sauver le cinéastre Oleg Sentsov
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sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Une pétition est en train de circuler pour sauver Oleg Sentsov et d'autres prisonniers politiques.
Si ca vous touche, je vous joins le lien
https://www.change.org/p/aidez-nous-%C3%A0-sauver-oleg-sentsov-et-d-autres-prisonniers-politiques-freesentsov-savesentsov
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Lolo992- Messages : 30
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Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Fais avant le visu.
La première vidéo depuis deux ans d'Oleg Sentsov est disponible en ligne
Les premières images depuis deux ans d'Oleg Sentsov, prisonnier politique ukrainien, ont été diffusées sur Internet.
Le vidéo a été tournée par les geôliers russes d'Oleg Sentsov et diffusée par l'édition «Crimée. Réalité».
«C'est la tête qu'il avait il y a environ un mois lors de sa 18e journée de grève. Les geôliers d'Oleg ont enregistré sa conversation avec Ksenia Sobtchak et sa mère, Ludmila Narousova, membre du Conseil de la Fédération. Cette vidéo avait été donné aux médias russes qui l'ont publiée sur Internet», peut-on lire dans un commentaire pour la vidéo.
La première vidéo depuis deux ans d'Oleg Sentsov est disponible en ligne
Les premières images depuis deux ans d'Oleg Sentsov, prisonnier politique ukrainien, ont été diffusées sur Internet.
Le vidéo a été tournée par les geôliers russes d'Oleg Sentsov et diffusée par l'édition «Crimée. Réalité».
«C'est la tête qu'il avait il y a environ un mois lors de sa 18e journée de grève. Les geôliers d'Oleg ont enregistré sa conversation avec Ksenia Sobtchak et sa mère, Ludmila Narousova, membre du Conseil de la Fédération. Cette vidéo avait été donné aux médias russes qui l'ont publiée sur Internet», peut-on lire dans un commentaire pour la vidéo.
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
En grève de la faim depuis mai, Oleg Sentsov est prêt à sacrifier sa vie pour protester contre l'impérialisme de Poutine
https://www.huffingtonpost.fr/galia-ackerman/en-greve-de-la-faim-depuis-mai-oleg-sentsov-est-pret-a-sacrifier-sa-vie-pour-protester-contre-limperialisme-de-poutine_a_23501055/
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benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Vivre libre ou mourir : Oleg Sentsov a atteint son 100ème jour de grève de la faim
Aujourd'hui, 100 jours se sont écoulés depuis le début d'une grève de la faim illimitée qu'Oleg Sentsov, réalisateur ukrainien, a entamé pour exiger la libération de tous les citoyens ukrainiens condamnés à des peines d'emprisonnement en Fédération de Russie.
Soutient des français:
En France, des activistes ont tourné une vidéo pour demander à Macron de contribuer à la libération de Sentsov
En France, des activistes ont réalisé une vidéo dans laquelle ils s'adressent à Emmanuel Macron, Président français, en lui demandant de contribuer à la libération d'Oleg Sentsov et de tous les autres prisonniers politiques ukrainiens détenus en Russie.
La vidéo correspondante a été diffusée sur Youtube.
Aujourd'hui, 100 jours se sont écoulés depuis le début d'une grève de la faim illimitée qu'Oleg Sentsov, réalisateur ukrainien, a entamé pour exiger la libération de tous les citoyens ukrainiens condamnés à des peines d'emprisonnement en Fédération de Russie.
Au cours des 100 derniers jours, Sentsov, âgé de 42 ans, a perdu environ 30 kilos. Dans cette état, il a développé des maladies cardiaques chroniques et des complications hépatiques et rénales ; il est anémié, ses membres sont engourdis et ses pulsations sont descendues à 40.
Malgré une détérioration quotidienne de la santé d'Oleg Sentsov, les efforts déployés par l'Ukraine, les entretiens avec le président russe Vladimir Poutine, le président français Emmanuel Macron, la chancelière Angela Merkel, la libération de Sentsov et des autres prisonniers politiques ukrainiens n’ont toujours abouti à des perspectives claires.
Aujourd'hui, le ministère des Affaires étrangères de l'Ukraine appelle de nouveau les organisations internationales et les partenaires à accroître la pression sur la Russie pour la libération du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov qui souffre depuis 100 jours.
Des cinéastes tchèques ont annoncé qu'ils entameraient une grève de la faim le 21 août en soutien à Oleg Sentsov. L'idée de cette action est venue de Vit Janeček, documentariste de l’Association des réalisateurs, scénaristes et dramaturges.
Hier, le ministre lituanien des Affaires étrangères, Linas Linkevičius, a de nouveau exhorté la Russie à libérer immédiatement le cinéaste ukrainien et les autres prisonniers politiques du Kremlin
« Demain, cela fera 100 jours qu’Oleg Sentsov est en grève de la faim dans une prison russe. Oleg est sur le point de mourir et nous appelons à nouveau la Russie à libérer un innocent et les autres prisonniers politiques ukrainiens », a noté le ministre lituanien sur sa page Twitter.
Les activistes ukrainiens se sont rassemblés aujourd'hui devant le bâtiment de l'ambassade de la Fédération de Russie à Kyiv pour exiger la libération de Sentsov.
Soutient des français:
En France, des activistes ont tourné une vidéo pour demander à Macron de contribuer à la libération de Sentsov
En France, des activistes ont réalisé une vidéo dans laquelle ils s'adressent à Emmanuel Macron, Président français, en lui demandant de contribuer à la libération d'Oleg Sentsov et de tous les autres prisonniers politiques ukrainiens détenus en Russie.
La vidéo correspondante a été diffusée sur Youtube.
« Tout d'abord, nous avons rappelé que la vie d'Oleg Sentsov est dans une situation très critique. Des artistes ukrainiens et français, des juristes, des réalisateurs, des musiciens, des écrivains et des psychologues ont participé à cette action », expliquent les activistes dans un commentaire à Ukrinform.
Oleg Sentsov, réalisateur ukrainien, condamné illégalement en Russie, a atteint aujourd'hui son 100ème jour de grève de la faim.
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
C’est officiel : la Russie a refusé d’échanger Oleg Sentsov
Tatyana Moskalkova, Commissaire aux droits de l’homme de la Fédération de Russie, a déclaré que l'échange entre Oleg Sentsov et des prisonniers russes détenus en Ukraine était impossible puisque le réalisateur ukrainien aurait à la fois la citoyenneté russe et ukrainienne.
Lire aussi : Opinion de la Commissaire aux droits de l’homme russe concernant Oleg Sentsov
Tatyana Moskalkova, Commissaire aux droits de l’homme de la Fédération de Russie, a déclaré que l'échange entre Oleg Sentsov et des prisonniers russes détenus en Ukraine était impossible puisque le réalisateur ukrainien aurait à la fois la citoyenneté russe et ukrainienne.
Ceci a été rapporté par Interfax.
« En ce qui concerne Sentsov, Chtyblikov et d'autres, en fait, ils ont obtenu deux citoyennetés. Selon la Constitution ukrainienne, leurs citoyens ne sont pas soumis à l'extradition sur le territoire de la Russie, tout comme nos citoyens ne peuvent pas être extradés vers un autre territoire. Donc, il va falloir chercher une nouvelle forme juridique », a-t-elle déclaré.
Elle a également déclaré qu’«aujourd'hui, un grand nombre de citoyens ont deux passeports ». Par conséquent, un accord devrait stipuler que ces personnes sont reconnues en tant que citoyens de l'un et de l'autre État et que les consuls et les médiateurs devraient y être admis.
Cependant, cette déclaration contredit la position de l’Ukraine et de la communauté internationale qui ne reconnaissent pas l’annexion de la Crimée par la Russie, suivie d’une délivrance forcée de passeports russes aux habitants de la péninsule.
Entre outre, le Service fédéral pénitentiaire russe (FSIN) envisage de nourrir de force Oleg Sentsov, s'il y a une menace sur sa vie.
Comme le rapporte « Interfax », cette déclaration a été faite par le secrétaire exécutif du Comité de surveillance publique, Ivan Melnikov, à Moscou,
« 100 jours de grève de la faim, c’est très difficile pour lui (Sentsov - Ed.). Bien sûr, il absorbe des mélanges nutritifs, sinon il serait déjà mort. Le Service pénitentiaire fédéral a ses propres règles et si la vie de Sentsov est menacée, il sera alimenté de force », a-t-il déclaré.
Lire aussi : Opinion de la Commissaire aux droits de l’homme russe concernant Oleg Sentsov
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Lech Walesa fait fort:
Lech Walesa nomme Oleg Sentsov pour le prix Nobel de la paix
Lech Walesa, ex-président de la Pologne et lauréat du prix Nobel de la paix 1983, a désigné le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, actuellement emprisonné en Russie, pour le prix Nobel de la paix.
« Je suis profondément convaincu qu'Oleg Sentsov personnifie les idéaux que je professais lorsque j'ai lutté pacifiquement pour l'avenir du monde. Foi en démocratie, méthodes d'action pacifiques, absence de haine, activité au nom de la fraternité entre les nations et dévouement pour le bien des autres, qui sont injustement offensés, ce sont les caractéristiques qui requièrent la reconnaissance du monde libre. Pour ces raisons, j'appelle toutes les personnes de bonne volonté à [promouvoir] la libération d'Oleg Sentsov et je propose sa candidature pour le prix Nobel de la paix », l'Académie du cinéma polonais cite la lettre de M. Walesa.
Oleg Sentsov a été arrêté par les services de sécurité russes en Crimée en mai 2014. Il a été condamné à 20 ans dans une colonie pénitentiaire russe sous l'accusation de « préparation d'actes terroristes ».
Le 14 mai 2018, Sentsov a déclaré une grève de la faim pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques ukrainiens du Kremlin.
Le 8 août, la sœur de Sentsov, Natalia Kaplan, a déclaré que son état était « catastrophique ».
Au total, environ 70 prisonniers politiques ukrainiens sont détenus en Russie et dans le territoire de la Crimée occupée.
Lire aussi: Le MAE français exprime son inquiétude vis-à-vis de la situation d’Oleg Sentsov
Lech Walesa nomme Oleg Sentsov pour le prix Nobel de la paix
Lech Walesa, ex-président de la Pologne et lauréat du prix Nobel de la paix 1983, a désigné le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, actuellement emprisonné en Russie, pour le prix Nobel de la paix.
« Je suis profondément convaincu qu'Oleg Sentsov personnifie les idéaux que je professais lorsque j'ai lutté pacifiquement pour l'avenir du monde. Foi en démocratie, méthodes d'action pacifiques, absence de haine, activité au nom de la fraternité entre les nations et dévouement pour le bien des autres, qui sont injustement offensés, ce sont les caractéristiques qui requièrent la reconnaissance du monde libre. Pour ces raisons, j'appelle toutes les personnes de bonne volonté à [promouvoir] la libération d'Oleg Sentsov et je propose sa candidature pour le prix Nobel de la paix », l'Académie du cinéma polonais cite la lettre de M. Walesa.
Oleg Sentsov a été arrêté par les services de sécurité russes en Crimée en mai 2014. Il a été condamné à 20 ans dans une colonie pénitentiaire russe sous l'accusation de « préparation d'actes terroristes ».
Le 14 mai 2018, Sentsov a déclaré une grève de la faim pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques ukrainiens du Kremlin.
Le 8 août, la sœur de Sentsov, Natalia Kaplan, a déclaré que son état était « catastrophique ».
Au total, environ 70 prisonniers politiques ukrainiens sont détenus en Russie et dans le territoire de la Crimée occupée.
Lire aussi: Le MAE français exprime son inquiétude vis-à-vis de la situation d’Oleg Sentsov
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Une manifestation en soutien à Sentsov devant l'ambassade de Russie à Tallinn (photos, vidéo)
Des activistes estoniens et des membres de la diaspora ukrainienne ont organisé jeudi 6 septembre une énième manifestation exigeant la libération d'Oleg Sentsov et de tous les prisonniers politiques ukrainiens en Russie.
Ces manifestations se déroulent de manière hebdomadaire, durant une heure, de 16h00 à 17h00. Selon un correspondant d'Ukrinform, les participants à la manifestation brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient écrit des slogans comme « Free Sentsov », « Free Sushchenko », « Putin is evil », « Freedom to political prisoners », « Crimea is Ukraine », « Bas les pattes du Donbass » et d'autres. Les manifestants arboraient également des drapeaux ukrainien et estonien.
Au total, environ 70 prisonniers politiques ukrainiens sont détenus en Russie et dans le territoire de la Crimée occupée, dont le journaliste d'Ukrinform, Roman Souchtchenko, qui a été condamné en Russie à 12 ans de prison sur des accusations d'espionnage fabriquées de toutes pièces.
Crédit photos/vidéos : Ants Erm, Facebook
Des activistes estoniens et des membres de la diaspora ukrainienne ont organisé jeudi 6 septembre une énième manifestation exigeant la libération d'Oleg Sentsov et de tous les prisonniers politiques ukrainiens en Russie.
Ces manifestations se déroulent de manière hebdomadaire, durant une heure, de 16h00 à 17h00. Selon un correspondant d'Ukrinform, les participants à la manifestation brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient écrit des slogans comme « Free Sentsov », « Free Sushchenko », « Putin is evil », « Freedom to political prisoners », « Crimea is Ukraine », « Bas les pattes du Donbass » et d'autres. Les manifestants arboraient également des drapeaux ukrainien et estonien.
Au total, environ 70 prisonniers politiques ukrainiens sont détenus en Russie et dans le territoire de la Crimée occupée, dont le journaliste d'Ukrinform, Roman Souchtchenko, qui a été condamné en Russie à 12 ans de prison sur des accusations d'espionnage fabriquées de toutes pièces.
Crédit photos/vidéos : Ants Erm, Facebook
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
L'état de Sentsov s'aggrave, il souffre d’hypoxie
La situation du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov ne cesse de se dégrader.
Lire aussi : La Russie serait prête à échanger Oleg Sentsov contre 3 citoyens russes condamnés aux États-Unis
Ben tient, des "touristes diplomates"?
La situation du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov ne cesse de se dégrader.
Cette information a été communiquée ce mercredi par l'avocat du prisonnier politique Dmitry Dinze, rapporte «Crimée. Réalité».
«Selon les dernières données, le prisonnier a développé une hypoxie due à un apport insuffisant en oxygène des organes internes et du sang». Dmitry Dinze a également indiqué que la colonie avait l'intention de nourrir Sentsov de force en cas de forte détérioration de sa santé», selon le rapport.
L’avocat de Sentsov devrait le voir le 5 octobre prochain.
Lire aussi : La Russie serait prête à échanger Oleg Sentsov contre 3 citoyens russes condamnés aux États-Unis
Ben tient, des "touristes diplomates"?
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
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Krispoluk- Messages : 9786
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Et ce n'est pas tout:
Sentsov pourrait ne pas survivre après la grève de la faim, déclare son cousin - Médias
Russian authorities have not commented publicly on Kaplan's statement.
Photo de l'autorité pénitentiaire de la région de Yamalo-Nenetsky
Ukrainian filmmaker Oleh Sentsov, who ended his nearly five-month hunger strike in a Russian prison earlier this month, may not survive because of damage to his health, his cousin says.
"Almost all his organs are severely affected," including liver, heart, and brain, Natalya Kaplan told journalists in Kyiv on October 16, as reported by Radio Liberty.
"The end of the hunger strike is a serious procedure, no one can say now whether Oleh will survive," she added.
Russian authorities have not commented publicly on Kaplan's statement.
Sentsov, a Crimean native who opposed Russia's 2014 takeover of the Ukrainian peninsula, is serving a 20-year prison term in Russia's far northern Yamalo-Nenets region.
He was convicted of terrorism in a trial that he, human rights groups, and Western governments contend was politically motivated.
The filmmaker started a hunger strike on May 14, demanding that Russia release 64 Ukrainians whom he considers political prisoners in Russia.
He ended his protest action on October 6, saying he had to do so to avoid being force-fed by the prison authorities.
At the end of his hunger strike, during which he was kept alive with nutrients administered via a drip, Sentsov had lost 20 kilograms.
Kaplan said her cousin was being treated in an intensive-care unit in the Yamalo-Nenets region.
"Unfortunately, his recent letters are quite pessimistic. He wrote a testament in which he asks not to abandon his children," she also said.
Sentsov has said he was against being transferred to an intensive-care unit.
Les autorités russes n'ont pas commenté publiquement la déclaration de Kaplan.
Le cinéaste ukrainien Oleh Sentsov, qui a mis fin à sa grève de la faim de près de cinq mois dans une prison russe plus tôt ce mois-ci, pourrait ne pas survivre en raison de problèmes de santé, a déclaré son cousin.
"Presque tous ses organes sont gravement touchés", notamment le foie, le cœur et le cerveau, a déclaré Natalya Kaplan aux journalistes à Kiev le 16 octobre, selon les informations de Radio Liberty.
"La fin de la grève de la faim est une procédure sérieuse, personne ne peut dire si Oleh survivra ou non", a-t-elle ajouté.
Les autorités russes n'ont pas commenté publiquement la déclaration de Kaplan.
Sentsov, un natif de Crimée qui s'est opposé à la prise de contrôle de la péninsule ukrainienne par la Russie en 2014, purge actuellement une peine de vingt ans de prison dans la région de Yamalo-Nenets, dans l'extrême nord de la Russie.
Il a été reconnu coupable de terrorisme dans un procès contre lui-même, ainsi que des groupes de défense des droits de l'homme et des gouvernements occidentaux, qui avait des motifs politiques.
Le cinéaste a entamé une grève de la faim le 14 mai, demandant à la Russie de libérer 64 Ukrainiens qu'il considère comme des prisonniers politiques en Russie.
Il a mis fin à son action de protestation le 6 octobre, affirmant qu'il devait le faire pour éviter d'être gavé de force par les autorités pénitentiaires.
À la fin de sa grève de la faim, au cours de laquelle il était maintenu en vie avec des nutriments administrés par perfusion, Sentsov avait perdu 20 kilogrammes.
Kaplan a déclaré que sa cousine était soignée dans une unité de soins intensifs de la région de Yamalo-Nenets.
"Malheureusement, ses dernières lettres sont assez pessimistes. Il a écrit un testament dans lequel il demande de ne pas abandonner ses enfants", a-t-elle également déclaré.
Sentsov a déclaré qu'il était contre le transfert dans une unité de soins intensifs.
Sentsov pourrait ne pas survivre après la grève de la faim, déclare son cousin - Médias
Russian authorities have not commented publicly on Kaplan's statement.
Photo de l'autorité pénitentiaire de la région de Yamalo-Nenetsky
Ukrainian filmmaker Oleh Sentsov, who ended his nearly five-month hunger strike in a Russian prison earlier this month, may not survive because of damage to his health, his cousin says.
"Almost all his organs are severely affected," including liver, heart, and brain, Natalya Kaplan told journalists in Kyiv on October 16, as reported by Radio Liberty.
"The end of the hunger strike is a serious procedure, no one can say now whether Oleh will survive," she added.
Russian authorities have not commented publicly on Kaplan's statement.
Sentsov, a Crimean native who opposed Russia's 2014 takeover of the Ukrainian peninsula, is serving a 20-year prison term in Russia's far northern Yamalo-Nenets region.
He was convicted of terrorism in a trial that he, human rights groups, and Western governments contend was politically motivated.
The filmmaker started a hunger strike on May 14, demanding that Russia release 64 Ukrainians whom he considers political prisoners in Russia.
He ended his protest action on October 6, saying he had to do so to avoid being force-fed by the prison authorities.
At the end of his hunger strike, during which he was kept alive with nutrients administered via a drip, Sentsov had lost 20 kilograms.
Kaplan said her cousin was being treated in an intensive-care unit in the Yamalo-Nenets region.
"Unfortunately, his recent letters are quite pessimistic. He wrote a testament in which he asks not to abandon his children," she also said.
Sentsov has said he was against being transferred to an intensive-care unit.
Les autorités russes n'ont pas commenté publiquement la déclaration de Kaplan.
Le cinéaste ukrainien Oleh Sentsov, qui a mis fin à sa grève de la faim de près de cinq mois dans une prison russe plus tôt ce mois-ci, pourrait ne pas survivre en raison de problèmes de santé, a déclaré son cousin.
"Presque tous ses organes sont gravement touchés", notamment le foie, le cœur et le cerveau, a déclaré Natalya Kaplan aux journalistes à Kiev le 16 octobre, selon les informations de Radio Liberty.
"La fin de la grève de la faim est une procédure sérieuse, personne ne peut dire si Oleh survivra ou non", a-t-elle ajouté.
Les autorités russes n'ont pas commenté publiquement la déclaration de Kaplan.
Sentsov, un natif de Crimée qui s'est opposé à la prise de contrôle de la péninsule ukrainienne par la Russie en 2014, purge actuellement une peine de vingt ans de prison dans la région de Yamalo-Nenets, dans l'extrême nord de la Russie.
Il a été reconnu coupable de terrorisme dans un procès contre lui-même, ainsi que des groupes de défense des droits de l'homme et des gouvernements occidentaux, qui avait des motifs politiques.
Le cinéaste a entamé une grève de la faim le 14 mai, demandant à la Russie de libérer 64 Ukrainiens qu'il considère comme des prisonniers politiques en Russie.
Il a mis fin à son action de protestation le 6 octobre, affirmant qu'il devait le faire pour éviter d'être gavé de force par les autorités pénitentiaires.
À la fin de sa grève de la faim, au cours de laquelle il était maintenu en vie avec des nutriments administrés par perfusion, Sentsov avait perdu 20 kilogrammes.
Kaplan a déclaré que sa cousine était soignée dans une unité de soins intensifs de la région de Yamalo-Nenets.
"Malheureusement, ses dernières lettres sont assez pessimistes. Il a écrit un testament dans lequel il demande de ne pas abandonner ses enfants", a-t-elle également déclaré.
Sentsov a déclaré qu'il était contre le transfert dans une unité de soins intensifs.
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Ce mercredi 12 décembre, le Parlement européen a remis le prix Sakharov au réalisateur ukrainien, détenu dans une prison russe depuis 2014. Son avocat et sa cousine ont récupéré le prix et ont lu un discours écrit par le cinéaste. En août, ce quotidien de Kiev revenait sur le combat que Sentsov mène contre Moscou.
Au 88e jour de la grève de la faim d’Oleg Sentsov [94e à la publication de cet article], il n’y a aucun signal encourageant ni de raisons d’espérer.
La nécessité de poursuivre le combat ne concerne pas que Sentsov, ses proches et ses avocats. Il a entrepris sa grève de la faim pour obtenir la libération de tous les prisonniers du Kremlin en Russie et en Crimée occupée (rappelons que pas moins de 70 Ukrainiens sont emprisonnés en Russie pour des motifs fantaisistes), et il n’est pas seul.
Au 88e jour de la grève de la faim d’Oleg Sentsov [94e à la publication de cet article], il n’y a aucun signal encourageant ni de raisons d’espérer.
La nécessité de poursuivre le combat ne concerne pas que Sentsov, ses proches et ses avocats. Il a entrepris sa grève de la faim pour obtenir la libération de tous les prisonniers du Kremlin en Russie et en Crimée occupée (rappelons que pas moins de 70 Ukrainiens sont emprisonnés en Russie pour des motifs fantaisistes), et il n’est pas seul.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
A Paris, des étudiants ukrainiens réclament la libération d’Oleg Sentsov
Une trentaine de jeunes Ukrainiens ont construit un plateau de tournage place de la République. Leur but, ne pas laisser tomber dans l’oubli le cinéaste Oleg Sentsov, et 70 autres Ukrainiens, détenus en Russie.
Par Tifenn Clinkemaillié Publié le 12 avril 2019 à 16h00
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/12/a-paris-des-etudiants-ukrainiens-reclament-la-liberation-d-oleg-sentsov_5449486_3210.html?fbclid=IwAR36xW4gY1_-O_wsD30nh2BZthYBQUuX0qXNXZ90RcgB0kxuxEyRAOqm5EA
Des Ukrainiens manifestent à Paris pour demander la libération du cinéaste Oleg Sentsov. Tifenn Clinkemaillié
A la sortie du métro, place de la République, trois jeunes filles s’immobilisent. Elles font face à des caméras et semblent prêtes à tourner un film. Autour d’elles, techniciens, ingénieurs du son et costumiers se sont aussi figés. Le clap reste suspendu dans les mains de l’assistante-réalisatrice, personne ne criera « action » pour lancer le début du tournage. Face à la scène, une chaise vide, celle du réalisateur. Quelques minutes passent et le plateau reprend vie pour dénoncer, panneaux à l’appui, la détention en Russie du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov et de 70 autres prisonniers politiques.
A l’origine de cette action, organisée jeudi 11 avril place de la République, trente étudiants de l’Académie ukrainienne de leadership (ULA). Ils ont entre seize et dix-huit ans et ont souhaité, à l’occasion d’un voyage à Paris organisé par l’ULA, remettre la question sur le devant de la scène. Des manifestations du même type étaient prévues dans cinq autres villes européennes. Une manière pour eux de lutter contre l’oubli qui guette les prisonniers politiques ukrainiens et d’appeler à l’action les pouvoirs politiques français.
L’ULA, créée en 2015 avec le soutien d’un fonds financé par le gouvernement américain, propose des formations de dix mois aux jeunes bacheliers. Engagés politiquement, ces futurs ambassadeurs de l’Ukraine, comme ils se décrivent, ont choisi de mettre Oleg Sentsov, un cinéaste ukrainien originaire de Crimée, au cœur de leur action. Arrêté en mai 2014 par le Service fédéral de la sécurité (FSB) russe, il a été condamné à vingt ans de prison en août 2015 pour « terrorisme ». Aucune preuve de son supposé projet de détruire les locaux d’une organisation criméenne prorusse n’avait été présentée lors du procès du réalisateur, qui clame son innocence.
Informer les européens
La condamnation du cinéaste, connu pour son film Gamer, sorti en juillet 2011, avait bousculé l’opinion jusque dans les milieux culturels russes. Oleg Sentsov avait notamment reçu le soutien de personnalités comme Johnny Depp et Stephen King. En mai 2018, le réalisateur avait de nouveau interpellé l’opinion publique en débutant une grève de la faim pour réclamer la libération des prisonniers politiques ukrainiens. Après avoir perdu plus de trente kilos et alors qu’il risquait d’être nourri de force, Oleg Sentsov s’était vu contraint d’abandonner son action le 6 octobre 2018.
« Beaucoup de Français sont au courant qu’il y a eu une guerre mais ils ne savent pas qu’il y en a toujours une », Olena Bondar, une Ukrainienne vivant à Paris
La fin du mondial en Russie et l’échec des négociations sur un éventuel échange de prisonniers entre Moscou et Kiev avaient fini de détourner les projecteurs de sa situation. La diplomatie française s’était montrée particulièrement active dans le dossier, Emmanuel Macron évoquant à plusieurs reprises le cas de Sentsov, directement avec Vladimir Poutine. Ces démarches s’étaient heurtées à un mur, côté russe. Depuis que la santé du cinéaste n’est plus menacée, l’affaire a disparu de l’ordre du jour.
« Organiser une manifestation est un moyen pour nous de rappeler aux Européens que s’ils vivent dans un pays pacifique, à seulement deux heures d’avion il y a un pays en guerre », note Yarema Dukh, responsable de la communication pour l’ULA. Un sentiment partagé par Olena Bondar, une Ukrainienne de 27 ans installée à Paris, qui a tenu à être présente : « Beaucoup de Français sont au courant qu’il y a eu une guerre mais ils ne savent pas qu’il y en a toujours une, c’est pour moi important d’en parler à mes amis en France. » « Ce n’est pas une action qui va le libérer mais il faut maintenir la pression sur les politiques et montrer qu’il y a toujours un intérêt, ces gens sont toujours en prison, maltraités et torturés », résume Anna Garmash, présidente d’Ukraine action, association qui organise régulièrement des manifestations en soutien à Oleg Sentsov.
Lutte pour les droits humains
Photo d’Oleg Sentsov diffusée par les services pénitentiaires russes, datée du 29 septembre 2018. HO / AFP
Ivan Zalohih, étudiant à l’ULA, soulève fièrement son pull-over gris. Dessous, il porte un tee-shirt rouge affichant le slogan : I am Ukraine, I love freedom (« Je suis l’Ukraine, j’aime la liberté »). Le jeune homme de 18 ans se veut optimiste : « C’est avec des petits pas que l’on peut régler le problème. Dans tous les cas en tant qu’être humain je me sens responsable de toutes les personnes qui ne sont pas autant en sécurité que moi. » Ostap Mamonov, 17 ans, insiste quant à lui sur le sort des autres prisonniers politiques : « Oleg Sentsov est plus connu que les autres mais il s’agit de rappeler que c’est avant tout une question de droits humains, nous sommes tous responsables. »
Aujourd’hui, selon Kiev, 70 autres Ukrainiens, principalement originaires de Crimée, sont encore détenus par la Russie. Loin de penser la mobilisation vaine, Valeriia Kasiar, 18 ans, critique la stratégie de Moscou : « Quand Oleg Sentsov a été arrêté il n’était pas si connu, aujourd’hui il y a tellement d’attention sur lui, je pense que la Russie fait une énorme erreur en le retenant prisonnier. »
Tifenn Clinkemaillié
Une trentaine de jeunes Ukrainiens ont construit un plateau de tournage place de la République. Leur but, ne pas laisser tomber dans l’oubli le cinéaste Oleg Sentsov, et 70 autres Ukrainiens, détenus en Russie.
Par Tifenn Clinkemaillié Publié le 12 avril 2019 à 16h00
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/12/a-paris-des-etudiants-ukrainiens-reclament-la-liberation-d-oleg-sentsov_5449486_3210.html?fbclid=IwAR36xW4gY1_-O_wsD30nh2BZthYBQUuX0qXNXZ90RcgB0kxuxEyRAOqm5EA
Des Ukrainiens manifestent à Paris pour demander la libération du cinéaste Oleg Sentsov. Tifenn Clinkemaillié
A la sortie du métro, place de la République, trois jeunes filles s’immobilisent. Elles font face à des caméras et semblent prêtes à tourner un film. Autour d’elles, techniciens, ingénieurs du son et costumiers se sont aussi figés. Le clap reste suspendu dans les mains de l’assistante-réalisatrice, personne ne criera « action » pour lancer le début du tournage. Face à la scène, une chaise vide, celle du réalisateur. Quelques minutes passent et le plateau reprend vie pour dénoncer, panneaux à l’appui, la détention en Russie du réalisateur ukrainien Oleg Sentsov et de 70 autres prisonniers politiques.
A l’origine de cette action, organisée jeudi 11 avril place de la République, trente étudiants de l’Académie ukrainienne de leadership (ULA). Ils ont entre seize et dix-huit ans et ont souhaité, à l’occasion d’un voyage à Paris organisé par l’ULA, remettre la question sur le devant de la scène. Des manifestations du même type étaient prévues dans cinq autres villes européennes. Une manière pour eux de lutter contre l’oubli qui guette les prisonniers politiques ukrainiens et d’appeler à l’action les pouvoirs politiques français.
L’ULA, créée en 2015 avec le soutien d’un fonds financé par le gouvernement américain, propose des formations de dix mois aux jeunes bacheliers. Engagés politiquement, ces futurs ambassadeurs de l’Ukraine, comme ils se décrivent, ont choisi de mettre Oleg Sentsov, un cinéaste ukrainien originaire de Crimée, au cœur de leur action. Arrêté en mai 2014 par le Service fédéral de la sécurité (FSB) russe, il a été condamné à vingt ans de prison en août 2015 pour « terrorisme ». Aucune preuve de son supposé projet de détruire les locaux d’une organisation criméenne prorusse n’avait été présentée lors du procès du réalisateur, qui clame son innocence.
Informer les européens
La condamnation du cinéaste, connu pour son film Gamer, sorti en juillet 2011, avait bousculé l’opinion jusque dans les milieux culturels russes. Oleg Sentsov avait notamment reçu le soutien de personnalités comme Johnny Depp et Stephen King. En mai 2018, le réalisateur avait de nouveau interpellé l’opinion publique en débutant une grève de la faim pour réclamer la libération des prisonniers politiques ukrainiens. Après avoir perdu plus de trente kilos et alors qu’il risquait d’être nourri de force, Oleg Sentsov s’était vu contraint d’abandonner son action le 6 octobre 2018.
« Beaucoup de Français sont au courant qu’il y a eu une guerre mais ils ne savent pas qu’il y en a toujours une », Olena Bondar, une Ukrainienne vivant à Paris
La fin du mondial en Russie et l’échec des négociations sur un éventuel échange de prisonniers entre Moscou et Kiev avaient fini de détourner les projecteurs de sa situation. La diplomatie française s’était montrée particulièrement active dans le dossier, Emmanuel Macron évoquant à plusieurs reprises le cas de Sentsov, directement avec Vladimir Poutine. Ces démarches s’étaient heurtées à un mur, côté russe. Depuis que la santé du cinéaste n’est plus menacée, l’affaire a disparu de l’ordre du jour.
« Organiser une manifestation est un moyen pour nous de rappeler aux Européens que s’ils vivent dans un pays pacifique, à seulement deux heures d’avion il y a un pays en guerre », note Yarema Dukh, responsable de la communication pour l’ULA. Un sentiment partagé par Olena Bondar, une Ukrainienne de 27 ans installée à Paris, qui a tenu à être présente : « Beaucoup de Français sont au courant qu’il y a eu une guerre mais ils ne savent pas qu’il y en a toujours une, c’est pour moi important d’en parler à mes amis en France. » « Ce n’est pas une action qui va le libérer mais il faut maintenir la pression sur les politiques et montrer qu’il y a toujours un intérêt, ces gens sont toujours en prison, maltraités et torturés », résume Anna Garmash, présidente d’Ukraine action, association qui organise régulièrement des manifestations en soutien à Oleg Sentsov.
Lutte pour les droits humains
Photo d’Oleg Sentsov diffusée par les services pénitentiaires russes, datée du 29 septembre 2018. HO / AFP
Ivan Zalohih, étudiant à l’ULA, soulève fièrement son pull-over gris. Dessous, il porte un tee-shirt rouge affichant le slogan : I am Ukraine, I love freedom (« Je suis l’Ukraine, j’aime la liberté »). Le jeune homme de 18 ans se veut optimiste : « C’est avec des petits pas que l’on peut régler le problème. Dans tous les cas en tant qu’être humain je me sens responsable de toutes les personnes qui ne sont pas autant en sécurité que moi. » Ostap Mamonov, 17 ans, insiste quant à lui sur le sort des autres prisonniers politiques : « Oleg Sentsov est plus connu que les autres mais il s’agit de rappeler que c’est avant tout une question de droits humains, nous sommes tous responsables. »
Aujourd’hui, selon Kiev, 70 autres Ukrainiens, principalement originaires de Crimée, sont encore détenus par la Russie. Loin de penser la mobilisation vaine, Valeriia Kasiar, 18 ans, critique la stratégie de Moscou : « Quand Oleg Sentsov a été arrêté il n’était pas si connu, aujourd’hui il y a tellement d’attention sur lui, je pense que la Russie fait une énorme erreur en le retenant prisonnier. »
Tifenn Clinkemaillié
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Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Le 10 mai 2014, il y a cinq ans, jour pour jour, le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov disparaissait alors qu'il sortait de chez lui préparer le tournage de son deuxième long-métrage.
Enlevé par le FSB, les services secrets russes dans sa Crimée natale, ce morceau d'Ukraine que les Russes venaient d'annexer, Oleg Sentsov a été battu et torturé, emprisonné en Russie et condamné un an plus tard à vingt ans de prison dans un camp de travail forcé, à la suite d'un procès dénoncé comme "stalinien" par Amnesty International.
Après une grève de la faim de 145 jours pour demander - non pas sa propre libération, mais celle des soixante-dix autres prisonniers politiques ukrainiens incarcérés comme lui en Russie ; après la mobilisation des cinéastes, des acteurs, des grands et des moins grands Festivals internationaux de films, des écrivains, des philosophes et des dissidents du monde entier ; après avoir été fait citoyen d'honneur de la Ville de Paris en 2018 ; après avoir reçu le Prix Sakharov 2018 et le Magnitsky Award 2018, nous exigeons toujours de Vladimir Poutine qu'il libère notre collègue, notre ami, notre frère Oleg Sentsov, tout comme nous exigeons que les chefs d'états et de démocraties se mobilisent et fassent pression sur la Russie pour obtenir sa libération immédiate... En vain, jusqu'à aujourd'hui.
Mais comme nos amis et frères de lutte russes qui manifestent chaque jour à Moscou depuis le 6 septembre 2018 pour demander la libération d'Oleg Sentsov et un échange entre tous les prisonniers ukrainiens et les prisonniers russes, nous ne baisserons pas les bras et continuerons à nous mobiliser jusqu'à ce que justice soit faite et qu'ils soient tous libérés.
Et nous n'oublierons pas.
#SaveOlegSentsov #SakharovPrice2018 #MagnitskyAward2018
#FreeAllUkrainianPoliticalPrisonersInRussia
#ChaîneIllimitée – avec Наталья Каплан.
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Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
AFP, publié le vendredi 19 juillet 2019 à 15h51
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé vendredi à Moscou d'échanger le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov emprisonné en Russie contre le journaliste ukraino-russe Kyrylo Vychynsky, jugé pour "haute trahison" à Kiev et dont la détention a été prolongée vendredi.
"Nous sommes prêts à échanger Vychynsky" contre "Sentsov, par exemple", a déclaré le président ukrainien dans un communiqué, en précisant que leur libération devrait être "simultanée".
En réponse, la déléguée aux droits de l'Homme auprès du Kremlin, Tatiana Moskalkova, a affirmé que M. Vychynsky était "catégoriquement opposé à tout échange", estimant qu'il devait être remis en liberté "sans aucune condition préalable".
Un tribunal de Kiev a prolongé vendredi de deux mois la détention du journaliste dans l'attente du verdict dans son affaire, provoquant la colère de Moscou. "Honte et déshonneur", a réagi sur Facebook le porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait estimé jeudi que le "retour" de M. Vychynsky en Russie serait "un excellent premier pas" vers le rétablissement des relations entre ces deux ex-républiques soviétiques, à couteaux tirés depuis cinq ans.
Oleg Sentsov a été arrêté en mai 2014 en Crimée après des protestations contre l'annexion de cette péninsule par Moscou. Son cas est le plus connu parmi les dizaines d'Ukrainiens détenus en Russie et considérés comme des "prisonniers politiques" par Kiev.
"Nous voudrions obtenir (le retour) de tous nos prisonniers politiques, de tous nos militaires" détenus en Russie, a renchéri M. Zelensky, qui a abordé ce dossier la semaine dernière lors de sa première discussion téléphonique avec Vladimir Poutine.
Condamné à 20 ans de prison pour "terrorisme" et "trafic d'armes" en Russie à l'issue d'un procès qualifié de "stalinien" par l'ONG Amnesty International, ce réalisateur de 43 ans est détenu dans une prison du Grand nord russe. L'Ukraine, les Occidentaux et de nombreuses célébrités ont appelé à sa libération.
Kyrylo Vychynsky, 52 ans et ex-responsable en Ukraine de l'agence de presse russe Ria Novosti, a pour sa part été arrêté en mai 2018 à Kiev et inculpé pour "haute trahison", crime passible de 15 ans de prison. Son arrestation a été vivement dénoncée par Moscou.
Dans un autre cas de prisonniers, la justice russe a prolongé cette semaine de trois mois la détention de 24 marins ukrainiens emprisonnés après un incident naval en novembre.
M. Zelensky a souligné vendredi qu'ils devaient être rendus à Kiev et non échangés, conformément à une demande du tribunal maritime international de Hambourg, ce que le Kremlin refuse.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé vendredi à Moscou d'échanger le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov emprisonné en Russie contre le journaliste ukraino-russe Kyrylo Vychynsky, jugé pour "haute trahison" à Kiev et dont la détention a été prolongée vendredi.
"Nous sommes prêts à échanger Vychynsky" contre "Sentsov, par exemple", a déclaré le président ukrainien dans un communiqué, en précisant que leur libération devrait être "simultanée".
En réponse, la déléguée aux droits de l'Homme auprès du Kremlin, Tatiana Moskalkova, a affirmé que M. Vychynsky était "catégoriquement opposé à tout échange", estimant qu'il devait être remis en liberté "sans aucune condition préalable".
Un tribunal de Kiev a prolongé vendredi de deux mois la détention du journaliste dans l'attente du verdict dans son affaire, provoquant la colère de Moscou. "Honte et déshonneur", a réagi sur Facebook le porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait estimé jeudi que le "retour" de M. Vychynsky en Russie serait "un excellent premier pas" vers le rétablissement des relations entre ces deux ex-républiques soviétiques, à couteaux tirés depuis cinq ans.
Oleg Sentsov a été arrêté en mai 2014 en Crimée après des protestations contre l'annexion de cette péninsule par Moscou. Son cas est le plus connu parmi les dizaines d'Ukrainiens détenus en Russie et considérés comme des "prisonniers politiques" par Kiev.
"Nous voudrions obtenir (le retour) de tous nos prisonniers politiques, de tous nos militaires" détenus en Russie, a renchéri M. Zelensky, qui a abordé ce dossier la semaine dernière lors de sa première discussion téléphonique avec Vladimir Poutine.
Condamné à 20 ans de prison pour "terrorisme" et "trafic d'armes" en Russie à l'issue d'un procès qualifié de "stalinien" par l'ONG Amnesty International, ce réalisateur de 43 ans est détenu dans une prison du Grand nord russe. L'Ukraine, les Occidentaux et de nombreuses célébrités ont appelé à sa libération.
Kyrylo Vychynsky, 52 ans et ex-responsable en Ukraine de l'agence de presse russe Ria Novosti, a pour sa part été arrêté en mai 2018 à Kiev et inculpé pour "haute trahison", crime passible de 15 ans de prison. Son arrestation a été vivement dénoncée par Moscou.
Dans un autre cas de prisonniers, la justice russe a prolongé cette semaine de trois mois la détention de 24 marins ukrainiens emprisonnés après un incident naval en novembre.
M. Zelensky a souligné vendredi qu'ils devaient être rendus à Kiev et non échangés, conformément à une demande du tribunal maritime international de Hambourg, ce que le Kremlin refuse.
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Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
AFP, publié le jeudi 29 août 2019 à 10h39
Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, emprisonné en Russie, a été transféré à Moscou depuis son camp du Grand Nord russe, a affirmé jeudi l'agence de presse russe Interfax, en suggérant que ce serait un premier pas vers sa remise à l'Ukraine dans le cadre d'un échange de prisonniers.
"Il a été transféré à Moscou dans le cadre d'un échange (de prisonniers) en cours", a assuré une source "bien informée" citée par l'agence.
Fin juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé à la Russie d'échanger Oleg Sentsov contre le journaliste ukraino-russe Kyrylo Vychynsky, jugé pour "haute trahison" à Kiev.
En réponse, la déléguée aux droits de l'Homme auprès du Kremlin, Tatiana Moskalkova, a affirmé que M. Vychynsky était "catégoriquement opposé à tout échange", estimant qu'il devait être remis en liberté "sans aucune condition préalable".
Mercredi, l'Ukraine a remis en liberté conditionnelle Kyrylo Vychynsky, cette décision surprise de la justice ukrainienne intervenant au moment où Kiev et Moscou discutent d'un possible échange de plusieurs dizaines de prisonniers détenus par les deux pays.
Plusieurs médias ont affirmé ces dernières semaines que cet échange, le premier depuis plusieurs années, pourrait être mis en oeuvre d'ici fin août et inclure notamment les 24 marins ukrainiens détenus en Russie après un incident naval en mer Noire en novembre dernier.
Oleg Sentsov a été arrêté en mai 2014 en Crimée après des protestations contre l'annexion de cette péninsule par Moscou. Son cas est le plus connu parmi les dizaines d'Ukrainiens détenus en Russie et considérés comme des "prisonniers politiques" par Kiev.
Condamné à 20 ans de prison pour "terrorisme" et "trafic d'armes" en Russie à l'issue d'un procès qualifié de "stalinien" par l'ONG Amnesty International, ce réalisateur de 43 ans est détenu dans une prison du Grand nord russe. L'Ukraine, les Occidentaux et de nombreuses célébrités ont appelé à sa libération.
Kyrylo Vychynsky, 52 ans et ex-responsable en Ukraine de l'agence de presse russe Ria Novosti, a pour sa part été arrêté en mai 2018 à Kiev et inculpé pour "haute trahison", crime passible de 15 ans de prison. Son arrestation a été vivement dénoncée par Moscou.
Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, emprisonné en Russie, a été transféré à Moscou depuis son camp du Grand Nord russe, a affirmé jeudi l'agence de presse russe Interfax, en suggérant que ce serait un premier pas vers sa remise à l'Ukraine dans le cadre d'un échange de prisonniers.
"Il a été transféré à Moscou dans le cadre d'un échange (de prisonniers) en cours", a assuré une source "bien informée" citée par l'agence.
Fin juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé à la Russie d'échanger Oleg Sentsov contre le journaliste ukraino-russe Kyrylo Vychynsky, jugé pour "haute trahison" à Kiev.
En réponse, la déléguée aux droits de l'Homme auprès du Kremlin, Tatiana Moskalkova, a affirmé que M. Vychynsky était "catégoriquement opposé à tout échange", estimant qu'il devait être remis en liberté "sans aucune condition préalable".
Mercredi, l'Ukraine a remis en liberté conditionnelle Kyrylo Vychynsky, cette décision surprise de la justice ukrainienne intervenant au moment où Kiev et Moscou discutent d'un possible échange de plusieurs dizaines de prisonniers détenus par les deux pays.
Plusieurs médias ont affirmé ces dernières semaines que cet échange, le premier depuis plusieurs années, pourrait être mis en oeuvre d'ici fin août et inclure notamment les 24 marins ukrainiens détenus en Russie après un incident naval en mer Noire en novembre dernier.
Oleg Sentsov a été arrêté en mai 2014 en Crimée après des protestations contre l'annexion de cette péninsule par Moscou. Son cas est le plus connu parmi les dizaines d'Ukrainiens détenus en Russie et considérés comme des "prisonniers politiques" par Kiev.
Condamné à 20 ans de prison pour "terrorisme" et "trafic d'armes" en Russie à l'issue d'un procès qualifié de "stalinien" par l'ONG Amnesty International, ce réalisateur de 43 ans est détenu dans une prison du Grand nord russe. L'Ukraine, les Occidentaux et de nombreuses célébrités ont appelé à sa libération.
Kyrylo Vychynsky, 52 ans et ex-responsable en Ukraine de l'agence de presse russe Ria Novosti, a pour sa part été arrêté en mai 2018 à Kiev et inculpé pour "haute trahison", crime passible de 15 ans de prison. Son arrestation a été vivement dénoncée par Moscou.
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Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
"Ne vous fiez pas à Poutine", dit en substance le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov libéré ce week-end
Lors de sa première conférence de presse depuis sa libération le 7 septembre par la Russie, le cinéaste ukrainien n'a pas mâché ses mots, mardi 10 septembre à Kiev.
-[connexe]https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/ne-vous-fiez-pas-a-poutine-dit-en-substance-le-cineaste-ukrainien-oleg-sentsov-libere-ce-week-end_3611381.html?fbclid=IwAR3L0Hq61nuIUAeRroPrGWQXE1sJwPd9tv6XKbQWpTDWQVo_bgO8-Sw8hxw#xtor=AL-79-[article]-[connexe
Mis à jour le 10/09/2019 | 19:57
publié le 10/09/2019 | 19:57
L'Ukraine ne doit pas faire confiance à la Russie. Même après l'échange de prisonniers conclu le 7 septembre entre les deux pays, perçu comme un signe de potentielle détente entre les deux voisins, a prévenu mardi le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, qui faisait pourtant partie des détenus libérés.
"En ce qui concerne les souhaits de paix de la Russie, le loup a beau revêtir la peau de l'agneau, ses dents de loup ne disparaîtront pas. N'y croyez pas", a déclaré à la presse Oleg Sentsov, relâché samedi avec 34 autres Ukrainiens après cinq ans passés dans les geôles russes. "Le problème n'est pas que Poutine a attaqué l'Ukraine, mais que la plupart des Russes le soutiennent", a-t-il estimé.
Les relations entre Kiev et Moscou traversent une crise sans précédent depuis l'annexion par la Russie en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée, suivie du déclenchement d'une guerre avec des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine qui a fait environ 13.000 morts. L'Ukraine et les pays occidentaux accusent la Russie de soutenir militairement ces rebelles, tandis que la Russie a dit espérer la "normalisation" de ses rapports avec Kiev après l'élection en avril à la présidence ukrainienne de l'ex-comédien Volodymyr Zelensky.
"Poutine ne rendra pas la Crimée", assure Sentsov
Pour M. Sentsov, devenu pendant ses cinq années de camps un symbole pour Kiev dans sa résistance face au Kremlin, "cela ne signifie pas que la Russie est prête à relâcher l'Ukraine, rendre la Crimée et le Donbass", la région de l'est séparatiste. Vladimir "Poutine ne rendra pas la Crimée, il lui est plus simple de rendre le Kremlin que la Crimée", a martelé le cinéaste de 43 ans, paraissant calme et confiant, au cours de sa première conférence de presse suivant sa libération.
L'Ukraine ne pourra rétablir son contrôle sur cette péninsule qu'après "le changement de régime inévitable en Russie", a-t-il estimé. Originaire de Crimée, M. Sentsov a été arrêté chez lui après avoir protesté contre cette annexion. Il a été condamné à 20 ans de camp en Russie pour la préparation d'"attaques terroristes". Cette affaire avait provoqué une mobilisation internationale.
Le cinéaste n'oublie pas ses camarades de camps
Oleg Sentsov a promis mardi de "faire tout son possible" pour la libération des autres Ukrainiens détenus. Le cinéaste avait observé l'année dernière une grève de la faim de 145 jours en prison pour exiger une telle mesure, mobilisant notamment des cinéastes et intellectuels français. Interrogé sur son quotidien en prison, ce père de deux enfants a raconté avoir "beaucoup lu", "travaillé" et échangé des lettres avec ceux qui le soutenaient. Il a dit avoir emporté avec lui "22 kilos de papiers" : toutes les lettres de ses soutiens, des livres et des cahiers avec ses notes.
Oleg Sentsov a avoué avoir été "absolument calme" jusqu'au moment où il a pris sa fille "dans ses bras" à l'aéroport de Kiev où les ex-prisonniers sont arrivés. "C'était un des rares jours pour lesquels ça vaut la peine de vivre", a confié le cinéaste.
Lors de sa première conférence de presse depuis sa libération le 7 septembre par la Russie, le cinéaste ukrainien n'a pas mâché ses mots, mardi 10 septembre à Kiev.
-[connexe]https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/ne-vous-fiez-pas-a-poutine-dit-en-substance-le-cineaste-ukrainien-oleg-sentsov-libere-ce-week-end_3611381.html?fbclid=IwAR3L0Hq61nuIUAeRroPrGWQXE1sJwPd9tv6XKbQWpTDWQVo_bgO8-Sw8hxw#xtor=AL-79-[article]-[connexe
Mis à jour le 10/09/2019 | 19:57
publié le 10/09/2019 | 19:57
L'Ukraine ne doit pas faire confiance à la Russie. Même après l'échange de prisonniers conclu le 7 septembre entre les deux pays, perçu comme un signe de potentielle détente entre les deux voisins, a prévenu mardi le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, qui faisait pourtant partie des détenus libérés.
"En ce qui concerne les souhaits de paix de la Russie, le loup a beau revêtir la peau de l'agneau, ses dents de loup ne disparaîtront pas. N'y croyez pas", a déclaré à la presse Oleg Sentsov, relâché samedi avec 34 autres Ukrainiens après cinq ans passés dans les geôles russes. "Le problème n'est pas que Poutine a attaqué l'Ukraine, mais que la plupart des Russes le soutiennent", a-t-il estimé.
Les relations entre Kiev et Moscou traversent une crise sans précédent depuis l'annexion par la Russie en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée, suivie du déclenchement d'une guerre avec des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine qui a fait environ 13.000 morts. L'Ukraine et les pays occidentaux accusent la Russie de soutenir militairement ces rebelles, tandis que la Russie a dit espérer la "normalisation" de ses rapports avec Kiev après l'élection en avril à la présidence ukrainienne de l'ex-comédien Volodymyr Zelensky.
"Poutine ne rendra pas la Crimée", assure Sentsov
Pour M. Sentsov, devenu pendant ses cinq années de camps un symbole pour Kiev dans sa résistance face au Kremlin, "cela ne signifie pas que la Russie est prête à relâcher l'Ukraine, rendre la Crimée et le Donbass", la région de l'est séparatiste. Vladimir "Poutine ne rendra pas la Crimée, il lui est plus simple de rendre le Kremlin que la Crimée", a martelé le cinéaste de 43 ans, paraissant calme et confiant, au cours de sa première conférence de presse suivant sa libération.
L'Ukraine ne pourra rétablir son contrôle sur cette péninsule qu'après "le changement de régime inévitable en Russie", a-t-il estimé. Originaire de Crimée, M. Sentsov a été arrêté chez lui après avoir protesté contre cette annexion. Il a été condamné à 20 ans de camp en Russie pour la préparation d'"attaques terroristes". Cette affaire avait provoqué une mobilisation internationale.
Le cinéaste n'oublie pas ses camarades de camps
Oleg Sentsov a promis mardi de "faire tout son possible" pour la libération des autres Ukrainiens détenus. Le cinéaste avait observé l'année dernière une grève de la faim de 145 jours en prison pour exiger une telle mesure, mobilisant notamment des cinéastes et intellectuels français. Interrogé sur son quotidien en prison, ce père de deux enfants a raconté avoir "beaucoup lu", "travaillé" et échangé des lettres avec ceux qui le soutenaient. Il a dit avoir emporté avec lui "22 kilos de papiers" : toutes les lettres de ses soutiens, des livres et des cahiers avec ses notes.
Oleg Sentsov a avoué avoir été "absolument calme" jusqu'au moment où il a pris sa fille "dans ses bras" à l'aéroport de Kiev où les ex-prisonniers sont arrivés. "C'était un des rares jours pour lesquels ça vaut la peine de vivre", a confié le cinéaste.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Caduce62 a écrit:"Ne vous fiez pas à Poutine", dit en substance le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov libéré ce week-end
"En ce qui concerne les souhaits de paix de la Russie, le loup a beau revêtir la peau de l'agneau, ses dents de loup ne disparaîtront pas. N'y croyez pas", a déclaré à la presse Oleg Sentsov, relâché samedi avec 34 autres Ukrainiens après cinq ans passés dans les geôles russes. "Le problème n'est pas que Poutine a attaqué l'Ukraine, mais que la plupart des Russes le soutiennent", a-t-il estimé.
"Poutine ne rendra pas la Crimée", assure Sentsov
Pour M. Sentsov, devenu pendant ses cinq années de camps un symbole pour Kiev dans sa résistance face au Kremlin, "cela ne signifie pas que la Russie est prête à relâcher l'Ukraine, rendre la Crimée et le Donbass", la région de l'est séparatiste. Vladimir "Poutine ne rendra pas la Crimée, il lui est plus simple de rendre le Kremlin que la Crimée", a martelé le cinéaste de 43 ans, paraissant calme et confiant, au cours de sa première conférence de presse suivant sa libération.
L'Ukraine ne pourra rétablir son contrôle sur cette péninsule qu'après "le changement de régime inévitable en Russie", a-t-il estimé. Originaire de Crimée, M. Sentsov a été arrêté chez lui après avoir protesté contre cette annexion. Il a été condamné à 20 ans de camp en Russie pour la préparation d'"attaques terroristes". Cette affaire avait provoqué une mobilisation internationale.
Il est très clairvoyant ce mec ! Chapeau ! Il a tout compris du système Poutinien, heureux qu'il ait été libéré, franchement, je n'y croyais plus...
J'espère que sa voix pertinente et passionnée portera loin dans les médias ukrainiens et mondiaux...
Krispoluk- Messages : 9786
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Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Sentsov a publié la seule photo qu'il a réussi à faire en prison ( photo)
Oleg Sentsov, cinéaste ukrainien et ancien otage du Kremlin, a montré au grand public la seule photo qu'il a réussi à faire en prison.
Oleg Sentsov, cinéaste ukrainien et ancien otage du Kremlin, a montré au grand public la seule photo qu'il a réussi à faire en prison.
Il a posté cette photo sur Facebook.
« Les détenus sont privés du téléphone et de l'accès à Internet. Bien qu'il existe des prisons où de tels objets interdits sont présents. Mais je n’étais que très rarement dans de tels endroits. J’étais surtout détenu dans les institutions les plus isolées et tristes où personne ne pensait à de telles choses. Quand j'avais la possibilité de communiquer avec le monde extérieur, j’ai brièvement contacté des membres de ma famille pour leur dire que j’étais toujours en vie. Cette photo est la seule prise en prison. Heureusement, j’ai pu la faire et la transmettre aux miens. C’était la veille du Jour de l’an 2016 », a écrit Oleg Sentsov.
Lors de la XVIe assemblée annuelle de la stratégie européenne de Yalta qui a eu lieu à Kyiv le week-end dernier, Oleg Sentsov a présenté une jarre avec des rayures bleues et jaunes et l'inscription «Gloire à l’Ukraine» comme symbole de sa petite lutte dans les prisons russes.
« Là où j’ai été pendant cinq ans, chaque petite chose comptait beaucoup ... j’avais un simple pot et deux cahiers - jaunes et bleus. Je ne les ai pas commandés, ils me les ont remis au tout début par hasard. De ces cahiers, j’ai coupé deux bandes, bleues et jaunes, que j’ai collées sur ce pot et j’ai écrit deux mots «Gloire à l’Ukraine» et je l’ai placé dans un endroit visible. Pendant toutes ces 5 années, ce pot m’accompagné. C’était mon petit combat. J'ai mené ma petite lutte, sans que personne ne le sache, et personne ne pouvait le voir avec ce système - pour moi-même, pour ma dignité, pour mon pays et pour deux bandes, jaune et bleue», a déclaré Oleg Sentsov.
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
La révolution de la dignité s'est transformée en une contre-révolution de la haine - Oleh Sentsov
2019/10/31 - 12:24 • OP-ED , UKRAINE
Le réalisateur ukrainien et ancien prisonnier du Kremlin, Oleh Sentsov, a récemment pris la parole lors du Forum de l' unité à Mariupol, consacré à l'institutionnalisation du dialogue entre la société ukrainienne et les autorités gouvernementales. Dans son discours - Le troisième problème , Sentsov a souligné que l'Ukraine s'était affaiblie de l'intérieur. Il a souligné que cinq ans après la Révolution de la dignité, la société ukrainienne était à la fois divisée et intolérante.
Voici quelques points saillants du discours de Sentsov.
«Je me souviens très bien de la situation à l'époque (Euromaidan 2014-Ed) . Je me souviens de cet hiver, lorsque nous avons communiqué les uns avec les autres de manière polie, correcte, ouverte et honnête. Je me souviens de la lumière et de la chaleur qui rayonnaient parmi nous… Tout cela m'a aidé pendant ces cinq longues années. Je savais pourquoi je prenais de tels risques; Je savais pourquoi j'étais en prison; Je savais ce que je faisais. Cela m'a beaucoup aidé.
Quand je suis rentré en Ukraine et que j'ai vu ce qui se passait dans notre société, j'ai réalisé, à mon grand regret, que nous avions tout perdu. Aussi amère que mes paroles puissent paraître, la révolution de la dignité s'est transformée en une contre-révolution de la haine.
Nous sommes devenus très agressifs les uns envers les autres. Nous sommes très fragmentés, brisés. Nous sommes intolérants aux opinions des autres, même de nos voisins et de nos proches, qui ont les mêmes objectifs que nous.
Notre compréhension de l'avenir de l'Ukraine ne converge pas - et ce malentendu est l'ennemi intérieur. Mais c'est faux. Cela ne devrait pas être comme ça. Même un petit pays, celui qui est en nous, devrait être capable de vaincre l'agresseur extérieur que nous portons en nous. Un pays fragmenté et en guerre ne pourra jamais vaincre personne.
… Nous sommes tous différents - et c'est là que réside notre force.
… Nous ne deviendrons jamais un peuple monolithique, comme les Arabes. Aucun dirigeant ne sera capable de construire un État autoritaire ici, car nous sommes tous différents. C'est une bonne chose. Mais, nous devons nous respecter. Nous devons écouter les personnes qui ont des opinions différentes, qui voient un avenir différent pour l'Ukraine, mais qui sont les mêmes que nous, les Ukrainiens. Sans respect il n'y a rien!
… Quant à moi personnellement, je peux identifier les personnes après leur avoir posé une question simple: «À qui appartient la Crimée?» Toute personne qui répond: «La Crimée est l'Ukraine» appartient ici; il fait partie de ce pays…
Sentsov a intitulé son discours - Le troisième problème . Les deux autres problèmes sont l'agression de Poutine et de la Russie, ainsi que la corruption.
«J'étais pleinement conscient de ces problèmes quand j'étais là-bas (en prison, Ed) . Ce n'est qu'à mon retour et après un séjour d'un mois et demi en Ukraine parmi mes compatriotes ukrainiens, enfin chez moi, que j'ai compris qu'il existait un troisième problème: tout simplement nous ! », A déclaré Sentsov.
2019/10/31 - 12:24 • OP-ED , UKRAINE
Le réalisateur ukrainien et ancien prisonnier du Kremlin, Oleh Sentsov, a récemment pris la parole lors du Forum de l' unité à Mariupol, consacré à l'institutionnalisation du dialogue entre la société ukrainienne et les autorités gouvernementales. Dans son discours - Le troisième problème , Sentsov a souligné que l'Ukraine s'était affaiblie de l'intérieur. Il a souligné que cinq ans après la Révolution de la dignité, la société ukrainienne était à la fois divisée et intolérante.
Voici quelques points saillants du discours de Sentsov.
«Je me souviens très bien de la situation à l'époque (Euromaidan 2014-Ed) . Je me souviens de cet hiver, lorsque nous avons communiqué les uns avec les autres de manière polie, correcte, ouverte et honnête. Je me souviens de la lumière et de la chaleur qui rayonnaient parmi nous… Tout cela m'a aidé pendant ces cinq longues années. Je savais pourquoi je prenais de tels risques; Je savais pourquoi j'étais en prison; Je savais ce que je faisais. Cela m'a beaucoup aidé.
Quand je suis rentré en Ukraine et que j'ai vu ce qui se passait dans notre société, j'ai réalisé, à mon grand regret, que nous avions tout perdu. Aussi amère que mes paroles puissent paraître, la révolution de la dignité s'est transformée en une contre-révolution de la haine.
Nous sommes devenus très agressifs les uns envers les autres. Nous sommes très fragmentés, brisés. Nous sommes intolérants aux opinions des autres, même de nos voisins et de nos proches, qui ont les mêmes objectifs que nous.
Notre compréhension de l'avenir de l'Ukraine ne converge pas - et ce malentendu est l'ennemi intérieur. Mais c'est faux. Cela ne devrait pas être comme ça. Même un petit pays, celui qui est en nous, devrait être capable de vaincre l'agresseur extérieur que nous portons en nous. Un pays fragmenté et en guerre ne pourra jamais vaincre personne.
… Nous sommes tous différents - et c'est là que réside notre force.
… Nous ne deviendrons jamais un peuple monolithique, comme les Arabes. Aucun dirigeant ne sera capable de construire un État autoritaire ici, car nous sommes tous différents. C'est une bonne chose. Mais, nous devons nous respecter. Nous devons écouter les personnes qui ont des opinions différentes, qui voient un avenir différent pour l'Ukraine, mais qui sont les mêmes que nous, les Ukrainiens. Sans respect il n'y a rien!
… Quant à moi personnellement, je peux identifier les personnes après leur avoir posé une question simple: «À qui appartient la Crimée?» Toute personne qui répond: «La Crimée est l'Ukraine» appartient ici; il fait partie de ce pays…
Sentsov a intitulé son discours - Le troisième problème . Les deux autres problèmes sont l'agression de Poutine et de la Russie, ainsi que la corruption.
«J'étais pleinement conscient de ces problèmes quand j'étais là-bas (en prison, Ed) . Ce n'est qu'à mon retour et après un séjour d'un mois et demi en Ukraine parmi mes compatriotes ukrainiens, enfin chez moi, que j'ai compris qu'il existait un troisième problème: tout simplement nous ! », A déclaré Sentsov.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Paroles pleines de bon sens. Je l'admire encore plus.
Respect pour l'homme.
Respect pour l'homme.
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Oleg Sentsov à Paris: première rencontre grand public
Organisé par Ambassade d'Ukraine en France / Посольство України у Франції et Centre Culturel d'Ukraine en France
Samedi 30 novembre 2019 de 13:30 à 17:00
Centre Culturel d'Ukraine en France
Première rencontre grand public d'Oleg Sentsov à Paris pour remercier tous ceux qui ont lutté pour sa liberté et continuent le combat pour la libération de tous les prisonniers politiques ukrainiens du Kremlin.
Перша велика публічна зустріч Олега Сенцова у Парижі, аби подякувати усім, хто боровся за його свободу і продовжує боротьбу за звільнення усіх українських політв'язнів Кремля.
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Samedi 30 novembre 2019 de 13:30 à 17:00
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Première rencontre grand public d'Oleg Sentsov à Paris pour remercier tous ceux qui ont lutté pour sa liberté et continuent le combat pour la libération de tous les prisonniers politiques ukrainiens du Kremlin.
Перша велика публічна зустріч Олега Сенцова у Парижі, аби подякувати усім, хто боровся за його свободу і продовжує боротьбу за звільнення усіх українських політв'язнів Кремля.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
A noter que Roman Soutchenko, le journaliste libéré de sa prison russe est aussi à Paris en ce moment.
Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Je serai à Paris ce week-end mais en congrès !!
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: sauver le cinéastre Oleg Sentsov
Caduce62 a écrit:Je serai à Paris ce week-end mais en congrès !!
C'est quoi le thème du congrès ?
"Comment combattre le harcèlement sexuel des médecins envers les infirmières ?"
Krispoluk- Messages : 9786
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