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L’Europe tend vers l’Est une main fermée

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Message  Matt Jeu 29 Sep - 13:39

L’Europe tend vers l’Est une main fermée
Les dirigeants de l’Union européenne se réunissent jeudi et vendredi 30 septembre à Varsovie avec leurs homologues d’anciennes républiques soviétiques.

L’Europe tend vers l’Est une main fermée  L-Europe-tend-vers-l-Est-une-main-fermee_article_popin

Refusant un nouvel élargissement, les Européens modèrent les aspirations de plusieurs de ces pays, y exigeant plus de démocratie.

La chute du mur de Berlin a aboli la césure Est-Ouest mais a laissé une zone indéfinie. Celle qui s’étend au-delà de la Pologne et de la Roumanie aux frontières de la Russie et jusqu’au Caucase. Aux marches de l’Union européenne, d’anciennes républiques soviétiques y restent tiraillées entre des aspirations à rejoindre la famille occidentale et les influences et intérêts du grand voisin russe.

Surtout, elles se sentent les laissées-pour-compte de la « maison commune » que représente l’Europe, les parents pauvres d’un élargissement arrêté à leurs portes. Et la pénible impression de se retrouver hors champ alors que le printemps arabe a capté l’attention politique et médiatique vers le Sud.

C’est pour marquer un rééquilibrage vers l’Est que Varsovie accueille jeudi et vendredi 30 septembre les dirigeants des Vingt-Sept avec leurs homologues d’États aussi fragiles, différents et éloignés que l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, d’une part, la Moldavie, l’Ukraine et la Biélorussie (représentée par son ministre des affaires étrangères) d’autre part.

« Partenariat oriental »

Deuxième sommet après celui de lancement à Prague en mai 2009, ce « partenariat oriental » a été imaginé à l’origine par le gouvernement polonais, interlocuteur compréhensif envers les attentes d’anciens « pays frères », en particulier de son voisin ukrainien.

Le geste politique se veut le pendant de l’Union pour la Méditerranée initiée par Nicolas Sarkozy au début de son quinquennat. François Fillon y représentera la France où, par ailleurs, le président arménien, Serge Sarkissian, était mercredi 28 septembre en visite. Le président français se rendra, lui, en visite officielle dans les pays du Caucase en fin de semaine prochaine.

Mais, au-delà de ces sommets et visites bilatérales, les anciens pays du bloc soviétique attendent davantage qu’un abstrait et très diplomatique « partenariat » avec l’UE. « Nous avons accueilli cette initiative d’abord avec un enthousiasme modéré », rappelle Oleg Serebrian, ambassadeur de Moldavie à Paris, qui aurait préféré que son pays soit plutôt invité à prendre le train de l’élargissement de l’UE vers les Balkans à la suite de l’entrée attendue pour 2013 de la Croatie.

Car une pleine adhésion à l’UE reste la visée finale, gage de stabilité et d’investissements, pour la plupart de ces pays, voulant s’extraire du giron russe. « Le partenariat doit arrimer nos pays à l’Europe, sans devenir une alternative à l’adhésion », prévient aussi Raphaël Glucksmann, conseiller du président de Géorgie.

Elargissements au point mort

La déclaration commune, encore en discussion mercredi et qui doit conclure le sommet de Varsovie, risque de doucher ces espoirs. L’Allemagne et la France notamment refusent d’offrir une perspective européenne pour ces pays, à la différence de celle tracée pour les Balkans. Tout au mieux gagneront-ils une « reconnaissance des aspirations de certains ».

Les Européens ne sont pas seulement soucieux de ménager leurs propres opinions publiques, fatiguées des élargissements à répétition, et préoccupées, dans l’immédiat, de consolider cette même Union, dont la crise économique menace les réalisations comme l’euro. Sur le fond, ils sont loin d’être tous convaincus de « la cohérence pour l’UE », comme s’interroge un diplomate français, de s’étendre jusqu’en Crimée et au Caucase.

L’Europe est d’autant moins pressée de tendre la main à ces pays que certains s’éloignent des critères démocratiques exigés. En Ukraine, la « révolution orange » de 2004 semble déjà loin, à l’heure où la principale opposante, Ioulia Timochenko, est incarcérée.

En Arménie, les manifestations contestant les résultats de l’élection présidentielle en 2008 avaient fait dix morts. Quant à la Biélorussie, « son président est un dictateur », comme le résume l’ambassadeur de Pologne en France, Tomasz Orlowski.

Réformes

Qu’offrir alors à cette partie du continent ? Les pays concernés réclament une levée de l’obligation de visas pour circuler dans l’Union et un meilleur accès au marché européen. L’Europe conditionne son aide à l’avancée de réformes démocratiques et économiques.

La Pologne compte annoncer au moins l’ouverture de négociations en vue d’accords d’association de l’UE avec la Géorgie et la Moldavie et espère conclure un tel accord de libre-échange avec l’Ukraine « d’ici à la fin de l’année ».

SÉBASTIEN MAILLARD


Heureusement:
Varsovie et Berlin poussent l'UE à se rapprocher de l’Est

La présidence polonaise espère de nombreuses avancées, lors du sommet sur le "partenariat oriental", alors que les yeux sont rivés vers le sud de l’Europe depuis le début du printemps arabe.

La Pologne et la Suède ont lancé, en 2009, le projet d’un "partenariat oriental" pour l’Union européenne avec six pays de son voisinage proche : Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Moldavie et Ukraine.

L’objectif est d’offrir un cadre de collaboration pour ces anciennes républiques soviétiques afin de favoriser la collaboration, financer des projets, aider à la transformation démocratique et d’imaginer, à plus long terme, leur possible adhésion à l’UE.

Pas Sarkozy, ni Cameron


C’est symboliquement durant leur présidence de l'UE que les Polonais ont choisi d’organiser ce sommet européen sur sujet à Varsovie. Les dirigeants des Vingt-Sept sont attendus jeudi 29 et vendredi 30 septembre. A quelques exceptions près.

La France ne sera pas représentée par son président Nicolas Sarkozy, mais par son premier ministre, François Fillon, fait extrêmement rare pour des rencontres de ce niveau. Il en sera de même pour le Royaume-Uni qui envoie son vice-premier ministre, Nick Clegg.

Deux courants

L’ambassadeur de Pologne en France, Tomasz Orłowski n’y voit aucun mépris de la part des autorités françaises. « Le développement du partenariat oriental en même temps que celui de l’Union pour la Méditerranée a démontré qu’il existe une compréhension mutuelle en Europe des priorités de chacun. Aujourd’hui, la France s’implique pleinement ».

Toutefois, pour Piotr Kaczynski du Centre for European Policies Studies (CEPS), c'est bien l'Allemagne et la Pologne qui sont le moteur du rapprochement avec les pays à l'Est de l'Europe. Berlin et Varsovie ont d'ailleurs considérablement amélioré leurs relations depuis quelques années. Et la chancelière allemande, Angela Merkel, sera à Varsovie.

Concurrence ou pas ?

« Il existe deux courants. Ceux qui regardent au sud, ceux qui regardent à l'est. La France est clairement dans la deuxième catégorie », commente Eliane Mossé de l’Institut français des relations internationales. « Le printemps arabe n’a fait qu’accentuer cette tendance. »

Au cours de l’élaboration du partenariat en 2008 et 2009, Paris a bien pris soin d’éviter que ce projet n’empiète sur les crédits dédiés à la rive Sud de la méditerranée. Le "partenariat oriental" est d'ailleurs souvent perçu comme un concurrent à l’Union pour la Méditerranée portée par la France.

Mais cette vision est erronée, estime Piotr Kaczynski : « Il n’est pas question de choisir. Abandonner les pays d’Europe orientale n’est dans l’intérêt de personne. Qui voudrait que des dictateurs comme Lukashenko (le président biélorusse, ndlr) se multiplient autour de l’UE ? »

Pour montrer les similitudes des objectifs au Sud et à l’Est de l’UE, Varsovie planche même sur la création de « couples de pays », explique Tomasz Orłowski pour « dégager des synergies entre la Tunisie et la Moldavie par exemple ».

Pays peu stables

La Pologne entend donc bien faire avancer son projet. Dans un entretien accordé à l’édition polonaise de Newsweek, le ministre des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a précisé qu’il souhaitait achever les négociations sur l’accord d’association avec l’Ukraine et l’ouverture de nouvelles avec la Géorgie et la Moldavie, lors du sommet.

Toutefois, traiter avec ces pays reste complexe, leur stabilité étant plus que relative. La Moldavie ne contrôle plus la région de la Transnistrie depuis 1992, la Géorgie reste marquée par la guerre de 2008 contre son voisin russe, l’Ukraine est particulièrement minée par la corruption et les luttes de pouvoir et le Belarus est toujours dirigé d’une main de fer par le dictateur Alexander Lukashenko.

600 millions

« Mais ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas y aller », juge Eliane Mossé. « Dans le contexte actuel, tout est risqué. Et l’intérêt d’une politique orientale est plus politique qu’économique. La perspective d’une adhésion à l’UE agit comme un élément stabilisateur sur ces pays ». Il est question d’accorder des avantages aux six, en fonction de leur progrès, en particulier en matière de libéralisation des visas. Le budget alloué aux projets avec l'Est de l'Europe est de 600 millions d’euros pour la période 2010-2013. 175 millions pour le renforcement des institutions, 75 pour les programmes pilotes régionaux et 350 millions pour la coopération.

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Message  Matt Jeu 29 Sep - 13:43

Et encore:

Partenariat oriental/UE: 29mds€

Les exportations de l'Union européenne vers les six pays du Partenariat oriental ont plus que triplé entre 2000 et 201O, passant de 8,8 milliards d'euros à 29,5 milliards d'euros, selon un rapport d'Eurostat publié sur son site internet.

Les importations de l'UE en provenance de ces pays (Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Géorgie, Moldavie, Ukraine) ont suivi la même tendance, passant de 7,8 mds à 25,2 mds d'euros, selon ce rapport publié avant l'ouverture jeudi à Varsovie du sommet du Partenarial oriental.

L'excédent commercial de l'UE dans les échanges avec ces pays d'Europe orientale et du Caucase du Sud est ainsi passé en dix ans de 1,0 milliard à 4,4 milliards d'euros. Parmi les 27 Etats membres de l'UE, l'Allemagne, l'Italie et la Pologne ont été les principaux partenaires commerciaux du Partenariat oriental au premier semestre 2011.

L'Allemagne (4,3 mds d'euros soit 26% du total des exportations) a été de loin le premier exportateur, suivie de la Pologne (2,3 mds soit 14%) et de l'Italie (1,3 md soit 8%). L'Italie (6,3 mds soit 35% du total des importations) a été le premier importateur, suivie de l'Allemagne (1,9 md soit 11%), de la France (1,8 md soit 10%) et de la Pologne (1,4 md soit 8%).

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Message  Caduce62 Ven 30 Sep - 12:40

Droits de l'homme: le Bélarus boycotte un sommet avec l'UE

Le Bélarus a claqué la porte vendredi d'un sommet du "Partenariat oriental" réunissant tous les pays de l'UE et six autres de l'ex-URSS, après avoir été l'objet de vives critiques en raison de la répression de l'opposition par le président Alexandre Loukachenko.

"Ce sommet s'ouvre, malheureusement pas avec la présence de tout le monde, il manque en effet la délégation bélarusse", a déclaré au début de la réunion à Varsovie le Premier ministre polonais Donald Tusk. Les images de télévision de la réunion à Varsovie ont montré la chaise vide de la délégation bélarusse.

Dans un communiqué, le ministère bélarusse des Affaires étrangères a justifié sa décision par des vexations dont Minsk aurait été victime de la part des organisateurs du forum du Partenariat oriental, qui regroupe les dirigeants des vingt-sept pays de l'Union européenne ainsi que six ex-pays de l'URSS (Bélarus, Ukraine, Moldavie, Géorgie, Azerbaïdjan et Arménie).

Il a dénoncé des "mesures discriminatoires sans précédent" à son encontre, qui "représentent une violation évidente des principes fondateurs du Partenariat oriental tels qu'ils avaient été décidés à Prague en 2009", lorsque le forum avait été créé.
"Sans le Bélarus, le Partenariat oriental perd sérieusement de sa signification", a-t-il ajouté.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, frappé d'interdiction de visa dans l'UE, avait été déclaré persona non grata à Varsovie.

Les Européens avaient convié à la place son ministre des Affaires étrangères qui, mécontent, n'avait finalement prévu de ne dépêcher qu'un ambassadeur, avant de se retirer totalement.

Plus fondamentalement, Minsk n'a sans doute guère apprécié les critiques dont il a fait l'objet à Varsovie en raison de la répression permanente de l'opposition depuis l'élection présidentielle controversée fin 2010.

"On doit dire que le comportement du régime envers l'opposition est complètement inacceptable. L'opposition souffre et nous réfléchissons comment nous pouvons la soutenir", a ainsi déclaré vendredi la chancelière allemande Angela Merkel en marge de la rencontre.

Jeudi soir, l'Union européenne a fermé la porte à toute forme de coopération avec le Bélarus sans libération des opposants politiques et laissé planer la menace de nouvelles sanctions contre le régime de celui qui est surnommé le "dernier dictateur d'Europe".

"Nous ne pourrons réengager pleinement le processus de rapprochement (avec Minsk) sans des progrès manifestes vers la démocratisation et le respect des droits de l'homme", a déclaré à la presse le président de l'UE, Herman Van Rompuy.

Pour mieux appuyer leurs messages, plusieurs responsables européens ont rencontré des opposants bélarusses en marge du sommet, notamment Angela Merkel, mais aussi MM. Van Rompuy et Tusk. Jamais une telle entrevue à ce niveau ne s'était produite.

Un porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Marcin Bosacki, a déploré le boycottage du sommet par le Bélarus.

"Nous regrettons que le régime bélarusse isole une nation de dix millions de personnes d'une coopération avantageuse avec l'Europe", a-t-il déclaré.

L'éclat avec Minsk a assombri un peu plus le sommet du Partenariat oriental, déjà marqué par des tensions avec l'Ukraine en raison du procès en cours controversé intenté pour abus de pouvoir à l'opposante Ioulia Timochenko. De nombreux Européens voient dans ce traitement judiciaire une manière d'éliminer une rivale embarrassante pour le pouvoir.

Le Partenariat oriental avait été lancé à l'initiative de la Pologne et de la Suède pour promouvoir la démocratie et stabiliser les pays voisins ou proches de l'UE à l'Est et les soustraire à l'influence exclusive de Moscou. Deux ans après, l'UE doit constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous.
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Message  Matt Ven 30 Sep - 15:34

Fatalement qu'il boycotte, c'est pour ne pas entendre ceci:

L'UE demande de libérer les prisonniers politiques

Les pays de l'Union européenne ont demandé la "libération immédiate" de tous les prisonniers politiques au Bélarus


L’Europe tend vers l’Est une main fermée  Image_70618152
Le président du Bélarus n'a pas été convié au sommet du "Partenariat oriental".

Les dirigeants européens demandent la libération des prisonniers politiques et leur réhabilitation. La fin de la répression de la société civile, de la censure des médias ainsi que l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition politique sont vivement attendus.

Selon un communiqué commun publié par Varsovie, à l'issue du deuxième sommet du "Partenariat oriental" regroupant les 27 pays de l'Union et 6 pays de l'ex-URSS, les chefs d'Etat et de gouvernements et les représentants de l'Union européenne sont extrémement préoccupés par la détérioration des droits de l'Homme, de la démocratie et de l'Etat de droit au Bélarus. Les dirigeants européens ont également exprimé leur inquiétude concernant des informations révélant des pressions physiques et psychologiques à l'encontre de prisonniers du régime.

]Le fait que le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko, n'ait pas été invité à cette réunion a provoqué un départ anticipé des membres du gouvernement présents lors de ce sommet, en forme de protestation. Minsk a dénoncé des "mesures discriminatoires sans précédent" à son encontre qui "représentent une violation évidente des principes fondateurs du Partenariat oriental".

D'autres tensions sont apparues au cours de cette réunion, notamment avec le président ukrainien Viktor Yanoukovitch, en raison de la controverse suscitée par le procès pour abus de pouvoir intenté à Ioulia Timochenko.

La réunion a tout de même abouti à quelques avancées dans le rapprochement entre l'UE et les anciens pays de l'Union soviétique. Les négociations en cours sur un accord de libre échange entre Kiev et les 27, ont été jugé "possible" pour une finalisation en décembre.


Le communiqué commun à l'UE et aux pays partenaires d'Europe orientale et du Caucase reste très sobre en revanche sur le Bélarus et l'Ukraine. Faute d'accord entre eux pour envoyer un message ferme à Minsk, l'UE a donc décidé de publier une déclaration séparée.

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Message  Matt Ven 30 Sep - 15:55

Par contre:

UE : la France réticente à d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie

Lors d'une réunion du "Partenariat oriental", François Fillon a douché les espoirs de ces pays de rejoindre l'Union européenne.

Le Premier ministre français François Fillon a douché vendredi les espoirs de l'Ukraine et de la Géorgie de rejoindre l'Union européenne, estimant que ce n'était pas le moment d'offrir une telle perspective à ces pays, lors d'un sommet à Varsovie. "Je comprends leur attente (d'adhésion), mais il serait contre-productif de lancer maintenant le débat sur la forme finale des liens" que doivent prendre les relations entre l'Ukraine et la Géorgie d'une part, et l'Union européenne d'autre part, a déclaré François Fillon, cité par un membre de son entourage.

Le chef du gouvernement s'exprimait lors d'une réunion du Partenariat oriental, un forum créé en 2009 à l'initative de la Pologne et la Suède, qui regroupe les dirigeants des vingt-sept pays de l'UE ainsi que six pays de l'ex-URSS en Europe orientale (Ukraine, Belarus, Moldavie) et dans le Caucase du Sud (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan). Alors que la Pologne et d'autres pays d'Europe de l'Est déjà membres de l'UE, ou encore le Royaume-Uni, voient dans ce "Partenariat" un premier pas vers une adhésion de ces pays au bloc, et non une formule de remplacement, cet avis est loin de faire l'unanimité.

La France en particulier, mais aussi l'Allemagne sont très réticentes à l'idée d'élargir les frontières de l'UE à l'Ukraine notamment. Traduction de ces divergences : la déclaration finale du sommet de Varsovie se borne à "reconnaître les aspirations européennes" des six pays de l'ex-URSS, alors que la Pologne aurait souhaité qu'on leur ouvre une "perspective européenne", à l'instar des pays de l'ex-Yougoslavie. Mais une "fatigue" certaine se fait sentir en Europe à propos de l'élargissement. Le sentiment domine, à l'Ouest, que des pays comme la Bulgarie et la Roumanie sont entrés trop tôt en 2007. Bucarest et Sofia viennent du reste de se voir refuser l'adhésion à l'espace sans frontières Schengen, leurs contrôles douaniers étant jugés insuffisants.

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