En Crimée
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Re: En Crimée
Matt Mar 28 Oct - 11:26
Toujours au sujet de la Crimée:
La liaison Crimée-Arménie non autorisée par Erevan
Le gouvernement arménien a déclaré vendredi qu’il n’a pas permis à une compagnie aérienne régionale russe de lancer des vols controversés de la Crimée à l’Arménie qui pourraient susciter des critiques de l’Ukraine et même de l’Union européenne.
Néanmoins, le transporteur aérien basé à Grozny dans la république autonome russe de Tchétchénie semblait être prêt à lancer un service régulier entre Erevan et Simferopol, la capitale de la Crimée. Un de ses dirigeants, Timur Shimayev, a dit au service arménien de RFE / RL (Azatutyun.am) que le vol inaugural est prévu pour le 17 novembre.
Les billets pour le vol peuvent déjà être achetés sur le site de Grozny Air et les agences de voyage à Erevan. La société a attribué un numéro au vol qui sera effectué par un avion Yakovlev-42 de fabrication russe.
Un responsable de Crimée cité par l’agence de nouvelles Interfax a également annoncé le lancement imminent des vols jeudi.
Le Département de l’aviation civile d’Arménie a insisté, cependant, qu’il a refusé la demande formelle de Grozny Air de permettre le vol. Le porte-parole du département, Ruben Grdzelian, a déclaré que la compagnie aérienne russe a présenté des “documents défectueux“ à Erevan. Il a dit qu’elle peut encore demander l’autorisation du vol prochainement.
Au début Avril, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a mis en garde les transporteurs que ces vols vers la Crimée sont devenus potentiellement dangereux, ce qui signifie qu’ils ne peuvent plus être couverts par une assurance. L’organisme des Nations Unies a également déclaré en Juillet que l’espace aérien au-dessus de la Crimée appartient à l’Ukraine, plutôt qu’à la Russie, qui contrôle actuellement le trafic aérien local.
L’Agence européenne de sécurité aérienne a de même déclaré que les compagnies aériennes devraient éviter l’espace aérien de la Crimée en raison de la gestion qui pourrait prêter à confusion dans le trafic aérien.
Shahen Petrossian, ancien chef de l’autorité de l’aviation civile arménienne, a affirmé vendredi qu’Erevan risque des sanctions par l’OACI et l’Union européenne si elle donne le feu vert pour des vols Erevan-Simferopol. « Nous pourrions nous retrouver sur une liste noire,“ a-t-il dit.
Ruben Mehrabian, un analyste politique pro-occidental, a averti quant aux nouveaux dégâts aux relations de l’Arménie avec l’Ukraine. « L’Ukraine est un pays très important pour l’Arménie,“ a-t-il dit. « L’Arménie mettrait également ses liens avec l’Occident en danger et ne gagnerait rien en retour.“
Et oui, quand on n'est pas chez soi, on ne fait pas ce qu'on veut Mr Poutine!!
La liaison Crimée-Arménie non autorisée par Erevan
Le gouvernement arménien a déclaré vendredi qu’il n’a pas permis à une compagnie aérienne régionale russe de lancer des vols controversés de la Crimée à l’Arménie qui pourraient susciter des critiques de l’Ukraine et même de l’Union européenne.
Néanmoins, le transporteur aérien basé à Grozny dans la république autonome russe de Tchétchénie semblait être prêt à lancer un service régulier entre Erevan et Simferopol, la capitale de la Crimée. Un de ses dirigeants, Timur Shimayev, a dit au service arménien de RFE / RL (Azatutyun.am) que le vol inaugural est prévu pour le 17 novembre.
Les billets pour le vol peuvent déjà être achetés sur le site de Grozny Air et les agences de voyage à Erevan. La société a attribué un numéro au vol qui sera effectué par un avion Yakovlev-42 de fabrication russe.
Un responsable de Crimée cité par l’agence de nouvelles Interfax a également annoncé le lancement imminent des vols jeudi.
Le Département de l’aviation civile d’Arménie a insisté, cependant, qu’il a refusé la demande formelle de Grozny Air de permettre le vol. Le porte-parole du département, Ruben Grdzelian, a déclaré que la compagnie aérienne russe a présenté des “documents défectueux“ à Erevan. Il a dit qu’elle peut encore demander l’autorisation du vol prochainement.
Au début Avril, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a mis en garde les transporteurs que ces vols vers la Crimée sont devenus potentiellement dangereux, ce qui signifie qu’ils ne peuvent plus être couverts par une assurance. L’organisme des Nations Unies a également déclaré en Juillet que l’espace aérien au-dessus de la Crimée appartient à l’Ukraine, plutôt qu’à la Russie, qui contrôle actuellement le trafic aérien local.
L’Agence européenne de sécurité aérienne a de même déclaré que les compagnies aériennes devraient éviter l’espace aérien de la Crimée en raison de la gestion qui pourrait prêter à confusion dans le trafic aérien.
Shahen Petrossian, ancien chef de l’autorité de l’aviation civile arménienne, a affirmé vendredi qu’Erevan risque des sanctions par l’OACI et l’Union européenne si elle donne le feu vert pour des vols Erevan-Simferopol. « Nous pourrions nous retrouver sur une liste noire,“ a-t-il dit.
Ruben Mehrabian, un analyste politique pro-occidental, a averti quant aux nouveaux dégâts aux relations de l’Arménie avec l’Ukraine. « L’Ukraine est un pays très important pour l’Arménie,“ a-t-il dit. « L’Arménie mettrait également ses liens avec l’Occident en danger et ne gagnerait rien en retour.“
Et oui, quand on n'est pas chez soi, on ne fait pas ce qu'on veut Mr Poutine!!
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Re: En Crimée
Caduce62 Mar 28 Oct - 19:49
AFP 28-10-2014 - 14:39
"La Crimée a toujours été russe", annonce Jean-Marie Le Pen à Moscou
En visite à Moscou ce mardi, Jean-Marie Le Pen a assuré que "la Crimée a toujours été une province russe".
Le patriarche de l'extrême droite Jean-Marie Le Pen a vanté ce mardi 28 octobre à Moscou la Crimée, "province russe" depuis toujours.
"La Crimée a toujours été une province russe (...) Poutine a accepté démocratiquement la décision de la population de la Crimée de rejoindre la mère-patrie" russe, a expliqué le président d'honneur du Front national.
Alors que les tensions restent vives sur le dossier ukrainien entre la Russie et les Occidentaux, Moscou tente de resserrer ses liens avec des partis d'extrême droite en Europe, notamment français.
En avril, Marine Le Pen avait rencontré le président de la Douma, Sergueï Narychkine, à Moscou. Le FN n'est d'ailleurs pas le seul parti d'extrême droite à être en contact avec de hauts responsables politiques russes : le chef de file de la Ligue du Nord, allié en Europe du FN, a rencontré Vladimir Poutine lors de son passage à Milan, en octobre.
Con et gâteux
Le FN ou la 5ème colonne russe en France
"La Crimée a toujours été russe", annonce Jean-Marie Le Pen à Moscou
En visite à Moscou ce mardi, Jean-Marie Le Pen a assuré que "la Crimée a toujours été une province russe".
Le patriarche de l'extrême droite Jean-Marie Le Pen a vanté ce mardi 28 octobre à Moscou la Crimée, "province russe" depuis toujours.
"La Crimée a toujours été une province russe (...) Poutine a accepté démocratiquement la décision de la population de la Crimée de rejoindre la mère-patrie" russe, a expliqué le président d'honneur du Front national.
Alors que les tensions restent vives sur le dossier ukrainien entre la Russie et les Occidentaux, Moscou tente de resserrer ses liens avec des partis d'extrême droite en Europe, notamment français.
En avril, Marine Le Pen avait rencontré le président de la Douma, Sergueï Narychkine, à Moscou. Le FN n'est d'ailleurs pas le seul parti d'extrême droite à être en contact avec de hauts responsables politiques russes : le chef de file de la Ligue du Nord, allié en Europe du FN, a rencontré Vladimir Poutine lors de son passage à Milan, en octobre.
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Re: En Crimée
Matt Jeu 30 Oct - 10:07
Un panel d'activités militaires russes inquiétant:
La Crimée se dote d'un système de défense antiaérienne efficace
La Crimée, qui a adhéré à la Russie en mars dernier, s'est dotée d'un système de défense antiaérienne comprenant plusieurs systèmes Pantsir et S-300PMU, a annoncé mercredi un responsable de la région militaire russe du Sud.
"La défense antiaérienne de la Crimée est actuellement capable de repousser les attaques balistiques et aériennes contre la péninsule. Elle est dotée de systèmes mobiles, d'avions-intercepteurs basés désormais en Crimée, ainsi que de navires de la flotte de la mer Noire faisant partie de la région militaire du Sud. Nous organisons des exercices réguliers. Des drones et avions ukrainiens volent souvent à proximité dangereuse de la frontière russe", a indiqué le responsable.
Selon lui, la Russie a transféré des avions-intercepteurs et des systèmes de défense antiaérienne Pantsir en Crimée pour y créer un système de DCA efficace.
Moscou a commencé à remettre les biens militaires ukrainiens se trouvant en Crimée à Kiev suite à l'adhésion de la péninsule à la Fédération de Russie. Mais elle a suspendu la procédure de remise des biens après le lancement par l'Ukraine d'une opération militaire d'envergure dans le Donbass. Une inspection russe a révélé que la plupart des missiles ukrainiens ne répondaient pas aux normes techniques russes et étaient incapables de repousser les attaques aériennes contre la Crimée.
La suite voir "en Russie".
La Crimée se dote d'un système de défense antiaérienne efficace
La Crimée, qui a adhéré à la Russie en mars dernier, s'est dotée d'un système de défense antiaérienne comprenant plusieurs systèmes Pantsir et S-300PMU, a annoncé mercredi un responsable de la région militaire russe du Sud.
"La défense antiaérienne de la Crimée est actuellement capable de repousser les attaques balistiques et aériennes contre la péninsule. Elle est dotée de systèmes mobiles, d'avions-intercepteurs basés désormais en Crimée, ainsi que de navires de la flotte de la mer Noire faisant partie de la région militaire du Sud. Nous organisons des exercices réguliers. Des drones et avions ukrainiens volent souvent à proximité dangereuse de la frontière russe", a indiqué le responsable.
Selon lui, la Russie a transféré des avions-intercepteurs et des systèmes de défense antiaérienne Pantsir en Crimée pour y créer un système de DCA efficace.
Moscou a commencé à remettre les biens militaires ukrainiens se trouvant en Crimée à Kiev suite à l'adhésion de la péninsule à la Fédération de Russie. Mais elle a suspendu la procédure de remise des biens après le lancement par l'Ukraine d'une opération militaire d'envergure dans le Donbass. Une inspection russe a révélé que la plupart des missiles ukrainiens ne répondaient pas aux normes techniques russes et étaient incapables de repousser les attaques aériennes contre la Crimée.
La suite voir "en Russie".
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Re: En Crimée
Caduce62 Mar 4 Nov - 19:51
Les bombes (sexuelles) aussi :Krispoluk a écrit:Matt a écrit:Dîtes, j'ai dû attendre que bébé dorme pour faire un peu de ménage.
Je vous avoue que madame a fait des "bonds comme ça"en voyant la photo de Kris.
Soyez plus prévoyant dans les photos que vous postez et n'oubliez pas que tout ici peut être vu par tous et de tous les âges. . .
Alors là Chef, y'a de la discrimination et du favoritisme sur le forum !
Le Doc, il publie une collection de bistouquettes et on lui dit rien et moi qui veux faire oeuvre pédagogique en illustrant les relations Maître/Esclave avec une photo très soft où on ne voit aucun sexe apparent on me censure
C'est bien trop injuste snif
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2818749/Weapons-mass-distraction-Ukrainian-model-34k-breasts-embroiled-propaganda-war-named-RUSSIA-S-natural-beauty.html
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Re: En Crimée
Svoboda Mer 5 Nov - 22:39
Krispoluk a écrit:Par souci d'apaisement et après avoir vu le post de "Svoboda" j'ai supprimé mon post litigieux .
J'apprécierai aussi beaucoup que "Svoboda" participât beaucoup plus au forum à l'aide de posts positifs et informatifs plutôt que de se manifester exclusivement en posts critiques depuis plusieurs mois
1.Vous vous êtes auto censurés vous même sur ce forum .
2.Je ne me manifeste plus depuis de nombreux mois sur ce forum pour raison médicale ...donc Krispoluk , je ne me manifestes plus en posts critiques !
A bon entendeur , salut !
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Re: En Crimée
Caduce62 Lun 17 Nov - 13:37
Burning of Ukrainian-language books continues in Crimea
Oksana Levkova, the Director of the Ukrainian public organization “Ne bud bayduzhym!” (Do not be indifferent!) reported that the books were intended for the Naval Lyceum in Crimea, which currently has no need of Ukrainian literature.
Levkova wrote on her FB page that local officials in annexed Crimea were ridding all public institutions of Ukrainian literature.
Publications: Famous Names of Ukraine, Ancient History of Ukraine, Ukrainian Kozaks in Luhansk, Language and Society, How We Speak….
“These are the books that Russians consider harmful. These publications were rescued from burning in Sevastopol by the Crimean partner of the Ukrainian public organization “Do not be indifferent!” He managed to get them out of Crimea to Zaporizhya. All the books are in Ukrainian. It’s pretty obvious that Russian-language brochures or volumes aren’t a threat to forming the new Russian “Crimean” identity.” – wrote Levkova.
Reminder – On the night of 12 to 13 November, unidentified persons attempted to set fire to a mosque in the village of Solnechnaya Dolyna (Sudak raion). On June 13, an unidentified man tried to set fire to the mosque Chukurcha Cami in Simferopol.
Translated by: Christine Chraibi
Source: GordonUA.com
Oksana Levkova, the Director of the Ukrainian public organization “Ne bud bayduzhym!” (Do not be indifferent!) reported that the books were intended for the Naval Lyceum in Crimea, which currently has no need of Ukrainian literature.
Levkova wrote on her FB page that local officials in annexed Crimea were ridding all public institutions of Ukrainian literature.
Publications: Famous Names of Ukraine, Ancient History of Ukraine, Ukrainian Kozaks in Luhansk, Language and Society, How We Speak….
“These are the books that Russians consider harmful. These publications were rescued from burning in Sevastopol by the Crimean partner of the Ukrainian public organization “Do not be indifferent!” He managed to get them out of Crimea to Zaporizhya. All the books are in Ukrainian. It’s pretty obvious that Russian-language brochures or volumes aren’t a threat to forming the new Russian “Crimean” identity.” – wrote Levkova.
Reminder – On the night of 12 to 13 November, unidentified persons attempted to set fire to a mosque in the village of Solnechnaya Dolyna (Sudak raion). On June 13, an unidentified man tried to set fire to the mosque Chukurcha Cami in Simferopol.
Translated by: Christine Chraibi
Source: GordonUA.com
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Re: En Crimée
benoit77 Lun 17 Nov - 23:09
un petit air de Corée du nord
Et après , ils exigent que l'on respecte l'histoire et la culture russe.
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benoit77- Messages : 2859
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Re: En Crimée
Matt Mar 18 Nov - 0:23
Les "nuits de cristals" ne sont pas loin . . .
Pour être conforme à Pouthler . . .
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Re: En Crimée
Caduce62 Mar 18 Nov - 20:56
Russia violates human rights in Crimea - Human Rights Watch
KYIV, November 18 /Ukrinform/
Russian and Crimean authorities have significantly restricted human rights guarantees in Crimea since the peninsula was illegally annexed by Russia.
This is stated in a report by the Human Rights Watch international human rights organization, Deutsche Welle reported.
"Those who oppose Russia's position in the Ukrainian conflict are intimidated and harassed in Crimea, human rights activists say, noting that this concerns, in particular, the Crimean Tatars, activists and journalists," reads the report.
According to the document, Russia violated a number of obligations under international humanitarian law, in particular, in the area of ensuring the rights of civilians.
In this case, "the authorities cannot or do not want to curb the arbitrariness" of so-called self-defense units, which, according to HRW, are involved in such violations of human rights as kidnapping. In addition, residents of Crimea who have the passports of Ukrainian citizens are forced to obtain Russian citizenship - otherwise they are considered "foreign nationals without safeguards against possible expulsion."
Human rights activists called on the international community to use all opportunities to express concern about the situation in Crimea and seek access to the peninsula for independent international human rights monitors.
KYIV, November 18 /Ukrinform/
Russian and Crimean authorities have significantly restricted human rights guarantees in Crimea since the peninsula was illegally annexed by Russia.
This is stated in a report by the Human Rights Watch international human rights organization, Deutsche Welle reported.
"Those who oppose Russia's position in the Ukrainian conflict are intimidated and harassed in Crimea, human rights activists say, noting that this concerns, in particular, the Crimean Tatars, activists and journalists," reads the report.
According to the document, Russia violated a number of obligations under international humanitarian law, in particular, in the area of ensuring the rights of civilians.
In this case, "the authorities cannot or do not want to curb the arbitrariness" of so-called self-defense units, which, according to HRW, are involved in such violations of human rights as kidnapping. In addition, residents of Crimea who have the passports of Ukrainian citizens are forced to obtain Russian citizenship - otherwise they are considered "foreign nationals without safeguards against possible expulsion."
Human rights activists called on the international community to use all opportunities to express concern about the situation in Crimea and seek access to the peninsula for independent international human rights monitors.
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Re: En Crimée
Matt Mar 25 Nov - 12:14
Абхазии и Крыму ждет светлое будущее
(Abkhazie et la Crimée est en attente pour un avenir radieux)
Vous remarquez la plaque minéralogique . . .
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Re: En Crimée
Matt Mer 26 Nov - 15:57
In Pictures: Crimea's persecuted Muslims
Paying the price: Tatars detained, interrogated, and harassed after Russia's annexation of Crimea.
Putilovka, Crimea - Unlike Crimea's ethnic Russian majority, most Tatars resisted Russia's annexation of the Black Sea peninsula in March. They fielded patrols to prevent Russian soldiers, APCs, pro-Russian paramilitary squads and Cossacks from entering their villages, even using an Android app to turn their smartphones into walkie-talkies that provided instant communication with hundreds of people.
Moscow responded by exiling community leaders, banning rallies, closing down Tatar media outlets, and paralysing the work of the Mejlis, an informal Tatar parliament. At least 15 Tatars and pro-Ukrainian activists were kidnapped or went missing, one was found dead with traces of torture, another one allegedly hanged himself in a desolate barn.
Hundreds of Muslims were detained, interrogated, and fined for blocking highways during protest rallies. There were attempts to set two mosques afire, and several more have been vandalised.
Many Muslims complain that during searches officers force their way in, break down doors and furniture, and harass and humiliate them in front of their wives and children, according to more than a dozen people interviewed by Al Jazeera.
Voir les photos ici.
Paying the price: Tatars detained, interrogated, and harassed after Russia's annexation of Crimea.
Putilovka, Crimea - Unlike Crimea's ethnic Russian majority, most Tatars resisted Russia's annexation of the Black Sea peninsula in March. They fielded patrols to prevent Russian soldiers, APCs, pro-Russian paramilitary squads and Cossacks from entering their villages, even using an Android app to turn their smartphones into walkie-talkies that provided instant communication with hundreds of people.
Moscow responded by exiling community leaders, banning rallies, closing down Tatar media outlets, and paralysing the work of the Mejlis, an informal Tatar parliament. At least 15 Tatars and pro-Ukrainian activists were kidnapped or went missing, one was found dead with traces of torture, another one allegedly hanged himself in a desolate barn.
Hundreds of Muslims were detained, interrogated, and fined for blocking highways during protest rallies. There were attempts to set two mosques afire, and several more have been vandalised.
Many Muslims complain that during searches officers force their way in, break down doors and furniture, and harass and humiliate them in front of their wives and children, according to more than a dozen people interviewed by Al Jazeera.
Voir les photos ici.
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Re: En Crimée
Matt Jeu 27 Nov - 9:00
Je ne sais plus où je l'ai vu (chez Orkenny?), mais il me semble qu'il l'a déjà.
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Re: En Crimée
Matt Jeu 27 Nov - 9:47
La Russie accélère la militarisation de la Crimée annexée.
En Crimée, annexée par la Russie en mars, la militarisation s’accélère : en témoignent ces avions de chasse, pris à l’armée ukrainienne, et qui font désormais partie de l‘équipement russe. L’Otan dénonce également le déploiement de missiles russes en Crimée. Moscou compte consacrer plus d’1,75 milliard d’euros d’ici à 2020 au développement de sa flotte de la mer Noire.
Le commandant en chef de l’Otan, le général américain Philip Breedlove, a rencontré en Ukraine les dirigeants du pays, qui dénoncent la présence des forces russes :
“Nous ne voyons pas des troupes de combat mais nous voyons des troupes qui sont là spécifiquement pour structurer, guider et entraîner les pro-rebelles dans l’est”, dit Philip Breedlove.
Kiev affirme avoir encore repéré plusieurs dizaines de camions transportant hommes et artillerie et traversant la frontière depuis la Russie. Moscou dément catégoriquement toute ingérence, mais les Etats-Unis ne s’en cachent pas. “Les Etats-Unis sont fermement engagés à fournir une aide financière, des équipements et des experts pour conseiller l’Ukraine, rajoute Philip Breedlove, afin d’aider ses forces de sécurité à se défendre efficacement contre les attaques quotidiennes des troupes russes et des rebelles pro-russes.”
Les exercices conjoints avec les Etats- Unis ne sont pas rares, comme celui qui récemment en Ukraine, rassemblait 15 pays, essentiellement de l’Est. Mais ce partenariat est encore insuffisant pour Kiev, qui a fait de l’adhésion à l’Otan sa priorité.
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Et commentaire de l'OTAN:
Pour l'Otan, les missiles russes en Crimée sont une menace pour la région de la mer Noire
Le commandant en chef de l'Otan, le général américain Philip Breedlove, a dénoncé mercredi à Kiev le déploiement de missiles russes en Crimée, péninsule ukrainienne rattachée en mars par Moscou, estimant qu'il s'agissait d'une menace pour les pays bordant la mer Noire.
A la veille de la première séance du Parlement ukrainien, issu des élections législatives anticipées du 26 octobre remportées par les pro-occidentaux, le général Breedlove est toutefois resté évasif sur les perspectives atlantistes de Kiev.
Les autorités ukrainiennes tentent en effet de relancer leur projet d'adhésion à l'Otan après la perte humiliante de la Crimée et la partition de facto du bassin minier du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, contrôlé en partie par les rebelles prorusses qui combattent l'armée ukrainienne. La nouvelle coalition pro-occidentale s'est ainsi engagée à modifier d'ici la fin de l'année la législation afin d'"annuler le statut non-aligné de l'Ukraine" et de "relancer la politique en vue d'une adhésion à l'Otan".
"Nous sommes très inquiets de la militarisation de la Crimée", a déclaré le général au cours d'une conférence de presse à Kiev en disant craindre le déploiement d'armes nucléaires et "surveiller" les développements à ce sujet.
"Les équipements qui sont en train d'être installés en Crimée (...), les missiles de croisière et les missiles antiaériens sont capables d'atteindre la totalité de (la région) de la mer Noire", a-t-il poursuivi.
Ces dernières semaines, la Russie a renforcé sa présence militaire en Crimée. Elle a notamment décidé d'y rouvrir une station d'alerte antimissile et de consacrer plus d'1,75 milliard d'euros d'ici à 2020 au développement de sa flotte de la mer Noire.
En outre une source militaire a annoncé mercredi à l'agence de presse russe TASS le déploiement de quatorze avions de chasse en Crimée où la Russie dispose d'une base militaire aérienne rénovée. A terme, l'escadrille comptera 30 appareils.
Après s'être entretenu avec le président Porochenko et le Premier ministre Arseni Iatseniouk, le général Breedlove a souligné que ce n'était pas l'Otan qui cherchait de nouveaux membres, mais "ce sont eux qui cherchent à rejoindre l'Otan".
"Nous devons être suffisamment clairvoyants pour réaliser que cela pourrait inquiéter l'autre partie", a-t-il souligné dans une allusion évidente à la Russie.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance doivent se réunir le 2 décembre à Bruxelles où ils aborderont notamment la situation en Ukraine en présence du chef de la diplomatie ukrainienne Pavlo Klimkine et du secrétaire d'Etat américain John Kerry, selon un responsable de l'Otan.
Toutefois, même les alliés les plus fidèles de Kiev sont sceptiques sur la perspective d'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique.
La responsable du département d'Etat américain chargée des affaires européennes, Victoria Nuland a déclaré mercredi dans une interview au site d'information russe indépendant Meduza qu'il serait "très difficile" pour l'Ukraine d'adhérer à l'Otan.
Cette perspective crispe Moscou qui veut maintenir l'Ukraine dans sa sphère d'influence et dément toute implication dans le conflit dans l'Est qui a fait plus de 4.300 morts depuis le lancement de l'"opération antiterroriste" ukrainienne à la mi-avril.
Le général Breedlove qui avait dans le passé accusé la Russie de déployer dans l'Est rebelle de l'Ukraine des troupes et de l'équipement lourd, ce que Moscou dément catégoriquement, a précisé mercredi que le rôle de ces troupes était d'"équiper" et d'"entraîner" les rebelles sans évoquer leur implication directe dans les combats.
Sollicitées par Kiev, les autorités américaines refusent de fournir à Kiev des armes létales mais prévoient en revanche de positionner environ 150 chars et véhicules blindés dans plusieurs pays membres de l'Otan, dont une partie en Europe de l'Est, inquiète pour sa sécurité.
Afin d'équiper pour l'hiver quelque 30.000 soldats ukrainiens combattant les séparatistes prorusses, le Canada a décidé d'envoyer des tonnes de blousons, bottes et gants. L'armée canadienne va également remettre du matériel de communication, des lunettes thermiques et de vision nocturne, et tout cet équipement, d'une valeur de 11 millions de dollars canadiens, doit être acheminé à Kiev jeudi, a annoncé mercredi le ministre de la Défense Rob Nicholson.
Kiev a de son côté affirmé mercredi avoir repéré plusieurs dizaines de camions transportant des hommes et de l'artillerie, et traversant la frontière russe pour se rendre dans l'Est séparatiste.
Le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a fait état de mouvement enregistré la veille de "deux colonnes d'équipement militaire en provenance de Russie et en direction de Lougansk via le poste-frontière d'Izvariné" sous contrôle des séparatistes prorusses.
"Il s'agit d'une quarantaine de camions accompagnés de deux véhicules blindés et d'une voiture. Sept véhicules transportaient du personnel et plus de 20 autres tractaient de l'artillerie", a-t-il précisé.
Alors que Kiev a suspendu toutes les allocations sociales aux territoires sous contrôle rebelle dans l'Est, le Premier ministre Iatseniouk a accusé mercredi le Kremlin d'être responsable d'une "catastrophe humanitaire" dans les régions de Donetsk et de Lougansk.
A Donetsk, bastion des séparatistes prorusses, aucun distributeur de billets ne fonctionnait mercredi et la plupart des commerces n'acceptaient pas le paiement par carte bancaire, Kiev ayant demandé la suspension des activités bancaires dans les régions rebelles, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Catastrophe humanitaire est très "diplomatique".
En Crimée, annexée par la Russie en mars, la militarisation s’accélère : en témoignent ces avions de chasse, pris à l’armée ukrainienne, et qui font désormais partie de l‘équipement russe. L’Otan dénonce également le déploiement de missiles russes en Crimée. Moscou compte consacrer plus d’1,75 milliard d’euros d’ici à 2020 au développement de sa flotte de la mer Noire.
Le commandant en chef de l’Otan, le général américain Philip Breedlove, a rencontré en Ukraine les dirigeants du pays, qui dénoncent la présence des forces russes :
“Nous ne voyons pas des troupes de combat mais nous voyons des troupes qui sont là spécifiquement pour structurer, guider et entraîner les pro-rebelles dans l’est”, dit Philip Breedlove.
Kiev affirme avoir encore repéré plusieurs dizaines de camions transportant hommes et artillerie et traversant la frontière depuis la Russie. Moscou dément catégoriquement toute ingérence, mais les Etats-Unis ne s’en cachent pas. “Les Etats-Unis sont fermement engagés à fournir une aide financière, des équipements et des experts pour conseiller l’Ukraine, rajoute Philip Breedlove, afin d’aider ses forces de sécurité à se défendre efficacement contre les attaques quotidiennes des troupes russes et des rebelles pro-russes.”
Les exercices conjoints avec les Etats- Unis ne sont pas rares, comme celui qui récemment en Ukraine, rassemblait 15 pays, essentiellement de l’Est. Mais ce partenariat est encore insuffisant pour Kiev, qui a fait de l’adhésion à l’Otan sa priorité.
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Et commentaire de l'OTAN:
Pour l'Otan, les missiles russes en Crimée sont une menace pour la région de la mer Noire
Le commandant en chef de l'Otan, le général américain Philip Breedlove, a dénoncé mercredi à Kiev le déploiement de missiles russes en Crimée, péninsule ukrainienne rattachée en mars par Moscou, estimant qu'il s'agissait d'une menace pour les pays bordant la mer Noire.
A la veille de la première séance du Parlement ukrainien, issu des élections législatives anticipées du 26 octobre remportées par les pro-occidentaux, le général Breedlove est toutefois resté évasif sur les perspectives atlantistes de Kiev.
Les autorités ukrainiennes tentent en effet de relancer leur projet d'adhésion à l'Otan après la perte humiliante de la Crimée et la partition de facto du bassin minier du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, contrôlé en partie par les rebelles prorusses qui combattent l'armée ukrainienne. La nouvelle coalition pro-occidentale s'est ainsi engagée à modifier d'ici la fin de l'année la législation afin d'"annuler le statut non-aligné de l'Ukraine" et de "relancer la politique en vue d'une adhésion à l'Otan".
"Nous sommes très inquiets de la militarisation de la Crimée", a déclaré le général au cours d'une conférence de presse à Kiev en disant craindre le déploiement d'armes nucléaires et "surveiller" les développements à ce sujet.
"Les équipements qui sont en train d'être installés en Crimée (...), les missiles de croisière et les missiles antiaériens sont capables d'atteindre la totalité de (la région) de la mer Noire", a-t-il poursuivi.
Ces dernières semaines, la Russie a renforcé sa présence militaire en Crimée. Elle a notamment décidé d'y rouvrir une station d'alerte antimissile et de consacrer plus d'1,75 milliard d'euros d'ici à 2020 au développement de sa flotte de la mer Noire.
En outre une source militaire a annoncé mercredi à l'agence de presse russe TASS le déploiement de quatorze avions de chasse en Crimée où la Russie dispose d'une base militaire aérienne rénovée. A terme, l'escadrille comptera 30 appareils.
Après s'être entretenu avec le président Porochenko et le Premier ministre Arseni Iatseniouk, le général Breedlove a souligné que ce n'était pas l'Otan qui cherchait de nouveaux membres, mais "ce sont eux qui cherchent à rejoindre l'Otan".
"Nous devons être suffisamment clairvoyants pour réaliser que cela pourrait inquiéter l'autre partie", a-t-il souligné dans une allusion évidente à la Russie.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance doivent se réunir le 2 décembre à Bruxelles où ils aborderont notamment la situation en Ukraine en présence du chef de la diplomatie ukrainienne Pavlo Klimkine et du secrétaire d'Etat américain John Kerry, selon un responsable de l'Otan.
Toutefois, même les alliés les plus fidèles de Kiev sont sceptiques sur la perspective d'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique.
La responsable du département d'Etat américain chargée des affaires européennes, Victoria Nuland a déclaré mercredi dans une interview au site d'information russe indépendant Meduza qu'il serait "très difficile" pour l'Ukraine d'adhérer à l'Otan.
Cette perspective crispe Moscou qui veut maintenir l'Ukraine dans sa sphère d'influence et dément toute implication dans le conflit dans l'Est qui a fait plus de 4.300 morts depuis le lancement de l'"opération antiterroriste" ukrainienne à la mi-avril.
Le général Breedlove qui avait dans le passé accusé la Russie de déployer dans l'Est rebelle de l'Ukraine des troupes et de l'équipement lourd, ce que Moscou dément catégoriquement, a précisé mercredi que le rôle de ces troupes était d'"équiper" et d'"entraîner" les rebelles sans évoquer leur implication directe dans les combats.
Sollicitées par Kiev, les autorités américaines refusent de fournir à Kiev des armes létales mais prévoient en revanche de positionner environ 150 chars et véhicules blindés dans plusieurs pays membres de l'Otan, dont une partie en Europe de l'Est, inquiète pour sa sécurité.
Afin d'équiper pour l'hiver quelque 30.000 soldats ukrainiens combattant les séparatistes prorusses, le Canada a décidé d'envoyer des tonnes de blousons, bottes et gants. L'armée canadienne va également remettre du matériel de communication, des lunettes thermiques et de vision nocturne, et tout cet équipement, d'une valeur de 11 millions de dollars canadiens, doit être acheminé à Kiev jeudi, a annoncé mercredi le ministre de la Défense Rob Nicholson.
Kiev a de son côté affirmé mercredi avoir repéré plusieurs dizaines de camions transportant des hommes et de l'artillerie, et traversant la frontière russe pour se rendre dans l'Est séparatiste.
Le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a fait état de mouvement enregistré la veille de "deux colonnes d'équipement militaire en provenance de Russie et en direction de Lougansk via le poste-frontière d'Izvariné" sous contrôle des séparatistes prorusses.
"Il s'agit d'une quarantaine de camions accompagnés de deux véhicules blindés et d'une voiture. Sept véhicules transportaient du personnel et plus de 20 autres tractaient de l'artillerie", a-t-il précisé.
Alors que Kiev a suspendu toutes les allocations sociales aux territoires sous contrôle rebelle dans l'Est, le Premier ministre Iatseniouk a accusé mercredi le Kremlin d'être responsable d'une "catastrophe humanitaire" dans les régions de Donetsk et de Lougansk.
A Donetsk, bastion des séparatistes prorusses, aucun distributeur de billets ne fonctionnait mercredi et la plupart des commerces n'acceptaient pas le paiement par carte bancaire, Kiev ayant demandé la suspension des activités bancaires dans les régions rebelles, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Catastrophe humanitaire est très "diplomatique".
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Re: En Crimée
Matt Sam 29 Nov - 12:10
L'ordre russe règne sur la Crimée
Depuis mars dernier, à l’issue d’un référendum dénoncé par la communauté internationale, la presqu’île de Crimée a fait sécession de l’Ukraine. Ce qui était la "Côte d’Azur" de la Russie tsariste, puis de l’Union Soviétique, a quitté le giron de Kiev pour se placer sous celui de Moscou. En un éclair, les nouvelles autorités ont rayé tout ce qui pouvait rappeler l’appartenance à l’Ukraine : la région est passée à l’heure de Moscou, le rouble a remplacé la Hryvnia. Et seule prévaut désormais la langue russe sur les bâtiments officiels. Quant à la cohabitation entre la majorité russe et les minorités ukrainienne et tatare, paisible jusqu’alors, elle a dégénéré. Les haines attisées par la propagande de Moscou ont forcé une partie de la population à quitter la région. Ceux qui restent baissent la tête. Quant aux Tatars, ils redécouvrent l’angoisse de l’avenir. Les Européens comme les Américains ont imposé des sanctions à la Russie pour la punir de cette annexion. Mais l’histoire semble déjà avoir digéré cet épisode-là, en attendant le prochain : dans le Dombass cette fois, à l’Est de l’Ukraine où les armes russes se font entendre.
Triste réalité
Depuis mars dernier, à l’issue d’un référendum dénoncé par la communauté internationale, la presqu’île de Crimée a fait sécession de l’Ukraine. Ce qui était la "Côte d’Azur" de la Russie tsariste, puis de l’Union Soviétique, a quitté le giron de Kiev pour se placer sous celui de Moscou. En un éclair, les nouvelles autorités ont rayé tout ce qui pouvait rappeler l’appartenance à l’Ukraine : la région est passée à l’heure de Moscou, le rouble a remplacé la Hryvnia. Et seule prévaut désormais la langue russe sur les bâtiments officiels. Quant à la cohabitation entre la majorité russe et les minorités ukrainienne et tatare, paisible jusqu’alors, elle a dégénéré. Les haines attisées par la propagande de Moscou ont forcé une partie de la population à quitter la région. Ceux qui restent baissent la tête. Quant aux Tatars, ils redécouvrent l’angoisse de l’avenir. Les Européens comme les Américains ont imposé des sanctions à la Russie pour la punir de cette annexion. Mais l’histoire semble déjà avoir digéré cet épisode-là, en attendant le prochain : dans le Dombass cette fois, à l’Est de l’Ukraine où les armes russes se font entendre.
Triste réalité
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Re: En Crimée
Caduce62 Jeu 4 Déc - 21:09
Russia deploys advanced missile systems to Crimea
2014/12/04 • NEWS
Russia has moved a division of advanced Russian Iskander tactical ballistic missile systems to Crimea that have a range of 500 kilometers and are capable of carrying nuclear warheads, Major-General Oleksandr Rozmaznin, spokesman for the General Staff of the Armed Forces of Ukraine, reported on Thursday, December 4.
“The Iskander division has been moved to the territory of occupied Crimea. This is a tactical operational system that has replaced the Tochka system. The earlier one had one rocket; this one has two. This system has a range of up to 500 kilometers,” he said, according to LigaBusinessInform.
Rozmaznin also expressed concern about the nuclear threat represented by the missile system.
“I will say that this is definitely very bad because any rocket complex is capable of carrying nuclear warheads of specified capacity. This is why the very presence of the Iskander gives reason to believe there is a certain threat,” he said.
According to Rozmaznin, artillery systems of a certain caliber also have the ability to carry low-power nuclear warheads, but Iskander is a system that can now deliver a high-power nuclear charge. It also can be used to carry cluster munitions warheads.
“The presence of this system in occupied Crimea is clearly a reason to consider counteractive measures,” he said.
Earlier, Russia’s President Vladimir Putin had announced that Russia has been steadily increasing its military presence in Crimea and that new shock troop units of the Russian Federation were being formed on the occupied territory.
2014/12/04 • NEWS
Russia has moved a division of advanced Russian Iskander tactical ballistic missile systems to Crimea that have a range of 500 kilometers and are capable of carrying nuclear warheads, Major-General Oleksandr Rozmaznin, spokesman for the General Staff of the Armed Forces of Ukraine, reported on Thursday, December 4.
“The Iskander division has been moved to the territory of occupied Crimea. This is a tactical operational system that has replaced the Tochka system. The earlier one had one rocket; this one has two. This system has a range of up to 500 kilometers,” he said, according to LigaBusinessInform.
Rozmaznin also expressed concern about the nuclear threat represented by the missile system.
“I will say that this is definitely very bad because any rocket complex is capable of carrying nuclear warheads of specified capacity. This is why the very presence of the Iskander gives reason to believe there is a certain threat,” he said.
According to Rozmaznin, artillery systems of a certain caliber also have the ability to carry low-power nuclear warheads, but Iskander is a system that can now deliver a high-power nuclear charge. It also can be used to carry cluster munitions warheads.
“The presence of this system in occupied Crimea is clearly a reason to consider counteractive measures,” he said.
Earlier, Russia’s President Vladimir Putin had announced that Russia has been steadily increasing its military presence in Crimea and that new shock troop units of the Russian Federation were being formed on the occupied territory.
Caduce62- Messages : 15025
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Re: En Crimée
Caduce62 Lun 15 Déc - 18:48
MOSCOW - Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said, responding to a question from Interfax as to whether Crimea can be regarded as a location to place Russian nuclear weapons: "Crimea has now become part of a country that has such weapons under the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons."
"And by international law, the Russian state has all grounds to dispose of its legitimate nuclear arsenal in accordance with its interests and in accordance with its international legal obligations," Lavrov said.
"And by international law, the Russian state has all grounds to dispose of its legitimate nuclear arsenal in accordance with its interests and in accordance with its international legal obligations," Lavrov said.
Caduce62- Messages : 15025
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Re: En Crimée
Matt Lun 15 Déc - 19:04
Et bien il ferait bien de regarder le nombre de traité que la Russie a violé, ensuite, il pourra parler!!
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Re: En Crimée
Matt Mar 16 Déc - 16:47
Avec la dégringolade du rouble, les criméens ont la parade:
Regardez les prix . . . en Euro!!
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Re: En Crimée
Caduce62 Mar 16 Déc - 19:03
On va bientôt les retrouver vendues bradées à moins d'un euro (et non le délire à 26 !!) dans les souks du moyen orient
J'en voudrais même pas sauf pour le plaisir de les casser
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Caduce62- Messages : 15025
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Re: En Crimée
Matt Mer 17 Déc - 12:14
Et réaction de l'UE sur la Crimée:
L'UE va durcir les sanctions contre la Crimée
Les dirigeants européens se sont mis d'accord pour durcir les sanctions visant la région ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie, lors du sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles, d'après des sources européennes.
Selon trois responsables européens, l'UE va imposer de nouvelles limitations aux investissements en Crimée, qui viseront entre autres l'exploration de pétrole et de gaz en mer Noire. Elle va aussi interdire à ses ressortissants d'acheter ou de financer des sociétés criméennes.
La Crimée a été formellement annexée par la Fédération de Russie en mars.
Réaction logique si l'on considère que la Russie ne change rien sur ce dossier.
L'UE va durcir les sanctions contre la Crimée
Les dirigeants européens se sont mis d'accord pour durcir les sanctions visant la région ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie, lors du sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles, d'après des sources européennes.
Selon trois responsables européens, l'UE va imposer de nouvelles limitations aux investissements en Crimée, qui viseront entre autres l'exploration de pétrole et de gaz en mer Noire. Elle va aussi interdire à ses ressortissants d'acheter ou de financer des sociétés criméennes.
La Crimée a été formellement annexée par la Fédération de Russie en mars.
Réaction logique si l'on considère que la Russie ne change rien sur ce dossier.
Matt- Admin
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Re: En Crimée
Matt Ven 19 Déc - 10:16
Confirmation hier des sanctions:
Nouvelles sanctions de l'UE qui appelle Moscou à un changement radical
Bruxelles - L'Union européenne a adopté jeudi de nouvelles sanctions visant la Crimée, juste avant un sommet de l'UE consacré à l'avenir des relations avec une Russie en crise, appelée à un changement radical d'attitude en Ukraine.
Le président Poutine et les dirigeants russes doivent réfléchir sérieusement à (...) un changement radical d'attitude envers le reste du monde, a affirmé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, à son arrivée au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement.
Elle a souligné que la grave crise financière russe, due en partie aux sanctions occidentales contre Moscou, n'était pas une bonne nouvelle, ni pour les citoyens russes (...) ni pour l'Ukraine, ni pour l'Europe ou le reste du monde.
Aucune nouvelle sanction ne doit être décidée contre la Russie lors du sommet. L'UE a cependant approuvé jeudi un nouveau train de mesures décidées il y a un mois par rapport à la Crimée. Tous les investissements européens y sont désormais interdits pour marquer l'opposition de l'Europe à l'annexion illégale de la péninsule ukrainienne par la Russie. Moscou a aussitôt réagi en affirmant que la Crimée est une partie inaliénable de la Russie.
Le tout nouveau président du Conseil européen, Donald Tusk, a programmé dès son premier sommet un débat sur la stratégie à adopter vis-à-vis de Moscou. Il fut pendant sept ans Premier ministre de Pologne, un des pays les plus engagés dans la réaction européenne au conflit en Ukraine. Il a plaidé jeudi pour une stratégie à la fois ferme et responsable.
Les 28 doivent notamment réfléchir à la suite à donner aux lourdes sanctions décidées cet été, qui arriveront à échéance en juin 2015. Tout le monde est d'accord pour dire que les sanctions ont un impact, mais elles ne sont pas une fin en soi, estime une source européenne en soulignant que la Russie n'a pas modifié d'un iota sa politique en Ukraine.
- 'Pas de conférence des donateurs' -
La chancelière Angela Merkel, principale interlocutrice européenne de Vladimir Poutine, a assuré que l'objectif était la coopération européenne (...) avec la Russie, pas contre la Russie. Mais elle a rappelé que l'objectif demeure une Ukraine souveraine et territorialement unie, et que jusqu'à ce que cet objectif soit atteint (...) les sanctions demeurent inévitables. A l'inverse, le président français, François Hollande, a évoqué une désescalade des sanctions si les gestes sont envoyés par la Russie.
M. Tusk a aussi souhaité que l'UE signale clairement qu'elle est prête à soutenir l'Ukraine, y compris financièrement. L'UE a déjà déboursé 1,6 milliard d'euros pour l'Ukraine, mais elle demande des réformes. Pour Mme Mogherini, il est temps que l'UE concentre ses forces pour faire de l'Ukraine un succès, ce qui va nécessiter du travail à la fois à Kiev et à Bruxelles.
Il faut voir quel montant peut encore être mobilisé, mais l'UE a atteint ses limites en terme de budget, a nuancé le président de la Commission, Jean-Claude Juncker.
L'autre gros sujet sur la table sera le plan d'investissement de 315 milliards d'euros proposé par la Commission Juncker, que les 28 doivent mettre sur les rails. Mais il provoque un début de bras de fer entre Bruxelles et les capitales européennes. Jean-Claude Juncker a lancé un appel aux chefs d'Etat et de gouvernement pour qu'ils mettent la main au portefeuille et abondent le fonds de garantie qui doit être mis en place dans les prochains mois avec de l'argent européen.
Plusieurs Etats ont manifesté un intérêt potentiel. J'attends maintenant des propositions concrètes et pas seulement +paroles, paroles+. J'ai besoin de +money, money+, d'argent sonnant et trébuchant, a-t-il déclaré à la veille du sommet.
Mais les 28 en sont encore loin. Ils veulent d'abord savoir comment fonctionnera le programme, pour quels projets et avec quels retours pour leurs pays et ont apporté un soutien a minima au plan. La chancelière allemande Angela Merkel a ainsi préféré insister sur la nécessité de poursuivre les réformes structurelles en Europe.
Romandie.com
Sur place, il connaissent maintenant la vie "russe" et en reviennent:
Many Crimeans seek Ukrainian passports
Residents of Crimea increasingly want to be issued Ukrainian passports. Most often they make their request in a migration service office in Novotroitsk in the Kherson Oblast, reports TV Channel 5.
There are constant lines in the Novotroitsk migration service since almost a hundred Crimeans come here daily from the occupied peninsula in order to obtain Ukrainian documents.
The Novotroitsk division of the migration service is closest to Crimea. Since the Russian occupation, the flow of people here has increased several times, but the number of personnel has not changed. Four specialists prepare documents for foreign and domestic passports.
There are so many Crimeans wishing to obtain Ukrainian documents that lines begin to form at night.
Every Crimean has an individual story of what forced him or her to come to the mainland. Eskander Khatip, for example, cannot take his newborn son out of Crimea. According to the certificate issued in Crimea, the child is Russian. Olha, a resident of Simferopol, has a Ukrainian passport invalidated by a Russian seal.
The workload of the Novotroitsk passport officials will not be reduced any time soon. Border guards are warning that nobody will be permitted to enter Ukraine with documents issued in occupied Crimea.
Olena, a resident of Yevpatoria used to come to Novotroitsk with a friend during the summer. Then she saw that many people who were trying to obtain documents needed advice. Since then she has been coming from the peninsula at least one a week in order to help her compatriots. This is because Crimeans really need support from Ukraine now, she says.
In general, since April this year the Novotroitsk migration service has served twice as many Ukrainians as during the same period last year.
Euromaidanpress.com
Nouvelles sanctions de l'UE qui appelle Moscou à un changement radical
Bruxelles - L'Union européenne a adopté jeudi de nouvelles sanctions visant la Crimée, juste avant un sommet de l'UE consacré à l'avenir des relations avec une Russie en crise, appelée à un changement radical d'attitude en Ukraine.
Le président Poutine et les dirigeants russes doivent réfléchir sérieusement à (...) un changement radical d'attitude envers le reste du monde, a affirmé la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, à son arrivée au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement.
Elle a souligné que la grave crise financière russe, due en partie aux sanctions occidentales contre Moscou, n'était pas une bonne nouvelle, ni pour les citoyens russes (...) ni pour l'Ukraine, ni pour l'Europe ou le reste du monde.
Aucune nouvelle sanction ne doit être décidée contre la Russie lors du sommet. L'UE a cependant approuvé jeudi un nouveau train de mesures décidées il y a un mois par rapport à la Crimée. Tous les investissements européens y sont désormais interdits pour marquer l'opposition de l'Europe à l'annexion illégale de la péninsule ukrainienne par la Russie. Moscou a aussitôt réagi en affirmant que la Crimée est une partie inaliénable de la Russie.
Le tout nouveau président du Conseil européen, Donald Tusk, a programmé dès son premier sommet un débat sur la stratégie à adopter vis-à-vis de Moscou. Il fut pendant sept ans Premier ministre de Pologne, un des pays les plus engagés dans la réaction européenne au conflit en Ukraine. Il a plaidé jeudi pour une stratégie à la fois ferme et responsable.
Les 28 doivent notamment réfléchir à la suite à donner aux lourdes sanctions décidées cet été, qui arriveront à échéance en juin 2015. Tout le monde est d'accord pour dire que les sanctions ont un impact, mais elles ne sont pas une fin en soi, estime une source européenne en soulignant que la Russie n'a pas modifié d'un iota sa politique en Ukraine.
- 'Pas de conférence des donateurs' -
La chancelière Angela Merkel, principale interlocutrice européenne de Vladimir Poutine, a assuré que l'objectif était la coopération européenne (...) avec la Russie, pas contre la Russie. Mais elle a rappelé que l'objectif demeure une Ukraine souveraine et territorialement unie, et que jusqu'à ce que cet objectif soit atteint (...) les sanctions demeurent inévitables. A l'inverse, le président français, François Hollande, a évoqué une désescalade des sanctions si les gestes sont envoyés par la Russie.
M. Tusk a aussi souhaité que l'UE signale clairement qu'elle est prête à soutenir l'Ukraine, y compris financièrement. L'UE a déjà déboursé 1,6 milliard d'euros pour l'Ukraine, mais elle demande des réformes. Pour Mme Mogherini, il est temps que l'UE concentre ses forces pour faire de l'Ukraine un succès, ce qui va nécessiter du travail à la fois à Kiev et à Bruxelles.
Il faut voir quel montant peut encore être mobilisé, mais l'UE a atteint ses limites en terme de budget, a nuancé le président de la Commission, Jean-Claude Juncker.
L'autre gros sujet sur la table sera le plan d'investissement de 315 milliards d'euros proposé par la Commission Juncker, que les 28 doivent mettre sur les rails. Mais il provoque un début de bras de fer entre Bruxelles et les capitales européennes. Jean-Claude Juncker a lancé un appel aux chefs d'Etat et de gouvernement pour qu'ils mettent la main au portefeuille et abondent le fonds de garantie qui doit être mis en place dans les prochains mois avec de l'argent européen.
Plusieurs Etats ont manifesté un intérêt potentiel. J'attends maintenant des propositions concrètes et pas seulement +paroles, paroles+. J'ai besoin de +money, money+, d'argent sonnant et trébuchant, a-t-il déclaré à la veille du sommet.
Mais les 28 en sont encore loin. Ils veulent d'abord savoir comment fonctionnera le programme, pour quels projets et avec quels retours pour leurs pays et ont apporté un soutien a minima au plan. La chancelière allemande Angela Merkel a ainsi préféré insister sur la nécessité de poursuivre les réformes structurelles en Europe.
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Sur place, il connaissent maintenant la vie "russe" et en reviennent:
Many Crimeans seek Ukrainian passports
Residents of Crimea increasingly want to be issued Ukrainian passports. Most often they make their request in a migration service office in Novotroitsk in the Kherson Oblast, reports TV Channel 5.
There are constant lines in the Novotroitsk migration service since almost a hundred Crimeans come here daily from the occupied peninsula in order to obtain Ukrainian documents.
The Novotroitsk division of the migration service is closest to Crimea. Since the Russian occupation, the flow of people here has increased several times, but the number of personnel has not changed. Four specialists prepare documents for foreign and domestic passports.
There are so many Crimeans wishing to obtain Ukrainian documents that lines begin to form at night.
Every Crimean has an individual story of what forced him or her to come to the mainland. Eskander Khatip, for example, cannot take his newborn son out of Crimea. According to the certificate issued in Crimea, the child is Russian. Olha, a resident of Simferopol, has a Ukrainian passport invalidated by a Russian seal.
The workload of the Novotroitsk passport officials will not be reduced any time soon. Border guards are warning that nobody will be permitted to enter Ukraine with documents issued in occupied Crimea.
Olena, a resident of Yevpatoria used to come to Novotroitsk with a friend during the summer. Then she saw that many people who were trying to obtain documents needed advice. Since then she has been coming from the peninsula at least one a week in order to help her compatriots. This is because Crimeans really need support from Ukraine now, she says.
In general, since April this year the Novotroitsk migration service has served twice as many Ukrainians as during the same period last year.
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