Euro 2012 de foot
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Re: Euro 2012 de foot
19H44 - MI-TEMPS A DONETSK - Match nul 0-0 pour le moment entre Ukraine et France.
45e minute - La grosse faute de Ménez sur Selin, le Français, déjà averti, échappe au rouge.
44e minute - Les Français poussent dans le camp ukrainien juste avant la pause.
40e minute - Carton pour Ménez pour un accrochage avec Shevchenko
39e minute - LA TETE DE MEXES ! C'est repoussé par Pyatov.
37e minute - Corner pour les Ukrainiens, mais les Français parviennent à dégager après un premier dégagement râté de Benzema..
34e minute - ENORME OCCASION DE SHEVCHENKO ! - L'Ukrainien dépose Rami, mais parade de Lloris sur la belle frappe de l'ancien Ballon d'Or.
29e minute - OCCASION DE MENEZ ENCORE ! Sa frappe est stoppée par Pyatov. Le joueur du PSG a de nouveau bénéficié d'un service de Ribéry, auteur d'un très bon début de match.
28e minute - Mésentente Rami-Mexès, Voronin a failli intercepter.
28e minute - Frappe à ras de terre de Benzema. Sans danger.
26e minute - GROSSE OCCASION FRANCAISE AVEC MENEZ. Le Parisien est décalé par Ribéry, mais sa frappe passe au-dessus.
25e minute - Frappe de Yarmolenko qui passe à côté du montant gauche des cages de Lloris.
23e minute - Les Ukrainiens reprennent un peu pied depuis quelques minutes.
18e minute - Domination française en ce début de match.
17e minute - MENEZ SERVI PAR RIBERY MARQUE MAIS IL EST SIGNALE HORS-JEU
13e minute - Centre de Gusev qui ne trouve personne.
11e minute - Nasri s'infiltre dans la surface, mais il est devancé par le gardien ukrainien.
10e minute - Frappe de Debuchy, sans danger pour Pyatov.
9e minute - Nasri écarte à gauche pour Benzema, mais l'attaquant du Real est neutralisé par la défense ukrainienne.
6e minute - Frappe enroulée de Benzema, captée en deux temps par Pyatov.
19H01 - REPRISE DU MATCH
19H00 - LES JOUEURS REVIENNENT SUR LE TERRAIN
18H59 - Dans les travées de la Donbass Arena, les supporteurs patientent en dansant.
18H56 - Les remplaçants des deux équipes s'échauffent sur la pelouse.
18H50 - LES ARBITRES ET LES SELECTIONNEURS INSPECTENT LA PELOUSE
18H40 - Le sélectionneur français Laurent Blanc en grande discussion avec l'attaquant vedette ukrainien Andreï Shevchenko.
18H38 - Les jardiniers ukrainiens passent à l'action, munis de fourches, pour aérer et désengorger la pelouse.
45e minute - La grosse faute de Ménez sur Selin, le Français, déjà averti, échappe au rouge.
44e minute - Les Français poussent dans le camp ukrainien juste avant la pause.
40e minute - Carton pour Ménez pour un accrochage avec Shevchenko
39e minute - LA TETE DE MEXES ! C'est repoussé par Pyatov.
37e minute - Corner pour les Ukrainiens, mais les Français parviennent à dégager après un premier dégagement râté de Benzema..
34e minute - ENORME OCCASION DE SHEVCHENKO ! - L'Ukrainien dépose Rami, mais parade de Lloris sur la belle frappe de l'ancien Ballon d'Or.
29e minute - OCCASION DE MENEZ ENCORE ! Sa frappe est stoppée par Pyatov. Le joueur du PSG a de nouveau bénéficié d'un service de Ribéry, auteur d'un très bon début de match.
28e minute - Mésentente Rami-Mexès, Voronin a failli intercepter.
28e minute - Frappe à ras de terre de Benzema. Sans danger.
26e minute - GROSSE OCCASION FRANCAISE AVEC MENEZ. Le Parisien est décalé par Ribéry, mais sa frappe passe au-dessus.
25e minute - Frappe de Yarmolenko qui passe à côté du montant gauche des cages de Lloris.
23e minute - Les Ukrainiens reprennent un peu pied depuis quelques minutes.
18e minute - Domination française en ce début de match.
17e minute - MENEZ SERVI PAR RIBERY MARQUE MAIS IL EST SIGNALE HORS-JEU
13e minute - Centre de Gusev qui ne trouve personne.
11e minute - Nasri s'infiltre dans la surface, mais il est devancé par le gardien ukrainien.
10e minute - Frappe de Debuchy, sans danger pour Pyatov.
9e minute - Nasri écarte à gauche pour Benzema, mais l'attaquant du Real est neutralisé par la défense ukrainienne.
6e minute - Frappe enroulée de Benzema, captée en deux temps par Pyatov.
19H01 - REPRISE DU MATCH
19H00 - LES JOUEURS REVIENNENT SUR LE TERRAIN
18H59 - Dans les travées de la Donbass Arena, les supporteurs patientent en dansant.
18H56 - Les remplaçants des deux équipes s'échauffent sur la pelouse.
18H50 - LES ARBITRES ET LES SELECTIONNEURS INSPECTENT LA PELOUSE
18H40 - Le sélectionneur français Laurent Blanc en grande discussion avec l'attaquant vedette ukrainien Andreï Shevchenko.
18H38 - Les jardiniers ukrainiens passent à l'action, munis de fourches, pour aérer et désengorger la pelouse.
Caduce62- Messages : 15238
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Re: Euro 2012 de foot
Des Bleus foudroyants
L'équipe de France de football a remporté, vendredi, à Donetsk, son premier match à l'Euro 2012 en battant l'Ukraine (0-2), pays co-organisateur de la compétition, au terme d'une rencontre interrompue près d'une heure en raison d'un violent orage. Les Bleus ont ouvert le score par l'intermédiaire de Jérémy Ménez (53e) avant que Yohan Cabaye ne double la mise trois minutes plus tard. Avec ce résultat, ils prennent provisoirement la tête du groupe D.
Le sort est levé. L'équipe de France a enfin tourné le dos à une longue série de huit matches sans victoire dans une phase finale. Les Bleus ont aussi battu pour la première fois un pays hôte et il aura bien fallu que les cieux s'en mêlent pour célébrer le tout, un peu avant l'heure il est vrai. Toujours est-il que les choix offensifs de Blanc qui avait décidé de lancer Ménez à droite et de replacer Nasri dans le coeur du jeu ont été payants. Car ce succès face à l'Ukraine vient aussi de là puisque le Parisien a ouvert le score. Cette victoire permet surtout à l'équipe de France de prendre une petite option sur la qualification en s'emparant de la première place du groupe avec 4 points.
Tout cela avait donc commencé par un véritable déluge, de fait, l'orage promis a fait feu juste au coup d'envoi, juste le temps pour les joueurs de disputer quatre petites minutes avant que l'arbitre néerlandais Björn Kuipers ne décide d'interrompre les débats sous les coups de la foudre et des trombes d'eau. La pelouse a forcément souffert de ces attaques, mais les jardiniers se sont affairés rapidement avec force pour remettre la pelouse a peu près en état. Quoiqu'il en soit, moins d'une heure après, tout ce petit monde était de nouveau face à face, la chaleur en moins, il est vrai. Une attente qui ne modifie en rien la volonté tricolore de se montrer offensif de suite.
La leçon du premier match a été retenue. Fallait-il encore transformer ces bonnes intentions en opportunités. Benzema (6e) et Debuchy (10e) s'y collent en premier avant que Ménez ne reprenne victorieusement un service de Cabaye (16e). Un but refusé pour hors-jeu. Les Bleus semblent toutefois lancés sur de bons rails à l'image d'un Ribéry très en jambes qui chipe le ballon à Nazarenko et sert Ménez dont la frappe passe au-dessus (26e). Le Parisien est encore servi, par un Ribéry qui reprend un mètre à la course à Mikhalik, mais contrairement à sa première opportunité, il bute sur Pyatov (29e).
Cabaye, un but, une barre
Une première demi-heure tricolore qui se termine avec la première opportunité pour Shevchenko, parti à la limite du hors-jeu, dont le missile est stoppé par Lloris (34e). Un début de fébrilité qui se confirme avec une mésentente entre Mexès et Clichy, Lloris manque le dégagement, sur le corner c'est Benzema qui manque son dégagement mais Mexès, très à son aise, veille (37e)... Ouf ! Le Milanais prouve qu'il est bien à son avantage avec une tête qui contraint Pyatov à s'envoler vers sa lucarne (39e). A la reprise, si Shevchenko échappe à Rami et manque de peu la lucarne (49e), l'insistance tricolore va s'avérer payante avec une liaison Benzema-Ménez d'une redoutable efficacité. Le Madrilène sert le Parisien une première fois dans la profondeur (48e), surtout suite à un nouveau déboulé de Ribéry, Benzema donne en relais pour Ménez qui fixe Selin et marque au premier poteau (1-0, 53e).
Le banc exulte, le public marque le coup et se fait assommer dans la foulée lorsque Benzema, encore lui, sert un Cabaye qui trompe Pyatov d'une belle frappe croisée (2-0, 56e). Les Bleus sont récompensés de leurs efforts. Le Magpie, qui vient d'inscrire son premier but en équipe de France, y prend goût mais sa reprise est repoussée par le poteau (65e). Laurent Blanc en profite pour lancer M'Vila à la place d'un Cabaye peut-être légèrement touché à une cuisse (67e). Dans la foulée, Martin remplace Ménez. Il n'empêche, les Ukrainiens ne désarment pas et donnent du travail à la défense française, notamment Devic, entré à la pause à la place de Voronin et qui s'avère très remuant.
Laurent Blanc continue toutefois sa tournée de changements et fait entrer cette fois Olivier Giroud à la place de Karim Benzema (75e). Le Montpelliérain, qui ne jouera décidément pas avec le Madrilène, fait office de point de fixation. Il sera cherché à plusieurs reprises, sans succès. Et si les coéquipiers de Shevchenko jettent leur dernière force dans la bagarre, cela ne modifiera pas le cours d'une rencontre qui va faire beaucoup de bien à des Tricolores ressortis frustrés du premier match. Cette fois, la victoire est logique et ne souffre aucune contestation. La porte qui mène aux quarts de finale vient de s'entrouvrir...
L'équipe de France de football a remporté, vendredi, à Donetsk, son premier match à l'Euro 2012 en battant l'Ukraine (0-2), pays co-organisateur de la compétition, au terme d'une rencontre interrompue près d'une heure en raison d'un violent orage. Les Bleus ont ouvert le score par l'intermédiaire de Jérémy Ménez (53e) avant que Yohan Cabaye ne double la mise trois minutes plus tard. Avec ce résultat, ils prennent provisoirement la tête du groupe D.
Le sort est levé. L'équipe de France a enfin tourné le dos à une longue série de huit matches sans victoire dans une phase finale. Les Bleus ont aussi battu pour la première fois un pays hôte et il aura bien fallu que les cieux s'en mêlent pour célébrer le tout, un peu avant l'heure il est vrai. Toujours est-il que les choix offensifs de Blanc qui avait décidé de lancer Ménez à droite et de replacer Nasri dans le coeur du jeu ont été payants. Car ce succès face à l'Ukraine vient aussi de là puisque le Parisien a ouvert le score. Cette victoire permet surtout à l'équipe de France de prendre une petite option sur la qualification en s'emparant de la première place du groupe avec 4 points.
Tout cela avait donc commencé par un véritable déluge, de fait, l'orage promis a fait feu juste au coup d'envoi, juste le temps pour les joueurs de disputer quatre petites minutes avant que l'arbitre néerlandais Björn Kuipers ne décide d'interrompre les débats sous les coups de la foudre et des trombes d'eau. La pelouse a forcément souffert de ces attaques, mais les jardiniers se sont affairés rapidement avec force pour remettre la pelouse a peu près en état. Quoiqu'il en soit, moins d'une heure après, tout ce petit monde était de nouveau face à face, la chaleur en moins, il est vrai. Une attente qui ne modifie en rien la volonté tricolore de se montrer offensif de suite.
La leçon du premier match a été retenue. Fallait-il encore transformer ces bonnes intentions en opportunités. Benzema (6e) et Debuchy (10e) s'y collent en premier avant que Ménez ne reprenne victorieusement un service de Cabaye (16e). Un but refusé pour hors-jeu. Les Bleus semblent toutefois lancés sur de bons rails à l'image d'un Ribéry très en jambes qui chipe le ballon à Nazarenko et sert Ménez dont la frappe passe au-dessus (26e). Le Parisien est encore servi, par un Ribéry qui reprend un mètre à la course à Mikhalik, mais contrairement à sa première opportunité, il bute sur Pyatov (29e).
Cabaye, un but, une barre
Une première demi-heure tricolore qui se termine avec la première opportunité pour Shevchenko, parti à la limite du hors-jeu, dont le missile est stoppé par Lloris (34e). Un début de fébrilité qui se confirme avec une mésentente entre Mexès et Clichy, Lloris manque le dégagement, sur le corner c'est Benzema qui manque son dégagement mais Mexès, très à son aise, veille (37e)... Ouf ! Le Milanais prouve qu'il est bien à son avantage avec une tête qui contraint Pyatov à s'envoler vers sa lucarne (39e). A la reprise, si Shevchenko échappe à Rami et manque de peu la lucarne (49e), l'insistance tricolore va s'avérer payante avec une liaison Benzema-Ménez d'une redoutable efficacité. Le Madrilène sert le Parisien une première fois dans la profondeur (48e), surtout suite à un nouveau déboulé de Ribéry, Benzema donne en relais pour Ménez qui fixe Selin et marque au premier poteau (1-0, 53e).
Le banc exulte, le public marque le coup et se fait assommer dans la foulée lorsque Benzema, encore lui, sert un Cabaye qui trompe Pyatov d'une belle frappe croisée (2-0, 56e). Les Bleus sont récompensés de leurs efforts. Le Magpie, qui vient d'inscrire son premier but en équipe de France, y prend goût mais sa reprise est repoussée par le poteau (65e). Laurent Blanc en profite pour lancer M'Vila à la place d'un Cabaye peut-être légèrement touché à une cuisse (67e). Dans la foulée, Martin remplace Ménez. Il n'empêche, les Ukrainiens ne désarment pas et donnent du travail à la défense française, notamment Devic, entré à la pause à la place de Voronin et qui s'avère très remuant.
Laurent Blanc continue toutefois sa tournée de changements et fait entrer cette fois Olivier Giroud à la place de Karim Benzema (75e). Le Montpelliérain, qui ne jouera décidément pas avec le Madrilène, fait office de point de fixation. Il sera cherché à plusieurs reprises, sans succès. Et si les coéquipiers de Shevchenko jettent leur dernière force dans la bagarre, cela ne modifiera pas le cours d'une rencontre qui va faire beaucoup de bien à des Tricolores ressortis frustrés du premier match. Cette fois, la victoire est logique et ne souffre aucune contestation. La porte qui mène aux quarts de finale vient de s'entrouvrir...
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Re: Euro 2012 de foot
Euro/France: bilan mitigé pour Blanc, désastreux pour la génération 87
Sortie de l'Euro-2012 par l'Espagne, la France présente un bilan mitigé, quelques satisfactions individuelles ne masquant pas le désastre de la génération 87, celle d'un Benzema resté muet, alors que Blanc n'a que l'objectif fixé des quarts de finale à faire valoir.
Cote en hausse. Ressuscité, Franck Ribéry a définitivement enterré les fantômes de Knysna. Après trois buts en préparation, le Munichois n'a pas marqué à l'Euro, mais il n'a cessé de se battre. Moins en vue en quart, il avait auparavant fait planer une menace constante dans son couloir gauche.
Buteur contre l'Ukraine, Yohan Cabaye est pour sa part la grande révélation du groupe. A 26 ans, le milieu relayeur de Newcastle n'a que 16 sélections mais l'avenir lui est grand ouvert.
La présence de son compère du milieu Alou Diarra était contestée avant l'Euro, mais le Marseillais a mis tout le monde d'accord. Solide, positif, il a effacé sa saison délicate à l'OM. Avec ses limites dans le jeu mais son esprit irréprochable, il montre à 30 ans qu'il peut toujours être le trait d'union des Bleus.
Cote en baisse. Avide de prendre le pouvoir, la génération dorée de 1987 a surtout montré ses limites.
Tactique pour Benzema, le leader d'attaque qui n'a pas inscrit le moindre but en quatre matches et a paru en difficulté pour trouver la solution aux problèmes posés.
Mentales pour les trois autres Nasri, Ménez, Ben Arfa qui n'ont jamais eu la bonne attitude sur ou dehors du terrain.
Titulaire au début mais plus à la fin, Nasri, buteur contre l'Angleterre, finit la compétition comme il l'a commencé: avec des insultes contre des médias accusés de tous les maux.
En s'en prenant à l'arbitre du quart et même à son capitaine, Ménez l'a imité en cela. Sur le terrain, il a en revanche montré de meilleures choses, comme son but contre l'Ukraine, mais malheureusement de façon trop parcellaire.
Dernier membre du carré, Ben Arfa n'a pas non plus saisi sa chance quand elle est passée en déjouant complètement.
Associés en charnière centrale Philippe Mexès et Adil Rami n'ont pas non plus dégagé une image rassurante. Avec la préparation incluse, le 1er, suspendu pour le quart et en manque de rythme, a écopé de quatre avertissements en 6 matches. Quant au second, expert en sautes de concentration et ballons bêtement perdus, il a attendu le quart pour hausser en vain son niveau.
Irréprochable dans sa cage, le gardien Hugo Lloris ne s'est pas affirmé comme le leader. Il a déçu dans son rôle de capitaine en se montrant incapable de réguler la nervosité du vestiaire.
Blanc : L'objectif qui avait été assigné au sélectionneur était de qualifier son équipe pour les quarts de finale. De ce point de vue là, Laurent Blanc a atteint son but.
Pourtant, une impression de malaise subsiste après l'élimination.
D'abord parce que le technicien, qui se revendique depuis deux ans comme adepte de l'offensive, a tenté un coup tactique en quarts de finale et perdu son pari en alignant une équipe très défensive contre l'Espagne.
L'incapacité de Blanc à lutter contre le relâchement collectif qu'il avait pourtant pressenti contre la Suède (0-2) après deux premiers matches maîtrisés est un autre bémol qui pèse dans la balance.
Sortie de l'Euro-2012 par l'Espagne, la France présente un bilan mitigé, quelques satisfactions individuelles ne masquant pas le désastre de la génération 87, celle d'un Benzema resté muet, alors que Blanc n'a que l'objectif fixé des quarts de finale à faire valoir.
Cote en hausse. Ressuscité, Franck Ribéry a définitivement enterré les fantômes de Knysna. Après trois buts en préparation, le Munichois n'a pas marqué à l'Euro, mais il n'a cessé de se battre. Moins en vue en quart, il avait auparavant fait planer une menace constante dans son couloir gauche.
Buteur contre l'Ukraine, Yohan Cabaye est pour sa part la grande révélation du groupe. A 26 ans, le milieu relayeur de Newcastle n'a que 16 sélections mais l'avenir lui est grand ouvert.
La présence de son compère du milieu Alou Diarra était contestée avant l'Euro, mais le Marseillais a mis tout le monde d'accord. Solide, positif, il a effacé sa saison délicate à l'OM. Avec ses limites dans le jeu mais son esprit irréprochable, il montre à 30 ans qu'il peut toujours être le trait d'union des Bleus.
Cote en baisse. Avide de prendre le pouvoir, la génération dorée de 1987 a surtout montré ses limites.
Tactique pour Benzema, le leader d'attaque qui n'a pas inscrit le moindre but en quatre matches et a paru en difficulté pour trouver la solution aux problèmes posés.
Mentales pour les trois autres Nasri, Ménez, Ben Arfa qui n'ont jamais eu la bonne attitude sur ou dehors du terrain.
Titulaire au début mais plus à la fin, Nasri, buteur contre l'Angleterre, finit la compétition comme il l'a commencé: avec des insultes contre des médias accusés de tous les maux.
En s'en prenant à l'arbitre du quart et même à son capitaine, Ménez l'a imité en cela. Sur le terrain, il a en revanche montré de meilleures choses, comme son but contre l'Ukraine, mais malheureusement de façon trop parcellaire.
Dernier membre du carré, Ben Arfa n'a pas non plus saisi sa chance quand elle est passée en déjouant complètement.
Associés en charnière centrale Philippe Mexès et Adil Rami n'ont pas non plus dégagé une image rassurante. Avec la préparation incluse, le 1er, suspendu pour le quart et en manque de rythme, a écopé de quatre avertissements en 6 matches. Quant au second, expert en sautes de concentration et ballons bêtement perdus, il a attendu le quart pour hausser en vain son niveau.
Irréprochable dans sa cage, le gardien Hugo Lloris ne s'est pas affirmé comme le leader. Il a déçu dans son rôle de capitaine en se montrant incapable de réguler la nervosité du vestiaire.
Blanc : L'objectif qui avait été assigné au sélectionneur était de qualifier son équipe pour les quarts de finale. De ce point de vue là, Laurent Blanc a atteint son but.
Pourtant, une impression de malaise subsiste après l'élimination.
D'abord parce que le technicien, qui se revendique depuis deux ans comme adepte de l'offensive, a tenté un coup tactique en quarts de finale et perdu son pari en alignant une équipe très défensive contre l'Espagne.
L'incapacité de Blanc à lutter contre le relâchement collectif qu'il avait pourtant pressenti contre la Suède (0-2) après deux premiers matches maîtrisés est un autre bémol qui pèse dans la balance.
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