La propagande
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Re: La propagande
Il a déjà reçu des leçons du Kremlin?
Dans la Trumposphère, entre vérité et mensonge, il y a les "faits alternatifs"
Le mandat de Trump risque de ressembler à une lutte permanente contre les démocrates, la presse et, si besoin, la réalité. La première salve a eu lieu dès le lendemain de son investiture. Entre vérité et mensonge, dans la Trumposphère il existe quelque chose comme les "faits alternatifs".
Reuters
La toute première chose que Trump ait faite c'est de lancer la procédure pour détricoter le Obamacare. Ensuite, il s'en est pris à la presse. Le président fraîchement investi lance lors d'une conférence de presse à la CIA ce samedi qu'"il est en guerre permanente avec les journalistes et que ceux-ci font partie des gens les plus malhonnêtes qu'il connaisse". Son courroux est alimenté par ce qu'il estime être de fausses estimations de la foule présente lors de sa cérémonie d'investiture. Le parterre dégarni ne lui aurait pas plu du tout.
Il n'y aurait, toujours selon lui, pas eu un quart de millions de personnes présentes, mais bien au moins un million voire un million et demi de personnes. Loin de pardonner ce qu'il considère comme une erreur, il va au contraire promettre, lors de cette même conférence dans les bureaux de la CIA de punir sévèrement ceux qui se seront laissé berner. Sean Spicer, le porte-parole de Trump, a lui fait savoir que la presse avait sciemment utilisé des photos trompeuses. Pour lui la foule de vendredi "a été la plus importante à n'avoir jamais assisté à une prestation de serment, point final".
La vérité des chiffres
Pourtant des institutions de la presse américaine, comme The New York Times, vont rapidement le contredire, preuve à l'appui. De quoi faire enrager encore davantage la Maison-Blanche. Au point que la conseillère de Trump déclare qu'"ils vont réévaluer leur relation avec les médias". Sauf que le président, sa conseillère et son porte-parole peuvent dire ce qu'ils veulent, à la lumière des faits, leurs accusations pourraient perdre de leur mordant.
Quelques arguments démontés par les chiffres
Spicer a dit que pour la première fois on avait utilisé des bâches blanches pour protéger le gazon de l'esplanade, ce qui faisait ressortir davantage les trous dans la foule. C'est faux, ce système a déjà été utilisé lors de précédente cérémonie.
Les mesures de sécurité drastiques auraient empêché la foule de rejoindre l'esplanade. Là aussi c'est faux, et c'est dit par un porte-parole des services secrets, parce que les mesures étaient identiques et que de toute façon il n'y avait pas de longues files.
Toujours selon l'équipe de Trump, il y aurait une affluence record dans le métro. Là aussi cela ne correspond pas aux chiffres donnés par l'exploitant du métro de la capitale des États-Unis.
Metro @wmata
Metro Ridership: As of 11am, 193k trips taken so far today. (11am 1/20/13 = 317k, 11am 1/20/09 = 513k, 11am 1/20/05 = 197k) #wmata
17:34 - 20 Janv 2017
Selon Spicer 420.000 personnes ont utilisé le métro, soit bien plus que les 370.000 qu'il y avait lors de la dernière investiture d'Obama. Selon le service de presse du métro, il y aurait eu 571.000 personnes pour Trump contre 782.000 pour Obama en 2013 et même 1.1 million en 2009, là aussi pour Obama.
Ici les relévés une heure avant la cérémonie
Dimanche, Kellyanne Conway, la conseillère de Trump, loin de faire profil bas a fait la tournée des plateaux télé pour au contraire enfoncer le clou. Invitée sur NBC elle ira même jusqu'à dire "On ne peut jamais vraiment quantifier une foule. Nous savons tous cela. Vous pouvez vous moquer autant que vous voulez, je pense que cela symbolise la façon dont nous sommes traités par la presse (...) Ne surdramatisez pas, Chuck. Vous dites des choses fausses. Et notre porte-parole, Sean Spicer, a donné des faits alternatifs." Et le journaliste de lui répondre que "Des faits alternatifs ? Les faits alternatifs ne sont pas des faits, ce sont des mensonges."
En attendant, les sanctions ne se sont pas fait attendre puisqu'il n'y aurait plus moyen de poser de question lors des points presse de la Maison-Blanche. Et c'est le silence radio sur les manifestations de samedi.
Cette infographie reprend également les médias les plus objectifs et fiables. Mais aussi ceux à éviter pour ceux qui sont à la recherche d'informations non biaisées.
Dans la Trumposphère, entre vérité et mensonge, il y a les "faits alternatifs"
Le mandat de Trump risque de ressembler à une lutte permanente contre les démocrates, la presse et, si besoin, la réalité. La première salve a eu lieu dès le lendemain de son investiture. Entre vérité et mensonge, dans la Trumposphère il existe quelque chose comme les "faits alternatifs".
Reuters
La toute première chose que Trump ait faite c'est de lancer la procédure pour détricoter le Obamacare. Ensuite, il s'en est pris à la presse. Le président fraîchement investi lance lors d'une conférence de presse à la CIA ce samedi qu'"il est en guerre permanente avec les journalistes et que ceux-ci font partie des gens les plus malhonnêtes qu'il connaisse". Son courroux est alimenté par ce qu'il estime être de fausses estimations de la foule présente lors de sa cérémonie d'investiture. Le parterre dégarni ne lui aurait pas plu du tout.
Il n'y aurait, toujours selon lui, pas eu un quart de millions de personnes présentes, mais bien au moins un million voire un million et demi de personnes. Loin de pardonner ce qu'il considère comme une erreur, il va au contraire promettre, lors de cette même conférence dans les bureaux de la CIA de punir sévèrement ceux qui se seront laissé berner. Sean Spicer, le porte-parole de Trump, a lui fait savoir que la presse avait sciemment utilisé des photos trompeuses. Pour lui la foule de vendredi "a été la plus importante à n'avoir jamais assisté à une prestation de serment, point final".
La vérité des chiffres
Pourtant des institutions de la presse américaine, comme The New York Times, vont rapidement le contredire, preuve à l'appui. De quoi faire enrager encore davantage la Maison-Blanche. Au point que la conseillère de Trump déclare qu'"ils vont réévaluer leur relation avec les médias". Sauf que le président, sa conseillère et son porte-parole peuvent dire ce qu'ils veulent, à la lumière des faits, leurs accusations pourraient perdre de leur mordant.
Quelques arguments démontés par les chiffres
Spicer a dit que pour la première fois on avait utilisé des bâches blanches pour protéger le gazon de l'esplanade, ce qui faisait ressortir davantage les trous dans la foule. C'est faux, ce système a déjà été utilisé lors de précédente cérémonie.
Les mesures de sécurité drastiques auraient empêché la foule de rejoindre l'esplanade. Là aussi c'est faux, et c'est dit par un porte-parole des services secrets, parce que les mesures étaient identiques et que de toute façon il n'y avait pas de longues files.
Toujours selon l'équipe de Trump, il y aurait une affluence record dans le métro. Là aussi cela ne correspond pas aux chiffres donnés par l'exploitant du métro de la capitale des États-Unis.
Metro @wmata
Metro Ridership: As of 11am, 193k trips taken so far today. (11am 1/20/13 = 317k, 11am 1/20/09 = 513k, 11am 1/20/05 = 197k) #wmata
17:34 - 20 Janv 2017
Selon Spicer 420.000 personnes ont utilisé le métro, soit bien plus que les 370.000 qu'il y avait lors de la dernière investiture d'Obama. Selon le service de presse du métro, il y aurait eu 571.000 personnes pour Trump contre 782.000 pour Obama en 2013 et même 1.1 million en 2009, là aussi pour Obama.
Ici les relévés une heure avant la cérémonie
Jon Passantino
@passantino
CNN airs this comparison graphic after Trump @PressSec claimed “This was the largest audience to ever witness an inauguration, period.”
23:58 - 21 Janv 2017
Dimanche, Kellyanne Conway, la conseillère de Trump, loin de faire profil bas a fait la tournée des plateaux télé pour au contraire enfoncer le clou. Invitée sur NBC elle ira même jusqu'à dire "On ne peut jamais vraiment quantifier une foule. Nous savons tous cela. Vous pouvez vous moquer autant que vous voulez, je pense que cela symbolise la façon dont nous sommes traités par la presse (...) Ne surdramatisez pas, Chuck. Vous dites des choses fausses. Et notre porte-parole, Sean Spicer, a donné des faits alternatifs." Et le journaliste de lui répondre que "Des faits alternatifs ? Les faits alternatifs ne sont pas des faits, ce sont des mensonges."
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WATCH: Kellyanne Conway defends WH press secretary's "alternative facts." #MTP
00:20 - 23 Janv 2017
En attendant, les sanctions ne se sont pas fait attendre puisqu'il n'y aurait plus moyen de poser de question lors des points presse de la Maison-Blanche. Et c'est le silence radio sur les manifestations de samedi.
Cette infographie reprend également les médias les plus objectifs et fiables. Mais aussi ceux à éviter pour ceux qui sont à la recherche d'informations non biaisées.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Mais si c'est possible, les gens pour Obama était des noirs, des hispaniques peu riches donc tous obèses prenant le double de place.
en revanche les blancs au yeux bleu de Trump, sont tous sveltes ils prennent donc moins de place tout en étant plus nombreux !
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Les médias américains prêts à revoir leur rôle pendant la présidence Trump
Face aux « mensonges » de la Maison Blanche, de nombreux médias s’interrogent sur la crédibilité à donner aux informations officiellement transmises par la nouvelle présidence.
LE MONDE | 23.01.2017 à 15h28 • Mis à jour le 23.01.2017 à 18h11 | Par Michaël Szadkowski
Un certain nombre de médias américains avaient anticipé que leur relation avec le président Trump s’annonçait, au mieux, complexe et compliquée, au pire, très difficile. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait décidé d’aligner les contre-vérités, et fait de la critique des journalistes un axe central de sa candidature, qu’il a accentué avant son arrivée au pouvoir.
La première journée en fonctions du nouveau président, samedi 21 janvier, n’est pas venue démentir ce pressentiment.
Qu’ont dit, et fait, Trump et son équipe ce week-end ?
Alors que des millions de personnes défilaient aux Etats-Unis samedi 21 janvier, pour exprimer leurs inquiétudes face à Donald Trump, la première journée en fonctions du nouveau président américain a, entre autres, consisté à taper publiquement sur la presse et les journalistes.
« Comme vous le savez, je suis actuellement en guerre contre les médias. Ils font partie des êtres humains les plus malhonnêtes de la planète », a déclaré Trump lors d’un discours à la CIA, samedi, reprochant aux journalistes d’avoir inventé ces derniers mois une défiance entre lui et le renseignement américain. Une défiance pourtant bien réelle :
Quelques heures plus tard, lors de son premier point officiel dans la salle bleue de la Maison Blanche, le nouveau press secretary Sean Spicer (le porte-parole de Trump et de son administration) s’en est pris vertement à la couverture médiatique de l’investiture du 20 janvier : « Il s’agissait du plus grand nombre jamais vu de personnes ayant assisté à une investiture présidentielle. Point à la ligne », a affirmé M. Spicer aux journalistes présents, estimant « honteuse » la posture des médias ayant voulu minimiser, selon lui, l’événement.
Une affirmation sans fondement, Sean Spicer expliquant dans le même temps qu’il n’est pas possible d’avoir des chiffres officiels, les autorités n’ayant pas procédé au comptage des personnes présentes à Washington (le National Park Service ne le faisant plus depuis 1995).
Mais cette déclaration avait surtout pour but de réfuter toutes les autres estimations parues dans les médias (à partir de comptages divers, de tickets de métro vendus à Washington, des audiences télé, etc.), et des images comparatives. Elles démontrent, à chaque fois, qu’une foule bien plus importante était présente à l’investiture de Barack Obama, en 2009.
Quelles ont été les réactions des médias américains ?
Sans avoir eu la possibilité de répondre directement aux accusations de Sean Spicer, qui a terminé son briefing sans prendre de questions, les journalistes américains ont dénoncé les « fausses affirmations » de l’équipe Trump sur l’investiture : le Washington Post a, par exemple, décerné quatre « Pinocchios » à Sean Spicer, et le New York Times s’est même aventuré sur le terrain de la vérification météorologique.
Dans leurs colonnes, sur leurs comptes Twitter, à l’antenne de leurs chaînes de télévision, plusieurs figures ont également traduit leur stupeur de voir la présidence Trump aligner des contre-vérités si grossières. « La première fois que le press secretary de Donald Trump est confronté au public, c’est pour dire des mensonges », s’est ému dimanche matin le journaliste Chuck Todd, de NBC, face à Kellyanne Conway, la conseillère de Donald Trump.
Pour les médias, écrit le Washington Post deux jours après l’investiture. Pour la chroniqueuse Margaret Sullivan, du Washington Post, c’est « la façon habituelle de couvrir l’action d’un président » qui est remise en cause par cette intervention de Sean Spicer, qui a signé la « mort » de la confiance que les journalistes peuvent accorder aux informations de la Maison Blanche.
« Les briefings à la presse (…) avaient une valeur et étaient diffusés comme étant de l’information. C’est terminé. Mort. »
« Tous ceux dont le métier est de rapporter la réalité ne seront plus dans les bonnes grâces de la Maison Blanche. Si vous voulez conserver un accès à la Maison Blanche, vous devrez véhiculer leur propagande », a renchéri, sur Twitter, Judd Legum, de Think Progress.
A ce titre, certains journalistes américains considèrent qu’ils ont désormais un « choix à faire », à savoir « dire la vérité, ou garder un accès » à la présidence, mais qu’ils ne pourront « pas avoir les deux », comme l’a relevé sur Twitter Judd Legum, le créateur du site Think Progress.
Certains ont ainsi commencé à adapter leur façon de procéder, comme CNN, qui, samedi, a choisi de ne pas diffuser en direct la première déclaration à la presse du nouveau porte-parole de la Maison Blanche. Une démarche saluée par plusieurs pairs, estimant que le rôle de la presse devait être « différent » pendant la présidence Trump.
Comment le comportement de Trump et son équipe peuvent-ils influencer les pratiques des médias ?
Mais le symbole est d’autant plus criant lorsque des « réalités alternatives » sont brandies par un président et son équipe dès leur premier jour de mandat. Si « le débat sur la taille d’une foule est insignifiant en tant que tel, la guerre quotidienne pour déterminer si des mots ou des faits ont un sens est un problème colossal », a résumé un journaliste de NBC.
Pour le site d’informations Politico, il y a tout lieu de se réjouir de la nouvelle donne instaurée par Donald Trump. « A sa manière, Donald Trump nous libère, écrivait le journaliste Jack Shafer, dans un article du 16 janvier. Les reporters devront explorer les informations en dehors de leurs cercles habituels à Washington. (…) Oubliez les conférences de presse de la Maison Blanche. Il est temps de passer derrière les lignes ennemies. »
Selon Jessica Huseman, de ProPublica, citée par le Washington Post, « les journalistes n’obtiendront pas de réponses de Spicer. Nous aurons nos réponses en fouillant, en salissant nos mains. Alors, faisons-le ».
Certains spécialistes des médias y voient une aubaine : « Donald Trump pourrait être pour les médias d’information la plus grande opportunité de construire un modèle économique viable », estime Ken Doctor, analyste de l’industrie de la presse, sur le site du Nieman Lab. Il se félicite de voir de nombreux lecteurs retrouver le chemin du porte-monnaie pour soutenir la « presse libre ».
Le Washington Post et le New York Times ont par exemple enregistré une très forte hausse de leurs abonnements depuis novembre 2016 (+ 200 000 pour le New York Times). Ce qui a permis aux deux journaux d’annoncer des recrutements et des moyens supplémentaires pour renforcer leur journalisme d’investigation sous l’ère Trump.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/23/les-medias-americains-prets-a-revoir-leur-role-pendant-la-presidence-trump_5067667_3210.html#F1xWU88vFtOQI7E6.99
Face aux « mensonges » de la Maison Blanche, de nombreux médias s’interrogent sur la crédibilité à donner aux informations officiellement transmises par la nouvelle présidence.
LE MONDE | 23.01.2017 à 15h28 • Mis à jour le 23.01.2017 à 18h11 | Par Michaël Szadkowski
Un certain nombre de médias américains avaient anticipé que leur relation avec le président Trump s’annonçait, au mieux, complexe et compliquée, au pire, très difficile. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait décidé d’aligner les contre-vérités, et fait de la critique des journalistes un axe central de sa candidature, qu’il a accentué avant son arrivée au pouvoir.
La première journée en fonctions du nouveau président, samedi 21 janvier, n’est pas venue démentir ce pressentiment.
Qu’ont dit, et fait, Trump et son équipe ce week-end ?
Alors que des millions de personnes défilaient aux Etats-Unis samedi 21 janvier, pour exprimer leurs inquiétudes face à Donald Trump, la première journée en fonctions du nouveau président américain a, entre autres, consisté à taper publiquement sur la presse et les journalistes.
« Comme vous le savez, je suis actuellement en guerre contre les médias. Ils font partie des êtres humains les plus malhonnêtes de la planète », a déclaré Trump lors d’un discours à la CIA, samedi, reprochant aux journalistes d’avoir inventé ces derniers mois une défiance entre lui et le renseignement américain. Une défiance pourtant bien réelle :
Quelques heures plus tard, lors de son premier point officiel dans la salle bleue de la Maison Blanche, le nouveau press secretary Sean Spicer (le porte-parole de Trump et de son administration) s’en est pris vertement à la couverture médiatique de l’investiture du 20 janvier : « Il s’agissait du plus grand nombre jamais vu de personnes ayant assisté à une investiture présidentielle. Point à la ligne », a affirmé M. Spicer aux journalistes présents, estimant « honteuse » la posture des médias ayant voulu minimiser, selon lui, l’événement.
Une affirmation sans fondement, Sean Spicer expliquant dans le même temps qu’il n’est pas possible d’avoir des chiffres officiels, les autorités n’ayant pas procédé au comptage des personnes présentes à Washington (le National Park Service ne le faisant plus depuis 1995).
Mais cette déclaration avait surtout pour but de réfuter toutes les autres estimations parues dans les médias (à partir de comptages divers, de tickets de métro vendus à Washington, des audiences télé, etc.), et des images comparatives. Elles démontrent, à chaque fois, qu’une foule bien plus importante était présente à l’investiture de Barack Obama, en 2009.
Quelles ont été les réactions des médias américains ?
Sans avoir eu la possibilité de répondre directement aux accusations de Sean Spicer, qui a terminé son briefing sans prendre de questions, les journalistes américains ont dénoncé les « fausses affirmations » de l’équipe Trump sur l’investiture : le Washington Post a, par exemple, décerné quatre « Pinocchios » à Sean Spicer, et le New York Times s’est même aventuré sur le terrain de la vérification météorologique.
Dans leurs colonnes, sur leurs comptes Twitter, à l’antenne de leurs chaînes de télévision, plusieurs figures ont également traduit leur stupeur de voir la présidence Trump aligner des contre-vérités si grossières. « La première fois que le press secretary de Donald Trump est confronté au public, c’est pour dire des mensonges », s’est ému dimanche matin le journaliste Chuck Todd, de NBC, face à Kellyanne Conway, la conseillère de Donald Trump.
Pour les médias, écrit le Washington Post deux jours après l’investiture. Pour la chroniqueuse Margaret Sullivan, du Washington Post, c’est « la façon habituelle de couvrir l’action d’un président » qui est remise en cause par cette intervention de Sean Spicer, qui a signé la « mort » de la confiance que les journalistes peuvent accorder aux informations de la Maison Blanche.
« Les briefings à la presse (…) avaient une valeur et étaient diffusés comme étant de l’information. C’est terminé. Mort. »
« Tous ceux dont le métier est de rapporter la réalité ne seront plus dans les bonnes grâces de la Maison Blanche. Si vous voulez conserver un accès à la Maison Blanche, vous devrez véhiculer leur propagande », a renchéri, sur Twitter, Judd Legum, de Think Progress.
A ce titre, certains journalistes américains considèrent qu’ils ont désormais un « choix à faire », à savoir « dire la vérité, ou garder un accès » à la présidence, mais qu’ils ne pourront « pas avoir les deux », comme l’a relevé sur Twitter Judd Legum, le créateur du site Think Progress.
Certains ont ainsi commencé à adapter leur façon de procéder, comme CNN, qui, samedi, a choisi de ne pas diffuser en direct la première déclaration à la presse du nouveau porte-parole de la Maison Blanche. Une démarche saluée par plusieurs pairs, estimant que le rôle de la presse devait être « différent » pendant la présidence Trump.
Comment le comportement de Trump et son équipe peuvent-ils influencer les pratiques des médias ?
Mais le symbole est d’autant plus criant lorsque des « réalités alternatives » sont brandies par un président et son équipe dès leur premier jour de mandat. Si « le débat sur la taille d’une foule est insignifiant en tant que tel, la guerre quotidienne pour déterminer si des mots ou des faits ont un sens est un problème colossal », a résumé un journaliste de NBC.
Pour le site d’informations Politico, il y a tout lieu de se réjouir de la nouvelle donne instaurée par Donald Trump. « A sa manière, Donald Trump nous libère, écrivait le journaliste Jack Shafer, dans un article du 16 janvier. Les reporters devront explorer les informations en dehors de leurs cercles habituels à Washington. (…) Oubliez les conférences de presse de la Maison Blanche. Il est temps de passer derrière les lignes ennemies. »
Selon Jessica Huseman, de ProPublica, citée par le Washington Post, « les journalistes n’obtiendront pas de réponses de Spicer. Nous aurons nos réponses en fouillant, en salissant nos mains. Alors, faisons-le ».
Certains spécialistes des médias y voient une aubaine : « Donald Trump pourrait être pour les médias d’information la plus grande opportunité de construire un modèle économique viable », estime Ken Doctor, analyste de l’industrie de la presse, sur le site du Nieman Lab. Il se félicite de voir de nombreux lecteurs retrouver le chemin du porte-monnaie pour soutenir la « presse libre ».
Le Washington Post et le New York Times ont par exemple enregistré une très forte hausse de leurs abonnements depuis novembre 2016 (+ 200 000 pour le New York Times). Ce qui a permis aux deux journaux d’annoncer des recrutements et des moyens supplémentaires pour renforcer leur journalisme d’investigation sous l’ère Trump.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/23/les-medias-americains-prets-a-revoir-leur-role-pendant-la-presidence-trump_5067667_3210.html#F1xWU88vFtOQI7E6.99
Caduce62- Messages : 15010
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Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Depuis vendredi et la cérémonie d'investiture, le bon et le mauvais de l'Internet ont convenu d'une évidence: l'épouse de Donald Trump a besoin d'aide.
http://madame.lefigaro.fr/celebrites/melania-trump-freemelania-sadmelania-femme-de-donald-trump-triste-240117-129322?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1485263799
http://madame.lefigaro.fr/celebrites/melania-trump-freemelania-sadmelania-femme-de-donald-trump-triste-240117-129322?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1485263799
Caduce62- Messages : 15010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Expulsé du parlement britannique pour une question sur l'Ukraine
Le pilonnage des civils dans le Donbass par les militaires ukrainiens n'est pas au menu des rencontres organisées au parlement britannique à l'occasion de l'anniversaire des relations diplomatiques entre Londres et Kiev. Un journaliste posant des questions trop sensibles l'a appris à ses dépens.
Graham Phillips, célèbre journaliste britannique qui a travaillé (propagandé) dans l'est de l'Ukraine pendant plusieurs années, a été expulsé manu militari du parlement britannique pour avoir posé des questions qui dérangent concernant l'Ukraine.
L'incident s'est produit au cours d'une rencontre au parlement consacrée au 25e anniversaire de la mise en place des relations diplomatiques entre l'Ukraine et le Royaume-Uni. Pendant la rencontre, un journaliste a commencé à poser des questions délicates.
M. Phillips a entre autres demandé pourquoi Londres fermait les yeux sur le fait que les militaires ukrainiens pilonnaient les civils dans le Donbass.
(Parce qu'en réalité, ce sont les terroruSSes qui bombardent les civils)
Les participants de la rencontre ont préféré feindre d'ignorer ses questions. M. Phillips a été brièvement interpellé, mais un peu plus tard les policiers l'ont laissé partir.
En octobre 2016, le site ukrainien Mirotvorets (Pacificateur), qui affirme lutter contre les « ennemis de l'Ukraine » et qui a publié les noms, les employeurs, les adresses électroniques et les numéros de téléphone d'au moins 4 000 journalistes accrédités dans les républiques autoproclamées du Donbass pour couvrir le conflit dans l'est du pays, a « commandité l'assassinat » de Graham Phillips.
Depuis avril 2014, le sud-est de l'Ukraine est en proie à un conflit armé qui oppose Kiev aux Républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les hostilités ont fait plus de 9 500 morts et 22 000 blessés, et plus de 1,5 million de réfugiés. Le règlement de la crise fait l'objet de rencontres qui se tiennent dans le cadre du Groupe de contact de Minsk. Depuis septembre 2014, ce groupe a adopté trois documents axés sur la désescalade du conflit.
Qui n'est jamais respecté ni par la Russie, ni par les terroruSSes.
Le pilonnage des civils dans le Donbass par les militaires ukrainiens n'est pas au menu des rencontres organisées au parlement britannique à l'occasion de l'anniversaire des relations diplomatiques entre Londres et Kiev. Un journaliste posant des questions trop sensibles l'a appris à ses dépens.
Graham Phillips, célèbre journaliste britannique qui a travaillé (propagandé) dans l'est de l'Ukraine pendant plusieurs années, a été expulsé manu militari du parlement britannique pour avoir posé des questions qui dérangent concernant l'Ukraine.
L'incident s'est produit au cours d'une rencontre au parlement consacrée au 25e anniversaire de la mise en place des relations diplomatiques entre l'Ukraine et le Royaume-Uni. Pendant la rencontre, un journaliste a commencé à poser des questions délicates.
M. Phillips a entre autres demandé pourquoi Londres fermait les yeux sur le fait que les militaires ukrainiens pilonnaient les civils dans le Donbass.
(Parce qu'en réalité, ce sont les terroruSSes qui bombardent les civils)
Les participants de la rencontre ont préféré feindre d'ignorer ses questions. M. Phillips a été brièvement interpellé, mais un peu plus tard les policiers l'ont laissé partir.
En octobre 2016, le site ukrainien Mirotvorets (Pacificateur), qui affirme lutter contre les « ennemis de l'Ukraine » et qui a publié les noms, les employeurs, les adresses électroniques et les numéros de téléphone d'au moins 4 000 journalistes accrédités dans les républiques autoproclamées du Donbass pour couvrir le conflit dans l'est du pays, a « commandité l'assassinat » de Graham Phillips.
Depuis avril 2014, le sud-est de l'Ukraine est en proie à un conflit armé qui oppose Kiev aux Républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les hostilités ont fait plus de 9 500 morts et 22 000 blessés, et plus de 1,5 million de réfugiés. Le règlement de la crise fait l'objet de rencontres qui se tiennent dans le cadre du Groupe de contact de Minsk. Depuis septembre 2014, ce groupe a adopté trois documents axés sur la désescalade du conflit.
Qui n'est jamais respecté ni par la Russie, ni par les terroruSSes.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Même chose vu des c . . . :Александр a écrit:Le secrétaire d'État à la Défense du Royaume-Uni surnomme la fierté de la flotte russe le «navire de honte».
. . .
L’escorte du groupe aéronaval de l’Amiral Kouznetsov
Photo. Ministry of Defence (United Kingdom)
Au terme de sa mission dans la mer Méditerranée, l’Amiral Kouznetsov s’est rendu à sa base de Severomorsk.
Photo : des avions britanniques du type Typhoon et le navire St. Albans (au premier plan) escortent les navires russes Pierre le Grand (au centre) et Amiral Kouznetsov (en arrière-plan).
[*] Photo. Ministry of Defence (United Kingdom)
[*] Photo. Ministry of Defence (United Kingdom)
[*] Photo. Ministry of Defence (United Kingdom)
[*] Photo. Ministry of Defence (United Kingdom)
Photo. Ministry of Defence (United Kingdom)
En 2016, l’escorte a coûté au Royaume-Uni environ 1,5 million de livres sterling.
Photo : Le navire britannique St. Albans (au premier plan) escorte le porte-avions russe Amiral Kouznetsov.
On constate que la fumée légendaire à étrangement disparue . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
La Chine déclare que les rapports sur le déploiement de missiles près de la frontière russe sont juste une spéculation
Chinese Foreign Ministry Condemns Trump Inauguration Threat As Fake News
“It is a speculation spread online. We attach great importance to the development of the China-Russia relationship. Our relationship is developing at a high level with a deepening mutual trust. We would like to further exchange our cooperation in different fields,” said Chinese Foreign Ministry Spokesman Hua Chunying, appreciating “very positive” remarks from the Russian side on missile deployment reports.
“According to information provided by the Ministry of Defense, reports of so-called military construction – is no more than speculation circulating on the Internet”, – she explained.
Earlier on Tuesday, the newspaper Global Times reported that China had deployed its most advanced inter-continental ballistic missiles DF-41 in Heilongjiang Province bordering Russia. Images of China’s newest weapon system went public on Monday, which caused some doubts that publication of the photos might have been timed for the inauguration of US President Donald Trump. Some media even reported that ballistic missiles near Russian border aimed to reach targets in the US.
Le ministère chinois des Affaires étrangères condamne la menace d'inauguration de Trump en tant que fausses nouvelles
"C'est une spéculation diffusée en ligne. Nous accordons une grande importance au développement de la relation sino-russe. Notre relation se développe à un niveau élevé avec un approfondissement de la confiance mutuelle. Nous voudrions continuer à échanger notre coopération dans différents domaines ", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, appréciant les commentaires" très positifs "de la part de la Russie sur les rapports de déploiement de missiles.
"Selon les informations fournies par le ministère de la Défense, les rapports de construction dite militaire - n'est pas plus que des spéculations circulant sur l'Internet", - elle a expliqué.
Plus tôt mardi, le quotidien Global Times a rapporté que la Chine avait déployé ses missiles balistiques intercontinentaux les plus avancés DF-41 dans la province du Heilongjiang bordant la Russie. Les images du plus récent système d'armes de la Chine sont rendues publiques lundi, ce qui a causé quelques doutes que la publication des photos aurait pu être programmée pour l'inauguration du président américain Donald Trump. Certains médias ont même signalé que des missiles balistiques près de la frontière russe visaient à atteindre des cibles aux États-Unis.
The Moscow Times: Harry Potter est réel et il vit en Russie
Russian Nikolai Posleda looks almost exactly like Daniel Radcliffe, the actor who portrayed the boy wizard Harry Potter in eight blockbuster films.
Photo by Nikolai Posleda / Instagram
Disinformation Review
Chinese Foreign Ministry Condemns Trump Inauguration Threat As Fake News
“It is a speculation spread online. We attach great importance to the development of the China-Russia relationship. Our relationship is developing at a high level with a deepening mutual trust. We would like to further exchange our cooperation in different fields,” said Chinese Foreign Ministry Spokesman Hua Chunying, appreciating “very positive” remarks from the Russian side on missile deployment reports.
“According to information provided by the Ministry of Defense, reports of so-called military construction – is no more than speculation circulating on the Internet”, – she explained.
Earlier on Tuesday, the newspaper Global Times reported that China had deployed its most advanced inter-continental ballistic missiles DF-41 in Heilongjiang Province bordering Russia. Images of China’s newest weapon system went public on Monday, which caused some doubts that publication of the photos might have been timed for the inauguration of US President Donald Trump. Some media even reported that ballistic missiles near Russian border aimed to reach targets in the US.
Le ministère chinois des Affaires étrangères condamne la menace d'inauguration de Trump en tant que fausses nouvelles
"C'est une spéculation diffusée en ligne. Nous accordons une grande importance au développement de la relation sino-russe. Notre relation se développe à un niveau élevé avec un approfondissement de la confiance mutuelle. Nous voudrions continuer à échanger notre coopération dans différents domaines ", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, appréciant les commentaires" très positifs "de la part de la Russie sur les rapports de déploiement de missiles.
"Selon les informations fournies par le ministère de la Défense, les rapports de construction dite militaire - n'est pas plus que des spéculations circulant sur l'Internet", - elle a expliqué.
Plus tôt mardi, le quotidien Global Times a rapporté que la Chine avait déployé ses missiles balistiques intercontinentaux les plus avancés DF-41 dans la province du Heilongjiang bordant la Russie. Les images du plus récent système d'armes de la Chine sont rendues publiques lundi, ce qui a causé quelques doutes que la publication des photos aurait pu être programmée pour l'inauguration du président américain Donald Trump. Certains médias ont même signalé que des missiles balistiques près de la frontière russe visaient à atteindre des cibles aux États-Unis.
The Moscow Times: Harry Potter est réel et il vit en Russie
Russian Nikolai Posleda looks almost exactly like Daniel Radcliffe, the actor who portrayed the boy wizard Harry Potter in eight blockbuster films.
Photo by Nikolai Posleda / Instagram
Disinformation Review
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Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Caduce62- Messages : 15010
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Re: La propagande
Troll russe
Caduce62- Messages : 15010
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Re: La propagande
Merkel est une cible de la propagande russe selon la Commission
Angela Merkel, cible N°1 de la propagande russe.
Un représentant de la Commission a confirmé qu’Angela Merkel était la cible principale de la campagne de propagande russe, dont l’objectif final est de déstabiliser l’UE.
Un exemple:
Pour Berlin, Kiev est responsable de l’escalade dans le Donbass
Alarmés par la flambée de violence dans l’est de l’Ukraine, les milieux gouvernementaux allemands estiment que Kiev attise les tensions de façon délibérée. Objectif côté ukrainien : torpiller les projets de Donald Trump visant à atténuer les mesures antirusses.
Angela Merkel, cible N°1 de la propagande russe.
Un représentant de la Commission a confirmé qu’Angela Merkel était la cible principale de la campagne de propagande russe, dont l’objectif final est de déstabiliser l’UE.
Un exemple:
Pour Berlin, Kiev est responsable de l’escalade dans le Donbass
Alarmés par la flambée de violence dans l’est de l’Ukraine, les milieux gouvernementaux allemands estiment que Kiev attise les tensions de façon délibérée. Objectif côté ukrainien : torpiller les projets de Donald Trump visant à atténuer les mesures antirusses.
Александр- Messages : 5390
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Re: La propagande
Sur Agoravox , un nouveau connard vient en aide au "néant":
Courtois Laurent
Journaliste français indépendant et bénévole travaillant pour Novorossia Today à Donetsk.
http://www.agoravox.fr/auteur/courtois-laurent
un indépendant travaillant pour Novorossia Today : nous prendrait-il pour des cons ??
Courtois Laurent
Journaliste français indépendant et bénévole travaillant pour Novorossia Today à Donetsk.
http://www.agoravox.fr/auteur/courtois-laurent
un indépendant travaillant pour Novorossia Today : nous prendrait-il pour des cons ??
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
benoit77 a écrit:Sur Agoravox , un nouveau connard vient en aide au "néant":
Courtois Laurent
Journaliste français indépendant et bénévole travaillant pour Novorossia Today à Donetsk.
http://www.agoravox.fr/auteur/courtois-laurent
un indépendant travaillant pour Novorossia Today : nous prendrait-il pour des cons ??
Bof ! Il est nul à chier... Son blog c'est une partie de ping-pong avec un autre mec aussi atteint que lui... Impact médiatique : triple zéro !!!
Vois pas l'intérêt de lui faire de la pub ???
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Krispoluk a écrit:Vois pas l'intérêt de lui faire de la pub ???
Parce que c'est l'objet de la rubrique : informer sur ce qui se fait en matière de propagande.
Si informer sur la propagande ici c'est faire de la pub alors il faut supprimer cette rubrique .
Mais en tant que parigo-bobo-gauchiste je n'y comprend surement rien du tout.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Au contraire, il faut continuer.
Pour ma part, je voulais dire qu'il n'a rien, il est le néant en mâle.
Il faut combattre le propagande par la vérité
Pour ma part, je voulais dire qu'il n'a rien, il est le néant en mâle.
Il faut combattre le propagande par la vérité
Re: La propagande
Fake: Avdiivka est de nouveau contrôlée par les militants de la «DNR»
Les médias russes ont attribué la ville d’Avdiivka à la DNR (République auto-proclamée de Donetsk), alors que les Forces armées ukrainiennes ont le contrôle de cette ville. Actuellement, cette petite ville industrielle, au nord-ouest de Donetsk, est devenue un lieu d’escalade. De plus, des journalistes ont rapporté que ce sont les militaires ukrainiens qui ont «accentué leur pression sur cette ville», ont «mené une attaque» sur le territoire, «sous l’obédience des Républiques auto-proclamées de Donbass». En fait, ce sont les séparatistes soutenus par la Russie qui ont lancé une offensive d’artillerie sur cette ville ukrainienne.
Website screenshot Zvezda
La chaîne TV russe «Zvezda» cite le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitry Peskov. Tout d’abord, «Zvezda» a rapporté qu’«Avdiivka est de nouveau contrôlée par les rebelles de la «DNR». Plus tard, les journalistes ont changé la déclaration de Peskov et ont rapporté que «les miliciens ont réussi à réadapter la situation sur la ligne de démarcation», et que le «Kremlin dispose d’une information fiable à propos de l’affrontement avec les militaires ukrainiens».
RIA Novosti, Interfax, LIFE.ru, Vesti, TVC, Rambler novosti et d’autres médias peu connus ont diffusé ce fake.
Website screenshot ukraineunderattack.org
En fait, un plan interactif de la zone d’opération antiterroriste, renouvelé chaque jour, montre que les Forces armées ukrainiennes ont le contrôle de cette ville. Les rapports de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) confirment ces données.
En outre, les séparatistes pro-russes eux-mêmes ont réfuté ce fake déjà. L’un de représentant a posté dans les réseaux sociaux que cette information ne colle pas à la réalité.
Les médias russes ont attribué la ville d’Avdiivka à la DNR (République auto-proclamée de Donetsk), alors que les Forces armées ukrainiennes ont le contrôle de cette ville. Actuellement, cette petite ville industrielle, au nord-ouest de Donetsk, est devenue un lieu d’escalade. De plus, des journalistes ont rapporté que ce sont les militaires ukrainiens qui ont «accentué leur pression sur cette ville», ont «mené une attaque» sur le territoire, «sous l’obédience des Républiques auto-proclamées de Donbass». En fait, ce sont les séparatistes soutenus par la Russie qui ont lancé une offensive d’artillerie sur cette ville ukrainienne.
Website screenshot Zvezda
La chaîne TV russe «Zvezda» cite le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitry Peskov. Tout d’abord, «Zvezda» a rapporté qu’«Avdiivka est de nouveau contrôlée par les rebelles de la «DNR». Plus tard, les journalistes ont changé la déclaration de Peskov et ont rapporté que «les miliciens ont réussi à réadapter la situation sur la ligne de démarcation», et que le «Kremlin dispose d’une information fiable à propos de l’affrontement avec les militaires ukrainiens».
RIA Novosti, Interfax, LIFE.ru, Vesti, TVC, Rambler novosti et d’autres médias peu connus ont diffusé ce fake.
Website screenshot ukraineunderattack.org
En fait, un plan interactif de la zone d’opération antiterroriste, renouvelé chaque jour, montre que les Forces armées ukrainiennes ont le contrôle de cette ville. Les rapports de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) confirment ces données.
En outre, les séparatistes pro-russes eux-mêmes ont réfuté ce fake déjà. L’un de représentant a posté dans les réseaux sociaux que cette information ne colle pas à la réalité.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Sont "imaginatifs":
We learned from Russian state TV that Brussels is a dangerous place to live and that thousands - yes, literally thousands - of women are sexually assaulted on the streets on a daily basis http://bit.ly/2kKFx1O.
Nous avons appris par la télévision d'État russe que Bruxelles est un endroit dangereux pour vivre et que des milliers - oui, littéralement des milliers - de femmes sont agressées sexuellement dans la rue quotidiennement http://bit.ly/2kKFx1O.
Et Maya qui veut demander la nationalité.
We learned from Russian state TV that Brussels is a dangerous place to live and that thousands - yes, literally thousands - of women are sexually assaulted on the streets on a daily basis http://bit.ly/2kKFx1O.
Nous avons appris par la télévision d'État russe que Bruxelles est un endroit dangereux pour vivre et que des milliers - oui, littéralement des milliers - de femmes sont agressées sexuellement dans la rue quotidiennement http://bit.ly/2kKFx1O.
Et Maya qui veut demander la nationalité.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Александр a écrit:
Nous avons appris par la télévision d'État russe que Bruxelles est un endroit dangereux pour vivre et que des milliers - oui, littéralement des milliers - de femmes sont agressées sexuellement dans la rue quotidiennement http://bit.ly/2kKFx1O.
Et Maya qui veut demander la nationalité.
Dis lui qu'il faut qu'elle arrête impérativement de mettre des mini-jupes en été !
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Bah, elle ne risque rien, été comme hiver du reste.
On n'est pas en Russie poutinienne.
On n'est pas en Russie poutinienne.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: La propagande
Les sites de propagande russe comme Sputnik ou Russia Today affirment avoir des informations compromettantes sur le candidat à la présidentielle.
L'Obs Publié le 06 février 2017 à 11h12
Sputnik nous refait le coup, sinon des "kompromats", du moins des "fake news". L'agence d'Etat, machine de propagande du pouvoir russe, a décidé de s'en prendre à Emmanuel Macron. La source est étonnante : il s'agit de Nicolas Dhuicq, député Les Républicains (LR) pro-russe et pro-Assad.
"Tout au long de sa carrière, [Emmanuel Macron] a agi en tant qu'agent du grand système bancaire américain", affirme sans sourciller le député. "Je pense que le seul objectif du gars [sic], est d'assouvir ses ambitions personnelles, puisqu'il n'a pas l'intention de poursuivre sa carrière en politique s'il perd à l'élection présidentielle".
Les mesures prises par Macron lors de son mandat de ministre de l'Economie ne sont manifestement pas du goût de Nicolas Dhuicq. "En analysant ses réformes, on peut facilement voir qu'elles visaient la mondialisation et l'ouverture du marché", explique-t-il. "Il soutient ouvertement l'idée d'un marché libre mondial. De plus, en tant que ministre de l'Economie, il a facilité la vente de grandes sociétés françaises à des sociétés américaines", estime le député, s'appuyant sur la fusion du groupe parapétrolier français Technip et de l'américain FMC Technologies.
Sa vie privée en ligne de mire
Dans le même temps, Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, a affirmé à "Izvstia", organe de presse d'Etat russe, que des emails d'Hillary Clinton contiendraient des informations sur Emmanuel Macron. "Assange va jeter de l’huile sur le feu de la campagne présidentielle en France", titre le journal. L'information est notamment reprise par Russia Today (RT), plateforme souvent accusée de servir d'organe de propagande au Kremlin.
Seul élément concret révélé par Wikileaks pour le moment : une invitation pour un dîner organisé par Emmanuel Macron, alors ministre, en compagnie de Manuel Valls et de plusieurs personnalités politiques.
Nicolas Dhuicq s'en prend aussi à la vie privée du fondateur d'En Marche !, lui qui n'hésitait pas à lier homoparentalité et terrorisme en 2012. "Macron est ce qu'on appelle un 'chouchou' des médias français, qui sont la propriété de quelques personnes, comme nous le savons tous", dit-il à Sputnik.
"Parmi les hommes qui le soutiennent, on trouve le célèbre homme d'affaires Pierre Bergé [l'un des actionnaires de "l'Obs", NDLR], associé et compagnon de longue date d'Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et préconise le mariage homosexuel. Il y a un très riche lobby gay derrière lui. Ça veut tout dire", croit savoir Nicolas Dhuicq.
"La désinformation comme arme"
La Russie a lancé en janvier 2015 Sputnik en français, avec l'objectif de faire entendre sa voix "alternative" sur les dossiers internationaux. Le Kremlin a renforcé son dispositif médiatique international récemment en ouvrant des studios à Londres pour Russia Today et en rendant Sputnik disponible en 30 langues.
Jeudi 2 février, lors d'un discours à l'université de St Andrews, en Ecosse, le ministre britannique de la Défense Michael Fallon a accusé la Russie de faire "de la désinformation une arme" et de "mettre de toute évidence l'Otan et l'Occident à l'épreuve" afin de les "déstabiliser". Le ministre s'en est également pris à RT et Sputnik, qu'il a accusés de diffuser de la "désinformation de style soviétique".
"Nous sommes convaincus que de telles accusations à l'égard de notre pays sont purement gratuites", a déclaré le lendemain à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Nous ne comprenons pas comment un ministre si haut placé puisse avancer ces accusations gratuites qui n'ont aucun fondement", a-t-il souligné.
A.S.
L'Obs
L'Obs Publié le 06 février 2017 à 11h12
Sputnik nous refait le coup, sinon des "kompromats", du moins des "fake news". L'agence d'Etat, machine de propagande du pouvoir russe, a décidé de s'en prendre à Emmanuel Macron. La source est étonnante : il s'agit de Nicolas Dhuicq, député Les Républicains (LR) pro-russe et pro-Assad.
"Tout au long de sa carrière, [Emmanuel Macron] a agi en tant qu'agent du grand système bancaire américain", affirme sans sourciller le député. "Je pense que le seul objectif du gars [sic], est d'assouvir ses ambitions personnelles, puisqu'il n'a pas l'intention de poursuivre sa carrière en politique s'il perd à l'élection présidentielle".
Les mesures prises par Macron lors de son mandat de ministre de l'Economie ne sont manifestement pas du goût de Nicolas Dhuicq. "En analysant ses réformes, on peut facilement voir qu'elles visaient la mondialisation et l'ouverture du marché", explique-t-il. "Il soutient ouvertement l'idée d'un marché libre mondial. De plus, en tant que ministre de l'Economie, il a facilité la vente de grandes sociétés françaises à des sociétés américaines", estime le député, s'appuyant sur la fusion du groupe parapétrolier français Technip et de l'américain FMC Technologies.
Sa vie privée en ligne de mire
Dans le même temps, Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, a affirmé à "Izvstia", organe de presse d'Etat russe, que des emails d'Hillary Clinton contiendraient des informations sur Emmanuel Macron. "Assange va jeter de l’huile sur le feu de la campagne présidentielle en France", titre le journal. L'information est notamment reprise par Russia Today (RT), plateforme souvent accusée de servir d'organe de propagande au Kremlin.
Seul élément concret révélé par Wikileaks pour le moment : une invitation pour un dîner organisé par Emmanuel Macron, alors ministre, en compagnie de Manuel Valls et de plusieurs personnalités politiques.
Nicolas Dhuicq s'en prend aussi à la vie privée du fondateur d'En Marche !, lui qui n'hésitait pas à lier homoparentalité et terrorisme en 2012. "Macron est ce qu'on appelle un 'chouchou' des médias français, qui sont la propriété de quelques personnes, comme nous le savons tous", dit-il à Sputnik.
"Parmi les hommes qui le soutiennent, on trouve le célèbre homme d'affaires Pierre Bergé [l'un des actionnaires de "l'Obs", NDLR], associé et compagnon de longue date d'Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et préconise le mariage homosexuel. Il y a un très riche lobby gay derrière lui. Ça veut tout dire", croit savoir Nicolas Dhuicq.
"La désinformation comme arme"
La Russie a lancé en janvier 2015 Sputnik en français, avec l'objectif de faire entendre sa voix "alternative" sur les dossiers internationaux. Le Kremlin a renforcé son dispositif médiatique international récemment en ouvrant des studios à Londres pour Russia Today et en rendant Sputnik disponible en 30 langues.
Jeudi 2 février, lors d'un discours à l'université de St Andrews, en Ecosse, le ministre britannique de la Défense Michael Fallon a accusé la Russie de faire "de la désinformation une arme" et de "mettre de toute évidence l'Otan et l'Occident à l'épreuve" afin de les "déstabiliser". Le ministre s'en est également pris à RT et Sputnik, qu'il a accusés de diffuser de la "désinformation de style soviétique".
"Nous sommes convaincus que de telles accusations à l'égard de notre pays sont purement gratuites", a déclaré le lendemain à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Nous ne comprenons pas comment un ministre si haut placé puisse avancer ces accusations gratuites qui n'ont aucun fondement", a-t-il souligné.
A.S.
L'Obs
Caduce62- Messages : 15010
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: La propagande
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170206.OBS4883/la-presse-d-etat-russe-s-attaque-a-emmanuel-macron.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sur-les-reseaux/20170102.RUE6087/rt-france-sputnik-dix-choses-a-savoir-sur-les-medias-russes-en-france.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sur-les-reseaux/20170102.RUE6087/rt-france-sputnik-dix-choses-a-savoir-sur-les-medias-russes-en-france.html
Caduce62- Messages : 15010
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Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Médecin, pro-Russe et député filloniste : il fait courir des rumeurs sur Macron
Par F. Na le 09-02-2017
En meeting devant ses soutiens, Emmanuel Macron a démenti avec humour son homosexualité. Depuis quelques semaines, des rumeurs lui prêtaient une relation avec le PDG de Radio France, Mathieu Gallet. Un médecin, député filloniste, proche de la Russie a largement contribué à cette désinformation.
Il s'appelle Nicolas Dhuicq. Il se présente comme psychiatre, mais est connu à l'Ordre des médecins comme généraliste. Il aurait cessé d'exercer depuis 2007. Ce député LR de l'Aube, soutien de François Fillon, "désolé" de voir que la France "n'épouse pas la vision russe en Syrie", n'a pas hésité à affirmer qu'Emmanuel Macron était soutenu par un "très riche lobby gay", et que cela voulait "tout dire".
Ces déclarations, rapporte Le Canard Enchaîné, il les a faites à l'agence de presse Sputnik News, très proche du pouvoir russe. Il ajoute : "Concernant sa vie privée, ça commence à se savoir, à l'heure où nous parlons…. Macron est quelqu'un qu'on appelle "le chouchou" ou "le chéri" des médias français, qui sont détenus par un petit nombre de personnes (…) L'un de ses soutiens est le célèbre homme d'affaires Pierre Bergé, associé et amant de longue date d'Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et défend le mariage pour tous."
Ces mots ont une connotation certaine. Le même Dr Dhuicq avait ainsi expliqué en 2012, lors de l’examen du projet de loi sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme : "Vous me permettrez de considérer que souvent le terroriste a un défaut : il n'a jamais rencontré l'autorité paternelle le plus souvent, il n'a jamais eu de rapport avec les limites et avec le cadre parental, il n'a jamais eu cette possibilité de savoir ce qui est faisable ou non faisable, ce qui est bien ou mal." Il n'avait pas hésité à dénoncer le mariage pour tous "qui va provoquer la psychose".
[Avec Le Canard Enchaîné et Lelab.europe1.fr]
Par F. Na le 09-02-2017
En meeting devant ses soutiens, Emmanuel Macron a démenti avec humour son homosexualité. Depuis quelques semaines, des rumeurs lui prêtaient une relation avec le PDG de Radio France, Mathieu Gallet. Un médecin, député filloniste, proche de la Russie a largement contribué à cette désinformation.
Il s'appelle Nicolas Dhuicq. Il se présente comme psychiatre, mais est connu à l'Ordre des médecins comme généraliste. Il aurait cessé d'exercer depuis 2007. Ce député LR de l'Aube, soutien de François Fillon, "désolé" de voir que la France "n'épouse pas la vision russe en Syrie", n'a pas hésité à affirmer qu'Emmanuel Macron était soutenu par un "très riche lobby gay", et que cela voulait "tout dire".
Ces déclarations, rapporte Le Canard Enchaîné, il les a faites à l'agence de presse Sputnik News, très proche du pouvoir russe. Il ajoute : "Concernant sa vie privée, ça commence à se savoir, à l'heure où nous parlons…. Macron est quelqu'un qu'on appelle "le chouchou" ou "le chéri" des médias français, qui sont détenus par un petit nombre de personnes (…) L'un de ses soutiens est le célèbre homme d'affaires Pierre Bergé, associé et amant de longue date d'Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et défend le mariage pour tous."
Ces mots ont une connotation certaine. Le même Dr Dhuicq avait ainsi expliqué en 2012, lors de l’examen du projet de loi sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme : "Vous me permettrez de considérer que souvent le terroriste a un défaut : il n'a jamais rencontré l'autorité paternelle le plus souvent, il n'a jamais eu de rapport avec les limites et avec le cadre parental, il n'a jamais eu cette possibilité de savoir ce qui est faisable ou non faisable, ce qui est bien ou mal." Il n'avait pas hésité à dénoncer le mariage pour tous "qui va provoquer la psychose".
[Avec Le Canard Enchaîné et Lelab.europe1.fr]
Caduce62- Messages : 15010
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Gare à vous français:
«Ne pas craindre la pression»: Russia Today étoffe son équipe et lance sa chaîne en France
Info BuzzFeed News - Annoncé depuis 2014, le lancement de la chaîne d’info RT se concrétise. D’après nos informations, RT est en train d’étoffer ses équipes et la chaîne devrait émettre à la fin de l’année.
Maintes fois annoncé puis repoussé, le lancement de la chaîne d’info RT, anciennement appelée Russia Today et financée par Moscou, se concrétise d’après nos informations, confirmant celles de Télérama. Parallèlement à ce lancement, RT va développer son site web. BuzzFeed News s’est ainsi procuré l’annonce de recrutement du futur rédacteur en chef du site de la chaîne. Le site internet existe déjà depuis 2015 et il est alimenté par une quinzaine de journalistes (selon RT) avec relativement peu de moyens. RT a confié cette embauche à la boîte de chasseurs de têtes Talent Linkr, fondée par l’entrepreneur des médias Jérôme Chouraki.
«Un profil qui ne craindra pas la pression»
L’annonce vise à trouver «un rédacteur en chef adjoint» avec «un profil plutôt junior pour le site web d’information d’un éditeur de contenus de news international». Payé entre 45 et 55.000 euros brut par an, il doit déjà avoir «une formation journalistique». «La personne recherchée va diriger les journalistes pigistes pour le site web et reportera au rédacteur en chef général du média et également au président de l’entité», détaille l’annonce.
Conscient de l’aspect controversé du média, souvent accusé de relayer la propagande du Kremlin, l’annonce ajoute cet avertissement:
D’après nos informations, plusieurs candidats ont déjà été sélectionnés et leurs dossiers ont été envoyés à la direction de RT. Joint par BuzzFeed, le siège de RT confirme le lancement de sa chaîne pour 2017 mais après l’élection présidentielle, contrairement aux rumeurs précédentes. Ce canal télé s’ajoutera à ceux déjà existants, diffusés en anglais, arabe et espagnol.
«Notre but est de lancer la version française de la chaîne de télévision RT à la fin de 2017 (bien après l’élection présidentielle); le projet en est encore à ses débuts», nous confirme la com’ de RT pour qui ce retard est lié à la dévaluation du rouble qui les a privés de moyens suffisants pour se développer en France.
Depuis 2015, un site internet existe tout de même et a d’ailleurs obtenu des résultats satisfaisants, selon RT. «L’année dernière, parmi les six éditions numériques de RT, le site en français a connu la meilleure croissance. Le nombre de nos lecteurs a plus que doublé —une bonne surprise étant donné que le site était loin d’être complet, et loin de ce que nous imaginions développer à l’avenir», nous précise-t-on.
Thierry Mariani et Jacques Sapir au comité d’éthique
Tu parles d'une "éthique", les pires menteurs français
Mais si le site actuel est assez libre de relayer la com’ de Moscou et de partager parfois des intox, sa future chaîne d’info française sera elle, plus contrainte. Une convention avec le CSA a en effet été signée en septembre 2015 (et est valable jusqu’en 2020) et exige quelques contreparties. «Les journalistes (…) d’antenne veillent à respecter une présentation honnête des questions prêtant à controverse et à assurer l’expression des différents points de vue», impose par exemple l’article 2-3-1 de la convention. Et l’article 2-3-6 ajoute:
Contacté, le CSA précise que son contrôle ne débutera «qu’à partir du moment ou la chaîne commencera à émettre». Mais les exemples de RT à l’étranger ont montré que la chaîne pouvait avoir quelques difficultés à respecter ces règles. L’autorité régulatrice des télécommunications en Grande-Bretagne a déjà adressé neuf avertissements à la chaîne installée à Londres, allant jusqu’à la menacer de retirer sa licence d’exploitation. En novembre 2016, une résolution du Parlement européen qualifiait RT comme l’un des «instruments de propagande et de désinformation» de Moscou.
Pour s’assurer du respect des règles de déontologie, la convention du CSA exige la création d’un comité d’éthique. Mais celui-ci ne devrait pas avoir trop à redire sur une éventuelle propagande russe. Ce comité est en effet uniquement composé de personnalités qui soutiennent le régime de Poutine:
David Perrotin est journaliste société chez BuzzFeed News France et travaille depuis Paris. Il écrit notamment sur les sujets liés aux discriminations.
Contact David Perrotin at david.perrotin@buzzfeed.com.
Jim Waterson is a politics editor for BuzzFeed News and is based in London.
Contact Jim Waterson at jim.waterson@buzzfeed.com.
«Ne pas craindre la pression»: Russia Today étoffe son équipe et lance sa chaîne en France
Info BuzzFeed News - Annoncé depuis 2014, le lancement de la chaîne d’info RT se concrétise. D’après nos informations, RT est en train d’étoffer ses équipes et la chaîne devrait émettre à la fin de l’année.
Maintes fois annoncé puis repoussé, le lancement de la chaîne d’info RT, anciennement appelée Russia Today et financée par Moscou, se concrétise d’après nos informations, confirmant celles de Télérama. Parallèlement à ce lancement, RT va développer son site web. BuzzFeed News s’est ainsi procuré l’annonce de recrutement du futur rédacteur en chef du site de la chaîne. Le site internet existe déjà depuis 2015 et il est alimenté par une quinzaine de journalistes (selon RT) avec relativement peu de moyens. RT a confié cette embauche à la boîte de chasseurs de têtes Talent Linkr, fondée par l’entrepreneur des médias Jérôme Chouraki.
«Un profil qui ne craindra pas la pression»
L’annonce vise à trouver «un rédacteur en chef adjoint» avec «un profil plutôt junior pour le site web d’information d’un éditeur de contenus de news international». Payé entre 45 et 55.000 euros brut par an, il doit déjà avoir «une formation journalistique». «La personne recherchée va diriger les journalistes pigistes pour le site web et reportera au rédacteur en chef général du média et également au président de l’entité», détaille l’annonce.
Conscient de l’aspect controversé du média, souvent accusé de relayer la propagande du Kremlin, l’annonce ajoute cet avertissement:
«La particularité de ce recrutement est le média lui-même: il s’agit d’un média qui fait polémique et qui continuera à faire polémique dans les prochains mois. (…) Il me faut donc trouver un profil qui ne craindra pas la pression et qui sera capable d’endosser une politique éditoriale controversée. Néanmoins, le projet promet d’être passionnant.»
D’après nos informations, plusieurs candidats ont déjà été sélectionnés et leurs dossiers ont été envoyés à la direction de RT. Joint par BuzzFeed, le siège de RT confirme le lancement de sa chaîne pour 2017 mais après l’élection présidentielle, contrairement aux rumeurs précédentes. Ce canal télé s’ajoutera à ceux déjà existants, diffusés en anglais, arabe et espagnol.
«Notre but est de lancer la version française de la chaîne de télévision RT à la fin de 2017 (bien après l’élection présidentielle); le projet en est encore à ses débuts», nous confirme la com’ de RT pour qui ce retard est lié à la dévaluation du rouble qui les a privés de moyens suffisants pour se développer en France.
Depuis 2015, un site internet existe tout de même et a d’ailleurs obtenu des résultats satisfaisants, selon RT. «L’année dernière, parmi les six éditions numériques de RT, le site en français a connu la meilleure croissance. Le nombre de nos lecteurs a plus que doublé —une bonne surprise étant donné que le site était loin d’être complet, et loin de ce que nous imaginions développer à l’avenir», nous précise-t-on.
Thierry Mariani et Jacques Sapir au comité d’éthique
Tu parles d'une "éthique", les pires menteurs français
Mais si le site actuel est assez libre de relayer la com’ de Moscou et de partager parfois des intox, sa future chaîne d’info française sera elle, plus contrainte. Une convention avec le CSA a en effet été signée en septembre 2015 (et est valable jusqu’en 2020) et exige quelques contreparties. «Les journalistes (…) d’antenne veillent à respecter une présentation honnête des questions prêtant à controverse et à assurer l’expression des différents points de vue», impose par exemple l’article 2-3-1 de la convention. Et l’article 2-3-6 ajoute:
«L’exigence d’honnêteté s’applique à l’ensemble des programmes. (…) L’éditeur vérifie le bien fondé et les sources de chaque information.»
Contacté, le CSA précise que son contrôle ne débutera «qu’à partir du moment ou la chaîne commencera à émettre». Mais les exemples de RT à l’étranger ont montré que la chaîne pouvait avoir quelques difficultés à respecter ces règles. L’autorité régulatrice des télécommunications en Grande-Bretagne a déjà adressé neuf avertissements à la chaîne installée à Londres, allant jusqu’à la menacer de retirer sa licence d’exploitation. En novembre 2016, une résolution du Parlement européen qualifiait RT comme l’un des «instruments de propagande et de désinformation» de Moscou.
Pour s’assurer du respect des règles de déontologie, la convention du CSA exige la création d’un comité d’éthique. Mais celui-ci ne devrait pas avoir trop à redire sur une éventuelle propagande russe. Ce comité est en effet uniquement composé de personnalités qui soutiennent le régime de Poutine:
- Hélène Carrèrre d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie française, historienne spécialiste de la Russie, qui vante très souvent les mérités de Vladimir Poutine.
- L’économiste et expert sur la Russie Jacques Sapir, pro-Poutine et déjà épinglé pour avoir écrit des billets rémunérés vantant les mérites du régime sur un autre site financé par le Kremlin.
- Le député Thierry Mariani, présenté comme étant «la voix de la Russie» par Le Monde et qui défend ardemment le régime Russe jusqu’à présider «Dialogue franco-russe», une structure «vérolée par le SVR», les services du renseignement extérieur du Kremlin, selon le journaliste Nicolas Hénin dans son livre La France russe.
David Perrotin est journaliste société chez BuzzFeed News France et travaille depuis Paris. Il écrit notamment sur les sujets liés aux discriminations.
Contact David Perrotin at david.perrotin@buzzfeed.com.
Jim Waterson is a politics editor for BuzzFeed News and is based in London.
Contact Jim Waterson at jim.waterson@buzzfeed.com.
Re: La propagande
L'OTAN évoque le phénomène des fausses nouvelles en provenance de la Russie
L'OTAN accuse Moscou d'avoir mené des campagnes de désinformation et de propagande depuis l'annexion de la Crimée en 2014. L'OTAN soutient que des médias détenus ou contrôlés par le Kremlin, comme Sputnik ou RT, auraient véhiculé plus d'une trentaine de mythes sur ses opérations. L'OTAN cite en exemple la publication, par le site d'information russe life.ru, d'un faux enregistrement d'une conversation entre le secrétaire général de l'organisation, Jens Stoltenberg, et une personne présentée comme le président ukrainien, Petro Porochenko. (Avec Reuters)
L'OTAN constate une envolée de la désinformation russe
L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) accuse la Russie d'avoir intensifié sa campagne de désinformation depuis l'annexion de la Crimée, jusqu'alors ukrainienne, en 2014, a déclaré samedi dans un courrier électronique une porte-parole de l'alliance, Oana Lungescu, mettant en cause les médias Sputnik et RT.
Elle a cité l'exemple récent de la publication par le site d'information russe life.ru d'un faux enregistrement d'une conversation entre le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, et une personne présentée comme le président ukrainien, Petro Porochenko.
« Une telle conversation n'a jamais eu lieu et il s'agit d'un exemple évident de désinformation », a-t-elle ajouté.
Le Kremlin, le gouvernement russe, RT, Sputnik et Life n'ont pas pu être joints dans l'immédiat pour commenter ces déclarations.
Les autorités russes ont par le passé nié chercher à s'immiscer dans les affaires internes d'autres États et les médias financés par l'État russe démentent faire la propagande du Kremlin, expliquant présenter un point de vue différent ignoré par les grands médias occidentaux.
Force est de constater que faisant mes recherches d'actus comme d'habitude, je ne "pêche" que de la propagande:
De nouvelles révélations sur la présence de drones US en Ukraine
Vrai et faux. On a vu la semaine passée que des drones américains ont survolé le Donbass, mais pas ceux cité et pas en octobre passé.
L’armée ukrainienne aurait utilisé des missiles balistiques contre le Donbass
Bientôt ils vont lancer des bombes nucléaires, vous allez voir.
Alors qu'en réalité:
Unités de missiles anti-aériens ukrainiens feront plus de 100 exercices en 2017
Alcool et défection: le quotidien des militaires ukrainiens dans le Donbass
Euh, ce serait plutôt chez les taré ça.
Je laisse la crème (de néant) pour la fin:
Paul Gogo, journaliste français au service de Georges Soros
Juste un passage:
. . .
L’affaire Graham Phillips, du mépris à la haine
Correspondant français installé quelques temps à Donetsk avant la guerre, Paul Gogo est un jeune couteau de la presse française. Dans cette nouvelle génération qui n’a pas passé la trentaine, le respect des collègues ou des opinions contraires à leurs pensées, ne fait pas partie des règles évidentes de neutralité, prudence et objectivité.
Dans cette déclaration et d’autres que Paul Gogo a publié, il s’attaque vulgairement au célèbre journaliste britannique Graham Phillips « le tocard en chef ». Nous n’aurons pas la prétention de présenter le travail énorme de Graham dans la réinformation dans le Donbass, son courage également sur le front et les risques importants qu’il prit pour donner un peu de vérité au grand public.
Paul Gogo quant à lui, démontre un glissement de cette nouvelle génération journalistique, prête à toutes les vulgarités, mensonges et manipulations, jusqu’à l’absurdité des insultes. Pétris en principe de Démocratie, ce nouveau style de journalistes débridés monte à l’assaut des lecteurs sans aucune conscience, ni politique, ni morale.
Ceci est bien connu, les insultes sont la force des faibles, lorsqu’à court d’arguments, ils sont incapables de débattre, et démontrent bien jusqu’où va cette « Démocratie » qu’ils défendent.
Elle donne des leçons en plus.
Le fin du fin:
Le Maïdan 3.0 et l'offensive ukrainienne contre le Donbass dans les starting blocks - L'Ukraine court vers sa désintégration
7 Feb 2017
Alors que les dernières 24 h ont été marquées par « seulement » 607 bombardements de l'armée ukrainienne contre la République Populaire de Donetsk (RPD), les nouvelles qui tombent depuis ce matin n'ont pas de quoi rassurer sur l'évolution future de la situation.
Après l'annonce par l'armée de la RPD de la volonté du commandement ukrainien de lancer un bombardement sous faux drapeau contre Marioupol avec 160 roquettes de Grad, afin d'en faire porter la responsabilité à la RPD et à la Russie (mais après la divulgation de l'information l'opération a été annulée), l'armée ukrainienne continue de se renforcer tout le long de la ligne de front.
À Marioupol, d'importants convois militaires ont été vus allant vers l'Est de la ville, comme sur cette vidéo :
Les unités de reconnaissance de la RPD ont aussi détecté le long du front les armes suivantes :
- Près d'Ivanopolye (à 16 km de la ligne de contact) ont été détectés six obusiers automoteurs ;
- Près de Maryinka (à 1 km de la ligne de contact) ont été détectés 13 chars d'assaut ;
- Près de Novomikhailovka (à 5,5 km de la ligne de contact) ont été détectés deux obusiers automoteurs Akatsia de 152 mm ;
- Près Novokalinovo (à 16 km de la ligne de contact) ont été détectés trois lance-roquettes multiples Grad ;
- Près de Primorskoye (Sartana) (à 7 km de la ligne de contact) ont été détectés deux lance-roquettes multiples Grad ;
- Près d'Ivanovka (à 37 km de la ligne de contact) ont été détectés huit lance-roquettes multiples Grad.
La découverte de l'arrivée de 28 pontons mobiles dans la région de Lougansk contrôlée par l'armée ukrainienne en dit aussi long sur sa volonté d'offensive contre la deuxième république populaire. Il faut se rappeler qu'en République Populaire de Lougansk (RPL), une bonne partie de la ligne de front se trouve sur la rivière Seversky Donets, et que l'armée ukrainienne a besoin de ces pontons pour franchir cet obstacle naturel afin de mener une offensive contre la RPL. Un déploiement qui en dit long sur la volonté de « paix » des autorités ukrainiennes.
Comme annoncé dans un article précédent, la mobilisation générale a aussi commencé en Ukraine, puisqu'à Kramatorsk, les bureaux d'enregistrement et d'enrôlement militaires de la ville et de ses environs ont envoyé des avis d'enrôlement aux hommes en âge d'entrer dans l'armée, y compris les étudiants.
L'évolution de la situation a poussé Vladimir Poutine à s'entretenir par téléphone avec Angela Merkel à propos de l'escalade qui a lieu dans le Donbass, prévenant la chancelière allemande que Kiev a l'intention de saboter les accords de Minsk dont elle est l'un des garants.
« Vladimir Poutine a attiré l'attention d’Angela Merkel sur les données de la Mission spéciale d'observation de l'OSCE ainsi que sur les déclarations des représentants officiels de Kiev qui attestent des tentatives des militaires ukrainiens de changer la situation sur la ligne de contact à leur profit par des moyens militaires. Il y a une volonté claire des autorités de Kiev de perturber la mise en œuvre des Accords de Minsk, ainsi que l’envie d’utiliser le Format Normandie comme une couverture de ses démarches destructrices », a indiqué le service de presse du Kremlin.
Une mise en garde qui intervient après que le délégué permanent russe auprès de l’OSCE, Alexandre Loukachevitch, ait déclaré que la décision du Groupe de contact à Minsk de retirer les armes et d'instaurer un nouveau cessez-le-feu dans le Donbass aux alentours du 5 février n'avait pas été pu être mise en œuvre à cause des provocations des militaires ukrainiens.
Et la communication officielle de Kiev a beau nier que l'armée ukrainienne soit à l'offensive, il suffit de lire la déclaration du vice-ministre ukrainien de la Défense, Igor Pavlovski, annonçant que « mètre par mètre, pas par pas, saisissant l'occasion, les gars ont héroïquement avancé », pour bien se rendre compte que l'armée ukrainienne ne se défend pas mais attaque bel et bien.
Si on rajoute à tout cela le survol pendant 10 h de la ligne de front du Donbass par un drone de reconnaissance américain, on comprend mieux la raison de l'évaluation surprise imposée à 9 h ce matin aux forces aérospatiales russes sur décision de Vladimir Poutine. Histoire de rappeler que la Russie ne restera pas les bras croisés si l'Ukraine franchit la ligne rouge.
Ces tests de préparation au combat ont porté une « attention particulière à l'alerte au combat, au déploiement de systèmes de défense anti-aériens en temps de guerre et la préparation des groupes aériens à repousser l'agression, » a déclaré Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense.
De son côté, le président américain ne semble pas aussi pressé que sa représentante à l'ONU d'accuser la Russie de ce qui se passe. Ainsi, interrogé par un journaliste de Fox News sur la situation dans le Donbass, Donald Trump a déclaré « nous ne savons pas exactement ce qui se passe là-bas ». Les USA semblent jouer à un drôle de jeu avec l'Ukraine, soufflant le chaud et le froid selon les interlocuteurs et le moment, alors que la Pologne ferme toute possibilité à l'Ukraine d'entrer au sein de l'Union Européenne tant qu'elle vénérera Bandera comme un héros national.
Le problème est que l'Ukraine d'aujourd'hui ne tient plus que grâce à ces mythes nationalistes, qui sont en train de miner la base même du pays. Car comme on pouvait le craindre, les mouvements nationalistes radicaux ukrainiens (pour ne pas dire nazis) sont en train de cristalliser et de rassembler les différents mécontentements populaires et appellent désormais ouvertement à un troisième Maïdan.
Dans ce qui ressemble à un mauvais remake du Maïdan précédent, des représentants des groupuscules radicaux, appellent à des législatives anticipées faut de quoi le 20 février ils lanceront des actions de protestation dans toute l'Ukraine.
« Le gouvernement actuel est le plus dégoûtant de toute l'histoire de l'Ukraine. Si les autorités n'acceptent pas des élections législatives anticipées pour le 20 février, il y aura des actions résolues », a annoncé un représentant de la droite nationaliste, qui dénué toute légitimité à l'actuelle coalition au sein de la Rada.
Un mouvement qui semble être suivi par la Fédération des syndicats ukrainiens, qui a promis que ses représentants participeraient aux protestations.
Un groupe de radicaux qui se surnomme lui-même « les vétérans du front de l'Est » a appelé à manifester, après que des affrontements aient eu lieu entre des forces de police spéciales dépendant du ministère de l'Intérieur et des membres de groupuscules radicaux organisant le blocus du Donbass.
Profitant de cette gabegie, Vlodomir Parasiouk, député de la Rada et ancien commandant du bataillon Dniepr-1, a exhorté les meneurs du blocus à utiliser leurs armes à feu contre la police, afin de rejouer sans doute le massacre des Berkouts sur la place du Maïdan :
« Si la force est utilisé contre les vétérans de l'OAT, les volontaires, les activistes et que des tentatives de libérer les rails ont lieu, ce sera le début de la fin. La fin de l'empire oligarchique du chocolatier. Cela amènera à une résistance plus intensive qu'en 2013, quand des étudiants ont été brisés par la force. À tous ceux qui participent au blocus : chers frères, vous avez des armes légalement enregistrées et vous êtes totalement autorisés à les utiliser si votre vie est en danger. Vous avez survécu à l'aéroport de Donetsk, à Ilovaïsk et Debaltsevo. Vous n'avez rien à craindre. Je demande aux unités actives des FAU et aux bataillons de volontaires de soutenir leurs frères autant que faire se peut », a exhorté Parasiouk sur les réseaux sociaux.
Le pays est désormais au bord de l'éclatement, et les autorités actuelles espèrent sauver leur tête pendant un temps en déclenchant une offensive qui occupera la population et les bataillons nazis, mais qui signera la mort définitive de l'Ukraine dans la honte de la défaite et le sang de ses soldats.
Christelle Néant
L'OTAN accuse Moscou d'avoir mené des campagnes de désinformation et de propagande depuis l'annexion de la Crimée en 2014. L'OTAN soutient que des médias détenus ou contrôlés par le Kremlin, comme Sputnik ou RT, auraient véhiculé plus d'une trentaine de mythes sur ses opérations. L'OTAN cite en exemple la publication, par le site d'information russe life.ru, d'un faux enregistrement d'une conversation entre le secrétaire général de l'organisation, Jens Stoltenberg, et une personne présentée comme le président ukrainien, Petro Porochenko. (Avec Reuters)
L'OTAN constate une envolée de la désinformation russe
L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) accuse la Russie d'avoir intensifié sa campagne de désinformation depuis l'annexion de la Crimée, jusqu'alors ukrainienne, en 2014, a déclaré samedi dans un courrier électronique une porte-parole de l'alliance, Oana Lungescu, mettant en cause les médias Sputnik et RT.
Elle a expliqué qu'un site internet créé par l'OTAN en 2014 répertoriait « 32 mythes russes sur l'OTAN systématiquement utilisés par Sputnik, RT et une série d'autres officines détenues ou contrôlées par le gouvernement russe ».L'OTAN a fait face à une augmentation marquée de la propagande et de la désinformation russes depuis l'annexion illégale de la Crimée par la Russie en 2014.
Oana Lungescu, porte-parole de l'OTAN
Elle a cité l'exemple récent de la publication par le site d'information russe life.ru d'un faux enregistrement d'une conversation entre le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, et une personne présentée comme le président ukrainien, Petro Porochenko.
« Une telle conversation n'a jamais eu lieu et il s'agit d'un exemple évident de désinformation », a-t-elle ajouté.
Le Kremlin, le gouvernement russe, RT, Sputnik et Life n'ont pas pu être joints dans l'immédiat pour commenter ces déclarations.
Les autorités russes ont par le passé nié chercher à s'immiscer dans les affaires internes d'autres États et les médias financés par l'État russe démentent faire la propagande du Kremlin, expliquant présenter un point de vue différent ignoré par les grands médias occidentaux.
Force est de constater que faisant mes recherches d'actus comme d'habitude, je ne "pêche" que de la propagande:
De nouvelles révélations sur la présence de drones US en Ukraine
Vrai et faux. On a vu la semaine passée que des drones américains ont survolé le Donbass, mais pas ceux cité et pas en octobre passé.
L’armée ukrainienne aurait utilisé des missiles balistiques contre le Donbass
Bientôt ils vont lancer des bombes nucléaires, vous allez voir.
Alors qu'en réalité:
Unités de missiles anti-aériens ukrainiens feront plus de 100 exercices en 2017
Alcool et défection: le quotidien des militaires ukrainiens dans le Donbass
Euh, ce serait plutôt chez les taré ça.
Je laisse la crème (de néant) pour la fin:
Paul Gogo, journaliste français au service de Georges Soros
Juste un passage:
. . .
L’affaire Graham Phillips, du mépris à la haine
Correspondant français installé quelques temps à Donetsk avant la guerre, Paul Gogo est un jeune couteau de la presse française. Dans cette nouvelle génération qui n’a pas passé la trentaine, le respect des collègues ou des opinions contraires à leurs pensées, ne fait pas partie des règles évidentes de neutralité, prudence et objectivité.
Dans cette déclaration et d’autres que Paul Gogo a publié, il s’attaque vulgairement au célèbre journaliste britannique Graham Phillips « le tocard en chef ». Nous n’aurons pas la prétention de présenter le travail énorme de Graham dans la réinformation dans le Donbass, son courage également sur le front et les risques importants qu’il prit pour donner un peu de vérité au grand public.
Paul Gogo quant à lui, démontre un glissement de cette nouvelle génération journalistique, prête à toutes les vulgarités, mensonges et manipulations, jusqu’à l’absurdité des insultes. Pétris en principe de Démocratie, ce nouveau style de journalistes débridés monte à l’assaut des lecteurs sans aucune conscience, ni politique, ni morale.
Ceci est bien connu, les insultes sont la force des faibles, lorsqu’à court d’arguments, ils sont incapables de débattre, et démontrent bien jusqu’où va cette « Démocratie » qu’ils défendent.
Elle donne des leçons en plus.
Le fin du fin:
Le Maïdan 3.0 et l'offensive ukrainienne contre le Donbass dans les starting blocks - L'Ukraine court vers sa désintégration
7 Feb 2017
Alors que les dernières 24 h ont été marquées par « seulement » 607 bombardements de l'armée ukrainienne contre la République Populaire de Donetsk (RPD), les nouvelles qui tombent depuis ce matin n'ont pas de quoi rassurer sur l'évolution future de la situation.
Après l'annonce par l'armée de la RPD de la volonté du commandement ukrainien de lancer un bombardement sous faux drapeau contre Marioupol avec 160 roquettes de Grad, afin d'en faire porter la responsabilité à la RPD et à la Russie (mais après la divulgation de l'information l'opération a été annulée), l'armée ukrainienne continue de se renforcer tout le long de la ligne de front.
À Marioupol, d'importants convois militaires ont été vus allant vers l'Est de la ville, comme sur cette vidéo :
Les unités de reconnaissance de la RPD ont aussi détecté le long du front les armes suivantes :
- Près d'Ivanopolye (à 16 km de la ligne de contact) ont été détectés six obusiers automoteurs ;
- Près de Maryinka (à 1 km de la ligne de contact) ont été détectés 13 chars d'assaut ;
- Près de Novomikhailovka (à 5,5 km de la ligne de contact) ont été détectés deux obusiers automoteurs Akatsia de 152 mm ;
- Près Novokalinovo (à 16 km de la ligne de contact) ont été détectés trois lance-roquettes multiples Grad ;
- Près de Primorskoye (Sartana) (à 7 km de la ligne de contact) ont été détectés deux lance-roquettes multiples Grad ;
- Près d'Ivanovka (à 37 km de la ligne de contact) ont été détectés huit lance-roquettes multiples Grad.
La découverte de l'arrivée de 28 pontons mobiles dans la région de Lougansk contrôlée par l'armée ukrainienne en dit aussi long sur sa volonté d'offensive contre la deuxième république populaire. Il faut se rappeler qu'en République Populaire de Lougansk (RPL), une bonne partie de la ligne de front se trouve sur la rivière Seversky Donets, et que l'armée ukrainienne a besoin de ces pontons pour franchir cet obstacle naturel afin de mener une offensive contre la RPL. Un déploiement qui en dit long sur la volonté de « paix » des autorités ukrainiennes.
Comme annoncé dans un article précédent, la mobilisation générale a aussi commencé en Ukraine, puisqu'à Kramatorsk, les bureaux d'enregistrement et d'enrôlement militaires de la ville et de ses environs ont envoyé des avis d'enrôlement aux hommes en âge d'entrer dans l'armée, y compris les étudiants.
L'évolution de la situation a poussé Vladimir Poutine à s'entretenir par téléphone avec Angela Merkel à propos de l'escalade qui a lieu dans le Donbass, prévenant la chancelière allemande que Kiev a l'intention de saboter les accords de Minsk dont elle est l'un des garants.
« Vladimir Poutine a attiré l'attention d’Angela Merkel sur les données de la Mission spéciale d'observation de l'OSCE ainsi que sur les déclarations des représentants officiels de Kiev qui attestent des tentatives des militaires ukrainiens de changer la situation sur la ligne de contact à leur profit par des moyens militaires. Il y a une volonté claire des autorités de Kiev de perturber la mise en œuvre des Accords de Minsk, ainsi que l’envie d’utiliser le Format Normandie comme une couverture de ses démarches destructrices », a indiqué le service de presse du Kremlin.
Une mise en garde qui intervient après que le délégué permanent russe auprès de l’OSCE, Alexandre Loukachevitch, ait déclaré que la décision du Groupe de contact à Minsk de retirer les armes et d'instaurer un nouveau cessez-le-feu dans le Donbass aux alentours du 5 février n'avait pas été pu être mise en œuvre à cause des provocations des militaires ukrainiens.
Et la communication officielle de Kiev a beau nier que l'armée ukrainienne soit à l'offensive, il suffit de lire la déclaration du vice-ministre ukrainien de la Défense, Igor Pavlovski, annonçant que « mètre par mètre, pas par pas, saisissant l'occasion, les gars ont héroïquement avancé », pour bien se rendre compte que l'armée ukrainienne ne se défend pas mais attaque bel et bien.
Si on rajoute à tout cela le survol pendant 10 h de la ligne de front du Donbass par un drone de reconnaissance américain, on comprend mieux la raison de l'évaluation surprise imposée à 9 h ce matin aux forces aérospatiales russes sur décision de Vladimir Poutine. Histoire de rappeler que la Russie ne restera pas les bras croisés si l'Ukraine franchit la ligne rouge.
Ces tests de préparation au combat ont porté une « attention particulière à l'alerte au combat, au déploiement de systèmes de défense anti-aériens en temps de guerre et la préparation des groupes aériens à repousser l'agression, » a déclaré Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense.
De son côté, le président américain ne semble pas aussi pressé que sa représentante à l'ONU d'accuser la Russie de ce qui se passe. Ainsi, interrogé par un journaliste de Fox News sur la situation dans le Donbass, Donald Trump a déclaré « nous ne savons pas exactement ce qui se passe là-bas ». Les USA semblent jouer à un drôle de jeu avec l'Ukraine, soufflant le chaud et le froid selon les interlocuteurs et le moment, alors que la Pologne ferme toute possibilité à l'Ukraine d'entrer au sein de l'Union Européenne tant qu'elle vénérera Bandera comme un héros national.
Le problème est que l'Ukraine d'aujourd'hui ne tient plus que grâce à ces mythes nationalistes, qui sont en train de miner la base même du pays. Car comme on pouvait le craindre, les mouvements nationalistes radicaux ukrainiens (pour ne pas dire nazis) sont en train de cristalliser et de rassembler les différents mécontentements populaires et appellent désormais ouvertement à un troisième Maïdan.
Dans ce qui ressemble à un mauvais remake du Maïdan précédent, des représentants des groupuscules radicaux, appellent à des législatives anticipées faut de quoi le 20 février ils lanceront des actions de protestation dans toute l'Ukraine.
« Le gouvernement actuel est le plus dégoûtant de toute l'histoire de l'Ukraine. Si les autorités n'acceptent pas des élections législatives anticipées pour le 20 février, il y aura des actions résolues », a annoncé un représentant de la droite nationaliste, qui dénué toute légitimité à l'actuelle coalition au sein de la Rada.
Un mouvement qui semble être suivi par la Fédération des syndicats ukrainiens, qui a promis que ses représentants participeraient aux protestations.
Un groupe de radicaux qui se surnomme lui-même « les vétérans du front de l'Est » a appelé à manifester, après que des affrontements aient eu lieu entre des forces de police spéciales dépendant du ministère de l'Intérieur et des membres de groupuscules radicaux organisant le blocus du Donbass.
Profitant de cette gabegie, Vlodomir Parasiouk, député de la Rada et ancien commandant du bataillon Dniepr-1, a exhorté les meneurs du blocus à utiliser leurs armes à feu contre la police, afin de rejouer sans doute le massacre des Berkouts sur la place du Maïdan :
« Si la force est utilisé contre les vétérans de l'OAT, les volontaires, les activistes et que des tentatives de libérer les rails ont lieu, ce sera le début de la fin. La fin de l'empire oligarchique du chocolatier. Cela amènera à une résistance plus intensive qu'en 2013, quand des étudiants ont été brisés par la force. À tous ceux qui participent au blocus : chers frères, vous avez des armes légalement enregistrées et vous êtes totalement autorisés à les utiliser si votre vie est en danger. Vous avez survécu à l'aéroport de Donetsk, à Ilovaïsk et Debaltsevo. Vous n'avez rien à craindre. Je demande aux unités actives des FAU et aux bataillons de volontaires de soutenir leurs frères autant que faire se peut », a exhorté Parasiouk sur les réseaux sociaux.
Le pays est désormais au bord de l'éclatement, et les autorités actuelles espèrent sauver leur tête pendant un temps en déclenchant une offensive qui occupera la population et les bataillons nazis, mais qui signera la mort définitive de l'Ukraine dans la honte de la défaite et le sang de ses soldats.
Christelle Néant
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