L'UE annule une visite à Bruxelles du président ukrainien Ianoukovitch
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L'UE annule une visite à Bruxelles du président ukrainien Ianoukovitch
L'UE annule une visite à Bruxelles du président ukrainien Ianoukovitch
BRUXELLES — L'Union européenne a annulé une visite prévue jeudi à Bruxelles du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, préférant attendre des progrès en matière de respect de l'Etat de droit dans le pays après la condamnation controversée de l'opposante Ioulia Timochenko, a annoncé la Commission européenne.
La visite prévue à Bruxelles de M. Ianoukovitch, au cours de laquelle le président ukrainien devait notamment rencontrer le président de l'UE Herman Van Rompuy et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso, a été "repoussée à une date ultérieure, quand les conditions seront plus favorables pour faire des progrès sur les relations bilatérales", a précisé à l'AFP Pia Ahrenkilde Hansen, porte-parole de la Commission européenne.
"Ce n'est pas une annulation, c'est un report sine die", a-t-elle précisé.
Pour que les conditions soient réunies, l'UE "voudrait voir du progrès sur des sujets comme le droit, l'application du droit, l'indépendance du pouvoir judiciaire", au coeur du partenariat entre l'UE et l'Ukraine, a souligné Pia Ahrenkilde-Hansen.
A l'heure actuelle, toutefois, "l'UE ne prévoit toutefois pas d'annuler le sommet" prévu à Kiev en décembre où doit être signé en principe un accord très important d'association, a précisé une source diplomatique européenne.
Principale opposante au président Ianoukovitch, Mme Timochenko a été condamnée mardi dernier à sept ans de prison pour "abus de pouvoir", après avoir signé en 2009, lorsqu'elle était Premier ministre et sans l'autorisation de son gouvernement, des contrats gaziers avec la Russie qui ont été jugés désavantageux pour l'Ukraine.
L'UE avait vivement condamné ce verdict, dénonçant une justice "sélective" et "politiquement motivée", et avait menacé Kiev d'en "tirer les conséquences" si la peine était confirmée en appel.
L'UE et l'Ukraine sont engagées dans des négociations pour conclure l'accord d'association, doté d'un important volet commercial qui faciliterait les échanges entre l'Union et Kiev. Entrées dans la phase finale, elles auraient pu déboucher sur la signature de l'accord lors du sommet de décembre.
Mais lundi, Viktor Ianoukovitch a rejeté les pressions occidentales en faveur de Mme Timochenko, lors d'un entretien accordé à plusieurs médias étrangers.
"Je le répète, l'Ukraine est un pays indépendant", a affirmé le président ukrainien, cité par le New York Times. "Nous sommes ouverts à la discussion, mais je n'ai pas le droit de me mettre à la place du système judiciaire ukrainien. La justice est indépendante et prend ses décisions toute seule", a-t-il ajouté.
Il avait aussi affirmé qu'il avait prévu de maintenir son voyage et a réitéré l'engagement de son pays à adhérer à l'Union européenne, en résistant aux tentatives russes de l'attirer dans une union douanière dirigée par la Russie.
"Les Européens n'ont pas confirmé la réunion, mais en tout cas je vais y aller", avait-il affirmé, selon le site du quotidien londonien Times.
Les opposants de M. Ianoukovitch l'accusent d'avoir voulu se venger en lançant le processus judiciaire contre Mme Timochenko, égérie de la "Révolution orange" de 2004 qui avait conduit à l'annulation d'élections qui lui étaient favorables et considérées comme truquées.
Deux jours après sa condamnation à sept ans de prison, les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé jeudi dernier l'inculpation de Mme Timochenko pour "tentative de détournement" de 405 millions de dollars de fonds publics en 1995.
A force de ne pas vouloir l'entendre, il va se faire remonter les bretelles . . . et complètement isoler l'Ukraine sur le plan international.
BRUXELLES — L'Union européenne a annulé une visite prévue jeudi à Bruxelles du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, préférant attendre des progrès en matière de respect de l'Etat de droit dans le pays après la condamnation controversée de l'opposante Ioulia Timochenko, a annoncé la Commission européenne.
La visite prévue à Bruxelles de M. Ianoukovitch, au cours de laquelle le président ukrainien devait notamment rencontrer le président de l'UE Herman Van Rompuy et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso, a été "repoussée à une date ultérieure, quand les conditions seront plus favorables pour faire des progrès sur les relations bilatérales", a précisé à l'AFP Pia Ahrenkilde Hansen, porte-parole de la Commission européenne.
"Ce n'est pas une annulation, c'est un report sine die", a-t-elle précisé.
Pour que les conditions soient réunies, l'UE "voudrait voir du progrès sur des sujets comme le droit, l'application du droit, l'indépendance du pouvoir judiciaire", au coeur du partenariat entre l'UE et l'Ukraine, a souligné Pia Ahrenkilde-Hansen.
A l'heure actuelle, toutefois, "l'UE ne prévoit toutefois pas d'annuler le sommet" prévu à Kiev en décembre où doit être signé en principe un accord très important d'association, a précisé une source diplomatique européenne.
Principale opposante au président Ianoukovitch, Mme Timochenko a été condamnée mardi dernier à sept ans de prison pour "abus de pouvoir", après avoir signé en 2009, lorsqu'elle était Premier ministre et sans l'autorisation de son gouvernement, des contrats gaziers avec la Russie qui ont été jugés désavantageux pour l'Ukraine.
L'UE avait vivement condamné ce verdict, dénonçant une justice "sélective" et "politiquement motivée", et avait menacé Kiev d'en "tirer les conséquences" si la peine était confirmée en appel.
L'UE et l'Ukraine sont engagées dans des négociations pour conclure l'accord d'association, doté d'un important volet commercial qui faciliterait les échanges entre l'Union et Kiev. Entrées dans la phase finale, elles auraient pu déboucher sur la signature de l'accord lors du sommet de décembre.
Mais lundi, Viktor Ianoukovitch a rejeté les pressions occidentales en faveur de Mme Timochenko, lors d'un entretien accordé à plusieurs médias étrangers.
"Je le répète, l'Ukraine est un pays indépendant", a affirmé le président ukrainien, cité par le New York Times. "Nous sommes ouverts à la discussion, mais je n'ai pas le droit de me mettre à la place du système judiciaire ukrainien. La justice est indépendante et prend ses décisions toute seule", a-t-il ajouté.
Il avait aussi affirmé qu'il avait prévu de maintenir son voyage et a réitéré l'engagement de son pays à adhérer à l'Union européenne, en résistant aux tentatives russes de l'attirer dans une union douanière dirigée par la Russie.
"Les Européens n'ont pas confirmé la réunion, mais en tout cas je vais y aller", avait-il affirmé, selon le site du quotidien londonien Times.
Les opposants de M. Ianoukovitch l'accusent d'avoir voulu se venger en lançant le processus judiciaire contre Mme Timochenko, égérie de la "Révolution orange" de 2004 qui avait conduit à l'annulation d'élections qui lui étaient favorables et considérées comme truquées.
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