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Message  Александр Mer 5 Juil - 12:03

Trump-Poutine: que vont-ils se dire lors de leur face-à-face ?

"Nous allons avoir une formidable relation avec (Vladimir) Poutine et la Russie", allait répétant Donald Trump durant la campagne électorale. Plus de cinq mois après son arrivée au pouvoir, le président américain rencontre, enfin, son homologue russe.

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© Reuters

L'entretien tant attendu est prévu vendredi à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, en marge du sommet du G20.
Mais loin du nouveau départ, un temps espéré, le tête-à-tête entre l'ancien homme d'affaires de New York, 71 ans, et l'ancien chef à la tête du FSB (ex-KGB), 64 ans, s'annonce délicat. Et semé d'embûches pour le locataire de la Maison-Blanche qui, pendant des mois, a couvert d'éloges le maître du Kremlin.

Syrie, Ukraine, Corée du Nord, lutte contre le terrorisme: les sujets de fond sont nombreux. Mais nombre de questions lancinantes pèsent sur cette rencontre: Trump abordera-t-il la question de l'interférence russe dans l'élection présidentielle américaine ? Dans quelle mesure l'enquête en cours du FBI sur d'éventuels liens entre ses proches et le Kremlin pèsera-t-elle sur la discussion ?

Des deux côtés, on reste pour l'heure évasif sur le format, la durée et l'ordre du jour de ce face-à-face dont l'issue sera scrutée avec une attention particulière à Washington, où nombre d'élus républicains appellent à plus de fermeté face à Moscou, mais aussi à travers le monde.

"Cette rencontre (...) est cruciale pour la stabilité et la sécurité internationales", a déclaré le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, sans aller plus loin.

Le général H.R. McMaster, conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, a assuré qu'il n'y avait pas "d'ordre du jour spécifique", plaidant, d'une formule assez générale, pour une relation "plus constructive" avec Moscou qui n'empêche pas la fermeté face à son "comportement déstabilisateur".

Au plus bas dans les sondages aux États-Unis, l'imprévisible président, encore novice sur la scène internationale, devra trouver le ton juste, le savant dosage.

"La relation est tellement empoisonnée qu'il est difficile d'imaginer une quelconque avancée spectaculaire", estime Michael O'Hanlon, expert du centre de réflexion américain Brookings Institution.

"Trump doit être poli mais ferme, et pas trop amical. S'il veut améliorer les relations USA-Russie à terme, il doit d'abord exprimer ses réelles inquiétudes concernant le comportement récent de la Russie. Sinon, Poutine risque de penser qu'il se laisse marcher sur les pieds et le Congrès sera vent debout contre sa politique sur la Russie".

Regards et poignée de main

Sur l'Ukraine, en proie à un conflit armé entre des séparatistes pro-russes et les forces de Kiev, le renforcement des sanctions de Washington contre Moscou a provoqué la colère du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov qui est allé jusqu'à dénoncer l'"obsession russophobe" des États-Unis.

Sur la Syrie, aussi, les relations sont tendues. Les mois écoulés ont donné lieu à de vifs échanges, Moscou jugeant, entre autres, "inadmissibles" les menaces de représailles lancées par la Maison-Blanche contre le régime syrien accusé de préparer une attaque chimique.

Or plus que tout autre dossier, le chaos syrien nécessite un dialogue entre Moscou et Washington au moment où les revers successifs du groupe Etat islamique (EI) changent la donne sur le terrain: les jihadistes sont en très mauvaise posture dans leur fief de Raqa.

S'il veut faire un geste envers Moscou, Donald Trump pourrait revenir sur une partie des sanctions visant les services de renseignement russes annoncées par Barack Obama peu avant son départ du pouvoir. Parmi les pistes: la restitution de deux sites, à New York et dans le Maryland, saisis par les autorités américaines.

Mais une rencontre bilatérale est aussi une affaire d'images, lorsque tous les projecteurs sont braqués, pendant quelques secondes, sur une poignée de main, des regards, quelques mots avant le huis clos.

Celles - diffusées avec une délectation évidente par Moscou - de Donald Trump tout sourire dans le Bureau ovale début mai en compagnie de Sergueï Lavrov ont eu un effet désastreux.

Le magnat de l'immobilier a beaucoup moqué la faiblesse supposée de son prédécesseur démocrate pour lequel Vladimir Poutine n'avait, selon lui, "aucun respect",
"Si nous pouvons (...) nous entendre avec la Russie, ce serait un truc fantastique. J'adorerais essayer", lançait-il six mois avant d'être élu, à la surprise générale, à la Maison-Blanche.

Vendredi, à Hambourg, à l'occasion de son deuxième déplacement à l'étranger depuis sa prise de fonction, Donald Trump aura l'occasion de nouer le contact.
Le parcours d'obstacles de Donald Trump

Donald Trump entame ce mercredi un important voyage en Europe où il assistera à son premier sommet du G20 et aura avec le président russe Vladimir Poutine une rencontre observée attentivement par leurs pairs.


Le président des États-Unis encore débutant commence ce déplacement de quatre jours par la Pologne et l'Allemagne au moment où montent à travers le monde de dangereux courants géopolitiques, des dissensions transatlantiques aux menaces nucléaires de la Corée du Nord.


Air Force One doit atterrir à Varsovie tard dans la soirée de mercredi, marquant le début du deuxième voyage à l'étranger de Trump, qui le mènera aussi au sommet du G20 à Hambourg où il aura des conversations épineuses avec les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Xi Jinping, et aussi avec la chancelière allemande Angela Merkel.


L'essai nord-coréen d'un missile balistique intercontinental pouvant aller jusqu'en Alaska, une menace sans ambiguïté pour la sécurité des États-Unis, pèsera sur le climat des entretiens.


Le président Trump avait dans le passé affirmé que ce genre d'essai serait la violation d'une ligne rouge. Maintenant, ses amis et rivaux attendent de voir s'il s'agissait de simples éclats de voix ou d'annonce d'une action à venir.


M. Trump, qui a tenté en vain de convaincre Pékin d'accroître la pression sur Pyongyang, rencontrera le président Xi à Hambourg pour parler des mesures à prendre.


"Aucun d'entre nous n'en fait assez. Je ne pense pas que la Chine fait assez maintenant, car le problème n'est pas réglé", a dit le conseiller présidentiel américain à la sécurité nationale, H.R. McMaster, à la veille du voyage.


Vendredi, M. Trump aura avec M. Poutine une rencontre qui peut avoir un impact sur la politique intérieure américaine.


Rattrapage


Le premier voyage de M. Trump en Europe ayant révélé une grande méfiance transatlantique, le deuxième devrait ressembler à un rattrapage.


En Pologne, M. Trump sera accueilli chaleureusement par le président Andrzej Duda qui suit la politique du gouvernement conservateur, assez proche de celle de "Donald".


"Après son voyage désastreux à Bruxelles et Taormina, des images souriantes avec des dirigeants européens et des foules enthousiasmées par son discours pourraient aider Trump à réparer son image dans son pays", a dit Piotr Buras, analyste du Conseil européen des relations extérieures.


En public, les responsables européens parlent d'une relation inaltérable et essentielle. Mais en privé ils se demandent si elle survivra à quatre ou huit années avec M. Trump à la Maison-Blanche.


'Un pour tous' ?


Même si l'étape de Varsovie devrait être la plus facile, elle n'est pas complètement sans embûches pour un commandant-en-chef qui ne parle pas toujours comme un diplomate.


Les Polonais surveilleront ce qu'il pourra dire sur son engagement à garantir la sécurité européenne.


Comme bien des pays voisins, la Pologne voit dans l'Otan et sa règle de défense mutuelle un puissant facteur de dissuasion face à la Russie et une garantie de leur indépendance.


M. Trump s'était dit attaché à la règle "un pour tous, tous pour un", mais en même temps il a flétri les alliés européens pour la maigreur de leurs budgets militaires.


Jeudi, il doit prononcer un important discours place Krasinski, proche du monument à l'Insurrection de Varsovie contre les nazis.


"Il présentera une vision, pas seulement pour les relations futures avec l'Europe, mais pour l'avenir de notre alliance transatlantique et sa signification pour la sécurité et la prospérité de l'Amérique", a dit le général McMaster.


Les conservateurs au pouvoir en Pologne devraient garantir une bonne audience et M. Trump manifestera en retour le soutien des États-Unis, évoquant le déploiement des troupes américaines et la première livraison en juin du gaz naturel liquéfié américain.


Pour des responsables de la Maison Blanche il s'agit d'un pas important en vue de réduire la capacité de Moscou d'utiliser les carburants comme un instrument de pression.


Les autres pays européens observeront avec attention l'attitude de M. Trump à l'égard des dirigeants du parti polonais Droit et Justice (PiS), que l'opposition accuse d'affaiblir l'Etat de droit et d'ignorer les valeurs européennes.


Effectivement, Bruxelles a engagé une procédure légale contre Varsovie pour son refus d'accueillir des réfugiés.


Si le président américain manifeste des sympathies pour les positions polonaises, il pourrait se faire accuser de semer la discorde en Europe, comme ce fut le cas pour George W. Bush lors de la guerre en Irak.
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Message  Александр Mer 5 Juil - 12:24

La ministre Freeland assistera à la conférence Opportunity Ukraine à Londres avant le G20 à Hambourg

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La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, prononce un discours à la Chambre des communes le 6 juin 2017 et présente les priorités du pays en matière de politique étrangère. (Affaires mondiales Canada)

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a annoncé aujourd’hui qu’elle assistera à la conférence Opportunity Ukraine, qui aura lieu à Londres, au Royaume-Uni, le 6 juillet, ainsi qu’au Sommet des dirigeants du G20, qui se déroulera à Hambourg, en Allemagne, les 7 et 8 juillet.

Organisée par les gouvernements de l’Ukraine et du Royaume-Uni, la conférence Opportunity Ukraine réunira les ministres des Affaires étrangères des pays du G7, de l’Union européenne et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, ainsi que des représentants des institutions financières internationales et de la société civile. Les participants à la conférence examineront l’état d’avancement des réformes effectuées par l’Ukraine au cours des trois dernières années et définiront des priorités pour poursuivre ces réformes.

Après la conférence, la ministre accompagnera le premier ministre Justin Trudeau au Sommet des dirigeants du G20 à Hambourg, les 7 et 8 juillet. À l’occasion du Sommet du G20, le Canada fera la promotion de la croissance économique inclusive, du commerce international progressiste, de l’égalité des genres et de la lutte contre les changements climatiques.

« Nous continuons de donner un appui sans équivoque à l’Ukraine et nous condamnons avec la plus grande fermeté l’invasion et l’annexion illégale de la Crimée. Le Canada est déterminé à soutenir le peuple ukrainien dans sa volonté de mettre en œuvre des réformes démocratiques et économiques substantielles et durables, au moment où il s’efforce d’assurer un avenir sûr, stable et prospère. », a déclaré la ministre canadienne.

Faits en bref

Le Canada a été le premier pays occidental à reconnaître l’indépendance de l’Ukraine, le 2 décembre 1991.

La relation bilatérale Canada-Ukraine est renforcée par des liens interpersonnels étroits, qui prennent racine dans une communauté de 1,3 million de Canadiens d’origine ukrainienne.

Depuis janvier 2014, le Canada s’est engagé à accorder à l’Ukraine plus de 700 millions de dollars en aide dont elle a grandement besoin, y compris 400 millions de dollars sous forme de prêts à faible taux d’intérêt pour l’aider à stabiliser son économie; plus de 245 millions de dollars pour la réalisation de projets bilatéraux d’aide au développement visant à faire avancer la démocratie, l’état de droit et la croissance économique durable; et plus de 74 millions de dollars pour appuyer la stabilisation de l’Ukraine et renforcer son secteur de la sécurité, et plus de 27 millions de dollars en aide humanitaire pour soutenir les personnes vulnérables touchées par le conflit qui persiste dans l’est du pays.

Le Sommet du G20 réunit les dirigeants des principales économies avancées et émergentes. L’Allemagne est l’hôte du sommet de cette année, qui a pour thème Façonner un monde interconnecté.

La ministre a assisté à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Bonn, en Allemagne, en février 2017.
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Message  Александр Ven 7 Juil - 12:04

Le point avant le 'match' Trump-Poutine

Le président américain Donald Trump rencontre pour la première fois vendredi le maître du Kremlin Vladimir Poutine, un face-à-face sous haute tension en marge d'un sommet du G20 que les Etats-Unis abordent très isolés.

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© Reuters

A la veille de cette rencontre à Hambourg, lourde d'enjeux au plan international comme en interne aux Etats-Unis, Donald Trump a opté pour la confrontation en dénonçant depuis Varsovie le "comportement déstabilisateur" de la Russie.

Il a aussi concédé que le Kremlin avait pu s'immiscer dans l'élection présidentielle américaine de 2016.

La tension qui s'annonce pour ce face à face est aussi palpable à l'extérieur, dans les rues de Hambourg. Des affrontements entre plusieurs milliers de manifestants anti-G20 et la police ont fait plusieurs blessés jeudi soir, dont 76 blessés légers dans les rangs des policiers, et d'autres rassemblements sont prévus vendredi.

Pour ce premier rendez-vous au sommet entre les deux dirigeants dans l'après-midi, chaque expression, chaque geste sera scruté de près, à l'affût du moindre signe de crispation ou, plus improbable, de complicité.

"Il sont tous les deux à l'aise dans l'intimidation et la diversion (...). Ce qui se passera alors entre eux va probablement définir leur relation future", anticipe Derek Chollet, expert au German Marshall Fund of the United States.

Le président américain, qui après avoir fait l'éloge de Vladimir Poutine a dû battre en retraite devant les soupçons de collusion entre son entourage et le Kremlin et une série de contentieux entre les deux pays, a certainement le plus à perdre.

Au plus bas dans les sondages aux Etats-Unis, il va devoir trouver le ton juste pour tenter de relancer la relation russo-américaine, plombée sous la présidence Obama, mais sans être taxé de faiblesse ou de complaisance envers le maître du Kremlin. 

Poutine maître à bord ?

Le format de la rencontre, qui aura des allures de tête-à-tête, suscite d'ores et déjà beaucoup d'interrogations, sinon de suspicions.

Donald Trump ne sera en effet accompagné que de son secrétaire d'Etat, Rex Tillerson, et d'un interprète, a confirmé à l'AFP une source à la Maison Blanche.

"Les deux n'ont aucune expérience en politique étrangère. Ils devraient être accompagnés de +pros+ face à Poutine", relève Thomas Wright, expert à la Brookings Institution.

"Poutine aime les réunions en petit format. Cela veut dire que la Maison Blanche a laissé le Kremlin dicter les termes de la rencontre", s'inquiète l'ancien ambassadeur américain à Moscou, Michael McFaul, en déplorant l'absence de conseillers qui auraient pu tempérer l'imprévisibilité de Donald Trump.

Dans un subtil jeu d'équilibriste, le locataire de la Maison Blanche optera-t-il pour une note "plus constructive", comme l'a suggéré son conseiller à la Sécurité nationale, le général H.R. MacMaster ?

Le chef de la diplomatie américaine a esquissé un possible terrain d'entente sur la Syrie, malgré de vives tensions depuis que les Américains le 18 juin ont abattu un avion syrien qui menaçait, selon eux, leur allié kurde.

Les Etats-Unis sont "prêts à explorer la possibilité d'établir avec la Russie des mécanismes communs" de stabilisation de la Syrie, dont des zones d'exclusion aérienne et une "livraison coordonnée de l'aide humanitaire", a souligné Rex Tillerson à la veille du sommet.

Rétorsions

Sur les sujets plus traditionnels de discussion entre les 20 plus grandes économies développées et émergentes, le sommet de Hambourg ne devrait être guère plus consensuel, à l'exception notable de la lutte contre le terrorisme.

"Nous n'allons pas masquer les différences", a averti la chancelière Angela Merkel à son arrivée jeudi soir à Hambourg.

Là encore, les Etats-Unis, qui ont déjà remis en cause les accords de Paris sur le climat, risquent d'apparaître seuls contre tous s'ils agitent le spectre protectionniste contre la Chine sur l'acier et contre l'Allemagne dans le secteur automobile.

"Si les mesures devaient toucher les exportations européennes, nous serions amenés à réagir très rapidement et nous nous y préparons", a-t-on mis en garde à la présidence française.

Sur le climat, les discussions entre délégations ne seront "pas franchement faciles" non plus, a concédé Angela Merkel, se refusant à tout prognostic sur un possible compromis.

La chancelière, qui entretient une relation houleuse avec le nouveau président américain, estime pour sa part que le temps de l'alliance inébranlable avec les Etats-Unis est "révolu" et appelle à un sursaut européen.
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Message  steven21 Sam 8 Juil - 17:33

la blague du jour :



il aurait dit immigration , je veux bien ; a moins qu il associe immigration et terrorisme ...
bref , on marche sur la tete.
on va me dire qu il y a du terrorisme labas aussi , mais est ce vraiment a cause du rechauffement climatique ? vu les revendications.... les personnes visées , symboles etc....
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Message  Caduce62 Lun 10 Juil - 1:56

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Message  Александр Lun 10 Juil - 10:17

Trump: la suspension des sanctions contre Moscou dépend des conflits en Ukraine et Syrie

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Les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump à Hambourg, en Allemagne, le 7 juillet 2017
SAUL LOEB - AFP

Donald Trump a assuré dimanche que les sanctions contre la Russie ne seraient pas allégées tant que la situation en Ukraine et en Syrie ne serait pas résolue, mais des élus républicains exigent d'aller plus loin pour sanctionner l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine.

"Rien ne sera fait jusqu'à ce que les problèmes ukrainien et syrien soient résolus", a tweeté le président, à son retour d'un périple de quatre jours en Europe, au cours duquel il a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine pour la première fois.

"Les sanctions n'ont pas été abordées" lors de cette discussion, a-t-il ajouté.

Interrogé vendredi, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson avait néanmoins laissé entendre que Donald Trump avait mentionné le projet de loi proposant de nouvelles sanctions contre la Russie, actuellement en discussion au Congrès américain.

La Russie, alliée du président syrien Bachar al-Assad, et les Etats-Unis sont convenus vendredi à Amman d'un cessez-le-feu en Syrie. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), il est entré en vigueur dimanche dans trois provinces du sud du pays en conflit depuis 2011.

En ce qui concerne l'Ukraine, Washington continue d'accuser Moscou de soutenir les rebelles séparatistes dans l'est du pays et a adopté de nouvelles sanctions le 20 juin à son encontre.
Ces sanctions visent 38 individus et entités en Ukraine ainsi que deux responsables gouvernementaux russes et une douzaine d'individus et organisations opérant en Crimée.

Le Kremlin dément tout soutien militaire et, profitant du sommet du G20 en Allemagne cette semaine, a affirmé que ces sanctions étaient assimilables à du protectionnisme caché.

- 'Un prix à payer' -

Un premier train de sanctions avait été mis en place en mars 2014, au plus fort de la crise ukrainienne, gelant les avoirs aux Etats-Unis de plusieurs dirigeants politiques, hommes d'affaires et de la banque russe Rossiya, tous considérés comme étant proches de Vladimir Poutine.

"Il est nécessaire que la Russie fasse le premier pas pour permettre une désescalade de la situation dans l'est de l'Ukraine, en particulier en respectant le cessez-le-feu, en retirant les armes lourdes et en permettant l'accès des observateurs de l'OSCE", l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, a déclaré dimanche Rex Tillerson, lors d'une visite officielle en Ukraine.

En outre, l'ancien président Barack Obama avait décidé le 29 décembre de sanctions contre la Russie, expulsant notamment 35 diplomates considérés comme des agents russes.

Ceci à la suite d'affirmations en octobre des agences du renseignement américain, qui avaient fait état d'une ingérence de Moscou dans le processus électoral américain.

Plusieurs enquêtes, dont l'une menée par le FBI, sont en cours aux Etats-Unis concernant des accusations de collusion entre la Russie et des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump. Ce dernier a rejeté ces accusations avec force.

Plusieurs élus républicains ont critiqué dimanche le président américain, estimant que derrière son apparente dureté à l'égard de Vladimir Poutine, il n'avait pas été assez ferme sur la question des interférences lors du scrutin présidentiel.

Donald Trump "semble vouloir pardonner à Poutine et oublier", a regretté le sénateur républicain Lindsay Graham, qualifiant l'entretien entre les deux hommes de "désastreux". "Donc cela renforce ma résolution à soumettre au président Trump des sanctions punissant Poutine".

"Il est temps d'aller de l'avant et de travailler de manière constructive avec la Russie", a tweeté dimanche le président américain, ajoutant que son homologue russe avait "nié catégoriquement" s'être mêlé de l'élection de 2016.

"Il est temps d'aller de l'avant, oui, mais il y a un prix à payer", a estimé dimanche, sur la chaîne CBS, le sénateur républicain John McCain.

L'ancien candidat républicain à la Maison Blanche a également critiqué le projet, évoqué dimanche dans un tweet par Donald Trump, de création d'une "unité de cybersécurité", apparemment conjointe aux Etats-Unis et à la Russie.

"Je suis sûr que Vladimir Poutine pourrait être d'une grande aide dans cette initiative", a-t-il ironisé, "dans la mesure où c'est lui qui pirate".

G20 : Merkel, Macron et Poutine appellent au cessez-le-feu dans le Donbass Faux cul!

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La chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron et le chef de l’État russe Vladimir Poutine ont confirmé l'importance du respect du cessez-le-feu dans le Donbass.

Selon le correspondant d’Ukrinform, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a fait savoir cette information :

« Merkel, Macron et Poutine ont confirmé la nécessité d'un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine », a-t-il brièvement commenté les résultats de la rencontre des trois dirigeants sans entrer dans les détails.

Les trois leaders se sont rencontrés samedi matin, lors d'un petit-déjeuner de travail en marge du sommet du G20 de Hambourg.

Comme indiqué auparavant, les parties avaient prévu de discuter du travail au « format Normandie » et de la mise en œuvre des accords de Minsk.
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Message  Caduce62 Lun 10 Juil - 16:07

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