Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
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Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Ukraine - Le Shakhtar pourrait quitter Donetsk en raison des violences
Donetsk (Ukraine), 3 juin 2014 (AFP) - Le Shakhtar Donetsk, champion d'Ukraine de football, pourrait devoir quitter cette ville en proie aux violences, mais continuera de jouer dans le championnat ukrainien, a averti mardi son directeur général Sergei Palkine.
"Nous resterons quoi qu'il arrive dans le championnat ukrainien, affirme M. Palkine sur le site d'informations vesti.ua. Mais nous pourrions devoir choisir une autre ville pour nous entraîner et recevoir nos matches à domicile si la situation à Donetsk reste tendue ou se détériore". "Nous n'avons pas encore étudié de proposition concrète et il nous reste du temps avant le début de la nouvelle saison", précise-t-il cependant en disant "espérer que la situation s'arrangera rapidement et pour le mieux". Des séparatistes prorusses ont déclaré en avril la République de Donetsk et pris le contrôle des principaux bâtiments administratifs de cette ville de l'est de l'Ukraine. Donetsk est en proie à une anarchie rampante, tandis que sa région est la plus touchée par les combats qui opposent les séparatistes prorusses aux forces ukrainiennes.
lematin.ch
Donetsk (Ukraine), 3 juin 2014 (AFP) - Le Shakhtar Donetsk, champion d'Ukraine de football, pourrait devoir quitter cette ville en proie aux violences, mais continuera de jouer dans le championnat ukrainien, a averti mardi son directeur général Sergei Palkine.
"Nous resterons quoi qu'il arrive dans le championnat ukrainien, affirme M. Palkine sur le site d'informations vesti.ua. Mais nous pourrions devoir choisir une autre ville pour nous entraîner et recevoir nos matches à domicile si la situation à Donetsk reste tendue ou se détériore". "Nous n'avons pas encore étudié de proposition concrète et il nous reste du temps avant le début de la nouvelle saison", précise-t-il cependant en disant "espérer que la situation s'arrangera rapidement et pour le mieux". Des séparatistes prorusses ont déclaré en avril la République de Donetsk et pris le contrôle des principaux bâtiments administratifs de cette ville de l'est de l'Ukraine. Donetsk est en proie à une anarchie rampante, tandis que sa région est la plus touchée par les combats qui opposent les séparatistes prorusses aux forces ukrainiennes.
lematin.ch
Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
KYIV, July 23 /Ukrinform
FC Shakhtar Donetsk is forced to change location: home games will be played in Lviv, and the players will reside in Kyiv, Shakhtar head coach Mircea Lucescu said at a press conference after the Inter Super Cup match in Lviv on Tuesday.
“We will play all of our home games at the Arena Lviv so far. We got the OK to play in this city. We'll train and reside in Kyiv, and Arena Lviv will be our home arena,” Lucescu said.
Pendant encore combien de temps ?
FC Shakhtar Donetsk is forced to change location: home games will be played in Lviv, and the players will reside in Kyiv, Shakhtar head coach Mircea Lucescu said at a press conference after the Inter Super Cup match in Lviv on Tuesday.
“We will play all of our home games at the Arena Lviv so far. We got the OK to play in this city. We'll train and reside in Kyiv, and Arena Lviv will be our home arena,” Lucescu said.
Pendant encore combien de temps ?
Caduce62- Messages : 15238
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Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Shakhtar: Le stade endommagé par des bombardements
Le stade du Shakhtar Donetsk a été endommagé par des bombardements, malgré le cessez-le-feu en vigueur dans l'est de l'Ukraine. "Le 19 septembre, deux explosions se sont produites à proximité immédiate de la Donbass Arena. Le côté nord-est de la façade a été endommagé. Le personnel de la Donbass Arena a été transféré en lieu sûr. Personne n'a été blessé", annonce le club dans un communiqué. La ville, principal pôle industriel du Donbass, est tenue par les séparatistes pro-russes. Le mois dernier, le club avait annoncé que des tirs avaient endommagé un terrain d'entraînement. La Donbass Arena, dans laquelle Rinat Akhmetov, propriétaire du Shakhtar, a investi 400 millions de dollars, a été inaugurée il y a cinq ans. Cinq matches de l'Euro 2012 se sont déroulés dans ce stade de 52.000 places. En raison des combats, le siège du club a été transféré à Kiev et les matches à domicile ont lieu à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.
football-mag.fr
Sont pas près d'y retourner jouer . . .
Le stade du Shakhtar Donetsk a été endommagé par des bombardements, malgré le cessez-le-feu en vigueur dans l'est de l'Ukraine. "Le 19 septembre, deux explosions se sont produites à proximité immédiate de la Donbass Arena. Le côté nord-est de la façade a été endommagé. Le personnel de la Donbass Arena a été transféré en lieu sûr. Personne n'a été blessé", annonce le club dans un communiqué. La ville, principal pôle industriel du Donbass, est tenue par les séparatistes pro-russes. Le mois dernier, le club avait annoncé que des tirs avaient endommagé un terrain d'entraînement. La Donbass Arena, dans laquelle Rinat Akhmetov, propriétaire du Shakhtar, a investi 400 millions de dollars, a été inaugurée il y a cinq ans. Cinq matches de l'Euro 2012 se sont déroulés dans ce stade de 52.000 places. En raison des combats, le siège du club a été transféré à Kiev et les matches à domicile ont lieu à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.
football-mag.fr
Sont pas près d'y retourner jouer . . .
Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Si cet ....... de Rinat n'avait pas joué la carte des séparatistes
Qu'il se démerde avec eux
Qu'il se démerde avec eux
Caduce62- Messages : 15238
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Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Et un missile dans le stade !
https://twitter.com/Kosarev_RT/status/524143109358493696
https://twitter.com/Kosarev_RT/status/524143109358493696
Caduce62- Messages : 15238
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Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Rinat Akhmetov ready to purchase Arena Lviv Stadium
Euromaidan - 2014/11/04
Due to the ongoing conflict in the Donbas, the football champion of Ukraine, Donetsk Shakhtar, may relocate to western Ukraine.
The newspaper Sportyvka reported that the club had signed a lease for the Arena Lviv Stadium for the next three seasons, but the president of the Donetsk football club, Rinat Akhmetov, is actually thinking of purchasing all rights to the stadium.
The footballers of the “miner’s club” are currently looking for flats in Lviv, while the club is searching for a training base to house the team. However, previous soil inspections and tests of sports fields did not produce positive results.
Bah ! Plus copain avec les Zozos !! Ceux du Donbwana vont pas être très contents ! Eux qui voulaient jouer en Russie !
Euromaidan - 2014/11/04
Due to the ongoing conflict in the Donbas, the football champion of Ukraine, Donetsk Shakhtar, may relocate to western Ukraine.
The newspaper Sportyvka reported that the club had signed a lease for the Arena Lviv Stadium for the next three seasons, but the president of the Donetsk football club, Rinat Akhmetov, is actually thinking of purchasing all rights to the stadium.
The footballers of the “miner’s club” are currently looking for flats in Lviv, while the club is searching for a training base to house the team. However, previous soil inspections and tests of sports fields did not produce positive results.
Bah ! Plus copain avec les Zozos !! Ceux du Donbwana vont pas être très contents ! Eux qui voulaient jouer en Russie !
Caduce62- Messages : 15238
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Excuses de la FIFA
http://news.liga.net/news/politics/3924853-fifa_izvinilas_pered_ukrainoy_za_rolik_s_krymom_v_sostave_rossii.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Shakhtar Donetsk-PSG : la vie en exil d'un club ukrainien
A cause de la guerre civile dans l'est du pays, le club ukrainien Shakhtar Donetsk, qui rencontre le PSG mercredi pour la 2ème journée de la phase de groupes de la Ligue des champions, dispute ses matchs à 1 000 km de la ville du Donbass.
Kiev et Lviv Arena (Ukraine). Le Shakhtar s’entraîne à Kiev, à 500 km de Donetsk, et joue ses matchs à domicile à Lviv, encore 500 km plus à l’ouest, dans un stade de 35 000 places quasiment vide. (DR.)Ils sont à peine 25 supporteurs à entonner l'hymne du Shakhtar dans un minuscule stade de Kiev. Samedi dernier, l'illustre club ukrainien affrontait, ironie du sort, les voisins d'Olympic, un autre club de Donetsk, également déraciné par la guerre. Le tout dans un décor de football amateur.Le Shakhtar (« mineur », en ukrainien) traverse une tragédie unique dans l'histoire du football européen. Exilé, privé de supporteurs, de son immense stade de 50 000 places, le vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 2009 se maintient courageusement en tête du Championnat ukrainien pour ce qui est peut-être sa dernière saison. Le président, Serguei Palkine, ne cache pas que son club perd beaucoup d'argent mais il espère « revenir à Donetsk en 2016, si tout va bien... ». Vu la fragilité du cessez-le-feu et les 8 000 morts en un an et demi, ce n'est pas gagné.Le club a pris la poudre d'escampette en mai 2014 pour s'installer dans la capitale. Les matchs « à domicile », comme celui face au PSG demain soir, le Shakhtar les dispute à Lviv, à 500 km à l'ouest de la capitale et à 1 000 km de Donetsk, dans un stade de 35 000 places construit pour l'Euro 2012. « Il n'a pas été facile de nous adapter à notre nouvel environnement, raconte Palkine. Nous laissons derrière nous l'un des plus beaux stades d'Europe, un centre d'entraînement au top niveau. Ici, à Kiev, les infrastructures laissent à désirer et cela influence nos résultats sportifs. Et le pire, c'est la pression psychologique. Il est très difficile de vivre loin de sa ville natale et sans ses supporteurs. C'est surtout dur pour les joueurs ukrainiens, qui avaient pris racine à Donetsk. »
«Les supporteurs nous manquent beaucoup»
Mircea Lucescu, entraîneur roumain du Shakhtar depuis onze ans, estime que le match des tribunes face à Paris est perdu d'avance. « Le PSG a 40 000 supporteurs alors qu'il ne nous en reste qu'un millier. Nous avons perdu beaucoup d'énergie, mais nous serons prêts physiquement. » Chez les Brésiliens, qui représentent près d'un tiers de l'effectif, l'humeur est combative, même si les événements autour du club continuent de les perturber. « Je n'aime pas jouer dans des stades vides », lâche rapidement l'attaquant Eduardo Da Silva.
Le milieu de terrain Alex Teixeira admet que « les débuts ont été difficiles et fatigants avec les déplacements en avion à chaque match. Les supporteurs nous manquent beaucoup et Donetsk aussi ». Recruté en 2009, Teixeira se dit « émotionnellement très attaché à Donetsk. C'est une ville magnifique. Même si je ne reste pas au Shakhtar, j'ai absolument envie de retourner dans cette ville et y jouer de nouveau. J'y ai passé cinq ans, cette ville est devenue ma seconde patrie ». Le Brésilien de 25 ans loue maintenant un appartement à Kiev avec sa femme et sa fille. « Mon père et ma mère prennent très souvent l'avion pour me rendre visite à Kiev. J'ai horreur d'être seul, il faut toujours que quelqu'un soit avec moi. » Contrairement à certains de ses partenaires, il se sent en sécurité à Kiev. « J'ai eu des doutes au début, mais maintenant, ma femme et moi nous nous sentons bien à Kiev. »
Sportivement, malgré la lourde défaite enregistrée sur la pelouse du Real Madrid (4-0), l'équipe de Lucescu est prête à défier le PSG. Même s'il devait disparaître dans les prochains mois, le Shakhtar va se battre jusqu'au bout. Car il est devenu le symbole d'une ville meurtrie par le conflit. Un étendard pour tous ses supporteurs restés à Donetsk.
Un propriétaire controversé
Surnommé le Maître du Donbass, Rinat Akhmetov, 49 ans, a amassé de manière controversée une fortune estimée aujourd'hui à 6,3 Mds€. Son empire inclut des mines de charbon et des usines métallurgiques vitales pour l'Ukraine. Pour redorer son blason auprès de la population locale, il prend le contrôle du club Shakhtar dans les années 1990 et investit des sommes considérables, attirant de très grands joueurs et offrant en 2009 un stade à 360 M€. Associé à l'ancien président déchu par la révolution de Maïdan, Akhmetov souffre d'une image très négative en Ukraine. De leur côté, les habitants du Donbass ne lui pardonnent pas d'avoir quitté la région juste après le début des hostilités. Depuis, Akhmetov n'assiste plus à aucun match de son club, affirmant qu'il ne reviendra dans les tribunes que lorsque le Shakhtar rentrera à Donetsk.
A cause de la guerre civile dans l'est du pays, le club ukrainien Shakhtar Donetsk, qui rencontre le PSG mercredi pour la 2ème journée de la phase de groupes de la Ligue des champions, dispute ses matchs à 1 000 km de la ville du Donbass.
Kiev et Lviv Arena (Ukraine). Le Shakhtar s’entraîne à Kiev, à 500 km de Donetsk, et joue ses matchs à domicile à Lviv, encore 500 km plus à l’ouest, dans un stade de 35 000 places quasiment vide. (DR.)Ils sont à peine 25 supporteurs à entonner l'hymne du Shakhtar dans un minuscule stade de Kiev. Samedi dernier, l'illustre club ukrainien affrontait, ironie du sort, les voisins d'Olympic, un autre club de Donetsk, également déraciné par la guerre. Le tout dans un décor de football amateur.Le Shakhtar (« mineur », en ukrainien) traverse une tragédie unique dans l'histoire du football européen. Exilé, privé de supporteurs, de son immense stade de 50 000 places, le vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 2009 se maintient courageusement en tête du Championnat ukrainien pour ce qui est peut-être sa dernière saison. Le président, Serguei Palkine, ne cache pas que son club perd beaucoup d'argent mais il espère « revenir à Donetsk en 2016, si tout va bien... ». Vu la fragilité du cessez-le-feu et les 8 000 morts en un an et demi, ce n'est pas gagné.Le club a pris la poudre d'escampette en mai 2014 pour s'installer dans la capitale. Les matchs « à domicile », comme celui face au PSG demain soir, le Shakhtar les dispute à Lviv, à 500 km à l'ouest de la capitale et à 1 000 km de Donetsk, dans un stade de 35 000 places construit pour l'Euro 2012. « Il n'a pas été facile de nous adapter à notre nouvel environnement, raconte Palkine. Nous laissons derrière nous l'un des plus beaux stades d'Europe, un centre d'entraînement au top niveau. Ici, à Kiev, les infrastructures laissent à désirer et cela influence nos résultats sportifs. Et le pire, c'est la pression psychologique. Il est très difficile de vivre loin de sa ville natale et sans ses supporteurs. C'est surtout dur pour les joueurs ukrainiens, qui avaient pris racine à Donetsk. »
«Les supporteurs nous manquent beaucoup»
Mircea Lucescu, entraîneur roumain du Shakhtar depuis onze ans, estime que le match des tribunes face à Paris est perdu d'avance. « Le PSG a 40 000 supporteurs alors qu'il ne nous en reste qu'un millier. Nous avons perdu beaucoup d'énergie, mais nous serons prêts physiquement. » Chez les Brésiliens, qui représentent près d'un tiers de l'effectif, l'humeur est combative, même si les événements autour du club continuent de les perturber. « Je n'aime pas jouer dans des stades vides », lâche rapidement l'attaquant Eduardo Da Silva.
Le milieu de terrain Alex Teixeira admet que « les débuts ont été difficiles et fatigants avec les déplacements en avion à chaque match. Les supporteurs nous manquent beaucoup et Donetsk aussi ». Recruté en 2009, Teixeira se dit « émotionnellement très attaché à Donetsk. C'est une ville magnifique. Même si je ne reste pas au Shakhtar, j'ai absolument envie de retourner dans cette ville et y jouer de nouveau. J'y ai passé cinq ans, cette ville est devenue ma seconde patrie ». Le Brésilien de 25 ans loue maintenant un appartement à Kiev avec sa femme et sa fille. « Mon père et ma mère prennent très souvent l'avion pour me rendre visite à Kiev. J'ai horreur d'être seul, il faut toujours que quelqu'un soit avec moi. » Contrairement à certains de ses partenaires, il se sent en sécurité à Kiev. « J'ai eu des doutes au début, mais maintenant, ma femme et moi nous nous sentons bien à Kiev. »
Sportivement, malgré la lourde défaite enregistrée sur la pelouse du Real Madrid (4-0), l'équipe de Lucescu est prête à défier le PSG. Même s'il devait disparaître dans les prochains mois, le Shakhtar va se battre jusqu'au bout. Car il est devenu le symbole d'une ville meurtrie par le conflit. Un étendard pour tous ses supporteurs restés à Donetsk.
Un propriétaire controversé
Surnommé le Maître du Donbass, Rinat Akhmetov, 49 ans, a amassé de manière controversée une fortune estimée aujourd'hui à 6,3 Mds€. Son empire inclut des mines de charbon et des usines métallurgiques vitales pour l'Ukraine. Pour redorer son blason auprès de la population locale, il prend le contrôle du club Shakhtar dans les années 1990 et investit des sommes considérables, attirant de très grands joueurs et offrant en 2009 un stade à 360 M€. Associé à l'ancien président déchu par la révolution de Maïdan, Akhmetov souffre d'une image très négative en Ukraine. De leur côté, les habitants du Donbass ne lui pardonnent pas d'avoir quitté la région juste après le début des hostilités. Depuis, Akhmetov n'assiste plus à aucun match de son club, affirmant qu'il ne reviendra dans les tribunes que lorsque le Shakhtar rentrera à Donetsk.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Encore une occasion manquée :
j'aurai bien vu en accord avec le PSG un stand de vente d'objet promotionnel (t-shirt) vendue par des bombes anatomiques venue d’Ukraine pour récolter des fonds pour l’Ukraine.
je suis sûr que les supporters du PSG aurait sortie leurs bourses ....
... pour faire des selfies en galante compagnie façon photo de père noël entouré de 4 ou 6 lutin(es) vêtue d'un bikini jaune et bleu
mais bon comme on l'a dit ailleurs faut pas compter sur la diaspora
j'aurai bien vu en accord avec le PSG un stand de vente d'objet promotionnel (t-shirt) vendue par des bombes anatomiques venue d’Ukraine pour récolter des fonds pour l’Ukraine.
je suis sûr que les supporters du PSG aurait sortie leurs bourses ....
... pour faire des selfies en galante compagnie façon photo de père noël entouré de 4 ou 6 lutin(es) vêtue d'un bikini jaune et bleu
mais bon comme on l'a dit ailleurs faut pas compter sur la diaspora
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Bombardements, exil et combines politiques... Le quotidien compliqué du Shakhtar Donetsk
La conséquence la plus visible du conflit entre l'armée régulière et les séparatistes pro-russes, c'est l'exil. Il était impossible de continuer de jouer à la Donbass Arena, un stade flambant neuf de 51 000 places situé à Donetsk, la grande ville de l'est du pays devenue la capitale des rebelles. Pour son dernier match à domicile, en mai 2014, le Shakhtar avait battu Marioupol, ville portuaire assiégée par les séparatistes depuis des mois.
Le club a déménagé précipitamment à Lviv, située à plus de 1 000 km à l'Ouest. Pour leurs premières rencontres, le bus de l'équipe a été accueilli par une pancarte "Dégagez de Lviv !", raconte Mashable (en anglais). Dans cette ville farouchement nationaliste, où l'on trouve du papier toilette à l'effigie de Vladimir Poutine, l'arrivée de l'équipe fanion d'une province séparatiste constituait une provocation. Depuis, les choses se sont tassées. Certains supporters du Shakhtar vendent des maillots du club aux couleurs de l'Ukraine, au lieu des traditionnels orange et noir. "Dans l'équipe, tous les joueurs sont favorables à l'unité de l'Ukraine", affirme Sergueï, un supporter, au journal émirati The National.
Difficultés sportives, catastrophe financière
Les supporters du club n'ont pas pu suivre. Les matchs contre le tout-venant du championnat ukrainien peinent à rassembler quelques milliers de personnes. Il n'y a guère que pour les belles affiches de Ligue des champions que l'enceinte fait le plein. Avec un public apathique, quand il ne soutient pas l'équipe adverse. "On joue tous nos matchs à l'extérieur", souffle Sergei Palkine, le président du club au Guardian. Conséquence ? Le Shakhtar n'a pas été sacré champion d'Ukraine en mai, pour la première fois depuis cinq ans.
L'administration du club s'est installée dans un grand hôtel de Kiev. Du provisoire qui dure. "Ce n'est pas possible de travailler normalement, encore moins de faire du business ici. C'est très difficile", déplore le président du club, qui ne cache pas que le Shakhtar perd énormément d'argent. Officiellement, l'état-major du club a toujours l'espoir de réintégrer la Donbass Arena la saison prochaine.
Dans les faits, cela semble utopique. Le stade a été frappé plusieurs fois par des bombes. Des gravats en jonchent les abords. Seule partie ouverte, la boutique du club, transformée en dépôt de nourriture pour venir en aide à la population, qui souffre terriblement du blocus. L'ONG Pomozhem Detyam ("Aidons les enfants") y a aussi installé ses quartiers. Une aide humanitaire intéressée. Derrière le Shakhtar et l'ONG se trouve Rinat Akhmetov, l'homme le plus riche d'Ukraine, qui a besoin de ménager les deux camps.
Un mécène dans le rouge
Du temps de sa splendeur, l'homme d'affaires était deux fois plus riche que son dauphin au classement des fortunes ukrainiennes, et employait jusqu'à 300 000 personnes, surtout dans la région du Donbass. La guerre a porté un rude coup à ses affaires. En quelques mois, un tiers de sa fortune s'est évaporé, soit la rondelette somme de six milliards d'euros, selon le classement de Forbes.
Avant la guerre, Rinat Akhmetov était l'homme qui faisait la loi dans l'est du pays. On l'a ainsi vu gifler en public Viktor Ianoukovitch après sa défaite aux législatives de 2004 - quand les leaders de la révolution orange étaient arrivés au pouvoir. "Ne m'humilie plus jamais de la sorte", avait lancé Rinat Akhmetov au visage du Premier ministre ukrainien. Principal bailleur de fonds du parti des régions pro-russes, il aurait largement financé les rebelles. "Deux tiers" des fonds des séparatistes viendraient de lui, d'après Pavel Goubarev, gouverneur autoproclamé de la république populaire de Donetsk, cité par Radio Free Europe. Rinat Akhmetov a démenti, les services secrets vérifient.
Ciblé par Kiev, critiqué par les séparatistes car il ne s'engage pas ouvertement avec eux, incontournable dans la reconstruction du pays pour les uns, obstacle pour les autres, Rinat Akhmetov concentre tous les ressentiments, et se fait discret dans les médias. Mais il continue d'être visé à travers son club. Début octobre, la Donbass Arena, ainsi que le centre humanitaire Rinat Akhmetov, tout proche, ont été touchés par une alerte à la bombe, relate ESPN.
Une équipe plus couleur locale
Le souci de l'oligarque de se ménager des sympathies se retrouve même dans la politique de recrutement de son club. Fini les importations en masse de joueurs brésiliens (qui constituent encore la moitié de l'équipe), place au recrutement local effectué dans les autres clubs du championnat, eux aussi détenus par des oligarques.
Donner une coloration plus ukrainienne à son équipe ne fait pas de mal quand on est accusé de manquer de patriotisme. De toute façon, les jeunes pépites brésiliennes, que le club avait la réputation de détecter, ne sont plus très enthousiastes à l'idée de venir en Ukraine. "Avant, je conseillais à mes compatriotes de venir ici, reconnaît le milieu international brésilien Bernard, dans le Daily Telegraph. Maintenant, c'est terminé."
La conséquence la plus visible du conflit entre l'armée régulière et les séparatistes pro-russes, c'est l'exil. Il était impossible de continuer de jouer à la Donbass Arena, un stade flambant neuf de 51 000 places situé à Donetsk, la grande ville de l'est du pays devenue la capitale des rebelles. Pour son dernier match à domicile, en mai 2014, le Shakhtar avait battu Marioupol, ville portuaire assiégée par les séparatistes depuis des mois.
Le club a déménagé précipitamment à Lviv, située à plus de 1 000 km à l'Ouest. Pour leurs premières rencontres, le bus de l'équipe a été accueilli par une pancarte "Dégagez de Lviv !", raconte Mashable (en anglais). Dans cette ville farouchement nationaliste, où l'on trouve du papier toilette à l'effigie de Vladimir Poutine, l'arrivée de l'équipe fanion d'une province séparatiste constituait une provocation. Depuis, les choses se sont tassées. Certains supporters du Shakhtar vendent des maillots du club aux couleurs de l'Ukraine, au lieu des traditionnels orange et noir. "Dans l'équipe, tous les joueurs sont favorables à l'unité de l'Ukraine", affirme Sergueï, un supporter, au journal émirati The National.
Difficultés sportives, catastrophe financière
Les supporters du club n'ont pas pu suivre. Les matchs contre le tout-venant du championnat ukrainien peinent à rassembler quelques milliers de personnes. Il n'y a guère que pour les belles affiches de Ligue des champions que l'enceinte fait le plein. Avec un public apathique, quand il ne soutient pas l'équipe adverse. "On joue tous nos matchs à l'extérieur", souffle Sergei Palkine, le président du club au Guardian. Conséquence ? Le Shakhtar n'a pas été sacré champion d'Ukraine en mai, pour la première fois depuis cinq ans.
L'administration du club s'est installée dans un grand hôtel de Kiev. Du provisoire qui dure. "Ce n'est pas possible de travailler normalement, encore moins de faire du business ici. C'est très difficile", déplore le président du club, qui ne cache pas que le Shakhtar perd énormément d'argent. Officiellement, l'état-major du club a toujours l'espoir de réintégrer la Donbass Arena la saison prochaine.
Dans les faits, cela semble utopique. Le stade a été frappé plusieurs fois par des bombes. Des gravats en jonchent les abords. Seule partie ouverte, la boutique du club, transformée en dépôt de nourriture pour venir en aide à la population, qui souffre terriblement du blocus. L'ONG Pomozhem Detyam ("Aidons les enfants") y a aussi installé ses quartiers. Une aide humanitaire intéressée. Derrière le Shakhtar et l'ONG se trouve Rinat Akhmetov, l'homme le plus riche d'Ukraine, qui a besoin de ménager les deux camps.
Un mécène dans le rouge
Du temps de sa splendeur, l'homme d'affaires était deux fois plus riche que son dauphin au classement des fortunes ukrainiennes, et employait jusqu'à 300 000 personnes, surtout dans la région du Donbass. La guerre a porté un rude coup à ses affaires. En quelques mois, un tiers de sa fortune s'est évaporé, soit la rondelette somme de six milliards d'euros, selon le classement de Forbes.
Avant la guerre, Rinat Akhmetov était l'homme qui faisait la loi dans l'est du pays. On l'a ainsi vu gifler en public Viktor Ianoukovitch après sa défaite aux législatives de 2004 - quand les leaders de la révolution orange étaient arrivés au pouvoir. "Ne m'humilie plus jamais de la sorte", avait lancé Rinat Akhmetov au visage du Premier ministre ukrainien. Principal bailleur de fonds du parti des régions pro-russes, il aurait largement financé les rebelles. "Deux tiers" des fonds des séparatistes viendraient de lui, d'après Pavel Goubarev, gouverneur autoproclamé de la république populaire de Donetsk, cité par Radio Free Europe. Rinat Akhmetov a démenti, les services secrets vérifient.
Ciblé par Kiev, critiqué par les séparatistes car il ne s'engage pas ouvertement avec eux, incontournable dans la reconstruction du pays pour les uns, obstacle pour les autres, Rinat Akhmetov concentre tous les ressentiments, et se fait discret dans les médias. Mais il continue d'être visé à travers son club. Début octobre, la Donbass Arena, ainsi que le centre humanitaire Rinat Akhmetov, tout proche, ont été touchés par une alerte à la bombe, relate ESPN.
Une équipe plus couleur locale
Le souci de l'oligarque de se ménager des sympathies se retrouve même dans la politique de recrutement de son club. Fini les importations en masse de joueurs brésiliens (qui constituent encore la moitié de l'équipe), place au recrutement local effectué dans les autres clubs du championnat, eux aussi détenus par des oligarques.
Donner une coloration plus ukrainienne à son équipe ne fait pas de mal quand on est accusé de manquer de patriotisme. De toute façon, les jeunes pépites brésiliennes, que le club avait la réputation de détecter, ne sont plus très enthousiastes à l'idée de venir en Ukraine. "Avant, je conseillais à mes compatriotes de venir ici, reconnaît le milieu international brésilien Bernard, dans le Daily Telegraph. Maintenant, c'est terminé."
Caduce62- Messages : 15238
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Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Fin de l'aventure pour Anderlecht, battu en fin de match
Anderlecht n'avait pas le choix. Il devait presser pour remonter le score de 3-1 encaissé à l'aller... Sans succès. Les Mauves quittent l'Europa League.
Le Sporting d'Anderlecht a été éliminé par le Shakhtar Donetsk jeudi soir en huitièmes de finale de l'Europa League. Battus 3-1 à l'aller, les Anderlechtois ne sont jamais réellement parvenus à inquiéter les Ukrainiens (0-1).
Avec Imoh Ezekiel dans le onze de base pour la première fois en 2016, Besnik Hasi avait choisi de jouer la carte de l'attaque. Cependant, il ne fallait pas trop s'exposer, au risque de prendre un but en contre. L'unique occasion en première période aura vu Kara se voir justement refuser un but sur corner. En effet, le Sénégalais s'est aidé des bras pour écarter son adversaire.
But annulé de Kara:
http://www.rtl.be/info/video/573290.aspx
A part ça, la production offensive des Bruxellois a été assez pauvre. Malgré les entrées d'Hassan Trezeguet et de Youri Tielemans à vingt minutes de la fin, Andrei Pyatov n'a jamais été inquiété par le Sporting. De l'autre coté, Silvio Proto a mis les poings sur un envoi lointain de Taison (80e). La fin de match a été rythmée par les coups de sifflets de l'arbitre et les cartons rouges de Kucher pour deux jaunes (84e) et de Kara (87e) pour un geste anti-sportif.
Dans les arrêts de jeu, le Shakhtar a réussi à battre le Sporting grâce à un but d'Eduardo (90e+3), seul devant Silvio Proto. Au regard des deux rencontres, les hommes du Roumain Mircea Lucescu se sont logiquement hissés en quarts de finale.
+ La réaction de Defour à l'issue du match:
http://www.rtl.be/info/video/573294.aspx
Anderlecht n'avait pas le choix. Il devait presser pour remonter le score de 3-1 encaissé à l'aller... Sans succès. Les Mauves quittent l'Europa League.
Le Sporting d'Anderlecht a été éliminé par le Shakhtar Donetsk jeudi soir en huitièmes de finale de l'Europa League. Battus 3-1 à l'aller, les Anderlechtois ne sont jamais réellement parvenus à inquiéter les Ukrainiens (0-1).
Avec Imoh Ezekiel dans le onze de base pour la première fois en 2016, Besnik Hasi avait choisi de jouer la carte de l'attaque. Cependant, il ne fallait pas trop s'exposer, au risque de prendre un but en contre. L'unique occasion en première période aura vu Kara se voir justement refuser un but sur corner. En effet, le Sénégalais s'est aidé des bras pour écarter son adversaire.
But annulé de Kara:
http://www.rtl.be/info/video/573290.aspx
A part ça, la production offensive des Bruxellois a été assez pauvre. Malgré les entrées d'Hassan Trezeguet et de Youri Tielemans à vingt minutes de la fin, Andrei Pyatov n'a jamais été inquiété par le Sporting. De l'autre coté, Silvio Proto a mis les poings sur un envoi lointain de Taison (80e). La fin de match a été rythmée par les coups de sifflets de l'arbitre et les cartons rouges de Kucher pour deux jaunes (84e) et de Kara (87e) pour un geste anti-sportif.
Dans les arrêts de jeu, le Shakhtar a réussi à battre le Sporting grâce à un but d'Eduardo (90e+3), seul devant Silvio Proto. Au regard des deux rencontres, les hommes du Roumain Mircea Lucescu se sont logiquement hissés en quarts de finale.
+ La réaction de Defour à l'issue du match:
http://www.rtl.be/info/video/573294.aspx
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Le Shakthar risque de ne plus être à Donetsk
Le club de football ukrainien Shakhtar Donetsk a contacté le Tribunal arbitral du sport afin de lancer une procédure contre la FIFA. Le club ukrainien réclame près de 50 millions d’euros à l’instance internationale en raison d’un manque à gagner lors du mercato estival à cause de la guerre en Ukraine.
Le Shakhtar Donetsk a vu de nombreux joueurs quitter le club après l'invasion du pays par l'armée russe. Après avoir été autorisés à disputer la fin de la saison 2021-2022 avec une autre équipe, les joueurs étrangers sous contrat avec des clubs ukrainiens ont bénéficié d'une autorisation pour jouer avec le club de leur choix en 2022-2023. Les formations ukrainiennes ne pouvant négocier des indemnités de transfert que jusqu'au 30 juin 2022.
Une décision de la FIFA, datée du 21 juin, qui va entraîner un conflit avec le Shakhtar Donetsk selon les informations du site The Athletic. Le club ukrainien va porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport afin de récupérer une partie du manque à gagner pour ces départs forcés de plusieurs joueurs.
Le club ukrainien estime perdre de l'argent avec la décision permettant aux étrangers de quitter l'Ukraine pendant la guerre avec la Russie.
Le Shakhtar Donetsk a vu de nombreux joueurs quitter le club après l'invasion du pays par l'armée russe. Après avoir été autorisés à disputer la fin de la saison 2021-2022 avec une autre équipe, les joueurs étrangers sous contrat avec des clubs ukrainiens ont bénéficié d'une autorisation pour jouer avec le club de leur choix en 2022-2023. Les formations ukrainiennes ne pouvant négocier des indemnités de transfert que jusqu'au 30 juin 2022.
Une décision de la FIFA, datée du 21 juin, qui va entraîner un conflit avec le Shakhtar Donetsk selon les informations du site The Athletic. Le club ukrainien va porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport afin de récupérer une partie du manque à gagner pour ces départs forcés de plusieurs joueurs.
Le club ukrainien estime perdre de l'argent avec la décision permettant aux étrangers de quitter l'Ukraine pendant la guerre avec la Russie.
Caduce62- Messages : 15238
Date d'inscription : 05/01/2010
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