Média: reportage, débat, enquete
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Re: Média: reportage, débat, enquete
Désinformation, propagande, résistance… L'œil d'un chercheur ukrainien
https://www.paris.fr/pages/mykola-riabchuk-les-ukrainiens-ont-une-determination-qui-fait-defaut-aux-envahisseurs-20531?fbclid=IwAR1vSz1LBN0jR8dpWzuEPvpPoL9U5UNG6CmngqnOz8eFlNPeFYh3gDhdSqc
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Caduce62- Messages : 15057
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Re: Média: reportage, débat, enquete
Jean François Colosimo, Guerre en Ukraine : le suicide de Poutine ?
Jeudi 10 mars 2022 à 23:31
https://lcp.fr/programmes/ca-vous-regarde/jean-francois-colosimo-guerre-en-ukraine-le-suicide-de-poutine-103183
Diffusions sur LCP TNT
Jeudi 10 mars 2022 à 19:30Jeudi 10 mars 2022 à 23:31
https://lcp.fr/programmes/ca-vous-regarde/jean-francois-colosimo-guerre-en-ukraine-le-suicide-de-poutine-103183
benoit77- Messages : 2859
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Re: Média: reportage, débat, enquete
vu sur france 5 : intervention de Thomas Gomart et quelques archives qui remontent à un temps où Poutler pouvait laisser croire à un avenir de paix avec une Russie moderne.
https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-13/3132521-invites-thomas-gomart-mathias-wargon-et-nicolas-beytout.html
https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-13/3132521-invites-thomas-gomart-mathias-wargon-et-nicolas-beytout.html
benoit77- Messages : 2859
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Re: Média: reportage, débat, enquete
Ce soir à 21h sur ARTE, Thema spéciale Russie Ukraine.
NyKOoS aime ce message
Re: Média: reportage, débat, enquete
Merci pour l’info je vais regarder ça
NyKOoS- Messages : 300
Date d'inscription : 22/01/2020
Re: Média: reportage, débat, enquete
Un fixeur de Radio France enlevé et torturé par l’armée russe en Ukraine raconte son calvaire
Enlevé par des troupes russes le 5 mars, Nikita (son prénom est modifié pour sa sécurité) a été détenu pendant 9 jours.
Une semaine après les faits, Reporters sans frontières (RSF) révèle le témoignage d’un fixeur et interprète de 32 ans, enlevé le 5 mars dans un village du centre de l’Ukraine, détenu pendant neuf jours, laissé dans un froid glacial dans une cave, et torturé à plusieurs reprises. Cet homme (dont le prénom a été modifié à sa demande pour garantir sa sécurité) a été retenu seul avant d’être rejoint par trois personnes, dont un ancien haut fonctionnaire ukrainien. Le récit de Nikita est effarant : fusillade de son véhicule, séances de torture au couteau et à l’électricité, coups de crosse de fusils mitrailleurs sur le visage et sur le corps à plusieurs reprises, simulacre d’exécution, privation de nourriture pendant 48 heures...
A l’abri (pour l’instant) dans une ville ukrainienne, ce miraculé a témoigné de ses neuf jours d’horreur auprès de RSF. Juriste et manager de formation, il est ponctuellement fixeur et interprète pour des médias étrangers depuis 2013. Il a notamment travaillé pour des équipes de France 2, BFMTV et RFI. En février 2022, l’entreprise d’informatique qui l’emploie connaît des difficultés du fait de la guerre : Nikita se consacre alors pleinement à son activité de fixeur. Il collabore avec Radio-France. Parmi les reporters étrangers qui l’ont fait travailler, ceux que RSF a contactés sont unanimes : il est très professionnel, sérieux et compétent. Comme tout Ukrainien, ce père de famille est particulièrement soucieux du sort de sa famille alors que les bombardements indiscriminés russes ont gagné en intensité.
Alertée de sa disparition le 8 mars par Radio France et mobilisée pour le retrouver, RSF a noué contact avec Nikita après sa libération via le Centre pour la liberté de la presse ouvert à Lviv. Son témoignage a été recueilli par des responsables de la direction Plaidoyer et assistance de RSF lors de plusieurs séances les 17 et 18 mars. Les différentes parties de son récit ont été corroborées par des entretiens avec un membre de sa famille, un de ses anciens codétenus, deux journalistes de Radio France. Un collaborateur de RSF l’a accompagné lors de son examen médical, qui a permis de confirmer les traitements subis, notamment des commotions et des marques sur les jambes, là où les chocs ont été infligés. RSF était aussi présent lors de ses appels à sa famille.
RSF transmettra son témoignage au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) en complément des deux plaintes que RSF lui a déjà adressées, les 4 et 16 mars.
« Nikita nous livre un témoignage glaçant qui confirme l’intensité des crimes de guerre perpétrés par l’armée russe contre les journalistes, souligne Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Transmettre son témoignage au procureur de la CPI est le moins que nous puissions faire pour ce jeune fixeur courageux ».
Le récit de Nikita :
Le 5 mars, Nikita accompagne une équipe d’envoyés spéciaux de Radio France en reportage dans le centre du pays, non loin du village où sa famille s’est repliée. A l’hôtel où l’équipe s’est posée, il apprend qu’un chemin menant au village où réside sa famille est libre d’accès. Les bombardements sont intenses dans la région : il décide d’y faire un aller-retour rapide pour vérifier si elle s’y trouve et l’évacuer. Il emprunte la voiture de l’équipe après l’avoir vidée du matériel. Il doit traverser trois villages pour atteindre sa destination.
Au volant d’un véhicule identifié par un sigle « presse » apposé sur la calandre, il tombe dans une embuscade d’une troupe de reconnaissance russe en lisière de forêt au bord de la route : sa voiture est prise sous la mitraille. Il compte trente à quarante coups de feu. Couché sur le côté, il accélère pour s'enfuir mais heurte un arbre. Sauvé par son airbag, il crie qu’il est un civil, montre ses mains pour prouver qu’il est désarmé et sort de la voiture. Les militaires, il en compte six se distinguant par un brassard blanc fixé autour de la jambe, se saisissent de lui, le jettent à terre, le fouillent, le frappent. Il crie encore qu’il est un civil. Ils le prennent apparemment pour un militaire en repérage pour guider les tirs de l’artillerie.
Son bonnet lui couvrant les yeux, Nikita est emmené par les militaires dans une maison à quelques minutes de marche. Après avoir fouillé son téléphone et trouvé des informations liées à ses activités professionnelles - chercher des gilets pare-balle, déterminer des itinéraires - qui peuvent le rendre suspect, les militaires le sortent violemment de la maison et le collent à un mur extérieur. Ils relèvent son bonnet, la lame d’un couteau effleure son œil, descend le long de sa joue, ils menacent de lui couper le visage. Il explique qu’il est fixeur et interprète pour des journalistes étrangers, mais les coups pleuvent, des coups de crosse de fusils mitrailleurs, sur le visage et sur le corps. Nikita sent des morceaux de dents dans sa bouche et crache du sang. Les soldats le jettent dans un fossé, à côté d’un chien mort, et le soumettent à un simulacre d’exécution : un soldat prétend vouloir vérifier que son arme fonctionne, le coup de feu effleure la tête de Nikita.
Les militaires décident ensuite de l'emmener dans leur campement dans la forêt à une dizaine de minutes de marche. Le bonnet toujours sur les yeux, Nikita ne pouvait voir mais entendait que le camp comprenait plus d’une centaine de soldats, des blindés et de l’artillerie. On l’attache à un arbre, on lui vole son alliance, on le met pied-nus. Durant cet après-midi-là, des militaires lui assènent encore des coups de crosse et de violents coups de barre de fer sur les jambes. Nikita en perdra connaissance à plusieurs reprises. Il raconte que les soldats semblaient agir par jeu.
Aveuglé, à moitié assommé, Nikita sera déplacé pour être attaché à un autre arbre, puis plus tard à un autre encore. Il passera ainsi près de trois jours dans la forêt, attaché les mains dans le dos à des arbres. Le 6 mars, il est interrogé par un militaire qu’il comprend être un colonel. On l’interroge sur ses activités. Pendant encore deux jours, Nikita reste attaché dans la forêt. On a arrêté de le frapper, d’autres civils sont attachés à ses côtés - l’un d’eux, libéré en même temps que Nikita et que RSF a pu contacter, permettra de recouper son récit.
Le 8 mars, il est emmené, avec cet autre prisonnier et un troisième, dans un blindé, à environ 40 minutes de là. A l’arrivée, des militaires le sortent du blindé, on le jette à terre. Un soldat s’assied sur son dos. On lui repose les mêmes questions que dans la forêt : les militaires pensent qu’il est un espion qui utilise sa fonction de fixeur comme couverture.
Un soldat remonte son pantalon, à la jambe droite, jusqu’au genou. Un autre lui assène des chocs électriques. La vue bouchée, le visage collé au sol, Nikita est incapable de décrire avec quel instrument. Mais il raconte trois ou quatre chocs électriques, pendant cinq à dix secondes à chaque fois. La douleur est telle que chaque seconde semble une éternité. Les deux autres civils qui l’accompagnent sont également torturés. Celui que RSF a pu contacter raconte qu’on lui a mis un sac sur la tête pour l’empêcher de respirer, et qu’on l’a battu très violemment.
Les militaires forcent Nikita à écrire et signer une lettre où il déclare son soutien à l’armée russe et à l’invasion de l’Ukraine. Les trois civils sont ensuite emmenés, attachés, les yeux bandés, dans la cave d’une maison dont le sol est rempli d’eau. Ils y resteront deux jours, avant d’être déplacés après avoir supplié leurs gardes de les emmener dans un lieu moins froid. Le 10 mars, ils sont emmenés dans le sous-sol d’une autre maison, où ils seront rejoints par un autre prisonnier, un ancien haut fonctionnaire ukrainien.
Dans cette maison les quatre prisonniers sont interrogés par des militaires dont Nikita ne pourra voir que les jambes et les bottes, mais cela lui permettra de comprendre qu’il ne s’agit pas de soldats d’unités combattantes : des bottes propres et cirées, des pantalons repassés. Peut-être des membres du FSB ou du GRU.
Le 12 mars, on annonce aux prisonniers qu’ils seront libérés le lendemain. Le 13, effectivement, ils sont emmenés. Nikita est relâché dans une forêt après une heure de route. Il pense être exécuté et court : les balles ne sifflent pas, il atteint une route. Après avoir de nouveau été confronté à des soldats russes sur la route et craint d’être à nouveau enlevé, Nikita parvient à embarquer dans une voiture de civils ukrainiens. Si vous ne le prenez pas, dit un militaire aux civils réticents “on l’abat sur le champ”.
Nikita a aujourd’hui le corps couvert d’hématomes, la jambe gonflée et toujours des difficultés à bouger ses mains, résultat des chocs électriques. L’examen médical qu’il subit constate des hématomes à la tête et sur le corps, le gonflement de la jambe droite, les engourdissements des membres pouvant résulter des chocs électriques subis. Relevant que les blessures de Nikita ont été infligées par l’armée russe, le médecin va jusqu’à conclure qu’il a subi un « traumatisme criminel ». Nikita se remet. Sa famille a pu s’enfuir.
Enlevé par des troupes russes le 5 mars, Nikita (son prénom est modifié pour sa sécurité) a été détenu pendant 9 jours.
Une semaine après les faits, Reporters sans frontières (RSF) révèle le témoignage d’un fixeur et interprète de 32 ans, enlevé le 5 mars dans un village du centre de l’Ukraine, détenu pendant neuf jours, laissé dans un froid glacial dans une cave, et torturé à plusieurs reprises. Cet homme (dont le prénom a été modifié à sa demande pour garantir sa sécurité) a été retenu seul avant d’être rejoint par trois personnes, dont un ancien haut fonctionnaire ukrainien. Le récit de Nikita est effarant : fusillade de son véhicule, séances de torture au couteau et à l’électricité, coups de crosse de fusils mitrailleurs sur le visage et sur le corps à plusieurs reprises, simulacre d’exécution, privation de nourriture pendant 48 heures...
A l’abri (pour l’instant) dans une ville ukrainienne, ce miraculé a témoigné de ses neuf jours d’horreur auprès de RSF. Juriste et manager de formation, il est ponctuellement fixeur et interprète pour des médias étrangers depuis 2013. Il a notamment travaillé pour des équipes de France 2, BFMTV et RFI. En février 2022, l’entreprise d’informatique qui l’emploie connaît des difficultés du fait de la guerre : Nikita se consacre alors pleinement à son activité de fixeur. Il collabore avec Radio-France. Parmi les reporters étrangers qui l’ont fait travailler, ceux que RSF a contactés sont unanimes : il est très professionnel, sérieux et compétent. Comme tout Ukrainien, ce père de famille est particulièrement soucieux du sort de sa famille alors que les bombardements indiscriminés russes ont gagné en intensité.
Alertée de sa disparition le 8 mars par Radio France et mobilisée pour le retrouver, RSF a noué contact avec Nikita après sa libération via le Centre pour la liberté de la presse ouvert à Lviv. Son témoignage a été recueilli par des responsables de la direction Plaidoyer et assistance de RSF lors de plusieurs séances les 17 et 18 mars. Les différentes parties de son récit ont été corroborées par des entretiens avec un membre de sa famille, un de ses anciens codétenus, deux journalistes de Radio France. Un collaborateur de RSF l’a accompagné lors de son examen médical, qui a permis de confirmer les traitements subis, notamment des commotions et des marques sur les jambes, là où les chocs ont été infligés. RSF était aussi présent lors de ses appels à sa famille.
RSF transmettra son témoignage au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) en complément des deux plaintes que RSF lui a déjà adressées, les 4 et 16 mars.
« Nikita nous livre un témoignage glaçant qui confirme l’intensité des crimes de guerre perpétrés par l’armée russe contre les journalistes, souligne Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Transmettre son témoignage au procureur de la CPI est le moins que nous puissions faire pour ce jeune fixeur courageux ».
Le récit de Nikita :
Le 5 mars, Nikita accompagne une équipe d’envoyés spéciaux de Radio France en reportage dans le centre du pays, non loin du village où sa famille s’est repliée. A l’hôtel où l’équipe s’est posée, il apprend qu’un chemin menant au village où réside sa famille est libre d’accès. Les bombardements sont intenses dans la région : il décide d’y faire un aller-retour rapide pour vérifier si elle s’y trouve et l’évacuer. Il emprunte la voiture de l’équipe après l’avoir vidée du matériel. Il doit traverser trois villages pour atteindre sa destination.
Au volant d’un véhicule identifié par un sigle « presse » apposé sur la calandre, il tombe dans une embuscade d’une troupe de reconnaissance russe en lisière de forêt au bord de la route : sa voiture est prise sous la mitraille. Il compte trente à quarante coups de feu. Couché sur le côté, il accélère pour s'enfuir mais heurte un arbre. Sauvé par son airbag, il crie qu’il est un civil, montre ses mains pour prouver qu’il est désarmé et sort de la voiture. Les militaires, il en compte six se distinguant par un brassard blanc fixé autour de la jambe, se saisissent de lui, le jettent à terre, le fouillent, le frappent. Il crie encore qu’il est un civil. Ils le prennent apparemment pour un militaire en repérage pour guider les tirs de l’artillerie.
Son bonnet lui couvrant les yeux, Nikita est emmené par les militaires dans une maison à quelques minutes de marche. Après avoir fouillé son téléphone et trouvé des informations liées à ses activités professionnelles - chercher des gilets pare-balle, déterminer des itinéraires - qui peuvent le rendre suspect, les militaires le sortent violemment de la maison et le collent à un mur extérieur. Ils relèvent son bonnet, la lame d’un couteau effleure son œil, descend le long de sa joue, ils menacent de lui couper le visage. Il explique qu’il est fixeur et interprète pour des journalistes étrangers, mais les coups pleuvent, des coups de crosse de fusils mitrailleurs, sur le visage et sur le corps. Nikita sent des morceaux de dents dans sa bouche et crache du sang. Les soldats le jettent dans un fossé, à côté d’un chien mort, et le soumettent à un simulacre d’exécution : un soldat prétend vouloir vérifier que son arme fonctionne, le coup de feu effleure la tête de Nikita.
Les militaires décident ensuite de l'emmener dans leur campement dans la forêt à une dizaine de minutes de marche. Le bonnet toujours sur les yeux, Nikita ne pouvait voir mais entendait que le camp comprenait plus d’une centaine de soldats, des blindés et de l’artillerie. On l’attache à un arbre, on lui vole son alliance, on le met pied-nus. Durant cet après-midi-là, des militaires lui assènent encore des coups de crosse et de violents coups de barre de fer sur les jambes. Nikita en perdra connaissance à plusieurs reprises. Il raconte que les soldats semblaient agir par jeu.
Aveuglé, à moitié assommé, Nikita sera déplacé pour être attaché à un autre arbre, puis plus tard à un autre encore. Il passera ainsi près de trois jours dans la forêt, attaché les mains dans le dos à des arbres. Le 6 mars, il est interrogé par un militaire qu’il comprend être un colonel. On l’interroge sur ses activités. Pendant encore deux jours, Nikita reste attaché dans la forêt. On a arrêté de le frapper, d’autres civils sont attachés à ses côtés - l’un d’eux, libéré en même temps que Nikita et que RSF a pu contacter, permettra de recouper son récit.
Le 8 mars, il est emmené, avec cet autre prisonnier et un troisième, dans un blindé, à environ 40 minutes de là. A l’arrivée, des militaires le sortent du blindé, on le jette à terre. Un soldat s’assied sur son dos. On lui repose les mêmes questions que dans la forêt : les militaires pensent qu’il est un espion qui utilise sa fonction de fixeur comme couverture.
Un soldat remonte son pantalon, à la jambe droite, jusqu’au genou. Un autre lui assène des chocs électriques. La vue bouchée, le visage collé au sol, Nikita est incapable de décrire avec quel instrument. Mais il raconte trois ou quatre chocs électriques, pendant cinq à dix secondes à chaque fois. La douleur est telle que chaque seconde semble une éternité. Les deux autres civils qui l’accompagnent sont également torturés. Celui que RSF a pu contacter raconte qu’on lui a mis un sac sur la tête pour l’empêcher de respirer, et qu’on l’a battu très violemment.
Les militaires forcent Nikita à écrire et signer une lettre où il déclare son soutien à l’armée russe et à l’invasion de l’Ukraine. Les trois civils sont ensuite emmenés, attachés, les yeux bandés, dans la cave d’une maison dont le sol est rempli d’eau. Ils y resteront deux jours, avant d’être déplacés après avoir supplié leurs gardes de les emmener dans un lieu moins froid. Le 10 mars, ils sont emmenés dans le sous-sol d’une autre maison, où ils seront rejoints par un autre prisonnier, un ancien haut fonctionnaire ukrainien.
Dans cette maison les quatre prisonniers sont interrogés par des militaires dont Nikita ne pourra voir que les jambes et les bottes, mais cela lui permettra de comprendre qu’il ne s’agit pas de soldats d’unités combattantes : des bottes propres et cirées, des pantalons repassés. Peut-être des membres du FSB ou du GRU.
Le 12 mars, on annonce aux prisonniers qu’ils seront libérés le lendemain. Le 13, effectivement, ils sont emmenés. Nikita est relâché dans une forêt après une heure de route. Il pense être exécuté et court : les balles ne sifflent pas, il atteint une route. Après avoir de nouveau été confronté à des soldats russes sur la route et craint d’être à nouveau enlevé, Nikita parvient à embarquer dans une voiture de civils ukrainiens. Si vous ne le prenez pas, dit un militaire aux civils réticents “on l’abat sur le champ”.
Nikita a aujourd’hui le corps couvert d’hématomes, la jambe gonflée et toujours des difficultés à bouger ses mains, résultat des chocs électriques. L’examen médical qu’il subit constate des hématomes à la tête et sur le corps, le gonflement de la jambe droite, les engourdissements des membres pouvant résulter des chocs électriques subis. Relevant que les blessures de Nikita ont été infligées par l’armée russe, le médecin va jusqu’à conclure qu’il a subi un « traumatisme criminel ». Nikita se remet. Sa famille a pu s’enfuir.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: Média: reportage, débat, enquete
La vengeance de Poutine
documentaire tout neuf mars 2022
diffusé le dim. 27.03.22 à 21h00 de 21h00 à 22h30 disponible jusqu'au 26.05.22 sur France5 en replay
réalisé par : Antoine Vitkine (le frêre de Benoit Vitkine)
La décennie qui s'est écoulée entre la réélection de Vladimir Poutine à la présidence russe en 2012 et l'invasion de l'Ukraine en mars 2022 a changé la Russie et le monde. En 2012, Vladimir Poutine, contesté par des manifestants qu'il estime manipulés par l'Amérique, est à la tête d'un pays surclassé par l'Occident et cerné par l'OTAN, humilié par Obama et, après l'annexion de la Crimée, sanctionné et isolé. Six ans plus tard, le président russe semblait être parvenu à prendre sa revanche sur l'Occident : il a déstabilisé le grand rival américain, influence les élections et les opinions occidentales et il s'est rendu incontournable en Syrie ou en Ukraine.
https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/433727-la-vengeance-de-poutine.html
https://www.france.tv/documentaires/politique/3244354-la-vengeance-de-poutine.html
documentaire tout neuf mars 2022
diffusé le dim. 27.03.22 à 21h00 de 21h00 à 22h30 disponible jusqu'au 26.05.22 sur France5 en replay
réalisé par : Antoine Vitkine (le frêre de Benoit Vitkine)
La décennie qui s'est écoulée entre la réélection de Vladimir Poutine à la présidence russe en 2012 et l'invasion de l'Ukraine en mars 2022 a changé la Russie et le monde. En 2012, Vladimir Poutine, contesté par des manifestants qu'il estime manipulés par l'Amérique, est à la tête d'un pays surclassé par l'Occident et cerné par l'OTAN, humilié par Obama et, après l'annexion de la Crimée, sanctionné et isolé. Six ans plus tard, le président russe semblait être parvenu à prendre sa revanche sur l'Occident : il a déstabilisé le grand rival américain, influence les élections et les opinions occidentales et il s'est rendu incontournable en Syrie ou en Ukraine.
https://www.france.tv/documentaires/politique/3244354-la-vengeance-de-poutine.html
benoit77- Messages : 2859
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Re: Média: reportage, débat, enquete
Enquête exclusive : Guerre en Ukraine : comment Poutine manipule le peuple russe
M6 Dimanche 26 juin à 23h15
M6 Dimanche 26 juin à 23h15
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Média: reportage, débat, enquete
J'ai commencé à regarder mais j'ai arrêté tellement le comportement des russes était à vomirbenoit77 a écrit:Enquête exclusive : Guerre en Ukraine : comment Poutine manipule le peuple russe
M6 Dimanche 26 juin à 23h15
C'était comme un mélange de l'Allemagne d'Hitler avec la Corée du nord
Caduce62- Messages : 15057
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Re: Média: reportage, débat, enquete
J'ai regardé ce reportage, non pas en continu mais par séquences tant il semblait être "à charge".benoit77 a écrit:Enquête exclusive : Guerre en Ukraine : comment Poutine manipule le peuple russe
M6 Dimanche 26 juin à 23h15
Vers la fin de ce reportage, la mère [de ce malheureux soldat(*)] disait avoir touché une forte somme d'argent, frais d'obsèques payé par l'Etat.
L'attitude, les propos tenus, ce cette mère, moindres de la grand-mère, semblent avoir été "dirigés" par le "système" de reconquête de territoires perdus.
La Russie tente à tout prix, retrouver une place aux yeux du Monde. Ses atouts sont, comme de tous temps le mensonge, et la violence pour qui oserait s'y opposer.
(*) Il avait 24 ans, je dis cela, car que l'on soit russe ou ukrainien, difficile de penser envisager voir le Monde et .......... devoir mourir
jivan- Messages : 107
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Re: Média: reportage, débat, enquete
Dernière édition par Caduce62 le Ven 26 Aoû - 16:48, édité 1 fois
Caduce62- Messages : 15057
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Re: Média: reportage, débat, enquete
L’ART DU CIRQUE EN TEMPS DE GUERRE
Rencontre avec la troupe d’acrobates ukrainiens Recirquel dont la tournée européenne a été bouleversée par l’irruption de la guerre dans leur pays.
53 minutes - Documentaire en ligne jusqu’au 14/10/2022
https://www.arte.tv/fr/videos/108687-000-A/mon-pays-mon-pays/?fs=e&s=cl&fbclid=IwAR1O0tlxSESEjJ0hEtmS21KwnCDArN1ov9SVPeNUirZVs-5TCWRB0T6dZVQ
Rencontre avec la troupe d’acrobates ukrainiens Recirquel dont la tournée européenne a été bouleversée par l’irruption de la guerre dans leur pays.
53 minutes - Documentaire en ligne jusqu’au 14/10/2022
https://www.arte.tv/fr/videos/108687-000-A/mon-pays-mon-pays/?fs=e&s=cl&fbclid=IwAR1O0tlxSESEjJ0hEtmS21KwnCDArN1ov9SVPeNUirZVs-5TCWRB0T6dZVQ
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Re: Média: reportage, débat, enquete
ARTE Regards - Soldats russes, le lourd tribut de la minorité bouriate
Émission du 14/10/2022
Quoique située aux confins de la Sibérie, à 6.000 kilomètres à l'est de l'Ukraine, la Bouriatie représente un réservoir d'hommes pour l'armée russe dans la guerre d'agression que mène Poutine. Enrôlés de force, de nombreux Bouriates sont envoyés en première ligne et meurent sur le champ de bataille. Les autorités russes répriment la contestation qui monte dans la population bouriate.
https://www.arte.tv/fr/videos/090637-068-A/arte-regards-soldats-russes-le-lourd-tribut-de-la-minorite-bouriate/
Émission du 14/10/2022
Quoique située aux confins de la Sibérie, à 6.000 kilomètres à l'est de l'Ukraine, la Bouriatie représente un réservoir d'hommes pour l'armée russe dans la guerre d'agression que mène Poutine. Enrôlés de force, de nombreux Bouriates sont envoyés en première ligne et meurent sur le champ de bataille. Les autorités russes répriment la contestation qui monte dans la population bouriate.
https://www.arte.tv/fr/videos/090637-068-A/arte-regards-soldats-russes-le-lourd-tribut-de-la-minorite-bouriate/
benoit77- Messages : 2859
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Re: Média: reportage, débat, enquete
France 5
Dimanche 16 octobre à 20h55
Ukraine, chronique d'une guerre annoncée
En envahissant toute l'Ukraine en février 2022, Vladimir Poutine met un terme à huit ans de négociations autour du conflit au Donbass, une "guerre" avant la guerre, longtemps oubliée. A travers des archives et la parole des hauts responsables politiques qui ont participé à ces échanges diplomatiques, ce film montre ce qui était alors déjà en jeu : les faiblesses de l'Europe vis-à-vis de Poutine et le retour de la dynamique de la Guerre froide. Anne Poiret a filmé dès 2021 ceux qui subissaient les atermoiements de la communauté internationale et l'enlisement du conflit : les civils du Donbass vivant le long de la ligne de front, et qui pour la plupart ont pris le chemin de l'exil en février 2022. Les récits géopolitique et intime se répondent pour apporter un nouvel éclairage sur les racines de cette guerre aux portes de l'Europe.
Dimanche 16 octobre à 20h55
Ukraine, chronique d'une guerre annoncée
En envahissant toute l'Ukraine en février 2022, Vladimir Poutine met un terme à huit ans de négociations autour du conflit au Donbass, une "guerre" avant la guerre, longtemps oubliée. A travers des archives et la parole des hauts responsables politiques qui ont participé à ces échanges diplomatiques, ce film montre ce qui était alors déjà en jeu : les faiblesses de l'Europe vis-à-vis de Poutine et le retour de la dynamique de la Guerre froide. Anne Poiret a filmé dès 2021 ceux qui subissaient les atermoiements de la communauté internationale et l'enlisement du conflit : les civils du Donbass vivant le long de la ligne de front, et qui pour la plupart ont pris le chemin de l'exil en février 2022. Les récits géopolitique et intime se répondent pour apporter un nouvel éclairage sur les racines de cette guerre aux portes de l'Europe.
benoit77- Messages : 2859
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Re: Média: reportage, débat, enquete
Pour ceux et celles qui ne l'auraient pas vu, le documentaire (73min) est disponible jusqu'au 23/02/2023.benoit77 a écrit:France 5
Dimanche 16 octobre à 20h55
Ukraine, chronique d'une guerre annoncée
..../....
https://www.france.tv/documentaires/politique/4177258-ukraine-chronique-d-une-guerre-annoncee.html
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jivan- Messages : 107
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Re: Média: reportage, débat, enquete
Mardi 25 octobre sur Arte
20h55 = URSS : l'empire rouge
23h35 = Géorgie
20h55 = URSS : l'empire rouge
23h35 = Géorgie
Caduce62- Messages : 15057
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Caduce62- Messages : 15057
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Re: Média: reportage, débat, enquete
Nous, les Européens
Lituanie : Face à l'ogre russe
magazines 28 min
"Si la Russie gagne en Ukraine, elle pourrait s'en prendre à nous", avertit Gitanas Nausėda, président de la Lituanie. "Nous, les Européens" s'est rendu dans ce petit pays balte, que 450 km de frontière séparent de la Biélorussie, l'alliée de Moscou.
diffusé le 20/11/22 à 10h37 disponible jusqu'au 06/04/50
https://www.france.tv/france-3/nous-les-europeens/4349308-lituanie-face-a-l-ogre-russe.html
Lituanie : Face à l'ogre russe
magazines 28 min
"Si la Russie gagne en Ukraine, elle pourrait s'en prendre à nous", avertit Gitanas Nausėda, président de la Lituanie. "Nous, les Européens" s'est rendu dans ce petit pays balte, que 450 km de frontière séparent de la Biélorussie, l'alliée de Moscou.
diffusé le 20/11/22 à 10h37 disponible jusqu'au 06/04/50
https://www.france.tv/france-3/nous-les-europeens/4349308-lituanie-face-a-l-ogre-russe.html
benoit77- Messages : 2859
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Re: Média: reportage, débat, enquete
benoit77 a écrit:Nous, les Européens
Lituanie : Face à l'ogre russe
magazines 28 min
"Si la Russie gagne en Ukraine, elle pourrait s'en prendre à nous", avertit Gitanas Nausėda, président de la Lituanie. "Nous, les Européens" s'est rendu dans ce petit pays balte, que 450 km de frontière séparent de la Biélorussie, l'alliée de Moscou.
diffusé le 20/11/22 à 10h37 disponible jusqu'au 06/04/50
https://www.france.tv/france-3/nous-les-europeens/4349308-lituanie-face-a-l-ogre-russe.html
Je regarderai car j'adore le peuple Lituanien, froid au premier abord mais ensuite si chaleureux, inventif, communicatif et très sage !
Krispoluk- Messages : 9781
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Média: reportage, débat, enquete
France 5
le 11/12/2022 à 20h55
La fabrique du mensonge : Au coeur de la propagande russePendant que les bombardements russes transforment les villes ukrainiennes en champs de ruines, de l'autre côté de la frontière, le Kremlin mène une autre guerre qui utilise une arme de destruction massive : les fausses informations. Les attaques découlent d'une stratégie théorisée depuis une décennie et directement menée par l'état-major russe aux ordres de Vladimir Poutine. Le nouvel arsenal est multiple et protéiforme : les réseaux sociaux, les médias d'Etat, les influenceurs, les trolls et les bots. Cette offensive lente et discrète se répand partout dans le monde. Le Kremlin a ainsi réussi à faire vaciller les démocraties occidentales et à influencer les opinions politiques.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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