Et l'OTAN?
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Re: Et l'OTAN?
L’OTAN intensifie son soutien à l'Ukraine grâce à un ensemble de mesures d'assistance
Ce mercredi (15 juin 2016), les ministres de la Défense ont décidé d'accroître le soutien de l'OTAN à l'Ukraine grâce à un ensemble de mesures d'assistance. Cet ensemble de mesures vise à aider l'Ukraine à renforcer sa défense en mettant en place des structures de sécurité plus solides. Lors d'une réunion de la Commission OTAN Ukraine, les ministres des pays de l'Alliance ont également eu un échange de vues avec le ministre ukrainien de la Défense, M. Stepan Poltorak, sur la situation sécuritaire actuelle dans l'est de l'Ukraine et sur l'avancement des réformes gouvernementales.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a expliqué que l'ensemble de mesures englobe tous les aspects du soutien de l'OTAN, et qu'il « aidera l'Ukraine à créer des structures de défense et de sécurité plus efficaces et efficientes, et à exercer sur celles‑ci un contrôle civil renforcé. » Il a souligné que l'Alliance réalise déjà des projets relevant des fonds d'affectation spéciale pour l'Ukraine, y compris dans les domaines du commandement et du contrôle, de la cyberdéfense, et de la réadaptation des soldats blessés. « Nous lançons aussi de nouveaux projets, notamment en matière de lutte contre la guerre hybride et les engins explosifs », a‑t‑il ajouté.
« La situation dans l'est de l'Ukraine, engendrée par les actions de la Russie, demeure un sujet de préoccupation », a déclaré le secrétaire général, mettant en avant les violations quotidiennes du cessez‑le‑feu et les entraves au travail des observateurs de l’OSCE. Les ministres de la Défense ont convenu que les accords de Minsk restent la voie vers une solution durable au conflit, et ils ont exhorté toutes les parties à les appliquer pleinement. Ils ont également exprimé le soutien durable de l'OTAN en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et ont réaffirmé que les Alliés ne reconnaîtraient pas l'annexion illégale et illégitime de la Crimée, ni aujourd'hui ni demain. « La Russie doit cesser de soutenir les rebelles et doit retirer ses forces et ses équipements militaires du territoire de l'Ukraine », a déclaré M. Stoltenberg.
Au cours de la réunion, M. Poltorak a présenté la feuille de route pour la réforme du secteur ukrainien de la défense : le Bulletin de défense stratégique. « Moderniser les forces ukrainiennes alors qu'elles sont engagées dans un conflit n'est pas une tâche aisée, mais le gouvernement fait des progrès satisfaisants à cet égard », a indiqué le secrétaire général.
Les Alliés rencontreront le président Porochenko en juillet au sommet de Varsovie dans le cadre de la Commission OTAN‑Ukraine.
Et:
L'OTAN intensifie ses efforts pour projeter la stabilité au-delà de ses frontières
Ce mercredi (15 juin 2016), les ministres de la Défense des pays de l'OTAN ont décidé de faire davantage pour projeter la stabilité au-delà des frontières de l'Alliance. « Aujourd'hui, nous avons convenu d'élaborer une recommandation en faveur d'une formation OTAN et d'un renforcement capacitaire en Iraq. Notre objectif est de parvenir à un accord au sommet de Varsovie, » a déclaré le secrétaire général. M. Stoltenberg a souligné que cette initiative complétera les activités OTAN de formation d'officiers iraquiens en Jordanie.
Les ministres ont aussi examiné la possibilité de fournir un soutien direct à la coalition contre l'EIIL en mettant à disposition des avions de surveillance aérienne AWACS. Les autorités militaires de l'OTAN ont été chargées de donner un avis. S'agissant des activités maritimes, les ministres ont évoqué le déploiement OTAN en mer Égée. « Ce déploiement a contribué à faire la différence et il reste efficace, » a déclaré le secrétaire général.
M. Stoltenberg a indiqué que l'OTAN s'emploie actuellement à transformer l'opération Active Endeavour en une opération de sûreté maritime plus large englobant des tâches telles que l'amélioration de la connaissance de la situation, la lutte contre le terrorisme et la contribution au renforcement des capacités. « Cela permettrait de créer une plateforme appropriée pour un possible rôle de l'OTAN en Méditerranée centrale. Cela permettrait aussi d'appuyer l'opération Sophia de l'UE, en mettant à profit notre coopération fructueuse avec l'Union européenne en mer Égée. Nos autorités militaires feront prochainement des recommandations à ce sujet », a déclaré M. Stoltenberg.
Le secrétaire général a salué l'adoption de la résolution de l'ONU sur l'embargo sur les armes imposé à la Libye, notant que les autorités militaires de l'OTAN en tiendraient compte dans leurs avis sur la transformation de l'opération Active Endeavour. Il a également souligné que l'OTAN continue d'œuvrer avec ses partenaires du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. L'Alliance apporte un soutien à la Tunisie dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, les opérations spéciales et la sécurité aux frontières, et elle travaille avec la Jordanie dans les domaines de la cyberdéfense et de la lutte contre les bombes placées en bord de route. M. Stoltenberg a ajouté que l'OTAN est déterminée à faire plus pour soutenir ses partenaires, « parce que la stabilité de nos voisins renforce notre propre sécurité.”
Ce mercredi (15 juin 2016), les ministres de la Défense ont décidé d'accroître le soutien de l'OTAN à l'Ukraine grâce à un ensemble de mesures d'assistance. Cet ensemble de mesures vise à aider l'Ukraine à renforcer sa défense en mettant en place des structures de sécurité plus solides. Lors d'une réunion de la Commission OTAN Ukraine, les ministres des pays de l'Alliance ont également eu un échange de vues avec le ministre ukrainien de la Défense, M. Stepan Poltorak, sur la situation sécuritaire actuelle dans l'est de l'Ukraine et sur l'avancement des réformes gouvernementales.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a expliqué que l'ensemble de mesures englobe tous les aspects du soutien de l'OTAN, et qu'il « aidera l'Ukraine à créer des structures de défense et de sécurité plus efficaces et efficientes, et à exercer sur celles‑ci un contrôle civil renforcé. » Il a souligné que l'Alliance réalise déjà des projets relevant des fonds d'affectation spéciale pour l'Ukraine, y compris dans les domaines du commandement et du contrôle, de la cyberdéfense, et de la réadaptation des soldats blessés. « Nous lançons aussi de nouveaux projets, notamment en matière de lutte contre la guerre hybride et les engins explosifs », a‑t‑il ajouté.
« La situation dans l'est de l'Ukraine, engendrée par les actions de la Russie, demeure un sujet de préoccupation », a déclaré le secrétaire général, mettant en avant les violations quotidiennes du cessez‑le‑feu et les entraves au travail des observateurs de l’OSCE. Les ministres de la Défense ont convenu que les accords de Minsk restent la voie vers une solution durable au conflit, et ils ont exhorté toutes les parties à les appliquer pleinement. Ils ont également exprimé le soutien durable de l'OTAN en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine et ont réaffirmé que les Alliés ne reconnaîtraient pas l'annexion illégale et illégitime de la Crimée, ni aujourd'hui ni demain. « La Russie doit cesser de soutenir les rebelles et doit retirer ses forces et ses équipements militaires du territoire de l'Ukraine », a déclaré M. Stoltenberg.
Au cours de la réunion, M. Poltorak a présenté la feuille de route pour la réforme du secteur ukrainien de la défense : le Bulletin de défense stratégique. « Moderniser les forces ukrainiennes alors qu'elles sont engagées dans un conflit n'est pas une tâche aisée, mais le gouvernement fait des progrès satisfaisants à cet égard », a indiqué le secrétaire général.
Les Alliés rencontreront le président Porochenko en juillet au sommet de Varsovie dans le cadre de la Commission OTAN‑Ukraine.
Et:
L'OTAN intensifie ses efforts pour projeter la stabilité au-delà de ses frontières
Ce mercredi (15 juin 2016), les ministres de la Défense des pays de l'OTAN ont décidé de faire davantage pour projeter la stabilité au-delà des frontières de l'Alliance. « Aujourd'hui, nous avons convenu d'élaborer une recommandation en faveur d'une formation OTAN et d'un renforcement capacitaire en Iraq. Notre objectif est de parvenir à un accord au sommet de Varsovie, » a déclaré le secrétaire général. M. Stoltenberg a souligné que cette initiative complétera les activités OTAN de formation d'officiers iraquiens en Jordanie.
Les ministres ont aussi examiné la possibilité de fournir un soutien direct à la coalition contre l'EIIL en mettant à disposition des avions de surveillance aérienne AWACS. Les autorités militaires de l'OTAN ont été chargées de donner un avis. S'agissant des activités maritimes, les ministres ont évoqué le déploiement OTAN en mer Égée. « Ce déploiement a contribué à faire la différence et il reste efficace, » a déclaré le secrétaire général.
M. Stoltenberg a indiqué que l'OTAN s'emploie actuellement à transformer l'opération Active Endeavour en une opération de sûreté maritime plus large englobant des tâches telles que l'amélioration de la connaissance de la situation, la lutte contre le terrorisme et la contribution au renforcement des capacités. « Cela permettrait de créer une plateforme appropriée pour un possible rôle de l'OTAN en Méditerranée centrale. Cela permettrait aussi d'appuyer l'opération Sophia de l'UE, en mettant à profit notre coopération fructueuse avec l'Union européenne en mer Égée. Nos autorités militaires feront prochainement des recommandations à ce sujet », a déclaré M. Stoltenberg.
Le secrétaire général a salué l'adoption de la résolution de l'ONU sur l'embargo sur les armes imposé à la Libye, notant que les autorités militaires de l'OTAN en tiendraient compte dans leurs avis sur la transformation de l'opération Active Endeavour. Il a également souligné que l'OTAN continue d'œuvrer avec ses partenaires du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. L'Alliance apporte un soutien à la Tunisie dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, les opérations spéciales et la sécurité aux frontières, et elle travaille avec la Jordanie dans les domaines de la cyberdéfense et de la lutte contre les bombes placées en bord de route. M. Stoltenberg a ajouté que l'OTAN est déterminée à faire plus pour soutenir ses partenaires, « parce que la stabilité de nos voisins renforce notre propre sécurité.”
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et l'OTAN?
La Russie cherche à se créer "une zone d'influence" par des moyens militaires
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a estimé jeudi que la Russie cherchait "à constituer une zone d'influence par des moyens militaires", dans une interview au quotidien allemand Bild.
Jens Stoltenberg © AFP
"La Russie cherche à constituer une zone d'influence par des moyens militaires. En infraction avec le droit international, Moscou a annexé la Crimée et soutient les séparatistes dans l'Est de l'Ukraine. Nous observons en outre une militarisation massive aux frontières de l'Otan - dans l'Arctique, sur la Baltique, dans la mer Noire et jusqu'en Méditerranée", souligne M. Stoltenberg.
"Nous avons connaissance de manoeuvres importantes, agressives et non annoncées du côté russe et nous devons réagir à cela", a-t-il ajouté, alors que l'Otan a annoncé lundi qu'elle allait déployer quatre bataillons dans les pays baltes et en Pologne.
"Ce que nous faisons est défensif, nous ne voulons pas provoquer de conflit, nous cherchons à l'éviter", a expliqué le secrétaire général de l'Otan, estimant que le "stationnement de troupes à l'Est (était) une réponse adaptée aux agissements agressifs de la Russie".
Inquiets de la crise ukrainienne et du potentiel militaire grandissant de la Russie à leurs frontières, les anciens pays du Bloc soviétique qui ont rejoint l'Otan après la fin de la Guerre froide réclament que l'Alliance renforce encore davantage sa présence militaire sur leur territoire, afin de décourager toute velléité d'attaque.
Dans ce cadre, les ministres de la Défense alliés de l'Otan, réunis mardi et mercredi à Bruxelles, ont donné leur feu vert au déploiement de quatre bataillons de 800 à 1.000 hommes chacun, sur base de rotations, en Estonie, Lettonie, Lituanie et en Pologne, et ce, à trois semaines d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance à Varsovie (8-9 juillet) qui doit entériner le durcissement de l'organisation face à la Russie.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a estimé jeudi que la Russie cherchait "à constituer une zone d'influence par des moyens militaires", dans une interview au quotidien allemand Bild.
Jens Stoltenberg © AFP
"La Russie cherche à constituer une zone d'influence par des moyens militaires. En infraction avec le droit international, Moscou a annexé la Crimée et soutient les séparatistes dans l'Est de l'Ukraine. Nous observons en outre une militarisation massive aux frontières de l'Otan - dans l'Arctique, sur la Baltique, dans la mer Noire et jusqu'en Méditerranée", souligne M. Stoltenberg.
"Nous avons connaissance de manoeuvres importantes, agressives et non annoncées du côté russe et nous devons réagir à cela", a-t-il ajouté, alors que l'Otan a annoncé lundi qu'elle allait déployer quatre bataillons dans les pays baltes et en Pologne.
"Ce que nous faisons est défensif, nous ne voulons pas provoquer de conflit, nous cherchons à l'éviter", a expliqué le secrétaire général de l'Otan, estimant que le "stationnement de troupes à l'Est (était) une réponse adaptée aux agissements agressifs de la Russie".
Inquiets de la crise ukrainienne et du potentiel militaire grandissant de la Russie à leurs frontières, les anciens pays du Bloc soviétique qui ont rejoint l'Otan après la fin de la Guerre froide réclament que l'Alliance renforce encore davantage sa présence militaire sur leur territoire, afin de décourager toute velléité d'attaque.
Dans ce cadre, les ministres de la Défense alliés de l'Otan, réunis mardi et mercredi à Bruxelles, ont donné leur feu vert au déploiement de quatre bataillons de 800 à 1.000 hommes chacun, sur base de rotations, en Estonie, Lettonie, Lituanie et en Pologne, et ce, à trois semaines d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance à Varsovie (8-9 juillet) qui doit entériner le durcissement de l'organisation face à la Russie.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et l'OTAN?
Matt a écrit:Aujourd'hui, j'ai vu (je ne sais plus où) que la Russie mobilisait et se préparait à une guerre (une vraie, pas hybride contre un adversaire "faible").
Si on considère les dépenses militaires, les nouvelles bases proches des frontières de l'Ukraine, les véléités russes sur les pays baltes . . .
WW3 est en route . . .
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et l'OTAN?
La Norvège annonce un effort de défense "historique" face à l'imprévisible Russie
Face à une Russie "de plus en plus imprévisible", la Norvège a dévoilé vendredi "le plus gros effort de défense depuis la fin de la Guerre froide" pour moderniser son armée avec de nouveaux avions de combat et sous-marins.
En vingt ans, ce pays scandinave membre de l'Otan devrait accroître de 165 milliards de couronnes (17,5 milliards d'euros au cours actuel) son budget de la défense, ressort-il d'une loi de programmation militaire présentée par le gouvernement.
"Le plus gros effort depuis la fin de la Guerre froide"
"Malheureusement, les circonstances géopolitiques ont sensiblement changé, dans le mauvais sens, ces dernières années", a noté la Première ministre Erna Solberg au cours d'une conférence de presse à Oslo.
"Nous avons un voisin de plus en plus imprévisible à l'est qui renforce ses capacités militaires et qui affiche sa volonté d'employer la force militaire en tant qu'outil politique", a-t-elle dit en évoquant la Russie avec laquelle la Norvège a une frontière dans l'Arctique.
La loi de programmation prévoit une remise à niveau de l'armée, avec un effort sur l'entretien des moyens existants et l'achat de nouveaux matériels.
Elle confirme l'achat prévu de 52 chasseurs F-35 (les six derniers devant faire l'objet d'une décision en 2019) et envisage l'achat de quatre sous-marins, un contrat convoité par le Français DCNS en concurrence avec l'Allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), tout deux présélectionnés.
De nouveaux avions de surveillance maritime sont aussi prévus pour remplacer six P-3 Orion vieillissants. Ces dépenses supplémentaires permettront au budget militaire norvégien de s'approcher, sans l'atteindre, de l'objectif de 2% du PIB fixé par l'Otan.
Estimant que "la Défense n'est pas adaptée à la situation géopolitique", Mme Solberg a décrit un "effort de défense historique, le plus gros effort depuis la fin de la Guerre froide".
La Finlande aussi alarmiste
Il est cependant en-deçà des 180 milliards de couronnes réclamés l'an dernier par le chef d'état-major, l'amiral Haakon Bruun-Hanssen.
Avant que ces projets ne se concrétisent, le gouvernement de droite doit faire voter ses propositions au Parlement où il est minoritaire, ce qui ouvre la voie à de possibles amendements.
La Finlande, qui partage la plus longue frontière de l'Union européenne avec la Russie, a publié ce vendredi un livre blanc tout aussi alarmiste dans lequel le gouvernement dit "ne pouvoir exclure" une agression militaire de son puissant voisin depuis l'annexion de la Crimée par Moscou en mars 2014.
"La Russie utilise un large éventail d'instruments militaires et non-militaires pour défendre ses intérêts (...). Le recours à la menace ou à la force militaire contre la Finlande ne peut être exclu", avance le rapport.
Il souligne aussi que la Finlande "aspire à conserver des relations stables" avec la Russie et le ministre des Affaires étrangères, Timo Soini, a dit écarter l'hypothèse d'une "menace imminente" en provenance de l'est.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2747672/2016/06/17/La-Norvege-annonce-un-effort-de-defense-historique-face-a-l-imprevisible-Russie.dhtml
Putine est comme hitler, il prépare la guerre...
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: Et l'OTAN?
Et il faut s'en défendre:
L'OTAN lance un exercice de lutte anti-sous-marine en mer de Norvège
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a donné le signal de départ d'un exercice OTAN de lutte anti-sous-marine baptisé « Dynamic Mongoose » lors d'une visite à Trondheim (Norvège), le lundi 20 juin 2016. Cet exercice, axé sur la détection des sous-marins et sur la défense contre ceux-ci, durera dix jours. En compagnie de la ministre norvégienne de la Défense, Mme Ine Marie Eriksen Søreide, M. Stoltenberg s'est adressé aux marins à bord de la frégate norvégienne HNoMS Fridtjof Nansen. Déclarant que les capacités navales sont « plus importantes que jamais », le secrétaire général a fait observer que 70 % de la surface de la planète sont recouverts d'eau et que 90 % des échanges commerciaux à l'échelle mondiale se font par voie maritime. Il a insisté sur le fait que l'OTAN doit être en mesure d'agir « sur l'eau, au-dessus de l'eau mais aussi sous l'eau ».
Trois mille marins et personnels volants venant de huit pays de l'Alliance (Canada, France, Allemagne, Norvège, Espagne, Turquie, Royaume-Uni et États-Unis) participent à l'exercice. Quatre sous-marins venant du Canada, d'Allemagne, de Norvège et des États-Unis y participent également, ainsi que neuf navires de surface et quatre avions de patrouille maritime. L'exercice a lieu en mer de Norvège, dans une zone d'une superficie de 14 000 milles marins carrés.
Pendant l'exercice, les sous-marins devront se déplacer d'un point à un autre, tandis que les navires de surface essaieront de les localiser et de simuler une attaque. Les unités de surface devront elles aussi transiter d'un point à un autre, tout en étant sous la menace des sous-marins. C'est la quatrième fois que l'exercice Dynamic Mongoose est organisé ; les précédentes éditions ont eu lieu en 2012, 2014 et 2015.
Lors de l'exercice "Anaconda", il y avait des observateurs:
L'OTAN lance un exercice de lutte anti-sous-marine en mer de Norvège
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a donné le signal de départ d'un exercice OTAN de lutte anti-sous-marine baptisé « Dynamic Mongoose » lors d'une visite à Trondheim (Norvège), le lundi 20 juin 2016. Cet exercice, axé sur la détection des sous-marins et sur la défense contre ceux-ci, durera dix jours. En compagnie de la ministre norvégienne de la Défense, Mme Ine Marie Eriksen Søreide, M. Stoltenberg s'est adressé aux marins à bord de la frégate norvégienne HNoMS Fridtjof Nansen. Déclarant que les capacités navales sont « plus importantes que jamais », le secrétaire général a fait observer que 70 % de la surface de la planète sont recouverts d'eau et que 90 % des échanges commerciaux à l'échelle mondiale se font par voie maritime. Il a insisté sur le fait que l'OTAN doit être en mesure d'agir « sur l'eau, au-dessus de l'eau mais aussi sous l'eau ».
Trois mille marins et personnels volants venant de huit pays de l'Alliance (Canada, France, Allemagne, Norvège, Espagne, Turquie, Royaume-Uni et États-Unis) participent à l'exercice. Quatre sous-marins venant du Canada, d'Allemagne, de Norvège et des États-Unis y participent également, ainsi que neuf navires de surface et quatre avions de patrouille maritime. L'exercice a lieu en mer de Norvège, dans une zone d'une superficie de 14 000 milles marins carrés.
Pendant l'exercice, les sous-marins devront se déplacer d'un point à un autre, tandis que les navires de surface essaieront de les localiser et de simuler une attaque. Les unités de surface devront elles aussi transiter d'un point à un autre, tout en étant sous la menace des sous-marins. C'est la quatrième fois que l'exercice Dynamic Mongoose est organisé ; les précédentes éditions ont eu lieu en 2012, 2014 et 2015.
Lors de l'exercice "Anaconda", il y avait des observateurs:
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et l'OTAN?
curieuse déclaration :
http://www.radiopolsha.pl/6/137/Artykul/259711
http://www.radiopolsha.pl/6/137/Artykul/259711
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et l'OTAN?
En quoi un sommet de l'OTAN pourrait faire changer la politique invasive de la Russie poutinienne?
Re: Et l'OTAN?
benoit77 a écrit:curieuse déclaration :
http://www.radiopolsha.pl/6/137/Artykul/259711
??? Vois pas en quoi elle est curieuse ?
Déclaration politique d'un officiel polonais. En substance "on a pris la mesure du danger russe et on veut aider l'Ukraine a retrouver sa souveraineté"
Rien de nouveau et dans la pleine logique des choses...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et l'OTAN?
Je n'en sait rien et c'est pourquoi cette déclaration est curieuseMatt a écrit:En quoi un sommet de l'OTAN pourrait faire changer la politique invasive de la Russie poutinienne?
il rare qu'un ministre de la défense d'un membre de l'Otan se permet de faire une pareille déclaration avant un sommet avec le contexte actuel.
Le fait que le propos viennent du ministre de la Pologne (qui n'est pas dans les petits papier de Poutine) n'est pas anodin non plus.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et l'OTAN?
De toutes façons, l'Ukraine n'étant pas membre de l'OTAN (même si proche), celle ci ne peut rien faire d'autre que la soutenir.
Re: Et l'OTAN?
Guide du sommet de l'OTAN
Varsovie, 8-9 juillet 2016
Une Alliance essentielle dans un monde plus dangereux
Le sommet de Varsovie vient à un moment déterminant pour la sécurité de l'Alliance atlantique. Ces dernières années, le monde est devenu plus instable et dangereux : annexion illégale de la Crimée et déstabilisation de l'est de l'Ukraine par la Russie, et renforcement du dispositif militaire russe de la mer de Barents à la Baltique, et de la mer Noire à la Méditerranée orientale ; troubles au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, qui alimentent la plus grande crise de migrants et de réfugiés qu'ait connue l'Europe depuis la Seconde Guerre mondiale ; attaques brutales de l'EIIL et d'autres groupes terroristes ; cyberattaques, prolifération nucléaire, menaces balistiques.
L'OTAN s'adapte à ce nouvel environnement de sécurité, tout en restant déterminée à remplir ses trois tâches fondamentales que sont la défense collective, la gestion de crise et la sécurité coopérative. Dans la capitale polonaise, l'Alliance prendra d'importantes décisions afin de renforcer la sécurité en Europe et alentour, suivant deux principes essentiels : protéger ses citoyens grâce à une dissuasion et à une défense modernes, et projeter la stabilité au-delà de ses frontières.
Les États membres de l'OTAN forment une communauté de valeurs unique en son genre, attachée aux principes de la démocratie, de la liberté individuelle et de l'état de droit. Dans le monde dangereux d'aujourd'hui, la coopération transatlantique est plus que jamais nécessaire. L'OTAN incarne cette coopération, grâce à la force et à l'unité de l'Amérique du Nord et de l'Europe.
Ce sommet est le premier qui se tient en Pologne, et le premier à être présidé par le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, qui a pris ses fonctions en octobre 2014.
Des défis modernes exigent une Alliance moderne, avec les ressources et les capacités nécessaires pour assurer la sécurité des Alliés. Depuis le sommet du pays de Galles, en 2014, l'OTAN a pris un certain nombre de mesures importantes pour renforcer sa défense collective. La Force de réaction de l’OTAN est maintenant trois fois plus importante, avec en son cœur une force fer de lance à haut niveau de préparation de la taille d'une brigade. L'OTAN a mis en place les six premiers nouveaux petits quartiers généraux dans la partie orientale de l'Alliance, accroissant ainsi sa capacité en matière de planification et d'exercices, ainsi que de renforcement si nécessaire ; elle continue de renforcer les capacités de défense aérienne de la Turquie ; elle a augmenté le nombre d'exercices, accéléré la prise de décision et développé une stratégie pour faire face aux menaces hybrides. L'Alliance fait aussi davantage pour lutter contre le terrorisme, développer la défense antimissile balistique et mettre à disposition d'autres capacités essentielles comme le JISR (renseignement, surveillance et reconnaissance interarmées) et l'AGS (capacité alliée de surveillance terrestre), tout en veillant à ce que sa dissuasion nucléaire reste crédible et efficace.
Au sommet de Varsovie, l'OTAN entrera dans la phase suivante de son adaptation. Elle renforcera la présence avancée de ses forces dans la partie orientale du territoire de l’Alliance avec quatre bataillons importants, en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne ; elle prendra des décisions concernant une présence adaptée pour le flanc sud-est, et adoptera un cadre pour poursuivre son adaptation face aux défis émanant du sud. L'OTAN renforcera également la résilience, à la fois dans les pays membres de l'Alliance et collectivement, en modernisant les capacités, en améliorant la préparation du secteur civil, en renforçant les moyens de cyberdéfense, et en veillant à ce que l'Alliance dispose d'une combinaison appropriée de capacités militaires et civiles pour faire face à l'évolution des défis de sécurité, y compris la guerre hybride.
Le sommet sera également l'occasion de réexaminer et de confirmer l'engagement en matière d'investissements de défense pris par les Alliés au sommet du pays de Galles. Pour la première fois depuis de nombreuses années, l'OTAN a enregistré en 2015 une légère augmentation des dépenses de défense dans les pays européens de l'Alliance et au Canada. Les estimations pour 2016 laissent entrevoir une nouvelle augmentation de ces dépenses en termes réels.
L'OTAN s'emploie depuis longtemps à projeter la stabilité : au travers d'opérations comme celles menées en Afghanistan et au Kosovo, et dans le cadre de partenariats avec plus d'une quarantaine de partenaires différents du monde entier. L'OTAN a l'expérience des entraînements de grande envergure, elle possède des structures politiques et militaires permanentes, et elle est solide - autant d'atouts pour relever les défis à long terme auxquels l'Alliance est confrontée.
Tous les pays membres de l'OTAN contribuent à la coalition mondiale contre l’EIIL. L'OTAN étudie actuellement la manière dont elle pourrait fournir un soutien direct à la coalition avec les avions AWACS opérant sur le territoire de l'Alliance et dans l'espace aérien international. Le déploiement mené par l'OTAN en mer Égée contribue aux efforts internationaux qui visent à démanteler les réseaux de traite d'êtres humains, en fournissant des données en temps réel à la Grèce et à la Turquie, ainsi qu'à Frontex, l'agence de l'Union européenne pour la gestion des frontières. L'OTAN peut aussi faire davantage pour faire face aux menaces et défis communs en Méditerranée afin de compléter et d'appuyer les efforts déployés actuellement par l'Union européenne et d'autres acteurs. L'OTAN transforme l'opération Active Endeavour en une opération de sûreté maritime plus large englobant des tâches telles que l'amélioration de la connaissance de la situation, la lutte contre le terrorisme et la contribution au renforcement des capacités.
L’OTAN a pris un engagement à long terme envers la stabilité de l’Afghanistan. Elle poursuivra la mission Resolute Support, qui dispensera formation, conseils et assistance aux forces de sécurité afghanes après 2016, et contribuera au financement de ces forces jusqu'en 2020, afin qu'elles puissent assurer la défense du pays et repousser l'extrémisme violent.
L'OTAN intensifie ses activités de renforcement des capacités de défense, ainsi que sa coopération avec les partenaires régionaux. Dans la lutte contre l'EIIL et contre d'autres groupes terroristes et acteurs non étatiques, et dans le traitement des causes profondes de l'instabilité, l'un de ses instruments les plus efficaces consiste à renforcer les capacités de défense de ses partenaires. L'OTAN entraîne ainsi plusieurs centaines d'officiers iraquiens en Jordanie, et aide la Jordanie et la Tunisie à renforcer leur secteur de défense. Elle poursuit en outre ses travaux préparatoires en vue d'assister la Libye, si la demande lui en est faite.
À l'est, l'OTAN continuera à renforcer les capacités de défense et la résilience de ses partenaires que sont l'Ukraine, la Géorgie et la République de Moldova, pour les aider à résister à la pression extérieure et à progresser dans leurs réformes. L'OTAN renforcera son soutien politique et pratique fort à l'Ukraine, notamment avec un ensemble complet de mesures d'assistance. Elle renforcera le paquet substantiel OTAN-Géorgie.
L'OTAN poursuivra sa collaboration étroite avec les partenaires comme la Finlande, la Suède et la Géorgie, qui ont une contribution importante à fournir à la sécurité dans les régions stratégiquement importantes de la mer Baltique et de la mer Noire.
La future adhésion du Monténégro consolidera la stabilité dans les Balkans occidentaux. La politique OTAN de la porte ouverte et l'élargissement de l'Union européenne ont aidé à propager la stabilité et la prospérité. La porte de l’OTAN demeure ouverte aux États européens capables d'assumer les engagements et obligations liés au statut de membre, et de contribuer à la sécurité de la zone euro-atlantique.
Au sommet de Varsovie, l'OTAN visera un nouveau niveau de coopération réciproque avec l'Union européenne, et mettra l'accent sur des domaines concrets comme la lutte contre les menaces hybrides et les cybermenaces, le soutien aux partenaires pour le renforcement des capacités de défense, et le renforcement de la sûreté maritime.
Et tant qu'à faire:
Ukraine to meet with 'Normandy' partners at NATO summit in Poland
German Chancellor Angela Merkel, Russian President Vladimir Putin, and Ukrainian President Petro Poroshenko, June 6, 2014. (AP Photo)
President Poroshenko says heads of state will 'coordinate actions'
Ukraine together with its partners in 'Normandy format' talks will coordinate the future actions during the meeting of Ukraine-NATO Commission on the margins of the NATO summit in Warsaw.
According to President Poroshenko, the meeting will take place on July 8.
During the summit, the heads of state of Ukraine-NATO Commission will gather to discuss the conflict in eastern Ukraine.
In mid-May 2016, foreign ministers of four countries – Ukraine, France, Germany, and Russia – held the 12th meeting. Security issues topped their agenda. Consequently, the parties agreed to withdraw the military units along the contact line, and to create the demilitarized zones with defined coordinates and time. They agreed to exchange information and cancel military exercises near the contact line.
Varsovie, 8-9 juillet 2016
Une Alliance essentielle dans un monde plus dangereux
Le sommet de Varsovie vient à un moment déterminant pour la sécurité de l'Alliance atlantique. Ces dernières années, le monde est devenu plus instable et dangereux : annexion illégale de la Crimée et déstabilisation de l'est de l'Ukraine par la Russie, et renforcement du dispositif militaire russe de la mer de Barents à la Baltique, et de la mer Noire à la Méditerranée orientale ; troubles au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, qui alimentent la plus grande crise de migrants et de réfugiés qu'ait connue l'Europe depuis la Seconde Guerre mondiale ; attaques brutales de l'EIIL et d'autres groupes terroristes ; cyberattaques, prolifération nucléaire, menaces balistiques.
L'OTAN s'adapte à ce nouvel environnement de sécurité, tout en restant déterminée à remplir ses trois tâches fondamentales que sont la défense collective, la gestion de crise et la sécurité coopérative. Dans la capitale polonaise, l'Alliance prendra d'importantes décisions afin de renforcer la sécurité en Europe et alentour, suivant deux principes essentiels : protéger ses citoyens grâce à une dissuasion et à une défense modernes, et projeter la stabilité au-delà de ses frontières.
Les États membres de l'OTAN forment une communauté de valeurs unique en son genre, attachée aux principes de la démocratie, de la liberté individuelle et de l'état de droit. Dans le monde dangereux d'aujourd'hui, la coopération transatlantique est plus que jamais nécessaire. L'OTAN incarne cette coopération, grâce à la force et à l'unité de l'Amérique du Nord et de l'Europe.
Ce sommet est le premier qui se tient en Pologne, et le premier à être présidé par le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, qui a pris ses fonctions en octobre 2014.
- Sommets
- Pays membres
- Partenaires
- Secrétaire général de l'OTAN
I. Protéger nos citoyens
La responsabilité première de l'OTAN est de protéger les citoyens de ses pays membres - soit près d'un milliard de personnes. L'OTAN prendra des mesures importantes pour moderniser la défense collective et la dissuasion, de manière à pouvoir répondre efficacement aux menaces, d'où qu'elles viennent. L'OTAN ne cherche pas la confrontation, mais elle défendra les Alliés contre toute menace. Sa dissuasion ne vise pas à provoquer à conflit, mais à le prévenir. Toutes les actions que l'OTAN entreprend sont défensives, proportionnées et conformes à ses engagements internationaux.- Relations avec la Russie
- OTAN-Russie : Mise au point
- Armes de destruction massive
- Politique et forces de dissuasion nucléaire de l'OTAN
- Maîtrise des armements, désarmement et non-prolifération
- Rôle de l'OTAN dans le domaine de la maîtrise des armements conventionnels
- Armes légères et de petit calibre (ALPC) et la lutte contre les mines
Des défis modernes exigent une Alliance moderne, avec les ressources et les capacités nécessaires pour assurer la sécurité des Alliés. Depuis le sommet du pays de Galles, en 2014, l'OTAN a pris un certain nombre de mesures importantes pour renforcer sa défense collective. La Force de réaction de l’OTAN est maintenant trois fois plus importante, avec en son cœur une force fer de lance à haut niveau de préparation de la taille d'une brigade. L'OTAN a mis en place les six premiers nouveaux petits quartiers généraux dans la partie orientale de l'Alliance, accroissant ainsi sa capacité en matière de planification et d'exercices, ainsi que de renforcement si nécessaire ; elle continue de renforcer les capacités de défense aérienne de la Turquie ; elle a augmenté le nombre d'exercices, accéléré la prise de décision et développé une stratégie pour faire face aux menaces hybrides. L'Alliance fait aussi davantage pour lutter contre le terrorisme, développer la défense antimissile balistique et mettre à disposition d'autres capacités essentielles comme le JISR (renseignement, surveillance et reconnaissance interarmées) et l'AGS (capacité alliée de surveillance terrestre), tout en veillant à ce que sa dissuasion nucléaire reste crédible et efficace.
Au sommet de Varsovie, l'OTAN entrera dans la phase suivante de son adaptation. Elle renforcera la présence avancée de ses forces dans la partie orientale du territoire de l’Alliance avec quatre bataillons importants, en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne ; elle prendra des décisions concernant une présence adaptée pour le flanc sud-est, et adoptera un cadre pour poursuivre son adaptation face aux défis émanant du sud. L'OTAN renforcera également la résilience, à la fois dans les pays membres de l'Alliance et collectivement, en modernisant les capacités, en améliorant la préparation du secteur civil, en renforçant les moyens de cyberdéfense, et en veillant à ce que l'Alliance dispose d'une combinaison appropriée de capacités militaires et civiles pour faire face à l'évolution des défis de sécurité, y compris la guerre hybride.
Le sommet sera également l'occasion de réexaminer et de confirmer l'engagement en matière d'investissements de défense pris par les Alliés au sommet du pays de Galles. Pour la première fois depuis de nombreuses années, l'OTAN a enregistré en 2015 une légère augmentation des dépenses de défense dans les pays européens de l'Alliance et au Canada. Les estimations pour 2016 laissent entrevoir une nouvelle augmentation de ces dépenses en termes réels.
- Capacités de l'OTAN
- Plan d'action « réactivité »
- Force de réaction de l'OTAN
- Corps de déploiement rapide
- Défense antimissile balistique
- Renseignement, surveillance et reconnaissance interarmées
- Capacité alliée de surveillance terrestre (AGS)
- AWACS : les yeux de l'OTAN dans le ciel
- La police du ciel: sécuriser l'espace aérien OTAN
- Activités maritimes de l'OTAN
- Lutte contre le terrorisme
- Cyberdéfense
- Rôle de l'OTAN en matière de sécurité énergétique
- Résilience et Article 3
- Préparation du secteur civil
- Exercices
- Formation et entraînement
- Processus OTAN de planification de défense (NDPP)
- Informations sur les dépenses de défense
- Financement de l'OTAN
II. Projeter la stabilité
Pour préserver la sécurité sur son territoire, l'OTAN doit aussi projeter la stabilité au-delà de ses frontières. Si les voisins de l'Alliance sont plus stables, les Alliés sont plus en sécurité.L'OTAN s'emploie depuis longtemps à projeter la stabilité : au travers d'opérations comme celles menées en Afghanistan et au Kosovo, et dans le cadre de partenariats avec plus d'une quarantaine de partenaires différents du monde entier. L'OTAN a l'expérience des entraînements de grande envergure, elle possède des structures politiques et militaires permanentes, et elle est solide - autant d'atouts pour relever les défis à long terme auxquels l'Alliance est confrontée.
Tous les pays membres de l'OTAN contribuent à la coalition mondiale contre l’EIIL. L'OTAN étudie actuellement la manière dont elle pourrait fournir un soutien direct à la coalition avec les avions AWACS opérant sur le territoire de l'Alliance et dans l'espace aérien international. Le déploiement mené par l'OTAN en mer Égée contribue aux efforts internationaux qui visent à démanteler les réseaux de traite d'êtres humains, en fournissant des données en temps réel à la Grèce et à la Turquie, ainsi qu'à Frontex, l'agence de l'Union européenne pour la gestion des frontières. L'OTAN peut aussi faire davantage pour faire face aux menaces et défis communs en Méditerranée afin de compléter et d'appuyer les efforts déployés actuellement par l'Union européenne et d'autres acteurs. L'OTAN transforme l'opération Active Endeavour en une opération de sûreté maritime plus large englobant des tâches telles que l'amélioration de la connaissance de la situation, la lutte contre le terrorisme et la contribution au renforcement des capacités.
L’OTAN a pris un engagement à long terme envers la stabilité de l’Afghanistan. Elle poursuivra la mission Resolute Support, qui dispensera formation, conseils et assistance aux forces de sécurité afghanes après 2016, et contribuera au financement de ces forces jusqu'en 2020, afin qu'elles puissent assurer la défense du pays et repousser l'extrémisme violent.
- Opérations et missions : passé et présent
- L'OTAN et l'Afghanistan
- Rôle de l'OTAN au Kosovo
- Activités maritimes de l'OTAN
- Opérations de lutte contre la piraterie
- Opération Active Endeavour
- L'aide de l'OTAN à l'Union africaine
- Soutien dans la gestion de la crise des réfugiés et des migrants en mer Égée
- Une « approche globale » de la gestion de crise
- Contributions de troupes
L'OTAN intensifie ses activités de renforcement des capacités de défense, ainsi que sa coopération avec les partenaires régionaux. Dans la lutte contre l'EIIL et contre d'autres groupes terroristes et acteurs non étatiques, et dans le traitement des causes profondes de l'instabilité, l'un de ses instruments les plus efficaces consiste à renforcer les capacités de défense de ses partenaires. L'OTAN entraîne ainsi plusieurs centaines d'officiers iraquiens en Jordanie, et aide la Jordanie et la Tunisie à renforcer leur secteur de défense. Elle poursuit en outre ses travaux préparatoires en vue d'assister la Libye, si la demande lui en est faite.
À l'est, l'OTAN continuera à renforcer les capacités de défense et la résilience de ses partenaires que sont l'Ukraine, la Géorgie et la République de Moldova, pour les aider à résister à la pression extérieure et à progresser dans leurs réformes. L'OTAN renforcera son soutien politique et pratique fort à l'Ukraine, notamment avec un ensemble complet de mesures d'assistance. Elle renforcera le paquet substantiel OTAN-Géorgie.
L'OTAN poursuivra sa collaboration étroite avec les partenaires comme la Finlande, la Suède et la Géorgie, qui ont une contribution importante à fournir à la sécurité dans les régions stratégiquement importantes de la mer Baltique et de la mer Noire.
La future adhésion du Monténégro consolidera la stabilité dans les Balkans occidentaux. La politique OTAN de la porte ouverte et l'élargissement de l'Union européenne ont aidé à propager la stabilité et la prospérité. La porte de l’OTAN demeure ouverte aux États européens capables d'assumer les engagements et obligations liés au statut de membre, et de contribuer à la sécurité de la zone euro-atlantique.
- Partenariats : renforcer la sécurité par la coopération
- Initiative pour l'interopérabilité avec les partenaires
- Initiative de renforcement des capacités de défense et des capacités de sécurité s'y rapportant
- Outils de partenariat
- Relations avec l'Ukraine
- Relations avec la Finlande
- Relations avec la Géorgie
- Relations avec l'Iraq
- Relations avec le Moldova
- Relations avec le Monténégro
- Relations avec la Suède
- Dialogue méditerranéen
- Initiative de Coopération d'Istanbul
- Élargissement
III. Coopération avec l'Union européenne
Une coopération plus étroite entre l'OTAN et l'Union européenne est essentielle pour faire face aux défis de sécurité actuels et émergents émanant de l'est et du sud, où qu'ils puissent apparaître. Les deux organisations sont complémentaires. En mer Égée, l'OTAN coopère plus étroitement que jamais avec l'Union européenne. Les deux organisations continuent de travailler ensemble sur les missions en Afghanistan et au Kosovo.Au sommet de Varsovie, l'OTAN visera un nouveau niveau de coopération réciproque avec l'Union européenne, et mettra l'accent sur des domaines concrets comme la lutte contre les menaces hybrides et les cybermenaces, le soutien aux partenaires pour le renforcement des capacités de défense, et le renforcement de la sûreté maritime.
- Relations avec l'Union européenne
- Une « approche globale » de la gestion de crise
- Soutien dans la gestion de la crise des réfugiés et des migrants en mer Égée
- Résilience et Article 3
- Préparation du secteur civil
- Cyberdéfense
IV. Une Alliance dont les membres partagent des valeurs communes
Le monde évolue, et l'OTAN évolue avec lui. Ce qui reste inchangé est la force du lien transatlantique sur lequel l'OTAN est fondée, et l'engagement solennel de chaque Allié à défendre tous les autres. L'Alliance existe pour protéger ses populations, projeter la stabilité et promouvoir ses valeurs.- Le Traité fondateur
- Objectif de l'OTAN
- Défense collective - Article 5
- Résilience et Article 3
- Concepts stratégiques
- Processus de consultation et l'Article 4
- Prise de décisions par consensus à l'OTAN
Et tant qu'à faire:
Ukraine to meet with 'Normandy' partners at NATO summit in Poland
German Chancellor Angela Merkel, Russian President Vladimir Putin, and Ukrainian President Petro Poroshenko, June 6, 2014. (AP Photo)
President Poroshenko says heads of state will 'coordinate actions'
Ukraine together with its partners in 'Normandy format' talks will coordinate the future actions during the meeting of Ukraine-NATO Commission on the margins of the NATO summit in Warsaw.
According to President Poroshenko, the meeting will take place on July 8.
During the summit, the heads of state of Ukraine-NATO Commission will gather to discuss the conflict in eastern Ukraine.
In mid-May 2016, foreign ministers of four countries – Ukraine, France, Germany, and Russia – held the 12th meeting. Security issues topped their agenda. Consequently, the parties agreed to withdraw the military units along the contact line, and to create the demilitarized zones with defined coordinates and time. They agreed to exchange information and cancel military exercises near the contact line.
Александр- Messages : 5390
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Retour de la guerre froide
Ce soir 5-06-2016, je me fais toute la soirée thématique sur Arte : "Retour de la guerre froide"
Bon, on connait déjà à 95% les infos, mais une piqûre de rappel n'est jamais inutile...
Bon, on connait déjà à 95% les infos, mais une piqûre de rappel n'est jamais inutile...
Krispoluk- Messages : 9858
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et l'OTAN?
je regarde en ce moment meme , justement je voulais le partager.
steven21- Messages : 3580
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Localisation : dijon
Re: Et l'OTAN?
Voilà qui est inquiétant:
« Toute crise majeure avec la Russie aurait une dimension nucléaire forte »
Malheure"usement, je n'ai pas accès à l'article en entier.
NATO summit in Warsaw will stop Russian threat - Poland's Defence Minister
Antoni Macierewicz, Poland’s National Defence Minister (AP Photo)
NATO forces deployment in Poland and Baltic states may guarantee security for Europe
The decisions to be taken at the upcoming NATO summit in Warsaw will make Russia "forget about threatening Poland, European countries and other countries", Antoni Macierewicz, Poland's National Defence Minister, says.
He stated this in an interview with Associated Press, on July 4, Deutsche Welle reports.
According to him, "only demonstration of a real readiness to protect our borders may effectively stop Russia's aggressive intentions". As soon as the North Atlantic Alliance deploys armed forces in Poland, the Polish will become a full-fledged NATO member being "completely protected by the united forces".
The Minister thinks that the Polish have been aspiring to this for the past 70 years. They "will be able to forget about a fear" despite Russia's actions which are "threatening regional and global peace", as for example, in Ukraine.
The summit is set to make a desicion on deploying four battalions in Poland and Baltic states.
The NATO summit will take place in Warsaw on July 8-9. It will bring together presidents of 28 NATO member and partner countries.
« Toute crise majeure avec la Russie aurait une dimension nucléaire forte »
Malheure"usement, je n'ai pas accès à l'article en entier.
NATO summit in Warsaw will stop Russian threat - Poland's Defence Minister
Antoni Macierewicz, Poland’s National Defence Minister (AP Photo)
NATO forces deployment in Poland and Baltic states may guarantee security for Europe
The decisions to be taken at the upcoming NATO summit in Warsaw will make Russia "forget about threatening Poland, European countries and other countries", Antoni Macierewicz, Poland's National Defence Minister, says.
He stated this in an interview with Associated Press, on July 4, Deutsche Welle reports.
According to him, "only demonstration of a real readiness to protect our borders may effectively stop Russia's aggressive intentions". As soon as the North Atlantic Alliance deploys armed forces in Poland, the Polish will become a full-fledged NATO member being "completely protected by the united forces".
The Minister thinks that the Polish have been aspiring to this for the past 70 years. They "will be able to forget about a fear" despite Russia's actions which are "threatening regional and global peace", as for example, in Ukraine.
Read also Ukraine to meet with 'Normandy' partners at NATO summit in Poland
The summit is set to make a desicion on deploying four battalions in Poland and Baltic states.
The NATO summit will take place in Warsaw on July 8-9. It will bring together presidents of 28 NATO member and partner countries.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et l'OTAN?
More Tensions Brewing Between Putin and NATO
A NATO summit in Warsaw will see the approval of new Baltic troop deployments in an effort to reassure allies.
Just two weeks after Britain voted to abandon the European Union, shaking confidence in one pillar of the transatlantic alliance, leaders from the members of North Atlantic Treaty Organization gather Friday for a show of unity in the face of a resurgent Russia.
At the two-day meeting in Warsaw, NATO will announce troop deployments to reassure its easternmost members that it’s committed to defend them. What the summit won’t do is reduce the threat of conflict with Russia, according to military analysts and former diplomats. That’s because the alliance’s moves will do too little to deter a potential assault by Russia, but too much for Russia to be appeased, these people said.
NATO’s 28 members will dispatch four battalions to the Baltic states and Poland to bolster defenses in the east. They’ll also welcome Montenegro as a soon-to-be member and enhance ties with the ex-Soviet countries of Georgia, Moldova and Ukraine. At the same time, NATO is nearing completion of an anti-ballistic-missile system in the region.
“Every single thing that has irritated the relationship over the last 15 years will be on display at the summit,” said Andrew Monaghan, a British former adviser to NATO on Russia, who now is an analyst at the London-based think tank, Chatham House.
“Every time NATO thinks about a deployment, what it should be thinking is: What are the Russian plans for dealing with that?” Instead, the alliance negotiates with itself, and then considers what the Kremlin might do, he said. “We’re neither here nor there with Russia.”
For all of the alliance’s talk of unity, NATO members are divided over how to resolve this “neither here nor there” problem. German Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier recently accused NATO of “saber-rattling” for holding military exercises in members close to Russia. Eastern European leaders, by contrast, want NATO to do more.
“What I see is NATO belatedly moving in the right direction, but it shouldn’t be our last word,” said former Polish Foreign Minister Radek Sikorski, in a phone interview. “These things wouldn’t be happening if Putin hadn’t started invading places. It is President Putin who changed NATO.”
Russia reacted harshly even before NATO finalized its plans. In May, the defense ministry announced the deployment of three new divisions in European Russia, citing NATO actions. Last week, President Vladimir Putin told a gathering of his ambassadors that “the alliance is not only seeking in Russia’s behavior justification for its own legitimacy and existence but also is taking truly confrontational steps against us.” He pledged to “respond appropriately.”
Polish President Andrzej Duda and U.S. Deputy Secretary of Defence Robert Work during the inauguration of a U.S. anti-missile station in Redzikowo, Poland, on May 13, 2016.
Photographer: Michal Flud/Getty Images Poland
Also last week, the EU extended sanctions against Russia imposed over the Ukraine crisis until January, despite growing calls within the bloc for easing them. The U.S., too, has kept its curbs in place.
The challenge in the East won’t be the only agenda item for the NATO summit, which also will discuss the alliance’s work to stem the flow of Syrian refugees across the Aegean Sea and its continued presence in Afghanistan. While Eastern European members are concerned mostly about Russia, those in the south are more worried about threats from the Middle East.
NATO ‘Tripwire’
NATO says its planned forces in Poland and the Baltic states will function only as a “tripwire” in the event of Russian attack. The four multi-national battalions are designed to reassure the alliance’s ex-Soviet and ex-Warsaw Pact members that if ever they should be attacked, NATO would come to their aid. With about 4,000 troops in total, they’re about half the size of just one of the three new divisions Russia plans to deploy.
Russian officials see more of a threat. “When they look, they see NATO forces deployed a two-hour drive from St. Petersburg,” said Dmitri Trenin, director of the Carnegie Moscow Center.
A U.K. parliament report published Tuesday summed up the dilemma before NATO leaders on Friday, concluding that Russia would interpret a hesitant response as weakness, but that “facing Russia down may exacerbate antagonism.”
More worrying to Moscow than NATO’s relatively small planned troop deployments in the Baltics are its missile-defense plans, which got a boost this spring when the alliance declared the first part of the system, based in Romania, operational. A second base in Poland is under construction.
The Kremlin’s concern, said Pavel Felgenhauer, a veteran Moscow military analyst, is that the launchers could be loaded with cruise missiles able to reach Putin’s residence in Sochi in a few minutes.
“The belief of the general staff is that this is just cover, that the bases are there for a first strike, intended to kill Putin,” said Felgenhauer.
The U.S. and NATO say the bases are designed to protect against any potential nuclear attack by rogue states and pose no threat to Russia’s vast nuclear arsenal.
Russia’s military isn’t convinced, Felgenhauer said. The generals who dominate strategic thinking in the Kremlin have zero trust in NATO’s good intentions and a healthy respect for U.S. technological prowess, fueling their feelings of insecurity.
Open conflict between Russia and the alliance remains unlikely, but so is any kind of broader settlement between them, according to Felgenhauer and others. There has been a growing number of near-misses between planes and ships, particularly in the Baltic.
Even those who favor a tough response to Russia believe much stronger routine contacts are needed, from technical military levels up to the very highest, to avoid unintended escalation. NATO Secretary General Jens Stoltenberg said he hoped to convene a session of the NATO-Russia Council after the summit, but that’s unlikely to be enough, analysts said.
“Most of the people involved can’t remember the Cold War,” said Harvard University professor Graham Allison, who advised the Pentagon in the 1980s. “In dealings with the Russians, you are always just one step away from a game of chicken.”
A NATO summit in Warsaw will see the approval of new Baltic troop deployments in an effort to reassure allies.
Just two weeks after Britain voted to abandon the European Union, shaking confidence in one pillar of the transatlantic alliance, leaders from the members of North Atlantic Treaty Organization gather Friday for a show of unity in the face of a resurgent Russia.
At the two-day meeting in Warsaw, NATO will announce troop deployments to reassure its easternmost members that it’s committed to defend them. What the summit won’t do is reduce the threat of conflict with Russia, according to military analysts and former diplomats. That’s because the alliance’s moves will do too little to deter a potential assault by Russia, but too much for Russia to be appeased, these people said.
NATO’s 28 members will dispatch four battalions to the Baltic states and Poland to bolster defenses in the east. They’ll also welcome Montenegro as a soon-to-be member and enhance ties with the ex-Soviet countries of Georgia, Moldova and Ukraine. At the same time, NATO is nearing completion of an anti-ballistic-missile system in the region.
“Every single thing that has irritated the relationship over the last 15 years will be on display at the summit,” said Andrew Monaghan, a British former adviser to NATO on Russia, who now is an analyst at the London-based think tank, Chatham House.
“Every time NATO thinks about a deployment, what it should be thinking is: What are the Russian plans for dealing with that?” Instead, the alliance negotiates with itself, and then considers what the Kremlin might do, he said. “We’re neither here nor there with Russia.”
For all of the alliance’s talk of unity, NATO members are divided over how to resolve this “neither here nor there” problem. German Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier recently accused NATO of “saber-rattling” for holding military exercises in members close to Russia. Eastern European leaders, by contrast, want NATO to do more.
Harsh Reaction
“What I see is NATO belatedly moving in the right direction, but it shouldn’t be our last word,” said former Polish Foreign Minister Radek Sikorski, in a phone interview. “These things wouldn’t be happening if Putin hadn’t started invading places. It is President Putin who changed NATO.”
Russia reacted harshly even before NATO finalized its plans. In May, the defense ministry announced the deployment of three new divisions in European Russia, citing NATO actions. Last week, President Vladimir Putin told a gathering of his ambassadors that “the alliance is not only seeking in Russia’s behavior justification for its own legitimacy and existence but also is taking truly confrontational steps against us.” He pledged to “respond appropriately.”
Polish President Andrzej Duda and U.S. Deputy Secretary of Defence Robert Work during the inauguration of a U.S. anti-missile station in Redzikowo, Poland, on May 13, 2016.
Photographer: Michal Flud/Getty Images Poland
Also last week, the EU extended sanctions against Russia imposed over the Ukraine crisis until January, despite growing calls within the bloc for easing them. The U.S., too, has kept its curbs in place.
The challenge in the East won’t be the only agenda item for the NATO summit, which also will discuss the alliance’s work to stem the flow of Syrian refugees across the Aegean Sea and its continued presence in Afghanistan. While Eastern European members are concerned mostly about Russia, those in the south are more worried about threats from the Middle East.
NATO ‘Tripwire’
NATO says its planned forces in Poland and the Baltic states will function only as a “tripwire” in the event of Russian attack. The four multi-national battalions are designed to reassure the alliance’s ex-Soviet and ex-Warsaw Pact members that if ever they should be attacked, NATO would come to their aid. With about 4,000 troops in total, they’re about half the size of just one of the three new divisions Russia plans to deploy.
Russian officials see more of a threat. “When they look, they see NATO forces deployed a two-hour drive from St. Petersburg,” said Dmitri Trenin, director of the Carnegie Moscow Center.
A U.K. parliament report published Tuesday summed up the dilemma before NATO leaders on Friday, concluding that Russia would interpret a hesitant response as weakness, but that “facing Russia down may exacerbate antagonism.”
More worrying to Moscow than NATO’s relatively small planned troop deployments in the Baltics are its missile-defense plans, which got a boost this spring when the alliance declared the first part of the system, based in Romania, operational. A second base in Poland is under construction.
Target: Putin
The Kremlin’s concern, said Pavel Felgenhauer, a veteran Moscow military analyst, is that the launchers could be loaded with cruise missiles able to reach Putin’s residence in Sochi in a few minutes.
“The belief of the general staff is that this is just cover, that the bases are there for a first strike, intended to kill Putin,” said Felgenhauer.
The U.S. and NATO say the bases are designed to protect against any potential nuclear attack by rogue states and pose no threat to Russia’s vast nuclear arsenal.
Russia’s military isn’t convinced, Felgenhauer said. The generals who dominate strategic thinking in the Kremlin have zero trust in NATO’s good intentions and a healthy respect for U.S. technological prowess, fueling their feelings of insecurity.
Open conflict between Russia and the alliance remains unlikely, but so is any kind of broader settlement between them, according to Felgenhauer and others. There has been a growing number of near-misses between planes and ships, particularly in the Baltic.
Even those who favor a tough response to Russia believe much stronger routine contacts are needed, from technical military levels up to the very highest, to avoid unintended escalation. NATO Secretary General Jens Stoltenberg said he hoped to convene a session of the NATO-Russia Council after the summit, but that’s unlikely to be enough, analysts said.
“Most of the people involved can’t remember the Cold War,” said Harvard University professor Graham Allison, who advised the Pentagon in the 1980s. “In dealings with the Russians, you are always just one step away from a game of chicken.”
Александр- Messages : 5390
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Re: Et l'OTAN?
President had phone conversation with President of Poland
President of Ukraine Petro Poroshenko coordinated positions with President of Poland Andrzej Duda on the eve of the NATO Summit in Warsaw that will be held on July 8-9.
The Head of State thanked for the support in the issue of providing visa-free regime for Ukrainians and prolongation of sanctions against Russia.
Andrzej Duda emphasized that he didn’t see an opportunity to abolish sanctions until Russia fulfills the Minsk agreements.
The parties also discussed the intensification of bilateral relations and agreed to have a meeting in Warsaw.
President of Ukraine Petro Poroshenko coordinated positions with President of Poland Andrzej Duda on the eve of the NATO Summit in Warsaw that will be held on July 8-9.
The Head of State thanked for the support in the issue of providing visa-free regime for Ukrainians and prolongation of sanctions against Russia.
Andrzej Duda emphasized that he didn’t see an opportunity to abolish sanctions until Russia fulfills the Minsk agreements.
The parties also discussed the intensification of bilateral relations and agreed to have a meeting in Warsaw.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et l'OTAN?
L'Otan face à un trop-plein de missions - Tribune de Brunos Tertrais *
Le Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Alliance atlantique, qui se tient à Varsovie les 8 et 9 juillet, va faire entrer l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) dans la quatrième phase de son histoire. La première fut celle de la Guerre froide ; la deuxième celle de l’imposition de la paix dans les Balkans ; la troisième celle de la longue et douloureuse expérience de l’Afghanistan ; la quatrième va voir l’Otan mobilisée, pour la première fois, à la fois « à l’Est » et « au Sud ».
Le Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Alliance atlantique, qui se tient à Varsovie les 8 et 9 juillet, va faire entrer l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) dans la quatrième phase de son histoire. La première fut celle de la Guerre froide ; la deuxième celle de l’imposition de la paix dans les Balkans ; la troisième celle de la longue et douloureuse expérience de l’Afghanistan ; la quatrième va voir l’Otan mobilisée, pour la première fois, à la fois « à l’Est » et « au Sud ».
Lors du précédent sommet, tenu à Cardiff en septembre 2014, la question ukrainienne était au premier plan. C’est là que l’on avait pu entendre, en séance, Barack Obama dire au président Porochenko, invité pour la circonstance, que « pas un soldat américain ne défendrait l’Ukraine ». Ce qui n’avait sans doute pas été pour rien dans la décision de Kiev de signer un cessez-le-feu avec les forces séparatistes vingt6quatre heures plus tard.
C’est aussi à Cardiff que les Alliés avaient pris les premières mesures dites de « réassurance » destinées à calmer les inquiétudes des pays baltes face à l’attitude belliqueuse de Moscou. Mais bien des choses ont changé en deux ans.
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* Bruno Tertrais est maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique.
Daech est devenu une menace majeure. La descente aux enfers de la Syrie, l’instabilité en Afghanistan et l’effondrement de la Libye ont produit un phénomène migratoire massif et aux effets politiques majeurs. L’intervention de la Russie a créé une connexion durable entre les risques à l’Est et ceux du Sud. Toutes les crises qui traversent l’Europe sont désormais liées les unes aux autres.
« Décourager la Russie… »
Il faudra d’abord décourager la Russie de toute velléité agressive aux frontières de l’Alliance. Un message d’unité et de fermeté est donc attendu, accompagnant un renforcement de la présence militaire commune aux confins de l’Otan.
Pour autant, l’Alliance n’entend pas tomber dans le piège de la tension. Cette présence respectera l’engagement pris en 1997 – à l’époque pour rassurer Moscou… – de ne pas déployer de forces importantes à la frontière russe. On comprend d’ailleurs mal le sens des déclarations du ministre allemand des Affaires étrangères qui, fin juin, souhaitait que l’OTAN s’abstienne de « jeter de l’huile sur le feu par des bruits de bottes et des cris de guerre ». Mais il faudra aussi laisser la porte ouverte au dialogue. Et peut-être avertir la Turquie qu’elle ne sera pas défendue si c’est elle qui provoque délibérément la Russie…
Il ne sera pas question d’élargir encore l’Otan : aucun pays n’est aujourd’hui attendu aux portes de l’Alliance. Même si les provocations de la Russie ont conduit la Finlande et la Suède à ouvrir le débat sur leur adhésion éventuelle…
Deuxième dossier : quelles missions au Sud ? L’Otan avait été mobilisée pour secourir les populations libyennes menacées d’un bain de sang par le colonel Kadhafi, faudra- t-il de nouveau y intervenir collectivement pour réduire la menace Daech ? L’Alliance doit-elle jouer un rôle majeur dans le contrôle des frontières de l’Europe, son avantage comparatif étant la présence de la Turquie en son sein ?
Enfin, il sera question de franchir un cran dans la mise en place d’une défense antimissile dirigée vers le Sud et conçue pour se défendre contre les missiles iraniens. Sa légitimité est amoindrie depuis l’accord de juillet 2015 sur le nucléaire, mais le programme balistique de Téhéran reste intact.
L’Otan n’est plus en quête d’une mission : elle est gagnée par le « trop-plein » de missions.
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Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et l'OTAN?
La Russie a entamé la "confiance" des pays de l'Otan
© epa.
Le renforcement de la défense de l'Otan à l'Est, qui doit être décidé lors de son sommet de Varsovie, est justifié par l'attitude de la Russie en Ukraine qui a abouti à une perte "de confiance" de l'Alliance, a affirmé jeudi Angela Merkel.
"Les agissements de la Russie dans la crise ukrainienne ont profondément ébranlé nos alliés à l'Est, lorsque la prévalence du Droit et l'inviolabilité des frontières sont remis en cause par des mots et des actes, alors la confiance diminue", a déclaré la chancelière allemande à la chambre des députés à la veille du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement.
OTAN : à Varsovie, un sommet dans l’œil de Moscou
image: http://s2.lemde.fr/image/2016/07/07/534x0/4965368_6_929d_un-drone-de-l-otan-devant-le-stade-de_0787cbc4542349356f9d3fe066cc7bba.jpg
Un drone de l’OTAN, devant le stade de Varsovie, le 6 juillet KACPER PEMPEL / REUTERS
Lire aussi : Le cinquième pilier de l’armée polonaise
Principal enjeu de cette réunion : afficher l’unité de l’OTAN. La dernière surprise stratégique n’est pas venue d’un accrochage militaire en mer Baltique, mais du Brexit. Sera-t-il porteur de nouveaux équilibres quand le Royaume-Uni aura finalisé sa sortie de l’Union européenne ? Londres est la seule puissance nucléaire européenne de l’OTAN avec la France, et la nation qui assure, en tandem avec les Etats-Unis, le commandement opérationnel suprême de l’Alliance en Europe. Nul ne sait jusqu’où ira l’onde de choc. Le président tchèque, Milos Zeman, a ainsi déclaré le 1er juillet qu’il soutiendrait un référendum sur l’appartenance de son pays tant à l’OTAN qu’à l’UE. Une hypothèse exclue par son premier ministre.
Les Vingt-Huit veulent écarter le débat sur les conséquences du Brexit, mais le renforcement de la coopération avec l’UE est à l’ordre du jour. Le secrétaire général, le Norvégien Jens Stoltenberg, décrit celle-ci comme « un partenaire essentiel » et, dit-il, « le moment est venu de faire évoluer la relation » entre les deux organisations. Invités surprises du sommet, les présidents du Conseil européen et de la Commission, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, devaient rencontrer le président américain, Barack Obama, vendredi matin, et livrer une déclaration conjointe sur la sécurité.
Face aux tensions sans précédent nées de la crise ukrainienne, les décisions, elles, sont prises. Un conseil OTAN-Russie aura lieu le 13 juillet juste après le sommet, une séance d’explication.
Lire aussi : Russie : la réaction de l’OTAN est « proportionnée »
« Solidarité tranquille »
Les alliés de l’est de l’Europe, stressés par les démonstrations de puissance russe à leurs frontières, et tentés de se replacer dans une posture de guerre froide, ont eu tendance à jouer la surenchère – Baltes et Polonais mettent en avant les analyses de la Rand Corporation, think tank américain affirmant que des troupes russes mettraient moins de trois jours pour envahir la Lettonie ou l’Estonie, sauf si l’OTAN déployait sept brigades armées. De leur côté, les grands pays, Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, insistent sur le dialogue, nécessaire et jamais rompu, avec Moscou. A Paris, les officiels évoquent la « solidarité tranquille que donne la force », avec un objectif principal, éviter que le sommet ne vienne polluer la difficile négociation sur l’application des accords de Minsk en Ukraine.
Mais le secrétaire général peut évoquer un moment « décisif » avec, martèle-t-il, une OTAN « plus rapide, plus forte, plus réactive ». Un sommet de l’OTAN « est, par définition, toujours un succès », ironise un diplomate européen de haut rang. L’Alliance s’est effectivement musclée à la faveur de la crise ukrainienne – la réunion de Varsovie sera d’ailleurs l’occasion de réaffirmer un soutien « indéfectible » à Kiev et au président Petro Porochenko, qui sera présent.
Lire aussi : Poutine fustige la « frénésie militariste » de l’OTAN en déployant ses forces
Le sommet s’affiche comme celui de la mise en œuvre des choix faits depuis deux ans. Des nouveaux plans de défense secrets ont été élaborés (seul le premier, en direction de la Pologne, sera prêt à Varsovie). En juin, les ministres de la défense ont décidé une « présence avancée renforcée » en Pologne, en Estonie, en Lituanie et en Lettonie, avec le déploiement par rotation de quatre bataillons multinationaux, comptant chacun 1 000 soldats. Le dispositif comprendra un état-major en Pologne. La Roumanie et la Bulgarie bénéficieront, elles, d’effectifs « taillés sur mesure », soit une brigade de quelques centaines d’hommes. Des unités logistiques sont également prévues à l’est, ainsi que des blindés dans le cadre d’une aide directe américaine.
Des forces avant tout symboliques, censées inciter Moscou à la prudence sans lui offrir de prétexte à l’escalade. « Raisonnables » pour Paris, « satisfaisantes » pour Berlin – où le ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a cependant jugé « bellicistes » les dernières manœuvres d’exercice otaniennes à l’est –, ces mesures sont acceptées du bout des lèvres par la Pologne et les pays proches. Les Alliés éviteront toute déclaration divergente. « Les Polonais ont été invités à éviter tout dérapage », sourit un diplomate.
Ambiguïté de Moscou
Dans la même idée d’éviter toute division, la France s’est rangée à la volonté américaine de déclarer opérationnelle la première brique du bouclier antimissile de l’OTAN, alors qu’il repose encore uniquement sur les moyens du Pentagone. Les Alliés sont à l’unisson pour dire à la Russie que le parapluie n’est pas tourné contre elle, mais contre une frappe sporadique venue du Moyen-Orient, de l’Iran pour ne pas le nommer. Par ailleurs, le sujet de l’élargissement sera soigneusement écarté. L’accession du Monténégro a été décidée en décembre 2015. Il ne sera pas fait mention des demandes de l’Ukraine et de la Géorgie.
D’autres décisions, prises en 2014, deviennent concrètes. Le triplement des effectifs de la Force de réaction rapide d’abord, jusqu’à 40 000 hommes. Ensuite, la constitution d’une composante « Fer de lance » de 5 000 fantassins, bénéficiant d’un soutien aérien, naval, et de forces spéciales, le tout pouvant être déployé en quarante-huit heures. L’OTAN poursuit aussi sa mission de police du ciel des pays baltes et développe ses patrouilles en mer Noire et dans la Baltique.
Les experts sont convaincus que Moscou ne s’attaquera pas aux frontières de l’OTAN, mais s’inquiètent de son attitude
Les experts militaires de l’OTAN restent convaincus que Vladimir Poutine n’a pas l’intention de s’attaquer aux frontières de l’Alliance. Mais l’inquiétude concerne l’attitude plus imprévisible de Moscou. De nombreux experts soulignent que M. Poutine a introduit de l’ambiguïté dans tous les domaines militaires, qu’il s’agisse des scénarios en cas d’escalade, du seuil d’emploi des armes nucléaires, des exercices. Or, la Russie déploie hommes et matériels – y compris des systèmes de défense antiaérienne et des missiles – à Kaliningrad, l’enclave russe aux confins de la Pologne et de la Lituanie. L’armée russe mène de gros investissements dans les armes de précision et les équipements de déni d’accès, tels ses S400, qui créent une « bulle » au-dessus de la Syrie. Ces capacités, souvent duales (conventionnelles et nucléaires), reviennent pour les Occidentaux à une « sanctuarisation agressive ».
Lire aussi : Face à la Russie, l’OTAN renforce sa présence dans l’est de l’Europe
M. Stoltenberg entend éviter à tout prix la rupture de l’Acte fondateur OTAN-Russie de 1997, qui prohibe la présence de forces permanentes et en grand nombre aux frontières de l’Est. A Varsovie, il insistera d’ailleurs beaucoup, à la demande de Paris notamment, sur la nécessité d’une approche « à 360 degrés » pour la sécurité des Alliés. C’est-à-dire qui ne soit pas uniquement focalisée sur la menace russe. Il évoquera « la projection de stabilité » au sud, avec une extension de l’opération « Active Endeavour » en Méditerranée ou l’augmentation du soutien aux forces irakiennes.
Les principales décisions attendues
Présence avancée renforcée de l’OTAN à l’est de l’Europe Déploiement de quatre bataillons multinationaux non permanents de 1 000 hommes, chacun coiffé par une nation-cadre, en Estonie (nation-cadre : Royaume-Uni), en Lituanie (Allemagne), en Lettonie (Canada) et en Pologne (Etats-Unis).
Mise en œuvre de la Force de réaction rapide de l’OTAN La nouvelle force compte 40 000 hommes et possède une composante « Fer de lance » de 5 000 hommes pouvant être déployés entre quarante-huit heures et cinq jours.
Antimissile Déclaration de la capacité opérationnelle initiale du système de défense antimissile du territoire européen de l’OTAN, destiné à contrer une menace venue du Moyen-Orient.
Cyberdéfense Engagement des Etats membres à investir dans leur cyberdéfense nationale. Reconnaissance de l’espace cyber comme un des grands espaces militaires au même titre que la terre, la mer, les airs.
Terrorisme Extension de l’opération de surveillance des navires « Active Endeavour » en mer Méditerranée. Et création d’une nouvelle division chargée du renseignement au sein de l’Alliance.
Afghanistan Poursuite du mandat de la mission d’assistance « Resolute support » aux forces afghanes avec 8 500 hommes.
Irak Engagement des avions Awacs de l’OTAN pour des missions de surveillance en Irak. Etude pour une future reprise par l’OTAN des missions de formation des forces irakiennes engagées par la coalition.
Relation UE/OTAN Déclaration séparée de la déclaration finale, affirmant l’importance de la coopération. Etude militaire pour un soutien de l’OTAN à l’opération européenne « Sophia », en ce qui concerne la lutte contre les trafics d’armes en provenance ou à destination de la Libye.
Nouvelle réunion de dialogue entre l'Otan et la Russie le 13 juillet à Bruxelles
Bruxelles - L'Otan et la Russie vont tenter une nouvelle fois de dialoguer le 13 juillet à Bruxelles, quatre jours après le sommet des dirigeants de l'Alliance à Varsovie, a annoncé mercredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
Cette réunion, au niveau des ambassadeurs, aura lieu le 13 juillet au siège de l'Otan à Bruxelles, rapidement après le sommet de l'Otan à Varsovie, a indiqué M. Stoltenberg dans un communiqué. La crise ukrainienne a provoqué de vives tensions entre Moscou et l'Alliance, et le Conseil Otan-Russie, une instance de dialogue, ne s'est réuni qu'une seule fois depuis juin 2014, en avril dernier à Bruxelles.
Le Conseil Otan-Russie peut jouer un rôle important en tant que forum de dialogue et d'échange d'informations, afin de réduire les tensions et augmenter la prévisibilité, a souligné M. Stoltenberg.
Pour protester contre l'annexion de la Crimée par la Russie et contre l'offensive des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine au printemps 2014 l'Otan avait suspendu toute coopération pratique avec Moscou, qu'elle accuse de soutenir les rebelles en armes et en troupes.
Et malgré les assurances de ses dirigeants que les canaux de dialogue politiques restaient ouverts, les échanges se sont limités à quelques entrevues suivies de commentaires acrimonieux entre M. Stoltenberg et le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Le 20 avril, les ambassadeurs des 28 pays de l'Alliance et leur homologue russe Alexandre Grouchko ont toutefois renoué le dialogue pour la première fois en 20 mois à Bruxelles.
M. Stoltenberg avait alors salué des discussions franches tout en reconnaissant que l'exercice ne réglait pas les désaccords profonds entre Moscou et l'Otan.
Nos discussions se concentreront sur la crise dans et autour de l'Ukraine et sur la nécessité de pleinement mettre en oeuvre les accords de Minsk, censés régler le conflit, a-t-il précisé.
Nous allons aussi examiner les activités militaires alliées et russes, en nous concentrant particulièrement sur la transparence et la réduction des risques, a expliqué le secrétaire général de l'Otan, alors que les incidents se sont multipliés depuis deux ans.
En novembre 2015, l'armée turque avait ainsi abattu un avion russe qui avait pénétré sur son territoire depuis la Syrie, ouvrant une grave crise diplomatique entre Ankara et Moscou.
Les avions de chasse de l'Otan interceptent régulièrement des appareils russes qui s'approchent de l'espace aérien des pays baltes, et en avril des appareils russes avaient survolé de près et dangereusement, selon Washington, un navire et un avion de reconnaissance de l'armée américaine en mer Baltique.
La situation sécuritaire en Afghanistan sera également abordée, selon M. Stoltenberg.
© epa.
Le renforcement de la défense de l'Otan à l'Est, qui doit être décidé lors de son sommet de Varsovie, est justifié par l'attitude de la Russie en Ukraine qui a abouti à une perte "de confiance" de l'Alliance, a affirmé jeudi Angela Merkel.
"Les agissements de la Russie dans la crise ukrainienne ont profondément ébranlé nos alliés à l'Est, lorsque la prévalence du Droit et l'inviolabilité des frontières sont remis en cause par des mots et des actes, alors la confiance diminue", a déclaré la chancelière allemande à la chambre des députés à la veille du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement.
OTAN : à Varsovie, un sommet dans l’œil de Moscou
image: http://s2.lemde.fr/image/2016/07/07/534x0/4965368_6_929d_un-drone-de-l-otan-devant-le-stade-de_0787cbc4542349356f9d3fe066cc7bba.jpg
Un drone de l’OTAN, devant le stade de Varsovie, le 6 juillet KACPER PEMPEL / REUTERS
Le premier sommet de l’OTAN dans une capitale de l’ancien bloc soviétique promettait d’être un exercice difficile. La réunion des 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique à Varsovie, les vendredi 8 et samedi 9 juillet, est aimantée par la Russie comme le fut, dans un climat de grande tension, le sommet précédent de 2014, au Pays de Galles, après l’annexion de la Crimée. Varsovie, tout un symbole pour une organisation qui est revenue à son rôle historique fondamental, la défense collective face à la menace russe.
Lire aussi : Le cinquième pilier de l’armée polonaise
Principal enjeu de cette réunion : afficher l’unité de l’OTAN. La dernière surprise stratégique n’est pas venue d’un accrochage militaire en mer Baltique, mais du Brexit. Sera-t-il porteur de nouveaux équilibres quand le Royaume-Uni aura finalisé sa sortie de l’Union européenne ? Londres est la seule puissance nucléaire européenne de l’OTAN avec la France, et la nation qui assure, en tandem avec les Etats-Unis, le commandement opérationnel suprême de l’Alliance en Europe. Nul ne sait jusqu’où ira l’onde de choc. Le président tchèque, Milos Zeman, a ainsi déclaré le 1er juillet qu’il soutiendrait un référendum sur l’appartenance de son pays tant à l’OTAN qu’à l’UE. Une hypothèse exclue par son premier ministre.
Les Vingt-Huit veulent écarter le débat sur les conséquences du Brexit, mais le renforcement de la coopération avec l’UE est à l’ordre du jour. Le secrétaire général, le Norvégien Jens Stoltenberg, décrit celle-ci comme « un partenaire essentiel » et, dit-il, « le moment est venu de faire évoluer la relation » entre les deux organisations. Invités surprises du sommet, les présidents du Conseil européen et de la Commission, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, devaient rencontrer le président américain, Barack Obama, vendredi matin, et livrer une déclaration conjointe sur la sécurité.
Face aux tensions sans précédent nées de la crise ukrainienne, les décisions, elles, sont prises. Un conseil OTAN-Russie aura lieu le 13 juillet juste après le sommet, une séance d’explication.
Lire aussi : Russie : la réaction de l’OTAN est « proportionnée »
« Solidarité tranquille »
Les alliés de l’est de l’Europe, stressés par les démonstrations de puissance russe à leurs frontières, et tentés de se replacer dans une posture de guerre froide, ont eu tendance à jouer la surenchère – Baltes et Polonais mettent en avant les analyses de la Rand Corporation, think tank américain affirmant que des troupes russes mettraient moins de trois jours pour envahir la Lettonie ou l’Estonie, sauf si l’OTAN déployait sept brigades armées. De leur côté, les grands pays, Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, insistent sur le dialogue, nécessaire et jamais rompu, avec Moscou. A Paris, les officiels évoquent la « solidarité tranquille que donne la force », avec un objectif principal, éviter que le sommet ne vienne polluer la difficile négociation sur l’application des accords de Minsk en Ukraine.
Mais le secrétaire général peut évoquer un moment « décisif » avec, martèle-t-il, une OTAN « plus rapide, plus forte, plus réactive ». Un sommet de l’OTAN « est, par définition, toujours un succès », ironise un diplomate européen de haut rang. L’Alliance s’est effectivement musclée à la faveur de la crise ukrainienne – la réunion de Varsovie sera d’ailleurs l’occasion de réaffirmer un soutien « indéfectible » à Kiev et au président Petro Porochenko, qui sera présent.
Lire aussi : Poutine fustige la « frénésie militariste » de l’OTAN en déployant ses forces
Le sommet s’affiche comme celui de la mise en œuvre des choix faits depuis deux ans. Des nouveaux plans de défense secrets ont été élaborés (seul le premier, en direction de la Pologne, sera prêt à Varsovie). En juin, les ministres de la défense ont décidé une « présence avancée renforcée » en Pologne, en Estonie, en Lituanie et en Lettonie, avec le déploiement par rotation de quatre bataillons multinationaux, comptant chacun 1 000 soldats. Le dispositif comprendra un état-major en Pologne. La Roumanie et la Bulgarie bénéficieront, elles, d’effectifs « taillés sur mesure », soit une brigade de quelques centaines d’hommes. Des unités logistiques sont également prévues à l’est, ainsi que des blindés dans le cadre d’une aide directe américaine.
Des forces avant tout symboliques, censées inciter Moscou à la prudence sans lui offrir de prétexte à l’escalade. « Raisonnables » pour Paris, « satisfaisantes » pour Berlin – où le ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a cependant jugé « bellicistes » les dernières manœuvres d’exercice otaniennes à l’est –, ces mesures sont acceptées du bout des lèvres par la Pologne et les pays proches. Les Alliés éviteront toute déclaration divergente. « Les Polonais ont été invités à éviter tout dérapage », sourit un diplomate.
Ambiguïté de Moscou
Dans la même idée d’éviter toute division, la France s’est rangée à la volonté américaine de déclarer opérationnelle la première brique du bouclier antimissile de l’OTAN, alors qu’il repose encore uniquement sur les moyens du Pentagone. Les Alliés sont à l’unisson pour dire à la Russie que le parapluie n’est pas tourné contre elle, mais contre une frappe sporadique venue du Moyen-Orient, de l’Iran pour ne pas le nommer. Par ailleurs, le sujet de l’élargissement sera soigneusement écarté. L’accession du Monténégro a été décidée en décembre 2015. Il ne sera pas fait mention des demandes de l’Ukraine et de la Géorgie.
D’autres décisions, prises en 2014, deviennent concrètes. Le triplement des effectifs de la Force de réaction rapide d’abord, jusqu’à 40 000 hommes. Ensuite, la constitution d’une composante « Fer de lance » de 5 000 fantassins, bénéficiant d’un soutien aérien, naval, et de forces spéciales, le tout pouvant être déployé en quarante-huit heures. L’OTAN poursuit aussi sa mission de police du ciel des pays baltes et développe ses patrouilles en mer Noire et dans la Baltique.
Les experts sont convaincus que Moscou ne s’attaquera pas aux frontières de l’OTAN, mais s’inquiètent de son attitude
Les experts militaires de l’OTAN restent convaincus que Vladimir Poutine n’a pas l’intention de s’attaquer aux frontières de l’Alliance. Mais l’inquiétude concerne l’attitude plus imprévisible de Moscou. De nombreux experts soulignent que M. Poutine a introduit de l’ambiguïté dans tous les domaines militaires, qu’il s’agisse des scénarios en cas d’escalade, du seuil d’emploi des armes nucléaires, des exercices. Or, la Russie déploie hommes et matériels – y compris des systèmes de défense antiaérienne et des missiles – à Kaliningrad, l’enclave russe aux confins de la Pologne et de la Lituanie. L’armée russe mène de gros investissements dans les armes de précision et les équipements de déni d’accès, tels ses S400, qui créent une « bulle » au-dessus de la Syrie. Ces capacités, souvent duales (conventionnelles et nucléaires), reviennent pour les Occidentaux à une « sanctuarisation agressive ».
Lire aussi : Face à la Russie, l’OTAN renforce sa présence dans l’est de l’Europe
M. Stoltenberg entend éviter à tout prix la rupture de l’Acte fondateur OTAN-Russie de 1997, qui prohibe la présence de forces permanentes et en grand nombre aux frontières de l’Est. A Varsovie, il insistera d’ailleurs beaucoup, à la demande de Paris notamment, sur la nécessité d’une approche « à 360 degrés » pour la sécurité des Alliés. C’est-à-dire qui ne soit pas uniquement focalisée sur la menace russe. Il évoquera « la projection de stabilité » au sud, avec une extension de l’opération « Active Endeavour » en Méditerranée ou l’augmentation du soutien aux forces irakiennes.
Les principales décisions attendues
Présence avancée renforcée de l’OTAN à l’est de l’Europe Déploiement de quatre bataillons multinationaux non permanents de 1 000 hommes, chacun coiffé par une nation-cadre, en Estonie (nation-cadre : Royaume-Uni), en Lituanie (Allemagne), en Lettonie (Canada) et en Pologne (Etats-Unis).
Mise en œuvre de la Force de réaction rapide de l’OTAN La nouvelle force compte 40 000 hommes et possède une composante « Fer de lance » de 5 000 hommes pouvant être déployés entre quarante-huit heures et cinq jours.
Antimissile Déclaration de la capacité opérationnelle initiale du système de défense antimissile du territoire européen de l’OTAN, destiné à contrer une menace venue du Moyen-Orient.
Cyberdéfense Engagement des Etats membres à investir dans leur cyberdéfense nationale. Reconnaissance de l’espace cyber comme un des grands espaces militaires au même titre que la terre, la mer, les airs.
Terrorisme Extension de l’opération de surveillance des navires « Active Endeavour » en mer Méditerranée. Et création d’une nouvelle division chargée du renseignement au sein de l’Alliance.
Afghanistan Poursuite du mandat de la mission d’assistance « Resolute support » aux forces afghanes avec 8 500 hommes.
Irak Engagement des avions Awacs de l’OTAN pour des missions de surveillance en Irak. Etude pour une future reprise par l’OTAN des missions de formation des forces irakiennes engagées par la coalition.
Relation UE/OTAN Déclaration séparée de la déclaration finale, affirmant l’importance de la coopération. Etude militaire pour un soutien de l’OTAN à l’opération européenne « Sophia », en ce qui concerne la lutte contre les trafics d’armes en provenance ou à destination de la Libye.
Nouvelle réunion de dialogue entre l'Otan et la Russie le 13 juillet à Bruxelles
Bruxelles - L'Otan et la Russie vont tenter une nouvelle fois de dialoguer le 13 juillet à Bruxelles, quatre jours après le sommet des dirigeants de l'Alliance à Varsovie, a annoncé mercredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
Cette réunion, au niveau des ambassadeurs, aura lieu le 13 juillet au siège de l'Otan à Bruxelles, rapidement après le sommet de l'Otan à Varsovie, a indiqué M. Stoltenberg dans un communiqué. La crise ukrainienne a provoqué de vives tensions entre Moscou et l'Alliance, et le Conseil Otan-Russie, une instance de dialogue, ne s'est réuni qu'une seule fois depuis juin 2014, en avril dernier à Bruxelles.
Le Conseil Otan-Russie peut jouer un rôle important en tant que forum de dialogue et d'échange d'informations, afin de réduire les tensions et augmenter la prévisibilité, a souligné M. Stoltenberg.
Pour protester contre l'annexion de la Crimée par la Russie et contre l'offensive des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine au printemps 2014 l'Otan avait suspendu toute coopération pratique avec Moscou, qu'elle accuse de soutenir les rebelles en armes et en troupes.
Et malgré les assurances de ses dirigeants que les canaux de dialogue politiques restaient ouverts, les échanges se sont limités à quelques entrevues suivies de commentaires acrimonieux entre M. Stoltenberg et le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Le 20 avril, les ambassadeurs des 28 pays de l'Alliance et leur homologue russe Alexandre Grouchko ont toutefois renoué le dialogue pour la première fois en 20 mois à Bruxelles.
M. Stoltenberg avait alors salué des discussions franches tout en reconnaissant que l'exercice ne réglait pas les désaccords profonds entre Moscou et l'Otan.
Nos discussions se concentreront sur la crise dans et autour de l'Ukraine et sur la nécessité de pleinement mettre en oeuvre les accords de Minsk, censés régler le conflit, a-t-il précisé.
Nous allons aussi examiner les activités militaires alliées et russes, en nous concentrant particulièrement sur la transparence et la réduction des risques, a expliqué le secrétaire général de l'Otan, alors que les incidents se sont multipliés depuis deux ans.
En novembre 2015, l'armée turque avait ainsi abattu un avion russe qui avait pénétré sur son territoire depuis la Syrie, ouvrant une grave crise diplomatique entre Ankara et Moscou.
Les avions de chasse de l'Otan interceptent régulièrement des appareils russes qui s'approchent de l'espace aérien des pays baltes, et en avril des appareils russes avaient survolé de près et dangereusement, selon Washington, un navire et un avion de reconnaissance de l'armée américaine en mer Baltique.
La situation sécuritaire en Afghanistan sera également abordée, selon M. Stoltenberg.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et l'OTAN?
L'Otan cherche à dialoguer avec la Russie
L'Otan entend chercher un dialogue constructif avec la Russie et ne souhaite pas une reprise de la Guerre froide, a déclaré aujourd'hui Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Alliance atlantique avant le début d'un sommet des alliés à Varsovie.
"Notre position est claire. L'Otan ne cherche pas la confrontation, nous ne voulons pas d'une nouvelle Guerre froide", a déclaré Stoltenberg en réponse aux protestations émises par Moscou face aux renforcements militaires prévus en Pologne, en Estonie, en Lituanie et en Lettonie. "Nous continuerons à chercher un dialogue constructif avec la Russie", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l'Otan s'est dit convaincu que la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne n'était pas de nature à affaiblir les liens entre l'Europe et les Etats-Unis.
La Grande-Bretagne restera un membre "solide et déterminé" de l'alliance militaire occidentale, a-t-il dit. Dans un article publié par le Financial Times avant le début du sommet, Barack Obama a appelé les dirigeants des pays membres à faire preuve de fermeté à l'égard de la Russie après l'annexion de la Crimée en mars 2014. "A Varsovie, nous devons réaffirmé notre détermination - notre devoir suivant l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord - de défendre tout allié de l'Otan", affirme le président américain qui participe à son dernier sommet de l'Alliance.
Selon lui, les Occidentaux doivent aider l'Ukraine à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale en maintenant les sanctions tant que la Russie ne se conforme pas pleinement à l'accord de cessez-le-feu. "Nous devons renforcer la défense de nos alliés en Europe centrale et orientale, renforcer la dissuasion et consolider notre capacité de résistance aux nouvelles menaces y compris les attaques cybernétiques", déclare Barack Obama.
Les trois Etats baltes et la Pologne ont demandé une présence permanente de l'Otan sur leur territoire face aux risques de déstabilisation que pourrait chercher Moscou en exploitant les populations russophones, en menant des attaques informatiques voire en procédant à des incursions territoriales. Les 28 Etats membres doivent décider officiellement vendredi le déploiement de quatre bataillons de 3000 à 4000 hommes dans les pays baltes et dans l'est de la Pologne suivant un principe de rotation destiné à les assurer de l'engagement de l'Otan à les défendre.
LIRE AUSSI:
» Les États-Unis et l'Otan se réengagent-ils à l'est de l'Europe ?
L'Otan entend chercher un dialogue constructif avec la Russie et ne souhaite pas une reprise de la Guerre froide, a déclaré aujourd'hui Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Alliance atlantique avant le début d'un sommet des alliés à Varsovie.
"Notre position est claire. L'Otan ne cherche pas la confrontation, nous ne voulons pas d'une nouvelle Guerre froide", a déclaré Stoltenberg en réponse aux protestations émises par Moscou face aux renforcements militaires prévus en Pologne, en Estonie, en Lituanie et en Lettonie. "Nous continuerons à chercher un dialogue constructif avec la Russie", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l'Otan s'est dit convaincu que la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne n'était pas de nature à affaiblir les liens entre l'Europe et les Etats-Unis.
La Grande-Bretagne restera un membre "solide et déterminé" de l'alliance militaire occidentale, a-t-il dit. Dans un article publié par le Financial Times avant le début du sommet, Barack Obama a appelé les dirigeants des pays membres à faire preuve de fermeté à l'égard de la Russie après l'annexion de la Crimée en mars 2014. "A Varsovie, nous devons réaffirmé notre détermination - notre devoir suivant l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord - de défendre tout allié de l'Otan", affirme le président américain qui participe à son dernier sommet de l'Alliance.
Selon lui, les Occidentaux doivent aider l'Ukraine à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale en maintenant les sanctions tant que la Russie ne se conforme pas pleinement à l'accord de cessez-le-feu. "Nous devons renforcer la défense de nos alliés en Europe centrale et orientale, renforcer la dissuasion et consolider notre capacité de résistance aux nouvelles menaces y compris les attaques cybernétiques", déclare Barack Obama.
Les trois Etats baltes et la Pologne ont demandé une présence permanente de l'Otan sur leur territoire face aux risques de déstabilisation que pourrait chercher Moscou en exploitant les populations russophones, en menant des attaques informatiques voire en procédant à des incursions territoriales. Les 28 Etats membres doivent décider officiellement vendredi le déploiement de quatre bataillons de 3000 à 4000 hommes dans les pays baltes et dans l'est de la Pologne suivant un principe de rotation destiné à les assurer de l'engagement de l'Otan à les défendre.
LIRE AUSSI:
» Les États-Unis et l'Otan se réengagent-ils à l'est de l'Europe ?
Александр- Messages : 5390
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Localisation : Leuven, België
Re: Et l'OTAN?
Important chapitre aujourd'hui bien sûr
Mais pour commencer, une fois de plus les provocations russes:
NATO fighters spot Russian bomber near Latvia borders
Portugal’s F-16 Falcon jet fighter lands at a Siauliai airbase during the NATO's Baltic Air Policing Mission at the Siauliai airbase, Lithuania, Nov. 19, 2014. (AP Photo)
In 2015, Latvia recorded 270 incursions near its territory by Russian warplanes
The fighters of the NATO patrol police hace spotted a Russian bomber aircraft over the Baltics, the Yevropeiska Pravda reports.
Read also Latvian separatism according to Russian scenario?
The National Armed Forces of Latvia have reported this on Twitter.
"On July 10, the fighters of the patrol police have spotted over the Baltic Sea near Latvian border an IL-22 bomber belonging to the Russian armed forces," the statement reads.
Read also Latvian troops can now down drones spotted over military bases
This incident is the latest incursion by military aircraft and warships in the Baltic regions.
Read also NATO jets again intercept Russian plane over Baltic near Latvia
In 2015, Russian warplanes were located near the Latvian border over 270 times. The aircrafts do not violate the territorial integrity of the country; however, they could threaten civil aviation.
Ils vont encore nous sortir qu'ils sont les "pauvres victimes" du satan américain.
Radio Poland: Warsaw NATO summit a demonstration of unity and clear signal for Russia
NATO assesses that Russia might be a threat against which the alliance should effectively protect itself - experts
The NATO summit in Warsaw was a demonstration of the unity of the alliance and a clear signal to Russia, experts have said, though some believe strengthening the eastern flank with four multinational battalions is a largely symbolic move.
Dr Marcin Zaborowski from the Center for European Policy Analysis pointed out that for the first time since 1989, NATO assessed that Russia might be a threat against which the alliance should effectively protect itself.
But he said that the decisions made during the summit do not represent a fundamental change to the strategic balance in the region.
"It is disappointing that there will only be four battalions, and what is especially disappointing is that Poland managed to get only one battalion, which means the same number of forces as Estonia, which is several times smaller," said Zaborowski. Full story
Le sommet historique de l'OTAN à Varsovie touche à sa fin
Le sommet de l'OTAN à Varsovie s'achève ce samedi 9 juillet 2016, après deux jours de prise de décisions visant à renforcer la dissuasion et la défense de l'Alliance et à projeter la stabilité dans son voisinage au sens large. Le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a remercié les autorités polonaises et les habitants de Varsovie d'avoir accueilli cet événement, ajoutant que l'OTAN était déterminée à concrétiser ses plans. « L'OTAN demeure une source fondamentale de sécurité pour nos populations, et de stabilité pour le monde », a-t-il déclaré.
Le vendredi 8 juillet, les dirigeants des pays de l'OTAN ont décidé de renforcer la présence militaire de l'Alliance dans l'est, avec le déploiement par rotation de quatre bataillons, en Pologne, en Estonie, en Lettonie et en Lituanie, qui devront être en place à partir de l'an prochain. Ils sont aussi convenus de développer une présence avancée adaptée dans le sud-est du territoire de l'Alliance. Les Alliés ont par ailleurs déclaré la capacité opérationnelle initiale de la défense antimissile balistique de l'OTAN, se sont engagés à renforcer leurs propres moyens de cyberdéfense et ont fait du cyberespace un nouveau domaine opérationnel.
Ce samedi 9 juillet, les dirigeants ont pris des décisions en vue de la projection de la stabilité au travers du soutien aux partenaires, et ils ont notamment décidé de lancer une initiative de formation et de renforcement des capacités en Iraq. Ils ont également décidé que des avions de surveillance AWACS de l'OTAN fourniront des informations à la coalition internationale contre l'État islamique en Iraq et au Levant (EIIL), et sont convenus d'étendre leur présence maritime en Méditerranée.
Ce samedi toujours, les Alliés et les partenaires contribuant à la mission Resolute Support menée par l'OTAN en Afghanistan se sont entretenus avec le président Ghani et le chef de l'exécutif, M. Abdullah. Ils ont décidé de poursuivre la mission Resolute Support au-delà de 2016 et ont confirmé les engagements de soutien financier en faveur des forces afghanes jusqu'en 2020. Le sommet s'est terminé par une réunion de la Commission OTAN-Ukraine, où les dirigeants des pays de l'Alliance ont examiné avec le président Porochenko la situation en matière de sécurité, ont salué les plans de réforme mis en place par le gouvernement ukrainien et ont entériné un ensemble complet de mesures d'assistance en faveur de l'Ukraine.
En marge de la réunion, le secrétaire général a signé avec les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne une déclaration commune qui donne au partenariat entre l'OTAN et l'Union européenne (UE) un nouveau niveau d'ambition et qui énumère les domaines dans lesquels l'OTAN et l'UE renforceront leur coopération, notamment la sûreté maritime et la lutte contre les menaces hybrides.
Les dirigeants des pays de l'OTAN confirment leur ferme soutien en faveur de l'Ukraine
Les dirigeants des pays de l'OTAN ont décidé d'intensifier leur soutien en faveur de l'Ukraine lors de la dernière séance de travail du sommet de Varsovie, ce samedi 9 juillet 2016. Au cours d'une réunion de la Commission OTAN-Ukraine, les dirigeants des 28 pays de l'Alliance ont examiné avec le président Porochenko la situation en matière de sécurité, ont salué les plans de réforme mis en place par le gouvernement ukrainien et ont entériné un ensemble complet de mesures d'assistance en faveur de l'Ukraine, qui visent à renforcer l'efficacité, l'efficience et la redevabilité des institutions ukrainiennes de défense et de sécurité.
« Les fonds d'affectation spéciale que nous avons créés lors de notre dernier sommet permettent déjà de fournir une assistance à l'Ukraine dans des domaines tels que la cyberdéfense, la logistique et la réadaptation des soldats blessés », a déclaré le secrétaire général, Jens Stoltenberg. « À l'avenir, nous travaillerons aussi dans d'autres domaines, comme la lutte contre les menaces que représentent les engins explosifs improvisés et la guerre hybride », a-t-il ajouté.
Les dirigeants ont exprimé leur soutien en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l’Ukraine, et ont insisté sur le fait qu'ils ne reconnaissent pas l’annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie. Ils ont par ailleurs condamné le processus de déstabilisation que la Russie continue de mener dans l'est de l'Ukraine, et ont appelé toutes les parties à respecter pleinement les accords de Minsk. L'Ukraine a été félicitée pour les réformes majeures et les initiatives de lutte contre la corruption qu'elle a lancées, et a été vivement encouragée à poursuivre leur mise en œuvre.
Le secrétaire général a souligné qu'« une Ukraine indépendante, souveraine et stable, fermement attachée à la démocratie et à l'état de droit, est essentielle à la sécurité euro-atlantique » et que « l'OTAN est déterminée à aider l'Ukraine à atteindre ce but ».
Déclaration commune dans le cadre de la commission OTAN-Ukraine au niveau des chefs d’État et de gouvernement
Mais pour commencer, une fois de plus les provocations russes:
NATO fighters spot Russian bomber near Latvia borders
Portugal’s F-16 Falcon jet fighter lands at a Siauliai airbase during the NATO's Baltic Air Policing Mission at the Siauliai airbase, Lithuania, Nov. 19, 2014. (AP Photo)
In 2015, Latvia recorded 270 incursions near its territory by Russian warplanes
The fighters of the NATO patrol police hace spotted a Russian bomber aircraft over the Baltics, the Yevropeiska Pravda reports.
Read also Latvian separatism according to Russian scenario?
The National Armed Forces of Latvia have reported this on Twitter.
"On July 10, the fighters of the patrol police have spotted over the Baltic Sea near Latvian border an IL-22 bomber belonging to the Russian armed forces," the statement reads.
Read also Latvian troops can now down drones spotted over military bases
This incident is the latest incursion by military aircraft and warships in the Baltic regions.
Read also NATO jets again intercept Russian plane over Baltic near Latvia
In 2015, Russian warplanes were located near the Latvian border over 270 times. The aircrafts do not violate the territorial integrity of the country; however, they could threaten civil aviation.
Ils vont encore nous sortir qu'ils sont les "pauvres victimes" du satan américain.
Radio Poland: Warsaw NATO summit a demonstration of unity and clear signal for Russia
NATO assesses that Russia might be a threat against which the alliance should effectively protect itself - experts
The NATO summit in Warsaw was a demonstration of the unity of the alliance and a clear signal to Russia, experts have said, though some believe strengthening the eastern flank with four multinational battalions is a largely symbolic move.
Read also Key points of NATO-Ukraine Commission statement
Dr Marcin Zaborowski from the Center for European Policy Analysis pointed out that for the first time since 1989, NATO assessed that Russia might be a threat against which the alliance should effectively protect itself.
But he said that the decisions made during the summit do not represent a fundamental change to the strategic balance in the region.
Read also Ukraine will be good NATO candidate after conflict with Russia ends – Polish FM
"It is disappointing that there will only be four battalions, and what is especially disappointing is that Poland managed to get only one battalion, which means the same number of forces as Estonia, which is several times smaller," said Zaborowski. Full story
Le sommet historique de l'OTAN à Varsovie touche à sa fin
Le sommet de l'OTAN à Varsovie s'achève ce samedi 9 juillet 2016, après deux jours de prise de décisions visant à renforcer la dissuasion et la défense de l'Alliance et à projeter la stabilité dans son voisinage au sens large. Le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a remercié les autorités polonaises et les habitants de Varsovie d'avoir accueilli cet événement, ajoutant que l'OTAN était déterminée à concrétiser ses plans. « L'OTAN demeure une source fondamentale de sécurité pour nos populations, et de stabilité pour le monde », a-t-il déclaré.
Le vendredi 8 juillet, les dirigeants des pays de l'OTAN ont décidé de renforcer la présence militaire de l'Alliance dans l'est, avec le déploiement par rotation de quatre bataillons, en Pologne, en Estonie, en Lettonie et en Lituanie, qui devront être en place à partir de l'an prochain. Ils sont aussi convenus de développer une présence avancée adaptée dans le sud-est du territoire de l'Alliance. Les Alliés ont par ailleurs déclaré la capacité opérationnelle initiale de la défense antimissile balistique de l'OTAN, se sont engagés à renforcer leurs propres moyens de cyberdéfense et ont fait du cyberespace un nouveau domaine opérationnel.
Ce samedi 9 juillet, les dirigeants ont pris des décisions en vue de la projection de la stabilité au travers du soutien aux partenaires, et ils ont notamment décidé de lancer une initiative de formation et de renforcement des capacités en Iraq. Ils ont également décidé que des avions de surveillance AWACS de l'OTAN fourniront des informations à la coalition internationale contre l'État islamique en Iraq et au Levant (EIIL), et sont convenus d'étendre leur présence maritime en Méditerranée.
Ce samedi toujours, les Alliés et les partenaires contribuant à la mission Resolute Support menée par l'OTAN en Afghanistan se sont entretenus avec le président Ghani et le chef de l'exécutif, M. Abdullah. Ils ont décidé de poursuivre la mission Resolute Support au-delà de 2016 et ont confirmé les engagements de soutien financier en faveur des forces afghanes jusqu'en 2020. Le sommet s'est terminé par une réunion de la Commission OTAN-Ukraine, où les dirigeants des pays de l'Alliance ont examiné avec le président Porochenko la situation en matière de sécurité, ont salué les plans de réforme mis en place par le gouvernement ukrainien et ont entériné un ensemble complet de mesures d'assistance en faveur de l'Ukraine.
En marge de la réunion, le secrétaire général a signé avec les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne une déclaration commune qui donne au partenariat entre l'OTAN et l'Union européenne (UE) un nouveau niveau d'ambition et qui énumère les domaines dans lesquels l'OTAN et l'UE renforceront leur coopération, notamment la sûreté maritime et la lutte contre les menaces hybrides.
Les dirigeants des pays de l'OTAN confirment leur ferme soutien en faveur de l'Ukraine
Les dirigeants des pays de l'OTAN ont décidé d'intensifier leur soutien en faveur de l'Ukraine lors de la dernière séance de travail du sommet de Varsovie, ce samedi 9 juillet 2016. Au cours d'une réunion de la Commission OTAN-Ukraine, les dirigeants des 28 pays de l'Alliance ont examiné avec le président Porochenko la situation en matière de sécurité, ont salué les plans de réforme mis en place par le gouvernement ukrainien et ont entériné un ensemble complet de mesures d'assistance en faveur de l'Ukraine, qui visent à renforcer l'efficacité, l'efficience et la redevabilité des institutions ukrainiennes de défense et de sécurité.
« Les fonds d'affectation spéciale que nous avons créés lors de notre dernier sommet permettent déjà de fournir une assistance à l'Ukraine dans des domaines tels que la cyberdéfense, la logistique et la réadaptation des soldats blessés », a déclaré le secrétaire général, Jens Stoltenberg. « À l'avenir, nous travaillerons aussi dans d'autres domaines, comme la lutte contre les menaces que représentent les engins explosifs improvisés et la guerre hybride », a-t-il ajouté.
Les dirigeants ont exprimé leur soutien en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l’Ukraine, et ont insisté sur le fait qu'ils ne reconnaissent pas l’annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie. Ils ont par ailleurs condamné le processus de déstabilisation que la Russie continue de mener dans l'est de l'Ukraine, et ont appelé toutes les parties à respecter pleinement les accords de Minsk. L'Ukraine a été félicitée pour les réformes majeures et les initiatives de lutte contre la corruption qu'elle a lancées, et a été vivement encouragée à poursuivre leur mise en œuvre.
Le secrétaire général a souligné qu'« une Ukraine indépendante, souveraine et stable, fermement attachée à la démocratie et à l'état de droit, est essentielle à la sécurité euro-atlantique » et que « l'OTAN est déterminée à aider l'Ukraine à atteindre ce but ».
Déclaration commune dans le cadre de la commission OTAN-Ukraine au niveau des chefs d’État et de gouvernement
- Nous, chefs d'État et de gouvernement des pays de la Commission OTAN‑Ukraine, nous sommes réunis aujourd'hui à Varsovie, en Pologne, pour examiner et renforcer encore notre coopération dans le cadre de la Charte de partenariat spécifique. Nous avons fait le point sur les projets de réforme de l’Ukraine et les progrès accomplis dans leur mise en œuvre, nous avons entériné l'ensemble complet de mesures d'assistance en faveur de l'Ukraine et nous avons procédé à un échange de vues sur l’état de la sécurité du pays. Les Alliés ont salué les efforts du président ukrainien visant à parvenir à un règlement pacifique du conflit. Nous restons unis dans notre soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues, ainsi qu'à son droit inhérent de décider librement, sans ingérence extérieure, de son avenir et de l'orientation de sa politique étrangère, principe inscrit dans l'Acte final d’Helsinki.
- Malgré les appels répétés de l’Alliance et de la communauté internationale l'exhortant à se conformer au droit international, la Russie a poursuivi ses actions agressives, mettant à mal la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité de l'Ukraine, en violation du droit international. Ces développements ont de graves incidences sur la stabilité et la sécurité de la zone euro‑atlantique toute entière.
- Dans le droit fil de la déclaration des ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN publiée le 1er avril 2014, les Alliés n’ont cessé de soulever, dans le cadre du dialogue avec la Russie, la question des actions de ce pays en Ukraine et alentour.
- Rappelant la déclaration de la Commission OTAN‑Ukraine publiée le 4 septembre 2014 au sommet du pays de Galles et la déclaration publiée au niveau des ministres des Affaires étrangères le 11 mai 2015 à Antalya, nous engageons la Russie à revenir sur l’« annexion » autoproclamée, illégale et illégitime, de la péninsule de Crimée, annexion que nous ne reconnaissons et ne reconnaîtrons pas. Nous sommes particulièrement préoccupés par le harcèlement et la discrimination dont sont victimes les Tatars de Crimée et les membres d'autres communautés locales. Nous demandons instamment, une fois encore, que les autorités de fait russes prennent les mesures nécessaires pour remédier à la dégradation de la situation des droits de l’homme en Crimée et pour garantir la sécurité, les droits et les libertés de tous les habitants de la péninsule. Il est impératif de permettre aux structures d'observation internationales d'accomplir leur travail, essentiel, en faveur de la protection des droits de l'homme. Nous condamnons le renforcement généralisé du dispositif militaire russe en cours en Crimée, et nous sommes préoccupés par la volonté qu'affiche la Russie de renforcer encore son dispositif militaire dans la région de la mer Noire ainsi que par les efforts qu'elle déploie en ce sens, éléments qui pourraient avoir de nouvelles incidences sur la stabilité de la région.
- La Russie continue d'entretenir une instabilité permanente dans l'est de l'Ukraine, situation qui a entraîné la mort de près de dix mille personnes dans le Donbass et privé le pays d'une partie importante de sa production économique. Nous sommes particulièrement préoccupés par l'augmentation, principalement du fait des rebelles soutenus par la Russie, des violations du cessez‑le‑feu le long de la ligne de contact. Tout cela ne crée pas un environnement propice à un règlement pacifique du conflit. Nous rappelons que, selon l'ensemble de mesures en vue de l'application des accords de Minsk, un cessez‑le‑feu immédiat et général dans certaines zones des régions ukrainiennes de Donetsk et de Louhansk devait être appliqué à partir du 15 février 2015.
- Nous exprimons notre ferme soutien à la pleine application des accords de Minsk, et nous prenons note avec satisfaction des travaux menés en « format de Normandie » et au sein du Groupe de contact trilatéral en vue de régler le conflit dans l'est de l'Ukraine par les moyens diplomatiques et par le dialogue. Nous exhortons toutes les parties à se conformer pleinement aux engagements auxquels elles ont souscrit, y compris le respect du cessez‑le‑feu, l’objectif étant de tenir des élections locales dans certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk dès que les conditions de sécurité le permettront, comme prévu dans les accords de Minsk. Nous attendons de la Russie qu’elle tienne ses engagements et qu’elle use de son influence auprès des rebelles pour les amener à honorer la totalité de leurs engagements. Nous appelons la Russie à mettre fin au soutien politique, militaire et financier qu'elle apporte aux rebelles et à concrétiser les engagements qu’elle a pris dans le cadre de l’ensemble de mesures adopté à Minsk, y compris le retrait de ses forces et de ses équipements militaires hors du territoire ukrainien, et à laisser l'Ukraine reprendre le contrôle total de sa frontière d'État. Nous nous félicitons de la libération de Nadia Savtchenko et appelons chacune des parties à assurer la libération et l’échange de l'ensemble des otages et des personnes retenues illicitement.
- Nous appuyons sans réserve la mission spéciale d'observation de l'OSCE, qui joue un rôle clé s'agissant de contribuer à la désescalade, et nous soulignons l’importance d’un accès total et sans entrave pour ses observateurs. Les obstacles que ceux‑ci continuent de rencontrer dans leur travail, pour l’essentiel dans des zones tenues par les rebelles bénéficiant du soutien de la Russie, constituent une violation des accords de Minsk et entravent gravement la fonction d’observation de la mission. Nous demeurons convaincus qu'un processus politique inclusif visant à rétablir l'ordre juridique et constitutionnel dans certaines zones des régions ukrainiennes de Donetsk et de Louhansk est possible, à condition que la sécurité soit garantie de manière efficace et durable, que les représentants locaux soient élus sur la base de la législation ukrainienne, et que ces élections se déroulent conformément aux normes pertinentes de l’OSCE et soient observées par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE, comme stipulé dans les accords de Minsk.
- La population ukrainienne a exprimé son souhait de voir le pays fermement ancré parmi les démocraties européennes. L'Ukraine reste déterminée à mettre en œuvre des réformes de grande ampleur pour se rapprocher des normes européennes et euro‑atlantiques, en se fondant sur les valeurs démocratiques, le respect des droits de l’homme et des minorités et l’état de droit, réformes qui seront essentielles pour favoriser la prospérité et la stabilité à long terme, ce qui passe notamment par la lutte contre la corruption et la promotion d'un processus politique inclusif.
- Les Alliés félicitent l’Ukraine pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre de réformes globales en dépit de circonstances difficiles et la soutiennent dans cette démarche, et ils comptent bien qu’elle prendra de nouvelles mesures pour développer ses institutions démocratiques et pour mettre en œuvre des réformes économiques. Des résultats ont été obtenus, en particulier pour ce qui concerne la stabilisation macroéconomique, la réforme de la police et de la défense ainsi que les marchés publics. Des mesures importantes ont par ailleurs été prises en faveur de la décentralisation, de la réforme de l'appareil judiciaire, de la lutte contre la corruption et du respect des conditions fixées par le Fonds monétaire international. Malgré ces mesures constructives, des défis subsistent, et les Alliés encouragent vivement l'Ukraine à œuvrer à la mise en application rapide et complète de ces réformes ainsi que des autres réformes restant à mener, et à faire en sorte de pouvoir les assumer dans la durée.
- La coopération entre l'OTAN et l'Ukraine depuis 2014, aussi bien sur le plan politique que sur le plan pratique, a atteint un niveau sans précédent. L'OTAN continuera d’entretenir un dialogue politique étroit dans le cadre de la Commission OTAN‑Ukraine et d'aider l'Ukraine à mener à bien son ambitieux programme de réforme, y compris en tirant le meilleur parti possible du programme national annuel, du processus de planification et d’examen et de l'ensemble complet de mesures d'assistance. L'objectif de cet ensemble de mesures est de consolider et de renforcer le soutien que l'OTAN apporte à l'Ukraine pour l'aider à devenir plus résiliente, à mieux assurer sa sécurité et à procéder aux réformes nécessaires, y compris dans le secteur de la défense et de la sécurité. Nous prenons acte avec satisfaction de l’adoption du Bulletin de défense stratégique, qui servira à l’Ukraine de feuille de route pour la réforme de la défense.
- Comme indiqué dans l’ensemble complet de mesures d'assistance, nous continuerons de travailler ensemble pour faire progresser et mettre en œuvre les réformes stratégiques. L'ensemble complet de mesures d'assistance comprend plus de quarante domaines dans lesquels l'OTAN aidera le gouvernement ukrainien à mener ses réformes. Les Alliés continueront d’apporter leur soutien à l’Ukraine par l’intermédiaire de la Représentation de l’OTAN auprès de ce pays, ainsi qu'au niveau bilatéral en lui fournissant des conseils et un appui en particulier pour ce qui est de ses structures de défense et de sécurité, sur la base des normes et des principes de l'OTAN, y compris le contrôle civil et démocratique des forces armées, le but étant notamment de parvenir à l'interopérabilité avec l'OTAN.
- Les Alliés apprécient vivement les importantes contributions de l’Ukraine à leurs opérations et à la Force de réaction de l'OTAN et se félicitent de l’apport du partenariat entre l’OTAN et l’Ukraine s’agissant d’assurer la sécurité et la stabilité dans la zone euro‑atlantique et au‑delà. Sur la base des décisions prises au pays de Galles, nous examinerons les mesures à prendre pour donner corps à l'intérêt exprimé par l'Ukraine pour le programme « nouvelles opportunités », dans le cadre de l'initiative pour l’interopérabilité avec les partenaires.
- Comme indiqué lors de précédents sommets de l'OTAN, notamment à Madrid, à Bucarest, à Lisbonne, à Chicago et au pays de Galles, une Ukraine indépendante, souveraine et stable, fermement attachée à la démocratie et à l'état de droit, est essentielle à la sécurité euro‑atlantique. Nous réaffirmons notre ferme détermination à développer encore le partenariat spécifique entre l’OTAN et l’Ukraine, lequel contribuera à l’édification d’une Europe stable, pacifique et sans division.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et l'OTAN?
VARSOVIE — Sommet de l’OTAN, bilan en 139 points
Suivre le lien pour la totalité de l'article.
Face à la Russie, l’Otan serre les rangs
Varsovie, correspondance – Rencontre qualifiée d’historique bien avant qu’elle ne débute, elle s’est achevée sans surprises, tous ses objectifs atteints. Le premier d’entre eux était de renforcer le flanc Est de l’Alliance pour contrer la Russie. «L’Otan ne cherche pas la confrontation, nous ne voulons pas une nouvelle guerre froide, c’est de histoire, du passé, ça doit rester dans le passé», a immédiatement assuré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’organisation transatlantique, vendredi matin.
Les chefs d’État et de gouvernement des 28 alliés ont fait front uni tout au long de la rencontre, malgré quelques dissonances avant et au début du sommet. Entre la Pologne, qui estime que la Russie est «la plus grande menace qui pèse sur l’Europe» et la France, qui considère que ce n’est «pas un adversaire, pas une menace», Jens Stoltenberg a exprimé la position officielle de l’Otan : «Nous ne voyons aucune menace immédiate vis-à-vis d’un allié de l’Otan. La Russie n’est pas non plus un partenaire stratégique».
Une réponse «proportionnée» à l’annexion de la Crimée et la crise dans l’est de l’Ukraine en 2014, estime l’Alliance. D’autant que les exercices militaire répétés, le long des frontières européennes ou dans la Baltique pourraient finir en «accidents ou incidents». Le feu vert au lancement d’un bouclier antimissile en Europe, dont les installations en Roumanie, Italie et Turquie sont opérationnelles, a été donné.
Directement concernées, la Géorgie et l’Ukraine ont reçu le soutien de l’Otan. La coopération avec le Géorgie, candidate à l’adhésion, sort «renforcée» de ce sommet. L’Ukraine obtient un «ensemble complet de mesures d’assistance» pour renforcer ses capacités de défense. En attendant une candidature à l’adhésion, «plus compliquée» que celle de la Géorgie, a reconnu Jens Stoltenberg, car le pays a besoin de réformes.
Outre le flanc Est, l’Alliance a pris des décisions concernant le flanc Sud-Est et souligné la nécessité d’assurer la «stabilité dans les pays voisins». En Afghanistan, la mission Soutien résolu est prolongée jusqu’en 2017, les aides financières jusqu’en 2020. Les troupes restent à 12 000 hommes sur place. Pour lutter contre le terrorisme, «des avions de surveillance AWACS fourniront des informations à la coalition internationale contre l’État islamique», des soldats irakiens seront formés et la présence en Méditerranée accrue.
Enfin, unité toujours, l’Otan et l’Union européenne ont signé une déclaration pour renforcer leur coopération, notamment dans le renseignement. Et le Brexit a été largement commenté, la Grande-Bretagne, proche alliée des États-Unis, est l’une des trois puissance nucléaires de l’Alliance et l’un de ses principaux contributeurs. Mais, a rassuré le Premier ministre David Cameron, «le Royaume-Uni ne va pas jouer un rôle moindre dans le monde».
Sommet de l’Otan : un “paquet d’assistance global” pour l’Ukraine
Si de nombreuses voix au sein de l’Otan et de l’Union européenne enjoignent l’Ukraine de progresser dans ses programmes de réformes économiques et dans la lutte contre la corruption, exprimant ainsi quelques signes d’impatience, l’Otan a aussi réaffirmé son soutien à Kiev au deuxième et dernier jour de son sommet à Varsovie.
Un paquet d’assistance globale a été accordé à l’Ukraine, afin, notamment, de renforcer ses capacités militaires.
Une décision accueillie favorablement par la vice Premier ministre Ivana Klympush-Tsintsadze :
“Il s’agit d’une des étapes en vue d’atteindre les normes de l’OTAN dans le pays, les normes de l’OTAN dans les forces armées, dans les sphères de la sécurité et de la défense. Cela va nous rendre nettement plus forts et capables de défendre davantage notre pays. Car nous comprenons chaque jour, malheureusement, que nous devons y être préparés.”
Il a aussi été question durant ce sommet des accords de Minsk sur le règlement de la crise ukrainienne, alors que l’application de ces accords est actuellement au point mort.
“La position officielle de la Russie est de regarder avec la plus grande suspicion tous les liens que noue l’Ukraine avec l’Alliance de l’Atlantique Nord, explique l’analyste des questions de défense Alexander Golts. La Russie soupçonne l’Ukraine – sans que ce soit vraiment concret – de vouloir devenir membre de l’OTAN à un moment donné. Le paquet de mesures est dans le prolongement de ce qui a été lancé lors du précédent sommet au Pays de Galles. Il n’y a pas de changements majeurs.”
“Petro Porochenko a également discuté avec ses collègues européens de la situation dans l’est de l’ Ukraine. Evidemment, aller de l’avant dans le processus de Minsk requiert la participation russe. Mais le président ukrainien peut être fier : l’OTAN n’a jamais fourni à l’un des ses partenaires un programme d’aide aussi large et complet, que celui qu’elle a promis de Kiev – en plus de son soutien politique”, commente l’envoyé spécial à Varsovie d’euronews Andrei Beketov.
— Communiqué du Sommet de Varsovie —
Publié par les chefs d’État et de gouvernement participant à la réunion du Conseil de l’Atlantique Nord tenue à Varsovie les 8 et 9 juillet 2016
Suivre le lien pour la totalité de l'article.Face à la Russie, l’Otan serre les rangs
Lors de son 27e sommet, vendredi 8 et samedi 9 juillet, l’Alliance atlantique avait deux priorités : faire face à la Russie et lutter contre le terrorisme.
Varsovie, correspondance – Rencontre qualifiée d’historique bien avant qu’elle ne débute, elle s’est achevée sans surprises, tous ses objectifs atteints. Le premier d’entre eux était de renforcer le flanc Est de l’Alliance pour contrer la Russie. «L’Otan ne cherche pas la confrontation, nous ne voulons pas une nouvelle guerre froide, c’est de histoire, du passé, ça doit rester dans le passé», a immédiatement assuré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’organisation transatlantique, vendredi matin.
Comme prévu, quatre bataillons (environ 4 000 hommes, dont 150 Français) «robustes et multinationaux» seront envoyés en Pologne et dans les pays baltes à partir de 2017. Ils stationneront par roulements de six à neuf mois avec une base permanente située en Pologne. Ce devrait être «le plus vaste mouvement de personnel de l’Otan depuis la fin de la Guerre froide», selon une responsable du ministère américain de la Défense, Elissa Slotkin. Pour Jens Stoltenberg, ce déploiement à l’est doit envoyer «un signal clair» à la Russie : «L’Otan est prête à défendre tous ses alliés».« Le plus vaste mouvement de personnel de l’Otan depuis la fin de la Guerre froide »
Les chefs d’État et de gouvernement des 28 alliés ont fait front uni tout au long de la rencontre, malgré quelques dissonances avant et au début du sommet. Entre la Pologne, qui estime que la Russie est «la plus grande menace qui pèse sur l’Europe» et la France, qui considère que ce n’est «pas un adversaire, pas une menace», Jens Stoltenberg a exprimé la position officielle de l’Otan : «Nous ne voyons aucune menace immédiate vis-à-vis d’un allié de l’Otan. La Russie n’est pas non plus un partenaire stratégique».
Une réponse «proportionnée» à l’annexion de la Crimée et la crise dans l’est de l’Ukraine en 2014, estime l’Alliance. D’autant que les exercices militaire répétés, le long des frontières européennes ou dans la Baltique pourraient finir en «accidents ou incidents». Le feu vert au lancement d’un bouclier antimissile en Europe, dont les installations en Roumanie, Italie et Turquie sont opérationnelles, a été donné.
Insistant sur le caractère uniquement défensif des décisions prises par l’Otan, Jens Stoltenberg a insisté sur la nécessité d’ouvrir «un dialogue constructif» avec la Russie. Un Conseil Otan-Russie est prévu le 13 juillet à Bruxelles, après l’échec de celui qui s’est tenu en avril. Dimanche soir, le ministre russe des Affaires étrangères a répliqué dans un communiqué que «l’Otan continue de voir le monde politico-militaire à travers une sorte de miroir déformant» et «concentre ses efforts sur la dissuasion d’une menace qui n’existe pas».«L’Otan continue de voir le monde politico-militaire à travers une sorte de miroir déformant»
Directement concernées, la Géorgie et l’Ukraine ont reçu le soutien de l’Otan. La coopération avec le Géorgie, candidate à l’adhésion, sort «renforcée» de ce sommet. L’Ukraine obtient un «ensemble complet de mesures d’assistance» pour renforcer ses capacités de défense. En attendant une candidature à l’adhésion, «plus compliquée» que celle de la Géorgie, a reconnu Jens Stoltenberg, car le pays a besoin de réformes.
Outre le flanc Est, l’Alliance a pris des décisions concernant le flanc Sud-Est et souligné la nécessité d’assurer la «stabilité dans les pays voisins». En Afghanistan, la mission Soutien résolu est prolongée jusqu’en 2017, les aides financières jusqu’en 2020. Les troupes restent à 12 000 hommes sur place. Pour lutter contre le terrorisme, «des avions de surveillance AWACS fourniront des informations à la coalition internationale contre l’État islamique», des soldats irakiens seront formés et la présence en Méditerranée accrue.
Enfin, unité toujours, l’Otan et l’Union européenne ont signé une déclaration pour renforcer leur coopération, notamment dans le renseignement. Et le Brexit a été largement commenté, la Grande-Bretagne, proche alliée des États-Unis, est l’une des trois puissance nucléaires de l’Alliance et l’un de ses principaux contributeurs. Mais, a rassuré le Premier ministre David Cameron, «le Royaume-Uni ne va pas jouer un rôle moindre dans le monde».
Sommet de l’Otan : un “paquet d’assistance global” pour l’Ukraine
Si de nombreuses voix au sein de l’Otan et de l’Union européenne enjoignent l’Ukraine de progresser dans ses programmes de réformes économiques et dans la lutte contre la corruption, exprimant ainsi quelques signes d’impatience, l’Otan a aussi réaffirmé son soutien à Kiev au deuxième et dernier jour de son sommet à Varsovie.
Un paquet d’assistance globale a été accordé à l’Ukraine, afin, notamment, de renforcer ses capacités militaires.
Une décision accueillie favorablement par la vice Premier ministre Ivana Klympush-Tsintsadze :
“Il s’agit d’une des étapes en vue d’atteindre les normes de l’OTAN dans le pays, les normes de l’OTAN dans les forces armées, dans les sphères de la sécurité et de la défense. Cela va nous rendre nettement plus forts et capables de défendre davantage notre pays. Car nous comprenons chaque jour, malheureusement, que nous devons y être préparés.”
Il a aussi été question durant ce sommet des accords de Minsk sur le règlement de la crise ukrainienne, alors que l’application de ces accords est actuellement au point mort.
“La position officielle de la Russie est de regarder avec la plus grande suspicion tous les liens que noue l’Ukraine avec l’Alliance de l’Atlantique Nord, explique l’analyste des questions de défense Alexander Golts. La Russie soupçonne l’Ukraine – sans que ce soit vraiment concret – de vouloir devenir membre de l’OTAN à un moment donné. Le paquet de mesures est dans le prolongement de ce qui a été lancé lors du précédent sommet au Pays de Galles. Il n’y a pas de changements majeurs.”
“Petro Porochenko a également discuté avec ses collègues européens de la situation dans l’est de l’ Ukraine. Evidemment, aller de l’avant dans le processus de Minsk requiert la participation russe. Mais le président ukrainien peut être fier : l’OTAN n’a jamais fourni à l’un des ses partenaires un programme d’aide aussi large et complet, que celui qu’elle a promis de Kiev – en plus de son soutien politique”, commente l’envoyé spécial à Varsovie d’euronews Andrei Beketov.
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Re: Et l'OTAN?
Stoltenberg: Allies and Russia have profound, persistent disagreements on Ukraine
NATO Secretary General Jens Stoltenberg. (GettyImages)
NATO-Russia Council to take place shortly after Alliance's summit in Warsaw
NATO Secretary General Jens Stoltenberg says Ukraine was "the first item" on the agenda of the NATO-Russia Council meeting held at the Ambassadorial level Wednesday.
"Ukraine was the first item on our agenda. And this is important because Russia's actions in Ukraine have undermined Euro-Atlantic security. Allies and Russia have profound and persistent disagreements on the crisis. There was not a meeting of minds today. But it was an opportunity to clarify our positions and to exchange views on the crisis in Ukraine," said Stoltenberg.
Watch also Ukraine gains strong NATO support at the summit in Warsaw
According to the secretary general, the Allies expressed the views that they earlier set out at the Warsaw Summit.
"NATO Allies do not and will not recognize Russia's illegal and illegitimate annexation of Crimea. We should all work towards the settlement of the conflict in eastern Ukraine by diplomatic and peaceful means. Doing this would allow Ukraine to develop free from violent outside interference," he said.
Military activities, transparency, and risk reduction were also discussed, according to Stoltenberg.
Read also Radio Poland: Warsaw NATO summit a demonstration of unity and clear signal for Russia
"Transparency and risk reduction is particularly important if we are to avoid incidents, accidents, and misunderstandings. So in the spirit of transparency, NATO briefed Russia on the important decisions we took in Warsaw last week to enhance our security. Russia briefed on the steps they are taking," said the NATO chief.
Read also Baltic Times: Decision of NATO Warsaw Summit sends strong signal to Russia
Russia also raised a proposal on air safety in the Baltic Sea. Afghanistan issues were also addressed. Stoltenberg has told the reporters that the format and date of the next meeting of the NATO-Russia Council have not yet been determined.
Reported by UNIAN
La version officielle:
Le secrétaire général de l’OTAN se félicite des débats francs et ouverts au Conseil OTAN-Russie
À l'issue de la réunion du Conseil OTAN-Russie de ce mercredi (13 juillet 2016), le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a insisté sur l'importance du dialogue politique. « Nous avons eu aujourd'hui des discussions très utiles. Nous avons examiné quelques-unes des plus importantes questions inscrites à l’agenda de sécurité euro-atlantique. Cela témoigne de l'utilité du Conseil OTAN-Russie », a-t-il déclaré.
Le Conseil OTAN-Russie a parlé de la crise en Ukraine et alentour, et de la nécessité de mettre pleinement en œuvre les accords de Minsk. Les pays membres de l'OTAN ont clairement indiqué qu'ils restaient unis dans leur soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. « Tous les signataires des accords de Minsk doivent respecter les engagements qu'ils ont pris, et la Russie a une responsabilité importante à cet égard », a rappelé M. Stoltenberg. Il a insisté sur le fait que les actions de la Russie en Ukraine avaient porté atteinte à la sécurité euro-atlantique ainsi qu'aux relations OTAN-Russie. Il a ajouté qu'un règlement pacifique du conflit dans l'est de l'Ukraine contribuerait à l'amélioration globale des relations entre l'OTAN et la Russie.
La transparence et la réduction des risques figuraient également parmi les thèmes de discussion. L'OTAN a exposé à la Russie les décisions prises au sommet de Varsovie, et la Russie a présenté aux pays de l'Alliance son analyse et les mesures qu'elle prend actuellement. La délégation de la Russie a également soumis une proposition sur la sécurité aérienne en mer Baltique. « Je note avec satisfaction que la Russie a indiqué qu'elle souhaitait mettre en œuvre des mesures de réduction des risques », a dit le secrétaire général.
La situation sécuritaire en Afghanistan a également été évoquée. M. Stoltenberg a souligné les décisions prises par l'OTAN au sommet de Varsovie, à savoir le maintien de la présence militaire de l'Alliance en Afghanistan au-delà de 2016 aux niveaux d'effectifs actuels et la poursuite du financement des forces de sécurité afghanes jusqu'en 2020.
Le secrétaire général de l’OTAN a souligné que le Conseil OTAN-Russie reste un forum de dialogue important. « On ne peut pas parler de communauté d'esprit à propos de la réunion d’aujourd'hui, mais ce fut une occasion importante de clarifier nos positions respectives », a-t-il conclu.
Politiquement correct
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NATO-Russia Council to take place shortly after Alliance's summit in Warsaw
NATO Secretary General Jens Stoltenberg says Ukraine was "the first item" on the agenda of the NATO-Russia Council meeting held at the Ambassadorial level Wednesday.
"Ukraine was the first item on our agenda. And this is important because Russia's actions in Ukraine have undermined Euro-Atlantic security. Allies and Russia have profound and persistent disagreements on the crisis. There was not a meeting of minds today. But it was an opportunity to clarify our positions and to exchange views on the crisis in Ukraine," said Stoltenberg.
Watch also Ukraine gains strong NATO support at the summit in Warsaw
According to the secretary general, the Allies expressed the views that they earlier set out at the Warsaw Summit.
"NATO Allies do not and will not recognize Russia's illegal and illegitimate annexation of Crimea. We should all work towards the settlement of the conflict in eastern Ukraine by diplomatic and peaceful means. Doing this would allow Ukraine to develop free from violent outside interference," he said.
Military activities, transparency, and risk reduction were also discussed, according to Stoltenberg.
Read also Radio Poland: Warsaw NATO summit a demonstration of unity and clear signal for Russia
"Transparency and risk reduction is particularly important if we are to avoid incidents, accidents, and misunderstandings. So in the spirit of transparency, NATO briefed Russia on the important decisions we took in Warsaw last week to enhance our security. Russia briefed on the steps they are taking," said the NATO chief.
Read also Baltic Times: Decision of NATO Warsaw Summit sends strong signal to Russia
Russia also raised a proposal on air safety in the Baltic Sea. Afghanistan issues were also addressed. Stoltenberg has told the reporters that the format and date of the next meeting of the NATO-Russia Council have not yet been determined.
Reported by UNIAN
La version officielle:
Le secrétaire général de l’OTAN se félicite des débats francs et ouverts au Conseil OTAN-Russie
À l'issue de la réunion du Conseil OTAN-Russie de ce mercredi (13 juillet 2016), le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a insisté sur l'importance du dialogue politique. « Nous avons eu aujourd'hui des discussions très utiles. Nous avons examiné quelques-unes des plus importantes questions inscrites à l’agenda de sécurité euro-atlantique. Cela témoigne de l'utilité du Conseil OTAN-Russie », a-t-il déclaré.
Le Conseil OTAN-Russie a parlé de la crise en Ukraine et alentour, et de la nécessité de mettre pleinement en œuvre les accords de Minsk. Les pays membres de l'OTAN ont clairement indiqué qu'ils restaient unis dans leur soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. « Tous les signataires des accords de Minsk doivent respecter les engagements qu'ils ont pris, et la Russie a une responsabilité importante à cet égard », a rappelé M. Stoltenberg. Il a insisté sur le fait que les actions de la Russie en Ukraine avaient porté atteinte à la sécurité euro-atlantique ainsi qu'aux relations OTAN-Russie. Il a ajouté qu'un règlement pacifique du conflit dans l'est de l'Ukraine contribuerait à l'amélioration globale des relations entre l'OTAN et la Russie.
La transparence et la réduction des risques figuraient également parmi les thèmes de discussion. L'OTAN a exposé à la Russie les décisions prises au sommet de Varsovie, et la Russie a présenté aux pays de l'Alliance son analyse et les mesures qu'elle prend actuellement. La délégation de la Russie a également soumis une proposition sur la sécurité aérienne en mer Baltique. « Je note avec satisfaction que la Russie a indiqué qu'elle souhaitait mettre en œuvre des mesures de réduction des risques », a dit le secrétaire général.
La situation sécuritaire en Afghanistan a également été évoquée. M. Stoltenberg a souligné les décisions prises par l'OTAN au sommet de Varsovie, à savoir le maintien de la présence militaire de l'Alliance en Afghanistan au-delà de 2016 aux niveaux d'effectifs actuels et la poursuite du financement des forces de sécurité afghanes jusqu'en 2020.
Le secrétaire général de l’OTAN a souligné que le Conseil OTAN-Russie reste un forum de dialogue important. « On ne peut pas parler de communauté d'esprit à propos de la réunion d’aujourd'hui, mais ce fut une occasion importante de clarifier nos positions respectives », a-t-il conclu.
Politiquement correct
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Re: Et l'OTAN?
L’Otan et la Russie: un équilibre entre défense et dialogue
Les relations entre l’Occident et Moscou ne sont pas un long fleuve tranquille. A une longue période post-sovéitque de rapprochement et de coopération a succédé un retour à une ère plus glaciaire. Le patron de l’Alliance atlantique ouvre des pistes - l’« approche à deux axes » - pour renouer un dialogue moins tumultueux avec la Russie.
La sécurité en Europe fait face à plusieurs défis. Pas plus tard que la semaine dernière, une nouvelle attaque terroriste dévastatrice a eu lieu en France, et la Turquie a connu une tentative avortée de coup d’État. Les menaces que constituent le terrorisme et l’instabilité sont réelles et tous les alliés de l’Otan collaborent pour assurer la sécurité du citoyen.
Mais un autre défi se pose : celui d’une Russie plus sûre d’elle-même, en particulier après l’annexion illégale de la Crimée. Je suis convaincu qu’un moyen essentiel de renforcer la sécurité en Europe à long terme serait d’engager un dialogue constructif avec la Russie, le plus grand et le plus puissant voisin de l’Otan. C’est la raison pour laquelle une nouvelle réunion du Conseil Otan-Russie s’est tenue la semaine dernière. C’est également la raison pour laquelle, au récent sommet de Varsovie, les dirigeants de l’Otan ont une fois encore confirmé notre approche de la Russie, approche à deux axes basée sur l’équilibre : renforcer notre dissuasion et notre défense collectives, tout en continuant dans le même temps à rechercher un dialogue constructif.
Pendant de longues années, l’Otan a tenté de construire une relation de coopération avec le plus grand et le plus puissant de nos voisins. En 1991, lors de la chute de l’Union soviétique, l’Otan a essayé de passer outre l’ancienne rivalité de la Guerre froide.
En 1994, l’Otan a lancé le programme du Partenariat pour la Paix, que la Russie fut le premier pays à rejoindre. S’ensuivit l’Acte fondateur Otan-Russie, trois ans plus tard. Par la signature de cet accord historique, l’Otan et la Russie exprimaient leur détermination à« construire ensemble une paix durable et ouverte à tous dans la région euro-atlantique, sur la base des principes de démocratie et de sécurité coopérative ». Les deux parties convenaient qu’elles n’emploieraient pas la force l’une contre l’autre ni contre tout autre État ; qu’elles respecteraient la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les États ; qu’elles régleraient les différends par des moyens pacifiques. Les troupes russes combattirent aux côtés de l’Otan en Bosnie et au Kosovo, en vue de résoudre les conflits dans ces régions.
Cette progression s’est poursuivie à l’aube du nouveau siècle. En 2002, l’Otan et la Russie ont instauré le Conseil Otan-Russie (COR) « afin de renforcer notre aptitude à œuvrer ensemble dans des domaines d’intérêt commun et à lutter ensemble contre les menaces et les risques communs pesant sur notre sécurité ». Le COR a facilité une plus grande coopération dans un vaste éventail de domaines, y compris la lutte contre le terrorisme, la gestion des crises, la maîtrise des armements et la défense contre les missiles de théâtre. En 2010, l’Otan et la Russie ont convenu de conclure un véritable partenariat stratégique. Au cours des années qui suivirent, nous avons ensemble œuvré en Afghanistan, réalisé des exercices de lutte contre la piraterie et les sous-marins, et discuté d’une mission militaire commune pour contribuer à l’élimination des armes chimiques en Syrie.
Puis tout a changé. En 2014, la Russie a eu recours à la force pour annexer la Crimée en toute illégalité, et a continué à déstabiliser l’est de l’Ukraine. Ce faisant, la Russie a violé les lois internationales et a ébranlé l’ordre de la sécurité en Europe. Ces actes agressifs ont déclenché une réaction ferme de la communauté internationale. L’Union européenne, les États-Unis et d’autres pays ont imposé des sanctions économiques lourdes à la Russie. Qui fut exclue du G8. Ces deux dernières années, l’Otan a par ailleurs procédé au plus grand renforcement de sa défense collective en une génération.
La défense collective est la première responsabilité de l’Otan. Près d’un milliard de personnes attendent de nous que nous assurions leur sécurité. Pour encore consolider notre sécurité, les dirigeants de l’Otan ont convenu la semaine dernière à Varsovie de renforcer davantage notre présence militaire dans la partie orientale du territoire de l’Alliance. Nous allons déployer par rotation quatre bataillons multinationaux en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne. Ces forces indiqueront clairement qu’il sera répondu à toute attaque envers l’un des Alliés par les forces de l’ensemble de l’Alliance. Et nous sommes convenus d’augmenter notre présence en Europe du Sud-Est, par le biais d’une brigade multinationale en Roumanie.
Certains craignent que ces mesures ne mènent à une escalade avec la Russie. Je comprends ces préoccupations, mais je ne les partage pas. Nous souhaitons prévenir les conflits, pas les provoquer. Toutes les mesures de l’Otan sont défensives, proportionnées, transparentes et pleinement conformes à nos engagements internationaux. L’Otan est et restera toujours une alliance défensive. À la base, notre position de défense renforcée vise à parer les menaces pour la sécurité provenant de toutes les directions. L’Otan ne représente pas une menace pour la Russie ni pour aucun autre pays. Nous ne cherchons pas la confrontation ni une nouvelle course aux armements. La Guerre froide fait partie de l’histoire, et doit y rester.
Malgré nos différences, il est essentiel que nous développions une relation constructive avec la Russie. Après tout, la Russie est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. La Russie ne peut pas, et ne doit pas être isolée. La Russie peut jouer un rôle constructif dans les affaires mondiales, comme l’ont montré l’accord nucléaire iranien et la destruction des armes chimiques en Syrie.
Le dialogue avec la Russie est important pour promouvoir la stabilité stratégique, la prévisibilité et la transparence. Nous avons besoin de dialogue pour communiquer clairement nos intentions, nos initiatives et nos attentes à la Russie, et inversement. Nous avons besoin de dialogue pour réduire le risque que des incidents et des accidents ne nous entraînent dans une spirale incontrôlable. L’avion de combat russe abattu au-dessus de la Turquie l’an passé souligne à quel point il y a urgence. Et je salue le fait que la Russie a dit vouloir poursuivre les mesures de confiance pour améliorer la sécurité aérienne.
Le dialogue est également important pour la communication et le renforcement de principes clairs et de normes de conduite internationales, comme la souveraineté des nations et l’inviolabilité des frontières reconnues au niveau international. Ces valeurs sont fondamentales pour la sécurité en Europe. C’est pourquoi l’Otan n’acceptera jamais l’annexion illégale de la Crimée par la Russie. C’est aussi la raison pour laquelle nous soutenons pleinement la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
L’Otan et la Russie doivent se parler et cesser le dialogue de sourds. Le Conseil Otan - Russie fournit un forum de dialogue important. Il offre également une plate-forme potentielle pour la mise sur pied d’une relation davantage axée sur la coopération, quand les agissements de la Russie le permettent.
Vu l’environnement complexe et difficile en matière de sécurité auquel nous sommes confrontés aujourd’hui, je pense que l’approche à deux axes de l’Otan envers la Russie est la plus appropriée. Nous avons besoin de plus de défense, et de plus de dialogue. L’Otan permet les deux.
Le texte original sur le site de l'OTAN.
Les relations entre l’Occident et Moscou ne sont pas un long fleuve tranquille. A une longue période post-sovéitque de rapprochement et de coopération a succédé un retour à une ère plus glaciaire. Le patron de l’Alliance atlantique ouvre des pistes - l’« approche à deux axes » - pour renouer un dialogue moins tumultueux avec la Russie.
La sécurité en Europe fait face à plusieurs défis. Pas plus tard que la semaine dernière, une nouvelle attaque terroriste dévastatrice a eu lieu en France, et la Turquie a connu une tentative avortée de coup d’État. Les menaces que constituent le terrorisme et l’instabilité sont réelles et tous les alliés de l’Otan collaborent pour assurer la sécurité du citoyen.
Mais un autre défi se pose : celui d’une Russie plus sûre d’elle-même, en particulier après l’annexion illégale de la Crimée. Je suis convaincu qu’un moyen essentiel de renforcer la sécurité en Europe à long terme serait d’engager un dialogue constructif avec la Russie, le plus grand et le plus puissant voisin de l’Otan. C’est la raison pour laquelle une nouvelle réunion du Conseil Otan-Russie s’est tenue la semaine dernière. C’est également la raison pour laquelle, au récent sommet de Varsovie, les dirigeants de l’Otan ont une fois encore confirmé notre approche de la Russie, approche à deux axes basée sur l’équilibre : renforcer notre dissuasion et notre défense collectives, tout en continuant dans le même temps à rechercher un dialogue constructif.
« Une paix durable »
Pendant de longues années, l’Otan a tenté de construire une relation de coopération avec le plus grand et le plus puissant de nos voisins. En 1991, lors de la chute de l’Union soviétique, l’Otan a essayé de passer outre l’ancienne rivalité de la Guerre froide.
En 1994, l’Otan a lancé le programme du Partenariat pour la Paix, que la Russie fut le premier pays à rejoindre. S’ensuivit l’Acte fondateur Otan-Russie, trois ans plus tard. Par la signature de cet accord historique, l’Otan et la Russie exprimaient leur détermination à« construire ensemble une paix durable et ouverte à tous dans la région euro-atlantique, sur la base des principes de démocratie et de sécurité coopérative ». Les deux parties convenaient qu’elles n’emploieraient pas la force l’une contre l’autre ni contre tout autre État ; qu’elles respecteraient la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les États ; qu’elles régleraient les différends par des moyens pacifiques. Les troupes russes combattirent aux côtés de l’Otan en Bosnie et au Kosovo, en vue de résoudre les conflits dans ces régions.
Cette progression s’est poursuivie à l’aube du nouveau siècle. En 2002, l’Otan et la Russie ont instauré le Conseil Otan-Russie (COR) « afin de renforcer notre aptitude à œuvrer ensemble dans des domaines d’intérêt commun et à lutter ensemble contre les menaces et les risques communs pesant sur notre sécurité ». Le COR a facilité une plus grande coopération dans un vaste éventail de domaines, y compris la lutte contre le terrorisme, la gestion des crises, la maîtrise des armements et la défense contre les missiles de théâtre. En 2010, l’Otan et la Russie ont convenu de conclure un véritable partenariat stratégique. Au cours des années qui suivirent, nous avons ensemble œuvré en Afghanistan, réalisé des exercices de lutte contre la piraterie et les sous-marins, et discuté d’une mission militaire commune pour contribuer à l’élimination des armes chimiques en Syrie.
Le tournant de 2014
Puis tout a changé. En 2014, la Russie a eu recours à la force pour annexer la Crimée en toute illégalité, et a continué à déstabiliser l’est de l’Ukraine. Ce faisant, la Russie a violé les lois internationales et a ébranlé l’ordre de la sécurité en Europe. Ces actes agressifs ont déclenché une réaction ferme de la communauté internationale. L’Union européenne, les États-Unis et d’autres pays ont imposé des sanctions économiques lourdes à la Russie. Qui fut exclue du G8. Ces deux dernières années, l’Otan a par ailleurs procédé au plus grand renforcement de sa défense collective en une génération.
La défense collective est la première responsabilité de l’Otan. Près d’un milliard de personnes attendent de nous que nous assurions leur sécurité. Pour encore consolider notre sécurité, les dirigeants de l’Otan ont convenu la semaine dernière à Varsovie de renforcer davantage notre présence militaire dans la partie orientale du territoire de l’Alliance. Nous allons déployer par rotation quatre bataillons multinationaux en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne. Ces forces indiqueront clairement qu’il sera répondu à toute attaque envers l’un des Alliés par les forces de l’ensemble de l’Alliance. Et nous sommes convenus d’augmenter notre présence en Europe du Sud-Est, par le biais d’une brigade multinationale en Roumanie.
Certains craignent que ces mesures ne mènent à une escalade avec la Russie. Je comprends ces préoccupations, mais je ne les partage pas. Nous souhaitons prévenir les conflits, pas les provoquer. Toutes les mesures de l’Otan sont défensives, proportionnées, transparentes et pleinement conformes à nos engagements internationaux. L’Otan est et restera toujours une alliance défensive. À la base, notre position de défense renforcée vise à parer les menaces pour la sécurité provenant de toutes les directions. L’Otan ne représente pas une menace pour la Russie ni pour aucun autre pays. Nous ne cherchons pas la confrontation ni une nouvelle course aux armements. La Guerre froide fait partie de l’histoire, et doit y rester.
Ne pas isoler Moscou
Malgré nos différences, il est essentiel que nous développions une relation constructive avec la Russie. Après tout, la Russie est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. La Russie ne peut pas, et ne doit pas être isolée. La Russie peut jouer un rôle constructif dans les affaires mondiales, comme l’ont montré l’accord nucléaire iranien et la destruction des armes chimiques en Syrie.
Le dialogue avec la Russie est important pour promouvoir la stabilité stratégique, la prévisibilité et la transparence. Nous avons besoin de dialogue pour communiquer clairement nos intentions, nos initiatives et nos attentes à la Russie, et inversement. Nous avons besoin de dialogue pour réduire le risque que des incidents et des accidents ne nous entraînent dans une spirale incontrôlable. L’avion de combat russe abattu au-dessus de la Turquie l’an passé souligne à quel point il y a urgence. Et je salue le fait que la Russie a dit vouloir poursuivre les mesures de confiance pour améliorer la sécurité aérienne.
Le dialogue est également important pour la communication et le renforcement de principes clairs et de normes de conduite internationales, comme la souveraineté des nations et l’inviolabilité des frontières reconnues au niveau international. Ces valeurs sont fondamentales pour la sécurité en Europe. C’est pourquoi l’Otan n’acceptera jamais l’annexion illégale de la Crimée par la Russie. C’est aussi la raison pour laquelle nous soutenons pleinement la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
L’Otan et la Russie doivent se parler et cesser le dialogue de sourds. Le Conseil Otan - Russie fournit un forum de dialogue important. Il offre également une plate-forme potentielle pour la mise sur pied d’une relation davantage axée sur la coopération, quand les agissements de la Russie le permettent.
Vu l’environnement complexe et difficile en matière de sécurité auquel nous sommes confrontés aujourd’hui, je pense que l’approche à deux axes de l’Otan envers la Russie est la plus appropriée. Nous avons besoin de plus de défense, et de plus de dialogue. L’Otan permet les deux.
Le texte original sur le site de l'OTAN.
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Un peu d'humour (grivois) dans ce monde de brutes...
Les médias ont présenté une députée ukrainienne comme une star du porno
juillet 14, 2016 - 20:51 Actualités,
Les médias russes ont affirmé qu’une députée ukrainienne, Irina Friz, a joué auparavant dans des films pour adultes. Cette information provient en premier lieu d’un article d’un journal en ligne polonais peu connu. La preuve fournie est une illustration de mauvaise qualité avec une femme en lingerie dans une posture provocatrice. Cette inconnue ressemble à Irina Friz. Cette publication à eu lieu à la veille du sommet de l’OTAN à Varsovie, auquel cette femme – membre du Bloc Petro Poroshenko – a participé.
Le journal en ligne polonais peu connu se nomme Dziennik Polityczny. Il a publié ce fake le 6 Juillet. Cet article est intitulé «Une star du porno est la représentante de l’Ukraine lors du sommet de l’OTAN!» L’article est signé par Jan Radziunas, ce que est très probablement un pseudonyme.
«Pendant un certain temps, Irina Friz a eu un travail supplémentaire en tant qu’actrice dans des films pornos! Son ascension a commencé en 2003, grâce à son intimité avec Petro Porochenko», lit-on dans cet article.
Bon, vous me connaissez, n'écoutant que mon sens aigu du devoir, j'ai investigué un peu plus loin pour en savoir plus sur la députée et cette fameuse actrice
Quelques photos supplémentaires (dont une très humoristique avec le portrait de Poroshenko) dans le lien, je ne poste pas directement pour des raisons évidentes de déontologie !
https://vk.com/wall-75306995_16212
juillet 14, 2016 - 20:51 Actualités,
Les médias russes ont affirmé qu’une députée ukrainienne, Irina Friz, a joué auparavant dans des films pour adultes. Cette information provient en premier lieu d’un article d’un journal en ligne polonais peu connu. La preuve fournie est une illustration de mauvaise qualité avec une femme en lingerie dans une posture provocatrice. Cette inconnue ressemble à Irina Friz. Cette publication à eu lieu à la veille du sommet de l’OTAN à Varsovie, auquel cette femme – membre du Bloc Petro Poroshenko – a participé.
Le journal en ligne polonais peu connu se nomme Dziennik Polityczny. Il a publié ce fake le 6 Juillet. Cet article est intitulé «Une star du porno est la représentante de l’Ukraine lors du sommet de l’OTAN!» L’article est signé par Jan Radziunas, ce que est très probablement un pseudonyme.
«Pendant un certain temps, Irina Friz a eu un travail supplémentaire en tant qu’actrice dans des films pornos! Son ascension a commencé en 2003, grâce à son intimité avec Petro Porochenko», lit-on dans cet article.
Ukrainę na Szczycie NATO w Warszawie będzie reprezentować GWIAZDA PORNO!
8 i 9 lipca 2016 r. odbędzie się Szczyt NATO w Warszawie. Szczyt odbędzie się w kluczowym momencie, bo euroatlantyckie bezpieczeństwo zmieniło się i na Wschodzie, i na Południu.
„W Warszawie wyznaczymy kierunek dostosowania Sojuszu do nowych warunków bezpieczeństwa, tak że NATO pozostanie gotowe do obrony wszystkich sojuszników w przypadku jakiegokolwiek zagrożenia z dowolnego kierunku" – zapowiedział sekretarz generalny NATO. "Na obecnym etapie przewiduje się udział szefów państw (w tym amerykańskiego Prezydenta Baracka Obamay) i rządów z 28 państw członkowskich. Sojusz oceni aktualny stan środowiska bezpieczeństwa, podsumuje wdrożenie postanowień przyjętych na szczycie w Newport w 2014 r., a także zdecyduje o dalszych kierunkach adaptacji NATO do nowych wyzwań" – poinformowało MSZ.
Podczas Szczytu NATO w Warszawie również odbędzie się posiedzenie komisji NATO-Ukraina. Ukraińską delegację będzie reprezentować Prezydent Piotr Poroszenko. Szczególną intrygę nadaje temu spotkaniu udział byłego rzecznika prasowego prezydenta Ukrainy Piotra Poroszenki, a obecnie posłanki Rady Najwyższej, koordynatora Grupy Roboczej Ukraina-NATO Ireny Fryz.
Jak podają środki masowego przekazu Ukrainy, Irena Fryz zrobiła karierę od sprzedawczyni do kierowniczki Głównego zarządu Komunikacji Publicznej i Informacji Administracji Prezydenta Ukrainy. Lecz sukces nie zawsze towarzyszył jej na prodze życia. Przez pewien czas Irena Fryz dorabiała jako aktorka w filmach porno! Jej oszałamiający sukces rozpoczął się w 2003 r. dzięki intymnym stosunkom z Piotrem Poroszenko.
Być może Irena Fryz chce zaćmić znaną włoską aktorkę pornograficzną węgierskiego pochodzenia Cicciolinę? Dotychczas ona była pierwszą w historii gwiazdą porno wybraną do parlamentu demokratycznego państwa. I jak pokazuje życie – nie ostatnią...
JAN RADŽIŪNAS
Bon, vous me connaissez, n'écoutant que mon sens aigu du devoir, j'ai investigué un peu plus loin pour en savoir plus sur la députée et cette fameuse actrice
Quelques photos supplémentaires (dont une très humoristique avec le portrait de Poroshenko) dans le lien, je ne poste pas directement pour des raisons évidentes de déontologie !
https://vk.com/wall-75306995_16212
Krispoluk- Messages : 9858
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