L'Ukraine insiste quant à sa perspective d'adhésion à l'UE
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L'Ukraine insiste quant à sa perspective d'adhésion à l'UE
L'Ukraine insiste quant à sa perspective d'adhésion à l'UE
L'Ukraine insiste sur le fait de mentionner la perspective d'adhésion du pays dans le corps de l'Accord d'association entre l'Ukraine et l'UE. Telle a été la déclaration du ministre adjoint ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkin, à la veille de la 20ème ronde de négociations sur l'Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, selonKommersant-Ukraine.
L'Ukraine et le bloc de 27 pays européens tiennent actuellement la 20ème ronde de négociations sur l'Accord d'association. Cette fois-ci, les négociations se focalisent sur l'aspect politique du futur accord. Le document stipule une progression significative des relations entre les parties au cours des 10 prochaines années.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères suggère de mentionner l'Article 49 ou l'Article 2 du Traité de l'Union européenne dans sa version du document de travail (ces articles indiquent les objectifs et le droit de tout pays européen de devenir membre de l'UE - NDLR). M. Klimkin suggère aussi de stipuler le statut de l'Ukraine en tant que pays européen dans le document. "Il est d'une importance capitale pour nous (l'Ukraine - NDLR) de stipuler le résultat final : l'adhésion de notre pays", a déclaré Pavlo Klimkin, responsable de l'équipe de négociation ukrainienne.
En outre, l'Ukraine compte aborder le thème de la renonciation au régime de visa entre l'Ukraine et l'UE. Au jour d'aujourd'hui, le document de travail stipule la perspective à long terme de l'établissement d'un régime sans visa pour les citoyens ukrainiens. Cependant, lors du récent Sommet sur le partenariat de l'Est à Varsovie, l'Union européenne a convenu d'abolir la formule "perspective à long terme". En effet, l'Ukraine est en quête de conditions concrètes qui stipuleraient l'annulation du régime de visa.
Un autre sujet important sur lequel les deux parties devront s'accorder concerne la durée de l'Accord, indique Klimkin. L'Ukraine a suggéré 10 ans sans renouvellement automatique avec une "révision complète" à mi-parcours - après cinq ans - de l'accord, y compris la partie concernant la zone de libre-échange.
Il y a quelques jours, le 20 octobre, suite aux négociation entre l'UE et l'Ukraine qui se sont déroulées à Bruxelles, les parties se sont accordées sur tous les principaux aspects commerciaux de l'Accord d'association. L'Accord sur la création d'une zone de libre-échange complète et approfondie deviendra une partie essentielle de l'Accord d'association, dont les négociations ont débuté en 2007. Kiev et Bruxelles prévoient de signer cet Accord avant la fin de l'année 2011.
La signature aura t'elle vraiment lieu?
L'Ukraine insiste sur le fait de mentionner la perspective d'adhésion du pays dans le corps de l'Accord d'association entre l'Ukraine et l'UE. Telle a été la déclaration du ministre adjoint ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkin, à la veille de la 20ème ronde de négociations sur l'Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, selonKommersant-Ukraine.
L'Ukraine et le bloc de 27 pays européens tiennent actuellement la 20ème ronde de négociations sur l'Accord d'association. Cette fois-ci, les négociations se focalisent sur l'aspect politique du futur accord. Le document stipule une progression significative des relations entre les parties au cours des 10 prochaines années.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères suggère de mentionner l'Article 49 ou l'Article 2 du Traité de l'Union européenne dans sa version du document de travail (ces articles indiquent les objectifs et le droit de tout pays européen de devenir membre de l'UE - NDLR). M. Klimkin suggère aussi de stipuler le statut de l'Ukraine en tant que pays européen dans le document. "Il est d'une importance capitale pour nous (l'Ukraine - NDLR) de stipuler le résultat final : l'adhésion de notre pays", a déclaré Pavlo Klimkin, responsable de l'équipe de négociation ukrainienne.
En outre, l'Ukraine compte aborder le thème de la renonciation au régime de visa entre l'Ukraine et l'UE. Au jour d'aujourd'hui, le document de travail stipule la perspective à long terme de l'établissement d'un régime sans visa pour les citoyens ukrainiens. Cependant, lors du récent Sommet sur le partenariat de l'Est à Varsovie, l'Union européenne a convenu d'abolir la formule "perspective à long terme". En effet, l'Ukraine est en quête de conditions concrètes qui stipuleraient l'annulation du régime de visa.
Un autre sujet important sur lequel les deux parties devront s'accorder concerne la durée de l'Accord, indique Klimkin. L'Ukraine a suggéré 10 ans sans renouvellement automatique avec une "révision complète" à mi-parcours - après cinq ans - de l'accord, y compris la partie concernant la zone de libre-échange.
Il y a quelques jours, le 20 octobre, suite aux négociation entre l'UE et l'Ukraine qui se sont déroulées à Bruxelles, les parties se sont accordées sur tous les principaux aspects commerciaux de l'Accord d'association. L'Accord sur la création d'une zone de libre-échange complète et approfondie deviendra une partie essentielle de l'Accord d'association, dont les négociations ont débuté en 2007. Kiev et Bruxelles prévoient de signer cet Accord avant la fin de l'année 2011.
La signature aura t'elle vraiment lieu?
Re: L'Ukraine insiste quant à sa perspective d'adhésion à l'UE
Sans vouloir être Madame Soleil, l'UE est aujourd'hui confronté à une crise financière importante et cherche de nouveaux partenaires pour accroitre ces exportations et donc "faire entrée un peu d'argent dans les caisses des entreprises européennes" indirectement les états.
Dans cet accord, ils n'ont aucune aide financière "directe" donc une situation sous doute win-win pour les deux parties.
L'intervention récente de la lithuanie prouve également que les anciens démons de l'ex urss sont encore présents dans les structures de chacun de ces ex-pays de l'Est. Paris ne s'est pas fait en un jour et il faut je pense laisser un peu de temps au pays de faire les réformes nécessaires pour que les structures évoluent.
Le bureaucratisme de ce pays reste pour bien des politiciens et des "travailleurs" une source de revenue. Il faudra donc de la sueur pour que les réformes passent.
Pour illustrer mes propos, lorsque je me suis marié il y a maintenant plus de 13 ans, nous n'avions aucun site internet de l'état en ligne aujourd'hui vous trouvez beaucoup d'informations pas toujours structurés comme vous le souhaiteriez mais vous pouvez déjà trouver un début de réponse.
Lorsque je vois l'Ukraine aujourd'hui de l'intérieur (je vie à Kiev), j'ai vraiment l'impression que l'on cherche à construire le toit de la maison avant de faire les fondations... c'est surprenant !
Maintenant que disent les gens dans la rue, "nous avons peur de l'Europe car les infos qui nous parviennent ne sont pas très réjouissantes et nous petite ukraine, nous avons déjà tellement de problème alors pourquoi entrer dans une Europe en panne !"
Les craintes sont là, il y a encore comme je l'ai dit plus haut du travail pour y arriver.
Dans cet accord, ils n'ont aucune aide financière "directe" donc une situation sous doute win-win pour les deux parties.
L'intervention récente de la lithuanie prouve également que les anciens démons de l'ex urss sont encore présents dans les structures de chacun de ces ex-pays de l'Est. Paris ne s'est pas fait en un jour et il faut je pense laisser un peu de temps au pays de faire les réformes nécessaires pour que les structures évoluent.
Le bureaucratisme de ce pays reste pour bien des politiciens et des "travailleurs" une source de revenue. Il faudra donc de la sueur pour que les réformes passent.
Pour illustrer mes propos, lorsque je me suis marié il y a maintenant plus de 13 ans, nous n'avions aucun site internet de l'état en ligne aujourd'hui vous trouvez beaucoup d'informations pas toujours structurés comme vous le souhaiteriez mais vous pouvez déjà trouver un début de réponse.
Lorsque je vois l'Ukraine aujourd'hui de l'intérieur (je vie à Kiev), j'ai vraiment l'impression que l'on cherche à construire le toit de la maison avant de faire les fondations... c'est surprenant !
Maintenant que disent les gens dans la rue, "nous avons peur de l'Europe car les infos qui nous parviennent ne sont pas très réjouissantes et nous petite ukraine, nous avons déjà tellement de problème alors pourquoi entrer dans une Europe en panne !"
Les craintes sont là, il y a encore comme je l'ai dit plus haut du travail pour y arriver.
Christophe- Messages : 16
Date d'inscription : 17/10/2011
Age : 56
Localisation : Kiev
Re: L'Ukraine insiste quant à sa perspective d'adhésion à l'UE
Effectivement, c'est ça, mais d'un autre côté (c'est le cas de le dire), Yanoukovitch joue sue deux tableaux en même temps puisqu'il discute d'une participation à l'union douanière chère à Poutine et qui doit (devrait) déboucher sur l'union Eurasienne. Une autre union, donc impossible de participer aux deux.
C'est (aussi) un peu le problème . . .
C'est (aussi) un peu le problème . . .
Re: L'Ukraine insiste quant à sa perspective d'adhésion à l'UE
Et en ce qui concerne l'abolition du régime des visas, au lieu des mots "à long terme", on les remplacera par une formule du style "à terme, quand la situation aura atteint les critères fixés", et rien n'aura changé sauf les mots, qui feront référence à un futur tout aussi indéterminé.
Mais bon, cela amènera du pain aux politiciens ukrainiens (et européens aussi), qui pourront se gargariser d'un éclatant succès dans les négociations UE/Ukraine auprès de leurs électeurs naïfs et abusés.
Mais bon, cela amènera du pain aux politiciens ukrainiens (et européens aussi), qui pourront se gargariser d'un éclatant succès dans les négociations UE/Ukraine auprès de leurs électeurs naïfs et abusés.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'Ukraine insiste quant à sa perspective d'adhésion à l'UE
Pas sûr, ça continue quand même:
Timochenko : le Parlement européen menace l’Ukraine
Washington et Bruxelles avaient déjà fait connaître leur mécontentement à l’Ukraine suite à la condamnation de l’ex-ministre Ioulia Timochenko. Cette fois, le Parlement européen va un peu plus loin dans la menace. Dans une résolution adoptée ce jeudi, il « déplore la sentence rendue contre l'ancienne première ministre, Ioulia Timochenko qui constitue une violation des droits de l'homme et un abus du pouvoir judiciaire aux seules fins de museler la dirigeante de l'opposition politique en Ukraine ». Les députés européens affirment que « le refus de réexaminer la condamnation d'Ioulia Timochenko mettrait en péril la conclusion de l'accord d'association UE-Ukraine et sa ratification ». En outre, « cela éloignerait le pays de sa "perspective européenne" ».
Droit à « un procès équitable »
La messe est dite. Si elle ne veut pas que ses relations avec l’UE se détériorent, l’Ukraine va devoir faire davantage d’efforts en faveur de la démocratie et notamment faire en sorte que « Ioulia Timochenko puisse exercer son droit à participer pleinement au processus politique, aujourd'hui mais aussi lors des prochaines élections en Ukraine ». Cela pourrait commencer par lui « assurer un procès équitable, transparent et impartial » si l’ex-égérie de la révolution orange décidait de faire appel de sa condamnation à 7 ans de prison pour abus de pouvoir.
L’accord UE-Ukraine toujours d’actualité
Le 18 octobre dernier, une semaine après cette décision du tribunal de Kiev, Bruxelles avait décidé d’annuler la visite du président ukrainien Viktor Ianoukovitch dans la capitale belge. Sa rencontre avec le président de l’UE Herman Van Rompuy, et celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso, devait alors être « repoussée à une date ultérieure, quand les conditions [seraient] plus favorables pour faire des progrès sur les relations bilatérales », avait annoncé la délégation de l'Union européenne à Kiev. Dans la résolution adoptée ce jeudi, après sa mise au point sur le cas Timochenko, le Parlement a demandé une reprogrammation de cette réunion « de sorte qu'elle ait lieu avant le sommet UE-Ukraine prévu en décembre 2011 ».
Après l'avoir renvoyé à ses études (et vers l'union douanière de Poutine), on se dit que quand même on doit lui parler et continuer le processus vers la signature de l'accord de partenariat.
Pour Yanoukovitch, l'équation est simple. Soit abroger une loi de l'ère soviétique et signer l'accord, soit on ne change rien et là, c'est vers la Russie que se tournerait l'Ukraine.
Pas sûr que ce choix soit le meilleur, même si l'UE a quelques difficultés en ce moment (c'est le moindre qu'on puisse dire).
Timochenko : le Parlement européen menace l’Ukraine
Washington et Bruxelles avaient déjà fait connaître leur mécontentement à l’Ukraine suite à la condamnation de l’ex-ministre Ioulia Timochenko. Cette fois, le Parlement européen va un peu plus loin dans la menace. Dans une résolution adoptée ce jeudi, il « déplore la sentence rendue contre l'ancienne première ministre, Ioulia Timochenko qui constitue une violation des droits de l'homme et un abus du pouvoir judiciaire aux seules fins de museler la dirigeante de l'opposition politique en Ukraine ». Les députés européens affirment que « le refus de réexaminer la condamnation d'Ioulia Timochenko mettrait en péril la conclusion de l'accord d'association UE-Ukraine et sa ratification ». En outre, « cela éloignerait le pays de sa "perspective européenne" ».
Droit à « un procès équitable »
La messe est dite. Si elle ne veut pas que ses relations avec l’UE se détériorent, l’Ukraine va devoir faire davantage d’efforts en faveur de la démocratie et notamment faire en sorte que « Ioulia Timochenko puisse exercer son droit à participer pleinement au processus politique, aujourd'hui mais aussi lors des prochaines élections en Ukraine ». Cela pourrait commencer par lui « assurer un procès équitable, transparent et impartial » si l’ex-égérie de la révolution orange décidait de faire appel de sa condamnation à 7 ans de prison pour abus de pouvoir.
L’accord UE-Ukraine toujours d’actualité
Le 18 octobre dernier, une semaine après cette décision du tribunal de Kiev, Bruxelles avait décidé d’annuler la visite du président ukrainien Viktor Ianoukovitch dans la capitale belge. Sa rencontre avec le président de l’UE Herman Van Rompuy, et celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso, devait alors être « repoussée à une date ultérieure, quand les conditions [seraient] plus favorables pour faire des progrès sur les relations bilatérales », avait annoncé la délégation de l'Union européenne à Kiev. Dans la résolution adoptée ce jeudi, après sa mise au point sur le cas Timochenko, le Parlement a demandé une reprogrammation de cette réunion « de sorte qu'elle ait lieu avant le sommet UE-Ukraine prévu en décembre 2011 ».
Après l'avoir renvoyé à ses études (et vers l'union douanière de Poutine), on se dit que quand même on doit lui parler et continuer le processus vers la signature de l'accord de partenariat.
Pour Yanoukovitch, l'équation est simple. Soit abroger une loi de l'ère soviétique et signer l'accord, soit on ne change rien et là, c'est vers la Russie que se tournerait l'Ukraine.
Pas sûr que ce choix soit le meilleur, même si l'UE a quelques difficultés en ce moment (c'est le moindre qu'on puisse dire).
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