Ukraine : un consortium français construit un nouveau sarcophage à Tchernobyl
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Ukraine : un consortium français construit un nouveau sarcophage à Tchernobyl
Ukraine : un consortium français construit un nouveau sarcophage à Tchernobyl
KIEV - Le consortium français Novarka construit un nouveau sarcophage à Tchernobyl, destiné à réduire la menace de fuites radioactives, a annoncé vendredi à l'AFP la porte-parole de la centrale nucléaire accidentée.
Les ouvriers, qui ont entamé les travaux fin août, sont en train de mettre en place une plate-forme pour des rails, sur lesquels le nouveau sarcophage sera glissé, afin de recouvrir la chape existante, a expliqué la porte-parole, Maïa Roudenko.
"C'est une première opération d'envergure réalisée par Novarka sur ce projet", a précisé la porte-parole.
Les autorités ukrainiennes se sont occupées des travaux de nettoyage et de démolition des structures existantes sur le terrain de construction, de 2007 à 2010, a-t-elle dit.
La centrale ukrainienne de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, fut le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire lorsque son quatrième réacteur explosa en avril 1986, contaminant une bonne partie de l'Europe, en particulier l'Ukraine, le Bélarus et la Russie.
Les restes du réacteur accidenté ont été recouverts en 1986 d'une chape de béton, mais cette installation, construite à la va-vite, est fissurée et ne peut pas être considérée comme sûre.
Le consortium formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci avait remporté en 2007 un appel d'offres pour la construction d'un nouveau sarcophage étanche financée par un fonds international géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Cette nouvelle enceinte de confinement, une grande arche de 108 mètres de haut et d'un poids de 20.000 tonnes, sera assemblée sur un terrain contigu au réacteur, puis glissée au-dessus de la vielle chape.
Le coût du chantier devrait se monter à 870 millions d'euros, selon les dernières évaluations du gouvernement ukrainien.
Quelque 550 millions d'euros manquent pour l'instant, a indiqué le vice-Premier ministre, Andri Kliouev, jeudi à Tchernobyl.
(AFP / 24 septembre 2010)
Sans doute pour pouvoir mieux profiter de ceci:
Tourisme extrême: les visites de Tchernobyl font recette
RTBF 24.09.10 - 17:23
Voir Tchernobyl et puis mourir... C'est peut-être ce que se sont dit les 7500 touristes qui ont visité le site l'an dernier. La radioactivité y est pourtant toujours extrême. Pour 160 dollars, l'excursion est insolite, certes mais aussi morbide et risquée.
Les visiteurs sont tout d'abord tenus de signer un texte reprenant les interdictions : ne pas manger en plein air, ne pas fumer, ne toucher à rien, ne pas s'asseoir par terre, ni déposer ses affaires au sol, ne pas marcher dans l'herbe ou sur la mousse.
Le transport se fait en vieux bus soviétiques, les seuls autoriser à circuler en zone d'exclusion. Les guides portent le treillis et ont le dosimètre à la main. Les participants reçoivent un masque respiratoire (précaution dérisoire selon certains témoignages). Le taux de radiation est pris au départ.
On découvre le cimetière des engins lourds utilisés suite à la catastrophe d'avril 1986. Clou de l'excursion : le sarcophage du quatrième réacteur. C'est là que le dosimètre du guide affiche le taux de radiation de plus élevé de tout le voyage : 3,9 microsievert (µSv) contre un niveau naturel de 0,12 µSv.A, 35 fois plus...
La visite passe enfin par la ville fantôme de Pripyat, évacuée au lendemain de la catastrophe : blocs abandonnés, rues désertes, luna park rouillé et écoles vides. Certains de ses 50 000 habitants sont malgré tout morts des suites de la contamination et d'autres ont développé des cancers. En Ukraine, ils sont 2,3 millions à toujours en souffrir. Une estimation de l'ONU évoque seulement 4000 décès avérés ou à venir amis Greenpeace estime à au moins 100 000 le nombre de décès potentiels entraînés par la catastrophe. Et les touristes d'aujourd'hui ne sont pas à l'abri des risques.
Perso, ça ne me viendrait pas à l'idée d'aller y faire un tour, même si on y est vite de Kiev.
Mais maintenant, je sais pourquoi je rayonne quand je rentre d'Ukraine.
KIEV - Le consortium français Novarka construit un nouveau sarcophage à Tchernobyl, destiné à réduire la menace de fuites radioactives, a annoncé vendredi à l'AFP la porte-parole de la centrale nucléaire accidentée.
Les ouvriers, qui ont entamé les travaux fin août, sont en train de mettre en place une plate-forme pour des rails, sur lesquels le nouveau sarcophage sera glissé, afin de recouvrir la chape existante, a expliqué la porte-parole, Maïa Roudenko.
"C'est une première opération d'envergure réalisée par Novarka sur ce projet", a précisé la porte-parole.
Les autorités ukrainiennes se sont occupées des travaux de nettoyage et de démolition des structures existantes sur le terrain de construction, de 2007 à 2010, a-t-elle dit.
La centrale ukrainienne de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, fut le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire lorsque son quatrième réacteur explosa en avril 1986, contaminant une bonne partie de l'Europe, en particulier l'Ukraine, le Bélarus et la Russie.
Les restes du réacteur accidenté ont été recouverts en 1986 d'une chape de béton, mais cette installation, construite à la va-vite, est fissurée et ne peut pas être considérée comme sûre.
Le consortium formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci avait remporté en 2007 un appel d'offres pour la construction d'un nouveau sarcophage étanche financée par un fonds international géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
Cette nouvelle enceinte de confinement, une grande arche de 108 mètres de haut et d'un poids de 20.000 tonnes, sera assemblée sur un terrain contigu au réacteur, puis glissée au-dessus de la vielle chape.
Le coût du chantier devrait se monter à 870 millions d'euros, selon les dernières évaluations du gouvernement ukrainien.
Quelque 550 millions d'euros manquent pour l'instant, a indiqué le vice-Premier ministre, Andri Kliouev, jeudi à Tchernobyl.
(AFP / 24 septembre 2010)
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RTBF 24.09.10 - 17:23
Voir Tchernobyl et puis mourir... C'est peut-être ce que se sont dit les 7500 touristes qui ont visité le site l'an dernier. La radioactivité y est pourtant toujours extrême. Pour 160 dollars, l'excursion est insolite, certes mais aussi morbide et risquée.
Les visiteurs sont tout d'abord tenus de signer un texte reprenant les interdictions : ne pas manger en plein air, ne pas fumer, ne toucher à rien, ne pas s'asseoir par terre, ni déposer ses affaires au sol, ne pas marcher dans l'herbe ou sur la mousse.
Le transport se fait en vieux bus soviétiques, les seuls autoriser à circuler en zone d'exclusion. Les guides portent le treillis et ont le dosimètre à la main. Les participants reçoivent un masque respiratoire (précaution dérisoire selon certains témoignages). Le taux de radiation est pris au départ.
On découvre le cimetière des engins lourds utilisés suite à la catastrophe d'avril 1986. Clou de l'excursion : le sarcophage du quatrième réacteur. C'est là que le dosimètre du guide affiche le taux de radiation de plus élevé de tout le voyage : 3,9 microsievert (µSv) contre un niveau naturel de 0,12 µSv.A, 35 fois plus...
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