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Et en Russie !

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Message  Thuramir Mar 25 Juil - 16:33

Александр a écrit:Videos suggest Russian government may be arming Taliban

Etat terroriste Exclamation

Euuuuh... Je crois me souvenir que les premiers à avoir armé les talibans du temps de l'URSS étaient les Etats-Unis ! Comme quoi, il ne faut pas être dupe des jeux de géostratégie internationale.
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Message  Александр Mer 26 Juil - 8:36

Euh, je crois plutôt que les ricains ont aidé le commandant Massoud, qui combattait les soviétiques ET les talibans:

Le commandant Massoud

Ahmed Chah Massoud s'insurge contre la prise de pouvoir communiste à la fin des années 1970, en Afghanistan. Il est surnommé le Lion du Panshir, après avoir repoussé plusieurs attaque des soviétiques dans sa région natale. Dans les années 1990, il combat les talibans et appelle à l'aide internationale. Le Patchoune est assassiné dans un attentat-suicide le 9 septembre 2001, probablement par Al-Qaïda.

Et en Russie ! - Page 2 Le-commandant-ahmad-shah-masood-le-28-juin-2001-dans-le-nord-est-de-l-afghanistan_5571611

Le commandant Ahmad Shah Masood le 28 juin 2001 dans le nord-est de l'Afghanistan.

AFP / JOEL ROBINE
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Message  Krispoluk Mer 26 Juil - 9:15

Pas que lui, ils ont aussi formé et armé les premières troupes de Ben Laden. Je ne sais plus où j'ai lu ça mais c'est une vérité trouvée dans une source d'info digne de foi, je pense qu'en cherchant sur le net, on trouverait sans problème des éléments là dessus...
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Message  travellergillou76 Mer 26 Juil - 12:05

Krispoluk a écrit:Pas que lui, ils ont aussi formé et armé les premières troupes de Ben Laden. Je ne sais plus où j'ai lu ça mais c'est une vérité trouvée dans une source d'info digne de foi, je pense qu'en cherchant sur le net, on trouverait sans problème des éléments là dessus...

Ca n'a rien de secret. Very Happy
Je conseille de voir sur le sujet "la guerre selon charlie wilson", excellent film avec Tom Hanks et Julia Roberts sur les coulisses de l'opération cyclone (soutien militaire aux insurgés afghans).

Dans les années 80, la priorité était la lutte contre le communisme en application d'un adage connu: "l'ennemi de mon ennemi est mon ami".

On a fait pareil pendant le 2ème guerre mondiale en soutenant les soviétiques (fourniture de matériel militaire) contre les allemands.
Une fois le conflit terminé, l'URSS a posé une chape de plomb sur l'Europe de l'Est et ce fut le début de la guerre froide)
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Message  travellergillou76 Mer 26 Juil - 12:10

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Message  Александр Mer 26 Juil - 12:19

study

Мuд Роисси‏

Президент Путин летает вот так. Именно поэтому он распорядился отменить вам, дорогие россияне, бесплатный багаж и ручную кладь в >5 кг:
Le président Poutine vole comme ça. Voilà pourquoi il a ordonné de vous annuler, chers Russes, bagages gratuit et bagages à main dans> 5 kg:

Et en Russie ! - Page 2 DFo9SJVXoAAaQR2

Et en Russie ! - Page 2 DFo9SJVXcAACUFr

Et en Russie ! - Page 2 DFo9SJoXkAM92_E

Et en Russie ! - Page 2 DFo9SJUXkAI8e1q

Lire les commentaires du tweet. Wink
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Message  benoit77 Mer 26 Juil - 15:17



Et en Russie ! - Page 2 DFo9SJVXcAACUFr

Le bidet , c'est pour les mauvais jour qu'il n'a pas.

La chute du mur c'était pas un mauvais jour pour lui ??
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Message  Александр Mer 26 Juil - 15:42

C'était une catastrophe pour lui.
Tous ces allemands de l'Est qui déferlaient à l'Ouest, une honte. Wink
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Message  Александр Ven 28 Juil - 12:26

Thuramir a écrit:Il sera intéressant d'observer quelles mesures de rétorsion seront prises.
 
Nouvelles sanctions: Poutine promet une réponse à l’“insolence” américaine
© BELGA

La Russie répondra à l’“insolence” des Etats-Unis, où le Congrès a voté en faveur d’un renforcement des sanctions économiques contre Moscou, a prévenu jeudi le président russe Vladimir Poutine, dénonçant la “montée de l’hystérie antirusse” à Washington.

“Nous nous comportons de manière très réservée, très patiente, mais à un moment donné, nous devrons répondre, parce que c’est impossible de tolérer indéfiniment l’insolence à l’égard de notre pays”, a déclaré M. Poutine, au cours d’une conférence de presse commune à Savonlinna, en Finlande, avec son homologue finlandais Sauli Niinisto. Il a toutefois précisé que cette réplique restait à déterminer et dépendrait de la version finale du projet, adopté mardi par la chambre basse du Congrès mais qui doit être approuvé par le Sénat américain et promulgué par Donald Trump. Le texte, qui vise aussi l’Iran et la Corée du Nord, cherche à punir Moscou notamment pour son ingérence présumée dans l’élection présidentielle américaine de l’an dernier, au sujet de laquelle une enquête est en cours aux Etats-Unis. “Je ne considère même pas que ce soit une enquête, puisque une enquête suppose qu’on essaye d’établir l’ensemble des circonstances, d’étudier les raisons et d’entendre les parties”, a estimé Vladimir Poutine. “Nous voyons tout simplement une montée de l’hystérie antirusse”, a-t-il souligné. “C’est très triste que les relations russo-américaines soient sacrifiées” à des fins de politique intérieure.

Le Congrés américain a pris une décision renforçant les sanctions contre la Russie

Et en Russie ! - Page 2 630_360_1490163992-9981

Les législateurs du Congrès américain ont conclu un accord de principe sur l'approbation finale du projet de loi du Sénat qui renforcera les sanctions contre la Russie et limitera les pouvoirs du président pour les annuler.

Cette information a été communiquée par l’édition américaine influente The Hill.

«Le Senat avancera pour renforcer les sanctions contre l’Iran et la Russie comme cela a été conclu il y a 6 semaines, mais aussi les sanctions contre la Corée du Nord, élaborées par la Chambre des représentants », a déclaré Bob Corker, chef du Comité des relations internationales.

Il a expliqué que, après des discussions avec Kevin McCarthy,  chef de la majorité républicaine de la Chambre des représentants, ils sont parvenus à un accord, « qui nous permettra d'envoyer la législation sur des sanctions sur la table du président».

Russia starts 'diplomatic war' with U.S.

Russia has imposed sanctions against the United States, demanding that the number of American diplomats and technical staff working in Russia should be reduced to 455 people by September 1.

Et en Russie ! - Page 2 1500672321-7952
Photo de Unian

"We offer that the American side before September 1 of this year bring the number of diplomatic and technical personnel working in the U.S. Embassy in Moscow and consulates in St. Petersburg, Yekaterinburg and Vladivostok, in exact correspondence with the number of Russian diplomats and technical staff in the United States. This means that the total number of personnel employed by U.S. diplomatic and consular offices in the Russian Federation is being reduced to 455 people," the Russian Foreign Ministry said in a statement.

"In case of new unilateral actions by the U.S. authorities to reduce the number of our diplomats in the United States, a mirror response will follow," reads the report.


In addition, the Russian side has suspended from August 1 the use by the U.S. Embassy of all storage facilities on Dorozhna Street in Moscow and the ‘dacha’ compound in Serebryany Bor.
As UNIAN reported earlier,Russian President Vladimir Putin had commented on new U.S. sanctions, threatening to retaliate, according to Russian news outlets.

"As you know, we are behaving very composedly and patiently but we will have to respond at a certain point. It is impossible to constantly tolerate loutish behavior towards our country," the Russian news agency TASS quoted Putin as saying at a press conference after talks with Finnish President Sauli Niinisto.


La Russie a imposé des sanctions contre les États-Unis, exigeant que le nombre de diplomates et de techniciens américains travaillant en Russie soit réduit à 455 personnes d'ici le 1er septembre.

"Nous offrons que la partie américaine avant le 1er septembre de cette année porte le nombre de personnel diplomatique et technique travaillant à l'ambassade des États-Unis à Moscou et des consulats à Saint-Pétersbourg, à Ekaterinbourg et à Vladivostok, en correspondance exacte avec le nombre de diplomates russes et techniques
Aux États-Unis. Cela signifie que le nombre total de personnel employé par les bureaux diplomatiques et consulaires des États-Unis dans la Fédération de Russie est réduit à 455 personnes ", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

"En cas de nouvelles mesures unilatérales des autorités américaines pour réduire le nombre de nos diplomates aux États-Unis, une réponse miroir suivra", lit le rapport.

En outre, la partie russe a suspendu depuis le 1er août l'utilisation par l'ambassade américaine de tous les établissements de stockage sur la rue Dorozhna à Moscou et le complexe «dacha» à Serebryany Bor.

Comme l'a annoncé UNIAN, le président russe, Vladimir Poutine, avait commenté les nouvelles sanctions américaines, menaçant de prendre des représailles, selon les médias russes.

"Comme vous le savez, nous nous comportons avec beaucoup de compassion et de patience, mais nous devrons réagir à un certain point. Il est impossible de tolérer constamment les comportements envers notre pays", a déclaré l'agence de presse russe TASS citant Poutine lors d'une conférence de presse après Parle avec le président finlandais Sauli Niinisto.
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Message  Thuramir Dim 30 Juil - 14:18

Le patron d'Amazon a été classé comme l'homme le plus riche de la planète, mais un sénateur américain a déclaré que, selon lui, Poutine serait, de loin, de plus riche de la planète, sa fortune étant évaluée à 200 milliards de dollars :

http://www.newsweek.com/forget-jeff-bezos-putin-worlds-richest-man-senate-told-643208

Forget Jeff Bezos, Putin Is World's Richest Man, Senate Told

By Damien Sharkov On 7/28/17 at 6:45 AM

Amazon boss Jeff Bezos made headlines this week when he was declared the richest person in the world with a net worth of $90 billion. But a U.S. financier told senators Thursday that he believed the title belonged to someone else, and it is not Bill Gates.

According to Bill Browder, CEO of Hermitage Capital Management, Russian President Vladimir Putin is richer than both Bezos and Gates combined.

"I believe he is worth $200 billion," Browder told the U.S. Senate Judiciary Committee.


And Browder should know. The financier, whose company was once the largest portfolio investor in Russia, famously retained Russian lawyer Sergei Magnitsky to investigate corruption, and in 2008 the lawyer uncovered a $230 million tax fraud that implicated Russian officials in a cover up. Russian authorities jailed Magnitsky shortly after the discovery and he died in prison a year later.

Putin’s personal fortune has been a cause for immense speculation, while the Kremlin has consistently denied any accusations of improper business dealings by the country’s most powerful man. But Browder estimates that Putin's wealth comes from a covert deal with some of Russia's wealthiest officials in the early 2000s.

"Putin was originally fighting with the oligarchs when he first came to power," Browder testified, harking back to the jailing of Russia's once richest man Mikhail Khodorkovsky in 2003. "When you go on trial in Moscow there's a 99.7 percent conviction rate so they put you in a cage because there's no presumption of innocence."

He added: "Now imagine you're the 17th richest man in Russia and you see the richest guy, far smarter, far more powerful than you, sitting in a cage, what is your reaction to that? You don't want to sit in a cage."

Browder was once a a shareholder at Gazprom, Surgutneftegas and other state-run enterprises in the 1990s, and he says that Putin's wealth hinges on a deal with Russian businessmen around this time that made Putin the "richest man in the world."

"One by one by one after Mikhail Khodorkovsky was convicted these other oligarchs went to Vladimir Putin and said, 'What do we have to do to not sit in that cage?' He said very straightforward—'50 percent.' Not 50 percent for the Russian government or 50 percent for the presidential administration of Russia, 50 percent for Vladimir Putin," Browder told Senator Sheldon Whitehouse. 

In 2012, the U.S. imposed sanctions on officials it held responsible for Magnitsky’s death, known as the Magnitsky Act, and during his testimony on Capitol Hill, Browder said Putin had a personal interest in lifting such sanctions, because not only does he believe Putin gains money from oligarchs that may be affected but also "they hold his money for him."

"The purpose of the Putin regime has been to commit terrible crimes in order to get that money, and he doesn't want to lose that money by having it frozen,” Browder said, according to Voice of America. “So he is personally at risk of the Magnitsky Act."

Browder alleged some of Putin's multibillion dollar fortune was in American banks and claimed the Russian campaign to repeal the Magnitsky Act was aimed at untangling this cash flow. Among the legal teams pushing for the repeal of the Magnitsky Act is Natalia Veselnitskaya, the lawyer Donald Trump Jr. met to discuss last year’s presidential election, during his father’s campaign.

According to Putin's official asset form—a mandatory public disclosure for all Russian government officials—the Russian president earns $133,000 a year and has a modest apartment in Moscow. A series of his party’s top officials, with equally unimpressive asset disclosures, face allegations from Putin’s top critic, anti-corruption activist Alexei Navalny, of owning extensive, luxury properties. Navalny’s investigation of Putin’s Prime Minister Dmitry Medvedev has launched two mass waves of anti-corruption protests this year.

Putin’s personal disclosures came under scrutiny earlier this month when cameras caught him telling visiting Mitsubishi officials that he owned one of their motorbikes. The problem was, he had only disclosed owning three cars and a wagon in his public records and no motorbike. The Kremlin swiftly denied any impropriety, claiming Putin referred to a motorbike in the presidential garage, which would not be listed in Putin’s records. The garage did not have a Mitsubishi bike, but Putin’s spokesman Dmitry Peskov said Putin was actually referring to a Kawasaki vehicle.

Despite Putin’s high popularity among Russians, corruption is a growing complaint from voters. Two-thirds of Russians hold him responsible for the corrupt dealings of officials, while fewer than half of all Russians trust him to combat the problem now, according to a recent poll by Pew.
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Message  Александр Mar 1 Aoû - 9:19

En Russie, un Ukrainien de 61 ans a été condamné à 12 ans de prison ferme pour terrorisme  Shocked

Et en Russie ! - Page 2 630_360_1501495863-9787

La Cour militaire du district du Caucase de Nord a condamné Olexiy Sizonovitch, un Ukrainien âgé de 61 ans, à 12 ans de colonie de régime strict.

Cette information a été communiquée par l’édition «Médiazona».
«L’accusé est reconnu coupable de détention d’objets explosifs, d’entrée illégale sur le territoire de la Russie et de préparation d’un acte terroriste», peut-on lire dans le communiqué.
L’Ukrainien a également été condamné à payer une amende de 250 000 roubles.


Selon la version de l’accusation, Olexiy Sizonovitch, un ancien mineur, avait prévu de poser trois bombes de fabrication artisanale dans la gare ferroviaire de Lichaya dans la région de Rostov et deux mines industrielles sous des réservoirs de carburant.

Auparavant, il aurait fait exploser des trains sur le territoire de la soi-disant République populaire de Louhansk et aurait été capturé par les «forces de l’ordre» locales. Mais il aurait réussi à s’enfuir en sautant d’un pont dans une rivière. Olexiy Sizonovitch assure qu’il ne sait pas nager.

L’homme a été arrêté par les gardes-frontières russes lors d’un passage illégal de la frontière russo-ukrainienne.

L’édition affirme que l’homme a plaidé coupable lors de l’enquête préliminaire.
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Message  Александр Mar 1 Aoû - 12:14

Un peu passé inaperçu:

Russie : Vladimir Poutine affiche la puissance navale russe dans une parade

Et en Russie ! - Page 2 Russie-Vladimir-Poutine-affiche-la-puissance-navale-russe-dans-une-parade
Vladimir Poutine a passé en revue sa marine dimanche@ OLGA MALTSEVA / AFP

Quelque 50 navires de guerre et sous-marins étaient présentés le long de la Neva. D'autres parades navales se sont déroulées en Crimée, à l'extrême est de la Russie et en mer méditerranée pour la première fois.

Le président russe Vladimir Poutine a supervisé dimanche une parade navale organisée en grande pompe pour montrer la puissance maritime russe, déployée de la mer Baltique jusqu'aux côtes syriennes.

Une marine qui lutte contre le terrorisme et la piraterie. Quelque 50 navires de guerre et sous-marins étaient présentés le long de la Neva et dans le golfe de Finlande, à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville du pays. Cette manifestation était la plus importante du genre organisée en Russie.

"Aujourd'hui, beaucoup de choses sont faites pour développer et moderniser la marine", a déclaré Vladimir Poutine aux militaires après avoir passé en revue les bâtiments militaires à bord de sa vedette présidentielle. "La marine ne s'occupe pas seulement de ses tâches traditionnelles, mais répond aussi avec mérite aux nouveaux défis, contribuant de manière significative à la lutte contre le terrorisme et la piraterie", a-t-il ajouté.

Un événement à destination de l'Occident. L'événement, donné à l'occasion de la Journée annuelle de la marine russe, a pris une plus large ampleur, au même titre que le traditionnel défilé consacrant la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale, organisé tous les ans à Moscou. La Russie a accéléré ces manoeuvres militaires alors que les liens avec les pays occidentaux se sont détériorés, suite à l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014, qui a provoqué l'inquiétude de l'Otan et des États d'Europe de l'Est.

Mike Pence pour rassurer les pays baltes. Dimanche, le vice-président américain Mike Pence entame en Estonie - riveraine du Golfe de Finlande, non loin de Saint-Pétersbourg -, une tournée destinée à rassurer les trois pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), frontaliers de la Russie, avant de poursuivre la même mission en Géorgie et au Monténégro.

Une première démonstration en méditerranée. Par ailleurs, d'autres parades navales russes, plus modestes, avaient lieu au large de l'enclave russe de Kaliningrad dans la mer Baltique, de la péninsule de Crimée en mer Noire et à Vladivostok, à l'extrême est de la Russie. Pour la première fois, Moscou a également présenté sa force navale à sa base de Tartous, sur la côte méditerranéenne de la Syrie, pays où les troupes russes soutiennent le régime du président Bachar al-Assad.

Moscou proteste contre l'interdiction des autorités roumaines qui a frappé un vice-Premier ministre russe

Vendredi, le ministère russe des Affaires étrangères a fermement protesté contre le refus d'entrer dans son espace aérien qu'a imposé la Roumanie à un appareil de l'aviation civile à bord duquel se trouvait notamment le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozin.
 
Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, plus tôt dans la journée, les autorités roumaines ont refusé l'accès à son espace aérien à un appareil russe qui effectuait un vol régulier entre Moscou et Chisinau, la capitale moldave. Pour se justifier, les autorités roumaines ont invoqué que l'avion transportait une personne figurant sur une liste noire.
 
M. Rogozin et sa délégation, soit plus de 160 personnes, avaient pris ce vol pour rencontrer le président moldave pro-russe, Igor Dodon.
 
Le haut responsable russe figure sur la liste des personnes physiques et morales concernées par les sanctions imposées par l'Union européenne à cause de la Crimée et des conflits meurtriers à l'est de l'Ukraine.
 
L'appareil a été contraint d'atterrir à Minsk, la capitale biélorusse, a écrit M. Rogozin sur Twitter, accusant l'interdiction roumaine d'avoir mis en danger les vies des passagers.
 
"Cet incident est considéré comme une provocation délibérée, qui portera gravement atteinte aux relations bilatérales,'' précise le communiqué russe.
 
Le ministère russe des Affaires étrangères a exigé des autorités roumaines qu'elles mènent une enquête approfondie et qu'elles donnent des explications.


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Message  Thuramir Mar 1 Aoû - 18:37

Александр a écrit:
Moscou proteste contre l'interdiction des autorités roumaines qui a frappé un vice-Premier ministre russe

Vendredi, le ministère russe des Affaires étrangères a fermement protesté contre le refus d'entrer dans son espace aérien qu'a imposé la Roumanie à un appareil de l'aviation civile à bord duquel se trouvait notamment le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozin.
 
Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, plus tôt dans la journée, les autorités roumaines ont refusé l'accès à son espace aérien à un appareil russe qui effectuait un vol régulier entre Moscou et Chisinau, la capitale moldave. Pour se justifier, les autorités roumaines ont invoqué que l'avion transportait une personne figurant sur une liste noire.
 
M. Rogozin et sa délégation, soit plus de 160 personnes, avaient pris ce vol pour rencontrer le président moldave pro-russe, Igor Dodon.
 
Le haut responsable russe figure sur la liste des personnes physiques et morales concernées par les sanctions imposées par l'Union européenne à cause de la Crimée et des conflits meurtriers à l'est de l'Ukraine.
 
L'appareil a été contraint d'atterrir à Minsk, la capitale biélorusse, a écrit M. Rogozin sur Twitter, accusant l'interdiction roumaine d'avoir mis en danger les vies des passagers.
 
"Cet incident est considéré comme une provocation délibérée, qui portera gravement atteinte aux relations bilatérales,'' précise le communiqué russe.
 
Le ministère russe des Affaires étrangères a exigé des autorités roumaines qu'elles mènent une enquête approfondie et qu'elles donnent des explications.

C'est pourtant simple : l'individu en question ne peut avoir accès au territoire de l'UE et il n'a donc pas accès à son espace aérien non plus.
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Message  Александр Mer 2 Aoû - 8:50

Bien évidement. Et c'est logique même.
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Message  Александр Mer 2 Aoû - 10:10

Tillerson: les relations avec la Russie pourraient s'aggraver

Et en Russie ! - Page 2 630_360_1501653817-2127

U.S. Secretary of State Rex Tillerson has noted a very low level of relations between the United States and Russia and stressed that they could get even worse.

He stated this at a briefing in Washington on Tuesday, an Ukrinform correspondent reported.

"So I want to turn to Russia next and the relationship, as you know, on Russia continues to be under considerable stress. As I indicated in my first trip to Moscow, and meetings at the Kremlin with President [Vladimir] Putin following those meetings, the relationship was at a historic low since the end of the Cold War and it could get worse," Tillerson said.

Last week the U.S. Congress almost unanimously approved in both chambers a bill imposing new sanctions on Russia and sent it for signature to the president. The Russian leadership, in turn, stated that it restricted access for the United States to several of its diplomatic facilities in Russia and demanded that the staff of U.S. diplomatic missions in Russia be reduced by 755 people.

According to Tillerson, in the context of the events of the last week the question is whether the relationship is "getting worse or can we maintain some level of stability in that relationship."

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a noté un très faible niveau de relations entre les États-Unis et la Russie et a souligné qu'ils pourraient s'aggraver.

Il a déclaré cela lors d'une séance d'information à Washington mardi, a indiqué un correspondant d'Ukrinform.

"Alors, je veux me tourner vers la Russie à l'heure actuelle et la relation, comme vous le savez, sur la Russie continue d'être soumise à un stress considérable. Comme je l'ai indiqué lors de mon premier voyage à Moscou et des réunions au Kremlin avec le président Vladimir Poutine lors de ces réunions
, La relation était à un bas historique depuis la fin de la guerre froide et cela pourrait empirer », a déclaré Tillerson.

La semaine dernière, le Congrès des États-Unis a approuvé quasi unanimement dans les deux chambres un projet de loi imposant de nouvelles sanctions à la Russie et l'a envoyé à la signature du président.
Les dirigeants russes, quant à eux, ont déclaré avoir restreint l'accès des États-Unis à plusieurs de ses installations diplomatiques en Russie et demandé que le personnel des missions diplomatiques américaines en Russie soit réduit de 755 personnes.

Selon Tillerson, dans le contexte des événements de la semaine dernière, la question est de savoir si la relation «empire ou peut-on maintenir un certain niveau de stabilité dans cette relation».


La preuve du "problème": La Russie fait tout le contraire de calmer le jeu:

100.000 soldats russes pour un exercice: comme un parfum de Guerre froide

La Russie se prépare à envoyer 100.000 soldats à la frontière orientale du territoire de l'OTAN. Dès la fin de l'été, les troupes russes devraient être fin prêtes. C'est le plus grand déploiement militaire sous Poutine.

Et en Russie ! - Page 2 4900947
© Reuters

Selon le New York Times, il s'agit d'un acte d'intimidation digne des pires moments de la guerre froide. L'exercice militaire baptisé Zapad ("Occident") 2017 aura lieu en septembre près de la frontière polono-lituanienne. Plus précisément au Bélarus, au sud de la frontière lituanienne. Ces manoeuvres qui devraient rassembler près de 100.000 militaires.

Cet exercice n'est pas une réaction d'esbroufe face aux derniers soubresauts des relations de plus en plus tendues entre la Russie et les États-Unis. Elle est prévue depuis des mois et entre dans le cadre d'une envie de Poutine qui souhaite étaler la puissance russe à la face du monde.

S'il n'a rien de secret, cet exercice n'en inquiète pas moins les États-Unis qui y voient un risque de déstabiliser la région. Une région militairement stratégique, car si celle-ci se voit effectivement occupée, cela peut isoler les trois membres baltes de l'Alliance atlantique (Estonie, Lettonie et Lituanie). En effet, depuis le Bélarus, seuls les 80 kilomètres de la trouée de Suwalki sur la frontière polono-lituanienne sépareraient alors cette armée de l'enclave russe de Kaliningrad. Toute action russe pour fermer la trouée pourrait aboutir à l'encerclement des pays baltes, tandis que les batteries de missiles stationnées à Kaliningrad pourraient menacer les voies maritimes. Cet étroit bout de terrain à la frontière entre la Pologne et la Lituanie pourrait constituer un talon d'Achille sur le flanc oriental de l'OTAN.

"La principale crainte, est qu'une fois sur place, les troupes resteront là. Et cela n'a rien de paranoïaque", dit le général Tony Thomas, chef des opérations spéciales américaines. Une idée partagée par Vilnius qui craint que le président russe ne profite de l'occasion pour laisser ses militaires sur place et ainsi créer une nouvelle position de force.

Les trois pays baltes ont des relations tendues avec Moscou depuis qu'ils ont gagné l'indépendance et les bruits de bottes venus de l'autre côté de la frontière - d'abord en Géorgie puis en Ukraine - ne font rien pour les rassurer. "La Russie a plus de chars à la frontière avec l'Ukraine que l'Allemagne et le Royaume-Uni n'en comptent réunis", avait déjà affirmé en juin un ministre lituanien. "Le président russe Vladimir Poutine veut tester l'OTAN... et il est probable que la meilleure façon de le faire soit les États baltes", souligne encore le ministre.

À titre préventif, l'armée américaine va donc envoyer le temps de l'opération Zapad près de 600 paras commandos dans ces trois pays baltes. Et garder plus longtemps que prévu un bataillon en Pologne. L'OTAN a elle, depuis juin, stationné 1.000 soldats sous commandement allemand en Lituanie, une unité semblable, mais sous commandement britannique en Estonie et des troupes sous la houlette des Canadiens en Lettonie.

Et ils vont encore dire que "le grand Satan" déploye ses troupes aux frontières russes.
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Message  Krispoluk Mer 2 Aoû - 10:38

Bof, au jeu du "bras de fer" avec l'occident/l'Otan, le guébiste a perdu d'avance... Qu'il relise son histoire ! Gorbatchev qui "régnait" à l'époque sur CCCP + l'Europe centrale/Pacte de Varsovie a du déclarer forfait après l'offensive de Reagan, Guerre des Etoiles...

La Russie d'aujourd'hui se paye un glacis Otan à l'Ouest, est en conflit avec ses "frères de sang" et a territoire réduit comme peau de chagrin. Il n'a aucune chance de "marquer des points" dans un conflit plus ou moins larvé tant que les US maintiennent une position ferme ! Twisted Evil 

Il est d'ailleurs pas très futé de jouer "les gros bras" s'il voulait obtenir des résultats positif pour lui. Il devrait au contraire la jouer lénifiante et endormir la méfiance de l'Occident (on est tellement cons, ou l'attrait du business est tellement fort qu'on a tendance à vite oublier les coups de Jarnac du passé chez nous...)

Je crois plutôt que cette gesticulation belliciste n'a d'autre objectif que de conforter son pouvoir interne avant les élections de l'an prochain en flattant l'ego et les sentiments nationalistes des russes ! Twisted Evil
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Message  Александр Mer 2 Aoû - 11:21

Oui ben en attendant, il a d'autres chats à fouetter (choses à cacher):

Exclusive: Russian losses in Syria jump in 2017, Reuters estimates show

BELORECHENSK, Russia (Reuters) - Ten Russian servicemen have been killed fighting in Syria so far this year, according to statements from the Defence Ministry.

But based on accounts from families and friends of the dead and local officials, Reuters estimates the actual death toll among Russian soldiers and private contractors was at least 40.

That tally over seven months exceeds the 36 Russian armed personnel and contractors estimated by Reuters to have been killed in Syria over the previous 15 months, indicating a significant rise in the rate of battlefield losses as the country's involvement deepens.(For a graphic on Russian casualties in Syria's conflict click tmsnrt.rs/2hjq3Et)

Most of the deaths reported by Reuters have been confirmed by more than one person, including those who knew the deceased or local officials. In nine cases, Reuters corroborated a death reported in local or social media with another source.

The data may be on the conservative side, as commanders encourage the families of those killed to keep quiet, relatives and friends of several fallen soldiers, both servicemen and contractors, said on condition of anonymity.

BELORECHENSK, Russie (Reuters) - Dix militaires russes ont été tués en Syrie cette année, selon des déclarations du ministère de la Défense.

Mais sur la base des comptes des familles et des amis des fonctionnaires morts et locaux, Reuters estime que le nombre réel de morts parmi les soldats russes et les entrepreneurs privés était d'au moins 40.

Ce nombre sur sept mois dépasse les 36 militaires armés russes et les entrepreneurs estimés par Reuters pour avoir été tués en Syrie au cours des 15 mois précédents, indiquant une augmentation significative du taux de pertes de champ de bataille à mesure que l'implication du pays s'accroit. (Pour un graphique sur le russe
Les victimes dans le conflit de la Syrie cliquez sur tmsnrt.rs/2hjq3Et)

La plupart des décès signalés par Reuters ont été confirmés par plus d'une personne, y compris ceux qui connaissaient les fonctionnaires décédés ou locaux.
Dans neuf cas, Reuters a corroboré un décès signalé dans les médias locaux ou sociaux avec une autre source.

Les données peuvent être du côté conservateur, car les commandants encouragent les familles des personnes tuées à garder le silence, les proches et les amis de plusieurs soldats morts, à la fois des militaires et des entrepreneurs, ont déclaré sous couvert d'anonymat.


Lire la (longue) suite en suivant le lien Wink
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Message  Александр Mer 2 Aoû - 14:38

Russia now has 15 to 20 enormous and horrifying ‘national disaster zones,’ statistics show

La Russie dispose désormais de 15 à 20 énormes et horribles «zones nationales de catastrophe», les statistiques le montrent
Et en Russie ! - Page 2 Poor-children-in-Russia

Statistics issued by Rosstat and the United Nations show that Russia now consists of 15 to 20 “national disaster zones,” enormous regions larger than many countries and having standards of living which are “similar to the very poorest developing countries,” Yakov Mirkin says.

The Moscow commentator gives as an example the Republic of Tyva. There GDP per capita is 66 percent lower than in Russia as a whole and amounts to 2460 US dollars (in 2015, the last year for which data are available). This puts it alongside Bhutan, Honduras, Nicaragua, Papua New Guinea and other third world countries.

Et en Russie ! - Page 2 1181px-Tuva_in_Russia.svg1_
Republic of Tyva (red) within Russia

Life expectancy in Tyva is 63.1 years on a par with Kenya, Mauritania, and Papua New Guinea, which rank 149th to 151st among the world’s countries. For Tyvan men, the situation is even worse: Their life expectancy is 58 years, on par with Benin, Burkina Faso, and Togo, Mirkin says.

At the same time, he continues, Tyva ranks fourth among federal subjects in terms of the number of crimes per 100,000 residents, with 2682 annually, “two thirds more than the average for the country.”

And he concludes: “we cannot fail to direct our attention to these ‘national disaster zones.’ They very much need our support to rise” to something closer to the all-Russian figures the Kremlin and its supporters take so much delight in reporting. “The saving of human souls” is at stake.

At the very least, Mirkin says, Russians and others “need to begin to talk about this in public.”

Les statistiques publiées par Rosstat et les Nations Unies montrent que la Russie comprend désormais 15 à 20 "zones nationales de catastrophe", des régions énormes plus vastes que de nombreux pays et ayant des niveaux de vie similaires aux pays en développement les plus pauvres, dit Yakov Mirkin.

Le commentateur de Moscou donne à titre d'exemple la République de Tyva. Le PIB par habitant est 66 pour cent inférieur à celui de la Russie dans son ensemble et s'élève à 2460 dollars américains (en 2015, la dernière année pour laquelle des données sont disponibles).
Cela le place aux côtés du Bhoutan, du Honduras, du Nicaragua, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et d'autres pays du tiers monde.

L'espérance de vie à Tyva est de 63,1 ans au pair avec le Kenya, la Mauritanie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui se situent entre le 149ème et le 151ème parmi les pays du monde.
Pour les hommes tyran, la situation est encore pire: leur espérance de vie est de 58 ans, à égalité avec le Bénin, le Burkina Faso et le Togo, dit Mirkin.

En même temps, il continue, Tyva occupe le quatrième rang parmi les sujets fédéraux en termes de nombre de crimes pour 100 000 habitants, avec 2682 annuellement, «deux tiers plus que la moyenne pour le pays».

Et il conclut: «nous ne pouvons pas attirer notre attention sur ces« zones nationales de catastrophe ». Ils ont grandement besoin de notre soutien pour se lancer" à quelque chose de plus proche des figures russes que le Kremlin et ses partisans prennent autant de plaisir à se faire signaler.
"La sauvegarde des âmes humaines" est en jeu.

À tout le moins, dit Mirkin, les Russes et d'autres "doivent commencer à en parler en public".


‘Alternatives to revolution in Putin’s Russia are not elections but more wars,’ Eidman says

«Les alternatives à la révolution dans la Russie de Poutine ne sont pas des élections, mais plus de guerres», dit Eidman.
Et en Russie ! - Page 2 181
Une femme lors de la Marche de la mémoire de Boris Nemtsov 2015, le 1er mars 2015 à Moscou, en Russie. Son signe dit: "Le poutinisme, ce sont les explosions d'immeubles d'habitation, d'avions, de stations de métro, d'aéroports, d'incidents et d'incendies, c'est des tragédies de« Kursk », Nord-Ost, Beslan, des meurtres, de la corruption, de la mafia, Guerre ... "(Image: kykyryzo.ru)

Last week, Pskov parliamentarian Lev Shlosberg argued that the only alternative to revolution in the Russia of Vladimir Putin are elections but Igor Eidman argues that in fact, Putin has no intention of holding real elections but instead will, in the absence of a revolution, unleash still more wars of aggression.

The Russian commentator argues that “the alternative to revolution in the present-day situation is not elections which do not exist and under the current regime will not take place but war.
The Putin powers are already conducting regional wars in Syria and Ukraine” but “of course, the regime will not stop at these.”

The Kremlin’s “adventurist policy will inevitably lead to new military conflicts,” Eidman says. “The very existence of this aggressive and inadequate regime, with its atomic weapons, sharply increases the risk of global war and nuclear catastrophe.” And thus the continued existence of Putin’s regime threatens people far more than any revolution.

The commentator points out that “the overwhelming majority of European revolutions of contemporary times, including [Russia’s] in 1991” did not lead to civil war,” and consequently, those who suggest that any future overturning of the Russian regime will have that outcome are frightening people in ways that help keep the regime in power.

“Unfortunately, there is no fairytale figure who could lead out of the Kremlin the enormous army of rats in uniform who have settled there, headed by a kind who long ago lost his adequacy” to rule. “They won’t go by themselves,” Eidman says, “and to hope for that is to deceive oneself and those around us.”

And he continues: “Only a revolution can liquidate the Putin regime, the currently most dangerous source of threats of a global catastrophe.” And thus a revolution and not anything is “is the single chance for people striving to ensure that their families have a secure future.”

La semaine dernière, le parlementiste de Pskov, Lev Shlosberg, a soutenu que la seule alternative à la révolution en Russie de Vladimir Poutine sont des élections, mais Igor Eidman fait valoir qu'en fait, Poutine n'a pas l'intention d'organiser de vraies élections, mais, en l'absence d'une révolution, déclenchera Encore plus de guerres d'agression.

Le commentateur russe soutient que "l'alternative à la révolution dans la situation actuelle n'est pas une élection qui n'existe pas et que dans le régime actuel ne se déroulera pas mais la guerre.
Les puissances de Poutine mènent déjà des guerres régionales en Syrie et en Ukraine "mais" bien sûr, le régime ne s'arrêtera pas à ces derniers ".

La «politique aventurière du Kremlin conduira inévitablement à de nouveaux conflits militaires», dit Eidman.
"L'existence même de ce régime agressif et inadéquat, avec ses armes atomiques, augmente brusquement le risque de guerre mondiale et de catastrophe nucléaire". Ainsi, l'existence continue du régime de Poutine menace les gens beaucoup plus que toute révolution.

Le commentateur souligne que «l'écrasante majorité des révolutions européennes de l'époque contemporaine, y compris les« russes »en 1991, ne conduisirent pas à la guerre civile» et, par conséquent, ceux qui suggèrent que tout renversement futur du régime russe aura ce résultat est
Les gens effrayants de manière à aider le régime au pouvoir.

"Malheureusement, il n'y a pas de figure de conte de fées qui puisse sortir du Kremlin l'énorme armée de rats en uniforme qui s'y sont installés, dirigés par une sorte qui depuis longtemps avait perdu son caractère" pour régner.
"Ils ne passeront pas par eux-mêmes", dit Eidman, "et espérer que c'est se tromper et ceux qui nous entourent".

Et il poursuit: "Seule une révolution peut liquider le régime de Poutine, la source actuellement la plus dangereuse de menaces d'une catastrophe mondiale." Et donc une révolution et rien n'est "est la chance unique pour les gens qui s'efforcent de faire en sorte que leurs familles aient une Avenir sûr ".
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Message  Caduce62 Mer 2 Aoû - 19:15

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Message  Александр Jeu 3 Aoû - 8:53

Dangers of joint "exercises" of Russian army and Donbas militants

Les dangers des «exercices» conjoints de l'armée russe et des militants de Donbas

A recent report by the "Information Resistance" OSINT community said that in the operational departments of the headquarters of the "1st Army Corps of the Donetsk People’s Republic" and the "2nd Army Corps of the Luhansk People's Republic" are preparing to take part in the exercises that the armed forces of the Russian Federation will hold in August-September. First of all, thanks to such exercises, the occupation forces will train their interoperability and joint operations with the Russian armed forces (units of both “LPR” and “DPR” will operate alongside the 8th Combined Army of the Russian armed forces, to which they are currently subordinate). And this pushes us to reflect on the issue. After all, the aggressor state (Russia) today is hardly considering such an option as withdrawing from the occupied areas or allowing their reintegration back into Ukraine. Otherwise, there would be no joint exercises planned with the militant forces.

Of course, under the guise of these drills, much can be done from a military perspective. Under the cover of conducting exercises, the enemy can regroup its forces and equipment in certain directions, increase or rotate its personnel, etc.

Actually, we have already seen something like this back in 2014 when literally ahead of the expected military defeat of the quasi-state formations of the "LPR" and "DPR", the regular Russian army intervened. This army was disguised as local "militia," while any presence of Russian troops in Donbas was categorically denied. But everyone on both sides of the front line perfectly understood that had it not been for the Russian regular army, these two fake "republics" would have ceased to exist.

However, in 2014, this was an "alarm" act on the part of the enemy – it was done in a great rush. When the Russian military and political leadership decided to use its regular army, they had to pull troops and equipment into the area from virtually all military districts. Today, Russia is systemically increasing its military presence. The 8th Combined Army with a headquarters in Novocherkassk has been established. It includes a new 150th Idrick-Berlin motorized rifle division, while the 20th motorized rifle division and artillery and missile brigades are being formed. That is, we see a full-blown army kit. In fact, they are building up a new instrument on our south-eastern border. And the "1st DPR Army Corps" and the "2nd LPR Ary Corps" are subordinated to the headquarters of the 8th Combined Army.

Thus, a clear structure is being created at the operational-tactical level, with a clear command vertical able to ensure control at all levels. But it is up to the Kremlin to decide, in what form, when, why, and in what capacity these troops will be used.

Besides, we should not forget that considerable enemy forces are being amassed along other sections of the Russian-Ukrainian border. For example, the 20th Army and the 1st Guards Tank Division are deploying additional units. We are talking about the sections of the border overlooking Sumy, Kharkiv, and Chernihiv regions.

Only the Main Intelligence Directorate can suggest whether there will be any spike in Donbas hostilities in connection with these exercises. But, based on open source intelligence, it will hardly be the case. If there is any kind of aggravation (which I highly doubt), it will not be a full-scale invasion in all directions and fronts.

If the Kremlin throws its regular army into Ukraine under the guise of "little green men," "polite people," "Cheburashkas", or "teletubbies" (it does not matter how they will do it technically), they will be able to carry out terrorist attacks across Ukraine, sow instability and chaos, and further destabilize the situation. But a full-scale invasion of Ukraine will mean that the current Kremlin regime will go for a final breakup with the entire civilized world. And this will open the door for the Kremlin regime to a modern version of Nuremberg. Even now, amid the latest package of U.S. sanctions, Russia is balancing on the brink.

In turn, it’s no coincidence that the civilized world chose such a method of communication with inadequate comrades from the Kremlin as "slow strangulation." Given that Russia is a nuclear power, with plenty of nuclear power plants, with its vast territories, so far managed from Moscow, a lightning-fast peacekeeping operation or something like this will not stand a chance. This is similar to the way a bull is taken to a slaughterhouse: he is gently petted not to make him nervous and make him enter calmly the stall where he will be electrocuted. Same thing here. Russia is being petted gently, but the grip of a civilized society is getting stronger.

Kostyantyn Mashovets is a coordinator at the Information Resistance OSINT community and a military journalist



Un rapport récent de la communauté OSINT «Résistance de l'information» a déclaré que dans les départements opérationnels du siège du «1er corps d'armée de la République populaire de Donetsk» et le «2e Corps d'armée de la République populaire de Luhansk» se préparent à participer Les exercices que les forces armées de la Fédération de Russie tiendront en août-septembre. Tout d'abord, grâce à de tels exercices, les forces d'occupation formeront leur interopérabilité et leurs opérations conjointes avec les forces armées russes (des unités de "LPR" et "DPR" fonctionneront à côté de la 8ème armée combinée des forces armées russes, à laquelle Ils sont actuellement subordonnés). Et cela nous pousse à réfléchir sur le problème. Après tout, l'état agresseur (Russie) aujourd'hui envisage actuellement une telle option de se retirer des zones occupées ou de permettre leur réinsertion en Ukraine. Sinon, il n'y aurait pas d'exercices conjoints prévus avec les forces militantes.

Bien sûr, sous le couvert de ces exercices, beaucoup peuvent se faire du point de vue militaire. Sous la couverture des exercices de conduite, l'ennemi peut regrouper ses forces et son équipement dans certaines directions, augmenter ou faire pivoter son personnel, etc.

En fait, nous avons déjà vu quelque chose comme ça en 2014, alors que, littéralement, avant la défaite militaire attendue des formations quasi étatiques du «LPR» et du «DPR», l'armée russe régulière est intervenue. Cette armée était déguisée en «milice» locale, alors que toute présence de troupes russes à Donbas était catégorisée. Mais tout le monde des deux côtés de la ligne de front a parfaitement compris que, s'il ne l'avait pas été pour l'armée régulière russe, ces deux fausses «républiques» auraient cessé d'exister.

Cependant, en 2014, il s'agissait d'un acte d'alarme de la part de l'ennemi. Il se faisait très pressé. Lorsque les dirigeants militaires et politiques russes ont décidé d'utiliser son armée régulière, ils ont dû retirer des troupes et du matériel dans la région de pratiquement tous les districts militaires. Aujourd'hui, la Russie augmente systémiquement sa présence militaire. La 8ème armée combinée avec siège à Novocherkassk a été créée. Il comprend une nouvelle division de fusil motorisé 150th Idrick-Berlin, tandis que la 20ème division de fusil motorisé et les brigades d'artillerie et de missiles sont en cours de formation. C'est-à-dire, on voit une trousse d'armée complète. En fait, ils créent un nouvel instrument sur notre frontière sud-est. Et le "1er Corps d'armée de la RPR" et le "2ème Corps d'Arme de LPR" sont subordonnés au siège de la 8ème armée combinée.

Ainsi, une structure claire est créée au niveau opérationnel-tactique, avec une commande claire verticale capable d'assurer le contrôle à tous les niveaux. Mais il appartient au Kremlin de décider, sous quelle forme, quand, pourquoi, et à quelle capacité ces troupes seront utilisées.


En outre, nous ne devons pas oublier que des forces ennemies considérables sont amassées dans d'autres sections de la frontière russo-ukrainienne. Par exemple, la 20e armée et la 1ère division du réservoir de Guards déploient des unités supplémentaires. Nous parlons des sections de la frontière qui dominent les régions de Sumy, Kharkiv et Chernihiv.

Seule la Direction principale du renseignement peut suggérer s'il y aura un pic dans les hostilités de Donbas dans le cadre de ces exercices. Mais, en fonction de l'intelligence ouverte, ce ne sera guère le cas.
S'il y a un type d'aggravation (dont je doute fortement), ce ne sera pas une invasion à grande échelle dans toutes les directions et les fronts.

Si le Kremlin jette son armée régulière en Ukraine sous le couvert de «petits hommes verts», «gens polis», «Cheburashkas» ou «télétubbies» (peu importe comment ils le font techniquement), ils pourront Mener des attaques terroristes à travers l'Ukraine, semer l'instabilité et le chaos, et déstabiliser davantage la situation. Mais une invasion à grande échelle de l'Ukraine signifierait que le régime actuel du Kremlin ira pour une rupture finale avec l'ensemble du monde civilisé. Et cela ouvrira la porte du régime du Kremlin à une version moderne de Nuremberg.
Même maintenant, dans le dernier paquet de sanctions américaines, la Russie se balance au bord de la frontière.

À son tour, ce n'est pas un hasard si le monde civilisé a choisi une telle méthode de communication avec des camarades inadéquats du Kremlin comme «strangulation lente». Étant donné que la Russie est une puissance nucléaire, avec de nombreuses centrales nucléaires, avec ses vastes territoires, jusqu'ici gérés par Moscou, une opération de maintien de la paix sans faille ou quelque chose comme ça n'aura aucune chance. Ceci est semblable à la façon dont un taureau est emmené dans un abattoir: il est doucement agacé pour ne pas le rendre nerveux et le faire entrer calmement le stalle où il sera électrocuté. Même chose ici.
La Russie se moque doucement, mais l'emprise d'une société civilisée devient plus forte.

Kostyantyn Mashovets est coordonnateur de la communauté OSINT de Résistance de l'information et journaliste militaire
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Message  Александр Jeu 3 Aoû - 10:06

Russia's Back-to-the-80s Foreign Policy

Politique étrangère de la Russie  de retour vers les années 80Et en Russie ! - Page 2 Lead_960
President Ronald Reagan stands with former Soviet leader Mikhail Gorbachev during Gorbachev's arrival ceremony at the White House on December 8, 1987

Moscow has reprised Cold War tactics against the United States. It’s worth remembering that they didn’t work out well for the Soviet Union last time.

History does not repeat itself, but it does rhyme.” The latest round of Russian-American embassy staff hits—Russia cut hundreds of U.S. Embassy employees in an escalatory response to U.S. expulsion of 35 Russian diplomats last December—recall the big Soviet-American embassy staff expulsions of 1986. Few recall the details of these Reagan-era fights. But many remember that the 1980s ended badly for the Soviet Union.

And that is the point: Moscow now, like then, has been going down a dark road of confrontation with the United States and aggression elsewhere. As with the Soviets and reactionary tsars, external confrontation coincides with, and may be compensation for, stagnation at home. Putin’s tactics, like the demonization of the United States in Russian official media, appear recycled from the Cold War. Russian cyber hacking and disinformation recall Soviet “active measures” of the 1980s. Russia’s low-grade war in Ukraine is different from the Soviet invasion of Afghanistan (for one thing, the Ukrainians are fighting for a European future), but both aggressions triggered resistance on the ground and from the West. Russia’s leaders can try to convince their people, and themselves, that their ability to bully neighbors, repress dissenters, and shake their fists at the United States, is a sign of strength. But, just like in the mid-1980s, this won’t work.

Despite the hopes of the Soviet regime then and Putin’s regime now, the West is not on its last legs. The anti-European, pro-Russian French nationalist whom Putin supported lost badly in France’s elections this spring. Whatever deal Putin sought or thought he had with President Trump, the power of American institutions and long-term American interests in the success of certain values—including the rule of law, human rights, democracy, and the prosperity these generate—is likely to prevail, which will not help Putin. Neither Putin’s aggression abroad nor his repression at home will fix a stalled Russian economy still dependent on oil, gas, and other raw material exports, or a political system rooted in staggering corruption organized from the top.  

Russians now recognize (and criticize) the early and mid-1980s as the period of zastoy (stagnation). But after several high-growth (i.e., high-oil price) years, Russia seems to be winding up in a similar place. Perhaps as a result, also like in the mid-1980s, thoughtful Russians may be recognizing, some even saying in public, that their country cannot go on like this; that Russia needs to modernize; and that for this to occur, Russia needs more, not less, rule of law at home and more, not less, access to foreign capital and technology. Russia therefore needs more constructive relations with the West, including the U.S. The Russians who feel this way are right. Experience suggests that Russia must choose between modernization and aggression.   

Russia hands at the State Department and National Security Council are analyzing the cuts in embassy and consulate staffing, and probably considering whether retaliation makes sense. The professionals can work out the options, as I and my colleagues on the old Soviet Desk did in the 1980s. I hope their recommendations are taken. But, ultimately, it’s not the response to the immediate provocations that matters most. Our specific response in 1986 to the Soviets pulling all Russian employees from Embassy Moscow was not all that important. What was important was that the Reagan administration understood the nature of the Soviet Union and developed a policy to deal with it—a policy that (as carried out by the pros of the imagined and maligned “deep state”) worked.

A sound Russia policy would mean resisting Russian aggression and helping others resist it; identifying areas of potential cooperation, without expecting too much or rewarding Russia for its cooperation in areas of supposed mutual interest; stabilizing the relationship where possible, including by keeping up dialogue, civilian and military; and looking to a better future relationship with a better Russia. We deal with the Russia we’ve got. But let’s remember that Putin’s Russia is not the only possible Russia. We have learned the benefits of keeping up contacts with Russian society generally, including with democracy-minded dissidents, who may not always remain in the shadows, and with reform-minded potential future leaders.

And the experience of the 1980s suggests appropriate tactics for today. Now as then, they include steadiness, especially in the face of Russian fear-mongering or attempts to intimidate. Now as then, they also include patience: The Russians could misread overeager creativity (like running after them, urging them to cooperate on something, anything) as weakness. And despite Trump’s stated dislike of the new sanctions bill he signed on Wednesday, it does give his administration new authorities to keep up the pressure on Putin to settle the conflict in Ukraine along the lines of the Minsk Accords framework, and increase the price to Russia for its interference in America’s electoral process last year. (I was the State Department’s sanctions coordinator in the Obama administration and had a hand in the current Russia sanctions, and I supported the current bill, which is now a law.) When Russia takes a different path, as it will if history is any guide, America should be ready to respond.

Europe has meanwhile proven itself a capable partner on Russia. America and Europe imposed sanctions together to resist Russia’s aggression in Ukraine. European nations have done their share deterring Russia’s pressure on NATO members, through troop deployments to the Baltic states, alongside American deployments to Poland and elsewhere in Central Europe. The new sanctions law does contain language which could risk this solidarity with Europe, but late amendments reduced some of that danger, and the administration can make the current law work as it is intended: to pressure Russia, not force a split with Europe.

In dealing with Russia, as during the Cold War, Americans need to remember who they are: leaders of the free world, and advocates of democracy and the rule of law. Our values give us power. We have made our share of blunders, and our institutions are again being tested at home. But we are still in our deepest nature a nation built on values, starting with our dedication to the proposition that all men are created equal. The power of this American tradition gives America its global standing. If we put this memory and these values to work in dealing with our latest Russia challenge, in solidarity with our democratic allies in Europe and beyond, we will succeed.

Moscou a repris les tactiques de la guerre froide contre les États-Unis. Il vaut la peine de se rappeler qu'ils n'ont pas bien fonctionné pour l'Union soviétique la dernière fois.



"L'histoire ne se répète pas, mais elle rime". La dernière ronde du personnel de l'ambassadeur russe-américaine frappe: la Russie a coupé des centaines d'employés de l'ambassade des États-Unis dans une réponse escalade à l'expulsion américaine de 35 diplomates russes en décembre dernier, rappellent le grand conflit soviétique- Les expulsions du personnel de l'ambassade américaine de 1986. Peu de rappels les détails de ces combats de l'ère Reagan. Mais beaucoup se souviennent que les années 1980 ont mal fini pour l'Union soviétique.



Et c'est le point: Moscou maintenant, comme ça, est allé dans une sombre route de confrontation avec les États-Unis et d'agression ailleurs. Comme pour les Soviétiques et les tsars réactionnaires, la confrontation extérieure coïncide avec la stagnation et peut être une compensation pour la maison. La tactique de Poutine, comme la diabolisation des États-Unis dans les médias officiels russes, semble recyclée de la guerre froide. Le cyber-piratage et la désinformation russes rappellent les "mesures actives" soviétiques des années 80. La guerre de bas niveau de la Russie en Ukraine est différente de l'invasion soviétique de l'Afghanistan (pour une chose, les Ukrainiens se battent pour un avenir européen), mais les deux agressions ont déclenché une résistance sur le terrain et de l'Ouest. Les dirigeants de la Russie peuvent essayer de convaincre leur peuple, et eux-mêmes, que leur capacité à intimider les voisins, à réprimer les dissidents et à secouer les poings aux États-Unis, est un signe de force. Mais, tout comme au milieu des années 1980, cela ne fonctionnera pas.



Malgré les espoirs du régime soviétique alors et du régime de Poutine maintenant, l'Occident n'est pas sur ses dernières jambes. Le nationaliste français anti-européen et pro-russe, qui a souffert de Poutine, a perdu mal dans les élections de France ce printemps. Quelle que soit l'affaire que Poutine a cherché ou pensé avoir avec le président Trump, le pouvoir des institutions américaines et les intérêts américains à long terme dans le succès de certaines valeurs - y compris la règle de droit, les droits de l'homme, la démocratie et la prospérité que cela génère - sont susceptibles de Prévalent, ce qui n'empêchera pas Poutine. Ni l'agression de Poutine à l'étranger ni sa répression à la maison ne fixeront une économie russe bloquée qui dépend encore des exportations de pétrole, de gaz et d'autres matières premières, ou un système politique enraciné dans une corruption décalée organisée depuis le sommet.



Les Russes reconnaissent maintenant (et critiquent) le début et le milieu des années 1980 comme la période de zastoy (stagnation). Mais après plusieurs années de forte croissance (c.-à-d., Prix du pétrole), la Russie semble se débrouiller dans un endroit similaire. Peut-être en conséquence, comme au milieu des années 80, les Russes réfléchis peuvent reconnaître, certains même en public, que leur pays ne peut pas continuer comme ça; Que la Russie doit se moderniser; Et que pour que cela se produise, la Russie a besoin de plus, pas moins, de la loi de droit à la maison et plus, et non moins, de l'accès au capital et à la technologie étrangers. La Russie a donc besoin de relations plus constructives avec l'Occident, y compris les États-Unis. Les Russes qui se sentent comme étant à droite. L'expérience suggère que la Russie doit choisir entre la modernisation et l'agression.



Les mains de la Russie au Département d'Etat et au Conseil de sécurité nationale analysent les réductions de personnel de l'ambassade et du consulat et examinent probablement si les représailles ont un sens. Les professionnels peuvent résoudre les options, comme je l'ai fait moi-même et mes collègues de l'ancien bureau soviétique dans les années 80. J'espère que leurs recommandations sont prises. Mais, en fin de compte, ce n'est pas la réponse aux provocations immédiates qui comptent le plus. Notre réponse spécifique en 1986 aux Soviétiques tirant tous les employés russes de l'ambassade d'Moscou n'était pas si importante. Ce qui importe, c'est que l'administration Reagan a compris la nature de l'Union soviétique et qu'elle a élaboré une politique pour y remédier, une politique qui (telle qu'elle a été réalisée par les pros de l'«état profond» imaginé et dénoncé par la loi) a fonctionné.......

Une politique saine de la Russie signifierait résister à l'agression de la Russie et aider les autres à résister; En identifiant les domaines de coopération potentiels, sans attendre trop ou récompenser la Russie pour sa coopération dans des domaines d'intérêts mutuels supposés; Stabiliser la relation dans la mesure du possible, y compris en gardant le dialogue, civil et militaire; Et cherchant une meilleure relation future avec une meilleure Russie. Nous traitons avec la Russie que nous avons. Mais rappelons que la Russie de Poutine n'est pas la seule Russie possible. Nous avons appris les avantages de maintenir des contacts avec la société russe en général, y compris avec des dissidents d'esprit démocratique, qui peuvent ne pas toujours rester dans l'ombre et avec des futurs leaders futurs réformés.

Et l'expérience des années 1980 suggère des tactiques appropriées pour aujourd'hui. Maintenant, alors, ils incluent la stabilité, en particulier face à la crainte de la peur ou aux tentatives d'intimidation. Maintenant, alors, ils incluent aussi de la patience: les Russes ont mal interprété la créativité (comme la course après eux, les exhortant à coopérer sur quelque chose, tout) comme une faiblesse. Et malgré l'aversion déclarée de Trump par rapport au nouveau projet de loi sur les sanctions qu'il a signé mercredi, il donne à son administration de nouvelles autorités pour maintenir la pression sur Poutine pour régler le conflit en Ukraine selon les lignes du cadre de Minsk Accords et augmenter le prix pour la Russie Pour son interférence dans le processus électoral américain l'année dernière. (J'étais le coordinateur des sanctions du Département d'Etat dans l'administration Obama et j'ai pris une main dans les sanctions actuelles de la Russie, et j'ai appuyé le projet de loi actuel, qui est maintenant une loi.) Lorsque la Russie prend une voie différente, comme si l'histoire l'est
Guide, l'Amérique devrait être prête à répondre.

L'Europe s'est ainsi avérée un partenaire capable en Russie. L'Amérique et l'Europe ont imposé des sanctions pour résister à l'agression de la Russie en Ukraine. Les nations européennes ont fait leur part dissuadant les pressions de la Russie sur les membres de l'OTAN, grâce aux déploiements de troupes dans les pays baltes, aux côtés des déploiements américains en Pologne et ailleurs en Europe centrale.
La nouvelle loi sur les sanctions contient un langage susceptible de risquer cette solidarité avec l'Europe, mais des modifications tardives ont réduit certains de ces dangers et l'administration peut faire fonctionner la loi actuelle comme elle l'intention: presser la Russie et ne pas forcer une division avec l'Europe.

En ce qui concerne la Russie, comme pendant la guerre froide, les Américains doivent se souvenir de qui ils sont: les dirigeants du monde libre et les défenseurs de la démocratie et de la loi. Nos valeurs nous donnent du pouvoir. Nous avons fait notre part de bêtises, et nos institutions sont à nouveau testées à la maison. Mais nous sommes toujours dans notre nature la plus profonde, une nation construite sur les valeurs, en commençant par notre dévouement à la proposition selon laquelle tous les hommes sont créés égaux. Le pouvoir de cette tradition américaine donne à l'Amérique sa position mondiale. Si nous mettons cette mémoire et ces valeurs au service de notre dernier défi de la Russie, en solidarité avec nos alliés démocratiques en Europe et au-delà, nous réussirons.
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Message  Caduce62 Jeu 3 Aoû - 10:11

AFP, publié le jeudi 03 août 2017 à 09h42
La Russie a dénoncé une "guerre économique" lancée par Washington où Donald Trump a promulgué mercredi de nouvelles sanctions contre Moscou, signe de "la faiblesse totale" du président américain selon le Premier ministre russe Dmitri Medvedev.

Ces sanctions voulues par le Congrès américain constituent "une déclaration de guerre économique totale contre la Russie" et marquent "la fin des espoirs russes pour une amélioration des relations avec la nouvelle administration américaine", a affirmé M. Medvedev sur sa page Facebook mercredi soir.

Selon lui, "l'administration Trump a montré sa faiblesse totale en cédant le pouvoir exécutif au Congrès de la manière la plus humiliante".

Même son de cloche dans la presse russe, le quotidien populaire Komsomolskaïa pravda estimant qu'"il ne s'agit plus des sanctions, mais de savoir qui est le vrai maître de la maison à Washington".

"L'amélioration des relations avec la Russie devient désormais une question de  vie et de mort pour le 45e président américain. S'il n'arrive pas à dire +non+ à l'opposition maintenant, le prochain projet de loi pourrait être une motion de défiance à son propre égard", assure le journal.

Donald Trump a promulgué mercredi les nouvelles sanctions économiques contre la Russie voulues par le Congrès, tout en prenant ses distances avec ce texte "très imparfait" qui contrecarre sa volonté d'améliorer les relations avec Moscou.

Les élus américains ont adopté ces sanctions la semaine dernière à une majorité écrasante et Donald Trump a donc décidé de ne pas y opposer son veto, car le Congrès, quasi-unanime sur le sujet, aurait pu facilement passer outre.

"En limitant la marge de manoeuvre de l'exécutif, cette loi entrave la capacité des Etats-Unis à conclure de bons accords pour le peuple américain et va rapprocher la Chine, la Russie et la Corée du Nord", a-t-il estimé au sujet d'un mécanisme inédit introduit par les parlementaires, qui se sont arrogé le droit de s'interposer si jamais il décidait de suspendre des sanctions existantes contre Moscou.

"Malgré ces problèmes, je promulgue cette loi au nom de l'unité nationale", a-t-il ajouté.

- Mesure "dangereuse" -

Les nouvelles sanctions, qui frappent notamment le secteur énergétique russe, visent à punir Moscou après les accusations d'ingérence dans l'élection présidentielle américaine, ainsi que pour l'annexion de la Crimée et son attitude en Ukraine. Le texte sanctionne aussi l'Iran et la Corée du Nord.

La Russie, qui n'avait pas attendu la signature du président américain pour riposter, a dénoncé une mesure "dangereuse qui risque de miner la stabilité" dans le monde et n'a pas exclu "d'autres mesures de rétorsion".

L'Iran, également visé par les sanctions, a affirmé que l'accord nucléaire avait été "violé" et prévenu qu'il allait "réagir en conséquence de manière appropriée".

Le Kremlin a pour sa part assuré que cette promulgation "ne change rien" pour Moscou, en rappelant que la Russie "avait déjà pris des mesures de rétorsion".

En effet, dès vendredi, sans attendre la signature de Donald Trump, Moscou avait annoncé une réduction draconienne de la présence diplomatique américaine sur son territoire: Washington devra diminuer à partir du 1er septembre des deux tiers le personnel de son ambassade et de ses consulats.

L'élection à la Maison Blanche du magnat de l'immobilier avait laissé entrevoir une possible amélioration des relations entre Washington et Moscou, qui ne s'est toutefois pas concrétisée, sur fond d'accusations d'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine et de soupçons de collusion entre l'équipe du candidat Trump et la Russie.

"Les relations sont au plus bas depuis la fin de la Guerre froide, et peuvent encore se détériorer", a répété mardi le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, qui doit rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov en tête-à-tête au cours du weekend en marge d'une réunion à Manille.

"Nous espérons qu'il y aura une coopération entre nos deux pays sur les principaux dossiers internationaux, de manière à ce que ces sanctions ne soient plus nécessaires", a déclaré le président Trump dans son communiqué.

Il s'est aussi attaché à rassurer ses alliés européens, qui craignent pour leur approvisionnement en gaz russe et dénoncent une action unilatérale.

"La nouvelle formulation prend en compte les remarques de nos alliés européens, qui ont été des partenaires résolus en matière de sanctions contre la Russie", a assuré Donald Trump.

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s'est dit "globalement satisfait" de cet assouplissement, mais a promis de "riposter" rapidement si les sanctions "devaient dans la pratique léser des entreprises européennes".
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Message  Александр Jeu 3 Aoû - 11:13

Théorie de la guerre hybride: le déploiement et les limites de la doctrine de Gerasimov

Et en Russie ! - Page 2 Empr.media-ukraine-russia-hyprid-war-2016-1-1-1-1-1-1-1-1-1-1-1-1-1

The first premise of the Gerasimov Doctrine from the report of his speech in the “Military-Industrial Kurier” of 27 Feb 2013 is that “Wars are no longer declared…”.


General Valery Gerasimov notes the events of the ‘Arab Spring’, which no doubt reminded Moscow a lot of the ‘color revolutions’ in Europe, where the whole basis of power in nations changed without ‘war’ as such and goes on emphasise the importance of ‘asymmetrical forms and means’.

Later versions of the Gerasimov Doctine argued that ‘conventional forces’ (is clearly identifiable Muscovite forces as opposed to ‘little green men’) should only be used at the end of the ‘conflict’; so Muscovite troops as ‘international peace keepers’ for instance once the ground is won, Transdniestria style.

Gerasimov does not mention any of the other features of what today we call the ‘hybrid war’ from the gas blackmail, where following Yanukovych’s agreement with Putin in December 2013 when a ‘ten year agreement’ was signed at $268 per 1,000 cubic meters the situation radically altered to the gas being cut off in June 2014 and claims were made that Naftogaz owed Gazprom $4.5bn!

In October 2014 a price of $378 per 1,000 cubic meters was agreed for the next two months, payment in advance.

This year deal marks a remarkable achievement of the Ukrainian and European authorities: $227 per 1,000 cubic meters.

Of course having the ability to get supplies from other European partners during that time may have played a role in the later discussions. Also, there was the extraordinary disinformation and propaganda war; overnight all Ukrainians ceased to ‘fraternal partners’ and became fascist, homosexual, Jewish CIA tools or agents…

Of course, this applied to all Ukrainians – Muslim Tartars became Jews presumably and Lemkos overnight got signed up by the CIA.

The same insanity applied to other cases: MH17 was shot down by a Ukrainian BUK and a Ukrainian Su25, while the CIA filled it with dead bodies and a Spanish air traffic controller ‘Carlos’, admitted it all…

Naturally the corruptive techniques went on and multiplied; open funding of anti European political parties (such as the French Front National) is only a slither of the criminal funding in Spain alone according to the Spanish authorities.

These things though are not Gerasimovs particular field but Putin’s, who clearly the Tambovskaya-Malyshevkaya in St Petersburg, so though they fall within the ‘hybrid war’ as we know it today I shall concentrate on Gerasimovs original military thinking and it’s unfolding.

It is clear that from the start Moscow feared all these forms of ‘popular revolutions’, whether they be ‘color revolutions’ or ‘Arab Spring’ versions of the same.

In the 2013 Gerasimov speech it is not said openly that they are the work of some outside power such as the CIA but clearly the ‘popular revolution’ is a threat to the ruling semi dictatorial and deeply corrupt ‘elite’ in Moscow.

In Ukraine they openly blamed the CIA fascist homosexual Jews for being behind the revolution.

In a real ‘popular revolution’ of course volunteers are plentiful and local but for the Muscovite style pseudo popular ‘counter revolution’ in Crimea Muscovite troops without isignia had to pose as ‘local volunteers’ until the local Parliament was forced (literally) to call an illegal ‘referendum’; the old Babushka’s digging up stones in Maidan didn’t happen in Crimea but once the ground was won by the ‘pseudo volunteers’ and the ‘referendum’ done it was safe to admit, as Putin did, that they were Muscovite troops all along.

It was in effect a Gerasimov ‘maskirovka’; it mimicked the ‘popular revolutions’ quite successfully.

Of course, any casualties they suffered in Crimea (3 ‘little green men’ died) strictly could NOT be admitted as it would blow the whole scam; there is no ‘war’ being the essential dictate.

Very few people had taken note of the “Military-Industrial Kurier” article of 2013 and of those who had read it before Crimea none had foreseen it’s practical application and it only became of interest AFTER Crimea – the Robert Coalson translation on Facebook linked above dates to June 2014.

In Crimea they had a ‘clear run’ to reveal the full implications of the Gerasimov Doctrine that many today recognise as ‘hybrid war’ and the level of ‘disinformation propaganda’ also caught most people by surprise and served as an effective cover to their operations in Crimea.

If Crimea served to illustrate the potential of Gerasimov Doctrine then Donbas marked it’s limits and the wheels began to come off.

Donbas operation went ahead on much the same basis as Crimea had done; seize the local Council buildings, police stations and SBU HQs, again it posed as ‘popular uprising’ against the ‘fascist junta’ in Kyiv.

It was an attempt to use the same trick again but it wore thin; the identification of ‘Strelkov’, then posing as the ‘defense minister’ of the ‘Donetsk People’s Republic’ as Colonel Igor Girkin of the GRU was part of it, but perhaps partly because the Crimean Operation had been so easy they underestimated the numbers of ‘little green men’ or ‘pseudo local volunteers’ they might need as their ambitions rose.

Basically, they actually believed they could start a ‘popular counter revolution’ among the majority Russian speaking parts of Ukraine giving birth to ‘Novorossiya’.

This was a wildly unrealistic dream and they should know it: after all Donbas had not ‘risen up’ for Yanukovych and he came from the area.

By May 2014 ‘Strelkov’ was complaining about the lack of ‘local volunteers’: ‘When I was in Crimea [during Russia’s invasion in February and March] I was told that the Donetsk miners would rise up, they’d tear people apart with their bare hands,’ Girkin says; ‘But now hundreds of thousands are calmly sitting in the comfort of their homes watching events unfold on television while drinking beer, waiting for an army from Russia to come and do your fighting’.

By August the ‘pseudo popular revolution’ in Donbas would require direct Muscovite military intervention to stop it being defeated and since then it has relied on pretty overt control and support from Moscow.

Russian troops take ‘wrong turns’ for 20km and are captured or traced back from Debaltseve to Buryatia by journalists, the order of battle is revealed etc. and the facade that you not ‘at war’ fades.

It also illustrates the core internal contradiction of Gerasimov Doctrine, which is that Gerasimov Doctrine seeks to explain how ‘popular revolutions’ work and seeks to imitate them, but never addresses ‘why’ they occur.

What brings out hundreds of thousands of ordinary people onto the streets and provides the ‘volunteer base’ that enables these revolutions from Ukraine to Egypt and Algeria and of course earlier in Romania, Czechoslovakia and Poland?

In most cases the answer is the same: corruption of a perceived dictatorial elitist regime.

In Ukraine after the January 16th ‘Dictatorship Laws’ all of western and central Ukraine ‘rose up’ en mass; it wasn’t hundreds of thousands but millions, often performing ‘individual actions’ that sometimes actually obstructed other groups’ efforts.

There was no lack of local volunteers, but rather too many of them doing their own thing.

So while the Gerasimov Doctrine seeks to imitate a ‘popular revolution’ by accusing the ‘Jews/CIA/Oligarchs/fascists etc.’ of being behind a ‘coup’ in a real ‘popular revolution’ mostly against corruption it cannot generate the ‘local volunteer base’ upon which a real ‘popular revolution’ relies to succeed.

A great deal of photoshopped pictures, and many borrowed from Chechnya or Syria or even films were used to provide ‘proof’ of ‘fascist Ukrainian crimes’; actresses appeared in numerous roles and GRU Officers, such as Girkin suddenly became Donbas patriots.

Yet the quickly created illusion failed to persuade most of the population…

Girkin couldn’t trick enough of them into fighting so the use of actual forces slowly but surely becomes necessary and of course then the game is up and you end up under sanctions and sitting at tables by yourself at G20 summits and having to veto an international tribunal on MH17 etc…

The maskirovka game fails and though you may still deny any involvement you are increasingly seen to be lying and look ridiculous.

The second problem that it illustrates with the basic Gerasimov Doctrine is that is it fundamentally suited to defensive war where the enemy has superior forces; where ‘asymmetrical’ methods of war are likely to yield the best results. In a genuine ‘popular revolution’ where local volunteers are plentiful and often act in an uncoordinated manner no matter how much those attempting to direct them might try to impose some form of ‘order’ the resulting chaos constrains the authorities who have superior forces more than the ‘revolutionaries’.

Again, it is one thing to explain how ‘popular revolutions’ work but using them for offensive purposes where there is no real grievance and no promise of ‘reform’ in some manner could only be a surprise once.

If the doctrine were used in a ‘Russian’ defensive war against NATO say, or China of course, no doubt it provides a solid ‘partisan base’ and it may be that this is how it was originally conceived to be used.

However Gerasimov himself rues the lack of ‘new ideas’ in his speech, which is perhaps not helped by the power vertical nature of the Muscovite mafiosi kleptocracy, and it seems that his original ideas came to dominate their thinking to such an extent that even when they had superior forces, as in Ukraine, they still chose to conduct an ‘asymmetrical’ campaign and as a result came close to losing their ‘pseudo counter revolution’ to a conventional Ukrainian offensive.

The move into Syria amounts to almost total abandonment of the Gerasimov Doctrine: It is tantamount admitted that Moscow is ‘at war’ against ‘terrorists’, whereas before they were posing as ‘local counter revolutionaries’ in Ukraine, supporting illegal ‘elections’ and ‘referendums’ etc and all but performing as ‘terrorists’ themselves.

Yet they still cling to the central dictate of Gerasimov; we are not ‘at war’ as such and thus casualties even in Syria must be ‘suicides’ or ‘accidents’ or some such.

What we have seen since February 2014 and the Crimean Operation is the unravelling of the Gerasimov Doctrine to it’s virtual abandonment today.

This does NOT mean that it is ‘dead’; more ‘little green men’ may appear in Ukraine, Belarus, Moldova or the Baltics, but it is doubtful the illusion and denials would succeed again; as the Americans say “Fool me once, shame on you; fool me twice, shame on me”.

More sanctions would follow etc. and more robust defence be ready to go from Day 1.

In the end it’s fine to say you are not ‘at war’ but you cannot hope to fool all the people all the time.
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Message  benoit77 Jeu 3 Aoû - 13:05

Rappel d'airbag en Russie: à certaines vitesses, ils ne servent à rien. bounce
"yes, la meuf est dead" ! Evil or Very Mad

http://www.20minutes.fr/societe/2112891-20170803-motarde-star-instagram-tuee-route
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Message  Caduce62 Jeu 3 Aoû - 13:55

Qui est Alina Kabaeva, la maîtresse présumée de Vladimir Poutine ?

Par Baptiste Erondel | Le 02 août 2017
Le Figaro

Ancienne gymnaste, ex-députée, présidente d'un groupe de médias russe... Alina Kabaeva aurait aussi conquis le cœur de Vladimir Poutine. Et ce, depuis plus de dix ans. Portrait.

Les médias russes qui se sont aventurés à parler du divorce de Vladimir Poutine, et de son idylle présumée avec Alina Kabaeva, s'y sont cassé les dents, quand ils n'ont pas, tout simplement, mis la clé sous la porte. «J'ai toujours eu un sentiment négatif à l'égard de ceux qui, avec leur nez rempli de morve et leurs fantasmes érotiques, s'ingèrent dans la vie des autres», lançait, lapidaire, en 2008 le président russe. Son leitmotiv est, et demeure, on ne peut plus clair : circulez, il n'y a rien à voir concernant ma vie privée. Pourtant, dans son entourage, le nom d'une femme de l'ombre ne cesse de revenir. C'est celui d'Alina Kabaeva, 34 ans – soit trente de moins que l'ancien agent du KGB –, ex-gymnaste devenue députée avant d'être propulsée magnat des médias.

"Tombée du ciel"

Alina Kabaeva est née le 12 mai 1983 à Tachkent en Ouzbékistan, autrefois membre de l'URSS. Élevée dans une famille de sportifs – son père est joueur de football professionnel et sa mère basketteuse de haut niveau – elle est gymnaste depuis l'âge de 3 ans. Mais sa carrière peine à décoller. Les entraîneurs ne la trouvent pas «taillée» pour l'exercice et la renvoient à ses kilos superflus. Les parents, déterminés, déménagent en 1995 à Moscou où, espèrent-ils, les talents de leur fille seront reconnus. Alina Kabaeva est alors âgée de 12 ans, soit déjà quasiment trop âgée pour espérer devenir une sportive de haut niveau un jour.

Sans sa rencontre avec Irina Viner, l'entraîneur de l'équipe de Russie de gymnastique, la jeune fille serait probablement retournée à des études plus classiques. Mais la coach accepte de prendre Alina sous son aile. À une condition, toujours la même : perdre du poids. Le pacte scellé, il porte ses fruits. Trois ans plus tard, l'apprentie gymnaste remporte les championnats d'Europe de gymnastique rythmique à 15 ans. Les médias locaux se délectent des performances de cette athlète «tombée du ciel». S'en suivent, dans la même discipline, 16 trophées de championne d'Europe, 9 titres de championne du monde, 3 de vice-championne, et une médaille d'or aux Jeux olympiques d'Athènes de 2004.

Raccroche le justaucorps

Le tableau d'honneur de «la femme la plus souple de Russie» est cependant terni par des accusations de dopage. En 2001, elle est suspendue et sa réputation entachée. N'ayant plus la faveur du public, Alina Kabaeva raccroche définitivement son justaucorps sept ans plus tard, et se tourne vers la politique, puis les affaires.

Encartée dans le parti de Vladimir Poutine depuis 2001, elle devient d'abord membre du Conseil suprême de Russie unie. En 2007, et à seulement 24 ans, elle est élue députée à la Douma avant de briguer le poste de vice-présidente de la commission pour la jeunesse. Le 15 février 2008, elle préside le conseil de surveillance d'un important groupe médiatique pro-Kremlin avant de prendre la tête de l'entreprise, qui réunit le studio de cinéma Art Pictures et les plus grandes chaînes de télévision du pays. Après avoir dominé les tapis gymnastiques, Alina Kabaeva s'impose donc dans le paysage médiatique russe.

Rumeur de mariage

En raison de ses responsabilités politiques et de la stature d'entrepreneure de la première, il est de plus en plus fréquent d'apercevoir, ensemble, Alina Kabaeva et Vladimir Poutine. Le duo, que trente-et-un ans séparent, s'affiche notamment lors de dîners de gala. En 2009, une rumeur de mariage, alimentée par la présence d'une bague à l'annulaire gauche de l'ancienne gymnaste et l'absence de conjoint connu dans sa vie, va même jusqu'à éclore. Fidèle à sa ligne de conduite, le président russe déclare publiquement «qu'il n'y a pas là un mot de vérité».

Les bourdonnements s'intensifient au moment de la naissance des enfants d'Alina Kabaeva, notamment celle de sa fille en mars 2013. Date à laquelle, et pour la première fois, Vladimir Poutine disparaît sans explication durant onze jours. S'est-il rendu en Suisse pour veiller la mère et accueillir le nouveau-né ? En est-il le père ? Sur le compte Instagram de l'ex-députée, aucun indice. Tout juste des archives de ses prestations passées de gymnaste, ainsi que des clichés de cérémonies officielles. Vladimir Poutine y apparaît quelques fois. De quoi entretenir, encore de longs mois, les suspicions de liaison. Jusqu'à l'officialisation ?

http://madame.lefigaro.fr/societe/portrait-alina-kabaeva-la-compagne-non-officielle-de-vladimir-poutine-020817-133021
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