Et aux USA !
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Re: Et aux USA !
Le Pentagone nomme les principaux défis de la défense au cas où la Russie envahirait l'UE
During at least one White House exercise that gamed out a European war with Russia, the logistical stumbles contributed to a NATO loss.
Newsader
U.S. commanders are worried that if they had to head off a conflict with Russia, the most powerful military in the world could get stuck in a traffic jam.
Humvees could snarl behind plodding semis on narrow roads as they made their way east across Europe. U.S. tanks could crush rusting bridges too weak to hold their weight. Troops could be held up by officious passport-checkers and stubborn railway companies, according to The Washington Post.
Although many barriers would drop away if there were a declaration of war, the hazy period before a military engagement would present a major problem. NATO has just a skeleton force deployed to its member countries that share a border with Russia. Backup forces would need to traverse hundreds of miles. And the delays – a mixture of bureaucracy, bad planning and decaying infrastructure – could enable Russia to seize NATO territory in the Baltics while U.S. Army planners were still filling out the 17 forms needed to cross Germany and into Poland.
During at least one White House exercise that gamed out a European war with Russia, the logistical stumbles contributed to a NATO loss.
That possibility is tangible for troops who have gotten stuck trying to move between training exercises in Europe – like the U.S. Army squadron that budgeted two weeks last year to get their Stryker armored vehicles back by train to Germany from the Black Sea nation of Georgia. It took four months, leaving the troops sitting in Germany without their rides or weaponry, said Lt. Col. Adam Lackey, the commander of the squadron.
"We have to be able to move as fast or faster than Russia in order to be an effective deterrent," said Ben Hodges, the U.S. Army's former top general in Europe.
"We didn't think about enlargement in those military terms," said Douglas Lute, a retired three-star U.S. Army general and former U.S. ambassador to NATO, who as a young officer patrolled the internal German border a short trip away from where he was stationed. But Russia's 2014 seizure of Ukraine's Crimean Peninsula provided a jolt.
Au moins un exercice de la Maison Blanche qui a déclenché une guerre européenne avec la Russie, les trébuchements logistiques ont contribué à une perte de l'OTAN.
Les commandants américains s'inquiètent du fait que, s'ils devaient affronter un conflit avec la Russie, les forces militaires les plus puissantes du monde pourraient se retrouver coincées dans un embouteillage.
Les Humvees pouvaient grimper derrière des demis laborieux sur des routes étroites alors qu'ils se dirigeaient vers l'est à travers l'Europe. Les chars américains pourraient écraser les ponts rouillés trop faibles pour supporter leur poids. Selon le Washington Post, les troupes pourraient être retenues par des vérificateurs officiels de passeports et des compagnies de chemin de fer tenaces.
Bien que de nombreuses barrières s'abattraient en cas de déclaration de guerre, la période brumeuse avant un engagement militaire poserait un problème majeur. L'OTAN a juste une force squelette déployée dans ses pays membres qui partagent une frontière avec la Russie. Les forces de secours devraient parcourir des centaines de kilomètres. Et les retards - un mélange de bureaucratie, de mauvaise planification et d'infrastructures délabrées - pourraient permettre à la Russie de s'emparer du territoire de l'OTAN dans les pays baltes alors que les planificateurs de l'armée américaine remplissaient encore les 17 formulaires nécessaires pour traverser l'Allemagne et la Pologne.
Au cours d'au moins un exercice de la Maison Blanche qui a déclenché une guerre européenne avec la Russie, les trébuchements logistiques ont contribué à une perte de l'OTAN.
Cette possibilité est tangible pour les troupes qui se sont retrouvées coincées entre des exercices d'entraînement en Europe - comme l'escadre de l'armée américaine qui avait prévu deux semaines l'année dernière pour ramener leurs véhicules blindés Stryker en train en Allemagne depuis la Géorgie. Il a fallu quatre mois, laissant les troupes en Allemagne sans leurs manèges ou leurs armes, a déclaré le lieutenant-colonel Adam Lackey, le commandant de l'escadron.
"Nous devons être capables d'avancer aussi vite ou plus vite que la Russie afin d'être un moyen de dissuasion efficace", a déclaré Ben Hodges, l'ancien général de l'armée américaine en Europe.
"Nous n'avons pas pensé à l'élargissement en termes militaires", a déclaré Douglas Lute, général à la retraite de l'armée américaine et ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'OTAN, qui, en tant que jeune officier, patrouillait la frontière intérieure allemande. était stationné. Mais la saisie par la Russie en 2014 de la péninsule de Crimée en Ukraine a provoqué un choc.
During at least one White House exercise that gamed out a European war with Russia, the logistical stumbles contributed to a NATO loss.
Newsader
U.S. commanders are worried that if they had to head off a conflict with Russia, the most powerful military in the world could get stuck in a traffic jam.
Humvees could snarl behind plodding semis on narrow roads as they made their way east across Europe. U.S. tanks could crush rusting bridges too weak to hold their weight. Troops could be held up by officious passport-checkers and stubborn railway companies, according to The Washington Post.
Although many barriers would drop away if there were a declaration of war, the hazy period before a military engagement would present a major problem. NATO has just a skeleton force deployed to its member countries that share a border with Russia. Backup forces would need to traverse hundreds of miles. And the delays – a mixture of bureaucracy, bad planning and decaying infrastructure – could enable Russia to seize NATO territory in the Baltics while U.S. Army planners were still filling out the 17 forms needed to cross Germany and into Poland.
During at least one White House exercise that gamed out a European war with Russia, the logistical stumbles contributed to a NATO loss.
That possibility is tangible for troops who have gotten stuck trying to move between training exercises in Europe – like the U.S. Army squadron that budgeted two weeks last year to get their Stryker armored vehicles back by train to Germany from the Black Sea nation of Georgia. It took four months, leaving the troops sitting in Germany without their rides or weaponry, said Lt. Col. Adam Lackey, the commander of the squadron.
"We have to be able to move as fast or faster than Russia in order to be an effective deterrent," said Ben Hodges, the U.S. Army's former top general in Europe.
"We didn't think about enlargement in those military terms," said Douglas Lute, a retired three-star U.S. Army general and former U.S. ambassador to NATO, who as a young officer patrolled the internal German border a short trip away from where he was stationed. But Russia's 2014 seizure of Ukraine's Crimean Peninsula provided a jolt.
Au moins un exercice de la Maison Blanche qui a déclenché une guerre européenne avec la Russie, les trébuchements logistiques ont contribué à une perte de l'OTAN.
Les commandants américains s'inquiètent du fait que, s'ils devaient affronter un conflit avec la Russie, les forces militaires les plus puissantes du monde pourraient se retrouver coincées dans un embouteillage.
Les Humvees pouvaient grimper derrière des demis laborieux sur des routes étroites alors qu'ils se dirigeaient vers l'est à travers l'Europe. Les chars américains pourraient écraser les ponts rouillés trop faibles pour supporter leur poids. Selon le Washington Post, les troupes pourraient être retenues par des vérificateurs officiels de passeports et des compagnies de chemin de fer tenaces.
Bien que de nombreuses barrières s'abattraient en cas de déclaration de guerre, la période brumeuse avant un engagement militaire poserait un problème majeur. L'OTAN a juste une force squelette déployée dans ses pays membres qui partagent une frontière avec la Russie. Les forces de secours devraient parcourir des centaines de kilomètres. Et les retards - un mélange de bureaucratie, de mauvaise planification et d'infrastructures délabrées - pourraient permettre à la Russie de s'emparer du territoire de l'OTAN dans les pays baltes alors que les planificateurs de l'armée américaine remplissaient encore les 17 formulaires nécessaires pour traverser l'Allemagne et la Pologne.
Au cours d'au moins un exercice de la Maison Blanche qui a déclenché une guerre européenne avec la Russie, les trébuchements logistiques ont contribué à une perte de l'OTAN.
Cette possibilité est tangible pour les troupes qui se sont retrouvées coincées entre des exercices d'entraînement en Europe - comme l'escadre de l'armée américaine qui avait prévu deux semaines l'année dernière pour ramener leurs véhicules blindés Stryker en train en Allemagne depuis la Géorgie. Il a fallu quatre mois, laissant les troupes en Allemagne sans leurs manèges ou leurs armes, a déclaré le lieutenant-colonel Adam Lackey, le commandant de l'escadron.
"Nous devons être capables d'avancer aussi vite ou plus vite que la Russie afin d'être un moyen de dissuasion efficace", a déclaré Ben Hodges, l'ancien général de l'armée américaine en Europe.
"Nous n'avons pas pensé à l'élargissement en termes militaires", a déclaré Douglas Lute, général à la retraite de l'armée américaine et ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'OTAN, qui, en tant que jeune officier, patrouillait la frontière intérieure allemande. était stationné. Mais la saisie par la Russie en 2014 de la péninsule de Crimée en Ukraine a provoqué un choc.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et aux USA !
Hillary Clinton fera-t-elle à nouveau campagne en 2020 ?
NEW YORK POST - NEW YORK
Publié le 10/07/2018 - 13:55
Après une douloureuse défaite face à Donald Trump en novembre 2016, Hillary Clinton s’apprêterait-elle à retenter sa chance lors de l’élection présidentielle de 2020 ? C’est en tout cas ce que prétend le New York Post dans une chronique publiée le 7 juillet.
“Hillary Clinton mijote quelque chose”, affirme Michael Goodwin, chroniqueur pour le tabloïd new-yorkais conservateur. Selon ce dernier, plusieurs indices le prouvent, à commencer par l’implication de la politicienne contre la politique migratoire du gouvernement de Donald Trump.
En effet, Hillary Clinton est revenue sur le devant de la scène, affirmant que son organisation politique Onward Together (“En avant ensemble”) avait rassemblé un million de dollars. Une somme conséquente, qui sera partagée entre des associations luttant contre la politique de séparation des familles de migrants. Pour Michael Goodwin, “Onward Together, formé en mai 2017, pourrait devenir un instrument pour la campagne Clinton 2020”.
À l’heure où le Parti démocrate est le théâtre d’une bataille entre son extrême gauche et son extrême droite, aucun dirigeant ne fait figure de rassembleur. Hillary Clinton essaie de jouer ce rôle en prenant sous son aile les jeunes militants attirés vers la politique par leur haine de Trump.”
Hillary Clinton avait déjà exprimé son indignation dans une série de mails (cinq en un mois) qu’elle avait envoyés à ses partisans en juin dernier.
Ses messages communiquent un sentiment d’urgence, ils sont de plus en fréquents. Elle y réagit brièvement à la dernière ‘énormité’ proférée par Trump. […] À les lire, on a l’impression qu’ils viennent du QG de la résistance.”
Cet article d’opinion a été repris dans de nombreux médias américains, notamment le site de la chaîne de télévision conservatrice Fox News, pour laquelle écrit également Michael Goodwin. Pour l’instant, cette analyse ne relève que de la spéculation.
NEW YORK POST - NEW YORK
Publié le 10/07/2018 - 13:55
Après une douloureuse défaite face à Donald Trump en novembre 2016, Hillary Clinton s’apprêterait-elle à retenter sa chance lors de l’élection présidentielle de 2020 ? C’est en tout cas ce que prétend le New York Post dans une chronique publiée le 7 juillet.
“Hillary Clinton mijote quelque chose”, affirme Michael Goodwin, chroniqueur pour le tabloïd new-yorkais conservateur. Selon ce dernier, plusieurs indices le prouvent, à commencer par l’implication de la politicienne contre la politique migratoire du gouvernement de Donald Trump.
En effet, Hillary Clinton est revenue sur le devant de la scène, affirmant que son organisation politique Onward Together (“En avant ensemble”) avait rassemblé un million de dollars. Une somme conséquente, qui sera partagée entre des associations luttant contre la politique de séparation des familles de migrants. Pour Michael Goodwin, “Onward Together, formé en mai 2017, pourrait devenir un instrument pour la campagne Clinton 2020”.
À l’heure où le Parti démocrate est le théâtre d’une bataille entre son extrême gauche et son extrême droite, aucun dirigeant ne fait figure de rassembleur. Hillary Clinton essaie de jouer ce rôle en prenant sous son aile les jeunes militants attirés vers la politique par leur haine de Trump.”
Hillary Clinton avait déjà exprimé son indignation dans une série de mails (cinq en un mois) qu’elle avait envoyés à ses partisans en juin dernier.
Ses messages communiquent un sentiment d’urgence, ils sont de plus en fréquents. Elle y réagit brièvement à la dernière ‘énormité’ proférée par Trump. […] À les lire, on a l’impression qu’ils viennent du QG de la résistance.”
Cet article d’opinion a été repris dans de nombreux médias américains, notamment le site de la chaîne de télévision conservatrice Fox News, pour laquelle écrit également Michael Goodwin. Pour l’instant, cette analyse ne relève que de la spéculation.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et aux USA !
AFP, publié le vendredi 13 juillet 2018 à 20h30
Le procureur spécial chargé de l'enquête sur une ingérence du Kremlin dans la présidentielle américaine de 2016 a inculpé vendredi douze agents du renseignement russe pour avoir piraté les ordinateurs du parti démocrate pendant la campagne, à trois jours d'un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Treize ressortissants et trois sociétés russes ont déjà été inculpés en février par le procureur Robert Mueller, accusés d'avoir mené une "guerre de l'information" sur les réseaux sociaux pour déstabiliser le système politique américain pendant la campagne.
Le Kremlin a rejeté toutes ces accusations.
Les inculpés, tous membres des services de renseignement de l'armée russe (GRU), sont accusés d'avoir "comploté de manière intentionnelle (...) pour obtenir un accès non-autorisé aux ordinateurs de personnes ou entités américaines impliquées dans l'élection présidentielle américaine, voler des documents depuis ces ordinateurs et organiser la publication de ces documents pour s'ingérer dans l'élection", selon l'acte de mise en accusation.
Aucun des inculpés ne semble bénéficier d'une importante notoriété en Russie.
Des unités du GRU auraient piraté à partir de mars 2016 des ordinateurs des membres de l'équipe de campagne de Mme Clinton et ceux de comités du Parti démocrate liés aux élections, où ils auraient implanté des virus et des programmes malveillants. Le piratage aurait duré jusqu'au scrutin présidentiel en novembre.
Les agents auraient alors utilisé un faux site internet, DCLeaks, et un faux pirate informatique dénommé Guccifer 2.0, pour diffuser les documents volés sur internet. Ils auraient également transféré des documents "à une autre organisation qui n'est pas nommée" mais qui est vraisemblablement WikiLeaks.
L'annonce intervient trois jours avant une rencontre entre Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine, à Helsinki, où les deux responsables devraient évoquer le sujet.
"Je vais absolument et fermement poser la question" de l'ingérence russe, a affirmé vendredi le président américain, qui dément toute collusion avec la Russie pour gagner l'élection et qualifie de "chasse aux sorcières" l'enquête du procureur spécial.
Le N.2 du ministère de la Justice, Rod Rosenstein, a pour sa part démenti tout lien entre les inculpations et le tête-à-tête d'Helsinki.
La date de cette annonce "est celle des faits, des preuves et de la loi qui détermine ce qui est suffisant pour présenter une inculpation à cet instant", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse, soulignant que M. Trump avait été informé de ces inculpations.
"Il était important que le président sache quelles informations nous avions découvertes car il doit prendre des décisions très importantes pour le pays", a expliqué M. Rosenstein.
Une porte-parole de la Maison Blanche s'est félicitée que ces mises en accusation écartent selon elle l'hypothèse d'une coopération.
Lindsay Walters a souligné "l'absence d'allégation sur une implication intentionnelle de quiconque au sein de la campagne (Trump) et l'absence d'allégation sur le fait que ce piratage a affecté le résultat de l'élection, ce qui correspond à ce que nous avons toujours dit".
Quatre conseillers de la campagne de Donald Trump ont été poursuivis pour leurs liens avec des responsables russes, mais aucune preuve d'une collusion pour influencer la présidentielle n'a été établie.
En juin 2017, la candidate démocrate Hillary Clinton avait accusé l'équipe de M. Trump et la Russie de s'être coordonné pour faire dérailler sa campagne et favoriser la victoire de son adversaire républicain.
Elle avait pris l'exemple des messages piratés du président de son équipe de campagne, John Podesta, qui avaient été diffusés par WikiLeaks en octobre, dans l'heure ayant suivi la divulgation dans la presse d'une vidéo de Donald Trump tenant des propos obscènes sur les femmes.
En juillet 2016, trois jours avant l'ouverture de la convention démocrate, WikiLeaks avait aussi publié près de 20.000 messages piratés des comptes de sept responsables du parti démocrate. Ces courriels montraient notamment la méfiance et le mépris de responsables du parti pour Bernie Sanders, l'ex-rival de Mme Clinton pour la primaire démocrate.
Le procureur spécial chargé de l'enquête sur une ingérence du Kremlin dans la présidentielle américaine de 2016 a inculpé vendredi douze agents du renseignement russe pour avoir piraté les ordinateurs du parti démocrate pendant la campagne, à trois jours d'un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Treize ressortissants et trois sociétés russes ont déjà été inculpés en février par le procureur Robert Mueller, accusés d'avoir mené une "guerre de l'information" sur les réseaux sociaux pour déstabiliser le système politique américain pendant la campagne.
Le Kremlin a rejeté toutes ces accusations.
Les inculpés, tous membres des services de renseignement de l'armée russe (GRU), sont accusés d'avoir "comploté de manière intentionnelle (...) pour obtenir un accès non-autorisé aux ordinateurs de personnes ou entités américaines impliquées dans l'élection présidentielle américaine, voler des documents depuis ces ordinateurs et organiser la publication de ces documents pour s'ingérer dans l'élection", selon l'acte de mise en accusation.
Aucun des inculpés ne semble bénéficier d'une importante notoriété en Russie.
Des unités du GRU auraient piraté à partir de mars 2016 des ordinateurs des membres de l'équipe de campagne de Mme Clinton et ceux de comités du Parti démocrate liés aux élections, où ils auraient implanté des virus et des programmes malveillants. Le piratage aurait duré jusqu'au scrutin présidentiel en novembre.
Les agents auraient alors utilisé un faux site internet, DCLeaks, et un faux pirate informatique dénommé Guccifer 2.0, pour diffuser les documents volés sur internet. Ils auraient également transféré des documents "à une autre organisation qui n'est pas nommée" mais qui est vraisemblablement WikiLeaks.
L'annonce intervient trois jours avant une rencontre entre Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine, à Helsinki, où les deux responsables devraient évoquer le sujet.
"Je vais absolument et fermement poser la question" de l'ingérence russe, a affirmé vendredi le président américain, qui dément toute collusion avec la Russie pour gagner l'élection et qualifie de "chasse aux sorcières" l'enquête du procureur spécial.
Le N.2 du ministère de la Justice, Rod Rosenstein, a pour sa part démenti tout lien entre les inculpations et le tête-à-tête d'Helsinki.
La date de cette annonce "est celle des faits, des preuves et de la loi qui détermine ce qui est suffisant pour présenter une inculpation à cet instant", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse, soulignant que M. Trump avait été informé de ces inculpations.
"Il était important que le président sache quelles informations nous avions découvertes car il doit prendre des décisions très importantes pour le pays", a expliqué M. Rosenstein.
Une porte-parole de la Maison Blanche s'est félicitée que ces mises en accusation écartent selon elle l'hypothèse d'une coopération.
Lindsay Walters a souligné "l'absence d'allégation sur une implication intentionnelle de quiconque au sein de la campagne (Trump) et l'absence d'allégation sur le fait que ce piratage a affecté le résultat de l'élection, ce qui correspond à ce que nous avons toujours dit".
Quatre conseillers de la campagne de Donald Trump ont été poursuivis pour leurs liens avec des responsables russes, mais aucune preuve d'une collusion pour influencer la présidentielle n'a été établie.
En juin 2017, la candidate démocrate Hillary Clinton avait accusé l'équipe de M. Trump et la Russie de s'être coordonné pour faire dérailler sa campagne et favoriser la victoire de son adversaire républicain.
Elle avait pris l'exemple des messages piratés du président de son équipe de campagne, John Podesta, qui avaient été diffusés par WikiLeaks en octobre, dans l'heure ayant suivi la divulgation dans la presse d'une vidéo de Donald Trump tenant des propos obscènes sur les femmes.
En juillet 2016, trois jours avant l'ouverture de la convention démocrate, WikiLeaks avait aussi publié près de 20.000 messages piratés des comptes de sept responsables du parti démocrate. Ces courriels montraient notamment la méfiance et le mépris de responsables du parti pour Bernie Sanders, l'ex-rival de Mme Clinton pour la primaire démocrate.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
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Re: Et aux USA !
la quasi intégralité de la classe politique américaine fustige Trump qui à fait carpette devant Poutine.
https://www.sudouest.fr/2018/07/17/faiblesse-honte-folie-l-attitude-de-trump-face-a-poutine-unanimement-condamnee-5239630-4803.php
https://www.sudouest.fr/2018/07/17/faiblesse-honte-folie-l-attitude-de-trump-face-a-poutine-unanimement-condamnee-5239630-4803.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et aux USA !
Comme je l’ai déjà écrit, Trump est un personnage imprévisible, qui navigue à vue dans les relations diplomatiques (donc à court et à très court terme) et qui finit par induire l’effet contraire de ce qu’il prétend rechercher. Face à la bronca qu’il génère, il fait marche arrière, mais, finalement, sans convaincre personne. La preuve en est encore donnée par les trois articles suivants parus successivement ce 17 juillet dans le journal Le Monde sur ses déclarations publiques suite à sa rencontre avec Poutine à Helsinki.
Toujours ardent supporter de Trump, mon bon Chris ?
En se rapprochant de Poutine, Trump consterne le Parti républicain
Donald Trump a fait renier au parti beaucoup de ses convictions, mais semble buter sur une sourde défiance envers Moscou.
LE MONDE | 17.07.2018 à 10h24 • Mis à jour le 17.07.2018 à 15h20 |
Par Gilles Paris (Washington, correspondant)
Lorsque l’avion de Donald Trump s’est posé sur la base militaire d’Andrews, dans le Maryland, lundi 16 juillet au soir, le président a pu prendre la mesure de l’émoi suscité par sa prestation lors de la conférence de presse avec Vladimir Poutine qui a conclu leur première véritable rencontre. Le président des Etats-Unis avait anticipé une partie des critiques en ironisant sur Twitter, la veille : même s’il obtenait « la ville de Moscou pour prix de tous les péchés commis par la Russie », imaginait-il, « une bonne partie de nos médias qui sont vraiment l’ennemi du peuple et tous les démocrates jugeraient que ce ne serait pas suffisant ».
Donald Trump avait vu juste à propos de son opposition, qui a déploré, par la voix de la responsable des démocrates à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, « un triste jour pour l’Amérique ». Il n’a sans doute pas été surpris non plus par la stupéfaction affichée par certains experts de politique étrangère, de l’ancien ambassadeur en Russie, Michael McFaul, nommé par Barack Obama, à l’ancien conseiller d’administrations républicaines Richard Haass. Ni par la critique acerbe de l’ancien chef d’état-major, le général Marty Dempsey, qui, sur Twitter, a affirmé que « le monde ne doit pas être une compétition où seule la force compte ».
Mais le président américain n’avait pas prévu le malaise que les attaques répétées contre une partie des institutions américaines, proférées aux côtés de son homologue russe, ont suscité au sein de son propre parti. Pour une fois, l’indignation causée par un comportement jugé complaisant, au terme de près de deux heures passées en tête-à-tête avec Vladimir Poutine, a dépassé le cercle de plus en plus restreint des élus du Congrès qui ont conservé leur liberté de parole à propos de M. Trump – qu’il s’agisse du sénateur de l’Arizona John McCain, impitoyable à propos de « l’une des performances les plus honteuses d’un président américain »,...
Les liaisons dangereuses de Donald Trump et Vladimir Poutine
Editorial. La rencontre entre le président américain et son homologue russe s’est faite aux dépens du premier, prêt à sacrifier une partie des institutions de son pays pour lui complaire.
LE MONDE | 17.07.2018 à 11h57 • Mis à jour le 17.07.2018 à 15h04
Editorial du « Monde ». « Faible ». Voilà pour Donald Trump ce qui constitue la sentence suprême. Celle qu’il fait tomber régulièrement comme un couperet sur ses adversaires depuis qu’il s’est installé à la Maison Blanche. Cette obsession est ancienne. Sa première publicité de campagne, il y a plus de trente ans, reprochait à Ronald Reagan une absence de « colonne vertébrale ». A l’opposé, le président des Etats-Unis n’a cessé jusqu’à présent de mettre en avant sa « force », une défense intraitable de la souveraineté américaine, à des années-lumière d’un Barack Obama qui, selon lui, avait passé ses deux mandats à s’excuser auprès du monde entier de diriger la première puissance mondiale et d’avoir pour mission principale la défense opiniâtre de ses intérêts.
Cette construction binaire, efficace auprès des électeurs de Trump, s’est brisée sur un roc, lundi 16 juillet. « Personne n’a probablement été aussi dur que moi sur la Russie », avait-il assuré en avril. Une phrase qui a curieusement résonné dans le palais présidentiel d’Helsinki.
La rencontre espérée de longue date par Donald Trump avec son homologue Vladimir Poutine s’est bien traduite en démonstration de force, mais aux dépens d’un président américain manifestement mal préparé à l’exercice et prêt à sacrifier une partie des institutions de son pays pour complaire à son interlocuteur.
Conférence de presse dévastatrice
Dans cette mauvaise séquence de télé-réalité, Donald Trump a été réduit à un rôle de faire-valoir. Validant sans le moindre état d’âme des dénégations glaciales du président russe, à propos d’interférences dans la campagne présidentielle de 2016 qui l’avait consacré. Opinant du bonnet à la mention, par le maître du Kremlin, des dossiers sur lesquels ce dernier attendait un rapprochement entre Washington et Moscou, à ses conditions.
Contre l’avis de la justice et des services de renseignement de son pays, Donald Trump se montre depuis le 8 novembre 2016 incapable de reconnaître la moindre interférence russe dans une élection gagnée sur le fil, grâce à une différence d’un peu plus de soixante-dix mille voix obtenues dans trois Etats américains décisifs. On peut en comprendre les ressorts intimes, la hantise d’un procès en illégitimité qui sous-tend nombre des critiques du président venu sur le tard en politique et de manière particulièrement non conventionnelle. Le problème, pour Donald Trump, est que ce blocage psychologique pèse désormais sur l’ensemble de la relation avec la Russie.
Le sommet de la conférence de presse dévastatrice qui a marqué la fin de la rencontre avec Vladimir Poutine a été sans doute atteint lorsque Donald Trump a estimé ne voir « aucune raison de croire » à cette ingérence, alors que son homologue lui en a aussitôt fourni une en assurant qu’il avait eu sa préférence « parce qu’il a parlé de ramener la relation entre les Etats-Unis et la Russie à la normale ».
Une mise en garde prémonitoire
L’effet ravageur pour la crédibilité du président des Etats-Unis au sommet d’Helsinki a été décuplé par les jours qui ont précédé, marqués par ses déclarations agressives visant les alliés historiques des Etats-Unis au cours de la réunion annuelle de l’OTAN, à Bruxelles, comme au cours d’une visite à Londres. A la veille de sa rencontre avec son homologue russe, Donald Trump avait encore classé l’Union européenne parmi les « ennemis » de Washington, du fait de pratiques commerciales qualifiées d’injustes, conseillant même à la première ministre britannique, Theresa May, selon les confidences de cette dernière, de traîner l’UE devant les tribunaux.
La vision stratégique américaine publiée en décembre et qui porte le paraphe du président des Etats-Unis contenait pourtant une mise en garde prémonitoire. Qualifiant la Russie de puissance « révisionniste », ce testament politique du deuxième conseiller à la sécurité nationale, le général H.R. McMaster, détaillait une volonté russe de « couper » Washington « de [ses] alliés et de [ses] partenaires » et d’« affaiblir l’unité transatlantique ». Avec l’aide aussi déterminante que désespérante de Donald Trump, cette volonté semble s’étendre tous les jours davantage.
Trump affirme s’être mal exprimé et admet l’ingérence des Russes dans la présidentielle 2016
Cherchant à apaiser la vive controverse, le président américain a assuré admettre les conclusions de ses services de renseignement selon lesquels la Russie a bien interféré dans la campagne présidentielle en 2016.
Le Monde.fr avec AFP | 17.07.2018 à 21h18 • Mis à jour le 17.07.2018 à 21h31
Le tonitruant président américain n’en est pas à sa première volte-face, mais celle-ci a de quoi surprendre. Cherchant à apaiser la vive controverse après son sommet, lundi 16 juillet, Donald Trump a assuré, mardi, admettre les conclusions de ses services de renseignement selon lesquels la Russie a bien interféré dans la campagne présidentielle en 2016.
Le locataire de la Maison Blanche est revenu sur ses déclarations jugées trop conciliantes à l’égard du maître du Kremlin, expliquant s’être mal exprimé à Helsinki quand il a dit n’avoir aucune raison de ne pas croire les dénégations de M. Poutine sur l’interférence de Moscou dans l’élection.
L’oubli d’une particule négative
« J’accepte les conclusions de nos services de renseignement selon lesquels la Russie a interféré dans l’élection de 2016 », a dit M. Trump, en insistant sur son « respect » pour ces agences fédérales. Cette ingérence de Moscou « n’a eu aucun impact » sur le résultat du scrutin remporté par le milliardaire républicain, a ajouté M. Trump.
Le président américain a affirmé avoir prononcé une phrase clé de sa conférence de presse en oubliant d’y mettre une particule négative, donnant un sens contraire à son message.
A Helsinki, M. Trump a dit : « Je ne vois aucune raison pour laquelle cela serait la Russie [qui aurait procédé à cette ingérence] ». Mardi, il a assuré qu’il souhaitait en fait énoncer les mots suivants : « Je ne vois aucune raison pour laquelle cela NE serait PAS la Russie » – qui aurait procédé à cette ingérence.
Toujours ardent supporter de Trump, mon bon Chris ?
En se rapprochant de Poutine, Trump consterne le Parti républicain
Donald Trump a fait renier au parti beaucoup de ses convictions, mais semble buter sur une sourde défiance envers Moscou.
LE MONDE | 17.07.2018 à 10h24 • Mis à jour le 17.07.2018 à 15h20 |
Par Gilles Paris (Washington, correspondant)
Lorsque l’avion de Donald Trump s’est posé sur la base militaire d’Andrews, dans le Maryland, lundi 16 juillet au soir, le président a pu prendre la mesure de l’émoi suscité par sa prestation lors de la conférence de presse avec Vladimir Poutine qui a conclu leur première véritable rencontre. Le président des Etats-Unis avait anticipé une partie des critiques en ironisant sur Twitter, la veille : même s’il obtenait « la ville de Moscou pour prix de tous les péchés commis par la Russie », imaginait-il, « une bonne partie de nos médias qui sont vraiment l’ennemi du peuple et tous les démocrates jugeraient que ce ne serait pas suffisant ».
Donald Trump avait vu juste à propos de son opposition, qui a déploré, par la voix de la responsable des démocrates à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, « un triste jour pour l’Amérique ». Il n’a sans doute pas été surpris non plus par la stupéfaction affichée par certains experts de politique étrangère, de l’ancien ambassadeur en Russie, Michael McFaul, nommé par Barack Obama, à l’ancien conseiller d’administrations républicaines Richard Haass. Ni par la critique acerbe de l’ancien chef d’état-major, le général Marty Dempsey, qui, sur Twitter, a affirmé que « le monde ne doit pas être une compétition où seule la force compte ».
Mais le président américain n’avait pas prévu le malaise que les attaques répétées contre une partie des institutions américaines, proférées aux côtés de son homologue russe, ont suscité au sein de son propre parti. Pour une fois, l’indignation causée par un comportement jugé complaisant, au terme de près de deux heures passées en tête-à-tête avec Vladimir Poutine, a dépassé le cercle de plus en plus restreint des élus du Congrès qui ont conservé leur liberté de parole à propos de M. Trump – qu’il s’agisse du sénateur de l’Arizona John McCain, impitoyable à propos de « l’une des performances les plus honteuses d’un président américain »,...
Les liaisons dangereuses de Donald Trump et Vladimir Poutine
Editorial. La rencontre entre le président américain et son homologue russe s’est faite aux dépens du premier, prêt à sacrifier une partie des institutions de son pays pour lui complaire.
LE MONDE | 17.07.2018 à 11h57 • Mis à jour le 17.07.2018 à 15h04
Editorial du « Monde ». « Faible ». Voilà pour Donald Trump ce qui constitue la sentence suprême. Celle qu’il fait tomber régulièrement comme un couperet sur ses adversaires depuis qu’il s’est installé à la Maison Blanche. Cette obsession est ancienne. Sa première publicité de campagne, il y a plus de trente ans, reprochait à Ronald Reagan une absence de « colonne vertébrale ». A l’opposé, le président des Etats-Unis n’a cessé jusqu’à présent de mettre en avant sa « force », une défense intraitable de la souveraineté américaine, à des années-lumière d’un Barack Obama qui, selon lui, avait passé ses deux mandats à s’excuser auprès du monde entier de diriger la première puissance mondiale et d’avoir pour mission principale la défense opiniâtre de ses intérêts.
Cette construction binaire, efficace auprès des électeurs de Trump, s’est brisée sur un roc, lundi 16 juillet. « Personne n’a probablement été aussi dur que moi sur la Russie », avait-il assuré en avril. Une phrase qui a curieusement résonné dans le palais présidentiel d’Helsinki.
La rencontre espérée de longue date par Donald Trump avec son homologue Vladimir Poutine s’est bien traduite en démonstration de force, mais aux dépens d’un président américain manifestement mal préparé à l’exercice et prêt à sacrifier une partie des institutions de son pays pour complaire à son interlocuteur.
Conférence de presse dévastatrice
Dans cette mauvaise séquence de télé-réalité, Donald Trump a été réduit à un rôle de faire-valoir. Validant sans le moindre état d’âme des dénégations glaciales du président russe, à propos d’interférences dans la campagne présidentielle de 2016 qui l’avait consacré. Opinant du bonnet à la mention, par le maître du Kremlin, des dossiers sur lesquels ce dernier attendait un rapprochement entre Washington et Moscou, à ses conditions.
Contre l’avis de la justice et des services de renseignement de son pays, Donald Trump se montre depuis le 8 novembre 2016 incapable de reconnaître la moindre interférence russe dans une élection gagnée sur le fil, grâce à une différence d’un peu plus de soixante-dix mille voix obtenues dans trois Etats américains décisifs. On peut en comprendre les ressorts intimes, la hantise d’un procès en illégitimité qui sous-tend nombre des critiques du président venu sur le tard en politique et de manière particulièrement non conventionnelle. Le problème, pour Donald Trump, est que ce blocage psychologique pèse désormais sur l’ensemble de la relation avec la Russie.
Le sommet de la conférence de presse dévastatrice qui a marqué la fin de la rencontre avec Vladimir Poutine a été sans doute atteint lorsque Donald Trump a estimé ne voir « aucune raison de croire » à cette ingérence, alors que son homologue lui en a aussitôt fourni une en assurant qu’il avait eu sa préférence « parce qu’il a parlé de ramener la relation entre les Etats-Unis et la Russie à la normale ».
Une mise en garde prémonitoire
L’effet ravageur pour la crédibilité du président des Etats-Unis au sommet d’Helsinki a été décuplé par les jours qui ont précédé, marqués par ses déclarations agressives visant les alliés historiques des Etats-Unis au cours de la réunion annuelle de l’OTAN, à Bruxelles, comme au cours d’une visite à Londres. A la veille de sa rencontre avec son homologue russe, Donald Trump avait encore classé l’Union européenne parmi les « ennemis » de Washington, du fait de pratiques commerciales qualifiées d’injustes, conseillant même à la première ministre britannique, Theresa May, selon les confidences de cette dernière, de traîner l’UE devant les tribunaux.
La vision stratégique américaine publiée en décembre et qui porte le paraphe du président des Etats-Unis contenait pourtant une mise en garde prémonitoire. Qualifiant la Russie de puissance « révisionniste », ce testament politique du deuxième conseiller à la sécurité nationale, le général H.R. McMaster, détaillait une volonté russe de « couper » Washington « de [ses] alliés et de [ses] partenaires » et d’« affaiblir l’unité transatlantique ». Avec l’aide aussi déterminante que désespérante de Donald Trump, cette volonté semble s’étendre tous les jours davantage.
Trump affirme s’être mal exprimé et admet l’ingérence des Russes dans la présidentielle 2016
Cherchant à apaiser la vive controverse, le président américain a assuré admettre les conclusions de ses services de renseignement selon lesquels la Russie a bien interféré dans la campagne présidentielle en 2016.
Le Monde.fr avec AFP | 17.07.2018 à 21h18 • Mis à jour le 17.07.2018 à 21h31
Le tonitruant président américain n’en est pas à sa première volte-face, mais celle-ci a de quoi surprendre. Cherchant à apaiser la vive controverse après son sommet, lundi 16 juillet, Donald Trump a assuré, mardi, admettre les conclusions de ses services de renseignement selon lesquels la Russie a bien interféré dans la campagne présidentielle en 2016.
Le locataire de la Maison Blanche est revenu sur ses déclarations jugées trop conciliantes à l’égard du maître du Kremlin, expliquant s’être mal exprimé à Helsinki quand il a dit n’avoir aucune raison de ne pas croire les dénégations de M. Poutine sur l’interférence de Moscou dans l’élection.
L’oubli d’une particule négative
« J’accepte les conclusions de nos services de renseignement selon lesquels la Russie a interféré dans l’élection de 2016 », a dit M. Trump, en insistant sur son « respect » pour ces agences fédérales. Cette ingérence de Moscou « n’a eu aucun impact » sur le résultat du scrutin remporté par le milliardaire républicain, a ajouté M. Trump.
Le président américain a affirmé avoir prononcé une phrase clé de sa conférence de presse en oubliant d’y mettre une particule négative, donnant un sens contraire à son message.
A Helsinki, M. Trump a dit : « Je ne vois aucune raison pour laquelle cela serait la Russie [qui aurait procédé à cette ingérence] ». Mardi, il a assuré qu’il souhaitait en fait énoncer les mots suivants : « Je ne vois aucune raison pour laquelle cela NE serait PAS la Russie » – qui aurait procédé à cette ingérence.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et aux USA !
Il faut être clair, jamais Trump ne va critiquer l'ingérence russe dans les élections, puisqu'elle lui a été favorable.
Par contre, ce que les ricains lui reprochent, c'est d'avoir fait la carpette face au guébiste et là . . . c'est grave.
Par contre, ce que les ricains lui reprochent, c'est d'avoir fait la carpette face au guébiste et là . . . c'est grave.
Re: Et aux USA !
Trump : "disolé j'ma trumpé dans le taixte"
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et aux USA !
Thuramir a écrit:Comme je l’ai déjà écrit, Trump est un personnage imprévisible, qui navigue à vue dans les relations diplomatiques (donc à court et à très court terme) et qui finit par induire l’effet contraire de ce qu’il prétend rechercher. Face à la bronca qu’il génère, il fait marche arrière, mais, finalement, sans convaincre personne. La preuve en est encore donnée par les trois articles suivants parus successivement ce 17 juillet dans le journal Le Monde sur ses déclarations publiques suite à sa rencontre avec Poutine à Helsinki.
Toujours ardent supporter de Trump, mon bon Chris ?
Mon cher Serge, je n'ai jamais écrit que j'étais un supporter de Trump...
Je suis avant tout un pragmatique et en politique, on reconnait un arbre à ses fruits, donc je m'opposais à cette chasse aux sorcières anti-Trump qui a sévi en Europe et ailleurs, avant même qu'il ait commencé à gouverner...
Je n'aime pas les jugements manichéens car ils sont par définition inexacts. Le politique intérieure économique aux Etats-Unis mériterait d'ailleurs d'être examinée de plus près car on y voit des évolutions positives. La lutte qu'il engage sur les droits de douane n'est pas si idiote que ça, je suis tombé récemment sur un article américain qui amenait à réfléchir sur la stratégie de Trump à long terme (vais essayer de le retrouver mais c'est un pavé à traduire...)
Bon, maintenant, il est nul en politique étrangère, j'en conviens... Mais il y a bien d'autres présidents américains qui étaient nuls en politique étrangère, que dire de Carter, inexistant, des Bush père et fils qui ont ouvert la boîte de Pandore du terrorisme au Moyen-Orient et d'Obama, encensé en Europe, qui par sa volonté de non-interventionisme hors des USA, a bien encouragé Poutine...
Donc, bien heureusement, Trump a bien moins de pouvoir qu'un
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et aux USA !
Trump à nouveau au cœur d'un scandale (sexuel) qui aurait tenté "d'acheter" le silence d'une femme avec qui il "aurait" eu une relation (en trompant son épouse Mélania):
Donald Trump piégé par un enregistrement audio
Cet article est bloqué, en voilà un autre:
Donald Trump enregistré à son insu par son ancien avocat
Donald Trump piégé par un enregistrement audio
Cet article est bloqué, en voilà un autre:
Donald Trump enregistré à son insu par son ancien avocat
Re: Et aux USA !
Il a plus de gout (de sous ?) que DSK.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et aux USA !
visiblement Trump seul avec Poutine fâche beaucoup de monde aux US
https://www.courrierinternational.com/article/diplomatie-elle-seule-sait-ce-que-trump-dit-poutine
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et aux USA !
Trump croit décidément pouvoir décider pour les autres pays ce qui serait bon pour ceux-ci, mais toujours à l’aune des intérêts des Etats-Unis. La ficelle est si grosse que lui seul ne semble pas vouloir l’apercevoir…
Trois articles significatifs suivent.
Le premier : il négocie pour l’Ukraine sans avoir reçu de mandat et sans lui avoir demandé son avis :
Poutine et Trump ont discuté de propositions "concrètes" sur l'Ukraine
BELGA
Des propositions "concrètes" pour la résolution du conflit dans l'est de l'Ukraine ont été "discutées" par Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur sommet à Helsinki, a annoncé vendredi l'ambassadeur de la Russie aux Etats-Unis.
"Ce problème a été discuté, des propositions concrètes ont été faites pour résoudre cette question", a déclaré lors d'une conférence de presse à Moscou Anatoli Antonov, auquel des journalistes ont demandé si les deux présidents avaient discuté du conflit dans l'est de l'Ukraine. "Du côté russe, plusieurs propositions sérieuses ont été faites, certaines ont été annoncées par Vladimir Vladimirovitch (Poutine) à la conférence de presse", a-t-il précisé, affirmant qu'"il n'y a eu aucun accord secret".
Selon l'agence Bloomberg, qui cite deux sources anonymes, Vladimir Poutine aurait proposé à Donald Trump la tenue d'un référendum dans les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine pour résoudre le conflit qui a fait plus de 10.000 morts depuis 2014. Toujours d'après Bloomberg, ce vote, tel qu'envisagé par M. Poutine, se déroulerait en présence d'observateurs internationaux et porterait sur le statut des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, qui échappent au contrôle de Kiev. M. Antonov n'a pas commenté ces informations.
Si ce projet de référendum est avéré, il sera très vraisemblablement rejeté par les autorités ukrainiennes, qui accusent la Russie de soutenir militairement les rebelles prorusses. L'ex-Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déjà réagi, affirmant que "toute suggestion de négociations avec le président Poutine est toujours une duperie".
Le tête-à-tête d'environ deux heures à Helsinki entre Vladimir Poutine et Donald Trump, en l'absence de leurs conseillers, fait depuis lundi l'objet d'intenses conjectures. Le président américain, sous le feu de critiques aux Etats-Unis pour ses déclarations jugées trop conciliantes vis-à-vis du chef de l'Etat russe, a déclaré jeudi avoir invité Vladimir Poutine à Washington à l'automne afin de "poursuivre le dialogue".
Le deuxième : il met un tempo à ses propres lois quand elles ne lui conviennent pas :
Sanctions pour l'achat d'armes russes: Mattis favorable à des dérogations
BELGA
Les sanctions américaines contre les pays qui achètent des armements russes doivent pouvoir faire l'objet d'exceptions afin de ne pas jeter certains pays définitivement dans les bras de la Russie, a déclaré vendredi le ministre américain de la Défense.
"La Russie doit payer pour son comportement agressif et déstabilisateur, et pour son occupation illégale de l'Ukraine", a estimé Jim Mattis dans un communiqué.
"Toutefois, alors que nous imposons des sanctions nécessaires et méritées pour leur attitude malveillante, fournir au secrétaire d'Etat la possibilité de déroger à la loi Caatsa est impératif", a-t-il ajouté.
Le Congrès américain a adopté en 2017 une loi, soutenue par les républicains et les démocrates, afin de punir la Russie pour son attitude en Ukraine et pour son ingérence dans l'élection présidentielle américaine. Cette loi, baptisée Caatsa (Counter America's Adversaries Through Sanctions Act), impose des sanctions économiques contre toute entité ou pays qui conclut des contrats d'armement avec des entreprises russes.
La loi avait été promulguée à contre-coeur par le président américain Donald Trump, qui espère concrétiser sa promesse électorale de rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine.
Elle continue de faire débat, certains redoutant que des sanctions, notamment contre des alliés asiatiques des Etats-Unis, comme l'Inde, mettent en péril des relations que Washington tente de renforcer depuis de nombreuses années. L'Inde, plus gros importateur mondial en matière de défense, achète de longue date des équipements russes et discute avec Moscou de l'acquisition de ses systèmes de défense antiaérienne S-400.
Des exceptions à la loi Caatsa permettraient à certains pays "de bâtir une relation de sécurité plus étroite avec les Etats-Unis" tout réduisant de manière progressive leur dépendance au matériel militaire russe, a expliqué Jim Mattis, qui s'est rendu en Inde l'an dernier et y retournera en septembre avec le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo pour des pourparlers reportés à deux reprises.
Selon le ministre de la Défense, la question est de savoir si Washington veut renforcer des "partenaires dans des régions-clés ou les laisser sans autre choix que de se tourner vers la Russie".
Le troisième : il se mêle de ce qui ne le concerne pas ou, du moins, était-ce toujours la réponse des Etats-Unis, qui se retranchaient derrière l’indépendance des procédures et des lois, lorsque des sociétés européennes faisaient commerce avec des pays tiers en violation des lois américaines et se faisaient lourdement sanctionner aux Etats-Unis et que les pays européens ou l’UE se plaignent.
Trump s'insurge contre l'amende infligée par l'UE à Google
BELGA
Le président américain Donald Trump s'est insurgé jeudi sur Twitter contre l'amende record infligée par l'Union européenne à Google, martelant qu'il ne tolérerait plus que l'Europe "profite" des Etats-Unis.
"Je vous l'avais dit! ", a tweeté le locataire de la Maison Blanche. "L'Union européenne vient d'imposer une amende de Cinq Milliards de Dollars à l'un de nos formidables groupes, Google", a-t-il ajouté. "Ils ont vraiment profité des Etats-Unis, mais cela ne va pas durer! ".
L'UE a infligé mercredi une amende de 4,34 milliards d'euros à Google pour abus de position dominante. Il est reproché au groupe américain d'avoir utilisé Android, son système d'exploitation de smartphone utilisé par 80% des appareils en Europe et dans le monde, pour asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne.
"Google a utilisé des pratiques illégales pour cimenter sa position dominante dans la recherche sur internet", a expliqué la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, depuis Bruxelles. Les Etats-Unis et l'Union européenne sont déjà en conflit sur des sujets comme le commerce et l'Otan.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, rencontrera le président américain à Washington le 25 juillet avec l'objectif de désamorcer le conflit commercial qui menace de s'aggraver. Donald Trump a récemment estimé que l'UE était un "ennemi" des Etats-Unis sur le plan commercial.
Trois articles significatifs suivent.
Le premier : il négocie pour l’Ukraine sans avoir reçu de mandat et sans lui avoir demandé son avis :
Poutine et Trump ont discuté de propositions "concrètes" sur l'Ukraine
BELGA
Des propositions "concrètes" pour la résolution du conflit dans l'est de l'Ukraine ont été "discutées" par Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur sommet à Helsinki, a annoncé vendredi l'ambassadeur de la Russie aux Etats-Unis.
"Ce problème a été discuté, des propositions concrètes ont été faites pour résoudre cette question", a déclaré lors d'une conférence de presse à Moscou Anatoli Antonov, auquel des journalistes ont demandé si les deux présidents avaient discuté du conflit dans l'est de l'Ukraine. "Du côté russe, plusieurs propositions sérieuses ont été faites, certaines ont été annoncées par Vladimir Vladimirovitch (Poutine) à la conférence de presse", a-t-il précisé, affirmant qu'"il n'y a eu aucun accord secret".
Selon l'agence Bloomberg, qui cite deux sources anonymes, Vladimir Poutine aurait proposé à Donald Trump la tenue d'un référendum dans les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine pour résoudre le conflit qui a fait plus de 10.000 morts depuis 2014. Toujours d'après Bloomberg, ce vote, tel qu'envisagé par M. Poutine, se déroulerait en présence d'observateurs internationaux et porterait sur le statut des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, qui échappent au contrôle de Kiev. M. Antonov n'a pas commenté ces informations.
Si ce projet de référendum est avéré, il sera très vraisemblablement rejeté par les autorités ukrainiennes, qui accusent la Russie de soutenir militairement les rebelles prorusses. L'ex-Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déjà réagi, affirmant que "toute suggestion de négociations avec le président Poutine est toujours une duperie".
Le tête-à-tête d'environ deux heures à Helsinki entre Vladimir Poutine et Donald Trump, en l'absence de leurs conseillers, fait depuis lundi l'objet d'intenses conjectures. Le président américain, sous le feu de critiques aux Etats-Unis pour ses déclarations jugées trop conciliantes vis-à-vis du chef de l'Etat russe, a déclaré jeudi avoir invité Vladimir Poutine à Washington à l'automne afin de "poursuivre le dialogue".
Le deuxième : il met un tempo à ses propres lois quand elles ne lui conviennent pas :
Sanctions pour l'achat d'armes russes: Mattis favorable à des dérogations
BELGA
Les sanctions américaines contre les pays qui achètent des armements russes doivent pouvoir faire l'objet d'exceptions afin de ne pas jeter certains pays définitivement dans les bras de la Russie, a déclaré vendredi le ministre américain de la Défense.
"La Russie doit payer pour son comportement agressif et déstabilisateur, et pour son occupation illégale de l'Ukraine", a estimé Jim Mattis dans un communiqué.
"Toutefois, alors que nous imposons des sanctions nécessaires et méritées pour leur attitude malveillante, fournir au secrétaire d'Etat la possibilité de déroger à la loi Caatsa est impératif", a-t-il ajouté.
Le Congrès américain a adopté en 2017 une loi, soutenue par les républicains et les démocrates, afin de punir la Russie pour son attitude en Ukraine et pour son ingérence dans l'élection présidentielle américaine. Cette loi, baptisée Caatsa (Counter America's Adversaries Through Sanctions Act), impose des sanctions économiques contre toute entité ou pays qui conclut des contrats d'armement avec des entreprises russes.
La loi avait été promulguée à contre-coeur par le président américain Donald Trump, qui espère concrétiser sa promesse électorale de rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine.
Elle continue de faire débat, certains redoutant que des sanctions, notamment contre des alliés asiatiques des Etats-Unis, comme l'Inde, mettent en péril des relations que Washington tente de renforcer depuis de nombreuses années. L'Inde, plus gros importateur mondial en matière de défense, achète de longue date des équipements russes et discute avec Moscou de l'acquisition de ses systèmes de défense antiaérienne S-400.
Des exceptions à la loi Caatsa permettraient à certains pays "de bâtir une relation de sécurité plus étroite avec les Etats-Unis" tout réduisant de manière progressive leur dépendance au matériel militaire russe, a expliqué Jim Mattis, qui s'est rendu en Inde l'an dernier et y retournera en septembre avec le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo pour des pourparlers reportés à deux reprises.
Selon le ministre de la Défense, la question est de savoir si Washington veut renforcer des "partenaires dans des régions-clés ou les laisser sans autre choix que de se tourner vers la Russie".
Le troisième : il se mêle de ce qui ne le concerne pas ou, du moins, était-ce toujours la réponse des Etats-Unis, qui se retranchaient derrière l’indépendance des procédures et des lois, lorsque des sociétés européennes faisaient commerce avec des pays tiers en violation des lois américaines et se faisaient lourdement sanctionner aux Etats-Unis et que les pays européens ou l’UE se plaignent.
Trump s'insurge contre l'amende infligée par l'UE à Google
BELGA
Le président américain Donald Trump s'est insurgé jeudi sur Twitter contre l'amende record infligée par l'Union européenne à Google, martelant qu'il ne tolérerait plus que l'Europe "profite" des Etats-Unis.
"Je vous l'avais dit! ", a tweeté le locataire de la Maison Blanche. "L'Union européenne vient d'imposer une amende de Cinq Milliards de Dollars à l'un de nos formidables groupes, Google", a-t-il ajouté. "Ils ont vraiment profité des Etats-Unis, mais cela ne va pas durer! ".
L'UE a infligé mercredi une amende de 4,34 milliards d'euros à Google pour abus de position dominante. Il est reproché au groupe américain d'avoir utilisé Android, son système d'exploitation de smartphone utilisé par 80% des appareils en Europe et dans le monde, pour asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne.
"Google a utilisé des pratiques illégales pour cimenter sa position dominante dans la recherche sur internet", a expliqué la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, depuis Bruxelles. Les Etats-Unis et l'Union européenne sont déjà en conflit sur des sujets comme le commerce et l'Otan.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, rencontrera le président américain à Washington le 25 juillet avec l'objectif de désamorcer le conflit commercial qui menace de s'aggraver. Donald Trump a récemment estimé que l'UE était un "ennemi" des Etats-Unis sur le plan commercial.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et aux USA !
La Russie ne deviendra jamais une amie des américains - L'Ambassadeur Haley
"That's a fact," the diplomat says.
Reuters
U.S. Ambassador to the United Nations Nikki Haley says the United States will never trust Russia and Vladimir Putin.
“We don’t trust Russia, we don’t trust Putin, we never will,” Ambassador Haley said in an exclusive interview with CBN News.
“They’re never going to be our friend. That’s just a fact,” the diplomat said.
However, Haley does acknowledge the need for dialogue. “What I do think is, whether it’s the President sitting down with [North Korea’s Dictator] Kim or whether the President sits down with Putin, those are things that have to happen. You can’t get to the end of the other side if you don’t have those conversations.”
Much of those discussions between the leaders happened in private, something that has brought criticism. But Ambassador Haley chalks it up to President Trump’s style.
As UNIAN reported earlier, Donald Trump and Vladimir Putin on July 16 held their first summit in Helsinki where the two leaders had an opportunity to have private eye-to-eye talks which lasted for two hours.
Following the meeting, Trump said the constructive dialog with Russia would open up new paths toward reaching peace and stability in the world. The U.S. president said he intended to settle, alongside his Russian counterpart, various global problems, while Russia was set to cooperate with the U.S. on North Korea denuclearization.
The joint press conference of the two leaders, in particular, a number of Donald Trump's statements, sparked bipartisan criticism in the U.S. However, on July 23, Trump said he had not gone for any concessions to Putin during the meeting.
"C'est un fait", dit le diplomate.
L'ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Nikki Haley, a déclaré que les Etats-Unis ne feraient jamais confiance à la Russie et à Vladimir Poutine.
"Nous ne faisons pas confiance à la Russie, nous ne faisons pas confiance à Poutine, nous ne le ferons jamais", a déclaré l'ambassadeur Haley dans une interview exclusive accordée à CBN News.
"Ils ne vont jamais être notre ami. C'est juste un fait ", a déclaré le diplomate.
Cependant, Haley reconnaît le besoin de dialogue. "Ce que je pense est, que ce soit le président assis avec Kim [le dictateur nord-coréen] ou si le président s'assoit avec Poutine, ce sont des choses qui doivent arriver. Vous ne pouvez pas arriver à la fin de l'autre côté si vous n'avez pas ces conversations. "
Une grande partie de ces discussions entre les dirigeants s'est déroulée en privé, ce qui a suscité des critiques. Mais l'ambassadeur Haley fait craindre le style du président Trump.
Comme UNIAN l'a rapporté plus tôt, Donald Trump et Vladimir Poutine ont tenu leur premier sommet à Helsinki le 16 juillet, où les deux dirigeants ont eu l'occasion d'avoir des entretiens privés qui ont duré deux heures.
Après la réunion, Trump a déclaré que le dialogue constructif avec la Russie ouvrirait de nouvelles voies vers la paix et la stabilité dans le monde. Le président américain a déclaré qu'il avait l'intention de régler, aux côtés de son homologue russe, divers problèmes mondiaux, tandis que la Russie était prête à coopérer avec les États-Unis sur la dénucléarisation de la Corée du Nord.
La conférence de presse conjointe des deux dirigeants, en particulier un certain nombre de déclarations de Donald Trump, a suscité des critiques bipartites aux États-Unis. Cependant, le 23 juillet, Trump a déclaré qu'il n'avait pas fait de concessions à Poutine pendant la réunion.
Raison de la méfiance:
Les hackers russes ont pénétré dans les salles de contrôle des services publics américains - media
Et:
Les espions russes se concentrent sur les universités américaines
Juste de quoi alimenter la défiance . . .
"That's a fact," the diplomat says.
Reuters
U.S. Ambassador to the United Nations Nikki Haley says the United States will never trust Russia and Vladimir Putin.
“We don’t trust Russia, we don’t trust Putin, we never will,” Ambassador Haley said in an exclusive interview with CBN News.
“They’re never going to be our friend. That’s just a fact,” the diplomat said.
However, Haley does acknowledge the need for dialogue. “What I do think is, whether it’s the President sitting down with [North Korea’s Dictator] Kim or whether the President sits down with Putin, those are things that have to happen. You can’t get to the end of the other side if you don’t have those conversations.”
Much of those discussions between the leaders happened in private, something that has brought criticism. But Ambassador Haley chalks it up to President Trump’s style.
As UNIAN reported earlier, Donald Trump and Vladimir Putin on July 16 held their first summit in Helsinki where the two leaders had an opportunity to have private eye-to-eye talks which lasted for two hours.
Following the meeting, Trump said the constructive dialog with Russia would open up new paths toward reaching peace and stability in the world. The U.S. president said he intended to settle, alongside his Russian counterpart, various global problems, while Russia was set to cooperate with the U.S. on North Korea denuclearization.
The joint press conference of the two leaders, in particular, a number of Donald Trump's statements, sparked bipartisan criticism in the U.S. However, on July 23, Trump said he had not gone for any concessions to Putin during the meeting.
"C'est un fait", dit le diplomate.
L'ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Nikki Haley, a déclaré que les Etats-Unis ne feraient jamais confiance à la Russie et à Vladimir Poutine.
"Nous ne faisons pas confiance à la Russie, nous ne faisons pas confiance à Poutine, nous ne le ferons jamais", a déclaré l'ambassadeur Haley dans une interview exclusive accordée à CBN News.
"Ils ne vont jamais être notre ami. C'est juste un fait ", a déclaré le diplomate.
Cependant, Haley reconnaît le besoin de dialogue. "Ce que je pense est, que ce soit le président assis avec Kim [le dictateur nord-coréen] ou si le président s'assoit avec Poutine, ce sont des choses qui doivent arriver. Vous ne pouvez pas arriver à la fin de l'autre côté si vous n'avez pas ces conversations. "
Une grande partie de ces discussions entre les dirigeants s'est déroulée en privé, ce qui a suscité des critiques. Mais l'ambassadeur Haley fait craindre le style du président Trump.
Comme UNIAN l'a rapporté plus tôt, Donald Trump et Vladimir Poutine ont tenu leur premier sommet à Helsinki le 16 juillet, où les deux dirigeants ont eu l'occasion d'avoir des entretiens privés qui ont duré deux heures.
Après la réunion, Trump a déclaré que le dialogue constructif avec la Russie ouvrirait de nouvelles voies vers la paix et la stabilité dans le monde. Le président américain a déclaré qu'il avait l'intention de régler, aux côtés de son homologue russe, divers problèmes mondiaux, tandis que la Russie était prête à coopérer avec les États-Unis sur la dénucléarisation de la Corée du Nord.
La conférence de presse conjointe des deux dirigeants, en particulier un certain nombre de déclarations de Donald Trump, a suscité des critiques bipartites aux États-Unis. Cependant, le 23 juillet, Trump a déclaré qu'il n'avait pas fait de concessions à Poutine pendant la réunion.
Raison de la méfiance:
Les hackers russes ont pénétré dans les salles de contrôle des services publics américains - media
Et:
Les espions russes se concentrent sur les universités américaines
Juste de quoi alimenter la défiance . . .
Re: Et aux USA !
USA et UE veulent «zéro tarifs douaniers» dans les échanges industriels hors automobile
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président américain Donald Trump ont annoncé ce mercredi être parvenus à un accord.AFP
Les USA et l’Union européenne veulent aller vers «zéro tarifs douaniers» dans les échanges industriels hors automobile, a annoncé le président américain Donald Trump à l’issue d’une rencontre avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Donald Trump et chef de l’exécutif européen Jean-Claude Juncker se sont efforcés ce mercredi de désamorcer la crise née des tarifs douaniers imposés par Washington, annonçant une série de décisions dans l’agriculture, l’industrie et l’énergie dont la portée exacte reste cependant à confirmer. À l’issue d’une rencontre de plus de deux heures, les deux dirigeants se sont exprimés ensemble devant la presse depuis les jardins de la Maison Blanche.
«Zéro tarifs douaniers» dans leurs échanges industriels, à l’exception du secteur auto
Parlant d’un «grand jour» pour le libre-échange et évoquant une «nouvelle phase» dans les relations entre les États-Unis et l’Union européenne, le président américain a mis en avant leur volonté commune d’aller à terme vers «zéro tarifs douaniers» dans leurs échanges industriels, exception faite du secteur automobile.
Il a par ailleurs assuré que l’UE allait commencer «presque immédiatement» à acheter «beaucoup de soja» aux producteurs américains, et promis de revoir la question des tarifs douaniers américains sur l’acier et l’aluminium européen, qui avait mis le feu aux poudres.
Selon une source européenne, aucun nouveau tarif douanier ne sera imposé sur les importations de voitures européennes aux États-Unis, un dossier particulièrement sensible pour l’Allemagne, où ce secteur clé emploie quelque 800.000 personnes.
«Nous sommes parvenus à un accord aujourd’hui»
«Nous sommes parvenus à un accord aujourd’hui», a de son côté assuré Juncker qui avait souligné, au début du tête-à-tête dans le Bureau ovale que les États-Unis et l’UE, qui représentent la moitié du commerce mondial, étaient des «partenaires proches», des «alliés», pas des «ennemis».
Qualifié par M. Trump d’homme «très intelligent» mais aussi «très dur», le dirigeant européen a évoqué «un renforcement de la coopération sur l’énergie».
Quelques heures plus tôt, depuis Johannesburg, le président chinois Xi Jinping lançait une mise en garde à son homologue américain, soulignant que personne ne sortirait «vainqueur» d’une guerre commerciale.
Preuve des turbulences liées au bras de fer engagé par le président américain: son administration vient d’annoncer une aide d’urgence de 12 milliards de dollars destinée aux agriculteurs touchés par les représailles aux tarifs douaniers décrétés par Washington visant la Chine, l’Union européenne ou encore le Canada.
«Pas la bonne réponse»
Connu pour son franc-parler - et son humour - Juncker a raconté que Trump lui avait dit, à l’occasion du dernier G7: «Jean-Claude, tu es un tueur brutal». «Je pense qu’il a dit cela comme un compliment mais je n’en suis pas sûr», a-t-il ajouté.
En guise d’avertissement peu avant la rencontre, Cecilia Malmström, la Commissaire européenne au Commerce, avait évoqué dans la presse suédoise «une longue liste de produits américains» qui pourraient être visés pour un montant total de 20 milliards de dollars.
À la veille de la rencontre, le locataire de la Maison Blanche avait une nouvelle fois dénoncé l’attitude de l’Europe à laquelle il réserve depuis plusieurs mois ses flèches les plus acérées.
«Ce que nous fait l’Union européenne est incroyable […] Ils ont l’air gentils, mais ils sont durs», a-t-il lancé depuis Kansas City, dans le Missouri, promettant de défendre avec vigueur les intérêts de l’Amérique lors de sa rencontre avec le président de la Commission européenne.
Se réjouissant, sur le ton volontiers provocateur qu’il affectionne, que les pays visés par les tarifs douaniers «viennent tous à Washington pour négocier», Donald Trump martèle que sa stratégie finira pas porter ses fruits et que «le résultat final en vaudra la peine».
Mais l’approche est loin de faire l’unanimité dans le camp républicain, traditionnellement favorable au libre-échange.
«Je ne pense pas que les tarifs douaniers soient la bonne réponse», a lâché mardi le chef des républicains à la Chambre des représentants, Paul Ryan.
Ce dernier est originaire du Wisconsin, État qui abrite le siège de Harley-Davidson. Le célèbre constructeur de motos a averti sans détour que la guerre commerciale entre les États-Unis et ses partenaires allait rogner ses marges en 2018.
Comme lui, nombre d’élus du «Grand Old Party» s’inquiètent de l’impact possible de la croisade présidentielle sur les élections de mi-mandat prévues en novembre.
Quelques heures avant sa rencontre avec M. Juncker, le président américain avait dénoncé ces «hommes politiques faibles» qui veulent mettre fin au bras de fer. «Qu’est-ce qu’ils s’imaginent? Va-t-on simplement continuer à laisser nos agriculteurs se faire arnaquer? Pas de faiblesse!», avait-il lancé.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président américain Donald Trump ont annoncé ce mercredi être parvenus à un accord.AFP
Les USA et l’Union européenne veulent aller vers «zéro tarifs douaniers» dans les échanges industriels hors automobile, a annoncé le président américain Donald Trump à l’issue d’une rencontre avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Donald Trump et chef de l’exécutif européen Jean-Claude Juncker se sont efforcés ce mercredi de désamorcer la crise née des tarifs douaniers imposés par Washington, annonçant une série de décisions dans l’agriculture, l’industrie et l’énergie dont la portée exacte reste cependant à confirmer. À l’issue d’une rencontre de plus de deux heures, les deux dirigeants se sont exprimés ensemble devant la presse depuis les jardins de la Maison Blanche.
«Zéro tarifs douaniers» dans leurs échanges industriels, à l’exception du secteur auto
Parlant d’un «grand jour» pour le libre-échange et évoquant une «nouvelle phase» dans les relations entre les États-Unis et l’Union européenne, le président américain a mis en avant leur volonté commune d’aller à terme vers «zéro tarifs douaniers» dans leurs échanges industriels, exception faite du secteur automobile.
Il a par ailleurs assuré que l’UE allait commencer «presque immédiatement» à acheter «beaucoup de soja» aux producteurs américains, et promis de revoir la question des tarifs douaniers américains sur l’acier et l’aluminium européen, qui avait mis le feu aux poudres.
Selon une source européenne, aucun nouveau tarif douanier ne sera imposé sur les importations de voitures européennes aux États-Unis, un dossier particulièrement sensible pour l’Allemagne, où ce secteur clé emploie quelque 800.000 personnes.
«Nous sommes parvenus à un accord aujourd’hui»
«Nous sommes parvenus à un accord aujourd’hui», a de son côté assuré Juncker qui avait souligné, au début du tête-à-tête dans le Bureau ovale que les États-Unis et l’UE, qui représentent la moitié du commerce mondial, étaient des «partenaires proches», des «alliés», pas des «ennemis».
Qualifié par M. Trump d’homme «très intelligent» mais aussi «très dur», le dirigeant européen a évoqué «un renforcement de la coopération sur l’énergie».
Quelques heures plus tôt, depuis Johannesburg, le président chinois Xi Jinping lançait une mise en garde à son homologue américain, soulignant que personne ne sortirait «vainqueur» d’une guerre commerciale.
Preuve des turbulences liées au bras de fer engagé par le président américain: son administration vient d’annoncer une aide d’urgence de 12 milliards de dollars destinée aux agriculteurs touchés par les représailles aux tarifs douaniers décrétés par Washington visant la Chine, l’Union européenne ou encore le Canada.
«Pas la bonne réponse»
Connu pour son franc-parler - et son humour - Juncker a raconté que Trump lui avait dit, à l’occasion du dernier G7: «Jean-Claude, tu es un tueur brutal». «Je pense qu’il a dit cela comme un compliment mais je n’en suis pas sûr», a-t-il ajouté.
En guise d’avertissement peu avant la rencontre, Cecilia Malmström, la Commissaire européenne au Commerce, avait évoqué dans la presse suédoise «une longue liste de produits américains» qui pourraient être visés pour un montant total de 20 milliards de dollars.
À la veille de la rencontre, le locataire de la Maison Blanche avait une nouvelle fois dénoncé l’attitude de l’Europe à laquelle il réserve depuis plusieurs mois ses flèches les plus acérées.
«Ce que nous fait l’Union européenne est incroyable […] Ils ont l’air gentils, mais ils sont durs», a-t-il lancé depuis Kansas City, dans le Missouri, promettant de défendre avec vigueur les intérêts de l’Amérique lors de sa rencontre avec le président de la Commission européenne.
Se réjouissant, sur le ton volontiers provocateur qu’il affectionne, que les pays visés par les tarifs douaniers «viennent tous à Washington pour négocier», Donald Trump martèle que sa stratégie finira pas porter ses fruits et que «le résultat final en vaudra la peine».
Mais l’approche est loin de faire l’unanimité dans le camp républicain, traditionnellement favorable au libre-échange.
«Je ne pense pas que les tarifs douaniers soient la bonne réponse», a lâché mardi le chef des républicains à la Chambre des représentants, Paul Ryan.
Ce dernier est originaire du Wisconsin, État qui abrite le siège de Harley-Davidson. Le célèbre constructeur de motos a averti sans détour que la guerre commerciale entre les États-Unis et ses partenaires allait rogner ses marges en 2018.
Comme lui, nombre d’élus du «Grand Old Party» s’inquiètent de l’impact possible de la croisade présidentielle sur les élections de mi-mandat prévues en novembre.
Quelques heures avant sa rencontre avec M. Juncker, le président américain avait dénoncé ces «hommes politiques faibles» qui veulent mettre fin au bras de fer. «Qu’est-ce qu’ils s’imaginent? Va-t-on simplement continuer à laisser nos agriculteurs se faire arnaquer? Pas de faiblesse!», avait-il lancé.
Re: Et aux USA !
ça va pas fort pour Manafort:
ouverture du procès sur le volet financier de fraude fiscale avec en toile de fond le blanchiment des dollars de Yanoukovitch
https://www.challenges.fr/monde/ouverture-mardi-du-proces-pour-fraudes-de-l-ex-directeur-de-campagne-de-trump_604348
ouverture du procès sur le volet financier de fraude fiscale avec en toile de fond le blanchiment des dollars de Yanoukovitch
https://www.challenges.fr/monde/ouverture-mardi-du-proces-pour-fraudes-de-l-ex-directeur-de-campagne-de-trump_604348
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et aux USA !
benoit77 a écrit:ça va pas fort pour Manafort:
ouverture du procès sur le volet financier de fraude fiscale avec en toile de fond le blanchiment des dollars de Yanoukovitch
https://www.challenges.fr/monde/ouverture-mardi-du-proces-pour-fraudes-de-l-ex-directeur-de-campagne-de-trump_604348
Ce qui ne vas pas fort, c'est plutôt l’épilogue probable de l'affaire, digne d'une république bananière : « Etant donné l'épaisseur du dossier, certains juristes pensent que Manafort jouera la carte de la grâce présidentielle. Donald Trump a présenté son ancien conseiller comme "un type bien" victime d'une campagne de dénigrement. (...) En cas de condamnation de Manafort, Rudy Giuliani, l'un des avocats travaillant pour Donald Trump, n'a pas exclu une grâce présidentielle, mais pas avant la clôture de l'enquête de Mueller sur les ingérences russes. "Avant, ça ferait mauvais effet", a-t-il estimé. ».
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et aux USA !
Même si c'est à Moscou, il s'agit de l'ambassade US:
Espion russe soupçonné de travailler à l'ambassade des États-Unis à Moscou - média
The woman had been working for the Secret Service for years before she came under suspicion in 2016.
Reuters
U.S. counter-intelligence investigators discovered a suspected Russian spy had been working undetected in the heart of the American embassy in Moscow for more than a decade.
The Russian national had been hired by the U.S. Secret Service and is understood to have had access to the agency's intranet and email systems, which gave her a potential window into highly confidential material including the schedules of the president and vice-president, the Guardian has learned.
The woman had been working for the Secret Service for years before she came under suspicion in 2016 during a routine security sweep conducted by two investigators from the U.S. Department of State's Regional Security Office (RSO).
They established she was having regular and unauthorised meetings with members of the FSB, Russia's principal security agency.
The Guardian has been told the RSO sounded the alarm in January 2017, but the Secret Service did not launch a full-scale inquiry of its own. Instead it decided to let her go quietly months later, possibly to contain any potential embarrassment.
An intelligence source told the Guardian the woman was dismissed last summer after the state department revoked her security clearance. The dismissal came shortly before a round of expulsions of U.S. personnel demanded by the Kremlin after Washington imposed more sanctions on the country.
The discovery of a suspected FSB mole on its staff within the U.S. embassy in Moscow would be hugely damaging to its reputation and could have severe consequences for the safety of other Secret Service staff and those it is mandated to protect.
La femme travaillait pour les services secrets depuis des années avant d'être soupçonnée en 2016.
Les enquêteurs américains chargés du contre-espionnage ont découvert qu’un espion russe soupçonné travaillait depuis plus de dix ans au cœur de l’ambassade américaine à Moscou.
Le ressortissant russe avait été suspectée par les services secrets américains et aurait eu accès aux systèmes de courrier électronique et intranet de l'agence, ce qui lui aurait permis d'accéder à des documents hautement confidentiels, y compris les horaires du président et du vice-président a appris the Guardian.
La femme travaillait pour les services secrets depuis des années avant d'être soupçonnée en 2016 lors d'une opération de sécurité de routine menée par deux enquêteurs du Bureau régional de la sécurité du Département d'État américain (RSO).
Ils ont établi qu'elle avait des réunions régulières et non autorisées avec les membres du FSB, la principale agence de sécurité de Russie.
Le Guardian a été informé que le RSO avait déclenché l'alarme en janvier 2017, mais les services secrets n'ont pas lancé leur propre enquête à grande échelle. Au lieu de cela, il a décidé de la laisser aller tranquillement des mois plus tard, peut-être pour contenir toute gêne potentielle.
Une source de renseignement a déclaré au Guardian que la femme avait été licenciée l'été dernier après que le département d'Etat eut révoqué son habilitation de sécurité. Le limogeage intervient peu avant une vague d'expulsions de personnel américain exigée par le Kremlin après que Washington eut imposé plus de sanctions au pays.
La découverte d'une taupe présumée du FSB au sein de son personnel à l'ambassade des États-Unis à Moscou porterait gravement atteinte à sa réputation et pourrait avoir de graves conséquences pour la sécurité d'autres membres du personnel des services secrets et de ceux qu'il est chargé de protéger.
Après le sommet Poutine/Trump, ça fait quand même tâche . . .
Espion russe soupçonné de travailler à l'ambassade des États-Unis à Moscou - média
The woman had been working for the Secret Service for years before she came under suspicion in 2016.
Reuters
U.S. counter-intelligence investigators discovered a suspected Russian spy had been working undetected in the heart of the American embassy in Moscow for more than a decade.
The Russian national had been hired by the U.S. Secret Service and is understood to have had access to the agency's intranet and email systems, which gave her a potential window into highly confidential material including the schedules of the president and vice-president, the Guardian has learned.
The woman had been working for the Secret Service for years before she came under suspicion in 2016 during a routine security sweep conducted by two investigators from the U.S. Department of State's Regional Security Office (RSO).
They established she was having regular and unauthorised meetings with members of the FSB, Russia's principal security agency.
The Guardian has been told the RSO sounded the alarm in January 2017, but the Secret Service did not launch a full-scale inquiry of its own. Instead it decided to let her go quietly months later, possibly to contain any potential embarrassment.
An intelligence source told the Guardian the woman was dismissed last summer after the state department revoked her security clearance. The dismissal came shortly before a round of expulsions of U.S. personnel demanded by the Kremlin after Washington imposed more sanctions on the country.
The discovery of a suspected FSB mole on its staff within the U.S. embassy in Moscow would be hugely damaging to its reputation and could have severe consequences for the safety of other Secret Service staff and those it is mandated to protect.
La femme travaillait pour les services secrets depuis des années avant d'être soupçonnée en 2016.
Les enquêteurs américains chargés du contre-espionnage ont découvert qu’un espion russe soupçonné travaillait depuis plus de dix ans au cœur de l’ambassade américaine à Moscou.
Le ressortissant russe avait été suspectée par les services secrets américains et aurait eu accès aux systèmes de courrier électronique et intranet de l'agence, ce qui lui aurait permis d'accéder à des documents hautement confidentiels, y compris les horaires du président et du vice-président a appris the Guardian.
La femme travaillait pour les services secrets depuis des années avant d'être soupçonnée en 2016 lors d'une opération de sécurité de routine menée par deux enquêteurs du Bureau régional de la sécurité du Département d'État américain (RSO).
Ils ont établi qu'elle avait des réunions régulières et non autorisées avec les membres du FSB, la principale agence de sécurité de Russie.
Le Guardian a été informé que le RSO avait déclenché l'alarme en janvier 2017, mais les services secrets n'ont pas lancé leur propre enquête à grande échelle. Au lieu de cela, il a décidé de la laisser aller tranquillement des mois plus tard, peut-être pour contenir toute gêne potentielle.
Une source de renseignement a déclaré au Guardian que la femme avait été licenciée l'été dernier après que le département d'Etat eut révoqué son habilitation de sécurité. Le limogeage intervient peu avant une vague d'expulsions de personnel américain exigée par le Kremlin après que Washington eut imposé plus de sanctions au pays.
La découverte d'une taupe présumée du FSB au sein de son personnel à l'ambassade des États-Unis à Moscou porterait gravement atteinte à sa réputation et pourrait avoir de graves conséquences pour la sécurité d'autres membres du personnel des services secrets et de ceux qu'il est chargé de protéger.
Après le sommet Poutine/Trump, ça fait quand même tâche . . .
Re: Et aux USA !
Ceci fait bien plus encore tache !Matt a écrit:
Espion russe soupçonné de travailler à l'ambassade des États-Unis à Moscou - média
Après le sommet Poutine/Trump, ça fait quand même tâche . . .
Enquête russe : Trump demande la fin de « cette chasse aux sorcières truquée »
C’est la première fois que le président des Etats-Unis demande aussi directement à son ministre de la justice d’intervenir dans cette enquête sur le rôle de Moscou pendant sa campagne.
LE MONDE | 01.08.2018 à 18h25 • Mis à jour le 02.08.2018 à 09h27 | Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant)
L’événement est resté dans les mémoires sous le nom de « massacre du samedi soir ». Le 20 octobre 1973, Richard Nixon renvoyait le procureur spécial chargé d’enquêter sur le Watergate, provoquant le départ immédiat du ministre de la justice et de son adjoint. L’affaire s’acheva par la démission du président, le 9 août 1974. Quarante-cinq ans plus tard, Donald Trump est tenté, lui aussi, par un tel « massacre ».
Mercredi 1er août, il a demandé à son procureur général – le ministre de la justice –, Jeff Sessions, de limoger le procureur spécial Robert Mueller, ancien patron du FBI chargé d’enquêter sur les interférences russes dans l’élection de 2016 et la possible collusion avec les équipes de campagne de Donald Trump.
« La situation est vraiment épouvantable et le procureur général Jeff Sessions devrait arrêter cette chasse aux sorcières truquée, avant ce que cela ne continue d’entacher notre pays », a ainsi tweeté M. Trump. « Bob Mueller est en plein conflit d’intérêts et les 17 démocrates qui font son sale boulot sont une honte pour les Etats-Unis », a ajouté le président, accusant les dix-sept avocats recrutés par Robert Mueller d’être à la solde de l’opposition. Le locataire de la Maison Blanche a qualifié le soupçon de collusion russe avec sa campagne électorale d’« arnaque totale » et accusé les démocrates d’avoir « payé pour ce dossier faux et discrédité ».
Niant toute tentative d’obstruction à la justice, l’avocat de Donald Trump, l’ancien maire de New York Rudolph Giuliani, a prétendu qu’il ne s’agissait pas « d’un appel à l’action » et que son client ne faisait qu’exprimer une opinion personnelle. Toutefois, selon M. Giuliani, « cela fait des mois que nous disons qu’il faut achever cette enquête ». Pour l’instant, aucune preuve de collusion entre les Russes et M. Trump n’a été apportée.
Demande d’impeachment de M. Rosenstein
Jeff Sessions s’était récusé dans ce dossier lorsqu’il avait fallu nommer M. Mueller pour enquêter sur l’affaire, au lendemain du limogeage du patron du FBI James Comey, lequel avait refusé à Donald Trump d’enterrer l’enquête russe. M. Sessions était alors dans le collimateur pour ne pas avoir déclaré au Congrès qu’il avait lui-même rencontré l’ambassadeur de Russie. C’est donc son adjoint, Rod Rosenstein, qui avait choisi M. Mueller. Donald Trump en avait été particulièrement furieux, expliquant en privé qu’il n’aurait jamais nommé M. Sessions au poste de ministre de la justice s’il avait su qu’il se récuserait.
Pour se débarrasser du procureur spécial, le président des Etats-Unis devrait ordonner à Rod Rosenstein de le limoger, le ministre de la justice Jeff Sessions s’étant récusé. Mais M. Rosenstein, qui a pourtant été nommé par Donald Trump, n’en a pas l’intention et fait l’objet d’un véritable harcèlement de la part des amis du locataire de la Maison Blanche.
Mercredi 26 juillet, onze élus à la Chambre des représentants, proches de Donald Trump, ont déposé une demande d’impeachment (la révocation) de M. Rosenstein. Le président de la Chambre, le républicain Paul Ryan, s’y est déclaré opposé, comme la plupart des élus du Grand Old Party. « Mon adjoint Rod Rosenstein est très qualifié. J’ai toute confiance en lui », a, de son côté, déclaré Jeff Sessions.
La dernière sortie de M. Trump intervient alors que s’est ouvert, le 31 juillet, le procès de Paul Manafort, son ancien directeur de campagne, poursuivi pour fraude fiscale et violation des réglementations bancaires. Il s’agit du premier procès lancé par le procureur Mueller. Les faits reprochés à M. Manafort sont antérieurs à la campagne électorale et rien ne concerne une éventuelle collusion avec les Russes.
Al Capone ou Paul Manafort
Sans surprise, le président des Etats-Unis en a fait un martyr sur Twitter. « En regardant l’Histoire, qui a été le plus mal traité, Alphonse Capone, légendaire parrain de la mafia, tueur et “ennemi public numéro un”, ou Paul Manafort, acteur politique et ancien chouchou de [Ronald] Reagan et [Bob] Dole placé à l’isolement, alors qu’il n’a pas été condamné ? Où est la collusion avec la Russie ? »
Soupçonné d’avoir commandité des assassinats, Al Capone avait fini par être condamné en 1931, mais pour fraude fiscale. M. Manafort s’est distingué pour ses activités en faveur de l’ancien président prorusse d’Ukraine Viktor Ianoukovitch. Cet ancien collaborateur de Ronald Reagan et conseiller des campagnes électorales de George Bush père en 1988 et de Bob Dole, candidat malheureux à la présidentielle en 1996, est en prison depuis le 15 juin.
Pour compliquer cette affaire à tiroirs avec autant de personnages qu’un roman russe, M. Trump doit aussi faire face aux accusations, non prouvées, de son ancien avocat Michael Cohen, qui assure qu’il lui a donné son feu vert à une rencontre, en pleine campagne électorale, entre son fils Donald Trump junior et une avocate russe, qui assurait avoir des éléments pour dénigrer Hillary Clinton.
Cette affaire, qui occupe les médias américains vingt-quatre heures sur vingt-quatre, n’en finit pas de polluer le débat politique, à cinq mois des élections de mi-mandat. Une étape décisive devrait être, si elle a lieu, l’audition de Donald Trump par le procureur Mueller. Selon CNN, ses avocats voudraient que le président réponde par écrit aux questions sur une éventuelle obstruction de la justice, tandis que le face-à-face direct avec le procureur ne concernerait que la possible collusion avec les Russes. Robert Mueller, lui, a proposé de réduire le nombre de questions, mais veut aussi pouvoir interroger Donald Trump en personne sur l’obstruction à la justice. Les négociations traînent en longueur.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et aux USA !
Ping . . . pong.
Et on avance pas . . . sur le plan juridique.
Parce qu'en pratique . . . Osint veille et a des éléments.
Et on avance pas . . . sur le plan juridique.
Parce qu'en pratique . . . Osint veille et a des éléments.
Re: Et aux USA !
chasse aux sorcières : son fils rencontre une avocate russe pour obtenir des informations sur Clinton !
quoi de plus normal d'autant qu'il est pas au courant !
et mon c_l c'est du poulet ?
https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/donald-trump/trump-admet-que-la-reunion-entre-son-fils-et-une-avocate-russe-portait-sur-clinton-5911499
quoi de plus normal d'autant qu'il est pas au courant !
et mon c_l c'est du poulet ?
https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/donald-trump/trump-admet-que-la-reunion-entre-son-fils-et-une-avocate-russe-portait-sur-clinton-5911499
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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