Douleur
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Douleur
La douleur chronique peu traitée dans les anciens pays du bloc de l'Est
Il existe de très grandes disparités dans le traitement de la douleur entre les différents pays d'Europe. C'est ce qui ressort de l'étude servant de base au manifeste lancé par des spécialistes européens de la douleur, à l'occasion d'un congrès intitulé « Pain in Europe ».
Le sous-traitement systématique de la douleur chronique est particulièrement marqué dans les pays d'Europe de l'Est et dans les Balkans.
Ces pays restreignent non seulement l'accès aux opiacés mais aussi aux antidépresseurs et aux antiépileptiques dans le traitement des douleurs neuropathiques. Beaucoup de médecins n'ont à leur disposition que les antalgiques classiques ou les anti-inflammatoires.
Ainsi, en Ukraine, il n'y a pas de morphiniques oraux pour soulager les patients en soins palliatifs et seuls 30 % des besoins en opiacés pour les patients en phase terminale de sida ou de cancer sont satisfaits.
Méconnaissance du bon usage de ces produits, crainte de l'addiction et facteurs culturels expliquent cette situation.
C. D., Les Echos
Il existe de très grandes disparités dans le traitement de la douleur entre les différents pays d'Europe. C'est ce qui ressort de l'étude servant de base au manifeste lancé par des spécialistes européens de la douleur, à l'occasion d'un congrès intitulé « Pain in Europe ».
Le sous-traitement systématique de la douleur chronique est particulièrement marqué dans les pays d'Europe de l'Est et dans les Balkans.
Ces pays restreignent non seulement l'accès aux opiacés mais aussi aux antidépresseurs et aux antiépileptiques dans le traitement des douleurs neuropathiques. Beaucoup de médecins n'ont à leur disposition que les antalgiques classiques ou les anti-inflammatoires.
Ainsi, en Ukraine, il n'y a pas de morphiniques oraux pour soulager les patients en soins palliatifs et seuls 30 % des besoins en opiacés pour les patients en phase terminale de sida ou de cancer sont satisfaits.
Méconnaissance du bon usage de ces produits, crainte de l'addiction et facteurs culturels expliquent cette situation.
C. D., Les Echos
Caduce62- Messages : 15026
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