L'Ukraine expulse deux diplomates tchèques soupçonnés d'espionnage
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L'Ukraine expulse deux diplomates tchèques soupçonnés d'espionnage
L'Ukraine expulse deux diplomates tchèques soupçonnés d'espionnage
KIEV - L'Ukraine a annoncé vendredi l'expulsion de deux diplomates
tchèques pour activités non conformes à leur statut diplomatique, un
terme généralement utilisé dans les affaires d'espionnage.
Les
deux diplomates, attachés militaires de l'ambassade de République
tchèque en Ukraine, ont utilisé leur statut diplomatique pour collecter
des informations qui constituent un secret d'Etat en Ukraine, a précisé
le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Une
note en ce sens a été remise vendredi au chargé d'affaires de
l'ambassade de la République tchèque en Ukraine, convoqué au ministère
des Affaires étrangères, selon la même source.
Les deux diplomates ont été déclarés persona non grata.
Il
n'y a aucun aspect politique dans cette affaire, a indiqué une source
diplomatique ukrainienne au quotidien en ligne Ukraïnska Pravda,
précisant que cette décision avait été prise à la demande des services
de sécurité ukrainiens (SBU).
C'est un homme et une femme, le
premier est colonel et la seconde commandante, ils ne sont pas
diplomates de carrière et ne font que bénéficier de l'immunité
diplomatique, a ajouté cette source, précisant que les informations
collectées par ces personnes concernaient l'aviation.
Pour sa
part, le ministère des Affaires étrangères a souligné l'importance du
développement des relations amicales avec la République tchèque. Nous
espérons que nos relations ne seront pas à l'avenir ternies par de tels
incidents, a-t-il ajouté dans le communiqué.
Contactée par l'AFP, l'ambassade tchèque s'est refusée à tout commentaire.
Les
relations entre Kiev et Prague se sont déjà tendues en janvier, lorsque
la République tchèque a accordé l'asile politique à un ex-ministre de
l'Economie ukrainien, proche de l'opposition, après l'avoir brièvement
interpellé à la suite d'un avis de recherche international émis par
Kiev.
L'Ukraine avait alors jugé cette décision incohérente.
(AFP / 13 mai 2011 15h08)
KIEV - L'Ukraine a annoncé vendredi l'expulsion de deux diplomates
tchèques pour activités non conformes à leur statut diplomatique, un
terme généralement utilisé dans les affaires d'espionnage.
Les
deux diplomates, attachés militaires de l'ambassade de République
tchèque en Ukraine, ont utilisé leur statut diplomatique pour collecter
des informations qui constituent un secret d'Etat en Ukraine, a précisé
le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Une
note en ce sens a été remise vendredi au chargé d'affaires de
l'ambassade de la République tchèque en Ukraine, convoqué au ministère
des Affaires étrangères, selon la même source.
Les deux diplomates ont été déclarés persona non grata.
Il
n'y a aucun aspect politique dans cette affaire, a indiqué une source
diplomatique ukrainienne au quotidien en ligne Ukraïnska Pravda,
précisant que cette décision avait été prise à la demande des services
de sécurité ukrainiens (SBU).
C'est un homme et une femme, le
premier est colonel et la seconde commandante, ils ne sont pas
diplomates de carrière et ne font que bénéficier de l'immunité
diplomatique, a ajouté cette source, précisant que les informations
collectées par ces personnes concernaient l'aviation.
Pour sa
part, le ministère des Affaires étrangères a souligné l'importance du
développement des relations amicales avec la République tchèque. Nous
espérons que nos relations ne seront pas à l'avenir ternies par de tels
incidents, a-t-il ajouté dans le communiqué.
Contactée par l'AFP, l'ambassade tchèque s'est refusée à tout commentaire.
Les
relations entre Kiev et Prague se sont déjà tendues en janvier, lorsque
la République tchèque a accordé l'asile politique à un ex-ministre de
l'Economie ukrainien, proche de l'opposition, après l'avoir brièvement
interpellé à la suite d'un avis de recherche international émis par
Kiev.
L'Ukraine avait alors jugé cette décision incohérente.
(AFP / 13 mai 2011 15h08)
Re: L'Ukraine expulse deux diplomates tchèques soupçonnés d'espionnage
Il faudrait commencer par se poser la question de la pertinence des avis de recherche internationaux émis par l'Ukraine, dont les prisonniers subissent les maltraitances les plus graves en Ukraine.
En ce qui concerne une demande d'extradition présentée par l'Ukraine, la Cour de Cassation belge a aussi jugé que : "Lorsqu'en cas de demande d'extradition, les juridictions d'instruction se prononcent sur le caractère exécutoire d'un mandat d'arrêt ou d'un titre équivalent décerné par l'autorité étrangère, elles vérifient, dans le respect des droits de la défense, si le titre produit réunit les conditions légales et conventionnelles en matière d'extradition.
En vertu du deuxième alinéa de l’article 2bis de la loi du 15 mars 1874, inséré par l’article 4 de la loi du 15 mai 2007, l’extradition ne peut être accordée s'il existe des risques sérieux que la personne, si elle était extradée, soit soumise dans l'Etat requérant à un déni flagrant de justice, à des faits de torture ou des traitements inhumains et dégradants.
Cette disposition institue une condition générale de l’extradition, dont la vérification ressortit au contrôle des juridictions d’instruction.
Il leur appartient dès lors, au titre de cette vérification, de s’assurer à tout le moins de l’absence de motif grave et évident établissant l’impossibilité de satisfaire à la condition précitée" (arrêt P.08.0680.F du 28 mai 2008).
A bon entendeur...
En ce qui concerne une demande d'extradition présentée par l'Ukraine, la Cour de Cassation belge a aussi jugé que : "Lorsqu'en cas de demande d'extradition, les juridictions d'instruction se prononcent sur le caractère exécutoire d'un mandat d'arrêt ou d'un titre équivalent décerné par l'autorité étrangère, elles vérifient, dans le respect des droits de la défense, si le titre produit réunit les conditions légales et conventionnelles en matière d'extradition.
En vertu du deuxième alinéa de l’article 2bis de la loi du 15 mars 1874, inséré par l’article 4 de la loi du 15 mai 2007, l’extradition ne peut être accordée s'il existe des risques sérieux que la personne, si elle était extradée, soit soumise dans l'Etat requérant à un déni flagrant de justice, à des faits de torture ou des traitements inhumains et dégradants.
Cette disposition institue une condition générale de l’extradition, dont la vérification ressortit au contrôle des juridictions d’instruction.
Il leur appartient dès lors, au titre de cette vérification, de s’assurer à tout le moins de l’absence de motif grave et évident établissant l’impossibilité de satisfaire à la condition précitée" (arrêt P.08.0680.F du 28 mai 2008).
A bon entendeur...
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Prague s'apprête à expulser à titre réciproque des diplomates ukrainiens
La réponse du berger à la bergère:
Prague s'apprête à expulser à titre réciproque des diplomates ukrainiens
PRAGUE - La République tchèque a annoncé lundi s'apprêter à expulser des diplomates ukrainiens, en réaction à l'expulsion annoncée vendredi par Kiev de deux diplomates tchèques accusés d'espionnage, une décision aussitôt critiquée par Kiev comme inadéquate.
Il est de coutume diplomatique que la réciprocité fait valoir ses droits dans des cas pareils. Cela en sera ainsi aussi dans cette affaire, a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg au cours d'un point de presse à Prague.
A la différence de l'Ukraine, tout se déroulera de manière très discrète, a-t-il ajouté, sans fournir davantage de détails.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a critiqué cette réaction de Prague comme inadéquate, faisant état d'un diplomate ukrainien expulsé.
La décision de la partie tchèque sur l'expulsion d'un collaborateur de l'ambassade ukrainienne en République tchèque est une
réaction absolument inadéquate, a déclaré le ministère dans un communiqué.
Les deux diplomates tchèques se livraient à l'espionnage en Ukraine, contrairement à l'Ukrainien visé par la riposte de Prague, selon la même source.
Il ne peut être question d'aucune réciprocité dans ce cas-là, a-t-il ajouté.
Les deux diplomates expulsés par Kiev, attachés militaires de l'ambassade tchèque en Ukraine, collectaient des informations de caractère militaire et technique, sous couvert de leur statut diplomatique, selon le service de sécurité ukrainien (SBU).
Il s'agit du chef de la section militaire à l'ambassade de la République tchèque, le colonel Zdenek Kubicek, et de l'attaché militaire, le commandant Petra Novotna.
Déclarés persona non grata, M. Kubicek et Mme Novotna, qui n'avaient pas été placés en détention à Kiev, ont déjà quitté la capitale ukrainienne, selon M. Schwarzenberg.
Ce dernier avait déjà indiqué vendredi que l'expulsion des diplomates tchèques constituait sans doute selon lui une riposte au fait que Prague a accordé récemment l'asile politique à
l'ex-ministre ukrainien Bogdan Danylychyne.
Kiev avait de son côté assuré qu'il n'y avait aucun rapport entre ces deux affaires.
Ministre ukrainien de l'Economie de 2007 à 2010, M. Danylychyne a obtenu l'asile politique en République tchèque en janvier, après avoir été interpellé à la suite d'un avis de recherche international émis par Kiev.
L'Ukraine avait alors jugé la décision de Prague incohérente.
Plusieurs alliés de l'ancien Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko, qui ont fait partie de son gouvernement à l'instar de M. Danylychyne, sont visés par des enquêtes pour abus de pouvoir ouvertes après la défaite de Mme Timochenko à la présidentielle remportée par Viktor Ianoukovitch.
Proche de l'opposition, Bogdan Danylychyne a été inculpé dans une affaire portant sur l'achat de certaines marchandises avec des fonds publics, selon le parquet ukrainien.
©AFP
Rien d'étonnant à cette réaction.
Prague s'apprête à expulser à titre réciproque des diplomates ukrainiens
PRAGUE - La République tchèque a annoncé lundi s'apprêter à expulser des diplomates ukrainiens, en réaction à l'expulsion annoncée vendredi par Kiev de deux diplomates tchèques accusés d'espionnage, une décision aussitôt critiquée par Kiev comme inadéquate.
Il est de coutume diplomatique que la réciprocité fait valoir ses droits dans des cas pareils. Cela en sera ainsi aussi dans cette affaire, a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg au cours d'un point de presse à Prague.
A la différence de l'Ukraine, tout se déroulera de manière très discrète, a-t-il ajouté, sans fournir davantage de détails.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a critiqué cette réaction de Prague comme inadéquate, faisant état d'un diplomate ukrainien expulsé.
La décision de la partie tchèque sur l'expulsion d'un collaborateur de l'ambassade ukrainienne en République tchèque est une
réaction absolument inadéquate, a déclaré le ministère dans un communiqué.
Les deux diplomates tchèques se livraient à l'espionnage en Ukraine, contrairement à l'Ukrainien visé par la riposte de Prague, selon la même source.
Il ne peut être question d'aucune réciprocité dans ce cas-là, a-t-il ajouté.
Les deux diplomates expulsés par Kiev, attachés militaires de l'ambassade tchèque en Ukraine, collectaient des informations de caractère militaire et technique, sous couvert de leur statut diplomatique, selon le service de sécurité ukrainien (SBU).
Il s'agit du chef de la section militaire à l'ambassade de la République tchèque, le colonel Zdenek Kubicek, et de l'attaché militaire, le commandant Petra Novotna.
Déclarés persona non grata, M. Kubicek et Mme Novotna, qui n'avaient pas été placés en détention à Kiev, ont déjà quitté la capitale ukrainienne, selon M. Schwarzenberg.
Ce dernier avait déjà indiqué vendredi que l'expulsion des diplomates tchèques constituait sans doute selon lui une riposte au fait que Prague a accordé récemment l'asile politique à
l'ex-ministre ukrainien Bogdan Danylychyne.
Kiev avait de son côté assuré qu'il n'y avait aucun rapport entre ces deux affaires.
Ministre ukrainien de l'Economie de 2007 à 2010, M. Danylychyne a obtenu l'asile politique en République tchèque en janvier, après avoir été interpellé à la suite d'un avis de recherche international émis par Kiev.
L'Ukraine avait alors jugé la décision de Prague incohérente.
Plusieurs alliés de l'ancien Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko, qui ont fait partie de son gouvernement à l'instar de M. Danylychyne, sont visés par des enquêtes pour abus de pouvoir ouvertes après la défaite de Mme Timochenko à la présidentielle remportée par Viktor Ianoukovitch.
Proche de l'opposition, Bogdan Danylychyne a été inculpé dans une affaire portant sur l'achat de certaines marchandises avec des fonds publics, selon le parquet ukrainien.
©AFP
Rien d'étonnant à cette réaction.
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