Et après?
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Re: Et après?
Ukraine has climbed from 32nd to 8th position in the Syngenta Global Business ranking in 15 years, Syngenta in Ukraine Director General Gebhard Rogenhofer said at the international forum devoted to the operation of export-credit agencies on Thursday.
"If we take a look at the development phenomenon that we had since 2001, in 2001 Ukraine was 32nd in Syngenta Global Business, and last year the country was eighth. I'm sure that this year our financial indicator will be seventh," he said.
L'Ukraine s'est élevée de 32ème à la 8ème position dans l'Activité Mondiale Syngenta se classant dans 15 ans, à Syngenta le Directeur général de l'Ukraine Gebhard Rogenhofer a délaré au forum international consacré à l'opération d'agences de crédit à l'exportation.
"Si nous jetons un coup d'oeil au phénomène de développement que nous avions depuis 2001, en 2001 l'Ukraine était 32ème dans l'Activité Globale Mondiale Syngenta et l'année dernière le pays était huitième. Je suis sûr que cette année notre indicateur(clignotant) financier sera septième," a-t-il dit.
He said that the company will continue to invest in Ukraine to provide affordable seeds and crop protection agents to farmers.
"We believe in this market, our managers believe in this market, the board of directors believes in this market… We will invest in Ukraine," he said.
Rogenhofer added that in 2015, Syngenta opened the first in the CIS Seed Protection Institute (Dnipropetrovsk region) and research stations in other regions of the country.
In 2016, the company plans to boost commodity financing.
He said that in 2011, 20 employees worked in Ukraine, and in 2015- 350 people.
Syngenta is one of the global leaders in seed and crop protection agent production. Over 28,000 employees work in over 90 countries. Its production and research facilities are located in Swtizerland, UK, the U.S., China and India.
"If we take a look at the development phenomenon that we had since 2001, in 2001 Ukraine was 32nd in Syngenta Global Business, and last year the country was eighth. I'm sure that this year our financial indicator will be seventh," he said.
L'Ukraine s'est élevée de 32ème à la 8ème position dans l'Activité Mondiale Syngenta se classant dans 15 ans, à Syngenta le Directeur général de l'Ukraine Gebhard Rogenhofer a délaré au forum international consacré à l'opération d'agences de crédit à l'exportation.
"Si nous jetons un coup d'oeil au phénomène de développement que nous avions depuis 2001, en 2001 l'Ukraine était 32ème dans l'Activité Globale Mondiale Syngenta et l'année dernière le pays était huitième. Je suis sûr que cette année notre indicateur(clignotant) financier sera septième," a-t-il dit.
He said that the company will continue to invest in Ukraine to provide affordable seeds and crop protection agents to farmers.
"We believe in this market, our managers believe in this market, the board of directors believes in this market… We will invest in Ukraine," he said.
Rogenhofer added that in 2015, Syngenta opened the first in the CIS Seed Protection Institute (Dnipropetrovsk region) and research stations in other regions of the country.
In 2016, the company plans to boost commodity financing.
He said that in 2011, 20 employees worked in Ukraine, and in 2015- 350 people.
Syngenta is one of the global leaders in seed and crop protection agent production. Over 28,000 employees work in over 90 countries. Its production and research facilities are located in Swtizerland, UK, the U.S., China and India.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et après?
Александр a écrit:Toujours à ce sujet:
La justice européenne annule le gel des avoirs de cinq personnalités ukrainiennes de l’ancien régime
La Cour de justice de l’Union européenne a annulé le gel des avoirs concernant cinq personnalités proches de Viktor Ianoukovitch, l’ex-président ukrainien. En cause : l’absence de preuves tangibles de la part de Kiev concernant les accusations de détournements de fonds qui pèsent sur eux. Il s’agit des sanctions courant de mars 2014 à mars 2015 ; celles de l’année en cours restent en place, laissant le temps à Kiev de fournir des preuves.
“Au cours de cette année, nous avons envoyé plus de 70 lettres informant les institutions européennes à propos de l’enquête, nous leur avons fourni toutes les informations nécessaires – pour qu’ils puissent prendre la décision d‘étendre les sanctions” affirme pourtant Serhiy Horbatyuk, du bureau du procureur général d’Ukraine.
L’annulation des sanctions concerne deux anciens premiers ministres. 17 anciens dirigeants font l’objet d’un gel des avoirs.
“C’est un autre signal pour l’Ukraine. Si elle continue à enquêter sur les cas suspects aussi mollement, tôt ou tard, toutes les sanctions seront levées”, avertit l’expert juridique Mykhailo Ilyashev.
L’actuel Premier ministre ukrainien soupçonne l’ex-président Viktor Ianoukovitch, chassé en février 2014, d’avoir détourné l‘équivalent de près de 34 milliards d’euros des caisses de l’Etat.
Si la justice européenne annulait aussi le gel des avoirs de Viktor Ianoukovitch, la corruption généralisée ne suffirait plus à justifier les évènements de Maïdan.
A bon entendeur, salut !
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
Thuramir a écrit:Александр a écrit:Toujours à ce sujet:
La justice européenne annule le gel des avoirs de cinq personnalités ukrainiennes de l’ancien régime
“C’est un autre signal pour l’Ukraine. Si elle continue à enquêter sur les cas suspects aussi mollement, tôt ou tard, toutes les sanctions seront levées”, avertit l’expert juridique Mykhailo Ilyashev.
A bon entendeur, salut !
J'en tire 2 conclusions :
1 ) "Je te tiens, tu me tiens par la barbichette..."
2 ) Il ne fallait surtout pas conserver de preuves "dangereuses" dans les dossiers des ministères des finances/de la justice !
Staline disait : "plus d'homme, plus de problèmes..."
Les dirigeants ukrainiens disaient : "plus de dossiers compromettants, plus de corruption..."
Bon, on a quand même gagné un peu en humanité
Krispoluk- Messages : 9772
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
y a pas que les statues de Lénine ...!
Ukraine : le monument d'un «bourreau» soviétique déboulonné
Grigori Petrovski (1878-1958), qui a donné son nom à la ville rebaptisée Dnipropetrovsk en son honneur à l'époque soviétique, était un des leaders bolchéviques en Ukraine après la révolution de 1917 et son dirigeant de facto de 1922 à 1938.
Des militants ukrainiens ont déboulonné dans une ville du centre-est de l'Ukraine un monument à Grigori Petrovski, qualifié de « bourreau » pour son rôle dans la grande famine des années 1930, a annoncé samedi la mairie.
Haut de sept mètres et lourd de 12 tonnes, ce monument en bronze a été déboulonné vendredi soir à Dnipropetrovsk par des « patriotes ukrainiens », a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi la mairie de cette grande ville ukrainienne située près de l'Est rebelle prorusse.
Des jeunes hommes ont séparé la statue de son piédestal à l'aide d'une scie avant de la faire tomber, à l'initiative d'un député, Andri Denissenko, proche du maire, a précisé l'agence Interfax-Ukraine, selon laquelle les policiers présents sur place ne sont pas intervenus.
Installé en 1976, « ce monument ira dans un musée », a affirmé sur sa page Facebook le maire Boris Filatov, qualifiant Grigori Petrovski de « bourreau », terme qui lui a été attribué après l'indépendance de l'Ukraine.
Les militants, qui ont chanté l'hymne ukrainien, ont écrit « Ennemi » et « Bourreau » sur le piédestal.
« Le sort du monument déboulonné sera décidé par les habitants de Dnipropetrovsk », a nuancé l'adjoint au maire Mykola Lyssenko, cité par le communiqué de la mairie.
« La statue est presque intacte (...) et n'a perdu que ses pieds », a assuré la mairie.
Le Parti communiste ukrainien, récemment interdit, a dénoncé cet incident comme « acte de vandalisme » perpétré par des « vandales néonazi » dans un communiqué.
Grigori Petrovski (1878-1958), qui a donné son nom à la ville rebaptisée Dnipropetrovsk en son honneur à l'époque soviétique, était un des leaders bolchéviques en Ukraine après la révolution de 1917 et son dirigeant de facto de 1922 à 1938. En 1922, il signa l'accord formel sur l'intégration de l'Ukraine à l'URSS.
En 1932, le régime soviétique de Staline avait déclenché une campagne de collectivisation forcée au cours de laquelle il avait réquisitionné semences, blé, farine, légumes et bétail, acculant les paysans à la famine.
Selon des historiens ukrainiens et occidentaux, cette famine, provoquée intentionnellement par le pouvoir soviétique, visait à briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine. La Russie de son côté dénonce cette interprétation.
Depuis la chute du président prorusse et l'arrivée au pouvoir des pro-occidentaux, l'Ukraine s'efforce de rompre avec son passé soviétique sur fond d'un conflit armé avec les séparatistes prorusses dans l'est du pays, précédé par l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie en mars 2014.
Ukraine : le monument d'un «bourreau» soviétique déboulonné
Grigori Petrovski (1878-1958), qui a donné son nom à la ville rebaptisée Dnipropetrovsk en son honneur à l'époque soviétique, était un des leaders bolchéviques en Ukraine après la révolution de 1917 et son dirigeant de facto de 1922 à 1938.
Des militants ukrainiens ont déboulonné dans une ville du centre-est de l'Ukraine un monument à Grigori Petrovski, qualifié de « bourreau » pour son rôle dans la grande famine des années 1930, a annoncé samedi la mairie.
Haut de sept mètres et lourd de 12 tonnes, ce monument en bronze a été déboulonné vendredi soir à Dnipropetrovsk par des « patriotes ukrainiens », a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi la mairie de cette grande ville ukrainienne située près de l'Est rebelle prorusse.
Des jeunes hommes ont séparé la statue de son piédestal à l'aide d'une scie avant de la faire tomber, à l'initiative d'un député, Andri Denissenko, proche du maire, a précisé l'agence Interfax-Ukraine, selon laquelle les policiers présents sur place ne sont pas intervenus.
Installé en 1976, « ce monument ira dans un musée », a affirmé sur sa page Facebook le maire Boris Filatov, qualifiant Grigori Petrovski de « bourreau », terme qui lui a été attribué après l'indépendance de l'Ukraine.
Les militants, qui ont chanté l'hymne ukrainien, ont écrit « Ennemi » et « Bourreau » sur le piédestal.
« Le sort du monument déboulonné sera décidé par les habitants de Dnipropetrovsk », a nuancé l'adjoint au maire Mykola Lyssenko, cité par le communiqué de la mairie.
« La statue est presque intacte (...) et n'a perdu que ses pieds », a assuré la mairie.
Le Parti communiste ukrainien, récemment interdit, a dénoncé cet incident comme « acte de vandalisme » perpétré par des « vandales néonazi » dans un communiqué.
Grigori Petrovski (1878-1958), qui a donné son nom à la ville rebaptisée Dnipropetrovsk en son honneur à l'époque soviétique, était un des leaders bolchéviques en Ukraine après la révolution de 1917 et son dirigeant de facto de 1922 à 1938. En 1922, il signa l'accord formel sur l'intégration de l'Ukraine à l'URSS.
En 1932, le régime soviétique de Staline avait déclenché une campagne de collectivisation forcée au cours de laquelle il avait réquisitionné semences, blé, farine, légumes et bétail, acculant les paysans à la famine.
Selon des historiens ukrainiens et occidentaux, cette famine, provoquée intentionnellement par le pouvoir soviétique, visait à briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine. La Russie de son côté dénonce cette interprétation.
Depuis la chute du président prorusse et l'arrivée au pouvoir des pro-occidentaux, l'Ukraine s'efforce de rompre avec son passé soviétique sur fond d'un conflit armé avec les séparatistes prorusses dans l'est du pays, précédé par l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie en mars 2014.
pyxous- Messages : 743
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Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et après?
L'affaire du gel des avoirs n'est pas close:
EU studying court judgements to annul freezing of assets of five Yanukovych allies
European Union High Representative for Foreign Affairs and Security Policy Federica Mogherini's spokesperson Maja Kocijancic (Getty Images)
General Court of the European Union on January 28 announced it would unfreeze assets belonging to five former allies of Ukraine's former President Yanukovych
UNIAN: The European Union is studying the Court judgements to cancel the decision of the EU Council to freeze the assets of five Ukrainian ex-officials, including former Prime Minister Mykola Azarov, for the period from March 6, 2014 to March 5, 2015, Maja Kocijancic, the spokesperson for EU Foreign Affairs and Security Policy led by HRVP Federica Mogherini, told an UNIAN correspondent in Brussels on Monday, February 1.
"We have taken note of the Court judgements (annulling the freezing of the assets of five Ukrainians for the period from March 6, 2014 to March 5, 2015) and the requirements the Court has set in this and other judgments in order for a listing to be lawful," Maja Kocijancic said.
According to Kocijancic, the EU institutions are studying carefully the ruling. They will reflect on the options open to them and will, in due course, decide on any appropriate remedial action.
"Out of the five Ukrainians the judgements refer to, Mr. Oleksiy Azarov was already removed from the list of persons subject to these restrictive measures on March 5, 2015," she said.
"It is important to note that the judgments refer only to the March 2014 listing decision by the Council. The subsequent re-listing decision of March 2015 - which was made after the criteria of the restrictive measures were amended in January 2015 - remains in place. This re-listing decision was made on the basis of updated information by the Ukrainian authorities," Kocijancic said.
As UNIAN reported earlier, on January 28, the General Court of the European Union upheld the actions brought by five Ukrainians, including former Ukrainian Prime Minister Mykola Azarov, and annulled the freezing of assets imposed on them for the period from March 6, 2014 to March 5, 2015.
EU studying court judgements to annul freezing of assets of five Yanukovych allies
European Union High Representative for Foreign Affairs and Security Policy Federica Mogherini's spokesperson Maja Kocijancic (Getty Images)
General Court of the European Union on January 28 announced it would unfreeze assets belonging to five former allies of Ukraine's former President Yanukovych
UNIAN: The European Union is studying the Court judgements to cancel the decision of the EU Council to freeze the assets of five Ukrainian ex-officials, including former Prime Minister Mykola Azarov, for the period from March 6, 2014 to March 5, 2015, Maja Kocijancic, the spokesperson for EU Foreign Affairs and Security Policy led by HRVP Federica Mogherini, told an UNIAN correspondent in Brussels on Monday, February 1.
"We have taken note of the Court judgements (annulling the freezing of the assets of five Ukrainians for the period from March 6, 2014 to March 5, 2015) and the requirements the Court has set in this and other judgments in order for a listing to be lawful," Maja Kocijancic said.
Read also EU court lifts sanctions on disgraced former Yanukovych allies
According to Kocijancic, the EU institutions are studying carefully the ruling. They will reflect on the options open to them and will, in due course, decide on any appropriate remedial action.
"Out of the five Ukrainians the judgements refer to, Mr. Oleksiy Azarov was already removed from the list of persons subject to these restrictive measures on March 5, 2015," she said.
Watch also Members of Yanukovych's inner circle disappear from Interpol's wanted list
"It is important to note that the judgments refer only to the March 2014 listing decision by the Council. The subsequent re-listing decision of March 2015 - which was made after the criteria of the restrictive measures were amended in January 2015 - remains in place. This re-listing decision was made on the basis of updated information by the Ukrainian authorities," Kocijancic said.
As UNIAN reported earlier, on January 28, the General Court of the European Union upheld the actions brought by five Ukrainians, including former Ukrainian Prime Minister Mykola Azarov, and annulled the freezing of assets imposed on them for the period from March 6, 2014 to March 5, 2015.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
pyxous a écrit:y a pas que les statues de Lénine ...!
Ukraine : le monument d'un «bourreau» soviétique déboulonné
Grigori Petrovski (1878-1958), qui a donné son nom à la ville rebaptisée Dnipropetrovsk en son honneur à l'époque soviétique, était un des leaders bolchéviques en Ukraine après la révolution de 1917 et son dirigeant de facto de 1922 à 1938.
Maintenant il faut dé-baptiser la ville du nom de Dnipropetrovsk !!! allons jusqu'au bout
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et après?
J'ai vu que c'est prévu, mais remplacer par quoi?
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Sauf que l'ancien nom, avant 1926, était Ekaterinoslav (la tsarine Catherine) ; ce qui est un rappel de l'impérialisme russeАлександр a écrit:J'ai vu que c'est prévu, mais remplacer par quoi?
Les habitants sont dubitatif
Certains préfèrent le rapprochement du nom de la ville avec le fleuve Dniepr
Caduce62- Messages : 15027
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et après?
Il serait question d'un référendum . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Ukraine : Européens, réveillez-vous !
Manifestation à Kiev, en juillet 2014. Jordan Busson/Flickr, CC BY-NC
Chez les Européens une certaine « fatigue ukrainienne » semble de retour. Ce syndrome est apparu au milieu des années 2000, lorsque le processus de réformes en Ukraine s’était enlisé à la suite de la Révolution orange de l’automne 2004. A l’époque déjà, la maturité politique résidait, semblait-il, chez les citoyens plus que chez les gouvernants. Ceux-ci avaient, en effet, largement manqué l’occasion de transformer le système politique, économique et social du pays, notamment en raison du poids des oligarques. Les Européens saluaient les initiatives populaires mais contemplaient avec une certaine lassitude les élites de Kiev.
Une nouvelle chance est apparue pour l’Ukraine à l’automne 2013, avec le mouvement Euromaidan, mais ces manifestations ont laissé place à un conflit dans le Donbass où l’implication de la Russie est forte. Cela démontre, si besoin en était, que l’Ukraine est un pays essentiel à l’équilibre de l’Europe, qui a des responsabilités dans son voisinage, au regard, notamment, d’une plus grande stabilité à nos frontières. On mesure à cette occasion également les attentes qui reposent aujourd’hui encore sur les capacités de transformation de la société et des institutions ukrainiennes, à l’intérieur comme à l’extérieur, des citoyens comme des créditeurs et soutiens internationaux. Les espoirs de transformation rapide seront partiellement déçus, mais l’essentiel est d’inscrire les transformations dans le temps. En 2004 comme en 2016, les Européens sont gagnés par une certaine lassitude face aux lenteurs des réformes ukrainiennes.
Toutefois, Européens, ne vous lassez pas trop vite des questions ukrainiennes ! Faire passer un pays d’une économie administrée et d’un système postsoviétique à une démocratie libérale et une économie de marché est un processus de très long terme, surtout quand une crise militaire gronde.
Déséquilibres ukrainiens
De son côté, l’Union européenne (UE) est en bien moindre forme qu’il y a une décennie : l’heure n’est plus à un nouvel élargissement à l’Est ou dans les Balkans, mais bien à la possibilité du « Brexit » qui agite les chancelleries en 2016, après le feuilleton grec qui laissera des traces. Les tensions entre l’UE et la Russie ont atteint des sommets depuis la dissolution de l’URSS, tandis que des tentations autoritaires resurgissent en Hongrie et en Pologne. La fatigue ukrainienne a une autre origine, plus grave : l’Europe a sommeil. Ce n’est pourtant pas le moment de s’assoupir ! L’Europe doit rester vive, éveillée et attentive, particulièrement au monde qui l’entoure.
Toutefois la cause semble être entendue : les attentats du 13 novembre à Paris combinés à la question des réfugiés font que la crise syrienne a définitivement relégué au second plan l’intérêt porté à l’Ukraine. On aurait pourtant bien tort de laisser l’Ukraine à ses propres difficultés, en fermant les yeux, par commodité ou par pusillanimité. Parce qu’une partie des déséquilibres traversant le continent européen trouveront des solutions en Ukraine, il est plus que jamais important de s’y consacrer.
Militairement, une stabilisation du front de l’Ukraine contribuera à faire baisser le niveau de tension actuel sur le continent. Si les accords Minsk 2 ont permis une décélération des hostilités, celles-ci n’ont en réalité jamais totalement cessé. Depuis février 2015, bien des progrès ont été accomplis, et les différentes parties prenantes du conflit ont reconnu que le règlement de la crise sera de nature politique plus que militaire.
En 2016, il conviendra de suivre particulièrement le respect de ces accords, préalable à une éventuelle levée des sanctions qui demeurent à l’encontre de la Russie. La levée inconditionnelle des sanctions décrédibiliserait en effet l’action extérieure de l’Europe déjà tant critiquée. Pour autant, conscient du niveau de tension en Ukraine même, avec la Russie ainsi que des insuffisances de l’accord, chacun pourra observer que le Donbass restera un point chaud en Europe duquel on ne peut détourner les yeux.
Remédier progressivement aux déséquilibres ukrainiens est indispensable pour préserver les équilibres de l’Europe elle-même.
Sans le levier de l’élargissement
Ensuite, économiquement, l’Ukraine s’est rapprochée des marchés européens suite à l’accord de libre-échange approfondi et complet qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2016. Le véritable défi consiste à transformer l’économie ukrainienne, et à la rendre compétitive, dans le respect des normes européennes. La lutte contre la corruption reste un immense défi, du fait de la concentration des richesses entre quelques mains, qui ont su modeler le système à leur avantage.
Jusqu’à présent, l’intégration européenne a servi d’aiguillon dans ces réformes ; il faudra inventer une nouvelle manière de se faire le relais des transformations sans le levier de l’élargissement, qui n’est pas disponible au moins pour les quelques années qui viennent. La transformation du secteur énergétique et le transport gazier sont des chantiers encore devant nous à l’échelle continentale. C’est particulièrement en Ukraine qu’un rapprochement entre l’UE et l’Union eurasienne pourrait avoir des conséquences positives.
Sur le plan de la gouvernance, de gros chantiers, tels que la décentralisation, attendent les Ukrainiens, et les pays membres de l’UE disposent de tous les savoir-faire pour accompagner Kiev dans ces changements profonds.
Enfin, politiquement et compte tenu des deux précédents points, la normalisation des relations entre l’UE et la Russie passe nécessairement par l’amélioration du sort de l’Ukraine, plus que par son oubli gêné. L’alternative n’est pas entre l’abandon de l’Ukraine pour plaire à Moscou ou la guerre à la Russie pour les yeux de Kiev, mais bien à la conjugaison des intérêts divergents, et à la résolution des conflits. Sans Kiev, pas d’amélioration prévisible des relations entre l’Europe et la Russie ; sans amélioration des relations russo-européennes, pas de cadre permettant aux États du voisinage de se développer dans les meilleures conditions.
Le « droit à être bien gouverné » ne connaît pas de frontière : il est une question essentielle pour le continent européen, en particulier pour des Français en première ligne avec les Accords de Minsk, et qui doivent investir dans cette relation. Le devenir de l’Ukraine sera révélateur de la capacité de l’Europe à bâtir son futur, dans l’esprit de son idéal fondateur – la paix – et à développer des relations plus larges et plus équilibrées dans son voisinage géographique, historique, culturel et politique.
Européens, réveillez-vous ! Ce qui se joue en Ukraine est aussi une partie de notre destin commun, et de notre aptitude à rayonner, à tous points de vue, dans un État partenaire, sans lui offrir des perspectives d’adhésion immédiate.
Alexandre Malafaye, président du think tank Synopia, a contribué à la rédaction de cet article.
Manifestation à Kiev, en juillet 2014. Jordan Busson/Flickr, CC BY-NC
Chez les Européens une certaine « fatigue ukrainienne » semble de retour. Ce syndrome est apparu au milieu des années 2000, lorsque le processus de réformes en Ukraine s’était enlisé à la suite de la Révolution orange de l’automne 2004. A l’époque déjà, la maturité politique résidait, semblait-il, chez les citoyens plus que chez les gouvernants. Ceux-ci avaient, en effet, largement manqué l’occasion de transformer le système politique, économique et social du pays, notamment en raison du poids des oligarques. Les Européens saluaient les initiatives populaires mais contemplaient avec une certaine lassitude les élites de Kiev.
Une nouvelle chance est apparue pour l’Ukraine à l’automne 2013, avec le mouvement Euromaidan, mais ces manifestations ont laissé place à un conflit dans le Donbass où l’implication de la Russie est forte. Cela démontre, si besoin en était, que l’Ukraine est un pays essentiel à l’équilibre de l’Europe, qui a des responsabilités dans son voisinage, au regard, notamment, d’une plus grande stabilité à nos frontières. On mesure à cette occasion également les attentes qui reposent aujourd’hui encore sur les capacités de transformation de la société et des institutions ukrainiennes, à l’intérieur comme à l’extérieur, des citoyens comme des créditeurs et soutiens internationaux. Les espoirs de transformation rapide seront partiellement déçus, mais l’essentiel est d’inscrire les transformations dans le temps. En 2004 comme en 2016, les Européens sont gagnés par une certaine lassitude face aux lenteurs des réformes ukrainiennes.
Toutefois, Européens, ne vous lassez pas trop vite des questions ukrainiennes ! Faire passer un pays d’une économie administrée et d’un système postsoviétique à une démocratie libérale et une économie de marché est un processus de très long terme, surtout quand une crise militaire gronde.
Déséquilibres ukrainiens
De son côté, l’Union européenne (UE) est en bien moindre forme qu’il y a une décennie : l’heure n’est plus à un nouvel élargissement à l’Est ou dans les Balkans, mais bien à la possibilité du « Brexit » qui agite les chancelleries en 2016, après le feuilleton grec qui laissera des traces. Les tensions entre l’UE et la Russie ont atteint des sommets depuis la dissolution de l’URSS, tandis que des tentations autoritaires resurgissent en Hongrie et en Pologne. La fatigue ukrainienne a une autre origine, plus grave : l’Europe a sommeil. Ce n’est pourtant pas le moment de s’assoupir ! L’Europe doit rester vive, éveillée et attentive, particulièrement au monde qui l’entoure.
Toutefois la cause semble être entendue : les attentats du 13 novembre à Paris combinés à la question des réfugiés font que la crise syrienne a définitivement relégué au second plan l’intérêt porté à l’Ukraine. On aurait pourtant bien tort de laisser l’Ukraine à ses propres difficultés, en fermant les yeux, par commodité ou par pusillanimité. Parce qu’une partie des déséquilibres traversant le continent européen trouveront des solutions en Ukraine, il est plus que jamais important de s’y consacrer.
Militairement, une stabilisation du front de l’Ukraine contribuera à faire baisser le niveau de tension actuel sur le continent. Si les accords Minsk 2 ont permis une décélération des hostilités, celles-ci n’ont en réalité jamais totalement cessé. Depuis février 2015, bien des progrès ont été accomplis, et les différentes parties prenantes du conflit ont reconnu que le règlement de la crise sera de nature politique plus que militaire.
En 2016, il conviendra de suivre particulièrement le respect de ces accords, préalable à une éventuelle levée des sanctions qui demeurent à l’encontre de la Russie. La levée inconditionnelle des sanctions décrédibiliserait en effet l’action extérieure de l’Europe déjà tant critiquée. Pour autant, conscient du niveau de tension en Ukraine même, avec la Russie ainsi que des insuffisances de l’accord, chacun pourra observer que le Donbass restera un point chaud en Europe duquel on ne peut détourner les yeux.
Remédier progressivement aux déséquilibres ukrainiens est indispensable pour préserver les équilibres de l’Europe elle-même.
Sans le levier de l’élargissement
Ensuite, économiquement, l’Ukraine s’est rapprochée des marchés européens suite à l’accord de libre-échange approfondi et complet qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2016. Le véritable défi consiste à transformer l’économie ukrainienne, et à la rendre compétitive, dans le respect des normes européennes. La lutte contre la corruption reste un immense défi, du fait de la concentration des richesses entre quelques mains, qui ont su modeler le système à leur avantage.
Jusqu’à présent, l’intégration européenne a servi d’aiguillon dans ces réformes ; il faudra inventer une nouvelle manière de se faire le relais des transformations sans le levier de l’élargissement, qui n’est pas disponible au moins pour les quelques années qui viennent. La transformation du secteur énergétique et le transport gazier sont des chantiers encore devant nous à l’échelle continentale. C’est particulièrement en Ukraine qu’un rapprochement entre l’UE et l’Union eurasienne pourrait avoir des conséquences positives.
Sur le plan de la gouvernance, de gros chantiers, tels que la décentralisation, attendent les Ukrainiens, et les pays membres de l’UE disposent de tous les savoir-faire pour accompagner Kiev dans ces changements profonds.
Enfin, politiquement et compte tenu des deux précédents points, la normalisation des relations entre l’UE et la Russie passe nécessairement par l’amélioration du sort de l’Ukraine, plus que par son oubli gêné. L’alternative n’est pas entre l’abandon de l’Ukraine pour plaire à Moscou ou la guerre à la Russie pour les yeux de Kiev, mais bien à la conjugaison des intérêts divergents, et à la résolution des conflits. Sans Kiev, pas d’amélioration prévisible des relations entre l’Europe et la Russie ; sans amélioration des relations russo-européennes, pas de cadre permettant aux États du voisinage de se développer dans les meilleures conditions.
Le « droit à être bien gouverné » ne connaît pas de frontière : il est une question essentielle pour le continent européen, en particulier pour des Français en première ligne avec les Accords de Minsk, et qui doivent investir dans cette relation. Le devenir de l’Ukraine sera révélateur de la capacité de l’Europe à bâtir son futur, dans l’esprit de son idéal fondateur – la paix – et à développer des relations plus larges et plus équilibrées dans son voisinage géographique, historique, culturel et politique.
Européens, réveillez-vous ! Ce qui se joue en Ukraine est aussi une partie de notre destin commun, et de notre aptitude à rayonner, à tous points de vue, dans un État partenaire, sans lui offrir des perspectives d’adhésion immédiate.
Alexandre Malafaye, président du think tank Synopia, a contribué à la rédaction de cet article.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Européens, réveillez-vous ? Non, Ukrainiens, réveillez-vous ! Changez votre mentalité basée sur les combines et commencez à devenir plus probes et plus crédibles chez vous. Les Européens se réveilleront alors.Александр a écrit:Ukraine : Européens, réveillez-vous !
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
L'auteur de l'article appelle à ce que les européens ne se lassent pas de l'Ukraine.
Ce que tu dis est vrai aussi.
Ce que tu dis est vrai aussi.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Thuramir a écrit:Européens, réveillez-vous ? Non, Ukrainiens, réveillez-vous ! Changez votre mentalité basée sur les combines et commencez à devenir plus probes et plus crédibles chez vous. Les Européens se réveilleront alors.Александр a écrit:Ukraine : Européens, réveillez-vous !
2 ans après la révolution de maïdan, le peuple ukrainien ne voit toujours pas de véritables changements pour eux;
La vie quotidienne est toujours aussi dure, voire plus avec la flambée des prix de l'alimentation et la monnaie qui ne vaut plus rien;
la justice n'évolue pas, ce sont toujours les mêmes corrompus qui sont à la tête et le peuple attend toujours les procés des "copains de l'ex président ...
la guerre dans le dombass à bon dos au sujet des réformes qui ne viennent pas sur le terrain, et les ukrainiens ne feront pas confiance au gouvernement tant qu'il n'y aura pas eu un gros coup de balai à la tête de l'état qui est la cause d'une corruption endémique dans le pays. La preuve, la confiance du président selon le dernier sondage ... (<30%)
UKRAINIENS REVEILLEZ_VOUS !!!
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et après?
Il y en a qui réagissent . . . le ministre de l'économie a démissioné suite à de nombreux blocage dans les réformes:
Ukraine : démission du ministre de l'Economie qui dénonce le blocage des réformes
Le ministre ukrainien de l'Economie Aïvaras Abromavicius a annoncé aujourd'hui sa démission, dénonçant le blocage des réformes dans le pays en proie à une grave crise économique et à une corruption endémique.
"Aujourd'hui, j'ai décidé de démissionner de mes fonctions de ministre du Développement économique et du Commerce d'Ukraine. La raison est la soudaine intensification des tentatives de blocage de réformes importantes et systémiques dans notre pays", a -t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Pour en savoir plus:
Economy minister Abromavicius announces resignation, blames key Poroshenko ally
Aivaras Abromavicius talks in the Ukrainian Crisis media center on Dec.3, 2014, during his first press-conference since he was appointed as Economy Minister (Volodymyr Petrov)
Ukraine : démission du ministre de l'Economie qui dénonce le blocage des réformes
Le ministre ukrainien de l'Economie Aïvaras Abromavicius a annoncé aujourd'hui sa démission, dénonçant le blocage des réformes dans le pays en proie à une grave crise économique et à une corruption endémique.
"Aujourd'hui, j'ai décidé de démissionner de mes fonctions de ministre du Développement économique et du Commerce d'Ukraine. La raison est la soudaine intensification des tentatives de blocage de réformes importantes et systémiques dans notre pays", a -t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Pour en savoir plus:
Economy minister Abromavicius announces resignation, blames key Poroshenko ally
Aivaras Abromavicius talks in the Ukrainian Crisis media center on Dec.3, 2014, during his first press-conference since he was appointed as Economy Minister (Volodymyr Petrov)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Александр a écrit:Il y en a qui réagissent . . . le ministre de l'économie a démissioné suite à de nombreux blocage dans les réformes:
Ukraine : démission du ministre de l'Economie qui dénonce le blocage des réformes
Le ministre ukrainien de l'Economie Aïvaras Abromavicius a annoncé aujourd'hui sa démission, dénonçant le blocage des réformes dans le pays en proie à une grave crise économique et à une corruption endémique.
"Aujourd'hui, j'ai décidé de démissionner de mes fonctions de ministre du Développement économique et du Commerce d'Ukraine. La raison est la soudaine intensification des tentatives de blocage de réformes importantes et systémiques dans notre pays", a -t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Si seulement cette démission pouvait ouvrir une crise de conscience et une réaction en chaîne ! Mais je n'y crois pas vraiment. Trop sclérosés, trop magouilleurs, trop pourris. Si on tire trop, les morceaux se détachent !
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
J'ai vu que 10 ambassades à Kiev avaient réagis "fortement" à cette démission . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Il faudrait aussi arrêter de se masturber avec notre UE qui est loin d'être aussi parfaite avant de casser cette pauvre Ukraine.
C'est quoi nos preuves d'exemplarités ?
- La corruption en Sicile
- La bonne gestion économique Grecque
- L'ouverture d'esprit hongroise
- La super croissance espagnole qui n'est que le rattrapage d'une super dégringolade
- Des classes politiques humbles et dignes dans tout les états ? Pas un seul mois sans un scandale de corruption, de meurs voire de meurtre
- évasion fiscale généralisé
- Arnaque d'état genre carrousel de TVA sans réaction des ministères ....
On a plein de superbes réussites mais qui ne cachent pourtant pas une quantité incroyable de casseroles.
L’Ukraine a beaucoup de problèmes que l'on retrouve dans notre union, hormis que nous n'avons de troupes armés hostiles sur notre sol.
L’Ukraine ne peut pas faire mieux en 1 ou 2 ans que ce que nous n'avons pas réussi a faire dans nos frontières en 10 ou 20 ans avec des moyens autrement plus importants.
C'est peut-être pour cela que les responsables du FMI ne sont pas autant regardant sur son aide à l'Ukraine.
C'est quoi nos preuves d'exemplarités ?
- La corruption en Sicile
- La bonne gestion économique Grecque
- L'ouverture d'esprit hongroise
- La super croissance espagnole qui n'est que le rattrapage d'une super dégringolade
- Des classes politiques humbles et dignes dans tout les états ? Pas un seul mois sans un scandale de corruption, de meurs voire de meurtre
- évasion fiscale généralisé
- Arnaque d'état genre carrousel de TVA sans réaction des ministères ....
On a plein de superbes réussites mais qui ne cachent pourtant pas une quantité incroyable de casseroles.
L’Ukraine a beaucoup de problèmes que l'on retrouve dans notre union, hormis que nous n'avons de troupes armés hostiles sur notre sol.
L’Ukraine ne peut pas faire mieux en 1 ou 2 ans que ce que nous n'avons pas réussi a faire dans nos frontières en 10 ou 20 ans avec des moyens autrement plus importants.
C'est peut-être pour cela que les responsables du FMI ne sont pas autant regardant sur son aide à l'Ukraine.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
Александр a écrit:J'ai vu que 10 ambassades à Kiev avaient réagis "fortement" à cette démission . . .
http://news.liga.net/news/politics/8821337-zapadnye_posly_sdelali_rezkoe_zayavlenie_v_podderzhku_abromavichusa.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
Ukraine: Porochenko convoque les ambassadeurs du G7
Le président ukrainien Petro Porochenko va rencontrer jeudi les ambassadeurs du G7 après la démission surprise du ministre réformateur de l'Economie, perçue comme signe d'une grave crise politique et qui a suscité une vive inquiétude parmi les Occidentaux.
"Le président a invité les ambassadeurs du G7 pour nous parler avec son Premier ministre" de l'avenir des réformes et du gouvernement, a annoncé l'ambassadeur de l'Union européenne en Ukraine, Jan Tombinski, cité par l'agence Interfax, se déclarant "profondément déçu" par la démission du ministre dans une déclaration conjointe avec huit de ses confrères mercredi.
Interrogée par l'AFP, la présidence ukrainienne a confirmé la tenue d'une telle rencontre jeudi à 14h00 (13h00 HB).
Le ministre de l'Economie Aivaras Abromavicius, très apprécié des Occidentaux et des milieux d'affaires en Ukraine, a claqué mercredi la porte du gouvernement en accusant un député proche du président de bloquer les réformes de son ministère et d'entraver la lutte contre la corruption au sein des entreprises publiques alors que le pays est embourbé depuis deux ans dans une grave crise économique.
Tous ces adjoints, dont celui chargé de la réforme des achats publics et une représentante commerciale ukrainienne, ont annoncé leur démission dans la foulée.
Sa démission doit encore être entérinée par le Parlement, ce qui n'est pas acquis.
"Nous ne voterons pas la démission du ministre Abromavicius avant l'examen de la démission de tout le gouvernement", a assuré jeudi Iouri Loutsenko, dirigeant de la fraction Bloc Porochenko au Parlement, reconnaissant que cette démission était "un très mauvais signal pour les réformes en Ukraine".
Le président du Parlement Volodymyr Groïsman a pour sa part déclaré jeudi que l'Ukraine entrait ainsi "dans une grave crise politique".
Arrivé à ce poste en décembre 2014, Aivaras Abromavicius, un Lituanien naturalisé Ukrainien, ancien cadre dirigeant d'un fonds d'investissement suédois, avait promis d'utiliser les "méthodes les plus radicales" pour réformer le pays.
Pour expliquer son départ, M. Abromavicius a dénoncé "une tentative claire d'établir un contrôle sur les flux financiers" en premier lieu au sein de l'opérateur gazier ukrainien Naftogaz, ainsi que dans l'industrie de la défense.
Ces derniers mois, trois autres ministres, ceux de la Santé, des Infrastructures et de l'Agriculture ont annoncé leur démission, mais ils continuent de remplir leur fonction faute d'acceptation de leur démission par les députés.
Le président ukrainien Petro Porochenko va rencontrer jeudi les ambassadeurs du G7 après la démission surprise du ministre réformateur de l'Economie, perçue comme signe d'une grave crise politique et qui a suscité une vive inquiétude parmi les Occidentaux.
"Le président a invité les ambassadeurs du G7 pour nous parler avec son Premier ministre" de l'avenir des réformes et du gouvernement, a annoncé l'ambassadeur de l'Union européenne en Ukraine, Jan Tombinski, cité par l'agence Interfax, se déclarant "profondément déçu" par la démission du ministre dans une déclaration conjointe avec huit de ses confrères mercredi.
Interrogée par l'AFP, la présidence ukrainienne a confirmé la tenue d'une telle rencontre jeudi à 14h00 (13h00 HB).
Le ministre de l'Economie Aivaras Abromavicius, très apprécié des Occidentaux et des milieux d'affaires en Ukraine, a claqué mercredi la porte du gouvernement en accusant un député proche du président de bloquer les réformes de son ministère et d'entraver la lutte contre la corruption au sein des entreprises publiques alors que le pays est embourbé depuis deux ans dans une grave crise économique.
Tous ces adjoints, dont celui chargé de la réforme des achats publics et une représentante commerciale ukrainienne, ont annoncé leur démission dans la foulée.
Sa démission doit encore être entérinée par le Parlement, ce qui n'est pas acquis.
"Nous ne voterons pas la démission du ministre Abromavicius avant l'examen de la démission de tout le gouvernement", a assuré jeudi Iouri Loutsenko, dirigeant de la fraction Bloc Porochenko au Parlement, reconnaissant que cette démission était "un très mauvais signal pour les réformes en Ukraine".
Le président du Parlement Volodymyr Groïsman a pour sa part déclaré jeudi que l'Ukraine entrait ainsi "dans une grave crise politique".
Arrivé à ce poste en décembre 2014, Aivaras Abromavicius, un Lituanien naturalisé Ukrainien, ancien cadre dirigeant d'un fonds d'investissement suédois, avait promis d'utiliser les "méthodes les plus radicales" pour réformer le pays.
Pour expliquer son départ, M. Abromavicius a dénoncé "une tentative claire d'établir un contrôle sur les flux financiers" en premier lieu au sein de l'opérateur gazier ukrainien Naftogaz, ainsi que dans l'industrie de la défense.
Ces derniers mois, trois autres ministres, ceux de la Santé, des Infrastructures et de l'Agriculture ont annoncé leur démission, mais ils continuent de remplir leur fonction faute d'acceptation de leur démission par les députés.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Crise politique en Ukraine: le Premier ministre menace de démissionner
Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, critiqué pour l'absence de progrès tangibles dans les réformes, a menacé vendredi de démissionner avec tout son cabinet, deux jours après le départ retentissant de son ministre de l'Economie réformateur.
"Nous sommes arrivés comme une équipe unie et nous allons continuer de travailler comme une équipe unie et si on (le Parlement, ndlr) décide que cette équipe doit être modifiée, nous allons partir tous ensemble", a lancé M. Iatseniouk devant les députés.
Cet ultimatum semble viser directement le président Petro Porochenko qui a souligné la veille la "nécessité d'une réinitialisation immédiate" du gouvernement lors d'une rencontre avec les ambassadeurs du G7.
L'Ukraine est secouée par une nouvelle crise politique qui a éclaté après la démission surprise du ministre de l'Economie, suscitant l'inquiétude des Occidentaux et risquant d'entraver la poursuite de l'aide financière occidentale, cruciale pour ce pays embourbé depuis deux ans dans une très grave crise économique.
Lituanien naturalisé Ukrainien avant sa nomination, Aivaras Abromavicius, très apprécié des Occidentaux et des milieux d'affaires en Ukraine, a claqué la porte en accusant un influent député proche du président de bloquer les réformes de son ministère et d'entraver la lutte contre la corruption.
Cette annonce a poussé le président Porochenko et M. Iatsenouk, pro-occidentaux dont les divergences deviennent pourtant de plus en plus évidentes, à rencontrer pour tenter de les rassurer des ambassadeurs du G7, qui s'étaient déclarés "très déçus" par cette démission.
Le Fonds monétaire international (FMI), principal bailleur de fonds de l'Ukraine, a aussi exprimé sa préoccupation, y voyant un "signe clair" des blocages dans la lutte anticorruption.
Jeudi soir, quatre autres ministres qui avaient précédemment annoncé leurs démissions sans que celles-ci soient acceptées par le Parlement, ont accepté de revenir sur leur décision après une réunion d'urgence du cabinet de M. Iatseniouk. M. Abromavicius, absent à cette réunion, a toutefois annoncé sur Twitter qu'il n'allait pas "changer sa position".
La déclaration de M. Iatseniouk intervient au moment où le parti présidentiel et autres forces politiques de la coalition au pouvoir réclamaient de plus en plus prestement un remaniement de son cabinet, voire son remplacement intégral afin de donner un second souffle aux réformes qui peinent à avancer.
Pour des analystes, ces tensions croissantes risquent de ralentir davantage la mise en oeuvre des réformes, voir d'entraîner la chute de la coalition pro-occidentale et des élections législatives anticipées en automne.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et après?
Bref, ça commence à sentir le "brûlé"... S'ils veulent se lancer dans un suicide collectif
Krispoluk- Messages : 9772
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Krispoluk a écrit:Bref, ça commence à sentir le "brûlé"... S'ils veulent se lancer dans un suicide collectif
Si seulement ils voulaient plutôt se lancer dans un véritable travail de lutte contre la corruption et pas dans des mesures cosmétiques destinées à tenter de rassurer l'UE et les créanciers. Ce sont les écuries d'Augias qu'il faut nettoyer et le karcher maison ne suffira pas, mais c'est le cours d'un fleuve qu'il leur faudra. Cela, ils ne l'ont pas encore compris manifestement ou ils feignent de ne pas le comprendre.
Quand aux propos tenus par "Lapinou" à propos de son "équipe unie", c'est du pipeau ! Cela n'a rien d'une équipe unie, mais bien, pour la majorité de ses membres (il y a bien deux ou trois exceptions), d'une bande d'anciens branquignols corrompus, s'étant présentés blanchis grâce à la fuite de Ianoukovitch et de sa bande criminelle, et qui se sont recyclés en ministres.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
la rechute
Et une crise politique supplémentaire en Ukraine, une!
Ils ne peuvent pourtant pas se payer ce luxe.
Beaucoup de temps a été perdu après la révolution de 2004. Et là rebelote
alors que la situation du pays est critique.
Ce pays n'a pas fini de vivoter à l'ombre de la Russie et de l'UE.
Voyons le côté positif des choses: de nombreuses charmantes ukrainiennes prêtes à quitter un pays n'offrant guère de perspectives.
Ils ne peuvent pourtant pas se payer ce luxe.
Beaucoup de temps a été perdu après la révolution de 2004. Et là rebelote
alors que la situation du pays est critique.
Ce pays n'a pas fini de vivoter à l'ombre de la Russie et de l'UE.
Voyons le côté positif des choses: de nombreuses charmantes ukrainiennes prêtes à quitter un pays n'offrant guère de perspectives.
travellergillou76- Messages : 2165
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et après?
Ukraine : le ministre de l'Économie défie le pouvoir corrompu
En démissionnant, le réformateur et intègre Aivaras Abromavicius a dénoncé un proche de la présidence et déclenché une grave crise politique à Kiev.
Le gouvernement ukrainien vient de subir sa crise la plus sévère en presque deux ans, après la démission, le 3 février, du ministre de l'Économie, Aivaras Abromavicius. Avec lui, c'est le troisième ministre réformateur à souhaiter quitter le bateau en moins d'un mois, mais, cette fois-ci, le scandale est très sérieux et éclabousse directement Petro Porochenko.
Jeune banquier lituanien âgé de 40 ans, directeur d'un fonds suédois, Abromavicius avait intégré le gouvernement Iatseniouk en décembre 2014, au poste stratégique de l'Économie, et obtenu la nationalité ukrainienne. Objectif de la manœuvre: apporter un regard neuf et des compétences extérieures en matière de réformes structurelles, et surtout, sortir des arrangements consanguins ...
En démissionnant, le réformateur et intègre Aivaras Abromavicius a dénoncé un proche de la présidence et déclenché une grave crise politique à Kiev.
Le gouvernement ukrainien vient de subir sa crise la plus sévère en presque deux ans, après la démission, le 3 février, du ministre de l'Économie, Aivaras Abromavicius. Avec lui, c'est le troisième ministre réformateur à souhaiter quitter le bateau en moins d'un mois, mais, cette fois-ci, le scandale est très sérieux et éclabousse directement Petro Porochenko.
Jeune banquier lituanien âgé de 40 ans, directeur d'un fonds suédois, Abromavicius avait intégré le gouvernement Iatseniouk en décembre 2014, au poste stratégique de l'Économie, et obtenu la nationalité ukrainienne. Objectif de la manœuvre: apporter un regard neuf et des compétences extérieures en matière de réformes structurelles, et surtout, sortir des arrangements consanguins ...
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: Et après?
a merde !
Jeune banquier lituanien âgé de 40 ans, directeur d'un fonds suédois
il serait bien le seul banquier tellement intègre que le pognon l’indiffère
il serait bien le seul directeur de fond tellement intègre que le pognon l’indiffère
Et si il avait plutôt démissionné parce qu'il n'a pas eu le loisir de ponctionner dans la caisse autant qu'il le voulait et comme il le voulait ??
Jeune banquier lituanien âgé de 40 ans, directeur d'un fonds suédois
il serait bien le seul banquier tellement intègre que le pognon l’indiffère
il serait bien le seul directeur de fond tellement intègre que le pognon l’indiffère
Et si il avait plutôt démissionné parce qu'il n'a pas eu le loisir de ponctionner dans la caisse autant qu'il le voulait et comme il le voulait ??
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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