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le retour de la guerre froide?

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le retour de la guerre froide? - Page 16 Empty Re: le retour de la guerre froide?

Message  Caduce62 Jeu 21 Mar - 15:03

https://www.reuters.com/article/us-norway-defence-russia-idUSKCN1QZ1WN?utm_campaign=digest&utm_medium=email&utm_source=nuzzel&fbclid=IwAR1_I6fr8gbmnE8Rh89EFFKNpydRgdndVe3orL5PFCj4s1GG2VUDSnqijM8

La Norvège dit qu'elle a prouvé l'interférence de la Russie sur le GPS lors des exercices de l'OTAN

OSLO (Reuters) - La Norvège dispose d’une preuve électronique attestant que les forces russes ont perturbé les signaux du système de positionnement global (GPS) lors des récents jeux de guerre de l’OTAN, et a demandé des explications à son voisin oriental, a annoncé lundi le ministre nord-américain de la Défense.

La Finlande et la Norvège ont déclaré en novembre que la Russie avait peut-être délibérément perturbé les signaux GPS avant et pendant les exercices militaires occidentaux, qui ont également affecté la navigation aérienne civile dans l'Arctique.

La Norvège et la Finlande ont protesté auprès de la Russie, qui a rejeté ces allégations dès leur première déclaration.

«La Russie a demandé (à nous) de faire la preuve. Nous leur en avons donné la preuve », a déclaré à la presse le ministre norvégien de la Défense Frank Bakke-Jensen, ajoutant qu'il s'agissait de mesures montrant que les signaux avaient été bloqués.

"La Russie a dit:" Merci, nous reviendrons quand nos experts examineront cela ". Avoir une telle réponse de la Russie est une chose positive », a-t-il déclaré.
"Pour être un voisin de la Russie, il faut être patient."

A la question de savoir si la Russie aurait pu cibler intentionnellement la Norvège, le ministre a déclaré: "Ils faisaient de l'exercice à proximité de la frontière et ils savaient que cela affecterait des zones de l'autre côté".

La Finlande n’est pas membre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, mais a participé l’année dernière au plus grand exercice de l’OTAN depuis des décennies, faisant intervenir des forces de 31 pays situés dans une région allant de la mer Baltique à l’Islande.

Reporting par Nerijus Adomaitis, édité par Terje Solsvik, édité par William Maclean
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Message  travellergillou76 Jeu 28 Mar - 0:16

[size=41]Les armées scandinaves unissent leurs forces face aux pressions russes[/size]







le retour de la guerre froide? - Page 16 Le_figaro_fr_100
Par Frédéric Faux 
Mis à jour le 27/03/2019 à 17h41 | Publié le 27/03/2019 à 17h27


REPORTAGE - Dix mille soldats suédois, finlandais et norvégiens ont participé durant huit jours à des manœuvres inédites dans l'Arctique.
À Kallax (Suède)

le retour de la guerre froide? - Page 16 INFb1ec79d6-50a3-11e9-b12d-6a6a8db6ec26-300x400

Matts, dans le civil, travaille pour les chemins de fer suédois. Mais pendant une semaine, ce réserviste est resté terré dans une tente protégée par des murs de neige, ne sortant que pour prendre sa position sous un pont traversant la rivière Kallax, son fusil pointé vers l'est. Rien ne bouge sur la surface glacée du cours d'eau, mais ce père de famille reste vigilant: «Avec ce qui se passe dans le monde et surtout l'intérêt croissant autour de l'Arctique, nous devons nous entraîner à protéger cette zone», explique-t-il, prêt à «faire sauter» cet ouvrage stratégique pour ne pas le céder à «l'ennemi».
Comme Matts, 10.000 hommes ont participé pendant huit jours aux manœuvres militaires Northern Wind, qui se sont tenues au fond du golfe de Botnie, à la frontière avec la Finlande. L'exercice, qui a pris fin ce mercredi, a mobilisé 3.000 Suédois, mais surtout un important contingent de Finlandais et de Norvégiens, appuyé par des commandos britanniques et des marines américains. Dans cette zone de forêt arctique, où l'on compte plus de rennes que d'habitants, le déploiement de force, accompagné de véhicules blindés et d'un appui aérien, n'est pas passé inaperçu. «Cet exercice de l'armée suédoise, en conditions hivernales, est le plus important organisé dans cette région depuis 1991», s'est félicité le colonel suédois Stefan Smedman. «J'ai traversé ma frontière avec 1.500 soldats, a ajouté son homologue finlandais Jari Osmonen. Cela n'était pas arrivé depuis la Seconde Guerre mondiale!»


«Faire évoluer une brigade entière dans ces régions est un défi. À cause du climat mais aussi des longues distances à couvrir, et des routes, beaucoup plus rares»
Robert Frisk, analyste à l'Agence de recherche suédoise sur la défense


Le but de Northern Wind est de tester l'interopérabilité des armées scandinaves et leur capacité à braver les conditions de l'hiver arctique, particulièrement enneigé cette année. «Faire évoluer une brigade entière dans ces régions est un défi, remarque Robert Frisk, analyste au FOI, l'Agence de recherche suédoise sur la défense. À cause du climat mais aussi des longues distances à couvrir, et des routes, beaucoup plus rares.» Dans le scénario de cet exercice, Suède et Finlande mobilisent leurs troupes après une attaque venue de l'Est et doivent affronter un ennemi joué par les Norvégiens. Avec insistance, Stefan Smedman rappelle qu'il s'agit d'un «scénario fictif obéissant à notre nouvelle priorité, qui est la défense du pays. Ce n'est pas une agression des Russes!», précise-t-il.
C'est pourtant bien le puissant voisin, dont les frontières ne sont qu'à 300 kilomètres, qui est dans la tête de tous ces militaires vêtus de blanc-camouflage. Depuis la guerre entre la Russie et la Géorgie en 2008, jusqu'à l'annexion de la Crimée en 2014 et l'implication de Moscou dans le conflit ukrainien, le climat régional s'est en effet refroidi. Si la Russie ne menace pas directement la Scandinavie, les gouvernements locaux ne peuvent s'empêcher de voir son ombre dans ces multiples «incidents» ou «provocations» rapportés régulièrement par la presse. En février, un Sukhoï russe s'est approché à moins de vingt mètres d'un avion de reconnaissance suédois. Le même mois, un supposé espion travaillant pour Moscou était arrêté dans un restaurant de Stockholm. Depuis plusieurs semaines, les autorités norvégiennes dénoncent aussi un brouillage GPS à leur frontière nord, qui met en danger les avions de ligne.


«L'Arctique est devenu une priorité. C'est une région d'importance stratégique pour l'armée suédoise et il faut s'assurer que nous sommes en capacité de la défendre»
Robert Frisk


Comme l'expliquaient le 19 mars dernier les ministres norvégien et suédois de la Défense, dans une tribune commune, «la détérioration de la sécurité dans notre région a poussé plusieurs pays nordiques à reconsidérer leur politique […] et à se recentrer sur la défense des frontières». Si la Finlande, qui partage 1.300 kilomètres de frontière avec la Russie, n'avait jamais baissé la garde, alors que la Norvège est protégée par son appartenance à l'Otan, c'est en Suède que cette nouvelle doctrine a eu le plus d'impact. Le service militaire, abandonné à la fin de la guerre froide, a été rétabli en 2017. Le royaume veut aussi doubler son nombre de soldats pour atteindre un effectif de 120.000 engagés d'ici à 2035. Quant au budget de la Défense, il est reparti à la hausse.
En 2017, la Suède avait déjà organisé un important exercice militaire dans le sud du pays. L'année dernière, ce sont les troupes de l'Otan qui s'installaient en Norvège. Ces manœuvres arctiques, pour Robert Frisk, marquent une étape de plus dans la préparation des forces armées suédoises et scandinaves: «Avec le réchauffement climatique, l'ouverture de nouvelles routes maritimes, l'accès à de nouvelles ressources minières et énergétiques, l'Arctique est devenu une priorité, conclut Robert Frisk. C'est une région d'importance stratégique pour l'armée suédoise et il faut s'assurer que nous sommes en capacité de la défendre, aussi bien que le reste du pays.»
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Message  Caduce62 Dim 7 Avr - 16:46

L’Otan et la Russie se jaugent dans l’espace aérien du nord de l’Europe
PAR LAURENT LAGNEAU · 1 AVRIL 2019

http://www.opex360.com/2019/04/01/lotan-et-la-russie-se-jaugent-dans-lespace-aerien-du-nord-de-leurope/?fbclid=IwAR0sdYzguB9U1SqTeSBciefE3gbh72AmSOCeOkVbPgC9_5BhH5UA3EE0EXw

La semaine passée, les six bombardiers B-52H Stratofortress du 2nd Bomb Wing déployés sur la base aérienne de Fairford [Royaume-Uni] par l’US Air Force n’ont pas chômé. Le 26 mars, deux d’entre-eux ont effectué des vols en Islande, en vue d’un entraînement avec les Eurofighter Typhoon italiens qui assurent actuellement la police du ciel de ce pays dans le cadre de l’Otan. Durant leur séjour islandais, ces deux appareils ont également assuré des « simulations de frappes au sol ».

Puis, deux jours plus tard, cinq B-52H ont survolé la mer de Norvège, dans le cadre d’un exercice avec des avions F-16 norvégiens. Dans un communiqué, l’US Air Force a fait valoir que ce type d’entraînement avec des alliés de l’Otan « améliore les capacités et la préparation » de l’Alliance. Le lendemain, l’un des six bombardiers américain a effectué une mission aux Pays-Bas et en Islande après depuis la base de Fairford.

Et dans chacun de ses communiqués, l’US Air Force précise que de tels vols permettent aux équipages de B-52H de « familiariser avec le théâtre des opérations et de démontrer l’engagement des États-Unis envers leurs alliés et leurs partenaires. »

Les ministères russes des Affaires étrangères et de la Défense n’ont officiellement pas réagi à l’entraînement des 5 B-52H en mer de Norvège. Pour autant, rapporte Defence Blog, des sources militaires russes ont affirmé, via Telegram, que la mission des bombardiers américains avaient consisté à simuler des frappes contre Saint-Petersbourg et Moscou depuis la mer de Norvège.

Pour rappel, les B-52H Stratofortress, qui ont une capacité nucléaire, peuvent emporter des missiles de croisière AGM-158A/B JASSM/-ER et AGM-86 C/D.

Le 21 mars, les autorités russes avaient estimé que les vols de ces B-52H en Europe généraient des « tensions supplémentaires » et qu’ils ne contribuaient pas à établir un « climat de sécurité et de stabilité dans la région qui jouxte directement les frontières de la Russie. »

Cela étant, quelques heures après la mission norvégiennes des B-52H Stratofortress, le ministère russe de la Défense a indiqué que deux bombardiers stratégiques Tu-160 « Blackjack », escortés par des chasseurs MiG-31, venaient d’effectuer un « vol planifié » de 13 heures au-dessus des mers de Barents, de Norvège et du Nord. Et cela, a-t-il assuté, « en stricte conformité avec les règles internationales. »

Et de préciser que « des chasseurs F-16 de la force aérienne danoise, et des Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force britannique, ont escorté les avions russes à certaines étapes du vol. »

Les bombardiers stratégiques russes effectuent régulièrement de telles missions en Europe. En septembre 2018, une formation plus importante, composée de Tu-160 « Blackjack », de Tu-95 « Bear », de Mig-31 et de plusieurs avions ravitailleurs, avaient été surveillées de près par les forces aériennes de l’Otan. Ce qui motiva un « alpha scramble » pour une patrouille de Rafale en alerte à Saint-Dizier, afin d’anticiper un possible changement de cap des avions russes vers l’espace aérien français. A priori, il s’est produit la même chose le 29 mars.

Depuis l’automne dernier, le contexte a évolué, avec la fin annoncée du Traité sur les Forces nucléaires intermédiaires [FNI], dont les dispositions auraient été violées par la Russie, à en croire les accusations portées par les États-Unis et l’Otan.

Pour faire face à ce nouvelle situation, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, avait expliqué, en février, que les Alliés disposaient « d’un large éventail d’options, conventionnelles et autres » pour faire face à la Russie.
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Message  Caduce62 Mar 16 Avr - 21:21

Podobed déclare que l'Occident et l'Ukraine doivent tirer les leçons du discours de Bush sur le "poulet à la Kiev"

le retour de la guerre froide? - Page 16 Middle10
L'assaut de Poutine contre le fédéralisme russe dans la région de la Volga centrale a été le précurseur de son agression impériale en Ukraine

2019/04/16 - 12:25 • INTERNATIONAL , OP-ED


L’Occident et l’Ukraine continuent de soutenir l’opposition russe plutôt que les mouvements nationaux à l’intérieur des frontières actuelles de la Fédération de Russie, répétant ainsi l’erreur commise par les États-Unis en 1991 et celle illustrée par le discours tristement célèbre de Chicken Kiev, du président américain George HW Bush.

Le 1er août de cette année, après avoir rencontré Mikhaïl Gorbatchev à Moscou, le dirigeant américain a déclaré aux Ukrainiens que «la quête de l'indépendance est une forme de nationalisme suicidaire», reflet de l'approche de l'Occident à l'égard de l'État centré sur Moscou Pavlo Podobed , commentateur ukrainien, a déclaré:

Dans les semaines qui ont suivi les remarques de Bush, les mouvements nationaux en URSS se sont révélés beaucoup plus puissants que l'opposition démocratique. L'Union soviétique s'est effondrée et, malgré les espoirs de l'Occident, ni la Russie ni la plupart des États successeurs ne sont devenus démocratiques, à plus d'un titre.

Malheureusement, Podobed continue , cette tradition se poursuit et pas seulement en Occident. «Jusqu'à présent, même les politiciens ukrainiens associaient l'avenir des relations russo-ukrainiennes à Alexei Navalny et non aux partisans de l'indépendance» dans différentes régions de la Fédération de Russie.

Il y a au moins trois raisons pour lesquelles c'est le cas, suggère-t-il.

Premièrement, l’Ukraine ressemble à l’Occident en 1991 et dépasse maintenant les possibilités de l’opposition démocratique en Russie. Ce n'est pas aussi fort que beaucoup veulent croire; et malgré la campagne de Poutine contre les non-Russes, ces derniers ont un potentiel plus grand que la plupart des gens ne le pensent.

Deuxièmement, lorsque l’Ukraine ou l’Occident réfléchissent au problème de la nationalité en Russie, ils se concentrent sur le Caucase du Nord, ce qui les décourage. D'une part, la région est violente; et de l'autre, c'est islamique. Et pour ces deux raisons, les capitales de Kiev et de l'Ouest hésitent à lui apporter leur soutien.

Et troisièmement, Moscou s’est présentée avec succès en tant que défenseur des droits nationaux grâce à une stratégie astucieuse consistant à sembler soutenir les micro-nations sous son contrôle, des peuples comme les Saamis ou les Izhors, tout en faisant tout ce qui est en son pouvoir pour assimiler et affaiblir les grandes nations. comme les Tatars qui pourraient menacer son contrôle.

L’Ukraine doit se concentrer sur la Volga moyenne ( Idel-Ural ) et en particulier sur le Tatarstan, qui, malgré l’affaiblissement de son mouvement national, représente toujours un «mal de tête» pour Moscou, en raison de sa situation centrale et de l’influence des nationalistes tatares à la maison et au pays. émigration.

La plupart des gens supposent qu'Idel-Ural ne peut aller nulle part car il ne se trouve pas à la frontière d'un État étranger, mais c'est une erreur, car le fait qu'aucune de ses composantes ne résulte de la stratégie impériale de Moscou plutôt que d'un phénomène naturel, Podobed suggère. Et ainsi on peut imaginer que cela va changer.

Il se concentre donc sur «le corridor d'Orenbourg» créé par l'État soviétique et maintenu par le régime russe actuel.

Le résumé de cette question par Podobed est particulièrement utile. Il écrit: «Entre 1919 et 1925, le Bachkortostan, puis tout Idel-Ural, avaient une frontière commune avec l'ASSR kirghize, comme on l'appelait à l'époque au Kazakhstan. Cependant, déjà en 1925, les dirigeants bolcheviques ont retiré la Gubernia d'Orenbourg du Kazakhstan soviétique et l'ont transférée à la RSFSR. "

«La capitale du Kazakhstan a été déplacée d’Orenbourg à Kzyl-Orda (jusqu’en 1936, la république avait un autre nom, l’ASSR kazakhe). C'est ainsi qu'est né le corridor d'Orenbourg qui séparait les deux républiques », poursuit le commentateur ukrainien.

«Au début, le corridor séparant le Kazakhstan du Bachkortostan ne faisait que 30 kilomètres de large. Les inquiétudes suscitées par l'excès "d'amitié des peuples" entre les Bachkirs et les Kazakhs ont forcé Moscou à plusieurs reprises "à clarifier les frontières". En conséquence, le corridor a été élargi à presque deux fois sa taille initiale. "

"Aujourd'hui, les républiques d'Idel-Ural n'ont pas accès aux frontières étrangères, mais la distance entre la frontière méridionale du Bachkortostan et le nord du Kazakhstan est d'environ 50 km." Ce que Podobed ne mentionne pas, mais qui peut avoir beaucoup d'importance le nord du Kazakhstan devient de plus en plus kazakh et Orenburg de moins en moins russe.
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Message  Thuramir Mar 16 Avr - 21:37

Caduce62 a écrit:Podobed déclare que l'Occident et l'Ukraine doivent tirer les leçons du discours de Bush sur le "poulet à la Kiev"
Ce texte est incompréhensible et on ne comprend pas ce que l'Ukraine pourrait venir faire dans ce merdier en intervenant au Tatarstan ! le retour de la guerre froide? - Page 16 Confused0039
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Message  travellergillou76 Mer 29 Mai - 23:11

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé mardi avoir convoqué l'ambassadeur d'Espagne à Moscou pour lui demander des explications sur des propos tenus par le chef de la diplomatie espagnole Josep Borrell, qui a qualifié la semaine dernière la Russie de «vieille ennemie».
Dans un entretien accordé au journal espagnol El Periodico, le ministre avait ajouté que la Russie était «redevenue une menace».
Ces propos «font du tort aux relations entre l'Espagne et la Russie et à la perception mutuelle de relations bilatérales amicales, fondées sur un partenariat mutuellement bénéfique», a commenté le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
A Madrid, un responsable du ministère des Affaires étrangères a critiqué une réaction «excessive» de Moscou.
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Message  Krispoluk Jeu 30 Mai - 9:31

Thuramir a écrit:
Caduce62 a écrit:Podobed déclare que l'Occident et l'Ukraine doivent tirer les leçons du discours de Bush sur le "poulet à la Kiev"
Ce texte est incompréhensible et on ne comprend pas ce que l'Ukraine pourrait venir faire dans ce merdier en intervenant au Tatarstan ! le retour de la guerre froide? - Page 16 Confused0039

Ce que je crois en comprendre : l'auteur suggère que l'Ukraine utilise la force politique des Tatars opprimés en Crimée pour aider politiquement et financièrement, leurs "frères de race" des républiques du Tatarstan et du Bashkortostan et y créer une vraie opposition politique à Moscou, basée sur le fait ethnique, en fait, rendre à Moscou la monnaie de sa pièce pour ses agissements en Ukraine...

L'idée n'est pas si farfelue ! Les Russes ont toujours craint beaucoup plus les soulèvements "nationalistes" dans cette mosaïque de peuples de l'Empire, plutôt que les oppositions "démocratiques".
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Message  travellergillou76 Jeu 6 Juin - 13:23

[size=49]Un nouvel espion russe identifié en France
L’ex-vice-consul de Marseille a poursuivi ses activités en Suisse, où il fait l’objet de poursuites judiciaires.[/size]

Par Jacques Follorou  Publié aujourd’hui à 10h59, mis à jour à 11h29

Temps deLecture 5 min.



Article réservé aux abonnés
le retour de la guerre froide? - Page 16 3550173_SOPgbxsE1OpKTBoNqWV1-8GuSEVERIN MILLET
La chasse aux espions russes en Europe bat son plein. Une guerre secrète si intense que des gouvernements occidentaux sont parfois sortis du silence. Une première fois après la tentative d’empoisonnement, en mars 2018, dans le sud de l’Angleterre, de l’ex-agent russe Sergueï Skripal, passé à l’ennemi britannique, par deux membres de la direction générale du renseignement militaire russe (GRU, devenu GU). Puis lors de l’arrestation, un mois plus tard, à La Haye, de quatre autres espions du GRU qui tentaient de pénétrer les systèmes de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Lire le récit : L’ambassade de Russie à La Haye accusée d’avoir tenté de pirater l’OIAC
Le mutisme observé, depuis, sur l’activisme du GRU ne signifie pas qu’il a diminué. En 2018, un nouvel espion russe a été identifié et dénoncé sans que son nom ne soit, cette fois-ci, divulgué par les autorités. Il s’agit de Sergueï Jeltikov, qui occupait des fonctions consulaires en Suisse. L’homme est accusé par la justice helvétique d’avoir fait partie d’un commando itinérant du GRU comprenant deux des agents arrêtés à La Haye en avril 2018, Evgueni Serebriakov et Alexeï Morenets. Ces deux hommes, agissant sous couverture diplomatique, étaient membres de l’unité 26165 du GRU, tête de pont du cyberespionnage militaire, une des armes préférées du Kremlin.
Lire l’enquête : A Genève, les grandes oreilles de Moscou
Selon les services secrets suisses (SRC), M. Jeltikov aurait servi de relais logistique et aurait veillé à la sécurité du duo Serebriakov-Morenets, en mars 2017, à Lausanne, lors d’une opération de ­piratage informatique visant l’Agence mondiale antidopage (AMA). Près de 700 experts de la lutte contre le dopage étaient réunis pour entendre le juriste Richard McLaren, auteur d’un rapport sur le système de triche mis en place par l’Etat russe lors des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, en 2014. En 2018, M. Jeltikov aurait également préparé la venue de ses deux acolytes pour une autre opération contre le laboratoire fédéral atomique, biologique et chimique de Spiez, au sud de Berne, habilité notamment par l’OIAC et l’AMA.

Longue poursuite


Si M. Jeltikov a été dénoncé comme espion par la Suisse, en 2018, les services de renseignement helvétiques savaient en réalité depuis la fin 2016 qu’il œuvrait pour le GRU en Europe. Une information fournie par le contre-espionnage français qui le suspectait depuis des mois d’appartenir au renseignement militaire russe.

Mi-septembre 2016, alors qu’il occupe les fonctions de vice-consul au consulat de Marseille, réputé être un nid du GRU en France, des agents de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le prennent en filature jusqu’à l’aéroport de Marignane. Ils ont la surprise de le voir accueillir deux Russes en provenance de Moscou qui voyagent sous leur vrai nom : Evgueni Serebriakov et Alexeï Morenets.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Marseille, nid d’espions
C’est le début d’une longue poursuite. Les espions français ne vont plus les lâcher. Les trois hommes partent de Marseille en voiture vers la Suisse. Ils rejoignent Genève, où ils font montre d’une grande prudence pour éviter d’être suivis. Ils quittent la cité genevoise pour la ville d’Evian (Haute-Savoie). Là, le trio se sépare. Serebriakov et Morenets reviennent à Genève en bateau, alors que Jeltikov les rejoint après avoir fait le tour du lac Léman en voiture. Les SRC sont informés et entrent dans la boucle de la surveillance. Il faudra néanmoins du temps pour reconstituer tous les faits, qui seront établis avec l’aide d’autres services secrets, ceux du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

[size=31]Si les agissements du vice-consul Jeltikov ont été découverts par la DGSI, le Quai d’Orsay ne connaissait pas son existence[/size]

Le 19 septembre 2016, les trois hommes se retrouvent à Lausanne dans un grand hôtel où résident des participants à une conférence organisée, dans la ville, par l’AMA, qui doit traiter du premier rapport d’enquête du Canadien Richard McLaren, paru en juillet, sur le dopage institutionnel de la Russie. Un deuxième rapport est attendu en décembre sur l’organisation de la triche dans le football russe. Les accusations de plusieurs institutions internationales visent les pratiques du Kremlin qui a mobilisé, en retour, ses services secrets pour contrer les attaques.
Lire notre enquête : Des dizaines d’agents du renseignement militaire russe démasqués
Les cyberespions du GRU sont habitués à mener des attaques informatiques à distance, depuis Moscou. Mais les dispositifs de sécurité se sont renforcés et sont difficiles à contourner, nécessitant des déplacements sur le terrain. Le GRU envoie alors ses commandos itinérants au plus près des cibles pour entrer dans les ordinateurs grâce aux faiblesses des systèmes Wi-Fi des hôtels ou des centres de conférence.

Le « diplomate » Serebriakov a ainsi déjà effectué des missions au Brésil, aux Etats-Unis et en Malaisie. Cette fois-ci, il est en Suisse avec ses deux collègues. L’espionnage est adepte du temps long. Les services alliés observent parfois pendant des années les allées et venues des faux diplomates russes et partagent les données recueillies.

« Passe-muraille »


A Marseille, Jeltikov faisait profil bas. Les archives de la presse régionale, à La Provence ou La Marseillaise, ne recèlent aucune mention ou photographie du personnage assistant à un événement local, comme c’est le cas pour d’autres membres du consulat de la cité phocéenne. De même, aucune des personnes contactées au sein de la communauté russe à Marseille, au sein de l’Alliance franco-russe ou de la revue bilingue Perspective, proche du consulat, n’a de souvenir du vice-consul Jeltikov. Son nom ne figure également dans aucun registre de la direction des relations internationales et européennes de la ville de Marseille qui gère les relations avec les nombreux consulats étrangers présents dans la ville.

Jeltikov est décrit comme un « passe-muraille » par un ancien du renseignement intérieur. A Marseille, ses activités paraissent avoir aussi été consacrées aux divers centres d’intérêts du GRU dans la région : les sites d’Eurocopter et d’Airbus ou encore, toute proche, la première base navale française, à Toulon.

Si ses agissements ont été découverts par la DGSI, le ministère des affaires étrangères français ne connaissait pas son existence. Il n’était, en effet, pas enregistré parmi les membres du personnel diplomatique russe en France. Ni l’ambassade ni le consulat ne l’avait déclaré. Quel était alors son titre de séjour pour vivre en France ? Les services français l’ont-ils sciemment laissé résider sur le sol français pour mieux connaître les activités du renseignement militaire russe ?

Jeltikov quitte la France en octobre 2016, peu de temps après avoir accompli sa mission en Suisse avec ses deux comparses. Le consulat russe de Marseille, joint par Le Monde, indique qu’il avait atteint le terme de son séjour et dément tout lien avec un autre motif. Mais des messages ont pu être envoyés par la DGSI au GRU, sans passer par la voie diplomatique, pour qu’il rapatrie son agent à Moscou. Une mesure qui ne l’empêchera pas d’être affecté en Suisse, quelques mois plus tard, toujours dans des fonctions consulaires.

Il faudra que Serebriakov et Morenets se fassent arrêter, en avril 2018, à La Haye, avec deux autres agents russes, près d’une voiture pleine de matériel d’interception électronique garée au pied de l’OIAC, pour que la Suisse sorte de sa réserve à l’encontre de Jeltikov. Après la saisine du ministère public de la Confédération par le SRC, le ministère helvétique des affaires étrangères et le Conseil fédéral décident de lever son immunité diplomatique. Comme le veut la procédure, l’ambassade est informée de la procédure en cours. Lorsque la justice tente de l’interroger, il est trop tard : il a déjà, de nouveau, filé vers Moscou. Où il doit toujours se trouver.
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Message  travellergillou76 Lun 17 Juin - 23:33

CYBERSÉCURITÉ
[size=36]Les États-Unis ont intégré des malwares dans le réseau électrique russe

Il semblerait que les États-Unis se prêtent à un jeu dangereux. L’United States Cyber Command aurait ciblé de façon agressive le réseau électrique russe.

PARVALENTIN BLANCHOT  TWITTER@VBLANCHOT  17 JUIN 2019[/size]

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L’United States Cyber Command est l’un des 10 commandements américains. Il est dédié à la sécurité de l’information depuis son lancement le 21 mai 2010. Au-delà de l’information, il se prête aussi à quelques ‘expériences’ dangereuse, comme l’a rapporté le New York Times. En effet, l’US Cyber Command aurait effectué de nombreuses intrusions dans le réseau électrique russe pendant plusieurs mois. Un comportement destiné à avertir la Russie que les États-Unis seraient capables de représailles fortes en cas d’attaque ou de cyberattaque.

Il semblerait que les réseaux électriques soient les nouvelles cibles des gouvernements lorsqu’il s’agit de cibler des infrastructures, et menacer d’autres pays. En 2016, l’Ukraine était le premier pays à faire les frais de cette attaque d’un nouveau genre. Ensuite, pendant de longs mois, les États-Unis ont été la cible d’un groupe de hackers baptisé Dragonfly 2.0. Un rapport commun du FBI et de la Sécurité Intérieure rendu en mars 2018, accusait directement la Russie, surtout que d’autres infrastructures stratégiques étaient ciblées (traitement des eaux, routes, transports en commun…).
Les États-Unis n’ont donc pas perdu de temps pour rendre la monnaie de leur pièce aux russes. Œil pour œil, voire pire, l’US Cyber Command aurait même implanté des malwares dans le réseau électrique russe. Des pratiques « à une échelle que nous n’avions jamais envisagée il y a quelques années, » a déclaré un responsable au Times. D’ailleurs, il semblerait que les approches des USA sur le réseau russe remonteraient à 2012.

L’idée derrière tout cela, c’est d’être capable de lancer des représailles en cas d’attaques russes, ou si les tensions se renforcent. S’il n’est pas expliqué quelles actions pourraient être lancées, le Times souligne que l’United States Cyber Command peut obtenir une autorisation directe du Secrétaire à la Défense, sans même passer par le président Trump.
Nous entrons peu à peu dans une ère où les bombes n’auront plus leur place dans les conflits entre les grands pays de ce monde. Tout se passera dans l’ombre, par écran interposé. Un danger persistant qui surprendra bien des citoyens lorsqu’une attaque sera véritablement lancée.

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Message  Caduce62 Mer 19 Juin - 15:33

Ce que Reagan peut nous apprendre sur la gestion de la Russie

https://edition.cnn.com/2016/10/14/opinions/what-us-can-learn-from-reagan-on-russia-shahbandar-opinion/index.html?fbclid=IwAR2y4MB8dCl8TAs-lhctcsTp0nXb8CXObtLpSIywu9hVzePknOVadpklbwQ
Par Oubai Shahbandar
Mis à jour 1238 GMT (2038 HKT) le 18 octobre 2016

Oubai Shahbandar est un ancien responsable du ministère de la Défense, présidé par les présidents Bush et Obama, et occupe actuellement le poste de conseiller en communications stratégiques à Washington. Les opinions dans cet article appartiennent à l'auteur.

(CNN) En 1985, un jeune Robert Gates, alors directeur adjoint du renseignement de la CIA, avertit le président Reagan que l'assistance secrète des États-Unis aux combattants de la résistance afghans combattant les forces soviétiques et leurs mandataires communistes afghans risquait de provoquer une grave escalade de représailles de la part de la Russie.

Dans un mémo, Gates a souligné que si les Etats-Unis devaient amplifier la qualité et la quantité des armements fournis, les Russes "devraient envisager plus sérieusement des actions plus dramatiques". De hauts responsables du Pentagone ont fait écho à cette peur de l'escalade soviétique, avertissant la Maison blanche Reagan qu'une escalade importante de l'assistance létale secrète américaine aux rebelles anti-soviétiques risquerait de provoquer une invasion du Pakistan par l'URSS - un résultat qui aurait très bien pu déclencher la Troisième Guerre Mondiale.
Le département d'Etat a à son tour averti que le fait d'augmenter les enchères et de fournir des armes de pointe américaines qui causeraient directement la mort de soldats russes ne ferait que saper les négociations en cours avec les Soviétiques dans divers domaines "hautement prioritaires", du contrôle des armements aux négociations de paix. .

Reagan les a tous défiés et a finalement autorisé la fourniture aux moudjahidines de MANPAD avancés - des lance-missiles à l'épaule - pour changer le cours de la guerre et ouvrir la voie à une défaite soviétique. La troisième guerre mondiale n'a pas éclaté. Moscou céda et signa un accord de paix à Genève en 1988. En d'autres termes, l'ours russe cligna des yeux.
Aujourd’hui, des initiés politiques préviennent que s’attaquer aux récentes mesures d’escalade de Poutine en Syrie ne ferait qu’engendrer un chaos supplémentaire tant au Moyen-Orient que même éventuellement en Europe. Obama a choisi de ne pas autoriser une action secrète, même déniable de manière plausible, en Syrie, comme la fourniture de MANPAD aux rebelles, en grande partie par crainte de la réaction russe.
Mais parfois, embrasser l'escalade est, bien que contre-intuitivement, le seul moyen de prendre du recul. L’histoire nous enseigne que le maintien d’un vernis de déni plausible est efficace, même s’il s’agit d’un «secret de polichinelle» selon lequel les États-Unis jouent un rôle dans la fourniture des armes qui finiraient par tuer les soldats russes.
Le Kremlin espère que son récent doublement de la rhétorique et de son action militaire en Syrie dissuaderont le gouvernement Obama de prendre toute décision politique risquant de lointaine de risquer un conflit plus vaste.

Le ministre russe de la Défense cette semaine a essentiellement menacé ouvertement d'abattre les avions de guerre américains et alliés s'ils ciblaient les forces d'Assad; il l'a fait parce que le Kremlin en est venu à comprendre avec précision l'approche prudente de la politique en matière "d'effet de deuxième et de troisième ordre" - en particulier en ce qui concerne la Syrie.
Lors de nombreuses discussions avec l'opposition syrienne anti-Assad, les responsables de la Maison-Blanche ont déclaré que l'inquiétude suscitée par les représailles de la Russie était un facteur important dans la réticence de l'administration à augmenter le niveau de l'aide militaire aux rebelles.
Un peu plus tôt cette année, Kerry, exaspéré, a déclaré à un travailleur humanitaire en marge d'une conférence de donateurs sur la Syrie: "Que voulez-vous que je fasse? Partir en guerre avec la Russie?" Lorsqu'il a dit cela, il reflétait une décision interne de la Maison-Blanche selon laquelle l'intervention et la présence de la Russie en Syrie avaient établi un fait accompli qui risquerait de créer un conflit plus vaste si Washington tentait de modifier l'équilibre militaire sur le terrain.
Poutine voit toujours un adversaire au sein de l'administration Obama - malgré les nombreuses sollicitations de hauts représentants d'Obama pour apaiser les inquiétudes russes selon lesquelles les Américains étaient déterminés à encercler et à affaiblir la Russie. Dans une récente interview avec Bloomberg News, il était clair que Poutine - qui est au pouvoir depuis 2000 - perçoit la politique américaine dans un continuum linéaire. De son point de vue, les États-Unis cherchaient à tirer parti des concessions de la Russie à un moment où l'économie s'était effondrée et où l'armée était en désarroi. Peu importe qui se trouve au 1600 Pennsylvania Avenue, Poutine pense que le compromis avec Washington est une entreprise à somme nulle.

Cependant, Kerry revient à la table des négociations avec son homologue Lavrov, malgré l'annonce d'une suspension des pourparlers sur la Syrie en raison de l'expansion des frappes aériennes russes et de son rôle dans le siège de la ville d'Allepo, dans le nord du pays. Au lieu de cela, il ferait bien de suivre l'analyse sereine de Ronald Reagan sur la manière de négocier efficacement avec Moscou.
"Nous ne pouvons pas nous permettre d'hypothéquer notre sécurité en nous basant sur les motivations de certains individus, ni sur les approches novatrices d'un nouveau leadership, même si nous leur souhaitons bonne chance", a averti Gipper lors de ses négociations avec le Kremlin. En d'autres termes, les intérêts de la sécurité nationale américaine sont mieux servis lorsque les intentions déclarées de Moscou de rechercher un "intérêt mutuel" (dans le cas présent, une lutte commune contre le terrorisme, le groupe État islamique, etc.) ne sont pas valorisées.

Reagan respectait profondément Gorbatchev et pensait qu'il était véritablement intéressé par la réforme et l'amélioration des relations bilatérales. Mais la pierre angulaire de la stratégie d'engagement de Reagan est née de la conviction que le Kremlin était plus enclin à adopter des politiques expansionnistes risquées lorsque les Russes estimaient avoir l'avantage stratégique sur les États-Unis. La diplomatie a fonctionné parce que Reagan a choisi de négocier, mais n'a pas renoncé à la confrontation militaire.
Il n’était donc pas surprenant que, comme le rapportait le Wall Street Journal, des appels téléphoniques interceptés entre des responsables russes et leurs homologues iraniens l’aient surpris en affirmant à quel point il était "facile" d’empêcher Obama de prendre des mesures de représailles lorsque Bachar Assad a assassiné 1 500 civils en août 2013. Après une victoire diplomatique, les Russes ont perçu une faiblesse à exploiter et une opportunité d’escalader sans ménagement.
Les responsables de l'administration Obama rétorquent que les actions de Poutine en Syrie sont "vouées à l'échec". D'une manière ou d'une autre, Poutine n'a pas encore reçu le mémo. En effet, pour Poutine, la guerre froide n'a pas pris fin - elle a simplement été renommée. Et tant que nous n’aurons pas un président américain qui comprendra ce point fondamental, l’intervention militaire blanche de la Russie en Syrie ne fera que saper les intérêts stratégiques des États-Unis dans la région, voire dans le monde entier.
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Message  Caduce62 Jeu 20 Juin - 10:27

L'Ukraine a été sur les listes des amis et des ennemis de la Russie, qui changent remarquablement rapidement, selon la politique étrangère de la Russie.
Image par =68.ARChIuNmDhArvHksgwcyPW6_p3bVBCGnPCrWxxfkBjL0tn1EbwN5aUfjRrAvCDeNma-xFrtqflGkbwwig9SR531loCcylb-8BE0FZ9Qbf2ebmxoZu8dvZmyH7RuRGkldTBjE4nLhAVHbbr8QOgCLfPakBVE7u12XjgR1HqgFht8vzCrzO5ABF2dKs1c0GM4BdsfDsSabGPbiP1Z820rxKJ2h7eH_6B5bLN63DifYYCT59A]Radio Free Europe/Radio Liberty

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Message  travellergillou76 Lun 1 Juil - 19:21

[size=41]EN DIRECT - Hongkong : les manifestants évacués du Parlement par la police[/size]





le retour de la guerre froide? - Page 16 Le_figaro_fr_100
Par LeFigaro.fr 
Mis à jour le 01/07/2019 à 19h12 | Publié le 01/07/2019 à 18h32


Des manifestants hostiles au gouvernement pro-Pékin ont envahi lundi l'hémicycle du Parlement d'Hongkong au jour de l'anniversaire de la rétrocession de l'île à la Chine. Les policiers, en nombre, ont repris dans la nuit le contrôle du bâtiment.



Un nouvel épisode de la lutte mondiale entre démocratie libérale et regimes autoritaires (Chine et Russie en 1er lieu) , la nouvelle guerre froide, se joue à Hong Kong. Jamais le pouvoir chinois n'a été contesté de la sorte depuis Tien An Men en 1989.
Il y a une semaine c'est le sultan Erdogan qui a du reculer à Istanbul. Decidemment on vit une époque passionnante cheers

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Message  Caduce62 Mar 16 Juil - 20:16

La Cour constitutionnelle déclare la loi sur la décommunisation constitutionnelle 


16.07.2019 16:30
La Cour constitutionnelle de l'Ukraine a déclaré constitutionnelle la loi condamnant les régimes totalitaires communistes et national-socialistes en Ukraine et interdisant la promotion de leurs symboles.
Une décision a été rendue lors d'une séance de la Grande Chambre de la Cour constitutionnelle mardi, a déclaré à Ukrinform un interlocuteur bien informé à la cour.

Lors de la clôture de la session plénière du 16 juillet, la Cour constitutionnelle a poursuivi l'examen de l'affaire concernant une requête constitutionnelle déposée par 46 députés du peuple concernant la constitutionnalité de la loi condamnant les régimes totalitaires communistes et national-socialistes en Ukraine et l'interdiction de promouvoir leurs symboles.

En avril 2015, la Verkhovna Rada a adopté un projet de loi du gouvernement condamnant les régimes totalitaires communistes et nazis, interdisant leur propagande et leur symbolisme. Selon la loi, le symbolisme et la propagande du nazisme, du national-socialisme et de toute activité des groupes nazis fascistes en Ukraine sont interdits.
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Message  travellergillou76 Lun 19 Aoû - 13:29

[size=41]Comment Vladimir Poutine joue sur les faiblesses de l’Europe[/size]





le retour de la guerre froide? - Page 16 Avatar-journalistes-defaut
Par Laure Mandeville 
Mis à jour le 18/08/2019 à 20h43 | Publié le 18/08/2019 à 20h43


DÉCRYPTAGE - Le maître du Kremlin, qui a su identifier les lignes de fracture européennes, multiplie les manœuvres pour saper l’unité des Vingt-Huit et faire basculer à son avantage les rapports de force.
[size=18]«Nous n’avons jamais vu l’Europe comme une maîtresse, déclarait Vladimir Poutine à un groupe de journalistes italiens en 2015, nous avons proposé une relation sérieuse». À l’approche de la venue du président russe, Emmanuel Macron a lui aussi exprimé sa volonté de travailler activement à relancer la relation avec Moscou, un but compréhensible vu l’importance clé de ce géant eurasiatique pour le continent et le retour en force de la Russie sur la scène du monde.
» LIRE AUSSI - Le pari franco-russe d’Emmanuel Macron
Mais au-delà de ces déclarations d’intention vagues qui seront réaffirmées solennellement ce lundi à Brégançon, que peut bien signifier le renouveau du «dialogue» avec le grand voisin de l’Est, dans le contexte de nouvelle guerre froide et d’absence totale de confiance qui continue de prévaloir entre l’Europe et la Russie, plus de cent ans après la révolution d’Octobre?

[/size]
Que veut, au fond, le tsar Poutine, qui décide de tout ou presque en terre russe, et qui, selon la formule du politologue Sergueï Medvedev, a fait de «la peur», «le principal produit d’exportation» du pays?


Que veut, au fond, le tsar Poutine, qui décide de tout ou presque en terre russe, et qui, selon la formule intéressante du politologue Sergueï Medvedev, a fait de «la peur», «le principal produit d’exportation» du pays, «devant le gaz et le pétrole» au XXIe siècle? Les pays européens ont-ils aujourd’hui les moyens d’apaiser les tensions et de trouver des terrains d’entente concrets - sur le Moyen-Orient, sur l’énergie, sur l’Ukraine, sur la Chine - avec un régime russe qui, hanté par le spectre d’une révolution de couleur démocratique «à la Maidan», chevauche le cheval du nationalisme et agite le mythe d’une cinquième colonne occidentale?
Faut-il fermer les yeux sur le grignotage de la frontière géorgienne en Ossétie du Sud, l’annexion de la Crimée et la guerre du Donbass, la destruction de l’avion de Malaysian Airlines au-dessus de l’Ukraine, les immixtions dans les élections aux États-Unis et en Europe, et l’empoisonnement de l’ancien agent Sergueï Skripal et de sa fille en plein cœur de la Grande-Bretagne, au nom du «réalisme»? Autant de questions auxquelles les Européens restent incapables de formuler des réponses claires. Parce qu’il n’y en a pas de faciles.

Un «Poutintern»


À l’exception de la période eltsinienne, qui vit la Russie plaider pour une marche résolue vers l’Occident avant que le projet ne capote sous la pression du tour de vis interne russe et d’une forme de désarroi occidental, les dirigeants du Kremlin ont depuis des décennies poursuivi peu ou prou la même politique pour asseoir leur influence en Europe, tour à tour objet de convoitises, de fascination et d’exaspération. Ils ont systématiquement cherché à enfoncer un coin entre les Européens et le grand frère d’Amérique en mettant en question la fiabilité de l’Otan et de l’article 5, qui assure la sécurité de l’Europe démocratique depuis 1945.
» LIRE AUSSI - Le grand retour des espions russes: bienvenue dans la nouvelle guerre froide
L’effort reste central, Poutine continuant de voir les États-Unis comme LE grand rival stratégique et ayant choisi de faire alliance avec la Chine, malgré des risques évidents. Comme jadis l’URSS, la Russie de Poutine ignore aussi largement l’Union européenne, une construction qu’elle considère (partiellement avec raison) comme un tigre de papier bureaucratique - préférant négocier en bilatéral avec les États-nations, notamment avec les grands pays comme l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, pour mieux diviser et régner.



La Russie de Poutine ignore aussi largement l’UE, préférant négocier en bilatéral avec les États-nations, notamment avec les grands pays comme l’Allemagne ou la France pour mieux diviser et régner (ici, les chefs des trois États avec le Turc Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul, en octobre 2018. - Crédits photo : POOL New/REUTERS

Comme à l’époque soviétique, Poutine a aussi enfourché un cheval idéologique «porteur», qui n’est plus le communisme mais un national-populisme teinté de conservatisme, se posant en défenseur de l’Europe chrétienne, et créant des relations politiques et financières avec une série de partis d’extrême droite si proches de Moscou que certains observateurs, comme l’historienne de la Russie Françoise Thom, évoquent un «Poutintern» comme on parlait, jadis, du Komintern pour les partis communistes frères. Un coup génial, qui révèle la capacité de l’ancien agent du KGB à sentir les vulnérabilités du terrain où il opère.
Car ce qui a drastiquement changé dans l’équilibre des forces, c’est la situation de grande faiblesse de l’Europe et la profondeur de la crise d’identité qui la traverse. Incapable de répondre aux défis évidents de l’immigration et de l’islam sur lesquels les populistes ont mis le doigt, elle a ouvert un boulevard aux «opérations spéciales» de charme du maître du Kremlin et à sa guerre hybride de désinformation.

Des jokers en poche


La Grande-Bretagne, empêtrée dans le Brexit, peine à lui tenir tête, malgré l’affaire Skripal, ce qui pousse Poutine à s’enhardir suffisamment pour proposer de reprendre le dialogue avec Londres, comme si de rien n’était, et sans lâcher un pouce de terrain. Avec la France d’Emmanuel Macron, déchirée par la révolte des gilets jaunes, affaiblie économiquement et en froid avec son partenaire allemand, mais désireuse de jouer un rôle de médiateur international dans la crise iranienne, par exemple, le Russe se sent aussi en position de force, et les propagandistes télévisuels du Kremlin ne se privent pas de moquer le locataire de l’Élysée, qu’ils ne semblent pas prendre très au sérieux.
Poutine a aussi plusieurs autres jokers en poche, comme l’homme fort de l’Italie Matteo Salvini ou l’Autrichien Sebastian Kurz, avec lesquels il entretient de très bonnes relations. Ses actions sont en hausse en Europe centrale, notamment chez le Hongrois Orban et le Tchèque Zeman.


«L’Europe a besoin de la Russie mais elle doit se renforcer de l’intérieur en réglant ses problèmes fondamentaux si elle veut pouvoir peser sur l’avenir russe au lieu de laisser la Russie actuelle l’affaiblir»
Un observateur russe


Même l’Allemagne qui, sous Angela Merkel, a joué de principal garde-fou européen de l’agressivité russe en maintenant l’Europe unie sur la question des sanctions post-Crimée, se retrouve aujourd’hui frappée par une crise d’identité majeure, dont l’AfD (Alternative für Deutschland) est le symptôme le plus évident. Donnant à Vladimir Poutine un sentiment de puissance d’autant plus grand que l’Amérique de Trump semble prendre un malin plaisir à déstabiliser ses propres alliés.
Dans un tel contexte, alors que la Russie «joue à l’offensive» et «met l’accent sur la confrontation politique et l’intervention militaire», note William Courtney, analyste à la Rand Corporation, le dialogue que les «réalistes» appellent de leurs vœux pourrait s’avérer inefficace.
Mieux vaudrait utiliser, dit-il, la méthode de Reagan qui, au début de son mandat, avait accru sa force et contre-attaqué sur le front de la désinformation, ne commençant de réelles négociations qu’avec l’arrivée de Gorbatchev. «L’Europe a besoin de la Russie mais elle doit se renforcer de l’intérieur en réglant ses problèmes fondamentaux si elle veut pouvoir peser sur l’avenir russe au lieu de laisser la Russie actuelle l’affaiblir», confie aussi un observateur russe, rappelant que la force que projette Poutine à l’international cache, en fait, un pays en désordre, mangé par la corruption, et largement démoralisé.






Je l'ai déjà dis et je le repète, c'est une politique à la Ronald Reagan qu'il faut entreprendre avec la Russie. En résumé , on met la tête de Poutine dans les chiottes et on tire la chasse jusqu'à temps qu'il demande grâce. Twisted Evil Inutile de faire assaut de subtilités qui nous feraient passer pour des femmelettes auprès des russes.  bounce bounce bounce
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Message  Krispoluk Lun 19 Aoû - 13:46

Hé, hé, hé....

L'Europe, ce "colosse aux pieds d'argile" ne peut avoir aucune politique étrangère commune. Poutine le sait et en use comme il s'amuse d'un hochet...

Trump est totalement imprévisible et le seul à faire peur à Poutine parce qu'il lui ressemble trop au niveau des initiatives "risquées"...

L'entrevue de Brégançon aujourd'hui ne donnera rien ! Poutine méprise Macron qu'il considère comme inexistant internationalement, son pouvoir national ébranlé et incapable de résoudre les problèmes chez lui (encore plus en Europe !)

Ce sera une rencontre médiatique bidon, Macron essayant de prendre un costume de "leader international" bien trop large pour lui et Poutine essayant de se remettre en scène internationalement (pari réussi pour lui)

Conclusion : mieux vaut diriger une "démocrature russe" qu'une "démocrature française"  Smile On est beaucoup plus puissant dans la première hypothèse...  Wink
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Message  travellergillou76 Lun 19 Aoû - 16:22

Si Poutine méprisait la France et notre président, je pense qu'il ne ferait tout simplement pas le déplacement sachant que son agenda doit être plutôt chargé.

La France reste un acteur majeur aux yeux des russes non pour la qualité de nos vins et de notre littérature mais parce qu'on est une puissance militaire active: puissance nucléaire, un des principaux exportateurs d'armes (pas loin des russes), une armée déployée sur quasiment toutes les mers du globe et qui frappe de temps à autres (Sahel, Libye, Syrie,...)
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Message  Krispoluk Lun 19 Aoû - 16:37

travellergillou76 a écrit:Si Poutine méprisait la France et notre président, je pense qu'il ne ferait tout simplement pas le déplacement sachant que son agenda doit être plutôt chargé.

La France reste un acteur majeur aux yeux des russes non pour la qualité de nos vins et de notre littérature mais parce qu'on est une puissance militaire active: puissance nucléaire, un des principaux exportateurs d'armes (pas loin des russes), une armée déployée sur quasiment toutes les mers du globe et qui frappe de temps à autres (Sahel, Libye, Syrie,...)

Oui ! On peut toujours rêver en pensant à notre gloire passée...
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Message  lemonline Lun 19 Aoû - 17:35

Chacun de nous a sa vision des choses, tout comme les journalistes et les médias, mais je pense que rien n'est fondamentalement figé. Et bien malin qui peut prédire l'évolution des choses.

Après, on peut également dire que l'histoire a donné raison aux gagnants, ce n'est pas pour autant que les coups de bluff sont toujours gagnants, et qu'on n'est pas passé à deux doigts d'une catastrophe. Merci cowboy!
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Message  travellergillou76 Lun 19 Aoû - 17:53

Krispoluk a écrit:
travellergillou76 a écrit:Si Poutine méprisait la France et notre président, je pense qu'il ne ferait tout simplement pas le déplacement sachant que son agenda doit être plutôt chargé.

La France reste un acteur majeur aux yeux des russes non pour la qualité de nos vins et de notre littérature mais parce qu'on est une puissance militaire active: puissance nucléaire, un des principaux exportateurs d'armes (pas loin des russes), une armée déployée sur quasiment toutes les mers du globe et qui frappe de temps à autres (Sahel, Libye, Syrie,...)

Oui ! On peut toujours rêver en pensant à notre gloire passée...
et j'oubliai la France est aussi le 1er employeur étranger en Russie. Nos entreprises ont des positions tout à fait significatives dans ce pays (ex: l'exploitation du gisement de gaz naturel de la péninsule de Yamal )
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Message  Krispoluk Lun 19 Aoû - 18:06

travellergillou76 a écrit:
Krispoluk a écrit:
travellergillou76 a écrit:Si Poutine méprisait la France et notre président, je pense qu'il ne ferait tout simplement pas le déplacement sachant que son agenda doit être plutôt chargé.

La France reste un acteur majeur aux yeux des russes non pour la qualité de nos vins et de notre littérature mais parce qu'on est une puissance militaire active: puissance nucléaire, un des principaux exportateurs d'armes (pas loin des russes), une armée déployée sur quasiment toutes les mers du globe et qui frappe de temps à autres (Sahel, Libye, Syrie,...)

Oui ! On peut toujours rêver en pensant à notre gloire passée...
et j'oubliai la France est aussi le 1er employeur étranger en Russie. Nos entreprises ont des positions tout à fait significatives dans ce pays (ex: l'exploitation du gisement de gaz naturel de la péninsule de Yamal )

Oui, bien sûr ! ça n'empêche pas Poutine de nous considérer comme une nation de 2e ordre et Macron comme un clown... Avis autorisés à Moscou, mais bon, je n'ai rien dit et je ne prétends pas être dans le secret des Dieux...  What a Face
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Message  travellergillou76 Lun 19 Aoû - 19:22



Oui, bien sûr ! ça n'empêche pas Poutine de nous considérer comme une nation de 2e ordre et Macron comme un clown... Avis autorisés à Moscou, mais bon, je n'ai rien dit et je ne prétends pas être dans le secret des Dieux...  What a Face

c'est bien d'affirmer des choses, mais quand c'est étayé par quelques arguments, c'est quand même plus crédible. bounce bounce bounce
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Message  Matt Lun 19 Aoû - 20:30

Bah c'est une constatation qui est bien réelle.
La seule personne que le pou respecte vraiment, c'est la Merkel. Même Trump n'a pas cette grâce.

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Message  Krispoluk Lun 19 Aoû - 21:02

Matt a écrit:Bah c'est une constatation qui est bien réelle.
La seule personne que le pou respecte vraiment, c'est la Merkel. Même Trump n'a pas cette grâce.

Poutine "respectait" Merkel parce qu'elle a grandi en DDR est qu'elle connaissait tous les "codes comportementaux" soviétiques, aussi parce l'Allemagne est la première puissance économique européenne et qu'elle dicte les règles de l'Euro...

Merkel en fin de règne, Poutine attend avec délectation le nouveau chancelier allemand "à bouffer"...

Trump, il a pensé "l'acheter facilement" tel un oligarque russe lambda, en l'aidant dans son élection présidentielle mais manque de bol ! L'animal devient non seulement ingrat après son élection mais il gonfle aussi ses biceps face à la Russie... Merde ! C'était pas prévu au programme du Kremlin... C'est lui que Poutine craint le plus car il est totalement imprévisible...  Smile
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Message  lemonline Lun 19 Aoû - 21:18

Ben en fait, Trump fait du Poutine. Manquerait plus qu’il change la constitution 😂
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Message  Matt Lun 19 Aoû - 21:22

😄😄😄

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