BREXIT : england out
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Re: BREXIT : england out
Tenu le jour où le Royaume-Uni était initialement censé quitter l’Union européenne, vendredi 29 mars, le troisième vote sur le traité de retrait a accouché d’un résultat similaire aux deux précédents. Il ne reste plus qu’une date de sortie, à l’heure actuelle : le 12 avril prochain.
https://www.courrierinternational.com/article/crise-brexit-laccord-de-divorce-rejete-une-troisieme-fois-le-destin-du-pays-entre-les-mains?Echobox=1553874046&fbclid=IwAR1E-kXdNIf3OajMQzrKLszh0Gq-PKc0oZxfCHcNyQKI-Tc7QLdT6pxKiZs&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
Encore un vote. Encore une défaite. Pour son troisième passage devant le Parlement britannique, vendredi 29 mars, l’accord de divorce négocié par Theresa May avec Bruxelles a été rejeté par 344 voix contre 286. “Rien n’a changé”, fulmine le tabloïd europhile Daily Mirror, “et le pays est plongé dans une crise encore plus grave”.
À l’annonce du résultat, la Première ministre a “profondément regretté” la décision des parlementaires. Il s’agissait là pour la locataire du “10 Downing street” d’un (du dernier ?) coup de poker : “mettre les députés face à la conséquence de leurs actes”, analyse The Daily Telegraph, à savoir voter contre cet accord à un moment symbolique, le jour où le pays devait initialement quitter l’UE. La date coïncidait également avec la limite fixée par Bruxelles pour la validation du deal et l’activation de l’extension de la période au sein du bloc jusqu’au 22 mai.
Trop peu de convertis
Theresa May avait pourtant tout tenté pour parvenir à ses enfins. En promettant de démissionner une fois le Brexit effectif, d’abord, puis en réussissant à satisfaire les demandes de John Bercow, le président de la Chambre des communes, qui refusait que le texte soit présenté une nouvelle fois à l’identique. Plutôt que de soumettre ensemble, comme les fois précédentes, le traité de retrait et la déclaration politique relative au futur accord commercial, le gouvernement avait donc trouvé la parade : ne proposer que le premier élément, un document de 585 pages comprenant la facture de divorce de 45 milliards d’euros, les garanties sur les droits des citoyens et le filet de sécurité sur la frontière nord-irlandaise. Sur le papier, la motion était différente. Le tour était joué.
Mais la perspective de voir Theresa May quitter le pouvoir n’a pas suffi à amadouer les plus réfractaires. Certes, une poignées d’ultras du Brexit conservateurs se sont résolus à soutenir l’accord – dont Boris Johnson et Dominic Raab, deux anciens ministres du Brexit qui lorgnent le poste de Premier ministre. Mais le compte était encore loin d’être bon, la faute notamment à l’intransigeance des Nord-Irlandais du DUP, alliés de Theresa May à Westminster, et au peu de rebelles travaillistes, note The Guardian.
Le destin du pays entre les mains de Bruxelles
“En rejetant l’accord, les députés ouvrent la voie soit à un long report du Brexit, ce qui contraindrait potentiellement le Royaume-Uni à participer aux élections européennes, soit à une sortie brutale le 12 avril”, souffle The Daily Telegraph, quotidien eurosceptique.
Dans la foulée du vote, le président du Conseil européen Donald Tusk a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire le 10 avril, à Bruxelles. “La décision du Parlement signifie que le futur immédiat de ce pays se retrouve désormais entre les mains de Bruxelles, regrette The Spectator. Au cours de ce sommet, les 27 “décideront d’accorder ou non une extension” de la période des négociations au delà du 12 avril, explique l’hebdomadaire eurosceptique.
Un report prolongé aura sans doute pour conséquence des élections législatives. Lesquelles risquent de poser autant de questions qu’elles apporteront de réponses. Qui, par exemple, prendra la tête des conservateurs pour mener campagne, et quelle sera la politique des travaillistes à propos du Brexit ? Nous n’avons finalement qu’une certitude, c’est que l’incertitude continuera à être la marque de fabrique de notre vie politique.”
https://www.courrierinternational.com/article/crise-brexit-laccord-de-divorce-rejete-une-troisieme-fois-le-destin-du-pays-entre-les-mains?Echobox=1553874046&fbclid=IwAR1E-kXdNIf3OajMQzrKLszh0Gq-PKc0oZxfCHcNyQKI-Tc7QLdT6pxKiZs&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
Encore un vote. Encore une défaite. Pour son troisième passage devant le Parlement britannique, vendredi 29 mars, l’accord de divorce négocié par Theresa May avec Bruxelles a été rejeté par 344 voix contre 286. “Rien n’a changé”, fulmine le tabloïd europhile Daily Mirror, “et le pays est plongé dans une crise encore plus grave”.
À l’annonce du résultat, la Première ministre a “profondément regretté” la décision des parlementaires. Il s’agissait là pour la locataire du “10 Downing street” d’un (du dernier ?) coup de poker : “mettre les députés face à la conséquence de leurs actes”, analyse The Daily Telegraph, à savoir voter contre cet accord à un moment symbolique, le jour où le pays devait initialement quitter l’UE. La date coïncidait également avec la limite fixée par Bruxelles pour la validation du deal et l’activation de l’extension de la période au sein du bloc jusqu’au 22 mai.
Trop peu de convertis
Theresa May avait pourtant tout tenté pour parvenir à ses enfins. En promettant de démissionner une fois le Brexit effectif, d’abord, puis en réussissant à satisfaire les demandes de John Bercow, le président de la Chambre des communes, qui refusait que le texte soit présenté une nouvelle fois à l’identique. Plutôt que de soumettre ensemble, comme les fois précédentes, le traité de retrait et la déclaration politique relative au futur accord commercial, le gouvernement avait donc trouvé la parade : ne proposer que le premier élément, un document de 585 pages comprenant la facture de divorce de 45 milliards d’euros, les garanties sur les droits des citoyens et le filet de sécurité sur la frontière nord-irlandaise. Sur le papier, la motion était différente. Le tour était joué.
Mais la perspective de voir Theresa May quitter le pouvoir n’a pas suffi à amadouer les plus réfractaires. Certes, une poignées d’ultras du Brexit conservateurs se sont résolus à soutenir l’accord – dont Boris Johnson et Dominic Raab, deux anciens ministres du Brexit qui lorgnent le poste de Premier ministre. Mais le compte était encore loin d’être bon, la faute notamment à l’intransigeance des Nord-Irlandais du DUP, alliés de Theresa May à Westminster, et au peu de rebelles travaillistes, note The Guardian.
Le destin du pays entre les mains de Bruxelles
“En rejetant l’accord, les députés ouvrent la voie soit à un long report du Brexit, ce qui contraindrait potentiellement le Royaume-Uni à participer aux élections européennes, soit à une sortie brutale le 12 avril”, souffle The Daily Telegraph, quotidien eurosceptique.
Dans la foulée du vote, le président du Conseil européen Donald Tusk a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire le 10 avril, à Bruxelles. “La décision du Parlement signifie que le futur immédiat de ce pays se retrouve désormais entre les mains de Bruxelles, regrette The Spectator. Au cours de ce sommet, les 27 “décideront d’accorder ou non une extension” de la période des négociations au delà du 12 avril, explique l’hebdomadaire eurosceptique.
Un report prolongé aura sans doute pour conséquence des élections législatives. Lesquelles risquent de poser autant de questions qu’elles apporteront de réponses. Qui, par exemple, prendra la tête des conservateurs pour mener campagne, et quelle sera la politique des travaillistes à propos du Brexit ? Nous n’avons finalement qu’une certitude, c’est que l’incertitude continuera à être la marque de fabrique de notre vie politique.”
Caduce62- Messages : 15059
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Re: BREXIT : england out
Et maintenant, où va le Brexit ? Les 4 scénarios (encore) possibles
Les députés ont rejeté pour la 3e fois le Traité de retrait de l'UE ce vendredi. Désormais, quatre scénarios sont possibles.
Par L'Obs avec AFP
Publié le 29 mars 2019 à 16h59
https://www.nouvelobs.com/brexit/20190329.OBS2690/et-maintenant-ou-va-le-brexit-les-4-scenarios-encore-possibles.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3kk1xYnDbm0LDjRKMKhUMasK43A-NuGv3gun093GHKBAS2PYSCG3LhKhs#Echobox=1553875954
Les députés britanniques ont rejeté ce vendredi 29 mars pour la troisième fois le Traité de retrait de l'Union européenne, négocié par la Première ministre Theresa May. Le Royaume-Uni est très clairement en pleine crise politique... Pour sortir de l'impasse, il lui reste toutefois plusieurs scénarios. Les voici.
1 Un Brexit sans accord
Londres a jusqu'au 12 avril pour proposer une solution alternative à l'UE. Sinon, le Royaume-Uni sortira de l'Union sans accord à cette date. C'est le scénario du "no deal", tant redouté par les milieux économiques.
Brexit : en cas de "no deal", le Royaume-Uni pourrait perdre 57 milliards d'euros par an
Le pays mettrait ainsi fin, sans période de transition ni plan pour la suite de leur relation, à 46 ans d'appartenance à l'Union européenne, quittant du jour au lendemain le marché unique et l'union douanière.
Les deux parties ont intensifié ces derniers mois leurs préparatifs face à cette éventualité.
Mais les députés ont une deuxième fois voté contre ce scénario mercredi et Theresa May y est hostile.
2 Un long report
Les dirigeants de l'UE ont ouvert la possibilité d'un long report, si l'accord de retrait était rejeté, à condition qu'un changement significatif intervienne entre temps.
Theresa May a promis ce mercredi qu'elle ne serait plus à son poste pour mener de nouvelles négociations. Cela pourrait constituer le changement réclamé par l'UE puisqu'un nouveau gouvernement conservateur, avec d'autres postulats, serait alors en mesure de rouvrir les négociations avec Bruxelles.
Un long report devrait courir au moins jusqu'à fin 2019, a prévenu la Commission européenne, et être approuvé par les 27. Il implique que le Royaume-Uni prenne part aux élections européennes en mai.
3 Des élections générales
Autre scénario amenant à un changement de gouvernement : la tenue d'élections générales. Elles peuvent être convoquées si le Parlement et le gouvernement ne parviennent pas à s'entendre sur une solution pour mettre en oeuvre le Brexit.
Le Parlement doit voter lundi une nouvelle fois sur plusieurs options possibles pour le Brexit mais ce vote n'est pas contraignant et Theresa May peut alors décider de convoquer des élections générales pour sortir de l'impasse.
Un tel scrutin peut aussi être organisé à la suite du vote d'une motion de censure contre le gouvernement.
4 Pas de Brexit
C'est LE scénario que Theresa May refuse. Il ne peut cependant pas être totalement exclu au vu du chaos ambiant au Royaume-Uni.
Selon la Cour de Justice européenne, le Royaume-Uni peut décider seul de renoncer à quitter l'UE, sans avoir besoin de l'aval des autres États membres.
Mais un tel revirement, soutenu par une minorité de députés, implique l'organisation de nouvelles élections ou d'un nouveau référendum qui renverserait le résultat de la première consultation, en juin 2016, au résultat acquis par 52% des voix.
Lancé la semaine dernière sur le site du Parlement, une pétition réclamant un nouveau référendum s'approche des 6 millions de signataires.
Selon un sondage réalisé en ligne par la société Survation auprès de 20.000 personnes, dans toutes les circonscriptions du Royaume-Uni, et publié en novembre dernier, le Royaume-Uni voterait désormais "pour rester au sein de l'UE par une majorité de 54% des voix contre 46%" en faveur du retrait.
Les députés ont rejeté pour la 3e fois le Traité de retrait de l'UE ce vendredi. Désormais, quatre scénarios sont possibles.
Par L'Obs avec AFP
Publié le 29 mars 2019 à 16h59
https://www.nouvelobs.com/brexit/20190329.OBS2690/et-maintenant-ou-va-le-brexit-les-4-scenarios-encore-possibles.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3kk1xYnDbm0LDjRKMKhUMasK43A-NuGv3gun093GHKBAS2PYSCG3LhKhs#Echobox=1553875954
Les députés britanniques ont rejeté ce vendredi 29 mars pour la troisième fois le Traité de retrait de l'Union européenne, négocié par la Première ministre Theresa May. Le Royaume-Uni est très clairement en pleine crise politique... Pour sortir de l'impasse, il lui reste toutefois plusieurs scénarios. Les voici.
1 Un Brexit sans accord
Londres a jusqu'au 12 avril pour proposer une solution alternative à l'UE. Sinon, le Royaume-Uni sortira de l'Union sans accord à cette date. C'est le scénario du "no deal", tant redouté par les milieux économiques.
Brexit : en cas de "no deal", le Royaume-Uni pourrait perdre 57 milliards d'euros par an
Le pays mettrait ainsi fin, sans période de transition ni plan pour la suite de leur relation, à 46 ans d'appartenance à l'Union européenne, quittant du jour au lendemain le marché unique et l'union douanière.
Les deux parties ont intensifié ces derniers mois leurs préparatifs face à cette éventualité.
Mais les députés ont une deuxième fois voté contre ce scénario mercredi et Theresa May y est hostile.
2 Un long report
Les dirigeants de l'UE ont ouvert la possibilité d'un long report, si l'accord de retrait était rejeté, à condition qu'un changement significatif intervienne entre temps.
Theresa May a promis ce mercredi qu'elle ne serait plus à son poste pour mener de nouvelles négociations. Cela pourrait constituer le changement réclamé par l'UE puisqu'un nouveau gouvernement conservateur, avec d'autres postulats, serait alors en mesure de rouvrir les négociations avec Bruxelles.
Un long report devrait courir au moins jusqu'à fin 2019, a prévenu la Commission européenne, et être approuvé par les 27. Il implique que le Royaume-Uni prenne part aux élections européennes en mai.
3 Des élections générales
Autre scénario amenant à un changement de gouvernement : la tenue d'élections générales. Elles peuvent être convoquées si le Parlement et le gouvernement ne parviennent pas à s'entendre sur une solution pour mettre en oeuvre le Brexit.
Le Parlement doit voter lundi une nouvelle fois sur plusieurs options possibles pour le Brexit mais ce vote n'est pas contraignant et Theresa May peut alors décider de convoquer des élections générales pour sortir de l'impasse.
Un tel scrutin peut aussi être organisé à la suite du vote d'une motion de censure contre le gouvernement.
4 Pas de Brexit
C'est LE scénario que Theresa May refuse. Il ne peut cependant pas être totalement exclu au vu du chaos ambiant au Royaume-Uni.
Selon la Cour de Justice européenne, le Royaume-Uni peut décider seul de renoncer à quitter l'UE, sans avoir besoin de l'aval des autres États membres.
Mais un tel revirement, soutenu par une minorité de députés, implique l'organisation de nouvelles élections ou d'un nouveau référendum qui renverserait le résultat de la première consultation, en juin 2016, au résultat acquis par 52% des voix.
Lancé la semaine dernière sur le site du Parlement, une pétition réclamant un nouveau référendum s'approche des 6 millions de signataires.
Selon un sondage réalisé en ligne par la société Survation auprès de 20.000 personnes, dans toutes les circonscriptions du Royaume-Uni, et publié en novembre dernier, le Royaume-Uni voterait désormais "pour rester au sein de l'UE par une majorité de 54% des voix contre 46%" en faveur du retrait.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: BREXIT : england out
Lol ! C'est exactement cela. Une attitude de parasite d'un pays se nourrissant sur la bête européenne et s'en foutant totalement des autres. Une des multiples conneries de Mitterrand et pas la moindre : avoir cédé aux anglais en acceptant une ristourne sur leur cotisation plutôt que de leur avoir dit d'aller se faire voir chez les grecs.
Thuramir- Messages : 3676
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Re: BREXIT : england out
1er avril et Brexit ne faisant pas bon ménage, les autorités britanniques auraient pris l’étonnante décision d’interdire les blagues et autres canulars dans les médias pendant vingt-quatre heures.
“Personne ne sait plus ce qui est réel ou ce qui est une blague”, regrette un porte-parole du gouvernement cité par The Telegraph. Les Britanniques n’en finissent pas de ressasser les errements d’une campagne menée à l’ère de la postvérité. Lassés des fake news dans cette dernière ligne droite devant les mener au Brexit, Theresa May et son gouvernement auraient ainsi prétexté une loi vieille de 1653 pour les freiner le temps d’une journée, nous apprend le quotidien conservateur ce lundi 1er avril.
Le bureau du Cabinet a pris la décision inhabituelle de demander aux médias de ne pas publier les traditionnelles blagues du 1er avril au cas où elles déclencheraient des achats paniques ou provoqueraient des émeutes.”
Le texte invoqué par le gouvernement serait hérité d’Oliver Cromwell [1599-1658, qui fit exécuter le roi Charles Ier et se fit nommer lord protecteur], lassé que les moqueries sur ses verrues sapent ses tentatives pour écraser les royalistes.
En cause, des rumeurs selon lesquelles les Britanniques pourraient manquer de papier hygiénique dans un scénario de Brexit sans accord, ne plus pouvoir emmener leurs animaux domestiques en vacances ou ne plus trouver de l’eau en bouteille. “Dans le contexte du Brexit, ces blagues sont considérées comme une menace pour la tranquillité du pays”, écrit The Telegraph.
Et le porte-parole de poursuivre : “Notre message au public est le suivant : si vous entendez à la radio un avertissement effrayant sur un Brexit sans accord, ce n’est pas une blague, c’est juste la politique du gouvernement.” Un porte-parole répondant au doux nom d’Ali Ploorf… l’anagramme d’April Fool’s, “poisson d’avril” en français.
“Personne ne sait plus ce qui est réel ou ce qui est une blague”, regrette un porte-parole du gouvernement cité par The Telegraph. Les Britanniques n’en finissent pas de ressasser les errements d’une campagne menée à l’ère de la postvérité. Lassés des fake news dans cette dernière ligne droite devant les mener au Brexit, Theresa May et son gouvernement auraient ainsi prétexté une loi vieille de 1653 pour les freiner le temps d’une journée, nous apprend le quotidien conservateur ce lundi 1er avril.
Le bureau du Cabinet a pris la décision inhabituelle de demander aux médias de ne pas publier les traditionnelles blagues du 1er avril au cas où elles déclencheraient des achats paniques ou provoqueraient des émeutes.”
Le texte invoqué par le gouvernement serait hérité d’Oliver Cromwell [1599-1658, qui fit exécuter le roi Charles Ier et se fit nommer lord protecteur], lassé que les moqueries sur ses verrues sapent ses tentatives pour écraser les royalistes.
En cause, des rumeurs selon lesquelles les Britanniques pourraient manquer de papier hygiénique dans un scénario de Brexit sans accord, ne plus pouvoir emmener leurs animaux domestiques en vacances ou ne plus trouver de l’eau en bouteille. “Dans le contexte du Brexit, ces blagues sont considérées comme une menace pour la tranquillité du pays”, écrit The Telegraph.
Et le porte-parole de poursuivre : “Notre message au public est le suivant : si vous entendez à la radio un avertissement effrayant sur un Brexit sans accord, ce n’est pas une blague, c’est juste la politique du gouvernement.” Un porte-parole répondant au doux nom d’Ali Ploorf… l’anagramme d’April Fool’s, “poisson d’avril” en français.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: BREXIT : england out
Elections britanniques : au Parti conservateur, des donations russes qui intriguent
Le gouvernement de Boris Johnson a bloqué la publication d’un rapport parlementaire. Selon le « Sunday Times », neuf personnalités russes ayant fait des donations au Parti conservateur y sont citées.
Par Cécile Ducourtieux Publié aujourd’hui à 19h26, mis à jour à 19h39
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/10/elections-britanniques-au-parti-conservateur-des-donations-russes-qui-intriguent_6018709_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3Dg1sA2WGtcDrxANGVVbNfm_wzD4YBn-ni6av0xqcEGip4dk0TR5rhjC8#Echobox=1573412556
La polémique enfle depuis plus d’une semaine. Pourquoi le gouvernement Johnson a t-il refusé la publication d’un rapport parlementaire sur les interférences russes dans la politique britannique, juste avant la dissolution du Parlement, le 5 novembre dernier ? Pourquoi ne pas avoir accepté de livrer ces informations au public, alors qu’une élection générale cruciale est programmée le 12 décembre?
Le Sunday Times, ce dimanche 10 novembre, donne quelques éléments de réponse, qui poussent un peu plus Boris Johnson dans ses retranchements. A en croire l’hebdomadaire, neuf personnalités russes du monde des affaires ayant récemment effectué des donations au Parti conservateur (celui du premier ministre) sont citées dans le rapport de la commission parlementaire (et transpartisane) pour la sécurité bloqué par Downing Street.
Plus de 3,5 millions de livres de donateurs d’origine russe
Le rapport citerait le nom d’Alexandre Temerko, qui a travaillé pour le ministère russe de la défense et qualifie Boris Johnson d’« ami ». Il a versé plus de 1,2 million de livres au parti conservateur sur les sept dernières années. Mais le plus généreux donateur est Lubov Chernukhin, la femme de Vladimir Chernukhin, un ancien allié du président Poutine. Rien qu’en 2018, fidèle soutien des Conservateurs, elle a versé 450 000 livres au parti, selon les éléments du rapport révélés par le Sunday Times.
Ce n’est pas la première que l’on entend parler de Lubov Chernukhin. Elle avait par exemple déjà payé 160 000 livres pour une partie de tennis avec Boris Johnson et David Cameron en 2014. Selon les médias britanniques, elle a récemment déboursé, entre autres, 20 000 livres pour partager un diner avec Ruth Davidson, ex-étoile montante des Conservateurs écossais, et 30 000 livres en échange d’un dîner privé avec l’ex-secrétaire à la défense Gavin Williamson, dans la fameuse « War room » de Winston Churchill.
En tout, les Conservateurs ont reçu plus de 3,5 millions de livres de donateurs d’origine russe depuis 2010, affirme pour sa part le site OpenDemocracy, dans un rapport publié le 5 novembre. Ce dernier pointe aussi la générosité d’une société de lobbying réputée proche des intérêts russes, New Century Media, qui a encore versé 20 000 livres en mai 2019 aux Conservateurs (et en tout plus de 177 000 livres sur dix ans). Fondée par un ancien activiste unioniste nord-irlandais, David Burnside, cette société fut payée par le Kremlin en 2013 pour promouvoir une « bonne image » de la Russie au Royaume-Uni.
Le gouvernement de Boris Johnson a bloqué la publication d’un rapport parlementaire. Selon le « Sunday Times », neuf personnalités russes ayant fait des donations au Parti conservateur y sont citées.
Par Cécile Ducourtieux Publié aujourd’hui à 19h26, mis à jour à 19h39
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/10/elections-britanniques-au-parti-conservateur-des-donations-russes-qui-intriguent_6018709_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3Dg1sA2WGtcDrxANGVVbNfm_wzD4YBn-ni6av0xqcEGip4dk0TR5rhjC8#Echobox=1573412556
La polémique enfle depuis plus d’une semaine. Pourquoi le gouvernement Johnson a t-il refusé la publication d’un rapport parlementaire sur les interférences russes dans la politique britannique, juste avant la dissolution du Parlement, le 5 novembre dernier ? Pourquoi ne pas avoir accepté de livrer ces informations au public, alors qu’une élection générale cruciale est programmée le 12 décembre?
Le Sunday Times, ce dimanche 10 novembre, donne quelques éléments de réponse, qui poussent un peu plus Boris Johnson dans ses retranchements. A en croire l’hebdomadaire, neuf personnalités russes du monde des affaires ayant récemment effectué des donations au Parti conservateur (celui du premier ministre) sont citées dans le rapport de la commission parlementaire (et transpartisane) pour la sécurité bloqué par Downing Street.
Plus de 3,5 millions de livres de donateurs d’origine russe
Le rapport citerait le nom d’Alexandre Temerko, qui a travaillé pour le ministère russe de la défense et qualifie Boris Johnson d’« ami ». Il a versé plus de 1,2 million de livres au parti conservateur sur les sept dernières années. Mais le plus généreux donateur est Lubov Chernukhin, la femme de Vladimir Chernukhin, un ancien allié du président Poutine. Rien qu’en 2018, fidèle soutien des Conservateurs, elle a versé 450 000 livres au parti, selon les éléments du rapport révélés par le Sunday Times.
Ce n’est pas la première que l’on entend parler de Lubov Chernukhin. Elle avait par exemple déjà payé 160 000 livres pour une partie de tennis avec Boris Johnson et David Cameron en 2014. Selon les médias britanniques, elle a récemment déboursé, entre autres, 20 000 livres pour partager un diner avec Ruth Davidson, ex-étoile montante des Conservateurs écossais, et 30 000 livres en échange d’un dîner privé avec l’ex-secrétaire à la défense Gavin Williamson, dans la fameuse « War room » de Winston Churchill.
En tout, les Conservateurs ont reçu plus de 3,5 millions de livres de donateurs d’origine russe depuis 2010, affirme pour sa part le site OpenDemocracy, dans un rapport publié le 5 novembre. Ce dernier pointe aussi la générosité d’une société de lobbying réputée proche des intérêts russes, New Century Media, qui a encore versé 20 000 livres en mai 2019 aux Conservateurs (et en tout plus de 177 000 livres sur dix ans). Fondée par un ancien activiste unioniste nord-irlandais, David Burnside, cette société fut payée par le Kremlin en 2013 pour promouvoir une « bonne image » de la Russie au Royaume-Uni.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: BREXIT : england out
l’économie du Royaume Uni va croitre plus rapidement que celle de la zone Euro durant les 2 ans après le Brexit.
https://www.dailymail.co.uk/news/article-7908509/IMF-UK-economic-growth-dependent-orderly-Brexit.html
https://www.dailymail.co.uk/news/article-7908509/IMF-UK-economic-growth-dependent-orderly-Brexit.html
steven21- Messages : 3580
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Re: BREXIT : england out
Hahaha, bien bonne celle-là. => propagande toute "brexitienne".
Si tu crois ça, t'en croira d'autres.
Si tu crois ça, t'en croira d'autres.
Re: BREXIT : england out
Matt a écrit:Hahaha, bien bonne celle-là. => propagande toute "brexitienne".
Si tu crois ça, t'en croira d'autres.
tout comme croire a l'inverse .
je te retourne le compliment
nos medias on bien fait leur boulot ( je me rappel l histoire du toblerone ou autre ) qui a meme ete relayé ici
c'est juste les previsions du FMI :
https://www.imf.org/fr/News/Articles/2020/01/20/blog-weo-tentative-stabilization-sluggish-recovery
les meme qui prédisaient une catastrophe
steven21- Messages : 3580
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Re: BREXIT : england out
Sont comiques, ils annoncent une chose et ensuite son contraire.
Sont certains de ne pas se tromper
Sont certains de ne pas se tromper
Re: BREXIT : england out
Matt a écrit:
Sont certains de ne pas se tromper
non , ils trompent le peuple , c'est different
steven21- Messages : 3580
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Re: BREXIT : england out
ce qu'il faut retenir : - étouffer l'opposition
- trouver un financement ( + de taxes ? , moins de droits ? )
steven21- Messages : 3580
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Re: BREXIT : england out
Le nouveau passeport britannique post-Brexit sera bleu… et fabriqué par une entreprise française en Pologne
Au moins, les nouveaux passeports, réclamés par les partisans du Brexit, vont retrouver leur couleur d’avant l’ère européenne.
Le nouveau passeport britannique, présenté le 21 février, retrouve sa couleur bleu sombre. UK HOME OFFICE / AFP
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’était l’un des combats des partisans du Brexit : après la sortie du pays de l’Union européenne (UE) et plus de trente ans sous les couleurs « bordeaux européen », les passeports britanniques vont retrouver leur couleur pré-UE. Les premiers, « bleu sombre », seront délivrés à partir du mois de mars, a annoncé la ministre britannique de l’intérieur, Priti Patel, samedi 22 février.
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Mirror Politics[size]
[size=14]@MirrorPolitics
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[/size]First photos of Brexit blue passport as Boris Johnson shows off early batchhttps://www.mirror.co.uk/news/politics/first-look-brexit-blue-passport-21550340?utm_source=twitter.com&utm_medium=social&utm_campaign=sharebar…31[size][size][url][/url]
[/size][/size]20:28 - 21 févr. 2020[size][size]
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« Quitter l’UE nous a donné une occasion unique de restaurer notre identité nationale et de tracer une nouvelle voie dans le monde », écrit Priti Patel dans un communiqué. « En revenant au design emblématique bleu et or, le passeport britannique sera à nouveau lié à notre identité nationale et j’ai hâte de voyager avec celui-ci », a-t-elle ajouté.
Ce nouveau passeport sera aussi « le plus vert », a encore précisé le ministère, l’empreinte carbone liée à sa production étant réduite à zéro, et aussi le plus sûr, grâce à l’utilisation de technologies innovantes.
Fabriqué à Tczew, en Pologne
Pied de nez aux partisans du Brexit, c’est le groupe français Gemaltoqui a remporté le contrat de 260 millions de livres sur onze ans(311 millions d’euros) face à son concurrent britannique De La Rue, qui affirme avoir été obligé de licencier 170 salariés. Qui plus est, Gemalto produira ces passeports sur son site de Tczew, en Pologne.
[ltr]Paul Lewis[size]
[size=14]@paullewismoney
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[ltr]Irony goes supercharged as the new blue passport is made in Poland by French/Dutch firm and UK passport maker De La Rue left at risk and laying people off. I don’t recall the slogan ‘British jobs for Polish workers’ but here it is in action. Somehow this is a success.[/ltr]
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[/size][/size]05:56 - 22 févr. 2020[size][size]
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« Je ne me souviens pas du slogan “Des emplois britanniques pour les travailleurs polonais”, mais le voici en action. D’une certaine manière, c’est un succès », a écrit avec ironie le journaliste Paul Lewis sur son compte Twitter.
Ce paradoxe n’a pas échappé aux commentateurs. « J’aime bien le nouveau passeport britannique imprimé en Pologne et conçu en France », a ainsi déclaré l’ancien député européen Seb Dance. « Bien sûr, le précédent – qui permettait aux Britanniques de travailler, d’étudier et de prendre leur retraite librement sur leur propre continent – était probablement plus utile ».
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Seb Dance[img(19.599999964237213px,20px)]https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f339.png[/img][img(19.599999964237213px,20px)]https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f1ea-1f1fa.png[/img][size]
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[size=14]@SebDance
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[/size]I actually like the French-designed Polish-printed new UK passport.Of course the previous one - which allowed Brits the right to work, study and retire freely across their own continent - was probably more useful.It’s pretty though.And the blue and gold go well together [img(16.050000071525574px,16px)]https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f1ea-1f1fa.png[/img]
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Lire aussi Un fabricant français choisi pour les nouveaux passeports britanniques
[size=31]Theresa May avait défendu ce retour à la couleur d’antan[/size]
Sujet d’apparence anodine, la couleur du passeport avait déjà enflammé les débats au Parlement. « Je pense que c’est merveilleux si les gens retrouvent ce passeport bleu, avait déclaré Boris Johnson dès le mois de décembre 2017 sur ITV News. Je me souviens d’un sentiment de perte personnelle et d’indignation lorsqu’il a été remplacé. » Theresa May, alors chef du gouvernement, avait défendu ce retour à la couleur d’antan, jugeant que le passeport était la « marque de notre indépendance et de notre souveraineté ». Le tabloïd pro-Brexit The Sun avait fait campagne pour le retour de la couleur bleue, utilisée pour la première fois en 1921 sur les passeports, puis abandonnée en 1988.
« obsession rétrograde et étriquée »
Pourtant, rien n’obligeait Londres à changer la couleur de ses passeports, des Etats membres de l’UE telle la Croatie ayant des passeports bleus. La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, avait moqué l’« obsession rétrograde et étriquée en faveur d’un passeport bleu ».
Le compte humoristique intitulé Parody Boris Johnson s’est fendu d’un tweet assassin : « Tous ceux qui ont voté pour le Brexit savaient exactement pour quoi ils votaient. Attendre trois fois plus longtemps au contrôle, avec un passeport qui a créé des emplois en Pologne et des licenciements en Grande-Bretagne. »
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: BREXIT : england out
C'est un petit épiphénomène résultant du Brexit...
Je ne suis pas un dogmatique, juste un prudent et un sceptique...
On verra bien à l'avenir si le R-U a eu tort ou raison, de quitter l'UE !
Les statistiques économiques et financières à venir nous le diront : évolution du PIB et cours de change de la £, seront des indicateurs fiables et définitifs !
Je m'aperçois simplement que les scénarii "catastrophe" qu'on nous a "vendu" dans les médias euro-idolâtres ne se sont pas encore produits...
Wait and see !
Je ne suis pas un dogmatique, juste un prudent et un sceptique...
On verra bien à l'avenir si le R-U a eu tort ou raison, de quitter l'UE !
Les statistiques économiques et financières à venir nous le diront : évolution du PIB et cours de change de la £, seront des indicateurs fiables et définitifs !
Je m'aperçois simplement que les scénarii "catastrophe" qu'on nous a "vendu" dans les médias euro-idolâtres ne se sont pas encore produits...
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Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: BREXIT : england out
Il n'y aura pas de scénario catastrophe avant 2021, puisque les règles d'échanges entre le Royaume-Uni et l'UE restent inchangées cette année, qui est une année de transition, le temps de trouver (ou de tenter de trouver) un accord pour le futur. Ce qui est sûr, c'est que Barnier ne fera pas de cadeau aux anglais. Et il a déjà annoncé qu'une Grande-Bretagne paradis fiscal et/ou blanchisseuse de capitaux sales via la City ne resterait pas sans mesures de rétorsion par l'UE. Les anglais ont mangé leur pain blanc, et ils devront en tout état de cause rembourser leur dette à l'UE (pendant de nombreuses années encore). Cette dette avoisinerait 100 milliards d'euros, et les anglais auraient déjà marqué leur accord de principe pour un montant de 60 à 65 milliards d'euros. Je leur dis donc : "Bon vent, messieurs les anglais, et surtout, bon débarras !".
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: BREXIT : england out
Thuramir a écrit:Il n'y aura pas de scénario catastrophe avant 2021, puisque les règles d'échanges entre le Royaume-Uni et l'UE restent inchangées cette année, qui est une année de transition, le temps de trouver (ou de tenter de trouver) un accord pour le futur. Ce qui est sûr, c'est que Barnier ne fera pas de cadeau aux anglais. Et il a déjà annoncé qu'une Grande-Bretagne paradis fiscal et/ou blanchisseuse de capitaux sales via la City ne resterait pas sans mesures de rétorsion par l'UE. Les anglais ont mangé leur pain blanc, et ils devront en tout état de cause rembourser leur dette à l'UE (pendant de nombreuses années encore). Cette dette avoisinerait 100 milliards d'euros, et les anglais auraient déjà marqué leur accord de principe pour un montant de 60 à 65 milliards d'euros. Je leur dis donc : "Bon vent, messieurs les anglais, et surtout, bon débarras !".
Mon cher Serge, tu crois encore à ces rodomontades européennes ???
Barnier c'est un "grand mou" sans épine dorsale, un arriviste politique, véritable "caméléon" de la politique... Je le sais bien car je l'ai côtoyé (de loin) via élus français interposés, il y a 30 ans de cela. Un élu local que je côtoyais hebdomadairement dans mes fonctions, était Secrétaire Général du Groupe Libéral au PE à Bruxelles, 1er Président du groupe, Valéry Giscard d'Estaing, 2e : Simone Veil, excusez du peu...
Alors on verra bien la suite, mais l'Europe n'aura jamais la volonté, ni surtout la FORCE POLITIQUE d'imposer des diktats financiers au R-U...
La mère Merkel est en bout de course et noyée dans ses problèmes Germano-allemands qu'elle a d'ailleurs provoqués...
Macron est englué dans ses problèmes franco-français...
Que reste-t-il de l'Europe en définitive ???
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: BREXIT : england out
Cher Chris,
Barnier n'est pas seul, et c'est un consensus européen ou un quasi consensus.
D'ailleurs, aux dernières nouvelles (de ce jour), nous nous orientons vers une absence d'accord (les anglais annonçant qu'ils abandonneront les négociations en juin si on ne se plie pas à leurs exigences et l'UE annonçant se préparer à un "no-deal") et, partant, vers des droits de taxation libres des produits britanniques importés (et vice-versa, mais cela touchera surtout les anglais, qui ne peuvent se passer de certains produits qu'ils ne produisent pas). Quant aux standards européens applicables aux produits que les anglais refusent d'appliquer à leurs produits, cela se traduira par une interdiction d'importation et de commercialisation de leurs produits dans l'UE. Les anglais crèveront la gueule ouverte et leur économie en ruine...
Barnier n'est pas seul, et c'est un consensus européen ou un quasi consensus.
D'ailleurs, aux dernières nouvelles (de ce jour), nous nous orientons vers une absence d'accord (les anglais annonçant qu'ils abandonneront les négociations en juin si on ne se plie pas à leurs exigences et l'UE annonçant se préparer à un "no-deal") et, partant, vers des droits de taxation libres des produits britanniques importés (et vice-versa, mais cela touchera surtout les anglais, qui ne peuvent se passer de certains produits qu'ils ne produisent pas). Quant aux standards européens applicables aux produits que les anglais refusent d'appliquer à leurs produits, cela se traduira par une interdiction d'importation et de commercialisation de leurs produits dans l'UE. Les anglais crèveront la gueule ouverte et leur économie en ruine...
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: BREXIT : england out
Thuramir a écrit:Cher Chris,
Barnier n'est pas seul, et c'est un consensus européen ou un quasi consensus.
D'ailleurs, aux dernières nouvelles (de ce jour), nous nous orientons vers une absence d'accord (les anglais annonçant qu'ils abandonneront les négociations en juin si on ne se plie pas à leurs exigences et l'UE annonçant se préparer à un "no-deal") et, partant, vers des droits de taxation libres des produits britanniques importés (et vice-versa, mais cela touchera surtout les anglais, qui ne peuvent se passer de certains produits qu'ils ne produisent pas). Quant aux standards européens applicables aux produits que les anglais refusent d'appliquer à leurs produits, cela se traduira par une interdiction d'importation et de commercialisation de leurs produits dans l'UE. Les anglais crèveront la gueule ouverte et leur économie en ruine...
On verra bien, je ne suis ni pour, ni contre les anglais (leurs dirigeants) Mais je ne suis pas madame Soleil, donc je m'abstiens de faire dans les prévisions...
Il faut simplement remarquer que l'UE n'est pas la seule puissance économique dans le monde... Ce que les anglais n'obtiennent plus de l'Europe à des conditions satisfaisantes, ils trouveront sans peine, chez d'autres partenaires extérieurs pour leur fournir, comme dans le Commonwealth par exemple...
Quant à leurs exportations, il y a longtemps que le R-U n'est plus un pays manufacturier exportateur !
Au contraire, le Brexit va doper leurs marchés financiers qui vont s'affranchir des règles et contraintes européennes...
Le "paradis fiscal" Britannique qui n'a jamais tout à fait cessé d'exister pendant la période UE, va y trouver un regain de vitalité !
Ce n'est pas sans raisons que Londres est le premier refuge des oligarques russes en exil ou toujours "en Cour" et qu'ils appellent la ville, entre-eux : "Londongrad"
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: BREXIT : england out
Je plains l'anglais moyen car l'Angleterre va devenir un équivalent de Singapour ou de Hong Kong:
- une gigantesque plate-forme financière, un paradis financier pour les traders, les mafieux et autres véreux qui vont encore plus s'enrichir
- un enfer pour ses habitants : plus de chômage car moins de travail, une hausse des prix de tous les produits tant européens que US ou du Commonwealth
Pourquoi 99% des migrants veulent aller en Angleterre ?
Il suffit de baragouiner qq mots d'anglais pour travailler et non se taper des cours de français ou d'allemand !
Une embauche immédiate pour des jobs temporaires au salaire misérable au détriment d'emplois fixes à salaire convenable pour l'anglais "de souche"
Aucun contrôle : ni inspection du travail ni contrôle sanitaire
Un régime ultra-libéral ultra-capitaliste où tu ouvre n'importe quel commerce sans réglementation : à Londres, il y a des cabinets dentaires hindous où on t'arrache les dents à la tenaille et au marteau, des cabinets de massage (sexuels) thaïlandais, des cabinets de médecine traditionnelle chinoise....
- une gigantesque plate-forme financière, un paradis financier pour les traders, les mafieux et autres véreux qui vont encore plus s'enrichir
- un enfer pour ses habitants : plus de chômage car moins de travail, une hausse des prix de tous les produits tant européens que US ou du Commonwealth
Pourquoi 99% des migrants veulent aller en Angleterre ?
Il suffit de baragouiner qq mots d'anglais pour travailler et non se taper des cours de français ou d'allemand !
Une embauche immédiate pour des jobs temporaires au salaire misérable au détriment d'emplois fixes à salaire convenable pour l'anglais "de souche"
Aucun contrôle : ni inspection du travail ni contrôle sanitaire
Un régime ultra-libéral ultra-capitaliste où tu ouvre n'importe quel commerce sans réglementation : à Londres, il y a des cabinets dentaires hindous où on t'arrache les dents à la tenaille et au marteau, des cabinets de massage (sexuels) thaïlandais, des cabinets de médecine traditionnelle chinoise....
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
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