Covid-19
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Re: Covid-19
Krispoluk a écrit:
Les trois mots à la mode en France, quand on prétend faire fermer sa gueule aux autres : "Complotiste, populiste, Gilet-Jaune" et ça permet tout de suite de se sentir plus intelligent que les autres...![]()
![]()
non , tu oublies : raciste , extreme droite , troll , misogyne , con , peste brune , repli sur soi , ou meme deballer ses diplomes....
ils utilisent toujours l'exageration et l'hyperbole.
tactique du petit slip.
steven21- Messages : 3415
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Re: Covid-19
C'est ton autoportrait que tu nous fais là?steven21 a écrit:c'est peut etre ça le problème.
c'est que tu te permet de faire la leçon à tous le monde , avec arrogance , parfois avec des incohérences , ou fake , mais tu en a rien a foutre de tout.
attitude typique d'un mec qui se sent intouchable et megalo.

travellergillou76- Messages : 1604
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Covid-19
Arrête de tout caricaturer. En effet la campagne de vaccination démarre mal. C'est une conséquence d'une trop grande centralisation de la decision dans ce pays ("le mal français") qui ralentit tout.
Si tout en France, allait parfaitement, on le saurait depuis longtemps ! Pas besoin de "complotisme" là-dedans, il suffit de lire le rapport accablant de l'Assemblée Nationale sur la "gestion de la crise"...
Eux-aussi les députés, sont tous des complotistes ???
Il y a un projet de loi dit "4D" qui est dans les tuyaux qui doit apporter quelques correctifs mais qui risquent d'être assez cosmétiques je le crains.
Ce sont les regions qui devraient piloter le système de santé pour plus d'efficacité et pas l'Etat.
Mais qui dit plus de decentralisation, dit plus de différenciation et donc rupture d'égalité entre les territoires. Et là les mêmes qui pestent aujourd'hui contre l'inefficacité gouvernementale risquent de monter au créneau demain.
On fait face aux même problématiques dans le secteur educatif que je connais bien ou il existe une tension permanente entre l'Etat réticent à transférer des compétences et des collectivités qui en réclament davantage (et qui à mon humble avis les exerceraient de façon bien plus efficaces).
travellergillou76- Messages : 1604
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Covid-19
travellergillou76 a écrit:
C'est ton autoportrait que tu nous fais là?

je ne vai pas ressortir toute tes insultes et dérisions que tu as sortis il y a pas si longtemps . si ?
steven21- Messages : 3415
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Re: Covid-19
Le GROS problème des vaccins Moderna et Pfizer, c'est leur complexité à fabriquer et la logistique du transport (-30° et -70°C) sans oublier leur prix au moins 3 fois plus cher !!
C'est comme une production de Ferrari !
D'ailleurs à réserver aux pays occidentaux !
Attendons l'arrivée massive des vaccin "Twingo" classiques pour envisager une vaccination "de masse" !!
C'est comme une production de Ferrari !
D'ailleurs à réserver aux pays occidentaux !
Attendons l'arrivée massive des vaccin "Twingo" classiques pour envisager une vaccination "de masse" !!
Caduce62- Messages : 10809
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 57
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Covid-19
Covid-19 : que faut-il savoir sur le très attendu vaccin AstraZeneca/Oxford ?
Ce vaccin sera notamment administré dès lundi sur le sol britannique.
https://www.lefigaro.fr/societes/covid-19-que-faut-il-savoir-sur-le-tres-attendu-vaccin-astrazeneca-oxford-20210103?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2TfFmNJxY-SSportxf3KxU2q-OtmPXmuKaoZJAH9w48o5_Ehs-UTJuehI#Echobox=1609687560
Par Le Figaro avec AFP
Le vaccin AstraZeneca/Oxford vient d'être autorisé par l'Inde ce dimanche 3 janvier, après le Royaume-Uni et l'Argentine mercredi. Il sera administré dès lundi sur le sol britannique.
Voici cinq choses à savoir sur un remède attendu, peu coûteux et facile à stocker :
Pratique
Le vaccin AstraZeneca/Oxford a l'avantage d'être peu cher (environ 2,50 euros la dose). Il est aussi facile à stocker: il peut être conservé à la température d'un réfrigérateur, soit entre deux et huit degrés Celsius, contrairement aux vaccins de Moderna et de Pfizer/BioNTech qui ne peuvent être stockés à long terme qu'à très basse température (-20° Celsius pour le premier, -70°C pour le second). Cela facilite une vaccination à grande échelle.
Efficace
Selon le directeur général d'AstraZeneca, le vaccin est capable de combattre le nouveau variant du coronavirus, responsable d'une flambée de cas au Royaume-Uni.
Contre cette mutation, «nous pensons pour l'instant que le vaccin devrait rester efficace», a indiqué le week-end dernier Pascal Soriot au Sunday Times. «Mais on ne peut pas en être sûr donc nous allons faire des essais». Il a assuré que de nouvelles versions étaient préparées au cas où, tout en espérant ne pas en avoir besoin: «Il faut être préparé».
Britannique
Ce vaccin a été élaboré par le groupe britannique AstraZeneca avec l'université d'Oxford. C'est le deuxième vaccin à avoir été approuvé par la MHRA, le régulateur britannique, après celui de Pfizer/BioNTech déployé au Royaume-Uni depuis le 8 décembre et administré à plus d'un million de personnes.
L'un des pays les plus endeuillés en Europe avec plus de 74.500 morts, le Royaume-Uni a commandé 100 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford dont plusieurs dizaines de millions seront disponibles d'ici à la fin mars. Les vaccinations vont commencer lundi, avec 530.000 doses disponibles.
Le feu vert de l'Inde va aussi permettre de donner le coup d'envoi d'une vaste campagne de vaccination dans ce pays où près de 150.000 personnes sont décédées des suites du Covid-19. L'Inde est le deuxième pays le plus touché par la pandémie, avec plus de 10,3 millions de personnes infectées.
AstraZeneca se dit capable de fabriquer quelque trois milliards de doses de son vaccin à travers le monde en 2021.
Chimpanzés
Le vaccin Oxford/AstraZeneca est un vaccin «à vecteur viral»: il prend comme support un autre virus (un adénovirus de chimpanzé) qui a été transformé et adapté pour combattre le Covid-19.
C'est le premier vaccin dont les résultats d'efficacité ont été validés par une revue scientifique, The Lancet, le 8 décembre. Selon les données publiées par la revue, ce vaccin «est sûr».
Ses effets secondaires sont extrêmement rares à ce stade. Sur les 23.754 volontaires qui ont participé à ces essais, seul un patient à qui ce vaccin a été administré a connu un «effet indésirable grave susceptible d'être lié» à cette injection, selon les données publiées dans The Lancet. Il s'agissait d'un cas de myélite transverse (une atteinte neurologique rare) qui avait motivé l'interruption temporaire de l'essai début septembre.
Confusion
Dans les résultats intermédiaires d'essais cliniques, le laboratoire britannique avait annoncé en novembre que son vaccin était en moyenne efficace à 70% contre plus de 90% pour ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna.
L'efficacité du vaccin AstraZeneca/Oxford est de 90% pour les volontaires qui ont d'abord reçu une demi-dose, puis une dose complète un mois plus tard, mais de seulement 62% pour un autre groupe qui a pourtant été davantage vacciné avec deux doses complètes à un mois d'écart.
L'injection d'une demi-dose était en fait due à une erreur et seul un groupe réduit avait suivi le deuxième protocole, ce qui avait suscité critiques et inquiétudes, poussant l'entreprise à annoncer le 26 novembre la tenue d'une «étude supplémentaire» pour vérifier ces résultats. «Nous pensons que nous avons trouvé la formule gagnante et comment arriver à une efficacité qui, avec deux doses, est élevée comme celle des autres», a assuré le directeur général d'AstraZeneca, Pascal Soriot.
Ce vaccin sera notamment administré dès lundi sur le sol britannique.
https://www.lefigaro.fr/societes/covid-19-que-faut-il-savoir-sur-le-tres-attendu-vaccin-astrazeneca-oxford-20210103?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2TfFmNJxY-SSportxf3KxU2q-OtmPXmuKaoZJAH9w48o5_Ehs-UTJuehI#Echobox=1609687560
Par Le Figaro avec AFP
Le vaccin AstraZeneca/Oxford vient d'être autorisé par l'Inde ce dimanche 3 janvier, après le Royaume-Uni et l'Argentine mercredi. Il sera administré dès lundi sur le sol britannique.
Voici cinq choses à savoir sur un remède attendu, peu coûteux et facile à stocker :
Pratique
Le vaccin AstraZeneca/Oxford a l'avantage d'être peu cher (environ 2,50 euros la dose). Il est aussi facile à stocker: il peut être conservé à la température d'un réfrigérateur, soit entre deux et huit degrés Celsius, contrairement aux vaccins de Moderna et de Pfizer/BioNTech qui ne peuvent être stockés à long terme qu'à très basse température (-20° Celsius pour le premier, -70°C pour le second). Cela facilite une vaccination à grande échelle.
Efficace
Selon le directeur général d'AstraZeneca, le vaccin est capable de combattre le nouveau variant du coronavirus, responsable d'une flambée de cas au Royaume-Uni.
Contre cette mutation, «nous pensons pour l'instant que le vaccin devrait rester efficace», a indiqué le week-end dernier Pascal Soriot au Sunday Times. «Mais on ne peut pas en être sûr donc nous allons faire des essais». Il a assuré que de nouvelles versions étaient préparées au cas où, tout en espérant ne pas en avoir besoin: «Il faut être préparé».
Britannique

Ce vaccin a été élaboré par le groupe britannique AstraZeneca avec l'université d'Oxford. C'est le deuxième vaccin à avoir été approuvé par la MHRA, le régulateur britannique, après celui de Pfizer/BioNTech déployé au Royaume-Uni depuis le 8 décembre et administré à plus d'un million de personnes.
L'un des pays les plus endeuillés en Europe avec plus de 74.500 morts, le Royaume-Uni a commandé 100 millions de doses du vaccin AstraZeneca/Oxford dont plusieurs dizaines de millions seront disponibles d'ici à la fin mars. Les vaccinations vont commencer lundi, avec 530.000 doses disponibles.
Le feu vert de l'Inde va aussi permettre de donner le coup d'envoi d'une vaste campagne de vaccination dans ce pays où près de 150.000 personnes sont décédées des suites du Covid-19. L'Inde est le deuxième pays le plus touché par la pandémie, avec plus de 10,3 millions de personnes infectées.
AstraZeneca se dit capable de fabriquer quelque trois milliards de doses de son vaccin à travers le monde en 2021.
Chimpanzés

Le vaccin Oxford/AstraZeneca est un vaccin «à vecteur viral»: il prend comme support un autre virus (un adénovirus de chimpanzé) qui a été transformé et adapté pour combattre le Covid-19.
C'est le premier vaccin dont les résultats d'efficacité ont été validés par une revue scientifique, The Lancet, le 8 décembre. Selon les données publiées par la revue, ce vaccin «est sûr».
Ses effets secondaires sont extrêmement rares à ce stade. Sur les 23.754 volontaires qui ont participé à ces essais, seul un patient à qui ce vaccin a été administré a connu un «effet indésirable grave susceptible d'être lié» à cette injection, selon les données publiées dans The Lancet. Il s'agissait d'un cas de myélite transverse (une atteinte neurologique rare) qui avait motivé l'interruption temporaire de l'essai début septembre.
Confusion
Dans les résultats intermédiaires d'essais cliniques, le laboratoire britannique avait annoncé en novembre que son vaccin était en moyenne efficace à 70% contre plus de 90% pour ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna.
L'efficacité du vaccin AstraZeneca/Oxford est de 90% pour les volontaires qui ont d'abord reçu une demi-dose, puis une dose complète un mois plus tard, mais de seulement 62% pour un autre groupe qui a pourtant été davantage vacciné avec deux doses complètes à un mois d'écart.
L'injection d'une demi-dose était en fait due à une erreur et seul un groupe réduit avait suivi le deuxième protocole, ce qui avait suscité critiques et inquiétudes, poussant l'entreprise à annoncer le 26 novembre la tenue d'une «étude supplémentaire» pour vérifier ces résultats. «Nous pensons que nous avons trouvé la formule gagnante et comment arriver à une efficacité qui, avec deux doses, est élevée comme celle des autres», a assuré le directeur général d'AstraZeneca, Pascal Soriot.
Caduce62- Messages : 10809
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Re: Covid-19
Covid-19 : vacciner les enfants ?
A côté des nombreuses questions pratiques et techniques que pose la vaccination contre la Covid-19, une réflexion éthique semble nécessaire concernant la vaccination des enfants.
Au fil de la pandémie, il est apparu que les enfants présentaient le plus souvent des formes pauci-symptomatiques de la Covid-19. Des cas de syndrome inflammatoire multisystémique « pseudo-Kawasaki », ont bien été décrits, mais sont restés rares. De nombreux travaux montrent désormais que l’incidence de la maladie est aussi plus faible chez l’enfant. Le données chinoises indiquent que seulement 1 % des cas dénombrés en Chine concerne la population pédiatrique, et en Islande aucun test PCR n’est revenu positif chez les enfants de moins de 10 ans. En Suisse et aux Etats-Unis, des études de séroprévalence montrent que celle-ci est inférieure de 50 % chez les 5-11 ans comparativement aux adolescents.
Le rôle des enfants dans la transmission du virus est, quant à lui, encore controversé. Le virus est retrouvé dans les prélèvements naso-pharyngés des enfants, à tout âge et à des concentrations égales voire supérieures à celle des adultes.
Toutefois, de nombreuses données indiquent que, lors d’une transmission familiale, celle-ci est le fait des adultes et non des enfants.
Prouver l’innocuité du vaccin chez l’enfant et l’impact bénéfique sur la transmission
L’incidence et la gravité de la Covid-19 étant faibles chez l’enfant, la vaccination n’aurait donc pas comme objectif de les protéger, mais plutôt celui de protéger la communauté et surtout les plus âgés et les personnes à risque. Dès lors, et pour respecter la balance bénéfice/risque, il est indispensable que chaque candidat-vaccin prouve son innocuité quand il est administré à l’enfant, ce qui, pour le moment, n’est pas le cas. D’autre part, la vaccination pédiatrique devra prouver qu’elle atteint son objectif, celui d’interrompre ou de réduire la transmission du virus. Or, pour le moment, les essais se concentrent sur la preuve de l’induction de l’immunité et de la protection individuelle contre la maladie, mais aucune étude n’a prouvé l’effet de la vaccination sur la transmission du virus. En suivi post-commercialisation, l’apport de la preuve que les sujets vaccinés ne sont plus transmetteurs risque de prendre un certain temps.
Rappelons toutefois que pendant que le monde entier attend les vaccins contre le SARS-CoV-2, les investigations montrent que les vaccinations de routine ont été grandement affectées par le confinement. Avant de disposer d’un vaccin sûr et efficace contre la Covid-19, assurons-nous que les calendriers vaccinaux soient respectés, pour protéger les enfants et éviter la survenue d’épidémies de maladies évitables, comme la rougeole par exemple.
Dr Roseline Péluchon
RÉFÉRENCES
Eberhardt CS et coll. : Is there a role for childhood vaccination against COVID-19? Pediatr Allergy Immunol., 2020;00:1–8. doi.org/10.1111/pai.13401
A côté des nombreuses questions pratiques et techniques que pose la vaccination contre la Covid-19, une réflexion éthique semble nécessaire concernant la vaccination des enfants.
Au fil de la pandémie, il est apparu que les enfants présentaient le plus souvent des formes pauci-symptomatiques de la Covid-19. Des cas de syndrome inflammatoire multisystémique « pseudo-Kawasaki », ont bien été décrits, mais sont restés rares. De nombreux travaux montrent désormais que l’incidence de la maladie est aussi plus faible chez l’enfant. Le données chinoises indiquent que seulement 1 % des cas dénombrés en Chine concerne la population pédiatrique, et en Islande aucun test PCR n’est revenu positif chez les enfants de moins de 10 ans. En Suisse et aux Etats-Unis, des études de séroprévalence montrent que celle-ci est inférieure de 50 % chez les 5-11 ans comparativement aux adolescents.
Le rôle des enfants dans la transmission du virus est, quant à lui, encore controversé. Le virus est retrouvé dans les prélèvements naso-pharyngés des enfants, à tout âge et à des concentrations égales voire supérieures à celle des adultes.
Toutefois, de nombreuses données indiquent que, lors d’une transmission familiale, celle-ci est le fait des adultes et non des enfants.
Prouver l’innocuité du vaccin chez l’enfant et l’impact bénéfique sur la transmission
L’incidence et la gravité de la Covid-19 étant faibles chez l’enfant, la vaccination n’aurait donc pas comme objectif de les protéger, mais plutôt celui de protéger la communauté et surtout les plus âgés et les personnes à risque. Dès lors, et pour respecter la balance bénéfice/risque, il est indispensable que chaque candidat-vaccin prouve son innocuité quand il est administré à l’enfant, ce qui, pour le moment, n’est pas le cas. D’autre part, la vaccination pédiatrique devra prouver qu’elle atteint son objectif, celui d’interrompre ou de réduire la transmission du virus. Or, pour le moment, les essais se concentrent sur la preuve de l’induction de l’immunité et de la protection individuelle contre la maladie, mais aucune étude n’a prouvé l’effet de la vaccination sur la transmission du virus. En suivi post-commercialisation, l’apport de la preuve que les sujets vaccinés ne sont plus transmetteurs risque de prendre un certain temps.
Rappelons toutefois que pendant que le monde entier attend les vaccins contre le SARS-CoV-2, les investigations montrent que les vaccinations de routine ont été grandement affectées par le confinement. Avant de disposer d’un vaccin sûr et efficace contre la Covid-19, assurons-nous que les calendriers vaccinaux soient respectés, pour protéger les enfants et éviter la survenue d’épidémies de maladies évitables, comme la rougeole par exemple.
Dr Roseline Péluchon
RÉFÉRENCES
Eberhardt CS et coll. : Is there a role for childhood vaccination against COVID-19? Pediatr Allergy Immunol., 2020;00:1–8. doi.org/10.1111/pai.13401
Caduce62- Messages : 10809
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Re: Covid-19
Covid-19 et vaccination : action…reaction !
À ce jour, le développement de vaccins à ARNm pour la prévention de l'infection par le SARS-CoV-2) a été une réussite, sans qu'aucun problème sérieux n'ait été identifié lors les essais cliniques. Les symptômes systémiques tels que fièvre, fatigue, maux de tête et douleurs musculaires et articulaires ont été un peu plus fréquents avec les vaccins qu'avec le placebo, et la plupart sont apparus au cours des 24 à 48 heures suivant la vaccination. Les effets indésirables de type hypersensibilité se sont manifestés de manière égale dans les groupes placebo (solution salée) et vaccin dans les deux essais. Or, lors des essais cliniques de phase 1-3 des vaccins à ARNm Pfizer-BioNTech et Moderna, les personnes aux antécédents de réaction allergique à l'un des composants du vaccin avaient été exclues. Les études Pfizer-BioNTech avaient également exclu les personnes aux antécédents d'allergie grave associée à un vaccin quelconque.
Quelques accidents anaphylactiques en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis
Dans les enthousiasmes Brexitien et Trumpiste, ces « détails » ont été oubliés et le 8 décembre 2020, dans les 24 heures suivant le début du programme britannique de vaccination de masse ont été rapportés des cas probables d'anaphylaxie chez deux femmes, âgées de 40 et 49 ans, qui présentaient des allergies alimentaires et médicamenteuses connues, au point de porter sur elles en permanence une seringue d’adrénaline auto-injectable. Le 15 décembre, en Alaska, une femme de 32 ans, sans allergie connue, a présenté une réaction anaphylactique dans les 10 minutes suivant la vaccination. Depuis, plusieurs autres cas d'anaphylaxie associés au vaccin à ARNm de Pfizer ont été signalés aux États-Unis après la vaccination de près de 2 millions de soignants, et l'incidence de l'anaphylaxie associée à ce vaccin semble être environ 10 fois plus élevée que celle rapportée avec tous les vaccins précédents, soit environ 1 sur 100 000, vs. 1 sur 1 000 000.
Du côté du vaccin à ARNm Moderna, utilisé depuis peu, il est actuellement trop tôt pour savoir si une même augmentation des cas d'anaphylaxie lui sera associé. Mais à l'heure actuelle, un petit nombre de cas potentiels d'anaphylaxie ont été signalés, dont l’un le 24 décembre à Boston chez une personne allergique aux crustacés qui était, elle aussi munie d'adrénaline auto-injectable.
À propos de l'anaphylaxie
Réaction multisystémique grave, d'apparition rapide, elle peut entraîner le décès par asphyxie, collapsus cardiovasculaire et autres complications. Elle résulte de l'activation des mastocytes par la liaison des antigènes et la réticulation des IgE ; les symptômes traduisent la réponse des tissus à la libération de médiateurs tels que l'histamine, les protéases, les prostaglandines et les leucotriènes. Les patients sont sensibilisés par une exposition antérieure à des antigènes. Les réactions qui ressemblent aux signes et symptômes cliniques de l'anaphylaxie, auparavant connues sous le nom de réactions anaphylactoïdes, sont maintenant appelées réactions non médiées par les IgE car elles n'impliquent pas les IgE.
Les manifestations cliniques dans les deux cas britanniques et le seul cas américain correspondent bien à la description de l'anaphylaxie : survenue quelques minutes après les injections, symptômes typiques, réponse à l'adrénaline. L'apparition lors de la première exposition n'est pas typique des réactions médiées par les IgE ; toutefois, une sensibilisation préexistante à un composant du vaccin pourrait l’expliquer. L'anaphylaxie est parfaitement curable et n'a pas d'effets permanents.
Réactions allergiques et vaccins
Les réactions allergiques aiguës après la vaccination peuvent être causées par l'antigène du vaccin, des protéines non humaines résiduelles ou des conservateurs et des stabilisateurs dans la formulation du vaccin, également appelés excipients. Bien que des réactions locales puissent être couramment associées à l'antigène actif du vaccin, les réactions à médiation IgE ou l'anaphylaxie ont historiquement été davantage associées aux composants ou produits inactifs du processus de fabrication du vaccin, tels que l'œuf, la gélatine ou le latex.
Le conjugué lipidique de polyéthylène glycol est-il en cause ?
Ces deux vaccins à ARNm utilisent un système de nanoparticules à base de lipides qui empêche la dégradation enzymatique rapide de l'ARNm et facilite la délivrance in vivo. Ce système est stabilisé par un conjugué lipidique de polyéthylène glycol (PEG) 2000 qui fournit une couche hydrophile, prolongeant ainsi la demi-vie. Ces deux vaccins étant les premiers de ce type homologués, il n'existe donc pas d'expérience préalable qui puisse expliquer le mécanisme de ces réactions.
Il est possible que certaines populations présentent un risque plus élevé d'activation des mastocytes sans médiation par IgE ou d'activation du complément liée au composant lipidique ou PEG-lipide du vaccin qui a déjà été utilisé comme excipient dans d’autres médicaments et a déjà été impliqué comme une cause rare et "cachée" de réactions à médiation IgE et d'anaphylaxie récurrente. À tel point que la présence du lipide PEG 2000 dans les vaccins à ARNm avait suscité des inquiétudes, d’autant qu’à ce jour, aucun autre vaccin contenant du PEG comme excipient n'a été largement utilisé.
Le risque de sensibilisation semble être plus élevé avec les médicaments injectables contenant du PEG de poids moléculaire élevé (ex : préparations coliques contenant des PEG 3 350 à 4 000). Pour l'acétate de méthyl-prednisolone et la médroxyprogestérone injectables qui contiennent du PEG 3350, il semble que le composant PEG soit plus susceptible que le médicament actif d'être la cause de l'anaphylaxie.
Qu’en sera-t-il des vaccins anti-SARS-CoV-2 avec comme porteur un adénovirus et une sous-unité protéique, et qui contiennent du polysorbate 80, un agent tensioactif non ionique et un émulsifiant qui a une structure similaire au PEG ?
De nouvelles recommandations américaines et britanniques
Selon les recommandations actuelles des CDC, toutes les personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à l'un des composants des vaccins à ARNm contre le SARS-CoV-2 doivent désormais éviter ces vaccins, ainsi que celles ayant des antécédents de réactions immédiates associées au PEG. Les personnes ayant présenté une anaphylaxie à l’un de ces deux vaccins devraient éviter tous les vaccins à ARNm contenant du PEG 2000, ainsi que tous les produits à base de PEG et de polysorbate 80 injectable, jusqu'à plus amples informations.
Quant aux Britanniques, il ont décidé d'exclure toute personne aux antécédents de réaction anaphylactique à un aliment, un médicament ou un vaccin.
Heureusement, les événements indésirables à médiation immunitaire sont rares
Au cours des prochains mois, il est probable qu'au moins cinq nouveaux vaccins seront mis sur le marché américain, et plusieurs autres sont en cours de développement. Il est crucial de maintenir la confiance du public afin de réduire au minimum les hésitations concernant la vaccination.
Quelle que soit la vitesse de développement, certains événements indésirables sont à prévoir avec tous les médicaments et vaccins.
Nous entrons maintenant dans une période où des millions, voire des milliards de personnes dans le monde seront exposées à de nouveaux vaccins au cours des prochains mois, il convient donc d’élaborer des stratégies afin de maximiser l'efficacité et la sécurité. Le développement d'approches systématiques et fondées sur des preuves en matière de sécurité vaccinale sera également crucial, et ces approches croiseront nos connaissances sur l'efficacité des vaccins et la nécessité de la revaccination.
Encore beaucoup de questions
Ces cas d'anaphylaxie soulèvent plus de questions qu'ils n'apportent de réponses et mettent en évidence la nécessité d'une "feuille de route de sécurité" solide et proactive pour définir les mécanismes causaux, identifier les populations à risque pour de telles réactions et mettre en œuvre des stratégies qui faciliteront la gestion et la prévention.
Si une personne a une réaction à un vaccin contre SARS-CoV-2, quelles sont les implications pour la sécurité de sa vaccination avec un vaccin différent contre le même virus ?
Quels sont les corrélats de l'immunité protectrice après une infection naturelle ou une vaccination ? Combien de temps l'immunité durera-t-elle ? Une immunité étendue limitera-t-elle la propagation du virus dans la population ? Quel composant du vaccin est responsable des réactions allergiques ? Certains vaccins sont-ils moins susceptibles que d'autres de provoquer des réactions à médiation IgE et non IgE ?
Vers une vaccination très personnalisée
À l'avenir, tous ces nouveaux vaccins dirigés contre le même virus pourraient marquer le début d'une ère de vaccinologie personnalisée dans laquelle nous pourrons adapter le vaccin le plus sûr et le plus efficace au niveau de l'individu et de la population.
Dr Bernard-Alex Gaüzère
RÉFÉRENCE
Castells MC, Phillips EJ : Maintaining Safety with SARS-CoV-2 Vaccines. N Engl J Med. 2020 ; publication avancée en ligne le 30 décembre. doi: 10.1056/NEJMra2035343.
À ce jour, le développement de vaccins à ARNm pour la prévention de l'infection par le SARS-CoV-2) a été une réussite, sans qu'aucun problème sérieux n'ait été identifié lors les essais cliniques. Les symptômes systémiques tels que fièvre, fatigue, maux de tête et douleurs musculaires et articulaires ont été un peu plus fréquents avec les vaccins qu'avec le placebo, et la plupart sont apparus au cours des 24 à 48 heures suivant la vaccination. Les effets indésirables de type hypersensibilité se sont manifestés de manière égale dans les groupes placebo (solution salée) et vaccin dans les deux essais. Or, lors des essais cliniques de phase 1-3 des vaccins à ARNm Pfizer-BioNTech et Moderna, les personnes aux antécédents de réaction allergique à l'un des composants du vaccin avaient été exclues. Les études Pfizer-BioNTech avaient également exclu les personnes aux antécédents d'allergie grave associée à un vaccin quelconque.
Quelques accidents anaphylactiques en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis
Dans les enthousiasmes Brexitien et Trumpiste, ces « détails » ont été oubliés et le 8 décembre 2020, dans les 24 heures suivant le début du programme britannique de vaccination de masse ont été rapportés des cas probables d'anaphylaxie chez deux femmes, âgées de 40 et 49 ans, qui présentaient des allergies alimentaires et médicamenteuses connues, au point de porter sur elles en permanence une seringue d’adrénaline auto-injectable. Le 15 décembre, en Alaska, une femme de 32 ans, sans allergie connue, a présenté une réaction anaphylactique dans les 10 minutes suivant la vaccination. Depuis, plusieurs autres cas d'anaphylaxie associés au vaccin à ARNm de Pfizer ont été signalés aux États-Unis après la vaccination de près de 2 millions de soignants, et l'incidence de l'anaphylaxie associée à ce vaccin semble être environ 10 fois plus élevée que celle rapportée avec tous les vaccins précédents, soit environ 1 sur 100 000, vs. 1 sur 1 000 000.
Du côté du vaccin à ARNm Moderna, utilisé depuis peu, il est actuellement trop tôt pour savoir si une même augmentation des cas d'anaphylaxie lui sera associé. Mais à l'heure actuelle, un petit nombre de cas potentiels d'anaphylaxie ont été signalés, dont l’un le 24 décembre à Boston chez une personne allergique aux crustacés qui était, elle aussi munie d'adrénaline auto-injectable.
À propos de l'anaphylaxie
Réaction multisystémique grave, d'apparition rapide, elle peut entraîner le décès par asphyxie, collapsus cardiovasculaire et autres complications. Elle résulte de l'activation des mastocytes par la liaison des antigènes et la réticulation des IgE ; les symptômes traduisent la réponse des tissus à la libération de médiateurs tels que l'histamine, les protéases, les prostaglandines et les leucotriènes. Les patients sont sensibilisés par une exposition antérieure à des antigènes. Les réactions qui ressemblent aux signes et symptômes cliniques de l'anaphylaxie, auparavant connues sous le nom de réactions anaphylactoïdes, sont maintenant appelées réactions non médiées par les IgE car elles n'impliquent pas les IgE.
Les manifestations cliniques dans les deux cas britanniques et le seul cas américain correspondent bien à la description de l'anaphylaxie : survenue quelques minutes après les injections, symptômes typiques, réponse à l'adrénaline. L'apparition lors de la première exposition n'est pas typique des réactions médiées par les IgE ; toutefois, une sensibilisation préexistante à un composant du vaccin pourrait l’expliquer. L'anaphylaxie est parfaitement curable et n'a pas d'effets permanents.
Réactions allergiques et vaccins
Les réactions allergiques aiguës après la vaccination peuvent être causées par l'antigène du vaccin, des protéines non humaines résiduelles ou des conservateurs et des stabilisateurs dans la formulation du vaccin, également appelés excipients. Bien que des réactions locales puissent être couramment associées à l'antigène actif du vaccin, les réactions à médiation IgE ou l'anaphylaxie ont historiquement été davantage associées aux composants ou produits inactifs du processus de fabrication du vaccin, tels que l'œuf, la gélatine ou le latex.
Le conjugué lipidique de polyéthylène glycol est-il en cause ?
Ces deux vaccins à ARNm utilisent un système de nanoparticules à base de lipides qui empêche la dégradation enzymatique rapide de l'ARNm et facilite la délivrance in vivo. Ce système est stabilisé par un conjugué lipidique de polyéthylène glycol (PEG) 2000 qui fournit une couche hydrophile, prolongeant ainsi la demi-vie. Ces deux vaccins étant les premiers de ce type homologués, il n'existe donc pas d'expérience préalable qui puisse expliquer le mécanisme de ces réactions.
Il est possible que certaines populations présentent un risque plus élevé d'activation des mastocytes sans médiation par IgE ou d'activation du complément liée au composant lipidique ou PEG-lipide du vaccin qui a déjà été utilisé comme excipient dans d’autres médicaments et a déjà été impliqué comme une cause rare et "cachée" de réactions à médiation IgE et d'anaphylaxie récurrente. À tel point que la présence du lipide PEG 2000 dans les vaccins à ARNm avait suscité des inquiétudes, d’autant qu’à ce jour, aucun autre vaccin contenant du PEG comme excipient n'a été largement utilisé.
Le risque de sensibilisation semble être plus élevé avec les médicaments injectables contenant du PEG de poids moléculaire élevé (ex : préparations coliques contenant des PEG 3 350 à 4 000). Pour l'acétate de méthyl-prednisolone et la médroxyprogestérone injectables qui contiennent du PEG 3350, il semble que le composant PEG soit plus susceptible que le médicament actif d'être la cause de l'anaphylaxie.
Qu’en sera-t-il des vaccins anti-SARS-CoV-2 avec comme porteur un adénovirus et une sous-unité protéique, et qui contiennent du polysorbate 80, un agent tensioactif non ionique et un émulsifiant qui a une structure similaire au PEG ?
De nouvelles recommandations américaines et britanniques
Selon les recommandations actuelles des CDC, toutes les personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à l'un des composants des vaccins à ARNm contre le SARS-CoV-2 doivent désormais éviter ces vaccins, ainsi que celles ayant des antécédents de réactions immédiates associées au PEG. Les personnes ayant présenté une anaphylaxie à l’un de ces deux vaccins devraient éviter tous les vaccins à ARNm contenant du PEG 2000, ainsi que tous les produits à base de PEG et de polysorbate 80 injectable, jusqu'à plus amples informations.
Quant aux Britanniques, il ont décidé d'exclure toute personne aux antécédents de réaction anaphylactique à un aliment, un médicament ou un vaccin.
Heureusement, les événements indésirables à médiation immunitaire sont rares
Au cours des prochains mois, il est probable qu'au moins cinq nouveaux vaccins seront mis sur le marché américain, et plusieurs autres sont en cours de développement. Il est crucial de maintenir la confiance du public afin de réduire au minimum les hésitations concernant la vaccination.
Quelle que soit la vitesse de développement, certains événements indésirables sont à prévoir avec tous les médicaments et vaccins.
Nous entrons maintenant dans une période où des millions, voire des milliards de personnes dans le monde seront exposées à de nouveaux vaccins au cours des prochains mois, il convient donc d’élaborer des stratégies afin de maximiser l'efficacité et la sécurité. Le développement d'approches systématiques et fondées sur des preuves en matière de sécurité vaccinale sera également crucial, et ces approches croiseront nos connaissances sur l'efficacité des vaccins et la nécessité de la revaccination.
Encore beaucoup de questions
Ces cas d'anaphylaxie soulèvent plus de questions qu'ils n'apportent de réponses et mettent en évidence la nécessité d'une "feuille de route de sécurité" solide et proactive pour définir les mécanismes causaux, identifier les populations à risque pour de telles réactions et mettre en œuvre des stratégies qui faciliteront la gestion et la prévention.
Si une personne a une réaction à un vaccin contre SARS-CoV-2, quelles sont les implications pour la sécurité de sa vaccination avec un vaccin différent contre le même virus ?
Quels sont les corrélats de l'immunité protectrice après une infection naturelle ou une vaccination ? Combien de temps l'immunité durera-t-elle ? Une immunité étendue limitera-t-elle la propagation du virus dans la population ? Quel composant du vaccin est responsable des réactions allergiques ? Certains vaccins sont-ils moins susceptibles que d'autres de provoquer des réactions à médiation IgE et non IgE ?
Vers une vaccination très personnalisée
À l'avenir, tous ces nouveaux vaccins dirigés contre le même virus pourraient marquer le début d'une ère de vaccinologie personnalisée dans laquelle nous pourrons adapter le vaccin le plus sûr et le plus efficace au niveau de l'individu et de la population.
Dr Bernard-Alex Gaüzère
RÉFÉRENCE
Castells MC, Phillips EJ : Maintaining Safety with SARS-CoV-2 Vaccines. N Engl J Med. 2020 ; publication avancée en ligne le 30 décembre. doi: 10.1056/NEJMra2035343.
Caduce62- Messages : 10809
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Krispoluk- Messages : 8421
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Matt et Gilles aiment ce message
Re: Covid-19
Steven a piraté le compte de Kris!!!!Krispoluk a écrit:Le Génie Français a encore produit l'un de ses fleurons nationaux que le monde entier nous envie !![]()
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Gilles- Messages : 1474
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Re: Covid-19
Gilles a écrit:
Steven a piraté le compte de Kris!!!!![]()
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Krispoluk- Messages : 8421
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Re: Covid-19
quand le chat n'est pas la , les souris dansent .



steven21- Messages : 3415
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Re: Covid-19
Retarder ou supprimer la deuxième dose du vaccin : la réponse d'une immunologiste 9
Par Brigitte Blond le 09-01-2021
45 000 Français vaccinés aujourd’hui (au soir du 7 janvier), un million à la fin de ce mois, annoncent les Autorités de Santé françaises. Envisageable ? Éclairage du Dr Aurélie Wiedemann*, immunologiste à l’Institut de recherche vaccinale, Inserm U 955 (Université de Créteil).
Pour tenir l’objectif, peut-on espacer les doses de vaccin ou même faire l’économie d’une dose ?
Dr Aurélie Wiedemann: L’essai clinique Comirnaty qui a permis l’approbation, en Europe et aux États-Unis, du vaccin Pfizer-BioNTech repose sur l’injection de deux doses vaccinales, administrées à trois semaines (21 jours) d’intervalle. L’AMM a été accordée sur cette base, de 2 doses. Les données scientifiques, des essais de phase 1, 2 et 3 concordent sur l’intérêt de ces deux doses. Après la 1ère dose en effet, le taux de protection vis-à-vis des formes graves de la Covid n’est que de 52 % ; après la seconde, il s’élève à 95 %, ce qui témoigne clairement de la nécessité d’une seconde dose.
La FDA s’est d’ailleurs prononcée contre l’espacement des injections ou le fait de n’injecter qu’une dose. Une dose seulement serait totalement contre-productif, en termes de protection (établie à 52 %).
Ainsi, les décisions qui ont été prises au Royaume-Uni par exemple sont politiques : il s’agit, dans un contexte de circulation intense du virus et de son variant, de créer un cordon sanitaire pour se donner toutes les chances de juguler plus vite l’épidémie. Quant à espacer les doses, pourquoi pas ? Nous disposons de données sur ce protocole uniquement, de 2 doses à au moins 21 jours d’intervalle [28 jours pour le vaccin de Moderna, ndlr]. Une seconde dose différée, et de combien de temps, aura-t-elle la même efficacité ? Cette question posée est d’ailleurs la même pour le vaccin covid-19 Sars-CoV-2 ARNm-1273 de la firme Moderna qui a été approuvé le 6 janvier par l’EMEA.
Sur la nécessité de la seconde dose et du moment de son administration alors que la campagne de vaccination se déploie en Europe, avec son lot de tensions d’approvisionnement, et que les personnes les plus fragiles doivent être très vite protégées, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) vient de trancher (avis du 7 janvier) : un, les deux doses sont indispensables ; deux, le délai d’administration de la seconde dose peut être envisagé entre 21 et 42 jours [28 à 42 pour le vaccin de Moderna, selon la HAS, ndlr], soit doublé, après analyse des données disponibles, et ce, afin d’élargir la couverture vaccinale des personnes prioritaires.
Quelle pourrait être la durée de l’immunité conférée par le vaccin ?
On ne le sait pas encore… Les premiers vaccinés, avec deux doses, l’ont été il y a 6 mois et les données de protection à long terme ne sont pas connues. Peut-être faudra-t-il une troisième dose ? Nul ne peut le prédire aujourd’hui.
Pourrait-on, en cas de rupture de stock pour un vaccin, switcher pour la seconde dose vers un autre ?
On ne sait pas ! Les Anglais, soumis à une pression épidémique particulière, vont effectivement vers cette stratégie, d’espacement des doses (porté jusqu’à 12 semaines), voire de mélange des vaccins. Or si l’on n’a pas d’inquiétude en matière de sécurité, l’efficacité ne sera pas peut-être au rendez-vous, aucun des deux vaccins n’étant pleinement opérationnel, faute de respect du protocole pour lesquels ils ont été approuvés.
Que sait-on du troisième vaccin sur les rangs/à venir, celui d’AstraZeneca ?
Les décisions sur les façons, alternatives, dont les doses sont administrées dépendent des autorités de santé nationales… Et sans doute le vaccin d’AstraZeneca sera -t-il traité de la même manière, avec des espacements possibles en fonction des approvisionnements et des contraintes épidémiques propres à chaque pays. Cela dit, pour ce vaccin en particulier, nous avons appris de ce qui était une erreur. Les premiers participants de l’étude pivotale de phase 3 ont reçu pour la première injection une demi-dose de vaccin, puis, pour la seconde, une dose entière… et la protection conférée par le vaccin est pourtant plus efficace. Peut-être parce que le vecteur vaccinal est ici un adénovirus, un grand classique des rhumes. Le système immunitaire de ces patients vaccinés le reconnaîtrait plus facilement et l’éliminerait plus vite quand il est injecté à pleine dose. A demi-dose, il passerait sous le radar des défenses immunitaires.
*Le Dr Wiedemann décalre n’avoir aucun lien d’intérêt
Sources :
Entretien avec le Dr Aurélie Wiedemann*, immunologiste à l’Institut de recherche vaccinale, Inserm U 955 (Université de Créteil).
Par Brigitte Blond le 09-01-2021
45 000 Français vaccinés aujourd’hui (au soir du 7 janvier), un million à la fin de ce mois, annoncent les Autorités de Santé françaises. Envisageable ? Éclairage du Dr Aurélie Wiedemann*, immunologiste à l’Institut de recherche vaccinale, Inserm U 955 (Université de Créteil).
Pour tenir l’objectif, peut-on espacer les doses de vaccin ou même faire l’économie d’une dose ?
Dr Aurélie Wiedemann: L’essai clinique Comirnaty qui a permis l’approbation, en Europe et aux États-Unis, du vaccin Pfizer-BioNTech repose sur l’injection de deux doses vaccinales, administrées à trois semaines (21 jours) d’intervalle. L’AMM a été accordée sur cette base, de 2 doses. Les données scientifiques, des essais de phase 1, 2 et 3 concordent sur l’intérêt de ces deux doses. Après la 1ère dose en effet, le taux de protection vis-à-vis des formes graves de la Covid n’est que de 52 % ; après la seconde, il s’élève à 95 %, ce qui témoigne clairement de la nécessité d’une seconde dose.
La FDA s’est d’ailleurs prononcée contre l’espacement des injections ou le fait de n’injecter qu’une dose. Une dose seulement serait totalement contre-productif, en termes de protection (établie à 52 %).
Ainsi, les décisions qui ont été prises au Royaume-Uni par exemple sont politiques : il s’agit, dans un contexte de circulation intense du virus et de son variant, de créer un cordon sanitaire pour se donner toutes les chances de juguler plus vite l’épidémie. Quant à espacer les doses, pourquoi pas ? Nous disposons de données sur ce protocole uniquement, de 2 doses à au moins 21 jours d’intervalle [28 jours pour le vaccin de Moderna, ndlr]. Une seconde dose différée, et de combien de temps, aura-t-elle la même efficacité ? Cette question posée est d’ailleurs la même pour le vaccin covid-19 Sars-CoV-2 ARNm-1273 de la firme Moderna qui a été approuvé le 6 janvier par l’EMEA.
Sur la nécessité de la seconde dose et du moment de son administration alors que la campagne de vaccination se déploie en Europe, avec son lot de tensions d’approvisionnement, et que les personnes les plus fragiles doivent être très vite protégées, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) vient de trancher (avis du 7 janvier) : un, les deux doses sont indispensables ; deux, le délai d’administration de la seconde dose peut être envisagé entre 21 et 42 jours [28 à 42 pour le vaccin de Moderna, selon la HAS, ndlr], soit doublé, après analyse des données disponibles, et ce, afin d’élargir la couverture vaccinale des personnes prioritaires.
Quelle pourrait être la durée de l’immunité conférée par le vaccin ?
On ne le sait pas encore… Les premiers vaccinés, avec deux doses, l’ont été il y a 6 mois et les données de protection à long terme ne sont pas connues. Peut-être faudra-t-il une troisième dose ? Nul ne peut le prédire aujourd’hui.
Pourrait-on, en cas de rupture de stock pour un vaccin, switcher pour la seconde dose vers un autre ?
On ne sait pas ! Les Anglais, soumis à une pression épidémique particulière, vont effectivement vers cette stratégie, d’espacement des doses (porté jusqu’à 12 semaines), voire de mélange des vaccins. Or si l’on n’a pas d’inquiétude en matière de sécurité, l’efficacité ne sera pas peut-être au rendez-vous, aucun des deux vaccins n’étant pleinement opérationnel, faute de respect du protocole pour lesquels ils ont été approuvés.
Que sait-on du troisième vaccin sur les rangs/à venir, celui d’AstraZeneca ?
Les décisions sur les façons, alternatives, dont les doses sont administrées dépendent des autorités de santé nationales… Et sans doute le vaccin d’AstraZeneca sera -t-il traité de la même manière, avec des espacements possibles en fonction des approvisionnements et des contraintes épidémiques propres à chaque pays. Cela dit, pour ce vaccin en particulier, nous avons appris de ce qui était une erreur. Les premiers participants de l’étude pivotale de phase 3 ont reçu pour la première injection une demi-dose de vaccin, puis, pour la seconde, une dose entière… et la protection conférée par le vaccin est pourtant plus efficace. Peut-être parce que le vecteur vaccinal est ici un adénovirus, un grand classique des rhumes. Le système immunitaire de ces patients vaccinés le reconnaîtrait plus facilement et l’éliminerait plus vite quand il est injecté à pleine dose. A demi-dose, il passerait sous le radar des défenses immunitaires.
*Le Dr Wiedemann décalre n’avoir aucun lien d’intérêt
Sources :
Entretien avec le Dr Aurélie Wiedemann*, immunologiste à l’Institut de recherche vaccinale, Inserm U 955 (Université de Créteil).
Caduce62- Messages : 10809
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Caduce62- Messages : 10809
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Re: Covid-19

Bienvenue à tous sur l'Echo des Labos.
FAKE DE LA SEMAINE
Le vaccin ARN rend-il les femmes stériles ? Bon alors, non, vous vous en doutez. Mais ça vaut le coup d’y revenir.
Déjà, parce que le mythe de la stérilité féminine face à un problème a la vie dure, alors que notre espèce est ainsi faite que, si un des sexes doit être touché par un évènement extérieur affectant la fertilité, c’est avant tout l’homme. De fait, on estime que la pollution diverse (air, alimentation, sol etc.) est à l’origine d’une importante baisse de la qualité du sperme depuis plusieurs années, tandis que la baisse de fertilité chez les femmes est liée au recul de l’âge de procréation. Donc on se calme.
Ensuite, parce que cette rumeur est bien entendu infondée, les textes relayés par les posts affirmant cette hypothèse étant, soit non-scientifiques, soit des mises en garde contenant elles-mêmes des paragraphes expliquant à quel point cette hypothèse est hautement improbable. Donc niveau source que dalle.
Enfin, parce que le principe même est quasiment impossible. En effet, la théorie surfe sur la ressemblance entre la protéine Spike du virus et une protéine placentaire, arguant que, en apprenant à notre corps à se défendre contre le virus, le vaccin va en réalité apprendre à celui des femmes à rejeter le placenta. Sauf que « si l'argument concernant la syncytine [la fameuse protéine placentaire] était vrai, chaque femme infectée par le virus serait par conséquent devenue stérile, mais ce n'est pas le cas », comme le dit si bien le Dr A. Beck-Sickinger, de l’université de Leipzig (la dame est là, si vous voulez checker https://biochemie.lw.uni-leipzig.de/.../cv-annette-english/).
Mieux encore, au cours de la surveillance des patients suite aux tests du vaccin de Pfizer, 23 patientes sont tombées enceintes (et j’attends toujours celui qui sera capable à partir de ça de nous sortir que du coup le vaccin provoque des grossesses. Juste pour rire).
***
DECOUVERTE DE LA SEMAINE
Où en sommes-nous des variantes et des vaccins ?
La découverte ces dernières semaines de plusieurs mutations particulièrement infectieuses fait craindre le pire, on ne va pas se le cacher. Les variantes britanniques et sud-africaines sont sous très haute surveillance, en particulier cette dernière qui mute un peu trop sur sa protéine Spike au goût des chercheurs.
Que faut-il faire ? Vacciner massivement et vite. Plus les gens seront immunisés, moins le virus aura de réservoir d’hôtes pour faire sa tambouille génétique.
C’est quoi le risque si on ne vaccine pas ? Plus on traîne, plus ce qui risque de se produire est une pression de sélection sur les souches. A savoir que si des gens (mettons par exemple 40%) sont vaccinés mais d’autres pas (du coup 60%), le virus va être bloqué sur une partie de la population mais va encore bénéficier de suffisamment d’hôtes pour se reproduire et muter. Et plus ses mutations lui permettront d’infecter également des hôtes vaccinés, plus il va devenir virulent et dominant, car les souches de base seront bloquées par la vaccination, mais les souches mutantes auront eu le temps de proliférer sur les non-vaccinés et pourront ensuite attaquer la niche écologique des vaccinés, qu’elles seront les seules à pouvoir contaminer. Il est question aujourd’hui de vacciner plus vite que le virus ne mute, de prendre la pression de sélection de vitesse. Contrairement à ce que veulent croire certains (et en France ils sont nombreux), plus on va attendre, moins la vaccination va être bénéfique. Les souches mutantes commencent à se multiplier, il commence à y avoir urgence.
Et on fait quoi si ça mute ? Si cela mute peu, le vaccin sera moins efficace mais marchera quand même (en tout cas, c’est ce que disent les essais préliminaires de Pfizer, lancés en urgence sur la variante sud-africaine, à prendre avec des pincettes donc). Il faudra donc s’attendre à une immunité, certes, mais moins bonne avec plus de malades et des cas graves sporadiques.
Et si ça mute beaucoup ? Eh ben on sera repartis pour un tour et on devra faire un nouveau vaccin (est-ce que vous la sentez l’ironie du fait qu’on doive revacciner parce que des gens n’auront pas voulu du premier vaccin et que, s’ils ne veulent pas du deuxième vaccin à temps non plus, on sera encore repartis pour un tour ?). La bonne nouvelle, c’est que si les technologies ARN tiennent leurs promesses, il pourrait être au point en très peu de temps, seulement six semaines affirme pour sa part BioNTech. La mauvaise nouvelle, c’est que, entre être au point et être distribué sur le marché, il y a des mois de tests (pour l’efficacité, pour la sécurité etc.) incompressibles. Et autant de morts pendant ce temps-là.
***
PISTES DE LA SEMAINE
*Balance bénéfice/risque : se vacciner ou ne pas se vacciner, telle est la question. Et si vous voulez pouvoir y répondre, selon le vaccin disponible et votre classe d’âge, il existe un site (ici : https://cress-umr1153.fr/covid_vaccines/) qui vous permet de calculer votre balance bénéfice/risque, entre ce que vous risquez de l’épidémie et ce que vous risquez du vaccin. A utiliser sans modération.
*Cellules souches : des tests à petite échelle (on parle de seulement une vingtaine de patients mais c’est intéressant à regarder quand même) sur un traitement utilisant le sang de cordon (le sang prélevé dans le cordon ombilical lors d’un accouchement) a montré des effets très positifs sur les patients graves. Les cellules souches contenues dans le sang seraient capable de régénérer les tissus pulmonaires endommagés et éviter ainsi le décès (et possiblement les séquelles lourdes dues à la fibrose). Les résultats (ici https://stemcellsjournals.onlinelibrary.wiley.com/.../sct...) s’ils sont spectaculaires, doivent toutefois être pris avec prudence pour deux raisons. La première, c’est le faible nombre de patients étudiés, la seconde c’est la difficulté de gérer un traitement de ce type (il doit être prélevé dès la naissance, stocké et transporté de manière très spécifique et apparié pour éviter les rejets comme n’importe quel produit sanguin). A suivre donc.
***
IMPASSE DE LA SEMAINE
*Stratégie vaccinale : la France est obligée de revoir sa copie. A la traîne comparée à ses voisins européens, et menacée par la souche britannique, la France se voit contrainte d’accélérer sa vaccination à marche forcée. Et ce n’est pas simple dans le pays le plus antivaxx d’occident. Toutefois, il faut souligner que la stratégie française (vacciner en premier ceux qui sont les plus susceptibles de mourir) ne s’oppose pas à celles d’autres pays (vacciner en premier ceux qui soignent ou ceux qui sont transmetteurs). Il y a à la fois des questions sanitaires, politiques, éthiques, et franchement, s’il y a bien un truc sur lequel les collègues et moi sommes d’accord, c’est qu’on ne voudrait pas être à la place de ceux qui prennent les décisions…
***
MAUVAISES NOUVELLES DE LA SEMAINE
*Variante : on savait qu’elle allait nous tomber dessus, la voici. La variante britannique a été détectée dans un cluster à Bagneux, en Ile-de-France (une autre alerte à son sujet en Bretagne a elle été levée). A l’heure où j’écris ces lignes, une forte suspicion existe aussi à Marseille, demandant à être confirmée. Je dirais bien « Brace yourself, winter is coming » mais on est déjà en janvier, ça perd un peu de sa superbe.
*Couvre-feu : après les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Ardennes, le Doubs, le Jura, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe et Moselle, la Meuse, la Haute-Saône, les Vosges, le Territoire-de-Belfort, la Moselle, la Nièvre et la Saône-et-Loire, 10 autres départements pourraient rejoindre la liste des zones sous couvre-feu dès 18h. La décision est déjà prise en ce qui concerne le Bas-Rhin, les Bouches-du-Rhône, le Haut-Rhin, l’Allier, la Côte-d’Or et le Cher, mais, les Alpes-de-Haute-Provence, la Haute-Savoie, le Vaucluse et l’Yonne pourraient eux aussi se voir concernés dès ce soir.
***
BONNE NOUVELLE DE LA SEMAINE
Franchement, là, j’ai cherché, j’ai pas trouvé. Je vous laisse en mettre en commentaire si jamais vous avez une idée…
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« QU’EST-CE QUE PUTAIN DE QUOI ? »
Bon, je vais faire genre je suis surprise, mais en fait non.
Vous vous souvenez du moment où le virus est apparu à Wuhan ? Vous vous souvenez du moment où on s’est demandé comment le virus avait fait pour passer de la chauve-souris (son espèce réservoir) à l’humain ? Vous vous souvenez du moment où on s’est dit que c’était le pangolin qui avait fait le lien mais en fait on était plus trop sûr ? Vous vous souvenez, surtout, du moment où la communauté internationale s’est mise d’accord sur le fait que, si on voulait combattre efficacement ce virus et préparer les suivants (parce qu’il y en aura d’autres, ne vous faites pas d’illusion…), il fallait vraiment enquêter et remonter précisément à la source du virus ?
Et bien tout ça, la Chine s’en fout. Confronté à une épidémie qui a fait des milliers de morts chez lui, qui a contraint des villes entières au confinement strict, qui menace de lui revenir dans la tronche avec la variante britannique (avec déjà des dizaines de milliers de personnes de retour en quarantaine sur le territoire, elles sont ravies), le pays-berceau de la première pandémie du XXIe siècle a simplement refusé leur visa à la plupart des enquêteurs de l’OMS, restreint les mouvements des deux seuls qui ont pu arriver sur le sol, interdit qu’ils fassent des enquêtes complémentaires (mais seulement vérifient les travaux chinois déjà faits sur le sujet) et exiger de pouvoir coopter tous les candidats devant venir travailler sur ce sujet.
Bon.
Je ne suis pas pour donner un avis politique donc on va se contenter de la méthodologie.
Le pays a puni les lanceurs d’alerte. Le premier à avoir tenté de prévenir de l’émergence du virus en est mort, à la fois de privations et faute de soins à temps. Aucun chiffre communiqué par les autorités n’était fiable et il a fallu attendre que les pays frontaliers (comme la Corée du Sud) reçoivent la vague pour qu’on commence à avoir des données exploitables. En matière de réaction locale à une épidémie, la Chine a fait un boulot d’abord lamentable (non, tu ne fais pas taire les gens qui détectent une maladie contagieuse grave !) puis incroyablement efficace mais difficile à transposer dans les autres pays du monde (mais ça, à la limite, c’est notre problème, pas le leur). En matière de réaction internationale et de collaboration avec les autres pays, elle a été en-dessous de tout. Et il n’y a aucune bonne raison pour laquelle elle bloque l’enquête de l’OMS, à part être obligée d’admettre (ce qu’elle tente habilement de nier depuis plusieurs mois) que l’épidémie est bel et bien partie de chez elle (oui, parce que si elle avait des preuves que ça vient réellement d’ailleurs, d’une l’OMS en a besoin et de deux la Chine aurait tout intérêt à les fournir).
Mais ça, on s’en fout. On doit s’en foutre en tout cas. Nous, les Français, on est tellement nuls avec nos obligations vaccinales qu’on a réussi à réintroduire la rougeole dans un pays où elle avait disparu au XXIe siècle, mais on n’a jamais essayé de prétendre que c’était les Anglais qui l’avaient fait (et pourtant, nous et les britanniques, c’est une longue histoire de portnawak…). On ne cherche pas un coupable en science. On cherche une cause.
Le seul coupable qu’il peut y avoir, c’est celui qui fait obstruction à la science en situation de crise, où le savoir devient une question de vie ou de mort. Et sur ce point-là, la communauté scientifique commence à en avoir très marre de l’attitude de certains…
***
POINT METHODE DE LA SEMAINE : comment ne pas faire n’importe quoi avec les annonces de la recherche
Aujourd’hui, je voudrais essayer d’être un peu positive et vous parler de ce que les gens font de bien. Je voudrais vous montrer, donc, au lieu d’être toujours à démonter des trucs, les bonnes méthodes de certains pour annoncer leurs résultats.
Parlons de l’Institut Pasteur de Lille. Il y a quelques mois, l’Institut annonce avoir de très, très bons résultats avec une molécule sur des essais in vitro un peu poussés. Sauf que des bons résultats in vitro sur des trucs au final bidon, on en a eu plein…
*Ce qu’ils n’ont pas fait :
**Crier sur tous les toits qu’ils avaient un truc super, ancien, et peu cher
**Dire à tout le monde d’en prendre et dire aux médecins d’en prescrire
**Faire des publis pourries dans des journaux douteux
*Ce qu’ils ont fait :
**Demander des fonds pour faire des essais plus poussés
**Refuser de communiquer le nom de la molécule pour éviter une ruée dessus
**Expliquer que, oui, la molécule était ancienne et très peu coûteuse, mais il allait falloir un peu de temps avant d’être sûrs
Du temps a passé, l’Institut a reçu des fonds pour continuer ses essais, notamment sur l’animal. Il est très content de ses résultats, les trouvent « enthousiasmants et prometteurs ». On monte donc en puissance.
*Ce qu’ils n’ont pas fait :
**Raconter partout qu’ils avaient un remède miracle avec des scores de guérison aberrants
**Annoncer des résultats fragiles comme devant être appliqués tout de suite
**Contourner toutes les règles méthodologiques parce qu’ils sont sûrs d’avoir raison
*Ce qu’ils ont fait :
**Déposer une demande en règle pour commencer les tests sur l’humain
**Annoncer une date raisonnable (fin avril-début mai), à condition que les études soient probantes, pour lancer une diffusion
**Planifier une étude dans les règles de l’art (en double-aveugle contre placebo) pour être sûrs des résultats qu’ils vont annoncer
Alors, peut-être qu’ils se plantent complètement. Peut-être que c’est un mirage de plus (et toute la communauté scientifique aimerait vraiment que non, s’il te plait Papa Noël). Mais, si c’est malheureusement le cas, les mecs auront été réglos jusqu’au bout : pas d’emballement médiatique, pas de vidéo Youtube, pas de Moi-tout-seul versus The-World. Et si, par bonheur, ils ont raison, ils l’auront prouvé avec des éléments factuels et solides, évitant sans doute des semaines de débat et permettant une rentrée rapide du traitement dans la panoplie de combat des toubibs.
Et c’est important, aussi, d’expliquer pourquoi et comment les gens font des trucs bien.
***
En espérant avoir pu apporter un peu de lumière dans le chaos ambiant, je rends l'antenne, et on y retourne la semaine prochaine, car l'épidémie ne se termine pas à l’heure du couvre-feu. En attendant, prenez soin de vous et des chercheurs qui bossent dur, et, autant que possible, restez chez vous.
Dernière édition par Caduce62 le Lun 11 Jan - 13:22, édité 1 fois
Caduce62- Messages : 10809
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Re: Covid-19
Comparons l'évolution de la pandémie des 3 plus gros et peuplés pays du continent américain : USA, Mexique, Brésil.
Depuis quelques jours, l'épidémie paraît hors de contrôle dans ces 3 pays. Cela s'accélère, et cela s'accélère de la même façon dans ces 3 pays (la pente des courbes est identique).
2 causes possibles:
1) les fêtes de fin d'année ?
2) l'arrivée d'une variante du virus ?
C'est l'été au Brésil et il fait actuellement entre 30°C et 35°C.
La température n'a aucun impact majeur sur ce virus. Penser que le froid a un impact sur la pandémie c'est confondre conséquence et corrélation. Une conséquence est corrélée à sa cause mais deux conséquences seront aussi corrélées entre elles.

Depuis quelques jours, l'épidémie paraît hors de contrôle dans ces 3 pays. Cela s'accélère, et cela s'accélère de la même façon dans ces 3 pays (la pente des courbes est identique).
2 causes possibles:
1) les fêtes de fin d'année ?
2) l'arrivée d'une variante du virus ?
C'est l'été au Brésil et il fait actuellement entre 30°C et 35°C.
La température n'a aucun impact majeur sur ce virus. Penser que le froid a un impact sur la pandémie c'est confondre conséquence et corrélation. Une conséquence est corrélée à sa cause mais deux conséquences seront aussi corrélées entre elles.

Caduce62- Messages : 10809
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Re: Covid-19
La Norvège met en garde contre les risques de vaccination pour les patients malades de plus de 80 ans
Les responsables norvégiens ont déclaré que 23 personnes étaient décédées dans le pays peu de temps après avoir reçu leur première dose de vaccin. Parmi ces décès, 13 ont été autopsiés, les résultats suggérant que les effets secondaires courants pourraient avoir contribué à des réactions graves chez les personnes âgées fragiles, selon l'Agence norvégienne des médicaments.
https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-01-15/norway-warns-of-vaccination-risks-for-sick-patients-over-80
Les responsables norvégiens ont déclaré que 23 personnes étaient décédées dans le pays peu de temps après avoir reçu leur première dose de vaccin. Parmi ces décès, 13 ont été autopsiés, les résultats suggérant que les effets secondaires courants pourraient avoir contribué à des réactions graves chez les personnes âgées fragiles, selon l'Agence norvégienne des médicaments.
https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-01-15/norway-warns-of-vaccination-risks-for-sick-patients-over-80
steven21- Messages : 3415
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Re: Covid-19
steven21 a écrit:La Norvège met en garde contre les risques de vaccination pour les patients malades de plus de 80 ans
Les responsables norvégiens ont déclaré que 23 personnes étaient décédées dans le pays peu de temps après avoir reçu leur première dose de vaccin. Parmi ces décès, 13 ont été autopsiés, les résultats suggérant que les effets secondaires courants pourraient avoir contribué à des réactions graves chez les personnes âgées fragiles, selon l'Agence norvégienne des médicaments.
https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-01-15/norway-warns-of-vaccination-risks-for-sick-patients-over-80
Je ne sais pas la réalité des réactions sur les personnes très âgées... Je sais qu'une seule fois, ma mère s'est fait vacciner contre la grippe voici 12 ans. Elle a été malade comme une bête pendant 3 jours, avec température élevée...
Elle a aujourd'hui 91 ans, donc c'est sûr qu'on ne va pas la vacciner (elle vit à domicile et non en EPHAD) Par contre nous tous, ses proches, on se fera vacciner...
Krispoluk- Messages : 8421
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Covid-19
.@pcanfin a vu cet après midi le contrat sur le vaccin contre la covid 19 signé entre la Commission européenne et un laboratoire pharmaceutique qui a accepté de jouer le jeu de davantage de transparence.
— Renaissance (@Renaissance_UE) January 12, 2021
Voici sa réaction :point_down: pic.twitter.com/IwPRzdi6fW
steven21- Messages : 3415
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Re: Covid-19
Popular rabbi warns followers COVID vaccine 'could make you gay'
Published on 01-11-2021 10:34
Last modified: 01-11-2021 14:12
A popular rabbi urged his followers not to be vaccinated against the coronavirus, warning them that doing so, it might "turn them" into homosexuals.
Rabbi Daniel Asor's assertion goes against decrees issued by leading rabbis in Israel and around the world, who have called on ultra-Orthodox society to take every precaution against the global pandemic, including getting vaccinated.
The Haredi community has recorded extremely high morbidity rates due to repeated flouting of social distancing directives.
Asor, who has tens of thousands of followers on social media, is no stranger to controversy. In his latest online sermons, he argued that "any vaccine made using an embryonic substrate, and we have evidence of this, causes opposite tendencies. Vaccines are taken from an embryonic substrate, and they did that here, too, so ... it can cause opposite tendencies."
In addition to purporting a false link between vaccines and homosexuality, Assur also advocates various conspiracy theories about the coronavirus, claiming, among other things, that both the virus and the vaccines are the work of a "global malicious government," comprising the Freemasons, the Illuminati, Microsoft co-founder Bill Gates and others, who are "trying to establish a new world order."
He further argues that the virus was released to "cull global population" and that the vaccines seek to further this agenda.
Asor calls the World Health Organization and pharma giants Pfizer and Moderna "criminal organizations" that have deliberately mislead ultra-Orthodox leaders into supporting vaccination drives by presenting them with false data on its components and efficiency.
Further spinning his conspiracy theory, Asor claims that the US Federal Emergency Management Agency, a Department of Homeland Security that has joined forces with Israel's National Emergency Authority to battle the pandemic, maintains a "brutal army" in Israel that will be secretly embedded with local law enforcement to further the global government's nefarious agenda.
It should be stressed that leading rabbis in the Sephardi and Ashkenazi comminutes have deemed COVID-19 vaccines to be safe and are urging their followers to be immunized.
Responding to Asor's assertion that the vaccine could change one's sexual orientation, Havruta, an organization that acts to promote tolerance and acceptance of LGBTQ people in Haredi society, said it was "currently gearing up to welcome our impending new members."
Source : https://www.israelhayom.com/2021/01/11/popular-rabbi-warns-followers-covid-vaccine-could-make-you-gay/

In addition to purporting a false link between vaccines and homosexuality, Rabbi Daniel Asor also claims that both the virus and the vaccines are the work of a "global malicious government" trying to "establish a new world order."
By Eliyahu GalilPublished on 01-11-2021 10:34
Last modified: 01-11-2021 14:12
A popular rabbi urged his followers not to be vaccinated against the coronavirus, warning them that doing so, it might "turn them" into homosexuals.
Rabbi Daniel Asor's assertion goes against decrees issued by leading rabbis in Israel and around the world, who have called on ultra-Orthodox society to take every precaution against the global pandemic, including getting vaccinated.
The Haredi community has recorded extremely high morbidity rates due to repeated flouting of social distancing directives.
Asor, who has tens of thousands of followers on social media, is no stranger to controversy. In his latest online sermons, he argued that "any vaccine made using an embryonic substrate, and we have evidence of this, causes opposite tendencies. Vaccines are taken from an embryonic substrate, and they did that here, too, so ... it can cause opposite tendencies."
In addition to purporting a false link between vaccines and homosexuality, Assur also advocates various conspiracy theories about the coronavirus, claiming, among other things, that both the virus and the vaccines are the work of a "global malicious government," comprising the Freemasons, the Illuminati, Microsoft co-founder Bill Gates and others, who are "trying to establish a new world order."
He further argues that the virus was released to "cull global population" and that the vaccines seek to further this agenda.
Asor calls the World Health Organization and pharma giants Pfizer and Moderna "criminal organizations" that have deliberately mislead ultra-Orthodox leaders into supporting vaccination drives by presenting them with false data on its components and efficiency.
Further spinning his conspiracy theory, Asor claims that the US Federal Emergency Management Agency, a Department of Homeland Security that has joined forces with Israel's National Emergency Authority to battle the pandemic, maintains a "brutal army" in Israel that will be secretly embedded with local law enforcement to further the global government's nefarious agenda.
It should be stressed that leading rabbis in the Sephardi and Ashkenazi comminutes have deemed COVID-19 vaccines to be safe and are urging their followers to be immunized.
Responding to Asor's assertion that the vaccine could change one's sexual orientation, Havruta, an organization that acts to promote tolerance and acceptance of LGBTQ people in Haredi society, said it was "currently gearing up to welcome our impending new members."
Source : https://www.israelhayom.com/2021/01/11/popular-rabbi-warns-followers-covid-vaccine-could-make-you-gay/













Gilles- Messages : 1474
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Re: Covid-19
tout s'explique



steven21- Messages : 3415
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