et en lettonie!

[dovaking]

http://www.lematin.ch/monde/etatsunis-envoient-equipements-militaires-baltes/story/22670465 on dirais que ce n'est pas demain qu'on verra les sptetnatz à riga.

[Matt]

Parfaitement logique, les pays Baltes faisant partie de l'OTAN . . .

[Krispoluk]

http://www.lematin.ch/monde/etatsunis-envoient-equipements-militaires-baltes/story/22670465 on dirais que ce n'est pas demain qu'on verra les sptetnatz à riga.

Salut Dova

Bon , je sais depuis le forum-routard Lettonie que tu es (as été ?) un amoureux de la Lettonie.

Oui, on lit beaucoup de choses en ce moment sur la supposée "déstabilisation" des pays Baltes par la Russie et en particulier de la Lettonie...
Pour bien connaître le sujet (une copine Russo-Lettone dont la famille était originaire de Bielgorod) Je sais que les Russes n'ont aucune chance de rééditer le "coup du Donbass" dans l'est de la Lettonie... Ils y ont certes encore quelques faibles relais à Daugavpils, du style "vieux Staliniens nostalgiques" mais ça ne pèse dorénavant pas plus que 7 à 8% en Lettonie, donc aucun risque d'après moi. Je ne parle même pas de l'influence russe en Estonie ou Lituanie, car là c'est plutôt 1 à 2%...
Amitiés, Kris

[Matt]

Kris, sans vouloir être un oiseau de mauvais augure, il faut se méfier à tout prix des russes, ils usent (et abusent) de toute sorte de "stratégies" à leur fins.
Méfiance méfiance est le maître mot 

[Thuramir]

En fait, le point faible des pays baltes est l'emploi des langues pour travailler dans les administrations.
La Cour européenne des droits de l'homme a admis que ces Etats pouvaient imposer la connaissance active de la langue nationale (lituanien, letton ou estonien) pour travailler dans les administrations du pays, mais il s'agissait d'un régime transitoire pour ces pays en route vers vers la démocratie au début des années 90, et la reconstruction d'une identité nationale.
A terme, ces pays étaient invités à réformer leur système légal en permettant aux russophones de travailler dans leur langue.
C'est d'ailleurs sur ces questions que la Russie tape du poing sur la table de nos jours en ce qui concerne les Etats baltes.
Ce problème n'est pas réglé et cela reste un contentieux.

[Matt]

Veux rien dire, mais en quoi la Russie se mèle de la situation dans des pays voisins, libres et indépendants?
La Russie n'a pas à s'immicer dans les déscisions de ses voisins.
C'est comme si la France venait dire ce qu'il faut faire au sujet de l'emplois des langues en Belgique.
Certain que la "réception" serait chaude pour les français!!

[tarkan]

Veux rien dire, mais en quoi la Russie se mèle de la situation dans des pays voisins, libres et indépendants?
La Russie n'a pas à s'immicer dans les déscisions de ses voisins.
C'est comme si la France venait dire ce qu'il faut faire au sujet de l'emplois des langues en Belgique.
Certain que la "réception" serait chaude pour les français!!

Ben pourquoi? J'ai loupé un chapitre style "éclatement de l'URSS et indépendance des ex satellites?"

Non non, y a pas de raison que des kgbistes se mêlent des affaires intérieures de leurs voisins!

La ligne officielle russe, réaffirmée par Vladimir Poutine le 9 mai 2005 à l'occasion du soixantième anniversaire de la victoire sur le IIIème Reich, a repris mot pour mot les fables de la propagande communiste : le pacte germano-soviétique était justifié et les Baltes auraient librement demandé leur rattachement à l'URSS! Utilisant la langue de bois stalinienne, le président russe, s'est rangé explicitement à la version soviétique : "En 1989, le Soviet suprême de l'URSS, l'organe législatif suprême de l'URSS, a donné une appréciation juridique et morale précise du pacte Molotov-Ribbentrop. Nos voisins baltes le savent bien mais continuent néanmoins à exiger une sorte de "repentance" de la Russie. J'aimerais souligner que de telles prétentions sont sans objet..."

Dont acte. Les interprétations du Soviet Suprême de l'URSS, dont l'honnêteté intellectuelle et la hauteur morale sont connues, ont acquis la force de la vérité historique pour le président Poutine.

Ça date de 10ans déjà. On dormait encore tous paisiblement. 1an plus tard Politkovskaïa a été buté comme un chien. Avant il y a eu le bain de sang en Tchétchènie. On ne s'est pas réveillé. En 2008, ce fut au tour de la Géorgie, coupable de vouloir être trop indépendante aux yeux de Moscou de subir une agression militaire en règle. Sarko nous a chanté une berceuse. Quand Poutine soutient l'Iran et la Syrie, bah, on a dit qu'il défendait ses intérêts, on est resté couché... Ensuite est venu le tour de l'Ukraine. Comment? La guerre au porte de l'Europe? Impossible...

Bon ceci dit, je ne pense pas que ce soit possible, because OTAN et UE, ils veulent encore faire chier le monde, mais vous voyez bien qu'avec un tel état d'esprit, les petits voisins ont raison d'être... Tendus?

Le problème de ces populations "importées" qui ont décidé de rester avec leur particularisme, on commence à savoir un peu ce que c'est non?

Demander à un russe de s'intégrer alors que les vieux russes blancs continuent à se donner entre eux du "prince" et de se faire le porte voix d'un régime criminel, c'est une illusion

[tarkan]

reportage à Narva en Estonie:

[Matt]

C'est l'excuse dont ont besoin les russes pour leur expansion!

[Krispoluk]

En plein dans l'actualité du moment, à voir au cinéma actuellement (si vous arrivez à trouver une salle qui le passe parce que c'est pas un "blockbuster" américain débile qui fait plein d'entrées...) "La croisée des vents" film estonien en salle actuellement sur la déportation et "l'élimination" par les soviétiques de 580.000 Baltes durant leur occupation.
lien : http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/03/10/03002-20150310ARTFIG00340--crosswind-la-croisee-des-vents-ne-manque-pas-de-souffle.php

On sait que l'allemagne hitlérienne a aussi éliminé tous les juifs des pays Baltes, mais quand on voit les Poutinistes oser dire "que les Baltes étaient d'accord pour leur rattachement à l'URSS" y' a des questions à se poser non ? 
J'ai visité en Lituanie un petit musée consacré aux déportations à la Kolyma ou ailleurs, de l'élite de Lituanie, très poignant avec les lettres de déportés racontant leurs conditions effroyables de (sur)vie...

Je me rappelle d'ailleurs dans ma (longue) vie du récit d'un "survivant" polonais de cette période Wiszek, famille aristocratique de l'est de la Pologne (Lviv) déporté en 1940 avec toute sa famille, sauf son père (officier, massacré à Katyn). Il raconte : "J'avais 15 ans à l'époque, on a fait un voyage interminable en wagons à bestiaux vers la Sibérie avec ma mère et ma soeur, on est arrivé un jour au milieu d'une forêt, il y avait 1 mètre de neige à l'extérieur, les soldats russes nous ont balancé des pelles, des pioches, des scies et des haches et nous on dit "Débrouillez-vous pour abattre des arbres et construire des cabanes sinon vous dormirez dans la neige..."
Le Wiszek est resté dans son camp jusqu'en 1943, puis suite aux accords de Téhéran, Staline a consenti à "rappatrier" des polonais via la mer Caspienne et l'Iran, vers l'Angleterre. Il a été recruté dans l'armée "Anders" et s'est battu en Lybie, puis a fait le débarquement de Normandie avec la 1ère Division Blindée Polonaise. Il a libéré le Nord de la France, notamment Douai où il est tombé amoureux d'une "polonaise" issue de la diaspora, il a fini par se fixer à Douai. Il est mort depuis 5 ans mais j'aimais beaucoup discuter avec lui de ses nombreuses et tragiques expériences...

[Caduce62]

AFP, publié le jeudi 23 mai 2019 à 11h09
L'hélicoptère des garde-frontières entame un virage serré et en bas apparaît une mince bande de sol jaune dans la forêt, puis un grillage surmonté de spirales de fil barbelé: c'est le mur letton séparant l'Union européenne de la Russie.

Quinze ans après l'adhésion de la Lettonie à l'UE, juste avant les élections européennes, quels sont le rôle et l'image de l'Union au Latgale, cette région pauvre, à 2000 km de Bruxelles et à 600 seulement de Moscou?

Avant que le "mur" apparaisse à partir de 2017, le Latgale faisait souvent parler de lui en raison de la contrebande de cigarettes et de vodka russes et des intrusions de migrants illégaux, Vietnamiens, Sri Lankais, Afghans et Syriens.

"En 2016, on a battu le record avec 140 interpellations", confie le lieutenant-colonel des garde-frontières Sandris Buliga. "Puis on a commencé à construire le mur et l'immigration a nettement baissé".

La contrebande de cigarettes a chuté elle aussi.

- La Russie s'est éloignée -

La Russie, bien que proche, s'est éloignée, l'Europe est devenue plus présente, sans la moindre frontière jusqu'aux rives de l'Atlantique.

Pour Andris Mejers, artisan charcutier local spécialiste de saucisses et de lard salé, l'Union rime avec l'ouverture du marché occidental.

"Avant, nous allions à Moscou, à Saint-Pétersbourg. Mais maintenant la frontière s'est fermée. Donc nous allons ailleurs. En Allemagne, en Pologne, en Suède, j'étais allé aussi à Bruxelles, avec mon lard", raconte-t-il.

"J'ai des documents européens, qui sont faits ici. Ils confirment la qualité de mes produits qui sont ainsi acceptés partout."

Presque tous les habitants de la région interrogés par l'AFP en avril disent ne pas considérer leur grand voisin russe comme une menace immédiate pour la Lettonie et son 1,9 million d'habitants.

Mais ils sont conscients qu'en cas de conflit, leur défense n'a aucune chance.

"Poutine est imprévisible, tel un conducteur novice au volant: on ne sait jamais ce qu'il fera", affirme Ilmars Ostrovskis, chef d'une entreprise qui assure la gestion et l'entretien d'une quarantaine d'immeubles.

"La protection offerte par l'UE est plus morale que réelle", pense ce quinquagénaire, qui doute que l'Occident vienne à la rescousse en cas de besoin.

En attendant, les Lettons sont tous d'accord pour se féliciter des subventions européennes (7,2 milliards d'euros net depuis 2004) qui profitent aux infrastructures, aux entreprises et aux agriculteurs.

La ferme de Skaidrite Marcenoka, une ex-médecin citadine convertie à l'agriculture, en fournit une éclairante démonstration dans le village de Pasiene.

- "Vaches européennes" -

Des machines agricoles flambant neuves attirent le regard dans les champs encore nus en cette fin d'hiver. La patronne de l'exploitation explique que des taureaux charolais et limousins ont rejoint les bêtes locales au poil marron: Elle plaisante: "mes vaches sont devenues plus européennes".

Sa ferme de 150 hectares (dont 50 hectares loués à une société suédoise qui a racheté massivement des terres agricoles pour y planter des arbres) touche des subventions annuelles d'environ 230 euros par hectare, grâce à son label "bio", alors qu'une exploitation ordinaire n'en reçoit que 130 par hectare.

"En moyenne, quelque 40% des investissements dans l'agriculture sont compensés par l'UE", dit encore Marcenoka qui est aussi une responsable locale.

La seule critique - indirecte - revenant dans les conversations concerne la transparence dans la gestion de la manne européenne.

"Beaucoup de responsables locaux ou d'entrepreneurs s'attribuent de l'argent incorrectement", dit à l'AFP l'historien et auteur de plusieurs livres sur le Latgale, Agris Dzenis. "Les devis sont parfois gonflés (...) et on utilise des matériaux de mauvaise qualité qu'on enfouit sous les routes".

- L'église et la synagogue -

Une autre critique est formulée par l'ancien maire communiste de Ludza, co-fondateur du parti socialiste letton, Fridijs Bokiss. "Les investissements européens sont vains, parce qu'ils n'empêchent pas les gens de quitter Latgale", dit-il, tout en reconnaissant que l'UE finance même un programme de coopération locale avec la région russe de Pskov. La Lettonie, selon lui, "devrait quitter l'Otan pour avoir de bonnes relations avec Moscou".

Le maire de Ludza, Edgars Mekss, est beaucoup plus enthousiaste, chiffres à l'appui.

"Au cours de la dernière décennie, nous avons obtenu 16,2 millions d'euros pour 90 projets différents. Pour chaque euro déboursé de notre budget à nous pour des travaux de construction ou l'installation de canalisations, restauration de l'église et de la synagogue, nous touchons 4,7 euros de l'UE. Sans cela, notre région frontalière ne pourrait pas se développer".

La Lettonie a rejoint la zone euro en 2014. 73% des Lettons approuvent l'appartenance de leur pays à l'UE, selon Eurobaromètre. L'Otan n'est pas loin derrière, avec environ 60% d'opinions favorables.

[Krispoluk]

Article intéressant mais avec un parti-pris "européiste" un peu trop affirmé... 

Je ne reviens pas sur les interviews, je ne suis pas qualifié pour intervenir...

Par contre, je peux intervenir sur l'adhésion de la Lituanie et de la Lettonie à l'Euro : une catastrophe économique et sociale !

J'étais en Lituanie au mois de novembre dernier, j'ai pu observer l'incroyable inflation des prix à la consommation que ce passage a provoqué ! 

Des prix dans les magasins au même niveau que les prix français (j'ai fait mes emplettes sur place) très loins des prix exprimés en Litas que j'ai connu autrefois...

Avec un salaire moyen de 500€, la récession pointe le bout de son nez en Lituanie, à tel point que mes amis lituaniens habitant Vilnius m'avouent qu'ils vont régulièrement s'approvisonner en Pologne, à 110km, parce les prix y sont inférieurs de 50%...   (avec des salaires supérieurs en Pologne...)

[Caduce62]

En Lettonie, les voitures des automobilistes contrôlés en état d’ivresse envoyées en Ukraine

Au début de février, les députés ont autorisé l’Etat à livrer gratuitement les véhicules saisis par la police à l’association Tviterkonvoja, qui va les conduire en Ukraine à partir de ce week-end.

Par Anne-Françoise Hivert(Malmö (Suède), correspondante régionale)
Publié le 10 mars 2023 à 14h46, mis à jour le 10 mars 2023 à 14h59

Comme chaque semaine depuis le début de la guerre en Ukraine, une quinzaine de voitures d’occasion quitteront la Lettonie en fin d’après-midi, vendredi 10 mars. Au volant : des bénévoles, qui vont parcourir un millier de kilomètres, pour aller livrer les véhicules à des unités de soldats ou des équipes médicales en Ukraine, avant de faire le voyage en sens inverse à bord d’un minibus et rentrer, lundi matin, juste à temps pour reprendre le travail.

Cette fois, en plus d’une dizaine de voitures données par des Lettons ou achetées avec l’argent collecté par l’association Tviterkonvoja, quatre véhicules, cédés par l’Etat, les accompagneront, tous confisqués à des chauffards, arrêtés alors qu’ils conduisaient en état d’ivresse.

Le 7 mars à Riga, lors d’un conseil des ministres, le gouvernement de coalition a donné son autorisation pour que ces voitures – et d’autres, plus tard – soient livrées à l’armée ukrainienne, ainsi qu’à l’hôpital régional de Vinnytsia et à l’Association médicale du conseil de Koupiansk. « Nous avons encore une fois montré notre unité dans notre soutien à l’Ukraine », s’est réjoui le ministre des finances, Arvils Aseradens.

L’idée avait été lancée, il y a un mois, sur les réseaux sociaux, « comme une blague », précise Reinis Poznaks, le fondateur de Tviterkonvoja, qui a déjà envoyé 1 200 voitures en Ukraine depuis le début de la guerre. Les journaux révélaient alors que les fourrières lettonnes étaient pleines à craquer depuis le durcissement des sanctions, entré en vigueur en début d’année, visant l’alcoolémie au volant.

Désormais, un conducteur contrôlé avec un taux d’alcool supérieur à 1,5 g/l de sang – soit trois fois la limite légale – perd immédiatement sa voiture, qui passe sous le contrôle de l’Etat. Or, en deux mois seulement, deux cents véhicules ont été saisis dans ce pays de 1,9 million d’habitants. Un chiffre bien plus élevé que ce qui avait été anticipé et qui « montre vraiment l’ampleur du problème »

[Caduce62]

Bien que la Russie ait émis des mandats d'arrêt contre 15 membres du conseil municipal de Riga pour avoir démoli des monuments de l'ère soviétique glorifiant l'Armée rouge, le Conseil vient de prendre des mesures supplémentaires.
Riga va renommer les rues portant le nom de Moscou, Lomonossov, Pouchkine et Gogol

https://x.com/visegrad24/status/1761029449397813464?s=20

[Caduce62]

https://x.com/olivyelekur/status/1782076662898728964

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