour protéger ces minorités et "la paix". C'est une stratégie machiavélique que dans le monde de Relations internationales d'après Valery Gerasimov, l'un des généraux haut placés du Kremlin, on appelle la "doctrine Gerasimov".
Les alliés européens de l'OTAN comme la Belgique sont conscients de cette tendance. "La guerre hybride, c'est l'association de moyens militaires et non militaires pour déstabiliser un pays", explique le cabinet du ministre belge de la Défense Steven Vandeput, qui cite aussi "une série d'actions militaires et de désinformation en Transnistrie et en Géorgie." Selon le ministre belge, la réponse à la propagande russe doit en être une influence par la présence et l'intimidation. C'est la raison pour laquelle il y a également des soldats belges dans les états baltes.
En Lituanie, ils ne sont pas tranquilles. Pour contrer activement les attaques, le pays a créé des équipes spéciales qui analysent et déconstruisent la propagande. Les équipes doivent y opposer la "vérité". Très fier, un collaborateur de la défense montre une pile de livrets qui commémorent la guerre d'indépendance lituanienne et l'opposition contre l'Union soviétique. Un autre livre publié par le ministère montre des dessins satiriques de la Russie et de Poutine : un homme corpulent coiffé d'une casquette soviétique aux airs stoïques peint un arc-en-ciel en rouge vif. Une autre caricature montre un petit garçon réfugié sous un bureau pour échapper à des oiseaux agressifs coiffés de couronnes orthodoxes qui lui donnent des coups de bec à travers son écran d'ordinateur.
Une autre démarche entreprise par le ministre de la Défense Raimundas Karoblis, c'est de resserrer les liens avec les journalistes. "Eux aussi ont intérêt à diffuser les bonnes informations."
Du coup, la Lituanie aussi emprunte le chemin des stratégies d'informations offensives. Elle risque aussi diffuser de la propagande ou d'exercer une censure. Il y a quatre mois, la Lituanie a décidé de priver une chaîne russe de ses droits de diffusion quand un invité de talk-show russe a hurlé qu'il voulait reconquérir toute l'Europe de l'Est. "Si les tanks américains s'approchent de nos frontières, ils brûleront avec tous leurs hommes."
Si l'UE a rappelé la Lituanie à l'ordre, elle a décidé récemment que l'action du chien de garde des médias était proportionnelle à la décision de l'état balte. Leur conclusion est un soulagement pour Karoblis et son équipe. "Il est très clair que c'étaient des mensonges et un discours de guerre." Entre-temps, quatre chaînes russophones du pays ont été muselées.
Les missiles de croisière et les forces militaires servent surtout à intimider, mais la vraie guerre entre l'Occident et la Russie se joue dans les médias.
© Belga
Vêtu d'un treillis et armé d'un pistolet, le garde-frontières Linas Ubertas patrouille le long de la frontière russe. Au volant d'une vieille Renault cabossée, il parcourt les chemins glacés de la campagne lituanienne. Parfois il freine, abaisse la vitre, scrute l'herbe, hoche la tête et continue. Il cherche des empreintes, de l'herbe abîmée ou des traces de pneus : quelque chose qui trahisse la présence de Russes ayant traversé illégalement. Le paysage est désolé, les seuls signes de vie sont de longues rangées de poteaux-frontières et de clôtures en fer. "Ces trois dernières années, Moscou a installé trois barrières", explique le garde-frontières. Il nous ont précédés.
Les Lituaniens aussi construisent une barrière, dont l'Union européenne paie la plus grande partie. Équipée de caméras et de technologie moderne, elle permet de surveiller la frontière à tout moment de la journée.
En Lituanie, on craint qu'après la déstabilisation réussie de l'Ukraine, les états baltes soient le prochain objectif de Poutine. "Évidemment, la barrière ne va pas retenir les tanks", déclare Raimundas Karoblis, le ministre lituanien de la Défense. On craint que la Russie déclenche le conflit en usant de subterfuges et qu'ensuite elle affirme que la Lituanie a attaqué en premier. Le ministre se trouve dans la cantine de l'armée qui abrite des soldats belges, allemands et néerlandais. Ils font partie de quelques milliers de troupes envoyées par l'OTAN pour aider à surveiller la frontière russe.
En Russie, on rit à la pensée que le Kremlin prépare une attaque directe contre un membre de l'OTAN, mais en Lituanie la peur de ce scénario catastrophe est largement répandue. Le service militaire aboli en 2008 a été réinstauré avec un soutien important de la population. Entre-temps, les groupements paramilitaires gagnent rapidement en popularité. Même les citoyens pacifiques se présentent en masse pour les exercices de tirs dans les forêts et les champs lituaniens. "Attaquer un membre de l'OTAN serait de la folie", admet le ministre des Affaires étrangères Linas Linkevicius, même si pour lui la véritable lutte a déjà commencé.
Alors que les citoyens lituaniens jouent au soldat et s'exercent à sécuriser les ponts, l'état se débat dans un plus grand danger, qui menace aussi le reste de l'Europe. Les pays baltes sont victimes d'une pluie de cyberattaques déstabilisantes. La Russie mène une guerre de l'information zélée et essaie de monter les pays occidentaux les uns contre les autres à coup de propagande. L'élection de Trump en Amérique et la popularité de candidats pro-russes et anti-européens aux élections françaises ne sont que quelques exemples. Les griffes de l'ours russe lacèrent les fondements de l'ordre mondial libéral.
"Le message qui passe bien auprès de notre population, c'est que l'Occident ne nous aidera jamais", déclare le capitaine Mindaugas Neimontas, le chef du service de contre-propagande de Lituanie. Celui-ci répond à une douloureuse sensibilité historique : "Lors de la Seconde Guerre mondiale, nous avons attendu que l'Occident vienne nous libérer des nazis. Ils ne sont pas venus et nous avons été annexés par l'Union soviétique."
Ailleurs en Europe, la Russie raconte une autre histoire. "Nos alliés de l'OTAN entendent que nous sommes tous des nationalistes et des fascistes et que nous ne cadrons pas dans la culture occidentale", déclare Neimontas. "La guerre ne ressemble plus aux films, elle est devenue hybride."
Neimontas pense que la Russie planifie la même stratégie dans les états baltes qu'en Ukraine. Le processus démarre par la déstabilisation à coup de propagande, ensuite, c'est l'armement des minorités et l'intervention militaire ne vient qu'à la fin. On présente ce dernier élément comme une étape nécessaire pour protéger ces minorités et "la paix". C'est une stratégie machiavélique que dans le monde de Relations internationales d'après Valery Gerasimov, l'un des généraux haut placés du Kremlin, on appelle la "doctrine Gerasimov".
Les alliés européens de l'OTAN comme la Belgique sont conscients de cette tendance. "La guerre hybride, c'est l'association de moyens militaires et non militaires pour déstabiliser un pays", explique le cabinet du ministre belge de la Défense Steven Vandeput, qui cite aussi "une série d'actions militaires et de désinformation en Transnistrie et en Géorgie." Selon le ministre belge, la réponse à la propagande russe doit en être une influence par la présence et l'intimidation. C'est la raison pour laquelle il y a également des soldats belges dans les états baltes.
En Lituanie, ils ne sont pas tranquilles. Pour contrer activement les attaques, le pays a créé des équipes spéciales qui analysent et déconstruisent la propagande. Les équipes doivent y opposer la "vérité". Très fier, un collaborateur de la défense montre une pile de livrets qui commémorent la guerre d'indépendance lituanienne et l'opposition contre l'Union soviétique. Un autre livre publié par le ministère montre des dessins satiriques de la Russie et de Poutine : un homme corpulent coiffé d'une casquette soviétique aux airs stoïques peint un arc-en-ciel en rouge vif. Une autre caricature montre un petit garçon réfugié sous un bureau pour échapper à des oiseaux agressifs coiffés de couronnes orthodoxes qui lui donnent des coups de bec à travers son écran d'ordinateur.
Une autre démarche entreprise par le ministre de la Défense Raimundas Karoblis, c'est de resserrer les liens avec les journalistes. "Eux aussi ont intérêt à diffuser les bonnes informations."
Du coup, la Lituanie aussi emprunte le chemin des stratégies d'informations offensives. Elle risque aussi diffuser de la propagande ou d'exercer une censure. Il y a quatre mois, la Lituanie a décidé de priver une chaîne russe de ses droits de diffusion quand un invité de talk-show russe a hurlé qu'il voulait reconquérir toute l'Europe de l'Est. "Si les tanks américains s'approchent de nos frontières, ils brûleront avec tous leurs hommes."
Si l'UE a rappelé la Lituanie à l'ordre, elle a décidé récemment que l'action du chien de garde des médias était proportionnelle à la décision de l'état balte. Leur conclusion est un soulagement pour Karoblis et son équipe. "Il est très clair que c'étaient des mensonges et un discours de guerre." Entre-temps, quatre chaînes russophones du pays ont été muselées.
Александр- Messages : 5390
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Re: Les Pays Baltes
Et le provocations continuent:
Après avoir intercepté des avions russes près de l'Alaska, c'est de nouveau en mer Baltique:
La Russie met l'Europe en alerte alors que les navires de guerre de Poutine entrent dans la zone économique exclusive de la Lettonie dans la mer Baltique
Three Russian warships have challenged NATO by entering Latvia`s exclusive economic zone in the Baltic Sea, according to armed forces officials in Riga, Express.co.uk reported.
The corvettes – Liven 551, Serpukhov 603 and Morshansk 824 – were detected only four nautical miles from Latvian territorial waters, the report says.
See also: Russian naval activity in Europe exceeds Cold War levels – U.S. Navy Admiral Michelle Howard
It was the latest in a series of moves by Vladimir Putin`s naval forces seen as testing the response of the small Baltic state, a NATO and EU member.
The move on Sunday was linked on Monday to the arrival in the Baltic Sea of U.S. warship, USS Carney, with cruise missiles on board.
The three Russian vessels had been deployed to St. Petersburg ahead of the country`s annual war commemoration on May 9, known as Victory Day.
But they suddenly left again for deployment in the Baltic, according to news agency Fontanka.ru.
A source confirmed to RIA Novosti news agency that the navy parade in St. Petersburg will take place as planned but fewer ships will participate in it.
But the source denied that the sudden departure of some vessels had something to do with the arrival of USS Carney.
The country`s major commemoration will be held on Red Square in Moscow presided over by Putin.
In late April, a Kilo-class Russian submarine was detected near Latvian territorial waters.
Earlier in the month warships also ventured close to the ex-Soviet state`s territorial waters.
In 2016, Russian military aircraft and naval vessels were spotted near Latvia`s border some 209 times.
See also: NATO intercepts 780 Russian military planes in 2016
Trois navires de guerre russes ont contesté l'OTAN en entrant dans la zone économique exclusif de la Lettonie dans la mer Baltique, selon les responsables des forces armées à Riga, a déclaré Express.co.uk.
Les corvettes - Liven 551, Serpukhov 603 et Morshansk 824 - ont été détectées à seulement quatre milles marins des eaux territoriales lettones, indique le rapport.
Voir aussi: l'activité navale russe en Europe dépasse les niveaux de la guerre froide - l'amiral de la marine américaine Michelle Howard
C'était le dernier d'une série de mouvements des forces navales de Vladimir Poutine considérées comme testant la réponse du petit État de la Baltique, membre de l'OTAN et de l'UE.
Le déplacement dimanche a été lié lundi à l'arrivée dans la mer Baltique du navire de guerre américain, USS Carney, avec des missiles de croisière à bord.
Les trois navires russes ont été déployés à Saint-Pétersbourg avant la commémoration annuelle de guerre du pays le 9 mai, connue sous le nom de Jour de la Victoire.
Mais ils sont soudainement partis de nouveau pour le déploiement dans la Baltique, selon l'agence de presse Fontanka.ru.
Une source a confirmé à l'agence de presse RIA Novosti que le défilé de la marine à Saint-Pétersbourg aura lieu comme prévu, mais moins de navires y participeront.
Mais la source a nié que le départ soudain de certains navires avait quelque chose à voir avec l'arrivée de USS Carney.
La grande commémoration du pays se tiendra à la Place Rouge à Moscou, présidée par Poutine.
À la fin d'avril, un sous-marin russe de classe Kilo a été détecté près des eaux territoriales de la Lettonie.
Plus tôt dans le mois, les navires de guerre se sont également aventuré près des eaux territoriales de l'ex-Etat soviétique.
En 2016, les avions militaires russes et les navires de guerre ont été repérés près de la frontière de la Lettonie quelque 209 fois.
Voir aussi: l'OTAN intercepte 780 avions militaires russes en 2016
Après avoir intercepté des avions russes près de l'Alaska, c'est de nouveau en mer Baltique:
La Russie met l'Europe en alerte alors que les navires de guerre de Poutine entrent dans la zone économique exclusive de la Lettonie dans la mer Baltique
Three Russian warships have challenged NATO by entering Latvia`s exclusive economic zone in the Baltic Sea, according to armed forces officials in Riga, Express.co.uk reported.
The corvettes – Liven 551, Serpukhov 603 and Morshansk 824 – were detected only four nautical miles from Latvian territorial waters, the report says.
See also: Russian naval activity in Europe exceeds Cold War levels – U.S. Navy Admiral Michelle Howard
It was the latest in a series of moves by Vladimir Putin`s naval forces seen as testing the response of the small Baltic state, a NATO and EU member.
The move on Sunday was linked on Monday to the arrival in the Baltic Sea of U.S. warship, USS Carney, with cruise missiles on board.
The three Russian vessels had been deployed to St. Petersburg ahead of the country`s annual war commemoration on May 9, known as Victory Day.
But they suddenly left again for deployment in the Baltic, according to news agency Fontanka.ru.
A source confirmed to RIA Novosti news agency that the navy parade in St. Petersburg will take place as planned but fewer ships will participate in it.
But the source denied that the sudden departure of some vessels had something to do with the arrival of USS Carney.
The country`s major commemoration will be held on Red Square in Moscow presided over by Putin.
In late April, a Kilo-class Russian submarine was detected near Latvian territorial waters.
Earlier in the month warships also ventured close to the ex-Soviet state`s territorial waters.
In 2016, Russian military aircraft and naval vessels were spotted near Latvia`s border some 209 times.
See also: NATO intercepts 780 Russian military planes in 2016
Trois navires de guerre russes ont contesté l'OTAN en entrant dans la zone économique exclusif de la Lettonie dans la mer Baltique, selon les responsables des forces armées à Riga, a déclaré Express.co.uk.
Les corvettes - Liven 551, Serpukhov 603 et Morshansk 824 - ont été détectées à seulement quatre milles marins des eaux territoriales lettones, indique le rapport.
Voir aussi: l'activité navale russe en Europe dépasse les niveaux de la guerre froide - l'amiral de la marine américaine Michelle Howard
C'était le dernier d'une série de mouvements des forces navales de Vladimir Poutine considérées comme testant la réponse du petit État de la Baltique, membre de l'OTAN et de l'UE.
Le déplacement dimanche a été lié lundi à l'arrivée dans la mer Baltique du navire de guerre américain, USS Carney, avec des missiles de croisière à bord.
Les trois navires russes ont été déployés à Saint-Pétersbourg avant la commémoration annuelle de guerre du pays le 9 mai, connue sous le nom de Jour de la Victoire.
Mais ils sont soudainement partis de nouveau pour le déploiement dans la Baltique, selon l'agence de presse Fontanka.ru.
Une source a confirmé à l'agence de presse RIA Novosti que le défilé de la marine à Saint-Pétersbourg aura lieu comme prévu, mais moins de navires y participeront.
Mais la source a nié que le départ soudain de certains navires avait quelque chose à voir avec l'arrivée de USS Carney.
La grande commémoration du pays se tiendra à la Place Rouge à Moscou, présidée par Poutine.
À la fin d'avril, un sous-marin russe de classe Kilo a été détecté près des eaux territoriales de la Lettonie.
Plus tôt dans le mois, les navires de guerre se sont également aventuré près des eaux territoriales de l'ex-Etat soviétique.
En 2016, les avions militaires russes et les navires de guerre ont été repérés près de la frontière de la Lettonie quelque 209 fois.
Voir aussi: l'OTAN intercepte 780 avions militaires russes en 2016
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Les Pays Baltes
Александр a écrit:Et le provocations continuent:
Après avoir intercepté des avions russes près de l'Alaska, c'est de nouveau en mer Baltique:
La Russie met l'Europe en alerte alors que les navires de guerre de Poutine entrent dans la zone économique exclusive de la Lettonie dans la mer Baltique
Il faut quand même préciser que la zone économique exclusive est une zone internationale libre à tous les navires, mais où seule l'exploitation économique par des pays tiers est interdite (pêche, minerais de métaux lourds sur les fonds marins, etc.). La zone économique exclusive se situe au-delà des eaux territoriales.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Les Pays Baltes
Thuramir a écrit:Александр a écrit:Et le provocations continuent:
Après avoir intercepté des avions russes près de l'Alaska, c'est de nouveau en mer Baltique:
La Russie met l'Europe en alerte alors que les navires de guerre de Poutine entrent dans la zone économique exclusive de la Lettonie dans la mer Baltique
Il faut quand même préciser que la zone économique exclusive est une zone internationale libre à tous les navires, mais où seule l'exploitation économique par des pays tiers est interdite (pêche, minerais de métaux lourds sur les fonds marins, etc.). La zone économique exclusive se situe au-delà des eaux territoriales.
Notre juriste expert a encore parlé ! Il est vrai qu'il faut différencier en matière de droit maritime, les eaux territoriales de la ZEE...
Vu l'étroitesse de la mer Baltique, les "rencontres non souhaitées" sont fréquentes en ce lieu. De là également, l'épisode de la torpille russe d'exercice, trouvée sur les plages lituaniennes alors que l'oblast de Kaliningrad est contigu à la côte lituanienne.
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Les Pays Baltes
Exactement ça et du coup:
Reuters: les Etats-Unis critiquent les constructions Russes près des pays baltes
U.S. Defense Secretary Jim Mattis said on Wednesday that a Russian missile deployment near the Baltic states was ”destabilizing”, and officials suggested the United States could deploy a Patriot missile battery in the region for NATO exercises in the summer, according to Reuters.
U.S. allies are jittery ahead of war games by Russia and Belarus in September that could involve up to 100,000 troops and include nuclear weapons training – the biggest such exercise since 2013, Reuters reported.
The drills could see Russian troops near the borders of Poland, Lithuania, Latvia and Estonia.
Russia has also deployed Iskander missiles in Kaliningrad, its enclave on the Baltic Sea. It said the deployment was part of routine drills, but U.S. officials worry that it may represent a permanent upgrade.
But at the same time, U.S. officials, speaking on condition of anonymity, raised the possibility that a Patriot missile battery could be deployed briefly to the Baltic region during NATO exercises in July that focus on air defense, known as Tobruk Legacy.
The officials stressed that the Patriots, if deployed, would be withdrawn when the exercises were over. That would most likely happen before the Russian drills began, they said.
Mattis declined to comment directly on the possible Patriot deployment to reporters after talks in Vilnius.
Asked about Baltic air defenses on a visit to the Pabrade training ground, Mattis told reporters:
Reuters: les Etats-Unis critiquent les constructions Russes près des pays baltes
U.S. Defense Secretary Jim Mattis said on Wednesday that a Russian missile deployment near the Baltic states was ”destabilizing”, and officials suggested the United States could deploy a Patriot missile battery in the region for NATO exercises in the summer, according to Reuters.
U.S. allies are jittery ahead of war games by Russia and Belarus in September that could involve up to 100,000 troops and include nuclear weapons training – the biggest such exercise since 2013, Reuters reported.
The drills could see Russian troops near the borders of Poland, Lithuania, Latvia and Estonia.
Russia has also deployed Iskander missiles in Kaliningrad, its enclave on the Baltic Sea. It said the deployment was part of routine drills, but U.S. officials worry that it may represent a permanent upgrade.
The United States is ruling out any direct response to the Russian drills or the Iskander deployment.Asked during a trip to Lithuania about the deployment, Mattis told a news conference: ”Any kind of build-up like that is simply destabilizing.”
But at the same time, U.S. officials, speaking on condition of anonymity, raised the possibility that a Patriot missile battery could be deployed briefly to the Baltic region during NATO exercises in July that focus on air defense, known as Tobruk Legacy.
The officials stressed that the Patriots, if deployed, would be withdrawn when the exercises were over. That would most likely happen before the Russian drills began, they said.
Mattis declined to comment directly on the possible Patriot deployment to reporters after talks in Vilnius.
It was Mattis`s first trip to the Baltic states, which fear Russia could attack them in the same way that it annexed Ukraine`s Crimean peninsula in 2014. The states are concerned about their lack of air defenses and considering upgrading their military hardware.”The specific systems that we bring are those that we determine necessary,” Mattis said, saying that NATO capabilities in the region were purely defensive.
Asked about Baltic air defenses on a visit to the Pabrade training ground, Mattis told reporters:
”We will talk to the leaders of each of the nations, and we will work this out in Brussels and we will work together if necessary.
”The reason for the deployment you see right now is the lack of respect for international law by a nation in the region, and so long as the nation shows respect, we would not have to deploy that,” Mattis told reporters, standing in front of a German Leopard tank.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Les Pays Baltes
L’Estonie a déclaré jeudi qu’elle empêcherait les ressortissants russes d’obtenir des permis de séjour temporaires ou des visas pour étudier en Estonie.
«Le maintien des sanctions contre la Russie est essentiel pour assurer une pression sans relâche sur ce pays», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Urmas Reinsalu, dans un communiqué. «Si les sanctions contribuent à mettre un terme à l’agression russe, un effet positif sur notre propre sécurité s’ensuivra», a-t-il ajouté.
L’Estonie a également déclaré que l’emploi à court terme de citoyens russes et biélorusses titulaires d’un permis de séjour légal délivré par un autre État membre de l’UE ne serait plus autorisé. Selon Urmas Reinsalu, cette mesure supplémentaire vise à garantir que les citoyens russes et biélorusses ne puissent pas contourner les sanctions en obtenant un visa de courte durée pour un autre pays.
La Biélorussie, alliée du Kremlin, a facilité l’invasion de l’Ukraine par la Russie en autorisant les troupes russes à attaquer depuis son territoire.
«Le maintien des sanctions contre la Russie est essentiel pour assurer une pression sans relâche sur ce pays», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Urmas Reinsalu, dans un communiqué. «Si les sanctions contribuent à mettre un terme à l’agression russe, un effet positif sur notre propre sécurité s’ensuivra», a-t-il ajouté.
L’Estonie a également déclaré que l’emploi à court terme de citoyens russes et biélorusses titulaires d’un permis de séjour légal délivré par un autre État membre de l’UE ne serait plus autorisé. Selon Urmas Reinsalu, cette mesure supplémentaire vise à garantir que les citoyens russes et biélorusses ne puissent pas contourner les sanctions en obtenant un visa de courte durée pour un autre pays.
La Biélorussie, alliée du Kremlin, a facilité l’invasion de l’Ukraine par la Russie en autorisant les troupes russes à attaquer depuis son territoire.
Caduce62- Messages : 15239
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