Démocratie: l'UE hausse le ton contre l'Ukraine
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Démocratie: l'UE hausse le ton contre l'Ukraine
Démocratie: l'UE hausse le ton contre l'Ukraine
KIEV - L'Union européenne (UE) a haussé le ton contre le régime du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, accusé de réprimer l'opposition, soulignant mardi que le rapprochement entre Kiev et Bruxelles dépendait du respect des principes démocratiques.
"Les progrès dans le rapprochement entre l'Ukraine et l'UE dépendent (des progrès) en matière de réformes et de l'engagement pour les valeurs communes visant à renforcer les principes démocratiques et à assurer les droits fondamentaux", a déclaré à la presse le commissaire européen à l'Elargissement, Stefan Füle, en voyage à Kiev.
Les entraves aux libertés pourraient mettre en danger la signature d'un accord d'association avec Bruxelles et l'abolition du régime de visa européen, a-t-il laissé entendre, lors d'une conférence de presse avec le chef de la diplomatie ukrainienne Kostiantin Grychtchenko.
M. Füle a indiqué "partager l'impression" des Etats-Unis, qui ont récemment critiqué les "persécutions sélectives d'aversaires politiques" de M. Ianoukovitch.
"Nous la partageons et c'est pour cela que j'ai soulevé cette question avec mes interlocuteurs. Nous avons passé un certain temps à en parler avec le président", a précisé M. Füle.
L'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, aujourd'hui dans l'opposition, et nombre d'anciens hauts responsables de son gouvernement sont visés par des enquêtes, alors que deux ex-ministres ont été arrêtés.
L'équipe de M. Ianoukovitch assure lutter ainsi contre la corruption, alors que l'opposition dénonce des répressions politiques.
"Je voudrais rappeler la nécessité de garantir que la législation pénale n'est pas utilisée à des fins politiques", a fait valoir M. Füle.
"Nous partageons absolument la nécessité de respecter les valeurs communes", a répondu M. Grychtchenko avant d'observer: "le meilleur moyen d'éviter tout problème avec les forces de l'ordre est de ne pas violer la loi (...). C'est un des principes de base d'une démocratie responsable".
Sur le plan économique, l'Union européenne est également "préoccupée" par le climat des affaires dans l'ex-république soviétique, régulièrement critiqué en raison de son niveau de corruption. "L'Ukraine doit faire de vrais progrès afin de l'améliorer", a estimé M. Füle.
Depuis l'arrivée au pouvoir de M. Ianoukovitch début 2010, les milieux d'affaires ukrainiens et étrangers accusent en particulier les services fiscaux et douaniers de faire pression sur les entreprises afin de remplir coûte que coûte les caisses du gouvernement.
Et pan, sur les doigts!!
KIEV - L'Union européenne (UE) a haussé le ton contre le régime du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, accusé de réprimer l'opposition, soulignant mardi que le rapprochement entre Kiev et Bruxelles dépendait du respect des principes démocratiques.
"Les progrès dans le rapprochement entre l'Ukraine et l'UE dépendent (des progrès) en matière de réformes et de l'engagement pour les valeurs communes visant à renforcer les principes démocratiques et à assurer les droits fondamentaux", a déclaré à la presse le commissaire européen à l'Elargissement, Stefan Füle, en voyage à Kiev.
Les entraves aux libertés pourraient mettre en danger la signature d'un accord d'association avec Bruxelles et l'abolition du régime de visa européen, a-t-il laissé entendre, lors d'une conférence de presse avec le chef de la diplomatie ukrainienne Kostiantin Grychtchenko.
M. Füle a indiqué "partager l'impression" des Etats-Unis, qui ont récemment critiqué les "persécutions sélectives d'aversaires politiques" de M. Ianoukovitch.
"Nous la partageons et c'est pour cela que j'ai soulevé cette question avec mes interlocuteurs. Nous avons passé un certain temps à en parler avec le président", a précisé M. Füle.
L'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, aujourd'hui dans l'opposition, et nombre d'anciens hauts responsables de son gouvernement sont visés par des enquêtes, alors que deux ex-ministres ont été arrêtés.
L'équipe de M. Ianoukovitch assure lutter ainsi contre la corruption, alors que l'opposition dénonce des répressions politiques.
"Je voudrais rappeler la nécessité de garantir que la législation pénale n'est pas utilisée à des fins politiques", a fait valoir M. Füle.
"Nous partageons absolument la nécessité de respecter les valeurs communes", a répondu M. Grychtchenko avant d'observer: "le meilleur moyen d'éviter tout problème avec les forces de l'ordre est de ne pas violer la loi (...). C'est un des principes de base d'une démocratie responsable".
Sur le plan économique, l'Union européenne est également "préoccupée" par le climat des affaires dans l'ex-république soviétique, régulièrement critiqué en raison de son niveau de corruption. "L'Ukraine doit faire de vrais progrès afin de l'améliorer", a estimé M. Füle.
Depuis l'arrivée au pouvoir de M. Ianoukovitch début 2010, les milieux d'affaires ukrainiens et étrangers accusent en particulier les services fiscaux et douaniers de faire pression sur les entreprises afin de remplir coûte que coûte les caisses du gouvernement.
Et pan, sur les doigts!!
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Démocratie: l'UE hausse le ton contre l'Ukraine
Mais ce n'est pas fini, l'ancienne premiere ministre continue d'avoir de serieux problemes avec la justice.
C'est un vrai feuilleton aux infos. Toutes les chaines de tv ne parlent que de ca.
C'est un vrai feuilleton aux infos. Toutes les chaines de tv ne parlent que de ca.
Re: Démocratie: l'UE hausse le ton contre l'Ukraine
Et ça continue:
La FIFA menace l'Ukraine
Déjà fragilisée par le retard accumulé dans son projet d'organisation de l'Euro 2012, l'Ukraine, pays désigné co-organisateur de l'évènement avec la Pologne, a reçu mardi un avertissement de la part de la FIFA. La Fédération internationale suspecte le gouvernement ukrainien de vouloir remplacer les dirigeants de sa fédération (FFU). En décembre, plusieurs membres de la FFU auraient tenté en vain de limoger le président Hrigory Surkis, accusé par certains de favoriser en Championnat le Dynamo Kiev.
La FIFA a par conséquent envoyé un courrier pour dénoncer «l'ingérence des autorités publiques». Dans celui-ci, l'instance insiste sur la nécessité «que la FFU maintienne son comité exécutif actuel jusqu'à la fin de son mandat légitime en 2012». Car selon le réglement, toute ingérence d'un tiers dans les activités d'une fédération nationale pourrait conduire à la suspension de ses membres.
Si même le gouvernement se mêle du foot . . . Où ça va s'arrêter?
La semaine passée j'étais à Ivano-Frankivsk et là, comme à Kiev, il y a pleins d'affiches à l’effigie du président.
Il essaie de s'attirer la sympathie, mais dans les faits, il fait tout le contraire.
Il est temps que l'Ukraine se trouve des politiciens corrects, mais là, ça tient plus du rêve . . .
La FIFA menace l'Ukraine
Déjà fragilisée par le retard accumulé dans son projet d'organisation de l'Euro 2012, l'Ukraine, pays désigné co-organisateur de l'évènement avec la Pologne, a reçu mardi un avertissement de la part de la FIFA. La Fédération internationale suspecte le gouvernement ukrainien de vouloir remplacer les dirigeants de sa fédération (FFU). En décembre, plusieurs membres de la FFU auraient tenté en vain de limoger le président Hrigory Surkis, accusé par certains de favoriser en Championnat le Dynamo Kiev.
La FIFA a par conséquent envoyé un courrier pour dénoncer «l'ingérence des autorités publiques». Dans celui-ci, l'instance insiste sur la nécessité «que la FFU maintienne son comité exécutif actuel jusqu'à la fin de son mandat légitime en 2012». Car selon le réglement, toute ingérence d'un tiers dans les activités d'une fédération nationale pourrait conduire à la suspension de ses membres.
Si même le gouvernement se mêle du foot . . . Où ça va s'arrêter?
La semaine passée j'étais à Ivano-Frankivsk et là, comme à Kiev, il y a pleins d'affiches à l’effigie du président.
Il essaie de s'attirer la sympathie, mais dans les faits, il fait tout le contraire.
Il est temps que l'Ukraine se trouve des politiciens corrects, mais là, ça tient plus du rêve . . .
L'UE suspend une partie de son aide financière à l'Ukraine
L'UE suspend une partie de son aide financière à l'Ukraine
L'Union européenne a suspendu une partie de son aide financière à l'Ukraine en raison d'une loi controversée sur les achats publics, une décision politique qui sanctionne le régime du président Viktor Ianoukovitch, a indiqué mercredi à l'AFP un diplomate européen.
"Nous présentons cette décision comme technique mais en réalité elle est hautement politique", a déclaré à l'AFP ce diplomate sous couvert d'anonymat.
"Elle va gâcher l'ambiance" des négociations sur l'accord d'association que l'Ukraine veut conclure avec l'UE cette année, a-t-il averti.
La première tranche (31 millions d'euros) d'un don de l'UE dépassant 100 millions d'euros, destiné aux secteurs énergétique et des transports ukrainiens, a été suspendue, alors que son octroi était initialement prévu en janvier, a indiqué ce diplomate.
Cette décision intervient après l'adoption en janvier par l'Ukraine des amendements à la loi sur les achats publics élargissant la liste de marchandises et services pouvant être commandés sans appel d'offres, en ajoutant notamment des services publics (approvisionnement en eau, gaz, etc.).
Cette loi, censée rendre plus transparent le domaine des achats publics, jugé comme très corrompu en Ukraine, avait été adoptée en 2010 sous la pression de l'UE, mais les amendements qui y ont été apportés depuis ont ruiné son effet positif.
Le vice-Premier ministre ukrainien, Sergui Tiguipko, cité par l'agence Interfax, a pour sa part assuré mercredi que la loi était "absolument conforme aux normes de l'UE", ajoutant toutefois que Kiev allait "prochainement" adopter 12 nouveaux amendements pour calmer les dernières "inquiétudes des Européens".
L'UE, qui espérait davantage de stabilité politique en Ukraine après l'élection à la présidence il y a un an de M. Ianoukovitch, a haussé le ton contre Kiev en janvier, en l'épinglant pour le recul des libertés démocratiques et le mauvais climat des affaires.
Les ambassades occidentales en Ukraine ont été préoccupées notamment par le changement de la loi sur les achats publics, la distribution jugée opaque des quotas à l'exportation de céréales et la pression de l'administration fiscale sur les entreprises.
Pas étonnant et il y aura sans doute d'autres ripostes . . .
L'Union européenne a suspendu une partie de son aide financière à l'Ukraine en raison d'une loi controversée sur les achats publics, une décision politique qui sanctionne le régime du président Viktor Ianoukovitch, a indiqué mercredi à l'AFP un diplomate européen.
"Nous présentons cette décision comme technique mais en réalité elle est hautement politique", a déclaré à l'AFP ce diplomate sous couvert d'anonymat.
"Elle va gâcher l'ambiance" des négociations sur l'accord d'association que l'Ukraine veut conclure avec l'UE cette année, a-t-il averti.
La première tranche (31 millions d'euros) d'un don de l'UE dépassant 100 millions d'euros, destiné aux secteurs énergétique et des transports ukrainiens, a été suspendue, alors que son octroi était initialement prévu en janvier, a indiqué ce diplomate.
Cette décision intervient après l'adoption en janvier par l'Ukraine des amendements à la loi sur les achats publics élargissant la liste de marchandises et services pouvant être commandés sans appel d'offres, en ajoutant notamment des services publics (approvisionnement en eau, gaz, etc.).
Cette loi, censée rendre plus transparent le domaine des achats publics, jugé comme très corrompu en Ukraine, avait été adoptée en 2010 sous la pression de l'UE, mais les amendements qui y ont été apportés depuis ont ruiné son effet positif.
Le vice-Premier ministre ukrainien, Sergui Tiguipko, cité par l'agence Interfax, a pour sa part assuré mercredi que la loi était "absolument conforme aux normes de l'UE", ajoutant toutefois que Kiev allait "prochainement" adopter 12 nouveaux amendements pour calmer les dernières "inquiétudes des Européens".
L'UE, qui espérait davantage de stabilité politique en Ukraine après l'élection à la présidence il y a un an de M. Ianoukovitch, a haussé le ton contre Kiev en janvier, en l'épinglant pour le recul des libertés démocratiques et le mauvais climat des affaires.
Les ambassades occidentales en Ukraine ont été préoccupées notamment par le changement de la loi sur les achats publics, la distribution jugée opaque des quotas à l'exportation de céréales et la pression de l'administration fiscale sur les entreprises.
Pas étonnant et il y aura sans doute d'autres ripostes . . .
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