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le referendum de la catalogne

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Message  Thuramir Jeu 19 Oct - 21:49

Quelle que soit la décision des castillans espagnols, ce sera tout bénéfice pour les indépendantistes. Si l'Espagne ne suspend pas l'autonomie de la Catalogne, les indépendantistes sortiront vainqueurs du bras de fer. Si l'Espagne suspend l'autonomie de la Catalogne, cela rappellera que cette mesure a été prise par Franco en 1939 et elle renforcera le clan indépendantiste catalan.

Le ver est dans le fruit ! L'Espagne a commis une faute stratégique et historique majeure en s'opposant au référendum et en matraquant des électeurs pacifiques. Il ne lui restera plus qu'à gérer de très probables décennies de crise institutionnelle à l'avenir, avec une majorité parlementaire indépendantiste encore plus nombreuse après de nouvelles élections qui, selon la Constitution espagnole, doivent être organisées en Catalogne en cas de suspension de son autonomie par le pouvoir central.
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Message  Александр Ven 20 Oct - 8:03

Thuramir a écrit:Quelle que soit la décision des castillans espagnols, ce sera tout bénéfice pour les indépendantistes . . . 
Si l'Espagne suspend l'autonomie de la Catalogne, cela rappellera que cette mesure a été prise par Franco en 1939 et elle renforcera le clan indépendantiste catalan.

Le ver est dans le fruit ! L'Espagne a commis une faute stratégique et historique majeure en s'opposant au référendum et en matraquant des électeurs pacifiques. Il ne lui restera plus qu'à gérer de très probables décennies de crise institutionnelle à l'avenir, avec une majorité parlementaire indépendantiste encore plus nombreuse après de nouvelles élections qui, selon la Constitution espagnole, doivent être organisées en Catalogne en cas de suspension de son autonomie par le pouvoir central.
C'est vers cette voie que les choses vont:

Catalogne: Madrid et Barcelone vers le choc frontal

Le gouvernement espagnol a fait jeudi un pas de plus vers une suspension de l'autonomie de la Catalogne, accusant le président séparatiste catalan Carles Puigdemont de chercher "l'affrontement systématique" dans une crise qui menace la stabilité de l'Espagne et inquiète l'Europe.

M. Puigdemont devait dire clairement avant 10H00 s'il renonçait à déclarer l'indépendance de sa région, où vivent 16% des Espagnols, en proie à un conflit sans précédent avec le gouvernement central depuis que l'Espagne est redevenue démocratique, en 1977. Mais il n'a pas répondu exactement à la question posée par le gouvernement, qui lui demandait s'il avait, oui ou non, déclaré l'indépendance de la région. Il n'a pas non plus accepté de "rétablir l'ordre constitutionnel", comme Madrid l'exigeait. Si le gouvernement persiste à empêcher le dialogue et poursuivre la répression, le Parlement de Catalogne pourra procéder (...) au vote d'une déclaration formelle d'indépendance", a écrit jeudi Carles Puigdemont dans une lettre adressée au chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.

La précision sur l'absence de déclaration d'indépendance aurait pu ouvrir la voie à l'apaisement. Mais le gouvernement espagnol y a vu une menace et promis de "prendre toutes les mesures (..) pour restaurer au plus vite la légalité et l'ordre constitutionnel" en Catalogne. Les mesures de suspension de l'autonomie seront définies samedi lors d'un conseil des ministres extraordinaire qui devra les transmettre au Sénat, en vue de leur validation fin octobre.

Mariano Rajoy devait en effet se rendre dans l'après-midi à Bruxelles pour un Conseil européen, programmé à 15h30 alors que le sujet inquiète aussi l'Europe. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le chef de l'opposition espagnole, le socialiste Pedro Sanchez l'ont d'ailleurs abordé alors même que le gouvernement annonçait la très probable application de l'article 155 de la Constitution qui lui permet de suspendre tout ou partie de l'autonomie d'une région si celle-ci viole ses obligations légales. "Le soutien des institutions européennes est plus fort que jamais", a assuré à la presse le socialiste, qui fait front commun avec M. Rajoy sur le sujet. Le président français Emmanuel Macron a d'ailleurs affirmé que l'UE enverrait un "message d'unité" autour de l'Espagne dans la crise catalane et la chancelière allemande Angela Merkel a dit espérer que des solutions puissent être trouvées "sur la base de la Constitution".

Confiance brisée

Renouer le dialogue  entre Barcelone et Madrid que réclament les institutions européennes ainsi que de nombreux Catalans de tous bords, jusqu'au puissant FC Barcelone, semblait donc difficile jeudi, et dans la capitale catalane les Barcelonais manifestaient leur fatigue. "Je suis saturé, là (...) Chaque jour, il y a une échéance très importante, une date très importante", râlait Albert Puig. "J'ai beau m'informer, je ne vois pas d'avancée", ajoutait l'informaticien de 35 ans en fumant une cigarette sous le porche de son entreprise. Lui qui se dit "plutôt en faveur des indépendantistes" ne sait plus "très clairement quoi penser... Vous m'auriez demandé il y a un mois, j'aurais répondu que j'étais enthousiaste".

Dans sa lettre, Carles Puigdemont regrette que Madrid ne prenne pas "la mesure du problème" et "refuse de parler", un sentiment que beaucoup de Catalans partagent. Mais le gouvernement espagnol, accusé d'être trop clément par l'aile dure des conservateurs, l'accuse de "chercher, délibérément et systématiquement, l'affrontement institutionnel". "Avec une menace d'indépendance sur la table, le dialogue est très difficile, pour ne pas dire impossible", a estimé le chef des socialistes catalans, Miquel Iceta. M. Puigdemont est tiraillé.

La CUP, petit parti d'extrême gauche allié-clé de Carles Puigdemont, qui souhaite la naissance immédiate d'une république catalane indépendante, a ainsi appelé à de nouvelles manifestations, dès jeudi soir.

Sortie par le haut?

Les milieux économiques aussi font pression sur le président catalan pour qu'il arrête tout. Plus de 800 entreprises, y compris les deux plus grandes banques catalanes, ont transféré leur siège social hors de la région depuis le référendum et le tourisme chute.

Les dirigeants catalans estiment que le référendum d'autodétermination interdit organisé le 1er octobre confère au parlement régional un "mandat populaire" pour déclarer l'indépendance. Selon leurs chiffres, invérifiables, le "oui" l'a emporté à 90% avec 43% de participation. La société catalane est profondément divisée, presque à parts égales, sur la question.

Une solution pour sortir par le haut de ce blocage évoquée mercredi par des sources gouvernementales à Madrid aurait été la convocation d'élections régionales anticipées. Mais Joan Tarda, porte-parole de la gauche indépendantiste (ERC) au Congrès des députés de Madrid, l'a écarté jeudi: "le gouvernement catalan ne convoquera pas d'élections", a-t-il dit.

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Message  Caduce62 Lun 30 Oct - 21:06

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Message  Caduce62 Lun 30 Oct - 22:28

INFO OBS. Destitué par Madrid et poursuivi pour "rébellion", le président indépendantiste est en Belgique.

Jean-Baptiste Naudet Jean-Baptiste Naudet
Publié le 30 octobre 2017 à 14h06

Destitué par Madrid, puis poursuivi depuis ce lundi matin pour "rébellion" par la justice espagnole, menacé d’arrestation, le président indépendantiste Carles Puigdemont a trouvé refuge à Bruxelles, a affirmé lundi 30 octobre à "l'Obs" une source très proche du leader catalan à Barcelone. Une information confirmée par l'AFP.

"Il veut essayer de rencontrer des leaders européens et les responsables de l'Union européenne pour leur faire comprendre que le problème catalan est aussi un problème européen et pour qu’ils s’impliquent", explique cette source.

La Catalogne se réveille sous tutelle dans une Espagne déchirée

Le procureur général de l'Etat espagnol a annoncé ce lundi avoir requis des poursuites notamment pour "rébellion" contre les membres du gouvernement catalan destitués, accusés d'avoir provoqué la crise institutionnelle ayant mené à une déclaration d'indépendance. Le président destitué risque très gros : jusqu'à 30 ans de prison, autant que pour un assassinat.

Son inculpation risque aussi de lui interdire toute participation aux élections convoquées par Madrid pour le 21 décembre.

Un soutien flamand ?

"Puigdemont avait bien noté la déclaration du ministre belge. C'est peut-être aussi pour ça qu'il a choisi Bruxelles", estime à "l'Obs" cette source à Barcelone.

La Belgique pourrait offrir l'asile au dirigeant séparatiste catalan, avait laissé entendre le 29 octobre le secrétaire d'Etat belge à l'Asile et à la Migration Theo Francken, membre du parti indépendantiste flamand de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA), suscitant la colère du parti conservateur au pouvoir en Espagne.

Une protection de la Belgique pour Carles Puigdemont "n'est pas irréaliste lorsqu'on regarde la situation actuelle, avait déclaré Theo Francken samedi à la chaîne de télévision flamande privée VTM. "En regardant la répression de Madrid et les peines de prison envisagées, la question peut se poser de savoir s'il a encore une chance d'un jugement équitable", avait-il ajouté.

Jean-Baptiste Naudet, envoyé spécial à Barcelone
Journaliste à l'Obs
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Message  Caduce62 Mar 31 Oct - 13:07

Catalogne : "On redoutait une tragédie, on a eu une mascarade"
La fuite en Belgique du président déchu Carles Puigdemont, qui s'exprimera depuis Bruxelles en début d'après-midi, brise le rêve indépendantiste.

http://www.lepoint.fr/europe/catalogne-on-redoutait-une-tragedie-on-a-eu-une-mascarade-31-10-2017-2168800_2626.php#xtor=CS3-194
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À BARCELONE, DOMINIQUE DUNGLAS
Modifié le 31/10/2017 à 11:20 - Publié le 31/10/2017 à 10:38 | Le Point.fr

Le 1er octobre, Pedro, un informaticien barcelonais de 35 ans, avait bravé les matraques des gardes civils pour voter en faveur de l'indépendance de la Catalogne. Vendredi, il s'était précipité devant la Generalitat pour célébrer la proclamation de la République catalane et avait fini la nuit en trinquant dans les bars avec ses copains. La fuite peu glorieuse de Carles Puigdemont a brisé son rêve de vivre dans une nation catalane. « On sentait qu'il y avait quelque chose de pas clair, on ne comprenait pas ce qui se passait au cours des 48 dernières heures. Mais jamais je n'aurais imaginé un dénouement comme ça. Je suis dégoûté. Le 21 décembre, je n'irai même pas voter. Pour moi, c'est fini. » Aleix, qui avait manifesté dimanche dernier avec plusieurs centaines de milliers d'espagnolistes en faveur de l'union, donne cours au sarcasme. « On redoutait une tragédie, on a eu une mascarade. » Laughing

L'exil à Bruxelles de Carles Puigdemont et de cinq des ministres du gouvernement catalan déchu est une douche glacée pour le mouvement indépendantiste. Le leader indépendantiste a pris contact avec un célèbre avocat spécialisé dans les demandes d'asile. Mais « M. Puigdemont n'est pas en Belgique pour demander l'asile », a plaidé Me Bekaert, interrogé par la télévision flamande VRT, assurant que, « sur ce plan, rien n'a encore été décidé ». « Je lui ai parlé personnellement en Belgique (...) et il m'a formellement désigné comme son avocat. » Plus qu'une manœuvre politique pour placer la crise catalane sur le devant de la scène européenne, la fuite semble destinée à se protéger d'une arrestation alors que le parquet espagnol a demandé l'inculpation d'une vingtaine de leaders indépendantistes pour « rébellion, sédition, malversation ». La rébellion peut entraîner une condamnation allant jusqu'à trente ans de prison.

Contradictions
Tous les pays de l'Union européenne sont censés respecter les règles du droit international. L'asile politique ne pourrait être accordé que si un magistrat belge considérait que l'Espagne n'est pas un pays démocratique et que les droits de l'homme y sont bafoués. Personne n'y croit. Et si la Belgique, à la surprise générale, donnait suite à la requête, cela déboucherait sur une crise entre les deux pays.scratchscratchscratch

Carles Puigdemont est d'ailleurs lui-même en pleine contradiction. Son parti et la coalition qu'il dirige ont annoncé qu'ils participeraient aux élections convoquées le 21 décembre par Madrid. Ils reconnaissent ainsi l'ordre politique en vigueur depuis l'application de l'article 155. Difficile dans ces conditions d'invoquer une persécution politique. Le camp indépendantiste est sonné. Les dirigeants du CUP, parti anticapitaliste qui appartient au cartel républicain, ont reconnu qu'ils n'avaient pas été informés de la fuite en Belgique. En outre, c'est à l'invitation du N-VA, parti indépendantiste flamand d'extrême droite, que Puigdemont et ses ministres ont pris le chemin de Bruxelles. De quoi troubler les nombreux républicains de gauche ou d'extrême gauche. Carles Puigdemont semble avoir agi sur un coup de tête.

La politique s'interroge, mais la Catalogne travaille. La « résistance passive » invoquée par les indépendantistes et redoutée par les unionistes ne s'est pas manifestée. Dans les commissariats des Mossos d'Esquadra, la police catalane, les photos du gouvernement catalan dissous ont progressivement disparu des murs. Les fonctionnaires se sont rendus normalement à leur travail. Carles Puigdemont doit prendre la parole ce mardi à 13h30 depuis Bruxelles. Il a beaucoup de choses à expliquer au peuple catalan.
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Message  Caduce62 Mar 31 Oct - 13:23

Et Carles Puigdemont relança la pagaille belge 

COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 31/10/2017 - 11:35
https://www.courrierinternational.com/article/et-carles-puigdemont-relanca-la-pagaille-belge?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1509446306

Le président destitué de la Catalogne qui se réfugie en Belgique ? Si la nouvelle amuse les uns pour son aspect surréaliste, elle inquiète également : la Belgique n’avait vraiment besoin de se mêler de la crise catalane, estiment plusieurs titres flamands.

Depuis le départ, l’affaire catalane avait de quoi embarrasser le gouvernement belge, une coalition dont le poids lourd est le parti nationaliste flamand N-VA. Certes, les différents partis s’étaient accordés, en début de législature, pour “geler” les questions de compétences régionales et se concentrer sur des questions économiques. Mais le fantôme de l’indépendance de la Flandre – qui avait fait craindre l’éclatement du pays il y a quelques années à peine – n’a jamais totalement disparu.

Jusqu’à présent, donc, Charles Michel “ne s’en sortait pas trop mal” avec cette crise catalane, commente Het Nieuwsblad. Le libéral francophone, à la tête de l’exécutif, parvenait à ménager la chèvre et le chou : “offenser les Espagnols, mais pas trop” – il s’était fait remarquer en condamnant les violences policières le jour du référendum catalan, et en appelant Madrid et Barcelone au dialogue – “et laisser la N-VA faire sa danse de la joie catalane, mais pas trop.”

Mais tout ça, c’était avant que l’ancien président catalan ne monte sur l’avion/train/bateau à vapeur direction Bruxelles, et que Charles Michel ne se retrouve avec une bombe à retardement entre les mains.”

Une véritable “histoire belge”, commente Le Soir en une. Lundi 30 octobre, le bruit a commencé à courir que Carles Puigdemont, président destitué de la Catalogne, s’était réfugié au plat pays. “Eh donc oui ! La seule pièce comique du drame espagnol et catalan s’est déroulée en Belgique”, réagit le journal francophone. Et tandis que les journalistes cherchaient à localiser le leader séparatiste, divers scénarios ont commencé à être envisagés : va-t-il demander l’asile en Belgique ? Former un gouvernement en exil ? L’Espagne – qui veut le poursuivre pour rébellion – va-t-elle demander à ce qu’il soit extradé ?

Le mal est fait

Pour Belgique, le problème est de taille, explique Het Nieuwsblad : “Si elle lui octroie l’asile ou refuse de l’extrader, cela reviendra à dire qu’elle n’a pas confiance en l’état de droit espagnol.” Si, au contraire, elle décide de “le renvoyer en Espagne, la N-VA aura des soucis avec sa base”.

Ajoutez à cela un certain malentendu : Puigdemont a-t-il été “invité” en Belgique ? Le 28 octobre, Theo Francken, secrétaire d’État N-VA à l’Asile et à la Migration a déclaré : “les Catalans qui se sentent menacés peuvent demander l’asile en Belgique. Cela vaut naturellement aussi pour le ministre-président Puigdemont.” Pour le journal flamand, il est peu probable que la venue de Puigdemont découle de ces déclarations. Malheureusement, “c’est ce que le reste de l’Europe a compris”.

En Belgique, on s’est habitués à ce que la formation la plus importante de l’exécutif se comporte de façon loyale à l’intérieur du gouvernement, et fasse ce que bon lui semble à l’extérieur – sur Twitter et dans la presse. Mais on ne peut pas s’attendre à ce que le reste de l’Europe comprenne cette subtilité”.

Dès lors, “le mal est fait”, se lamente De Standaard. “Les médias internationaux ne laissent aucune place au doute : la Flandre est favorable à la Catalogne, contrairement au reste de l’Europe. Et cette image ne disparaîtra pas, quels que soient les efforts déployés pour nuancer et expliquer. […] La Belgique risque de basculer dans un conflit international particulièrement risqué. Et, le cas échéant, le gouvernement ne pourra s’en prendre qu’à lui-même.”

Carole Lyon
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Message  Caduce62 Mar 31 Oct - 18:07

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Message  Caduce62 Jeu 2 Nov - 2:45

Le rêve d'une Catalogne indépendante s'évanouit chez ses partisans
DOSRIUS (ESPAGNE) (AFP) 01.11.2017 - 18:26
https://www.courrierinternational.com/depeche/le-reve-dune-catalogne-independante-sevanouit-chez-ses-partisans.afp.com.20171101.doc.tw9nr.xml?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&link_time=1509560069#xtor=CS1-9
 
Un mois après avoir affronté la police pour défendre le référendum d'autodétermination en Catalogne, le découragement gagne les habitants du petit village de Dosrius, face à l'évaporation en quelques jours de la "république" indépendante.

"Je me sens complètement impuissant. On a beaucoup travaillé, on a collaboré comme on a pu et au final on se retrouve dans une situation pire qu'avant", résume Oscar Jansana, un agriculteur de 43 ans, devant sa maison où flotte un drapeau indépendantiste.

Le rêve d'une république indépendante s'est vite évanoui. Cinq heures après sa proclamation vendredi par le parlement catalan, le gouvernement espagnol adoptait des mesures pour mettre sous tutelle cette région du nord-est de l'Espagne. Lundi, l'administration était déjà sous contrôle.

Le gouvernement séparatiste, destitué, s'est divisé entre Barcelone et Bruxelles, où son chef de file Carles Puigdemont assure être toujours "le président légitime de Catalogne".

"Ils ont emmené la république en Belgique et ici on se retrouve avec une vice-reine" plaisante, résignée, Susana Mora, évoquant la vice-présidente du gouvernement espagnol Soraya Saenz de Santamaria, désormais chargée de diriger la Catalogne.

Avec des dizaines de voisins, cette buraliste de 43 ans avait formé un bouclier humain le 1er octobre devant l'unique bureau électoral de ce village de 5.000 habitants, niché dans des collines bordant la Méditerranée, au nord de Barcelone.

A l'heure du déjeuner, la Garde civile a surgi et "est entrée sans ménagement, en mode militaire", raconte-t-elle. Pour confisquer le matériel électoral, les agents se sont frayés un chemin à coups de matraque, faisant plusieurs blessés dont le maire.

Comme Susana Mora, des milliers de Catalans se sont mobilisés ce jour-là pour protéger le déroulement de ce scrutin, interdit par Madrid, sur lequel s'est fondé le parlement catalan pour annoncer la sécession.

Mais la jubilation ressentie vendredi par beaucoup d'indépendantistes s'est rapidement transformée en frustration.

"La vérité, c'est qu'on ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Les gens sont très fâchés", explique la buraliste, tout en balayant le sol dans son commerce.

"Il y a du découragement", admet également Cristina Carbo, flânant près de l'église gothique du village.

"Cela fait longtemps qu'on se bat pour ça : on a manifesté, protesté, on a voté plusieurs fois...", explique-t-elle. "On a cru que c'était à portée de main mais nous ne sommes pas assez forts face à un Etat qui a tout le pouvoir".

Depuis 2010, les partisans de l'indépendance ont organisé des manifestations massives et soutenu pratiquement sans faille leurs dirigeants.

En 2015, après avoir obtenu la majorité absolue au parlement catalan, les indépendantistes avaient promis de faire sécession dans les 18 mois, le temps de préparer l'administration à endosser les fonctions d'un Etat.

Mais deux ans ont déjà passé, et l'administration catalane n'a ni Trésor, ni Sécurité sociale, ni banque centrale, et ne contrôle pas le territoire. Au contraire, elle est désormais pilotée par Madrid pour la première fois depuis la fin de la dictature du général Franco.

"C'est un retour à la réalité", admet auprès de l'AFP un dirigeant d'une importante association indépendantiste. "Le gouvernement de la République n'a pas la capacité de s'imposer. Nous devons faire notre autocritique et dire aux gens que ce ne sera pas facile, que cela va être très long".

Pendant des années, les dirigeants séparatistes ont assuré que la sécession aurait un faible coût, excluant toute fuite d'entreprises alors que 1.800 ont déjà transféré leur siège social, promettant que la Catalogne se maintiendrait dans l'UE pendant que les autorités européennes multipliaient les avertissements en sens contraire.

"Ils nous ont sciemment trompés", dénonce Ramon Sanchez, un avocat de 54 ans de Dosrius, opposé à l'indépendance.

"Les politiques doivent dire la vérité et ils ne l'ont pas fait. Au lieu de faire de la politique, ils ont lancé les gens en première ligne à leur place et ils nous ont amenés dans cette impasse", se désole-t-il.

D'autres gardent une foi inébranlable envers les dirigeants indépendantistes comme Carles Puigdemont.

"Ils savent ce qu'ils font. Ca va être dur mais ils ont tout planifié. Le 1er octobre, ils nous ont dit qu'on voterait et on a voté. Là, ce sera pareil", assure Josep Planas, un charpentier de 48 ans.
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Message  Caduce62 Sam 11 Nov - 2:15

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Message  Caduce62 Ven 17 Nov - 4:25

Madrid dénonce une ingérence de la Russie en Catalogne
La ministre de la défense, Maria Dolores de Cospedal, accuse des « entités » basées en Russie d’avoir mené une campagne de désinformation.


http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/11/16/madrid-denonce-une-ingerence-russe-en-catalogne_5215715_3214.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1510871494

LE MONDE | 16.11.2017 à 10h03 • Mis à jour le 16.11.2017 à 15h16 |
Par Isabelle Piquer (Madrid, correspondance)

Selon Madrid, des groupes basés en Russie auraient utilisé les réseaux sociaux pour mener une campagne de désinformation afin de soutenir le référendum organisé par le gouvernement indépendantiste catalan le 1er octobre.

Lundi 13 novembre, lors d’une réunion avec leurs homologues de l’Union européenne à Bruxelles, les ministres espagnols de la défense et des affaires étrangères ont affirmé avoir des preuves que des groupes publics ou privés russes ont utilisé Twitter, Facebook et d’autres sites Internet pour promouvoir la cause séparatiste catalane, influencer l’opinion publique et déstabiliser l’Etat espagnol.

« Il y a certaines entités, qui peuvent être publiques ou privées, qui essaient d’interférer dans les politiques nationales, qui essaient d’affecter et de créer des situations instables en Europe, et nous avons l’obligation de le dire clairement, pour que l’opinion publique le sache », a assuré la ministre de la défense, Maria Dolores de Cospedal, qui a toutefois évité d’impliquer directement Moscou.

En ce qui concerne les actions qui ont ciblé la Catalogne, « il ne peut être affirmé avec une certitude totale que c’est le gouvernement russe. Mais elles viennent du territoire russe », a expliqué Mme de Cospedal. « Nous sommes dans une phase d’analyse et de prospective », a-t-elle ajouté sans donner plus de précisions.

Le ministre des affaires étrangères, Alfonso Dastis, a cité la création de faux comptes sur les réseaux sociaux, la moitié en Russie et environ 30 % au Venezuela, destinés à plaider pour la cause indépendantiste en relayant des messages favorables au référendum. « Des rapports très sérieux accusent les hackeurs russes de mener des actions non seulement contre l’Espagne, mais contre l’Union européenne, afin de la déstabiliser », a renchéri M. Dastis.

La Russie, pour sa part, a nié toute ingérence ou tentative de déstabilisation dans la crise catalane, dénonçant les suspicions énoncées par les autorités espagnoles comme « non fondées » et « hystériques ».

« Nous considérons ces affirmations comme non fondées et semblables, que ce soit volontaire ou non, à l’hystérie que nous observons aux Etats-Unis et dans d’autres pays », a déclaré mercredi 15 novembre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

L’ambassadeur russe en Espagne, Yuri Korchagin, avait déjà qualifié d’« aberrantes » les affirmations de Madrid. Il avait également accusé la presse espagnole d’utiliser une « ingérence russe » pour « essayer d’expliquer » un problème « très sérieux qu’affronte l’Espagne » toujours considérée, a souligné le diplomate russe, comme « un pays ami ».
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Message  Caduce62 Ven 17 Nov - 19:57

Le président destitué de la Catalogne va-t-il être arrêté ? Le parquet belge a demandé, vendredi 17 novembre, à la justice de mettre en œuvre le mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne à l'encontre du dirigeant séparatiste catalan Carles Puigdemont et de quatre ex-ministres de l'exécutif régional, ont annoncé leurs avocats.

"Le procureur a demandé la mise à exécution du mandat d'arrêt européen" devant le juge qui devra, in fine, statuer à ce sujet, a indiqué l'un des avocats. La défense pourra "plaider le 4 décembre", a-t-il précisé, décrivant la première comparution à Bruxelles des anciens responsables de l'exécutif catalan comme "très sereine".

Madrid se pliera à la décision belge

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a affirmé qu'il se plierait à la décision de la justice belge. "Je fais confiance au pouvoir judiciaire et, par-dessus tout, je respecte et me conforme à ses décisions (...) Si nous commençons à remettre cela en question, je ne pense pas que nous serons sur la bonne voie", a répondu Mariano Rajoy.

Les cinq indépendantistes sont poursuivis notamment pour "rébellion", "sédition" et "malversations". Le délit de rébellion est passible d'un maximum de trente ans de prison en Espagne. L'exil belge de Carles Puigdemont rend atypique la campagne pour les élections régionales du 21 décembre en Catalogne. Le président destitué a annoncé qu'il était candidat en tant que chef de file d'une liste "transversale", soutenue par son parti d'origine, le PDeCAT (conservateur).
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Message  Caduce62 Dim 25 Mar - 16:50

Carles Puigdemont arrêté par la police allemande à la frontière avec le Danemark

Par LIBERATION, avec AFP — 25 mars 2018 à 13:19 (mis à jour à 15:22)

L’ex-président indépendantiste catalan Carles Puigdemont, sous le coup d’un mandat d’arrêt européen lancé par l’Espagne, a été arrêté ce dimanche par la police allemande près de la frontière avec le Danemark, cinq mois après avoir fui son pays.

Des appels à manifester à 16 heures ont été lancés par les séparatistes catalans à Barcelone sur les Ramblas, célèbre avenue du centre ville, ainsi que devant la délégation du gouvernement espagnol, où des heurts ont eu lieu vendredi entre manifestants et policiers après une décision de justice anti-indépendantistes.

Carles Puigdemont s’était réfugié à Bruxelles fin octobre 2017, anticipant des poursuites pour «rébellion» et «sédition» déclenchées par la justice espagnole à la suite de la tentative ratée de sécession de la Catalogne l’automne dernier.

Le dirigeant indépendantiste «a été arrêté aujourd’hui à 11h19 par la police autoroutière du Schleswig-Holstein», a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police allemande. «Il est maintenant sous la garde de la police», a-t-il ajouté, précisant avoir agi dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen. Cette arrestation a été confirmée par la porte-parole du parti de Carles Puigdemont, Anna Grabalosa. «Cela s’est passé au moment où il franchissait la frontière germano-danoise. Il a été bien traité et ses avocats sont là-bas. C’est tout ce que je peux dire», a-t-elle déclaré.

Puigdemont a été arrêté deux jours après que le juge de la Cour suprême espagnole Pablo Llarena eut confirmé des poursuites pour «rébellion» contre 13 indépendantistes catalans, dont Carles Puigdemont, et émis ou réactivé des mandats d’arrêt européens et internationaux contre six dirigeants indépendantistes catalans partis à l’étranger. Cette infraction est passible de 30 ans de prison.

Le juge a notamment accusé Puigdemont d’avoir organisé le référendum d’autodétermination du 1er octobre malgré son interdiction et «le grave risque d’incidents violents».

De retour de Finlande
L’avocat de Puigdemont, Jaume Alonso Cuevillas, a précisé sur Twitter que son client avait été interpellé alors qu’il rentrait en Belgique après un séjour en Finlande. Il s’y était rendu jeudi et vendredi pour y rencontrer des parlementaires et participer à un séminaire à l’université d’Helsinki.

La police finlandaise avait fait savoir samedi qu’elle était prête à l’arrêter. Mais dans la soirée, un député finlandais qui avait organisé sa visite dans le pays, Mikko Karna, a affirmé que le leader indépendantiste avait quitté le territoire dès vendredi soir pour la Belgique. Carles Puigdemont s’était déjà rendu au Danemark en janvier sans être inquiété, ainsi qu’en Suisse en mars.

Le juge Llarena reproche à l’ancien exécutif catalan d’avoir ignoré «les déclarations répétées d’inconstitutionnalité et de nullité», et évoqué particulièrement une manifestation tendue, dix jours avant le référendum interdit, où des milliers de militants séparatistes ont assiégé pendant plusieurs heures un bâtiment public où la garde civile menait une perquisition. Le magistrat estime alors que les dirigeants catalans «savaient que ce type d’agissement était indispensable pour mener à bien un référendum interdit par les tribunaux, dont dépendait la déclaration d’indépendance». Pour autant, le chef d’accusation de «rébellion» est très controversé, car il suppose un «soulèvement violent» qui, selon de nombreux juristes, ne s’est jamais produit.

Vendredi, le magistrat a également envoyé en détention préventive cinq indépendantistes dont Jordi Turull, candidat à la présidence de la Generalitat (exécutif catalan), plongeant encore un peu plus la Catalogne dans l’impasse politique. Vendredi soir, 37 personnes ont été légèrement blessées dans les rues de Barcelone lors de manifestations contre la décision du magistrat.

Après l’incarcération de Turull, le parlement a ajourné la séance de désignation du nouveau chef de l’exécutif. C’est la troisième fois que les indépendantistes, qui disposent de la majorité absolue au parlement, échouent à faire investir un nouveau président pour la Catalogne en raison de décisions de justice, après Carles Puigdemont et l’activiste Jordi Sanchez, incarcéré.

S’ils n’y arrivent pas avant le 22 mai, de nouvelles élections seront automatiquement convoquées. Et tant qu’un président régional ne sera pas désigné, la Catalogne restera sous la tutelle de Madrid, qui a pris cette mesure après la déclaration d’indépendance mort-née du 27 octobre.

LIBERATION avec AFP
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Message  Matt Sam 28 Juil - 14:32

Puigdemont, de retour en Belgique, promet de continuer le combat séparatiste

L'ancien président indépendantiste de Catalogne Carles Puigdemont, de retour samedi en Belgique, a promis de continuer "à défendre la juste cause du peuple catalan".

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"Ce n'est pas la fin du voyage. Je voyagerai jusqu'au dernier recoin de notre continent pour défendre la juste cause du peuple catalan", a déclaré M. Puigdemont en anglais, lors d'une conférence de presse à la représentation de la Catalogne, dans le quartier européen, à Bruxelles.

Avant sa conférence de presse, le leader indépendantiste a rencontré dans la matinée des membres du gouvernement catalan et d'anciens ministres en exil.

Il doit se rendre samedi après-midi à Waterloo, dans la banlieue de Bruxelles, pour une cérémonie d'accueil à partir de 16H00 (14H00 GMT).
Quatre mois après son arrestation en Allemagne alors qu'il rentrait en Belgique, venant en voiture de Finlande, le leader indépendantiste catalan, âgé de 55 ans, est de retour au coeur de l'Europe, renforcé par la décision de l'Espagne de retirer son mandat d'arrêt européen.
Le Catalan à l'épaisse chevelure brune compte désormais diriger la lutte indépendantiste depuis Waterloo, dans la banlieue bruxelloise, site de la défaite de Napoléon en 1815 contre une coalition européenne.

M. Puigdemont y loge dans une villa cossue, baptisée "Maison de la République", qui sera la base à partir de laquelle il tentera de mettre sur pied un "Conseil de la République", organe officieux de la cause séparatiste en exil, visant à l'internationaliser.
L'objectif de M. Puigdemont, qui reconnaît qu'"aucun" État membre de l'Union européenne ne le soutient, est de "continuer (...) de développer des activités en lien avec ce que le peuple de Catalogne a approuvé le 1er octobre", en référence au référendum d'autodétermination de 2017 interdit par la justice et marqué par des violences policières.

Une influence accrue

Le retour de M. Puigdemont en Belgique, où il était arrivé peu après la prise de contrôle de la Catalogne par le gouvernement central espagnol à la suite de l'échec d'une déclaration d'indépendance le 27 octobre 2017, met fin à une odyssée qui l'a brièvement conduit à la prison en Allemagne.

Les autorités allemandes l'avaient en effet arrêté le 25 mars en vertu d'un mandat d'arrêt européen délivré par l'Espagne. En juillet, la justice allemande avait finalement refusé de l'extrader pour rébellion (passible de 25 ans de prison), en ne retenant que le chef d'accusation beaucoup moins grave de malversation pour avoir utilisé des fonds publics afin d'organiser un référendum illégal d'autodétermination.

Le juge d'instruction en Espagne, où neuf dirigeants catalans sont en détention provisoire pour rébellion, a alors décidé le 19 juillet de retirer le mandat d'arrêt européen le visant ainsi que cinq autres personnalités indépendandistes installées en Belgique, en Suisse et en Écosse. Le juge a en revanche maintenu ce mandat d'arrêt pour l'Espagne.

Ce retrait du mandat d'arrêt européen permet à Carles Puigdemont, qui depuis les premiers mois de son exil bénéficie du soutien du parti nationaliste flamand N-VA, de poursuivre son combat à l'étranger.

Sa nouvelle marge de manoeuvre lui permet aussi d'"accroître son influence" sur toute la mouvance indépendantiste, selon l'analyste Jordi Amat.

Le week-end dernier, M. Puigdemont est parvenu à renverser la direction de son parti indépendantiste conservateur (PDeCAT), qui s'était montrée plus ouverte au dialogue avec Madrid. Il conserve aussi de nombreux fidèles dans la majorité séparatiste au Parlement catalan
"Puigdemont va essayer de boycotter le dialogue" avec le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez, estime M. Amat, car "la logigue du pire" est dans son intérêt.

En septembre, il devrait assister, de Belgique, puisqu'il ne peut retourner en Espagne à cause du mandat d'arrêt national émis contre lui -- notamment pour rébellion -- au premier anniversaire de la tentative d'indépendance de la Catalogne qui a secoué l'Espagne.

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