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Et en Russie !

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Message  benoit77 Lun 31 Oct - 19:22

"La moitié des Russes craignent une Troisième guerre mondiale"

oui c'est sur que la moitié des russes ont compris que Poutine est assez taré pour cela  !! Suspect
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Message  Matt Lun 31 Oct - 19:56

Sa loi sur la suspension de l'accord sur le plutonium va dans ce sens, oui, il est taré Exclamation

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Message  Caduce62 Lun 31 Oct - 22:15

AFP, publié le lundi 31 octobre 2016 à 18h13
Suède: le diplomate Raoul Wallenberg, sauveur de milliers de juifs hongrois, a finalement été déclaré mort par son pays natal

Sa trace se perd dans les geôles soviétiques à la fin de la Deuxième Guerre mondiale : le diplomate suédois Raoul Wallenberg, sauveur de milliers de juifs hongrois, a finalement été déclaré mort lundi par son pays natal.

"La date officielle de sa mort est le 31 juillet 1952", a dit à l'AFP la responsable de l'administration fiscale suédoise qui tient l'état-civil, Pia Gustafsson.

"Cette date est purement formelle. Juridiquement, nous devons choisir une date au moins cinq ans après sa disparition et il y a des traces de vie jusqu'à la fin du mois de juillet 1947", a-t-elle expliqué.

La demande officielle d'un acte de décès a été déposée par un représentant de la famille du diplomate suédois au printemps. L'administration fiscale a ensuite respecté un délai de six mois, au cours duquel des avis de recherche, qui sont restés lettre morte, ont été publiés dans les journaux.

Né le 4 août 1912, Raoul Wallenberg, avait rejoint Budapest occupé par l'Allemagne nazie en juillet 1944 et sauvé des juifs de la mort en leur délivrant des papiers suédois aux derniers mois de l'Holocauste.

Il avait aussi frénétiquement acheté des bâtiments en Hongrie pour y loger autant de juifs que possible, et invoqué un statut extraterritorial.

Arrêté à Budapest le 17 janvier 1945 par des soldats soviétiques, il avait ensuite disparu.

En 1957, l'Union soviétique rendait public un document montrant qu'il avait été détenu à la Loubianka, le siège du KGB à Moscou, et qu'il était mort d'une crise cardiaque le 17 juillet 1947. Cette version a toujours inspiré des doutes, notamment chez des historiens selon lesquels il avait dû être exécuté. Evil or Very Mad

"La demande d'un acte de décès est une manière de faire face au traumatisme que nous avons vécu, de refermer un chapitre et de passer au suivant", avait écrit sa famille dans un communiqué transmis à l'AFP pour expliquer sa démarche.

Les proches de Raoul Wallenberg, dont sa demi-soeur, Nina Lagergren, 95 ans, se battent toujours pour connaître les circonstances de son arrestation et de sa mort.

Accessoirement, l'inscription de son décès à l'état-civil permet d'ouvrir sa succession.
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Message  Matt Lun 31 Oct - 23:00

Juste une persécution du soviet, no comment . . . Embarassed
Juste la honte Exclamation

Et c'est ce qui pend au nez de tous les otages du Kremlin . . .  Twisted Evil

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Message  Matt Mar 1 Nov - 11:23

En Russie, l’usage systématique de la propagande de guerre

A Moscou, l’Ouest est à nouveau caricaturé en ennemi dirigé contre la Russie, pour mieux présenter le président Vladimir Poutine en héros de la défense de la patrie.

Et en Russie ! - Page 20 Manifestation-patriotique-Moscoulanniversaire-lannexion-Crimee_0_730_485
Manifestation patriotique à Moscou pour l’anniversaire de l’annexion de la Crimée. / Sergey Maximishin/Focus/Cosmos

« Les Américains et leurs alliés nous encerclent ! Nous devons nous protéger et nous préparer à la guerre… » Comme beaucoup de jeunes Moscovites, Andreï Loubimov, 25 ans, adore surfer sur Internet, passer du temps sur les réseaux sociaux, s’amuser à des jeux en ligne. En matière d’information, toutefois, il fait confiance à la télévision allumée dans le salon familial, qui diffuse les nouvelles téléguidées par le Kremlin.

> A lire  : Pavlo Klimkine : « Il faut combattre la propagande russe »

Depuis des mois, le message martelé y est clair : une troisième guerre mondiale se prépare. « Année après année, kilomètre après kilomètre, les forces de l’Otan s’alignent le long de nos frontières. Telle est la menace réelle dans laquelle nous vivons. Vos médias, à Paris, n’en parlent pas. Heureusement nous avons nos télévisions ! », assure Andreï. Selon ses informations, quelque 50 000 soldats de l’Otan se tiendraient prêts à attaquer la Russie sur le front ouest.

La population plongée dans une réalité virtuelle

Depuis qu’a commencé la crise ukrainienne, la propagande du Kremlin agit ainsi, en rouleau compresseur, créant un vaste reality show qui ne suscite pas le débat mais sème incertitude, passivité et confusion. Et plonge la population dans une réalité parallèle.

« Nous savons faire le tri », modère Inga Nijaradze, une femme d’affaires rencontrée lors d’un forum économique franco-russe qui compte, il est vrai, de nombreux contacts étrangers. Le soir, elle aussi n’en regarde pas moins la télévision publique au service du Kremlin. « Je sais qu’il ne faut pas tout croire, ils vont vraiment trop loin… », tempère-t-elle.

Tous n’ont pas son regard critique. Des quartiers populaires au fond des campagnes, la propagande vise d’abord les petites gens chez qui elle s’évertue à créer une mentalité d’assiégés contre le monde occidental, tous unis derrière Vladimir Poutine.

Très peu de reportages sur l’ampleur des victimes civiles.

Depuis l’intensification des bombardements russes à Alep, en Syrie, le mois dernier, les conversations sur une possible troisième guerre mondiale se font récurrentes. Car les téléspectateurs à Moscou ne voient pas les mêmes images qu’en Europe. Très peu de reportages sur l’ampleur des victimes civiles. Et aucune polémique sur les causes du lourd bilan ou sur le rôle clé de l’armée russe pour offrir une victoire à son allié de Damas.

> A lire  : Une vague de nationalisme submerge la Russie

Au contraire, les télévisions mettent en scène les prémices supposées de l’imminent conflit que Washington s’apprêterait à lancer en Syrie contre la Russie. « Je rappelle aux “stratèges” américains que les missiles antiaériens S-300 et S-400 assurant la couverture aérienne des bases russes (en Syrie) ont un rayon d’action pouvant surprendre n’importe quel aéronef non identifié », a prévenu le général ­Konachenkov, porte-parole de l’armée russe.

« La télévision prépare la population à la guerre »

En d’autres termes, ils peuvent frapper au-delà des bases terroristes islamistes. « Pour monsieur tout le monde, cela veut dire : “nous abattrons les avions américains” », a rapidement décodé à l’écran le présentateur vedette de la télévision publique et chef d’orchestre de la propagande, Dmitri Kisselev.

« La télévision prépare la population à la guerre car, en face, on voit que les Américains sont prêts à nous la déclarer », explique tout aussi sérieusement le politologue Sergeï Markov, proche du Kremlin, qui cite pêle-mêle les déclarations détournées du vice-président américain, d’un proche de Hillary Clinton ou d’un général du Pentagone sur leurs prétendus plans d’attaque.

> A lire  : La nostalgie russe vingt-cinq ans après la chute de l’URSS

« Tout ceci n’est jamais que la suite de la propagande patriotique lancée lors de l’annexion de la Crimée en 2014, prévient ­Natalia Zorkaya, sociologue du centre Levada. C’est l’éternel retour de la rhétorique de l’ennemi, de l’étranger qui ne nous aime pas. Elle date de l’époque soviétique, et fonctionne toujours très bien chez ceux qui ont gardé leur mentalité d’alors. C’est-à-dire bon nombre de Russes… »

La propagande renforce la confiance de la population pour le Kremlin

Cette mobilisation patriotique relègue aussi à l’arrière-plan les difficultés économiques du moment. Or malgré les assurances que donne la télévision sur la sortie de récession, le pays stagne, et les signaux – production industrielle en déclin, pouvoir d’achat en baisse, consommation au ralenti – sont inquiétants… La propagande de guerre, si elle n’a pas créé une psychose, a au moins permis de renforcer la confiance de la population pour le Kremlin. « Une ambiance patriotique fait oublier tous les problèmes ! », résume Natalia Zorkaya.

-----

Moscou critique le déploiement de marines en Norvège

La Russie a critiqué le projet de déploiement, à compter de janvier 2017, de 330 marines américains en Norvège. Moscou estime que cela « n’améliorera assurément pas la situation sécuritaire en Europe du Nord ». Selon Oslo qui est membre de l’Otan, les marines pourront ainsi s’entraîner et manœuvrer davantage avec l’armée norvégienne.

Pour calmer les craintes de son voisin soviétique, la Norvège s’était engagée, avant de devenir membre fondateur de l’Otan en 1949, à ne pas ouvrir son territoire à des forces de combat étrangères « aussi longtemps qu’(elle) n’est pas attaquée ou menacée d’être attaquée ».

Benjamin Quénelle

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Message  Александр Mer 2 Nov - 9:36

Nouveau budget de la Russie: budget de guerre:

Russia prepares for deep budget cuts that may even hit defence

(La Russie se prépare à des réductions budgétaires profondes qui peuvent même frapper la défense)

Russia is preparing to slash government spending across the board over the next three years as it struggles to bring down a budget deficit swollen by lower oil prices and recession, according to The Financial Times.

Deep cuts are looming for health, education and even defense — which is slated for a swingeing 27% reduction in expenditure next year, according to a draft budget that the government submitted to parliament late on Friday, The Financial Times reports.

The scale of the proposed austerity measures, at a time when Russia`s recession is bottoming out but incomes continue to fall, illustrate how badly the country`s public finances have been hurt by the oil price slide, which has also forced Gulf states to slash spending.

The government forecasts that gross domestic product will drop by 0.6% this year, a third straight annual contraction, although it predicts a return to growth next year, with a 0.6% expansion.

While analysts highlight the impact on programs previously expanded by President Vladimir Putin they also acknowledge the Duma may resist cuts to military spending, some of which remains hidden under other budget headings.

As part of its plan to reduce Russia`s fiscal deficit from 3.7% of GDP this year to 1.2% in 2019, the draft budget calls for a 1% cut in total federal expenditure in 2017 and further 1.3% and 0.33% reductions in 2018 and 2019, respectively.

Moscow expects federal expenses on healthcare in 2017 to drop to Rbs466bn, a 22 per cent cut compared with this year`s revised budget.
”Such degradation brings Russia close to third-world countries,” wrote Vedomosti, the economic daily.



By contrast, the country`s defence spending remains high by international standards, accounting for 23.7% of total federal budget expenditure and 4.7% of GDP this year.

Many questions remain over whether Moscow will even be able to keep the deficit to 3.7 per cent of GDP this year, let alone cut it by as much as planned in the years ahead.
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Message  Александр Mer 2 Nov - 10:53

The Real Russia, Today

“10—12 people would beat me all at once, kicking me” In a letter to his wife, Russian political prisoner says he’s being tortured

("10-12 personnes me battre tout à coup, me (donnent des) coups de pied" Dans une lettre à sa femme, un prisonnier politique russe dit qu'il est torturé)


The following letter was written by Ildar Dadin to his wife Anastasia (Nastya) Zotova. Dadin was the first ever person to be convicted under Article 212.1 of Russia’s Criminal Code. The article punishes anyone who "repeatedly violates the established order by organizing or holding meetings [or] rallies". Dadin was imprisoned for organizing one-man protests. In the letter, Ildar Dadin reveals the torture that he is enduring at penal colony number 7 in the town of Segezha in Northwestern Russia. This torture is being administered by prison authorities.

This letter was written down by Dadin’s lawyer Alexei Plutser on October 31, 2016.


Nastya! If you decide to publish this information about what is happening to me, then try to distribute it as widely as possible. This will increase my chances of staying alive. Know that there is an entire mafia operating at penal colony 7. It involves the entire administration, among them the colony’s head Major Sergey Leonidovich Kossiev and the vast majority of its employees, including the doctors.

Upon my arrival at the colony on September 10, 2016, I had practically all of my things taken away from me. Two razor blades were then planted [amongst my remaining possessions] and subsequently “discovered” during an inspection. This is a common practice here—this gives them grounds to throw all newcomers into solitary confinement, to ensure they immediately understand the hell that they found themselves in. I was put into solitary without any official orders. All of my things were taken away, including soap, my toothbrush, toothpaste, and even toilet paper. In protest of these illegal activities, I went on a hunger strike.



On September 11, 2016, the colony head Kossiev came to me with three employees. Together, they started beating me. Over the course of that day, I was beaten a total four times, by 10-12 people at once. They would kick me. After the third beating, they lowered my head into a toilet right there in the holding cell.

On September 12, 2016, [several] employees cuffed my hands behind my back and hanged me up by the handcuffs. Being suspended in this manner brought about terrible pain in the wrists, twisted out my elbows, and caused horrible back pain. I was suspended like that for half an hour. Then they took off my underwear and said they would bring another prisoner to rape me unless I stopped my hunger strike. After that, I was brought to Kossiev’s office, where he said to me in the presence of other staff: "You have been beaten very little. If I give the order, you will be beaten much worse. If you try to complain, they will kill you and bury you under the fence." After that, they beat me regularly, several times a day. Regular beatings, bullying, humiliation, insults, intolerable detention conditions – this is happening with the other prisoners, as well.

All subsequent punishments were based on blatant lies. All of the videos in which I was being “penalized” were staged: before filming, they would tell me how to behave and what to do—not to argue, not to protest, to look at the floor, [etc.]. Otherwise, they said, they would kill [me] and no one would know about it, because no one knows where I am. I cannot send letters without going through the administration first, and the administration has promised to kill me if I write any complaints. Nastya, in my first letter from penal colony 7, I wrote to you about the European Court of Human Rights in order to circumvent censorship and give the slightest hint that I was not all right and that I needed help (Note from Anastasia Zotova: I did not receive any of Ildar’s letters from prison.)

I ask you to publish this letter, because there is a real “information blockade” in this place and I see no other opportunities to break through it. I am not asking you to get me out of here or to have me transferred to another facility. I have repeatedly seen and heard how other prisoners are being beaten, so my conscience will not allow me to run away from here. I am going to fight to help others. I am not afraid of death. Most of all, I am afraid not being able to withstand the torture and surrendering.

If the Anti-torture Committee [a Russian human rights NGO] has not yet been destroyed in Russia, I ask for their assistance in ensuring my right to life and security and those of other prisoners in Russia. I ask to you to openly reveal that Major Kossiev has directly threatened to murder me for any attempt to complain about what is happening. I will be glad if you find an attorney who will be able to reside in Segezha and provide legal support.

Time is against me. Surveillance footage would be able to prove [that such] torture and beatings [are happening], but it is becoming less and less likely that such footage remains intact. If I am again subjected to torture, beatings, and rape, it is unlikely that I will last more than a week. In case of my sudden death, you may be told that I committed suicide, had an accident, was shot while trying to escape, or [died] fighting with another prisoner, but this would be a lie. [My murder] would have been planned in advance to eliminate witnesses and victims of torture.
I love you and I hope to see you someday. Your Ildar.


Otan. Les Mirage français très sollicités dans les États baltes

Et en Russie ! - Page 20 Otan-les-mirage-francais-tres-sollicites-dans-les-etats-baltes
Les quatre avions de chasse français Mirage 2 000 déployés en Lituanie depuis la fin août dans le cadre d'une mission de l'Otan ont effectué de nombreuses interceptions d'avions russes. | Thomas Bregardis - Ouest FranceLes avions de chasse français déployés dans les pays baltes multiplient les interventions dans le cadre de leur mission pour l'Otan. Les tensions dans cette zone géographique avec la Russie sont permanentes.


Les quatre avions de chasse français Mirage 2 000 déployés en Lituanie depuis la fin août dans le cadre d'une mission de l'Otan ont effectué de nombreuses interceptions d'avions russes, a indiqué le chef d'état-major de l'armée de l'air à l'Assemblée nationale.



36 interceptions d'avions russes



« Ils réalisent en ce moment de nombreuses interceptions d'avions russes volant en limite de l'espace aérien des pays baltes », a déclaré le général André Lanata le 12 octobre lors d'une audition devant la commission Défense de l'Assemblée nationale dont le contenu vient d'être rendu public. « Nos Mirage, en état d'alerte maximum, ont ainsi décollé six fois en 24 heures ce week-end pour intercepter une dizaine d'avions russes, dont des avions de chasse », a-t-il relevé en référence au week-end du 8 au 9 octobre. 



Du 31 août, date du début de leur mission, au 12 octobre, les quatre Mirage avaient ainsi « déjà effectué 16 décollages sur alerte », a précisé le général. Les avions français ont réalisé 36 interceptions au total au cours de leurs cinq missions précédentes dans les États baltes dans le cadre des mesures de police du ciel prises par l'Otan face à la Russie.



À titre de comparaison, l'armée de l'air a effectué 73 décollages de chasseurs sur alerte en France en 2015 au titre de la protection aérienne du territoire national (survols suspects, avions en difficulté, etc..).





« Ce constat, somme toute assez exceptionnel, reflète bien la tension croissante face à la Russie », a souligné le général Lanata. Les décollages d'avions de l'Otan ont été particulièrement nombreux au début octobre - de l'ordre de 20 en une semaine - avant de revenir à un rythme plus modéré à la fin du mois (un seul décollage pour la semaine du 17 au 23), selon les informations communiquées par le ministère lituanien de la défense.



105 militaires déployés pour 10 millions d'euros



Le détachement français en Lituanie est composé de 105 militaires. Le coût de la mission, qui doit durer jusqu'au 31 décembre, s'élève à 10 millions d'euros, a précisé le chef d'état-major de l'armée de l'air.



Les Pays-Bas prendront ensuite le relais de la France fin décembre dans le cadre des mesures de réassurance des pays de l'Est, qui s'inquiètent du retour en force de la Russie. Au total, 16 pays se relaient, par missions successives de quatre mois, dans cette opération à la demande des États baltes.
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Message  Александр Mer 2 Nov - 12:21

Après les fruits, la viande, le pain les fromages et les légumes, ils ne leur restait que ça:

La Russie impose un embargo sur le sel en représailles des sanctions de l’Union européenne

Moscou a commencé à appliquer l’interdiction des importations de sel, décidée en septembre après la prolongation, jusqu’au 31 janvier 2017, des mesures restrictives par l’UE contre la Russie.

Et en Russie ! - Page 20 5023746_6_2dba_un-train-transportant-du-sel-de-mer-a_0854b8ffe794e9749e0350aa8ee30f13
Un train transportant du sel de mer à Yevpatoria, en Crimée, en octobre 2015. MAX VETROV/AFP

Le sel a rejoint, mardi 1er novembre, la liste des produits alimentaires importés bannis de Russie. Ce nouvel embargo entré en vigueur, qui concerne aussi bien le sel de cuisine que le chlorure de sodium ou l’eau de mer isotonique, avait été annoncé en septembre, peu après la décision prise par l’Union européenne de prolonger jusqu’au 31 janvier 2017 les sanctions économiques appliquées à la Russie depuis deux ans, en réaction au conflit ukrainien et à l’annexion de la Crimée.




En représailles, le gouvernement russe avait aussitôt étendu ses propres contre-sanctions, cette fois jusqu’au 31 décembre 2017. Première grande puissance visée par des sanctions internationales, la Russie a en effet réagi dès le mois d’août 2014 en interdisant l’importation des fruits, des légumes, des produits laitiers, de la viande, du poisson et de la volaille en provenance des Etats-Unis, des pays membres de l’Union européenne, de l’Australie, du Canada ou bien encore de la Norvège. Le sel vient ainsi compléter une liste déjà fournie à destination de ces mêmes pays auxquels s’ajoute l’Ukraine.



1,5 à 1,6 million de tonnes consommées par an en Russie



Selon des données de l’agence russe des producteurs et distributeurs de produits alimentaires, Rousprodsoyouz, la Russie consomme 1,5 à 1,6 million de tonnes de sel par an, et la part importée, en 2015, s’élevait à 33 %, soit près de 238 000 tonnes. Les producteurs ukrainiens, qui figurent parmi les principaux fournisseurs et qui sont également visés par l’embargo mis en place mardi, ont anticipé la mesure. Selon le journal Kommersant, les importations de sel en provenance d’Ukraine ont augmenté de 50 %, soit plus de 300 000 tonnes (34 % du marché), entre les mois de juillet et de septembre.



Les sanctions économiques, couplées à la chute des cours du pétrole, ont porté de rudes coups à l’économie russe. En mettant fin à l’accord russo-américain sur le recyclage du plutonium, ratifié lundi par la Douma, la chambre basse du Parlement russe, Vladimir Poutine l’avait reconnu d’une façon qui n’est pas passée inaperçue en Russie. Dans la liste des conditions émises par le président pour le rétablissement de cet accord figuraient ainsi non seulement l’arrêt des sanctions américaines, mais également « le remboursement » de leur coût.
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Message  Александр Mer 2 Nov - 14:37

Amnesty Moscow office sealed off

(Le bureau d'Amnesty à Moscou est fermé)

Et en Russie ! - Page 20 385872969
The Moscow office of Amnesty International human rights group has been sealed off by municipal officials (Photo source: amnesty.org.ru)

NGO's staff blocked from the building for unknown reason 
       

The Moscow office of Amnesty International human rights group has been sealed off by municipal officials, the NGO's press officer Alexander Artemyev reported on November 2.

Artemyev said that staff members found their office closed when they came to work on Wednesday morning. Official seals had been placed on the door, the locks had been changed, signaling system and power to the office had been cut off.

He added that no prior warning was given. Amnesty International has been renting the office for the past 20 years, and made rent payments in time.

Rights groups that receive foreign funding and are critical of the Kremlin have come under pressure from the authorities in the past few years. Some have been labelled as "foreign agents" which makes them subject to intense scrutiny from officials.

The office was closed down just a day after Amnesty International called on Russian authorities to immediately release Ildar Dadin, a peaceful street protester imprisoned for participation in "unauthorized" assemblies.

In a letter to his wife, Dadin said he was subjected to torture, beatings and threats in the prison where he is serving his 2.5-year sentence. 

With reporting by Reuters
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Message  benoit77 Mer 2 Nov - 23:41

le monde en parle : http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/02/la-russie-ferme-le-bureau-d-amnesty-international-a-moscou_5024246_3214.html

et les autres :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/02/97001-20161102FILWWW00229-la-russie-ferme-les-bureaux-d-amnesty-international-a-moscou.php
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161102.REU3706/amnesty-international-expulsee-de-son-antenne-a-moscou.html

Bon ben c'est normal , Poutine peut pas rétablir les goulags avec tous ces curieux.
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Message  Caduce62 Jeu 3 Nov - 10:21

A Saint-Pétersbourg, de braves gens inconnus ont tagué les graffitis consacrée au seigneur de guerre de la soi-disant "République populaire de Donetsk" Motorola. Ils ont versé de la peinture rouge sur ça et ont écrit le mot "merde". Laughing Laughing Laughing  

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Message  Александр Jeu 3 Nov - 10:23

Ils l'ont fait plus beau qu'en vrai . . . Wink
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Message  Александр Jeu 3 Nov - 11:22

A Moscou : Les procés staliniens recommencent

Des hommes libres, des hommes dignes, des hommes courageux, se sont levés pour tenter de défendre légitimement, leur terre, leur patrie, sur leur territoire, certains étant d’ailleurs des russes ethniques, mais tous des citoyens ukrainiens, des hommes de devoir, de justice, se battant contre le mal, la tyrannie. Ces braves ont été kidnappés, battus, emmenés contre leur gré en Russie.

Lettre ouverte au Monsieur le Président du Parlement Européen

le 2 novembre 2016

Monsieur le Président du Parlement Européen,

C’est avec l’espoir que vous lirez cette lettre que je vous adresse au nom du peuple Ukrainien, au nom des citoyens européens, au nom des citoyens du monde civilisé, au nom des justes.

C’est avec l’espoir que vous mettrez votre volonté, votre conscience d’être humain, votre pouvoir d’homme politique lucide et clairvoyant, pour que cesse l’injustice, pour que cesse le chaos.

Vous reconnaitrez aisément qu’il est intolérable qu’au 21ème siècle, on puisse kidnapper un homme libre dans un pays libre et souverain, le transférer, juger et condamner dans un autre pays où règne l’arbitraire, où les droits de l’homme sont quotidiennement bafoués au vu et au su du monde entier, et quelquefois officiellement reconnus comme étant nuls et non avenus, comme par le clergé dudit pays, par exemple.

Pourtant, c’est ce qui s’est passé à plusieurs reprises, depuis, et même un peu avant que la Russie, qui fait partie de manière incompréhensible pour le commun des mortels, du conseil de sécurité de l’ONU, et qui a gardé contrairement à l’Ukraine son arsenal nucléaire, alors qu’elle n’était comme l’Ukraine, qu’une des républiques qui composaient l’URSS, n’envahisse illégalement la Crimée territoire Ukrainien.

Des hommes libres, des hommes dignes, des hommes courageux, se sont levés pour tenter de défendre légitimement, leur terre, leur patrie, sur leur territoire, certains étant d’ailleurs des russes ethniques, mais tous des citoyens ukrainiens, des hommes de devoir, de justice, se battant contre le mal, la tyrannie. Ces braves ont été kidnappés, battus, emmenés contre leur gré en Russie. Après des procès iniques, dignes de l’époque stalinienne, ils ont été condamnés pour des motifs fallacieux, certains après des aveux obtenus sous la torture, le chantage, la menace contre leur famille, à de lourdes peines de camp de redressement.

A quoi sert la démocratie, à quoi sert l’Europe, à quoi sert le pouvoir dans le monde libre, civilisé, si on ne l’utilise pas pour faire éclater la justice, la vérité, pour défendre la liberté ? Suis-je naïf de croire encore à de telles valeurs, à cette mission de la démocratie, dites le moi, monsieur le président ? Je ne crois pas que seule la real et mercantile politique doive dicter nos décisions et même si cela était, ce dont je serai désolé, on ne peut pas dire que la Russie d’aujourd’hui soit un partenaire aussi indispensable qu’elle veuille nous le faire croire. Il est d’ailleurs tout aussi faux de penser que la Russie est puissante, elle n’est que brutale et ne reconnait que la force, ce que les dirigeants occidentaux ne semblent pas avoir compris.

Si je suis dans le vrai, si vous aussi vous croyez en votre mission, faites en sorte que l’Europe existe, qu’elle devienne encore plus forte, faites en sorte qu’elle ne meure pas, comme le voudrait certains dictateurs avides d’étendre leur emprise sur le monde civilisé.

Demandez à tous les députés européens d’agir pour obtenir la libération des otages ukrainiens prisonniers en Russie. Ne levez pas les sanctions, au contraire, les dictateurs ne respectant que le langage de la force, de la puissance, augmentez et prolongez ces sanctions, jusqu’à la libération de ces pauvres et magnifiques prisonniers, jusqu’au départ des forces du mal, de la Crimée, du Donbass, voire de la Syrie où des crimes de guerre sont commis chaque jour, jusqu’à ce que le peuple russe , abruti par la propagande d’état , prenne enfin conscience, ce qui semble être le cas depuis un certain temps, et qu’il puisse , avec l’aide de l’occident, décider du sort du dictateur assassin et de ses complices, soit en le jugeant lui-même, soit en l’envoyant devant un tribunal international, pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de droit commun.

Monsieur le président, je réitère ma supplique, notre supplique à tous, hommes libres et justes, pour que soient libérés les prisonniers Ukrainiens, détenus illégalement en Russie.

– Oleg SENTSOV, réalisateur, condamné à 20 ans de prison, pour avoir protesté contre l’annexion de la Crimée.

– Olexander KOLTCHENKO, étudiant, condamné à 10 ans de prison.

– Olexander KOSTENKO, dont la famille est actuellement persécutée, condamné à 3 ans et 6 mois de prison.

– Olexiy TCHYRNIY, professeur d’histoire, condamné à 7 ans de prison.

– Mykola KARPIUK, condamné à 22 ans de prison, et dont la famille n’a plus de nouvelles.

– Stanyslav – KLYCH, condamné à 20 ans de prison.

– Achtem TCHIYGOZ, adjoint du chef du Madjlis des Tatars de Crimée, condamné à 15 ans.

– Moustafa DEGERMEDJI, activiste tatar, condamné à 8 ans de prison.

– Ali ASANOV, activiste tatar, condamné à 8 ans de prison.

– Valentin VYGOVSKY, étrangement condamné pour espionnage pour le compte de l’Ukraine, alors qu’il était en Ukraine, son pays, à 11 ans de prison.

– Serhiy LYTVYNOV, un berger qui n’a jamais quitté son village, aux dires de tous les témoins, condamné pour crimes de guerre, à 8 ans et 6 mois de prison.

– Roman SOUCHTCHENKO, correspondant à Paris de l’agence de presse Ukrinform, arrêté le 30 septembre, en Russie et accusé stupidement d’espionnage.

Je tiens à préciser que tous ces hommes innocents et courageux, tous civils, ont été torturés physiquement et moralement, ont avoué sous l’emprise de drogues, ou devant les menaces contre leur famille, se sont ensuite rétractés devant leurs juges, mais n’ont jamais trahi ou impliqué leurs camarades, ce qui démontre leur droiture d’esprit et leur foi en la vérité.

Je pense que nous avons tous le devoir de faire en sorte que tous les prisonniers ukrainiens détenus en Russie, car la liste ci-dessus n’est malheureusement pas exhaustive, soient renvoyés en Ukraine, pour y être jugés s’ils y ont commis des crimes ou des délits, par des tribunaux Ukrainiens.

Par ailleurs les prisonniers militaires détenus en Russie ou dans les républiques fantoches du Donbass, doivent être également libérés, leur seul crime étant d’avoir défendu leur pays contre l’envahisseur.

Ne laissons pas la barbarie prospérer, ne laissons pas le peuple Russe retourner au moyen âge, aidons le à survivre, à vivre dignement, libre, et cela est possible en aidant la Syrie, l’Ukraine, en combattant le mal où qu’il soit sans se laisser impressionner par les rodomontades d’un roi nu.

Andrïy Myroslaw TANTCHAK, Ukrainien et citoyen Français.
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Message  Александр Jeu 3 Nov - 12:17

A propos du "SurkovLeaks":

Leaked Kremlin emails reveal Putin's strategy to сarve up Ukraine

(Les courriels du Kremlin divulgués révèlent la stratégie de Poutine pour aller en l'Ukraine)

“We have no need for CIA help” – Ukrainian hackers of #SurkovLeaks | Exclusive interview

("Nous n'avons pas besoin de l'aide de la CIA" - Pirates ukrainiens des #SurkovLeaks | Interview exclusive)

SurkovLeaks (part 2): hacktivists publish new email dump

Et en Russie ! - Page 20 Surkovleaks2-641x336

The Ukrainian Cyber Alliance (hacktivist groups FalconsFlame, CyberHunta, Trinity and RUH8) published today its latest SurkovLeaks dump, retrieved from the reception office of the Russian presidential aide Vladislav Surkov.

The dump contains messages of the early period (2013-2014) and the more recent archives for 2015-2016. The new leak has been codenamed SurkovLeaks (part 2). It focuses mainly on the pochta_mg@mail.ru. mailbox. The dump contains 336 incoming and 87 outgoing messages, with the total volume of 340 MB (download).



InformNapalm international volunteer intelligence community conducted verification of the published data and confirmed the authenticity of the emails.

 While analyzing the data with the help of OSINT methods, it became possible to establish the specific person who owns the mailbox: Maria Vinogradova, adviser to Vladislav Surkov. This mailbox was the destination for some extraordinary and even arguably secret messages, lists, and reports, even though the largest portion of the dump consists of routine and trivial messages.


InformNapalm has prepared a brief overview of the most interesting details found in the messages published by the Ukrainian hacktivists.

1.Shopping for office supplies. Identifying the mailbox operator

One of the found emails was sent from the mailbox of Surkov’s reception office prm_surkova@gov.ru (its ccontent was published earlier). This proved that the owner of pochta_mg@mail.ru was associated with Surkov.

Et en Russie ! - Page 20 1
 
Another leaked message unveils additional data: personal phone number of the mailbox owner and office location somewhere close to Teatralny Proezd 5, Moscow. Within a 5-10 minute walking distance from this spot (close to Children’s World department store) there is The Presidential Administration of Russia. Another curious place located in this area is the second office building of the Russian Federal Security Service (FSB).

Et en Russie ! - Page 20 2Et en Russie ! - Page 20 4
 
Searching by the phone number (+79036621519), specified as the contact for an office supplies order, we find the document titled
“Presidential Directorate for Social and Economic Cooperation with the Commonwealth of Independent States Member Countries, the Republic of Abkhazia and Republic of South Ossetia”. It contains contacts, full name and office number of the employee.

Et en Russie ! - Page 20 6
 
Maria Vinogradova, an employee in the office of the Presidential Aide apparently works in the office #432 in the FSB building mentioned above.

 This establishes the person who processes email for Vladislav Surkov.


2. Minsk agreement (#MinskMonitor). Withdrawal of heavy flamethrower systems

At least twice, Vladislav Surkov received through this mailbox plans of activities for implementation of the Protocol signed by the Trilateral Contact Group. There were two versions dated January 29 and 30, 2015. Both versions contain the item covering the pull-back of heavy flamethrower systems (TOS) to 14km from the contact line.

 However, the Package of Measures for the Implementation of the Minsk Agreements (Minsk II) was agreed on at the summit in Minsk on February 11-12, 2015, and
open sources contain no references to pull-back of the TOS systems.

 The versions of January 29 and 30 also differ with regard to the detailed descriptions of the ground control points for the withdrawal of the forces.


 Previously, in October 2015
BBC news , citing the report of the OSCE observers, reported about militants operating TOS-1 Buratino, modern Russian multiple rocket launcher and thermobaric weapons. The piece emphasized that TOS-1 was produced only in the Russian Federation, and had never been exported to Ukraine.

Et en Russie ! - Page 20 7Et en Russie ! - Page 20 8
 
In February 2015 InformNapalm presented the infographics

TOP-10 Military Gadgets Involved in the Russian Aggression Against Ukraine  which also featured TOS-1 Buratino, based to the findings of our HUMINT network.

Additionally, both documents discuss the transfer of counter-battery radar systems from Russia to the OSCE Special Monitoring Mission “to ensure the monitoring and verification of the state of ceasefire”.

3. Kremlin curator: The list of the top officials of LPR ministries recommended for replacement

On December 15, 2015, Vladislav Surkov was sent the lists and resumes of the candidates for various positions in Luhansk People’s Republic (LPR). This demonstrates that appointments of candidates for senior positions are fully centralized and depend on the Kremlin.

Et en Russie ! - Page 20 9Et en Russie ! - Page 20 10

4. Kharkiv. Attempts to destabilize the situation in the region

A large number of messages in Surkov’s reception office mail concern the situation in Kharkiv.

 The reports on the social situation in Kharkiv and the opportunities of its destabilization are very interesting.


 For example the report of April, 29, 2015, named “The Package of Measures Kh” states that the majority of the population of Kharkiv Oblast is opposed to Kiev and offers measures to escalate the situation.


Et en Russie ! - Page 20 11Et en Russie ! - Page 20 12
 
However, in June the situation looks radically different, thanks to, among other things, the activities of the Ukrainian Security Service (SBU) and the wisdom of the citizens. According to another report, the slogan “Rise, Kharkov!”, is no longer trending. Kremlin’s agents try to justify their failures, offering Surkov the distorted picture of “reprisals”.

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There are also some curious incidents, when the activities of different Russian agents intersect. This also results in complaints to Surkov.

Et en Russie ! - Page 20 15


For an in-depth analysis of the situation in Kharkiv we recommend to look at the emails sent to Surkov’s reception office from the email address maharinskaya@mail.ru.
 
5. Ukraines federalization plans 

The email exchange contains a large number of notes, lists, and even creative “postcards” from Denis Pushilin (one of the top Donetsk People’s Republic (DPR) leaders). Surkov also received the lists of Ukrainian MPs, who offered various initiatives in line with the federalization plans, suggestions on the changes of the Constitution of Ukraine, and others. This will require a separate analysis.

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6. Vitaliy Leybin notes

The messages sent to Vladislav Surkov by the editor-in-chief of the Russian Reporter magazine Vitaliy Leybin present a very large body of revelations.

 For example, in the message with the subject “For V.Yu. somewhat secret, there are names”, Leybin reports that he met with his friend Igor Guzhva (Vesti media holding) on the subject of “the Bigger Ukraine”. “He holds our license for the Kiev version of the “Reporter”. By the way, we promised him help from our European friends on the subject of freedom of speech in Ukraine,” states Leybin in his message.


Vitaliy Leybin doesn’t say anything new about the life in “the young republics”, but when included in a report for Surkov these facts gain additional importance. He writes about looting, coal trade, imprisonment of Russian citizens “in the cellars”, and the conflict between Zakharchenko and Khodakovskiy. He also brings up the role of Rinat Akhmetov:

He helped me too, when I asked for assistance with the release of unlawfully detained journalists etc. And the infoabout connections to the oligarch can be found on everyone who tried to run a business, for the obvious reason: the whole oblast belonged to Rinat. By the way, regarding the gas station chains, there are rumors of redistribution in favor of Kurchenko and that Z (Zakharchenko Ed.) is upset. And when I was there, there were gas shortages in Donetsk. The prices have gone down a little, but they are still overinflated, higher than Ukrainian ones, even though its likely purchased in Russia at Russian prices. It would be better to deal with this pricing mess rather than encourage internal squabbles and managethe redistribution. It would actually be great to say directly to our commanders there to stop playing VIPs and wannabe oligarchs, walking around with dozens of personal security and driving around in expensive cars. They should at least stop showing off their provincial attitudes,” states Leybin in one of his messages to Surkov.

7. Surkov overseeing fuel markets in the republics

The mailbox also contains evidence of Surkov’s oversight over the fuel markets in DPR. A subsidiary company is created in Russia under Surkov’s control that buys fuel at commodity exchange prices and uses Russian Railways for customs clearance and delivery of the fuel into Ukraine to rail stations in Donetsk Oblast. (In September 2016 there were fires of fuel farms and ammunition storages in the specified area Ed.). Fuel deliveries are financed by Russian National Commercial Bank (this bank operates in Crimea and is subject to sanctions). This means that there exists a procedure for financial and economic activities in the occupied territories, which involves a subsidiary of the Russian Republican Fuel Company, Russian Railways, and RNCB bank.

Et en Russie ! - Page 20 17

It is possible that the fuel market is becoming one of the reasons for the elimination of “DPR/LPR” field commanders, who threaten with the “Dremov’s secret flash card” or can’t be controlled in the process of contraband of fuel, coal, medicines, or illegal drugs.

Note that earlier, on October 25, Ukrainian hacktivists also published the dump of the mailbox prm_surkova@gov.ru that belongs to Surkov’s reception office. The size of the dump was almost 1GB. Its authenticity was confirmed by the InformNapalm experts and later acknowledged by other international organizations and analysts, such as Bellingcat and The Atlantic Council. The operation under the code name SurkovLeaks provoked widespread coverage in Western media.



Disclaimer



Evidence data was exclusively provided to InformNapalm by the hacktivists of the Ukrainian Cyber Alliance for analysis and processing. InformNapalm Community bears no responsibility for the sources and origin of the data.




Et en Russie ! - Page 20 InformNapalm_logo_05The mailbox dump was analysed by Mikhail Kuznetsov and Roman Burko for InformNapalm volunteer intelligence community. An active link to the authors and our project is obligatory for any reprint or further use of the material.


 (Creative Commons — Attribution 4.0 International —
CC BY 4.0 )
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Message  Александр Jeu 3 Nov - 12:28

Encore un "nouveau russe":

Документы

Подписан Указ о приёме в гражданство России Стивена Сигала
Президент подписал Указ «О приёме в гражданство Российской Федерации».
3 ноября 2016 года
12:00

La réaction de l'intéressé:

Et en Russie ! - Page 20 CwVIMxMXEAENYbW

Et leur porte avion:

Et en Russie ! - Page 20 CwVFa99XgAAUP3h

Sont obligé de le remorquer en marche arrière.
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Message  Александр Jeu 3 Nov - 16:22

La meilleure du jour:

Kremlin seeks top PR agencies to salvage its image in the world

Et en Russie ! - Page 20 385754165
Russian President Vladimir Putin's Press Secretary Dmitry Peskov during the annual press conference on December 17, 2015 in Moscow, Russia (Getty Images)

Moscow is ready to spend millions of dollars to mitigate its aggression in the world 
       

The Russian government renewed its, seeking assistance from the Western PR agencies to improve its image abroad, PRWeek outlet has learned. A spokesman, who asked to remain anonymous, said the Russian government is looking to hire three or four leading Western PR agencies as early as at the end of this year.

Moscow is ready to spend around USD 30-50 million per year for its image-rebuilding plan, Russia's minister of communications Nikolay Nikiforov claimed. Although negotiations with several top PR companies are ongoing, no comprehensive deal has been signed yet, PRWeek also reports.

Amid Russia's increased aggression since 2014, its image in the world deteriorated significantly, according to several international opinion polls. Figures by Pew Research Centre show that only 26% of Europeans, 37% of Asians and 29% of Latin Americans had the positive attitude towards Russia in August 2015. In particular, 67% of the U.S. population is absolutely unfavourable towards Moscow, as well as 80% of the Poles, 70% of the Germans and the French, 72% of the Ukrainians, 74% of the Israelis, 73% of Japanese and 62% of the Australians.  

Et en Russie ! - Page 20 Russia-Image-081

Read more Ukrainian hackers leak more emails of Putin's aide

Russia's annexation of Crimea, its intervention in Donbas and the Syrian war, imposing threats on the Baltic and Eastern Europe countries caused Moscow's largely unfavourable view in the world.

This latest attempt to mobilise a top Western PR actor was not first in line for Kremlin. In 2006, amid Russia's significant economic surge, the Ketchum, a New York-based PR agency, was hired by government officials to help Moscow improve its global investment image and promote its influence in the world media and politics.

"Our task seemed quite easy to us: explaining Russians how the Western media work and persuade them to follow the best methods of establishing and supporting ties between the government and media", Angus Roxburgh, a former BBC journalist and top Russian adviser at Ketchum, wrote in his book titled The Strongman.

Along with its Brussels-based GPlus partner, Ketchum took charge of Kremlin media activities and monitoring world press concerning Russia. It was exactly Ketchum who took the brunt of geopolitical quakes after the Russo-Georgian war in 2008 and further so-called "gas conflicts" between the Gazprom and Ukraine. Both Russian government and Gazprom's monopoly paid up to USD 1 million monthly for PR support.

"The Russian partners constantly demanded from Ketchum "to use their technologies" to improve the sound of commentaries in the media. In our turn we wanted them to engage technologies like press conferences similar to those held daily in a special White House room. But we've never seen this", Roxburgh wrote.

By 2014 Ketchum PR assistance to Russian government went faint and eventually stopped. For its services, it was paid over USD 40 million in 2006-2012. Kremlin's administration overall PR expenses exceed USD 115 million since 2000, the PRWeek also claims.

Read more OSCE witnesses military funeral van crossing Russia-Ukraine border

Amid recent alleged meddling in the U.S. presidential race, Aleppo bombardments, continuing Western sanctions over the war in Ukraine and the Olympic athlete doping scandal, Kremlin's image in the world was brought down to it's lowest ever level, which makes Russia seek PR assistance again.

Dmitry Peskov, a press secretary to president Vladimir Putin, confirmed that the government is considering several candidates to succeed Ketchum in promoting the country's interests on the global stage. Several potential bidders expressed interest to such a contract, and a new Kremlin PR partner will be selected via open tenders, he also stressed to PRWeek.

"We have already made attempts to attract someone smaller than Ketchum. There have been two attempts to attract other foreign companies. However, their work has not satisfied us. Still, there is a possibility that Ketchum's replacement might be found by the end of the year", Peskov claimed.
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Message  Александр Ven 4 Nov - 10:47

Chipotages:

3 novembre 2016 – L’ancien directeur du SVR prend la tête d’un think tank lié au Kremlin

L’info du jour

Un mouvement, un de plus dans cette année agitée au sein de l’appareil d’Etat russe : Vladimir Poutine a signé jeudi 3 novembre un décret nommant Mikhaïl Fradkov, qui dirigeait depuis 2007 et jusqu’à il y a quelques semaines le SVR (renseignements extérieurs russes), à la tête de l’Institut Russe pour les Etudes Stratégiques, rapporte l’agence Rambler News Service. Vladimir Poutine avait renvoyé Fradkov du SVR le 22 septembre, avant de l’exclure dix jours plus tard du Conseil de Sécurité russe.

La nomination de Fradkov remet en lumière cette organisation établie par la présidence russe, réputée proche des services de renseignements russes (l’actuel directeur, qui sera bientôt remplacé, est aussi un ancien du SVR) et qui s’est rendue célèbre pour ses positions ultraconservatrices. Mais le think tank entretient aussi des contacts avec plusieurs noms bien connus de la sphère pro-russe française.

Ainsi, en février dernier, le RISI (Russian Institute for Strategic Studies) organisait une table ronde prenant pour thème « la lutte contre le terrorisme international et les relations franco-russes« . Et si l’invité le plus connu de cette discussion était sans conteste l’idéologue Alexandre Dougine, architecte de la pensée de l’Eurasianisme et présenté par les médias occidentaux (sans doute de manière quelque peu exagérée) comme un des principaux idéologues du président russe, on y retrouve aussi plusieurs français. Le communiqué du think-tank n’en nomme qu’un : Emmanuel Leroy, présenté comme le directeur de la Web TV d’extrême droite TV Libertés. Mais on aperçoit aussi sur les photos Xavier Moreau et Alexandre Latsa, deux membres particulièrement actifs de la sphère pro-russe française (tous deux vivent en Russie). L’intervention de Mr Moreau se trouve d’ailleurs sur la chaîne Youtube de Stratpol, son « site d’analyses politico-stratégiques et économiques« . Les deux hommes, en plus de paraître régulièrement dans des médias pro-russes (Alexandre Latsa écrit notamment pour le média d’Etat russe Sputnik) font aussi partie du « Cercle Pouchkine », une organisation pro-russe française qui serait « vérolé par des éléments du SVR« , d’après des sources cités par Nicolas Hénin dans son livre « La France russe ».

Mais le RISI ne se contente pas de cultiver les contacts avec les français les plus acquis à sa cause : ultraconservateur, il aime aussi passer sous le scalpel géopolitique les grands problèmes de la Russie contemporaine. Il affirmait par exemple dans un rapport publié en mai dernier que le problème du SIDA en Russie était « instrumentalisé dans le cadre d’une guerre de l’information menée contre la Russie» par un Occident qui cherche à imposer son modèle, fondé sur «un contenu idéologique néolibéral, insensible aux spécificités nationales et à l’absolutisation des droits des groupes à risque, les toxicomanes et les LGBT» » (voir l’article de Libération). La question du SIDA était ainsi présentée comme un simple élément du conflit entre l’Ouest et la Russie, le think tank préconisant des méthodes conformes aux « valeurs traditionnelles » (abstinence et fidélité, en gros) face à celles défendues par l’Occident (éducation sexuelle et contraception). La Russie est l’un des derniers pays d’Europe à enregistrer une augmentation constante du nombre de séropositifs : la ville d’Ekaterinbourg, dans l’Oural, a ainsi fait la une des médias russes il y a quelques jours après avoir annoncé que 1,8% de la population locale était séropositive.

Autre frasque récente du think tank : un rapport analysant « l’agressivité » des médias occidentaux par rapport à la Russie, allant jusqu’à mesurer celle de journalistes individuels :


Mais les déclarations et analyses fracassantes de cette organisation ne sont pas à prendre à la légère : ainsi, en février 2014, un rapport du think tank affirmait que l’objectif de l’institut de sondage « Centre Levada », considéré comme le dernier institut de recherche sociologique indépendant du pays, était le « transfert au Département d’Etat américain de bases de données d’activistes […] afin d’obtenir toutes les informations nécessaires à leur recrutement« . A l’époque, cela pouvait ressembler aux « délires de tchékistes à la retraite« , selon les mots du directeur du Centre Levada. Mais le RISI était en fait en avance sur son temps : l’institut de sondage est depuis le mois de septembre dans la liste des « agents de l’étranger », un statut qui, non content de lui apposer de manière quasi officielle l’étiquette d’espion, limite fortement ses activités et met en danger son existence même.
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Message  Krispoluk Ven 4 Nov - 11:49

Me font marrer avec leurs "Think tank" Mad

Quand tout est pourri dans la tête, ça sert à rien d'y faire circuler plus vite les neurones ! Evil or Very Mad

Faut juste changer de tête...  Twisted Evil Basketball
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Message  Александр Ven 4 Nov - 12:00

Plus d'un voudrait changer la "tête", mais pour quelle autre?

Russia trying to divide Europe, outgoing Bulgarian president warns

Et en Russie ! - Page 20 385878784
Bulgarian President Rosen Plevneliev arrives for an EU summit in Brussels (AP photo)

"The threat now is less about Russian tanks invading Europe and more about Russian influence dividing the Continent" 
       

Russia is trying to divide and weaken Europe amid a "dangerous and unpredictable" international confrontation, Bulgarian President Rosen Plevneliev warned in an interview with the BBC.


Plevneliev, who will step down in January, also said his country had come under a cyber attack during a referendum and local elections last year, which he said was almost certainly linked to Russia.
Europe has not returned to the Cold War, the Bulgarian president believes, but instead is involved in a new "dangerous and unpredictable" confrontation which he calls "Cold Peacetime".

The threat now is less about Russian tanks invading Europe and more about Russian influence dividing the Continent, he argues.

"The game in Europe today is not to have a full-scale war and to shoot against your enemy, but the game of Mr Putin is to make other countries dependent," he said.

"What today Russia is trying to achieve is to weaken Europe, to divide Europe and to make us dependent," Bulgarian President said.

Watch also Kremlin plots destruction of European unity - Bulgarian President Plevneliev

Plevneliev believes Russia's main tools across Europe include the funding of populist political parties and movements from the political extremes, extensive propaganda and also cyber attacks to destabilise opponents.

Last October, Bulgaria was subject to a major cyber attack. "That was the most heaviest and intense cyber attack that has been conducted in south-east Europe," he said.

"I consider it an attack on the Bulgarian democracy," he told the BBC, arguing it was designed to cause confusion around results, something which some in the US fear could be possible in their elections next Tuesday also.

Le texte original de la BBC:

Bulgaria warns of Russian attempts to divide Europe

By Gordon Corera
Security correspondent, BBC News


Et en Russie ! - Page 20 _92249073_7f625028-847e-4a7e-96a9-2378e307ba76

Image copyright AFP
Image caption  Rosen Plevneliev: "The game of Mr Putin is to make other countries dependent"
The president of Bulgaria has told the BBC that Russia is trying to divide and weaken Europe.



Rosen Plevneliev warned of Russian influence in his country and across the continent and said Europe needed to take a stronger line.



Elections to pick a new president take place in the country on Sunday, with a run-off a week later if no candidate wins an outright victory.



Mr Plevneliev, who is not standing for re-election, will step down in January.



He also said his country had come under a cyber attack during a referendum and local elections last year, which he said was almost certainly linked to Russia.



'Cold Peacetime'



Europe has not returned to the Cold War, the Bulgarian president believes, but instead is involved in a new "dangerous and unpredictable" confrontation which he calls "Cold Peacetime".



The threat now is less about Russian tanks invading Europe and more about Russian influence dividing the Continent, he argues.



"The game in Europe today is not to have a full-scale war and to shoot against your enemy, but the game of Mr Putin is to make other countries dependent," he said.



"What today Russia is trying to achieve is to weaken Europe, to divide Europe and to make us dependent."


Et en Russie ! - Page 20 _92249078_8bd0b7db-2bbc-4479-b210-f90c3e1462a7Image copyright EPA Image caption  Bulgaria holds the first round of presidential elections on 6 November
The streets of Sofia, the Bulgarian capital, bear witness to the strong Russian influence in a country which was once part of the Soviet-bloc but which is now a member of both the EU and Nato.



Which direction the country should face is a key issue in the election and the current president has angered some in his country with his criticism of Moscow.



Between 20% and 25% of the Bulgarian economy is linked to Russia, according to Martin Vladimirov, an analyst at the Center for the Study of Democracy in Sofia who co-authored The Kremlin's Playbook, a report on Russian influence in the region.



"Russia has been able to leverage its economic influence to capture key institutions in the country," Mr Vladimirov said, arguing that Russian money had been used to finance protests and directly affect laws as well.



'Attack on democracy'



The president believes Russia's main tools across Europe include the funding of populist political parties and movements from the political extremes, extensive propaganda and also cyber attacks to destabilise opponents.



Last October, Bulgaria was subject to a major cyber attack. "That was the most heaviest and intense cyber attack that has been conducted in south-east Europe," he said.



The denial of service attack - which tries to make websites inaccessible - targeted the electoral commission, presidency and other government institutions on the day of a referendum and local elections.

"I consider it an attack on the Bulgarian democracy," he told the BBC, arguing it was designed to cause confusion around results, something which some in the US fear could be possible in their elections next Tuesday also.



The assistance of Nato allies has left the Bulgarian president with little doubt as to who was responsible.



"The same organisation that has attacked the Bundestag- stealing all the emails of German members of parliament - the same institution that has attacked Nato headquarters, and that is the same even that has tried to influence American elections lately and so in a very high probability you could point east from us."



'Fancy Bears'



The group linked by the US administration and Western private security groups to those incidents is a group of Russian hackers known as "Fancy Bears" or APT 28, which the US administration said was likely acting with the support of senior Kremlin officials in targeting the US political system. 

 

"I just say it is the same address, the same signature and the same approach we have seen also here in Bulgaria," Mr Plevneliev said.



"This is an attack on the Bulgarian state and the Bulgarian democracy and its conducted with a high probability from Russia."




  • Is Vladimir Putin really trying to break up the EU?
  • Vladimir Putin: Russia's action man president
  • Putin's inner circle




Bulgaria has since drawn up a new cyber security strategy which he believes will leave it with better protection against any renewed attempts in the forthcoming vote.



Electronic voting machines are used in some areas but these are not connected to the internet, and so the main risk remains one of spreading confusion rather than altering the outcome.



Ensuring a strong consistent line from the EU on Russia was vital, Mr Plevneliev said.



"Nato is strong, I also wish the European Union also could be stronger and united on the problems we have today."



Europe, he acknowledged, was facing a range of other crises with migration and refugees as among the most significant, and one which could split the EU.



Mr Plevneliev told the BBC he was "saddened and shocked" by the British vote to leave the EU. "This was a very tragic moment," he says. "Brexit is a crisis and a very serious one."



One reason for his concern is that Britain leaving the EU may make it harder to pursue a stronger line on Russia, since it has supported his more robust position on European security.



Ensuring the process of separation was not painful was a priority, he added.



"If Brexit is going to be a divorce, we should stay the best possible and the closest friends."
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Message  Александр Ven 4 Nov - 16:49

Poutine inaugure une statue du prince Vladimir près du Kremlin

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AFP

Suivre le lien, impossible de copier l'article. Embarassed

Version russe:

En Russie, le monument au prince Vladimir fait des vagues

Un monument au prince Vladimir, qui a réalisé le baptême de la Russie en 988, a été inauguré le 4 novembre à Moscou, à côté du Kremlin, sur la place Borovitskaïa. L’histoire de ce monument de 16 mètres de haut a connu plusieurs scandales ces dernières années.

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Initialement, il était prévu d’inaugurer le monument à l’occasion du millénaire de la mort du prince, le 4 novembre 2015. Crédit : Vladimir Astapkovich / RIA Novosti

L’histoire de l’installation du monument au prince Vladimir a été marquée dès le début par des protestations et d’âpres débats. L’idée de l’ériger appartient à la Société historique et militaire de Russie qui est dirigée par le ministre de la Culture, Vladimir Medinski. Un concours a été organisé au début de l’année dernière sur le concept du futur monument : le vote à scrutin secret a été remporté par un projet de monument de 24 mètres de haut proposé par le sculpteur Salavat Chtcherbakov et l’architecte Vassili Danilov.

Les « contre »

Les critiques déclaraient que le monument était sans rapport avec Moscou, car la ville est citée pour la première fois dans les chroniques en 1147, soit cent ans après la mort du prince. En outre, les historiens mettent en relief la cruauté de Vladimir qui, ayant soumis en 980 la ville de Polotsk, a violé la fille du prince local, Rogneda, avant d’en faire de force sa femme. Par la suite, il a tué de ses propres mains son père et ses deux frères.

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Des travailleurs près du monument au prince Vladimir sur la place Borovitskaïa. Crédit : Vladimir Smirnov / TASS

Les opposants au projet relèvent également l’aspect politique de ce monument, qui est associé au président actuel Vladimir Poutine. Ainsi, le journaliste Oleg Kachine souligne que le monument à Vladimir peut être considéré comme un hommage à son influent homonyme. En outre, la sculpture de Salavat Chtcherbakov dans son concept initial devait dépasser en hauteur le monument à Vladimir élevé à Kiev (20 mètres). Dans le contexte du conflit entre la Russie et l’Ukraine, les observateurs y voient également un geste politique.

Les pérégrinations du monument

Initialement, il était prévu d’inaugurer le monument à l’occasion du millénaire de la mort du prince, le 4 novembre 2015. La direction de la Société historique et militaire a proposé de l’ériger à côté de l’Université Lomonossov de Moscou, dans le parc naturel de la Colline des moineaux. Toutefois, la situation géologique du terrain n’a pas permis d’installer sur la rive de la Moskova une statue de 300 tonnes : elle risquait de provoquer un éboulement.

Les Moscovites mécontents de l’initiative ont rédigé une pétition contre l’installation du monument : celle-ci a été signée par plus de 80 500 personnes. Finalement, les autorités ont proposé plusieurs autres emplacements dans le centre-ville : le quai Moskvoretskaïa, la place Loubianskaïa et la place Borovitskaïa. C’est cette dernière qui a été choisie par les Moscovites au cours d’un vote sur le site gouvernemental Citoyen actif.
    
Le lieu a été également approuvé par la commission d’art monumental auprès du conseil municipal. Toutefois, les défenseurs de la ville se sont élevés contre cette idée : le terrain au carrefour des rues Mokhovaïa et Znamenka (où doit être érigé le monument) fait partie de la zone du Kremlin où toute construction est interdite.


Au début de cette année, l’UNESCO a mis en garde les autorités russes : en cas de refus d’organiser des consultations au sujet du paysage historique et de non-respect de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, le Kremlin de Moscou pourrait être déchu de son statut de site classé.

Les auteurs de la statue ont accepté de réduire ses dimensions : désormais, la sculpture du prince fait 12,2 mètres et la hauteur du monument ne dépassera pas 16,8 mètres avec la croix.

Selon le mouvement public russe Arkhnadzor, il est peu probable que le Kremlin soit privé de son statut de monument du patrimoine mondial. « Toutes les remarques de l’UNESCO ont été faites aux autorités de Moscou oralement. Par conséquent, elles ne figurent nulle part et n’engagent à rien ceux qui édifieront le monument. Ce qui fait qu’il n’existe tout simplement pas de raison formelle à d’éventuelles sanctions de la part de l’UNESCO », a indiqué le coordinateur d’Arkhnadzor, Roustam Rakhmatoulline.

D’ici le 1er décembre prochain, la Russie doit envoyer au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO (CPM) un rapport sur les résultats de l’installation du monument au prince Vladimir.

The Russian Orthodox Church with a long tradition of clerical espionage



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Russian Orthodox Patriarch Kirill (Gundyayev) with Vladimir Putin (by zerno-ros.ru)



Ukrainian historian and diplomat Dmytro Ishchenko on the story of complicated and eventually mutually beneficial cooperation between Russian church and KGB 

       



Last month's developments in the life of what we know as the "international community" produced a number of political curiosities. Their disorderly ranks included the official opening of a peculiar enterprise presented to the slightly bored public as the ‘Russian Spiritual Centre' in Paris. Its ‘administrative buildings', the accessorial Orthodox cathedral, and a moderate birch grove are to be henceforth entrenched in the ostentatious proximity to the renowned Eiffel Tower. After almost a fortnight, this event still sparks all sorts of comments – from pompous praising in the Russian Federation to predominantly dismissive witticisms beyond the dystopian borders of this Eurasian polity.



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A caricature by Jan Blazicek published in 2009. (Source: www.milanzeleny.com).

Vladimir Putin is shown with Vaclav Klaus, the then president of the Czech Republic. The cartoonist had a laugh about the new Russian trend of Putin icons – a clear sign of a religious cult.



Having graced the capital of France with its perdurable presence, the new foundation may be seen as a Cyclopean monument to the uninterruptedly ardent intercourse between the state and the church in Russia. It was the Kremlin that bought the very expensive patch of Parisian land and covered the formidable expenses for the construction of the Centre. Despite its formally religious character, this establishment is nothing else than an external representation office for Putin's regime.



Read also Christianization of Kyivan Rus as a matter of contemporary international relations



The intimate unity of the latter with the long-bearded (and, for some reason, often overweight) orthodox priests inspires one to use some very interesting historical analogies. Those will definitely allude to such phenomena as political or state religions, imperial cults, and the cults of personality – the definitive elements of usually despotic stately systems. The priestly order that functioned under their auspices had all the features of a typical governmental agency with a list of particular duties – administrative, propagandistic, and, finally, clandestine. This trinity, along with traditionally high level of clerical education, transformed the mainstream religious institutes into the fully valid security and intelligence organizations. 



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Remembered for his reform of the Julian calendar, Pope Gregory XIII (reigned in 1572-1585) was the architect of the whole web of priestly spies covering not only Europe but other parts of the world. (Source: www.sil.si.edu).



The ‘spying priests' were notorious anti-heroes of all civilizations in the past. In Europe, the learned clerics served various monarchs as secret emissaries or security strategists. Many of them were double-agents working for the lay sovereigns and the papacy at the same time. The Early Modern period with its intense religious wars brought even more complexity into the world of clerical espionage. The networks of Catholic spooks coordinated by priests or monks from Rome were operating throughout the lands that had accepted Protestantism. In England under Elizabeth I and later, in the 17th century, those ‘plotting papists' enjoyed the same reputation as that of today's terrorists. 



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Cardinal Mazarin, engraving by Robert Nanteuil, c. 1656  (Source: Wikipedia).

Cardinal-Duke of Rethel, Mayenne and Nevers (1602-1661) served as the Chief Minister to the King of France between 1642 and 1661. While trying to counteract the Vatican's plans to control the affairs in France, he created a spy-web of his own. The real-life counterpart of Alexander Dumas' chevalier d'Artagnan, Charles Ogier de Batz de Castelmore d'Artagnan (c.1611-1673), was one of Mazarin's spooks. 



During the French Revolution, the church functionaries diligently kept the Vatican and other foreign powers informed of the situation inside the newly born Republic. All the conflicts that followed, including the clashes of the Napoleonic Age or the American Civil War, involved numerous men of cloth lurking around, scheming, and gathering information. The great wars of the 20th century could not do without them as well.



Read also Criminal charges for debating the past (or the Leviathan's old habits)



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Thomas Nelson Conrad (1837-1905), one of the most famous spooks of the American Civil War. (Source: www.hd.housedivided.dickinson.edu).

He was a preacher who spied for the Confederate Army, from which he held the rank of captain. Captured by the northerners, Conrad was pardoned later on. After the war, he became the third president of Virginia Agricultural and Mechanical College. Having retired, the former Confederate spy wrote his wartime memoirs, which appeared to be very popular throughout the USA.

 Of course, it was the system of caesaropapism (with its unquestionable subjugation of ‘spiritual' authorities to secular government) that begot the most effective secret-and-intelligence service under the cover of religious structures. The monks of the Byzantine Empire had quite a reputation in this area along with an excellent bureaucratic apparatus and an impressive specialized training.



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Justinian I, Byzantine Emperor from 527 to 565 and a saint of the Eastern Orthodox Church. The mosaic in the Basilica of San Vitale in Ravenna, Italy. (Source: Wikipedia).

Justinian, who is depicted here with his Court and archbishop Maximian, steered a formidable intelligence service comprised of numerous clergymen. One of its most triumphant operations took place in the 550s, when two Christian monks reportedly smuggled silkworm eggs into the Byzantine Empire from Chine. This act, dubbed by many historians as an early example of industrial espionage, became the beginning of Byzantine silk industry.



Having proclaimed itself the ‘Third Rome' in the 15th century, Muscovy borrowed the tradition of clerical spying from increasingly decadent Constantinople. Since then, the Russian Orthodox Church played a very significant and a KGB-like role in the whole imperial project. Unsurprisingly, in the USSR the Church became a KGB-run institution. Its dignitaries, including the metropolitans and at least one patriarch, worked for the ‘organs'. 



Read also Scandalous religious procession reaches final destination at Kyiv Pechersk Lavra (updates)



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Leonid Brezhnev, the General Secretary of the Central Committee of the Communist Party of the Soviet Union (in office between 1964-1982) with the heads of religious institutions celebrating the anniversary of the October Revolution. (Source: www.catacomb.org.ua). 

The man between Brezhnev and the then patriarch Pimen is metropolitan Aleksiy Ridiger, the future patriarch Aleksiy II. He is believed to have been the life-long KGB agent ‘Drozdov'.



KGB had its assets in the Vatican, and even the private secretary to Pope Paul VI (1963-1978) was a Soviet agent. His efforts allowed Moscow to uncover about 200 spies sent by the ‘Holy See' to the Soviet Union. According to some claims, KGB and its turbulent priests even invented the so-called liberation theology – an interpretation of Christian doctrine that became especially popular in Latin America during the 1960s and 1970s... 



Read also In expanding Russian influence, faith combines with firepower - New York Times



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Jesuit Father Robert Graham pictured in 1992 (1912-1997). (Source: www.cnsblog.wordpress.com).

Father Graham was a WW II historian of the Catholic Church and the head of the Vatican counterintelligence during the Cold War. He revealed a great number of bishops and priests who were KGB agents. 



As for our own day, one may be inclined to reflect on the power of traditions. Some would suggest that the Russian Orthodox Church simply inherited all its functions (including that of an intelligence agency) from the epoch of the USSR. Such thoughts seem quite natural due to almost ritualistic imitation of the Soviet Empire's political and power practices in contemporary Russia.



In this connection, the activities of the ‘Russian Spiritual Centre' in the neighbourhood of the Champ de Mars should become an intriguing object for, let us say, academic observation.




Read also ‘USD 187 mln pastiche in UNESCO-protected site': media on Russian ‘spiritual centre' in Paris



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Vladimir Gundyayev a.k.a metropolitan Kirill of Smolensk and Kaliningrad pictured under the portrait of Lenin. (Source: www.kasparov.ru).

Elected Patriarch of Moscow and All Russia in 2009, Gunyayev is a man of dubious reputation even in the eyes of many Russian citizens. His current nouveau riche wealth coexists with his Stalinist pro-USSR views and his KGB past. The support of secret services is seen as the foundation of his ecclesiastical career.
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Message  Александр Lun 7 Nov - 11:44

Montenegro says foiled Russian-backed plan to kill PM Djukanovic
(Le Monténégro déclare avoir déjoué un plan des russes pour tuer le Premier ministre Djukanovic)

A special prosecutor investigating an alleged plot to sway last month`s election in Montenegro said on Sunday a group of ”Russian nationalists” had planned to assassinate Prime Minister Milo Djukanovic to get an opposition party into power, according to Reuters.

Montenegro, a former Yugoslav republic, has been abuzz with conspiracy theories since the Oct. 19 election when authorities arrested 20 Serb citizens at the border with Serbia, accused of planning armed attacks against state institutions, Reuters reports.

Before the vote, Djukanovic said Russia was financing the opposition in order to derail Montenegro`s imminent NATO membership. Opposition parties, many also pro-NATO, deny this.
”The organizers of this criminal group were nationalists from Russia whose initial premise and conclusion was that the government in Montenegro led my Milo Djukanovic cannot be changed in election and that it should be toppled by force,” Milivoje Katnic, special prosecutor for organized crime, said on Sunday.
The aim was to assassinate the prime minister and to help an opposition party take over parliament, Katnic said. He did not name the party suspected of having been linked with the group.
”State authorities revealed that a criminal group had been formed on the territories of Montenegro, Serbia and Russia with a task to commit an act of terrorism,” he said.
A person who was a skilled long-distance shot was sought to carry out the assassination, Katnic said.

His investigation was carried out in cooperation with Serbian authorities, he said. Serbia also detained a number of people suspected of having links to the alleged plot.

Djukanovic, whose party came out ahead in the election but without a parliamentary majority, had presented the vote as a chance for Montenegro`s 620,000 citizens to endorse his policy of joining NATO and the EU, instead of pursuing deeper ties with traditional allies in Serbia and Russia.
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Message  Александр Lun 7 Nov - 13:54

Le sursaut des fruiticulteurs face à l'embargo russe

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Guillaume Mahieu a dû changer de fusil d’épaule face à l’embargo russe qui frappe les producteurs de pommes et de poires. - © Laurent Dupuis

Chaque samedi matin, les clients affluent au magasin des Vergers de Barry, dans l’entité de Tournai. "Nous sommes du village d’à côté et nous venons chercher des fruits et des légumes. Des produits locaux. Et quand c’est du bio, c’est encore mieux", glissent Donatienne et Cédric.

Comme d’autres fruiticulteurs, Guillaume Mahieu a dû changer de fusil d’épaule face à l’embargo russe qui frappe les producteurs de pommes et de poires pour la troisième année consécutive. Une décision du gouvernement Poutine suivant les frictions entre la Russie et l’Europe au sujet du conflit ukrainien. Ce qui a provoqué l’écroulement des prix sur le marché.

"C’est toujours compliqué, explique Guillaume Mahieu. Cela a bousculé nos habitudes de travail car tout le circuit d’exportation traditionnel a été chamboulé. Avant, on produisait. Le commercial, on s’en occupait moins. Maintenant, nous devons tout faire nous-mêmes. Produire, mais aussi livrer, emballer, faire le marketing. Avec un prix de revient moindre qu’avant. Nous n’exportions pas directement mais via des intermédiaires nous estimons que selon les produits et les variétés, jusqu’à 90% de notre production partait là-bas, en Russie."

La première saison, de septembre 2014 à avril 2015, a été étrange. "Les producteurs ont eu peur et ils ont vendu à bas prix. Et finalement, tout est parti très vite. Des pays de l’Europe de l’Est en ont acheté par exemple et ils en ont vendu en Russie. Cela nous a permis d’écouler la marchandise mais la Russie y a mis un terme la saison suivante. La seconde saison a été atroce. Comme c’était une très grosse année en termes de rendement en Europe et que l’embargo était encore plus strict, cela a été compliqué de vendre."

Guillaume Mahieu a dès lors décidé de se tourner vers le marché français pour écouler des poires. Il continue aussi d'en vendre via une coopérative à Saint-Trond, mais les prix sont trop bas. "Pour les poires, en moyenne, nous avons perdu 10 centimes au kilo par rapport au prix de revient il y a 10 ans qui était de 50 centimes. Nous avions eu une aide à la destruction de l’Union européenne la première année. Puis une autre aide à la destruction pour la seconde année et cette année. Mais cela ne nous aide pas. Cela couvre à peine les frais de transport pour nous à la coopérative. Et puis, nous ne produisons pas pour détruire."

Le créneau du bio

Autre créneau : le bio. Il y a deux ans, les Vergers de Barry ont décidé de réserver une partie de ces terres pour la production de pommes bio (1,5 ha très exactement). "Nous avons commencé le 1er janvier 2015. Nous produisions déjà des pommes sans pesticides en 2014. Nous y sommes arrivés mais autant passer complètement à bio. C’est un pari sur l’avenir car il y a quand même de la demande. C’est un marché en progression. Pour l’instant, nous ne vendons des pommes bio qu’au magasin et dans les commerces et sur les marchés du coin. Mais cela marche. Au magasin, certains clients ne veulent pas mettre quelques centimes en plus au kilo. Mais 90% de la clientèle est demandeuse. La vente directe au magasin et la vente locale sur les marchés ou en magasin sont en augmentation. Nous devons même refuser de la demande de collectivités et de magasins car nous n’avons pas assez de production. Enfin, c’est normal parce que nous commençons. Les rendements sont faibles car les arbres sont jeunes. Et puis, c’est du bio. Il y a aussi moins de fruits sur l’arbre et ils ne sont pas tous présentables mais nous en faisons du jus de fruit."
Les Vergers de Barry ont également parié sur des variétés de pommes qui ont disparu des grandes surfaces. Afin de se démarquer.

"Ce succès fait plaisir. Cela remet du baume au cœur. Nous ne produisons que des pommes pour l’instant. Les poires bio, c’est plus compliqué. Les pommes bio, cela demande déjà beaucoup plus de travail. De vigilance. Mais nous pourrions nous développer plus encore dans le bio. C’est un sacré défi quand même. Un pari sur l’avenir."

Les fruiticulteurs de Barry vendent également des fraises et des cerises non-traitées. Là aussi, ils ont du mal à suivre la demande. Les jus de fruits et sirops de poire partent également comme des petits pains.

Guillaume Mahieu aimerait que l’embargo russe soit levé. Ce qui stabiliserait le marché. Il veut aussi continuer à investir dans le bio. Mais il a aussi des craintes. "On peut parfois voir des pommes à 80 centimes le kilo en promo dans les grandes surfaces. C’est bien trop bas pour payer les gens décemment et pérenniser l’emploi sur les exploitations en Belgique. Il ne faut pas se leurrer. La main d’œuvre, à ce prix-là, elle n’est pas locale. Et je crains que le bio fait l’objet d’une pression similaire sur les prix."

"Poutine veut semer le doute en Occident"

Piratage des mails du Parti Démocrate, déclarations d’estime de Donald Trump, liens obscurs avec certains conseillers du candidat républicain. Jamais depuis la guerre froide la Russie n’avait autant habité une campagne électorale américaine.

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Pour Kurt Volker, membre du McCain Institute for international leadership, ancien ambassadeur des Etats-Unis à l’Otan, le linge sale de la démocratie américaine est une aubaine pour Poutine.


Les interférences russes dans une campagne présidentielle sont la nouveauté de 2016. Quelle importance leur accordez-vous ?
C’est clairement une attaque contre la démocratie. Poutine est en train de vouloir réécrire les accords de l’après 1989. Il n’a jamais accepté que la Russie devienne, à l’effondrement de l’Union soviétique, un pays parmi d’autres. Il veut donc redonner du lustre, du pouvoir, de l’influence, être respecté, traité d’égal à égal avec les Etats-Unis. Il pousse dans ce sens. En utilisant les armes de la propagande comme le KGB l’aurait fait. Et l’un des objectifs, c’est de semer le doute en Occident. Nous ne savons plus en quoi croire, qui croire, nous n’avons plus confiance en rien ni en personne. Et quand ce climat domine, les gens ferment la porte, se replient, protègent leur identité. Il encourage cela. Car cela affaiblit les valeurs de l’Occident. En attaquant les valeurs de la démocratie libérale, en suscitant le doute sur notre système, et souvent en le faisant avec des outils légitimes. Il ne nous raconte pas de mensonges, il ne fait que montrer ce que nous même faisons. C’est cela son jeu.


Si Trump gagne, quelle relation instaurerait-il avec le Kremlin ?
C’est très difficile de le savoir. Il a dit tout et n’importe quoi sur tous les sujets. Donc tout dépend des déclarations auxquelles vous voulez accordez du crédit. Je crois que l’essentiel de sa rhétorique vise à capter l’adhésion sur le registre de l’émotion, pas sur la substance, pas sérieusement. Il joue sur cela.


Mais sur la Crimée, Trump a déclaré qu’il reconnaîtrait l’annexion russe ?
C’est la grande crainte des pays d’Europe centrale. Etre court-circuité. Qu’un accord Poutine-Trump leur passe au-dessus de la tête. Sur la Crimée, il fermerait un œil, c’est certain. Sur l’intégrité du reste de l’Ukraine, ce serait plus compliqué de laisser le champ libre à Poutine. Sur le déploiement de troupes dans les pays Baltes, je ne pense pas qu’il reviendrait dessus, pas dans un premier temps. Mais je crois que Poutine en demandera toujours davantage. Or Trump peut sembler enthousiaste, mais si la Russie fait un geste inamical, il peut changer totalement de position.



L’Amérique doit redéfinir une ligne rouge en Europe orientale ?
C’est ce que veut Poutine. Il veut que sa sphère d’influence soit reconnue. La neutralité de l’Ukraine et de la Géorgie, un nouveau petit Yalta. Et que les forces de l’Otan s’éloignent de ses frontières. Il veut aussi qu’au niveau mondial, la Russie soit un acteur de poids. A égalité avec les Etats-Unis et impliqué sur tous les sujets. C’est pour lui essentiel sur le plan intérieur pour dire qu’il a rendu la Russie de nouveau respectée dans le monde, plus forte.


Et l’Amérique, que veut-elle ?
Le problème que nous avons, après huit ans de présidence Obama, c’est que l’opinion publique américaine a été persuadée que tout cela n’est pas notre problème. L’opinion ne veut plus être impliquée dans ce qu’Obama a appelé de « guerres civiles ». Plutôt que de prétendre construire ou reconstruire des Etats ailleurs, occupons-nous de rebâtir le nôtre. Les gens aiment ce point de vue.


C’est un affaiblissement ?
Cela dépend de ce que vous recherchez. Obama ne veut pas être impliqué dans une nouvelle guerre et donc il parle au public pour qu’il soutienne cette position. Que ce soit Trump ou Clinton, c’est avec cette opinion qu’ils vont devoir composer. Mobiliser l’Amérique va être difficile.


Il faut s’attendre à une certaine continuité dans la politique étrangère ?
Hillary représente une forte continuité avec la politique d’Obama, certainement. Avec des engagements brefs et limités à l’étranger, même si le ton pourrait être plus ferme.


Et avec Trump ?
Ce serait une sorte de paroxysme de la ligne Obama. Obama voulait rebâtir la nation américaine, Trump veut rapatrier la production faite en Chine et construire un mur avec le Mexique pour protéger l’emploi. Obama a bombardé Daech mais refusé de s’engager sur le terrain, Trump aussi. Obama n’a pas dépensé le moindre capital politique sur les accords commerciaux, Trump est contre ces accords. Obama a cherché le reset avec Poutine, Trump veut l’embrasser. C’est donc une sorte d’Obama avec des stéroïdes. La vérité, c’est qu’il n’y a pas un candidat républicain fidèle aux lignes républicaines sur le commerce et l’engagement militaire. Trump est un populiste, qui mélange idées de droite et de  gauche, contre l’establishment. Ce qui est inhabituel en Amérique.


Quelle relation personnelle Hillary peut-elle instaurer avec Poutine si elle gagne?
Poutine ne respectera jamais Hillary Clinton. C’est une femme, il estime qu’elle veut être présidente parce que son mari l’était, qu’elle a accepté d’être aux ordres de quelqu’un d’autre en étant Secrétaire d’Etat, il ne la considère pas comme un leader. Il ne la traitera jamais d’égal à égal.


Sur l’Otan, que veut l’Amérique ?
Si on prend le point de vue classique, nous avons des alliés qui ne financent pas suffisamment leur propre défense. Donc l’opinion s’interroge ici sur les  raisons de financer la défense de l’Europe si les Européens ne s’en chargent pas eux-mêmes. On reconnaît ici que la Russie est de nouveau une menace, un défi, et donc les Alliés doivent faire davantage. Pour les experts de politique étrangère, républicains comme démocrates, Washington doit exercer davantage son rôle de leader au sein de l’Otan. Car sans cet engagement, difficile de redonner une cohérence et une force à notre politique.
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Message  Александр Lun 7 Nov - 15:53

Russian warplanes keep buzzing the Baltics. Here’s how NATO scrambles.

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A fighter pilot with the German Luftwaffe prepares to fly a Eurofighter Typhoon airplane on a sortie at the Amari Air Base in Estonia in 2014. (Peter Kollanyi/Bloomberg News)

AMARI AIR BASE, Estonia — On a recent night at this air base where NATO fighter pilots keep a constant vigil against the Kremlin, the alarms that warn that Russian planes were veering toward NATO airspace wouldn’t stop going off.

At least 13 Russian warplanes coursed through the skies. And the NATO fighter jets kept rushing into the air to meet them. By the end of the night, Finland and Estonia said their airspace had been violated — and in the sea below, a powerful nuclear-capable missile system was on its way to a Russian naval base in the enclave of Kaliningrad. 

Just ahead of the U.S. presidential elections, Russian President Vladimir Putin appears to be pushing his conflict with the West to new heights. He has declared an end to a plutonium-disposal agreement with the United States. Two weeks ago, he stationed new cruise missiles in Kaliningrad, further bolstering a territory that already was bristling with weaponry. And Aleppo is bracing for a renewed Russian bombardment that may begin soon. Many Western policymakers say he may be taking advantage of end-of-term distractions in the White House to exert as commanding a position as possible before a new president takes office Jan. 20.

[Russia sends warships toward Syria via the English Channel — and with them, a message]

For the seven German fighter pilots who trade 24-hour shifts at this remote air base, the escalation has a practical effect: more close encounters with Russian fighter pilots high in the skies. The pilots often fly within 10 yards of the Russian jets, close enough to wave hello, or in one recent incident, see a Russian pilot flash a middle finger.

“Maybe he watched too much ‘Top Gun,’ ” said Lt. Col. Swen Jacob, the commander of the German contingent that is posted for a four-month rotation to a round-the-clock air-policing mission in Estonia.
The Germans have scrambled 34 times since they arrived for their latest posting in Estonia on the last day of August, rushing into the air to escort Sukhoi fighter jets, Ilyushin reconnaissance planes and Antonov transport planes. The majority of the traffic comes from runs in international airspace between Russian air bases near St. Petersburg and Kaliningrad, the Russian enclave wedged between Lithuania and Poland. Russian military flights often fly without transponders, making them invisible to civilian aircraft and raising the risk of midair crashes. 

“The fighter aircraft are almost always armed to the teeth,” Jacob said. “Six kinds of missiles. They could carry up to 10.”

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Members of the German Air Force detachment eat in the mess room between operations at the Amari Air Base. They are deployed on four-month rotations. (Peter Kollanyi/Bloomberg News)


As the United States prepares to vote, the Kremlin may be preparing in a different way, knowing that President Obama is unlikely to match Russia’s escalation so shortly before handing power to his successor, defense officials say. Recent Russian actions in Syria seem calculated to make major battlefield advances as quickly as possible. Baltic officials have seen a recent spike in cyberattacks. U.S. intelligence agencies say that Russian state-sponsored hackers are behind the leaks of emails of Democratic officials, which have been an embarrassing trickle seemingly calculated to cast doubt on the legitimacy of the election. On Russian state-run television, one prominent anchor repeated a warning that Russia could turn the United States into radioactive ash.

“One of the very important dates is the 8th of November. They’re trying to create a better negotiating position in Syria, in Ukraine, perhaps somewhere else,” said Marko Mihkelson, the chairman of the Estonian parliament’s National Defense Committee. “It’s a lame duck. And they’ll immediately test the new U.S. president with a very difficult position.”

[In tense confrontation with Russia, a battle over history suggests Cold War never ended]

Putin has acknowledged that he is looking past Obama and toward the next occupant of the White House.

“There are many issues it has become difficult to discuss with the current administration, because practically no obligations are met and no agreements are respected, including those on Syria,” Putin said late last month. “We are ready, in any case, to talk with the new president and look for solutions to any, even the most difficult, issues.”

But there is a risk of the Kremlin’s strategy backfiring, analysts say.

The demands attached to Putin’s suspension of the plutonium-disposition agreement were “clearly meant to be flipping the bird, in diplomatic terms,” said Alexander Vershbow, a veteran U.S. diplomat who until last month was the deputy secretary-general of NATO. “They’ve got to be careful not to get onto an even worse footing with the new U.S. administration.”

Vershbow said that the situation is as unstable as he had seen since he began his career in the late 1970s. During the late years of the Soviet Union, the Kremlin held to predictable rules of behavior, but now it does not, he said.

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German Lt. Col. Swen Jacob leads a team of fighter pilots deployed to Estonia that seeks to ensure that Russian military planes stay clear of NATO airspace. (Michael Birnbaum/The Washington Post)


Defense officials say the flights in the Baltics are ultimately more annoying than menacing and that the Russian planes do not appear to be readying an attack on NATO nations. But they say that the behavior raises the risk of in-air accidents, which could escalate the already tense relations between Russia and the West. One senior Western defense official said that if an armed Russian fighter jet were to lock its targeting radar onto a NATO plane, that could be grounds to shoot it down. NATO jets have scrambled to intercept planes about 600 times this year, the majority of them in international airspace.

[Russia offers plan to improve air safety over Baltics]

NATO plans to raise its concerns regarding the situation over the Baltic Sea with Russia in a meeting of the NATO-Russia Council, said Dylan P. White, an acting spokesman for the alliance. The council, which has met rarely in the years since the Crimea annexation of 2014, will convene soon, White said.

Baltic defense officials say the Russian incursions could be far worse without NATO’s presence in the region.

“We see them attempting to challenge and test our systems constantly,” said Estonian Defense Minister Hannes Hanso, whose nation has no weapons-ready fighter jets. On a recent chilly morning at the country’s only air base, advanced German Eurowings fighter jets were taking off as an ancient Estonian Air Force An-2 biplane’s single propeller was thrumming loudly in the wind. The base once belonged to the Soviet Union, and the red star of the Soviet Air Force is still displayed prominently on the gravestones in a cemetery visible from the road leading onto the base.

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Soviet-era plane tails serve as grave markers just outside the entrance to Estonia’s Amari Air Base, a reminder of the area’s complicated history. (Michael Birnbaum/The Washington Post)


Because of the Baltic nations’ weak air capabilities, NATO has operated a small air-policing mission based in Lithuania since the countries joined the alliance in 2004. After Russia annexed Crimea, the effort was expanded, given the new demands.  

Estonian leaders say that despite the attention paid to Russia’s attempts to subvert political processes in other countries via new routes such as hacking and media influence, the conventional threat remains the most concerning.

[The Baltics’ tangled geography that has both sides feeling surrounded ]

When it comes to military power, “we cannot handle ourselves,” said Juri Luik, a former Estonian diplomat and politician who is the head of the Tallinn-based International Center for Defense and Security. “We need help from our allies. The Russians want to signal in a thousand different ways that they are the top dog, this is their area.”
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Jacob, the commander of the German detachment in Estonia, said that the NATO protocols are clear. If the Russian planes are flying in international airspace, as they nearly always do, there is no need to do anything more than monitor them and perhaps take pictures with the digital cameras the pilots keep strapped to their right shoulders.

But if a Russian plane violates NATO airspace — which has happened five times in Estonia this year — the situation could quickly escalate. The alliance’s rules of engagement are to try to communicate via radio. If that produces no response, pilots fly their plane on their sides to show off their weaponry, and then they try to push the aircraft out of NATO territory. A pilot also could fire a warning flare — but any decision to actually fire on the plane would be left to higher-ups at NATO, Jacob said.


There are moments that break the tension, such as when a Russian pilot got on the radio to wish his German counterpart “Merry Christmas” at the end of 2014, Jacob said. But pilots take their task seriously, he said.

“They know what could happen if they do something wrong, something idiotic or crazy, and I think the Russians do, too,” he said. 

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Message  Александр Mar 8 Nov - 16:23

RU constantly violates international law. The longer civilized world keeps its eyes closed, the worse it gets.


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Infographic on how #Russia's airforce tests #NATO response time:

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Message  Caduce62 Mar 8 Nov - 18:32

Emigration des Russes : qui sont-ils et où vont-ils ?
08/11/2016 | Maureen Demidoff.

Le nombre d’émigrés russes a augmenté de façon considérable ces cinq dernières années. L’économiste Alexander Grebenyuk explique au journal Lenta qui sont les Russes qui quittent leur pays, pourquoi, et où vont-ils.

Entre 1989 et 2015, la Russie a perdu environ 4,5 millions de personnes selon l’agence d’Etat de statistiques Rosstat. Le pic de l’émigration a eu lieu en 1992, un an après l‘effondrement de l’Union soviétique, avec le départ de 704.000 Russes.

Les années suivantes, le nombre des départs s’est réduit. En 2011, seulement 29 000 Russes ont quitté le pays. Mais en 2012, la tendance s’est totalement inversée, et les années suivantes, une perte en moyenne de 120 000 personnes a été enregistrée chaque année, au cours des cinq dernières années dans le pays.

Les experts du "Comité des initiatives civiles", qui ont préparé un rapport intitulé "Émigration de la Russie à la fin du XX et début du XXI siècles», soutiennent que les chiffres officiels des statistiques sont parfois bien éloignés de la réalité, et insistent sur l'impact de ces départs dans le développement du pays, étant donné le profil des émigrés russes.

Interview de l’économiste Alexander Grebenyuk, traduite partiellement du journal russe Lenta.ru.

Les statistiques officielles sont-elles réellement en désaccord avec les chiffres réels ?

Alexander Grebenyuk : Jugez par vous-même. Selon Rosstat, en 2013, un millier de Russes seraient partis en Israël, alors que le ministère de l'Immigration d'Israël fournit de son côté un chiffre de plus de 4 000 personnes. La même situation existe avec l'Allemagne, où selon le service des statistiques allemand, le flux des Russes est 3,5 fois plus élevé que celui revendiqué par la Russie. En 2012, le Bureau national britannique des données statistiques émettait quant à lui un nombre d'émigrants russes 17 fois plus élevé que celui fourni par le Service d'Etat des statistiques russes.

L’agence Rosstat est-elle délibérément malhonnête ou n'a t-elle pas les moyens de recueillir les données correctement ?

Alexander Grebenyuk : Dans tous les pays, l'émigration est considérée comme un problème, bien pire que la migration. Donc incriminer Rosstat ne sert à rien, l’agence reçoit les informations du ministère de l'Intérieur.
Les données sont recueillies sur la base des notifications des citoyens. On suppose qu’une personne qui quitte le pays pour s’établir en résidence permanente à l'étranger doit le signaler aux autorités. Cependant, tous ne le font pas. Par conséquent, les statistiques officielles ne sont pas très fiables. Il serait peut-être possible d'organiser un autre système, en récupérant par exemple les noms au passage des frontières. Si au cours de l'année, la personne n'est jamais réapparue dans le pays, on se rendrait compte qu'elle est partie pour toujours. Il existe quelque chose de semblable au Canada.

Dans votre étude, vous mentionnez 21 pays pour lesquels les Russes quittent leur patrie. Quels sont ceux que les Russes choisissent le plus souvent?

Alexander Grebenyuk : Depuis 1990, il s’agit essentiellement des États-Unis, de l'Allemagne, et Israël. Nous voyons également croître l’émigration russe au Royaume-Uni et en Suisse. C’est une population de Russes riches qui part dans ces pays parce que la vie y est assez chère.
Les Russes moins riches partent principalement dans les "jeunes" pays de l'UE : la République Tchèque, la Pologne, la Lettonie. Il y est plus facile et moins coûteux d'y être naturalisé. Il y a un nouveau groupe de pays, autrefois considéré comme exotique, vers lequel le flux ne cesse de croître : c'est la Chine, et l’Asie orientale. Beaucoup de nos compatriotes s’installent en Thaïlande, en Corée du Sud et au Japon.

Le rapport montre également qu’aujourd’hui les Russes les plus riches vivent entre deux pays, ayant en dehors de Russie certains biens immobiliers. Peuvent-ils être considérés comme des émigrants ?

Alexander Grebenyuk : La définition d’émigrant répond à une méthodologie internationale précise. Si une personne vit plus d’un an dans un autre pays que le sien, de façon permanente, il peut être inclus dans les statistiques des émigrants.

Combien de Russes aujourd'hui vivent à l'étranger?

Alexander Grebenyuk : Selon Eurostat et l'Organisation de coopération et de développement économique dans les 21 pays qui apparaissent dans notre étude, il existe actuellement 1,5 million de citoyens russes en dehors de Russie. Selon d'autres statistiques, il y en aurait entre 25 et 30 millions…
Mais la diaspora russophone est différente de beaucoup d'autres. Au cours des dernières décennies, la Russie a perdu beaucoup de ses compatriotes qui ont des niveaux élevés de qualification et qui sont formés professionnellement. Par conséquent, la diaspora russe la plus nombreuse est celle des travailleurs qualifiés.

De quelles villes russes les émigrants partent-ils le plus souvent?

Alexander Grebenyuk : Il est apparu que les Russes quittaient principalement des régions riches, telles que Moscou, la région de Kalouga, ou Saint-Pétersbourg, autrement dit des régions ayant un niveau de vie relativement élevé. Les Russes issus de régions pauvres, comme la République Tuva ou le Caucase du Nord, seraient moins susceptibles d'émigrer.
Par ailleurs, de 2011 à 2014, une augmentation de près de cinq fois le nombre d’émigrants a été constatée dans les régions frontalières : Kaliningrad, les régions de Sakhaline, ou encore la Carélie. Là, les gens ont eu l'occasion, avant de partir définitivement, de se rendre chez leurs voisins pour travailler, regarder, et s’habituer à un nouveau genre de vie.

Pourquoi les habitants des zones défavorisées ne partent-ils pas vers d'autres pays à la recherche d'une vie meilleure?

Alexander Grebenyuk : Il y a une hypothèse qui veut que la population de ces régions ont davantage l’objectif de faire avancer le pays. Mais en réalité, cette population ne peut tout simplement pas se permettre d’aller ailleurs. Elle n’en a pas les moyens.

Alors pourquoi les Russes quittent-ils davantage les villes sûres?

Alexander Grebenyuk : Les personnes instruites ayant un statut social élevé se rendent rapidement compte lorsqu’ils ont atteint un certain plafond. Imaginez un programmeur qualifié de 30 ans à Moscou. En moyenne, il gagne 2.000 dollars par mois, et sa femme gagne autant, ou au moins la moitié. Fondamentalement ils sont heureux parce que, selon les normes russes, leur famille vit très confortablement. Mais ce programmeur voit que son salaire en Californie pourrait être de six mille dollars. Autrement dit, l'émigration est une solution très avantageuse pour lui.
Presque toutes les causes de départ de Russie sont économiques avec le désir fondamental d'améliorer son niveau de vie. Les gens - instruits avec un statut social élevé - se rendent compte que leur compétence a ailleurs une valeur plus élevée qu’en Russie. Et ici, il est même pas question d'argent, mais de la possibilité d'une nouvelle croissance.

Est-il possible de faire un portrait type de l’émigrant russe ?

Alexander Grebenyuk : Malheureusement, les statistiques Rosstat ne recueillent pas ces informations. Il y a un grand trou dans les données et il serait nécessaire de changer la méthode de comptabilité. Néanmoins, nous avons essayé de recueillir les données officielles disponibles dans les pays d'accueil. Cela s’est avéré intéressant. Par exemple, la majorité des émigrants russes qui sont allés en Allemagne sont des scientifiques. En Finlande, les Russes sont en tête parmi les étudiants étrangers. En ce qui concerne l'âge, c’est celui des étudiants, quand on n’a pas peur de partir, et qu’on aspire à voir le monde. Le deuxième groupe d’émigrants russes est composé de citoyens hautement qualifiés entre 30 et 40 ans.
C’est un réel problème. Si l'on regarde l'histoire de l'émigration depuis 1990, il se trouve qu’au début partaient les personnes âgées. Aujourd’hui, ce sont les jeunes, entreprenants, avec un diplôme d’enseignement supérieur et du pouvoir d’achat qui s’en vont, c’est-à-dire le meilleur du capital humain. Et alors qu’aujourd'hui, la Russie doit diversifier son économie et réaliser de grandes percées technologiques, le départ de ces personnes représente une perte grave.

Récemment, les réseaux sociaux ont diffusé l’information que les fonctionnaires de haut rang devraient interdire à leurs enfants d'étudier à l'étranger. Cela aiderait-il la Russie ?

Alexander Grebenyuk : Ceci concerne un problème différent, lié à la sécurité nationale. Certains employés de haut rang du ministère de la Défense, ou d'autres organismes gouvernementaux, ont des l'enfant vivant à l'étranger, et cette situation, en cas de relations conflictuelles avec un partenaire, est impensable.

Autrement dit, les enfants de fonctionnaires gouvernementaux de haut rang sont obligés de vivre dans le pays de leurs parents ?

Alexander Grebenyuk : Je ne sais pas. Mais si une personne prend un haut poste au sein de l'Etat, - un député de la Douma, un sénateur ou un gouverneur - il doit croire en l'avenir de son pays.
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