En Ukraine, l'Euro 2012 réjouit les autorités et irrite les habitants
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En Ukraine, l'Euro 2012 réjouit les autorités et irrite les habitants
En Ukraine, l'Euro 2012 réjouit les autorités et irrite les habitants
A Kiev, la capitale ukrainienne, impossible d'échapper à l'Euro de football. [Sergei Supinsky - AFP]
A la veille du premier match de l'Euro 2012 en Ukraine, les autorités affichent un enthousiasme inébranlable. Nombre d'Ukrainiens et de médias locaux critiquent pour leur part les désagréments et les ratés de l'événement sportif.
A la veille du premier match ukrainien de l'Euro de football à Kiev lundi, les autorités du pays affichent optimisme et fierté patriotique. Les quatre villes hôtes ukrainiennes se sont mises aux couleurs de l'Euro. Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a, pour sa part, parlé d'"événement historique" pour l'ancienne république soviétique, et s'est félicité que les Ukrainiens soient "capables d'organiser un événement d'une telle envergure".
Une source de désagréments pour plusieurs médias
Mais le son de cloche est bien différent pour nombre de médias locaux et d'Ukrainiens, qui voient surtout dans cette manifestation une source de désagréments et soulignent les ratés de l'organisation. Ainsi, l'installation d'un camp de tentes pour des supporters suédois à Kiev a tourné au scandale lorsque la presse a publié les images d'un chantier en pleine débâcle, peu avant l'ouverture du campement.
A Kharkiv (est), un campement pour les supporters allemands a été aménagé dans de vieilles tentes de l'armée, avec des transats en guise de lits. "N'importe quoi!", pour Igor Khlivetski, rédacteur en chef d'un magazine ukrainien.
En outre, une rupture de canalisation a provoqué une énorme crevasse mardi à Kiev, à proximité du stade qui accueillera le match final le 1er juillet. Trois jours plus tard, un important affaissement de terrain s'est produit dans une autre artère du centre-ville. C'est l'"Eurohorreur", résume un site d'informations ukrainien.
Une agence recommande de partir pendant le tournoi
La création d'une zone piétonne dédiée aux supporters dans l'artère centrale de Kiev provoque de gigantesques embouteillages et, les jours de matches, des quartiers entiers seront fermés à la circulation automobile. "Il est déjà difficile de se déplacer à Kiev et ça va être encore pire. Nous vous recommandons de partir en voyage pendant l'Euro", écrit une agence de voyage dans une publicité.
Une série d'autres scandales ont émaillé les préparatifs: travaux en retard, flambée des prix de l'hébergement, accusations de racisme... Mais le plus grand tollé a été provoqué par le sort de l'opposante et ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, condamnée en 2011 à sept ans de prison pour abus de pouvoir, une affaire jugée politique par de nombreux responsables européens qui ont boycotté l'événement.
Je pense que ce ne sera pas la seule "tâche" . . .
A Kiev, la capitale ukrainienne, impossible d'échapper à l'Euro de football. [Sergei Supinsky - AFP]
A la veille du premier match de l'Euro 2012 en Ukraine, les autorités affichent un enthousiasme inébranlable. Nombre d'Ukrainiens et de médias locaux critiquent pour leur part les désagréments et les ratés de l'événement sportif.
A la veille du premier match ukrainien de l'Euro de football à Kiev lundi, les autorités du pays affichent optimisme et fierté patriotique. Les quatre villes hôtes ukrainiennes se sont mises aux couleurs de l'Euro. Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a, pour sa part, parlé d'"événement historique" pour l'ancienne république soviétique, et s'est félicité que les Ukrainiens soient "capables d'organiser un événement d'une telle envergure".
Une source de désagréments pour plusieurs médias
Mais le son de cloche est bien différent pour nombre de médias locaux et d'Ukrainiens, qui voient surtout dans cette manifestation une source de désagréments et soulignent les ratés de l'organisation. Ainsi, l'installation d'un camp de tentes pour des supporters suédois à Kiev a tourné au scandale lorsque la presse a publié les images d'un chantier en pleine débâcle, peu avant l'ouverture du campement.
A Kharkiv (est), un campement pour les supporters allemands a été aménagé dans de vieilles tentes de l'armée, avec des transats en guise de lits. "N'importe quoi!", pour Igor Khlivetski, rédacteur en chef d'un magazine ukrainien.
En outre, une rupture de canalisation a provoqué une énorme crevasse mardi à Kiev, à proximité du stade qui accueillera le match final le 1er juillet. Trois jours plus tard, un important affaissement de terrain s'est produit dans une autre artère du centre-ville. C'est l'"Eurohorreur", résume un site d'informations ukrainien.
Une agence recommande de partir pendant le tournoi
La création d'une zone piétonne dédiée aux supporters dans l'artère centrale de Kiev provoque de gigantesques embouteillages et, les jours de matches, des quartiers entiers seront fermés à la circulation automobile. "Il est déjà difficile de se déplacer à Kiev et ça va être encore pire. Nous vous recommandons de partir en voyage pendant l'Euro", écrit une agence de voyage dans une publicité.
Une série d'autres scandales ont émaillé les préparatifs: travaux en retard, flambée des prix de l'hébergement, accusations de racisme... Mais le plus grand tollé a été provoqué par le sort de l'opposante et ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, condamnée en 2011 à sept ans de prison pour abus de pouvoir, une affaire jugée politique par de nombreux responsables européens qui ont boycotté l'événement.
Je pense que ce ne sera pas la seule "tâche" . . .
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