Un mort après une explosion dans une église ukrainienne

[Matt]

TF1 21h44
Un mort après une explosion dans une église ukrainienne

Une bombe a tué une octogénaire et fait huit blessés dans une église orthodoxe d'Ukraine mercredi, jour anniversaire de la conversion du pays au christianisme en 988, rapportent les autorités. Selon des médias ukrainiens, qui citent des responsables locaux, la bombe avait la puissance de 500 grammes de TNT. L'attentat n'a pas été revendiqué et le ministère des Situations d'urgence s'est refusé à tout commentaire. Selon des médias locaux, l'octogénaire qui a succombé à ses blessures était une religieuse. L'explosion s'est produite dans la ville de Zaporijjya, dans le sud de l'Ukraine.

Dès que j'aurai plus de précisions, je vous les ferai partager.

[Svoboda]

Probablement suite à ça ...lire l'article :
http://www.rtlinfo.be/info/monde/europe/726306/ukraine-des-nationalistes-manifestent-contre-la-visite-du--pope-de-moscou-

[Matt]

C'est sans doute la raison, éffectivement.

Une église orthodoxe, relevant du patriarcat de Moscou, a été la cible d’un attentat. Les faits se sont déroulés dans le sud-est de l’Ukraine.
Une bombe artisanale a explosé tuant une religieuse de 80 ans. 8 personnes ont également été blessées dans l’explosion.
L’attentat n’a pas été revendiqué. Il s’est produit au dernier jour de la visite du patriarche russe, Cyrille, en Ukraine.
Une visite qui avait entraîné des manifestations de militants nationalistes ces derniers jours à Kiev.
Ces derniers refusent de reconnaître l’autorité de Moscou sur l’orthodoxie, qui est la religion dominante de l’Ukraine.
Le patriarche de Moscou a insisté durant sa visite sur les points communs qui unissent les églises des deux pays.

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http://fr.euronews.net/2010/07/29/attentat-dans-une-eglise-en-ukraine/

[RomanoV]

Pff sûrement un coup du gouvernement et du dictateur en place pour faire accuser les nationalistes et offrir son pays sur un plat à la Russie.

[Matt]

L'Ukraine n'est pas coutumière des attentats, alors en faire un commandité par l'Etat . . .

En Ukraine, la spiritualité et la politique font bon ménage

29 juillet
Preuve une fois de plus du rapprochement entre l’Ukraine et la Russie, le chef de l’Eglise orthodoxe russe, le patriarche Kirill, est accueilli avec tous les honneurs en Ukraine. Sa visite, l’année dernière, ne s’était pas faite dans un aussi bon contexte, l’ancien président Viktor Iouchtchenko étant, comme une partie de la population ukrainienne, un fervent soutien de l’Eglise ukrainienne indépendante de Moscou. Mais aujourd’hui, la roue a tourné, et Kiril a désormais tout loisir d’appeler à une « Grande Russie », sous les protestations étouffées des nationalistes ukrainiens.

Kirill, patriarche de l’Eglise orthodoxe de « Moscou et de toutes les Russies », comme on le nomme traditionnellement, est en visite depuis le 20 juillet en Ukraine. Ses neuf jours de présence sur le sol ukrainien ne passent pas inaperçus tant il est question de lui dans les médias : reportages, interviews, retransmissions télévisées … Kiril est le bienvenu et on le lui fait savoir. Ami personnel de Vladimir Poutine, lui-même soutien du nouveau président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, le patriarche prêche un discours qui plait à beaucoup : celui de la « Grande Russie ».

C’est justement ce qui lui est reproché par les partisans d’une Ukraine véritablement indépendante de son grand voisin. Tout comme sur le plan politique, la population est divisée sur le plan religieux depuis la chute de l’URSS, entre une Eglise ukrainienne sous autorité de Moscou, qui reconnaît Kirill comme son patriarche, et une Eglise minoritaire qui revendique son indépendance vis-à-vis de Moscou et ses spécificités ukrainiennes.

Pour Filaret, patriarche de l’Eglise orthodoxe ukrainienne refusant la tutelle moscovite, « cette visite n’a rien de spirituel. Même les analystes politiques russes estiment que Kirill est un politicien et un diplomate avant d’être un patriarche. » Et il en prend pour preuve les vacances volontairement interrompues du président ukrainien pour pouvoir rencontrer Kirill, qui l’a alors publiquement félicité pour ses « bons résultats », et recevoir la décoration de l’ordre de Primat, la plus haute distinction de l’Eglise orthodoxe russe.

Ainsi, si les manifestations qui se multiplient ces derniers jours à Kiev sont sans surprise le fait des ultra-nationalistes, leurs critiques sont pour une fois partagées par une partie de la population. Les slogans hostiles des manifestants, tels que « Le patriarcat de Moscou est un occupant spirituel » ou encore « Dehors le pope de Moscou ! » rejoignent le ton des articles de la presse d’opposition, qui qualifient la visite de Kirill d’« indécente » et d’« anti-ukrainienne ».

Sources:Le Temps, Le Point, RFI

http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article3787

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