Et aux USA !
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Re: Et aux USA !
Le rapport Mueller où le vrai visage de la présidence Trump
THE WASHINGTON POST - WASHINGTON
Publié le 19/04/2019 - 17:48
“Pas de collusion, pas d’obstruction”, dit King Kong Trump dans ce dessin du néerlandais Ruben.
Mensonges, manigances, tentatives d’entrave… Publié dans sa quasi-intégralité le 18 avril, le rapport du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans la campagne électorale de 2016 ne disculpe en aucun cas le locataire de la Maison-Blanche, estime le Washington Post dans un éditorial sévère.
Le rapport du procureur spécial Robert Mueller n’est pas ce qu’on a voulu faire croire au public américain. Certes le ministre de la Justice William Barr l’a dit le mois dernier : l’enquête du procureur spécial n’a pas trouvé de preuve suffisante d’une entente entre la Russie et l’équipe de campagne de Donald Trump pour faire basculer l’élection de 2016. Mais concernant les accusations d’entrave à la justice, le compte rendu de Mueller est bien différent de celui de Barr.
Le procureur spécial livre un récit accablant des mensonges de Trump, de ses manipulations en coulisses et des tentatives de coercition, alors même que le ministère de la Justice enquêtait sur les activités de la Russie pendant la campagne et sur d’éventuelles tentatives d’entrave à la justice de la part de Trump.
Moralement répugnant
Mueller ne cache pas que la Russie a interféré dans la présidentielle 2016 “de manière généralisée et systématique”, ce que Trump nie ; que cette ingérence était destinée à aider le candidat républicain et que l’équipe de campagne de Trump n’a pas refusé cette aide, ce qui est répugnant d’un point de vue moral.
Et pourtant, le rapport Mueller sur les relations de l’équipe de campagne de Trump et la Russie ne contient aucune preuve d’une collaboration active à grande échelle. Les contacts entre des personnalités opérant aux marges du cercle de Trump, comme les conseillers autoproclamés en politique étrangère, George Papadopoulos et Carter Page, avec des personnalités russes tout aussi louches ont peut-être révélé que Moscou envisageait de donner un coup de pouce à la campagne de Trump, mais rien de plus.
Le rapport Mueller établit en revanche des liens entre l’équipe de campagne de Trump et WikiLeaks, d’un côté, et entre WikiLeaks et les services secrets russes, de l’autre. Le renseignement militaire russe a fourni à WikiLeaks des documents volés au Parti démocrate et des courriels du directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta.
THE WASHINGTON POST - WASHINGTON
Publié le 19/04/2019 - 17:48
“Pas de collusion, pas d’obstruction”, dit King Kong Trump dans ce dessin du néerlandais Ruben.
Mensonges, manigances, tentatives d’entrave… Publié dans sa quasi-intégralité le 18 avril, le rapport du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans la campagne électorale de 2016 ne disculpe en aucun cas le locataire de la Maison-Blanche, estime le Washington Post dans un éditorial sévère.
Le rapport du procureur spécial Robert Mueller n’est pas ce qu’on a voulu faire croire au public américain. Certes le ministre de la Justice William Barr l’a dit le mois dernier : l’enquête du procureur spécial n’a pas trouvé de preuve suffisante d’une entente entre la Russie et l’équipe de campagne de Donald Trump pour faire basculer l’élection de 2016. Mais concernant les accusations d’entrave à la justice, le compte rendu de Mueller est bien différent de celui de Barr.
Le procureur spécial livre un récit accablant des mensonges de Trump, de ses manipulations en coulisses et des tentatives de coercition, alors même que le ministère de la Justice enquêtait sur les activités de la Russie pendant la campagne et sur d’éventuelles tentatives d’entrave à la justice de la part de Trump.
Moralement répugnant
Mueller ne cache pas que la Russie a interféré dans la présidentielle 2016 “de manière généralisée et systématique”, ce que Trump nie ; que cette ingérence était destinée à aider le candidat républicain et que l’équipe de campagne de Trump n’a pas refusé cette aide, ce qui est répugnant d’un point de vue moral.
Et pourtant, le rapport Mueller sur les relations de l’équipe de campagne de Trump et la Russie ne contient aucune preuve d’une collaboration active à grande échelle. Les contacts entre des personnalités opérant aux marges du cercle de Trump, comme les conseillers autoproclamés en politique étrangère, George Papadopoulos et Carter Page, avec des personnalités russes tout aussi louches ont peut-être révélé que Moscou envisageait de donner un coup de pouce à la campagne de Trump, mais rien de plus.
Le rapport Mueller établit en revanche des liens entre l’équipe de campagne de Trump et WikiLeaks, d’un côté, et entre WikiLeaks et les services secrets russes, de l’autre. Le renseignement militaire russe a fourni à WikiLeaks des documents volés au Parti démocrate et des courriels du directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta.
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Re: Et aux USA !
Donald Trump suggère que la Russie a influencé son élection… avant de revenir sur ses propos
Le président américain a jusqu’ici toujours insisté sur le fait qu’il ne devait sa victoire de novembre 2016 qu’à lui-même, minimisant l’impact de l’interférence russe dans la campagne.
Le Monde avec AFP Publié le 30 mai 2019 à 16h06 - Mis à jour le 31 mai 2019 à 09h47
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/30/donald-trump-admet-que-la-russie-a-permis-son-election-avant-de-revenir-sur-ses-propos_5469554_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2N1uK1q9vipz4vljIlbPx3XyrlHHIkdY0ZK0mMWvfpG_Ocy-V66l0tu7E#Echobox=1559230342.
« Russie, Russie, Russie ! » Comme un sparadrap qui colle aux doigts, Donald Trump est revenu, une nouvelle fois, jeudi 30 mai, sur l’enquête russe… Au lendemain de l’intervention du procureur spécial Robert Mueller, qui a déclaré qu’il était impossible d’inculper le président des Etats-Unis dans cette affaire en raison des règles en vigueur au département de la justice, le président américain a semblé reconnaître que la Russie l’avait « aidé » à être élu à la Maison Blanche, tout en martelant n’avoir aucunement été impliqué.
Il a jusqu’ici toujours insisté sur le fait qu’il ne devait sa victoire de novembre 2016 qu’à lui-même, minimisant l’impact de l’interférence russe dans la campagne présidentielle. Dans une série de Tweet, il a écrit : « Russie, Russie, Russie ! C’est tout ce qu’on entendait au début de cette chasse aux sorcières. Et aujourd’hui la Russie a disparu parce que je n’avais rien à voir avec le fait que la Russie m’aide à être élu », dénonçant une nouvelle fois un « harcèlement présidentiel ».
Attaques contre Robert Mueller
Interrogé quelques minutes plus tard dans les jardins de la Maison Blanche sur ce point précis, il s’en est pris au procureur Muller et est revenu sur la signification de son Tweet : « Je pense que Mueller fait partie des [républicains] anti-Trump, qu’il déteste Donald Trump, qu’il n’a pas obtenu l’emploi [dans l’administration Trump] qu’il souhaitait. Non, la Russie n’a pas contribué à mon élection. Vous savez qui m’a élu. Je me suis fait élire. La Russie a aidé l’autre camp. »
Lors de son allocution mercredi, M. Mueller a expliqué que ses investigations tentaculaires n’avaient pas lavé Donald Trump de tout soupçon d’obstruction à la justice, mais que seul le Congrès était en mesure de poursuivre un président en exercice. Le procureur spécial, qui a enquêté pendant près de deux ans sur les ingérences russes dans l’élection présidentielle américaine de 2016, a déclaré qu’il était impossible d’inculper Donald Trump dans cette affaire en raison des règles en vigueur au département de la justice. L’ancien directeur du FBI a ajouté que, s’il avait acquis la certitude que Donald Trump n’avait pas commis de délit, il l’aurait indiqué dans son rapport.
Le président américain a jusqu’ici toujours insisté sur le fait qu’il ne devait sa victoire de novembre 2016 qu’à lui-même, minimisant l’impact de l’interférence russe dans la campagne.
Le Monde avec AFP Publié le 30 mai 2019 à 16h06 - Mis à jour le 31 mai 2019 à 09h47
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/30/donald-trump-admet-que-la-russie-a-permis-son-election-avant-de-revenir-sur-ses-propos_5469554_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2N1uK1q9vipz4vljIlbPx3XyrlHHIkdY0ZK0mMWvfpG_Ocy-V66l0tu7E#Echobox=1559230342.
« Russie, Russie, Russie ! » Comme un sparadrap qui colle aux doigts, Donald Trump est revenu, une nouvelle fois, jeudi 30 mai, sur l’enquête russe… Au lendemain de l’intervention du procureur spécial Robert Mueller, qui a déclaré qu’il était impossible d’inculper le président des Etats-Unis dans cette affaire en raison des règles en vigueur au département de la justice, le président américain a semblé reconnaître que la Russie l’avait « aidé » à être élu à la Maison Blanche, tout en martelant n’avoir aucunement été impliqué.
Il a jusqu’ici toujours insisté sur le fait qu’il ne devait sa victoire de novembre 2016 qu’à lui-même, minimisant l’impact de l’interférence russe dans la campagne présidentielle. Dans une série de Tweet, il a écrit : « Russie, Russie, Russie ! C’est tout ce qu’on entendait au début de cette chasse aux sorcières. Et aujourd’hui la Russie a disparu parce que je n’avais rien à voir avec le fait que la Russie m’aide à être élu », dénonçant une nouvelle fois un « harcèlement présidentiel ».
Attaques contre Robert Mueller
Interrogé quelques minutes plus tard dans les jardins de la Maison Blanche sur ce point précis, il s’en est pris au procureur Muller et est revenu sur la signification de son Tweet : « Je pense que Mueller fait partie des [républicains] anti-Trump, qu’il déteste Donald Trump, qu’il n’a pas obtenu l’emploi [dans l’administration Trump] qu’il souhaitait. Non, la Russie n’a pas contribué à mon élection. Vous savez qui m’a élu. Je me suis fait élire. La Russie a aidé l’autre camp. »
Lors de son allocution mercredi, M. Mueller a expliqué que ses investigations tentaculaires n’avaient pas lavé Donald Trump de tout soupçon d’obstruction à la justice, mais que seul le Congrès était en mesure de poursuivre un président en exercice. Le procureur spécial, qui a enquêté pendant près de deux ans sur les ingérences russes dans l’élection présidentielle américaine de 2016, a déclaré qu’il était impossible d’inculper Donald Trump dans cette affaire en raison des règles en vigueur au département de la justice. L’ancien directeur du FBI a ajouté que, s’il avait acquis la certitude que Donald Trump n’avait pas commis de délit, il l’aurait indiqué dans son rapport.
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Re: Et aux USA !
A noter que ducon se fait encore remarquer avec une nouvelle guerre commerciale avec la Chine.
Prensez qu'il va gagner?
Prensez qu'il va gagner?
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Re: Et aux USA !
Matt a écrit:A noter que ducon se fait encore remarquer avec une nouvelle guerre commerciale avec la Chine.
Pensez qu'il va gagner?
Bien sûr qu'il peut gagner ! Quelle question !!!
Qui est le plus fragile dans une transaction commerciale ? Le vendeur ou l'acheteur ?
Si l'acheteur potentiel dit au vendeur "tu peux aller te faire f....e, je réduis mes achats de tes produits de me..e, de 50%", qui est le plus mal ???
Qui va avoir du mal a payer ses ouvriers ???
Je ne suis pas un "Trumpiste" enthousiaste mais je dois reconnaître qu'il a compris, que le seul rapport que respecte la Chine, c'est le rapport de force !
Nous, en Europe, nos bisounours, qui gonflent des biceps devant les caméras de télé, s'aplatissent comme des carpettes, devant les chinetoques pour leurs vendre quelques Mercédès et quelques Airbus, résultat, ont se fait bouffer tout cru !
Si c'est la guerre commerciale à outrance, qui sera le plus mal ? Les occidentaux qui vont manquer d'électro-ménager ou les chinois qui vont manquer de blé et de pétrole (car les arabes suivront toujours les USA sur ce plan...) ???
A méditer...
Krispoluk- Messages : 9763
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Re: Et aux USA !
Krispoluk a écrit:Matt a écrit:A noter que ducon se fait encore remarquer avec une nouvelle guerre commerciale avec la Chine.
Pensez qu'il va gagner?
Bien sûr qu'il peut gagner ! Quelle question !!!
Qui est le plus fragile dans une transaction commerciale ? Le vendeur ou l'acheteur ?
Si l'acheteur potentiel dit au vendeur "tu peux aller te faire f....e, je réduis mes achats de tes produits de me..e, de 50%", qui est le plus mal ???
Qui va avoir du mal a payer ses ouvriers ???
Je ne suis pas un "Trumpiste" enthousiaste mais je dois reconnaître qu'il a compris, que le seul rapport que respecte la Chine, c'est le rapport de force !
Nous, en Europe, nos bisounours, qui gonflent des biceps devant les caméras de télé, s'aplatissent comme des carpettes, devant les chinetoques pour leurs vendre quelques Mercédès et quelques Airbus, résultat, ont se fait bouffer tout cru !
Si c'est la guerre commerciale à outrance, qui sera le plus mal ? Les occidentaux qui vont manquer d'électro-ménager ou les chinois qui vont manquer de blé et de pétrole (car les arabes suivront toujours les USA sur ce plan...) ???
A méditer...
Entièrement d'accord avec ton analyse, Chris. Il faut être ferme avec un partenaire commercial qui ne respecte pas les règles. Ceci dit, la Chine pourrait prendre de très sérieuses mesures de rétorsion en bloquant les métaux rares dont elle détient 90 % de la production mondiale.
Thuramir- Messages : 3675
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Re: Et aux USA !
Pour illustrer un échange récent sur la guerre commerciale déclenchée par Trump contre la Chine, un article récent émanant du milieu du "business" américain, expliquant toutes les données du problème.
La guerre commerciale de Trump - La Chine n'a aucun choix
En tant qu’un des commerciaux les plus convaincants du monde, Trump maîtrise parfaitement l’art de la communication (certains diront même la manipulation). Et comme tout bon communicateur, il sait exactement comment faire passer son message…
Pour Trump, cela ne signifie pas seulement des rassemblements énergiques ou des interviews apparemment improvisées - cela signifie qu’il faut utiliser à son avantage l’une des plateformes de communication les plus populaires au monde: Twitter.
Avant que Trump ne fasse de Twitter son haut-parleur mondial (il compte plus de 60 millions d'adeptes), la plate-forme de médias sociaux était en difficulté par rapport à certains de ses concurrents. Bien que les PDG de Twitter, Jack Dorsey et Trump, ne s’entendent pas, ils se sont considérablement aidés. Trump a rendu Twitter à nouveau cool, tandis que Twitter a donné à Trump un puissant podium. C’est devenu en quelque sorte un canal d’information / de propagande propre à Trump.
Rien n’a plus l’effet qu’un saccage de Trump-Twitter. Le Tweeter in Chief peut gonfler le marché boursier américain ou dégonfler le prix du pétrole avec quelques coups rapides dans son téléphone. Cela dit, tous les tweets de Trump ne sont pas créés égaux; En fait, les erreurs de Trump sur Twitter peuvent avoir un effet dévastateur sur l’économie mondiale. Il suffit de demander à la Chine…
Les guerres du commerce Trump poussent la Chine au bord du gouffre
Le dimanche 5 mai, le président Trump a tweeté que les produits chinois, d’une valeur de 200 milliards de dollars, feraient passer les droits de douane de 10% à 25%. Alors que Trump affirmait que la Chine "avait rompu l'accord", les responsables chinois ont été pris au dépourvu par le tweet et ont agi rapidement pour limiter les dommages du marché.
Selon MarketWatch,
"Juste avant l'ouverture de Shanghai, la banque centrale chinoise a décidé de stimuler l'économie en réduisant les ratios de réserves obligatoires (RRR) pour 1 000 banques commerciales rurales, ce qui faciliterait l'emprunt des petites et micro-entreprises." Ce n’était pas assez. Le Shanghai Composite a cédé environ 5,6%, sa pire perte d'un jour depuis février 2016. Le Shenzhen Composite, plus petite capitalisation, a chuté de 7,4%. Ces pertes se sont produites en un seul jour, après un tweet de Trump.
Ne vous y trompez pas: c'est une guerre économique. Jetez un coup d’œil aux menaces de tweet de Trump sur une chronologie plus longue. C’est incroyable de voir l’impact des tweets de Trump sur l’indice CSI 300 en temps réel.
Indice CSI 300 - Les 300 principales actions échangées sur les bourses de Shanghai et de Shenzhen
Compte tenu de ces données, il n’est guère surprenant que les sociétés de ports et d’expédition Ningbo Zhoushan Port Co. et China Merchants Energy Shipping Co. aient toutes deux baissé à la limite maximale de 10% par jour à la suite des tweets de Trump.
Il sera très intéressant de voir si les statistiques commerciales de la Chine pourront rebondir dans les mois à venir. En tant que fournisseur mondial de biens de consommation bon marché, ces baisses sont de mauvais augure. La Chine a besoin d’un accord avec les États-Unis dans le pire des cas. Et il ne peut pas risquer d’attendre la mince chance qu’un démocrate puisse battre Trump en 2020.
Le vice-Premier ministre chinois Liu He est à Washington au moment de la rédaction de cette lettre hebdomadaire. Il arrive dans un climat de panique et d'incertitude pour tenter de remettre les choses dans la bonne direction.
MarketWatch a rapporté le 9 mai, concernant les États-Unis,
"Le déficit commercial avec la Chine est tombé en mars à son plus bas niveau en trois ans, reflétant une baisse des importations suite à un différend commercial épineux avec la Maison Blanche Trump."
Les maux de la dette chinoise se cachent sous la surface
Selon le Nikkei Asian Review,
"Dans une rare manifestation de transparence de la part du gouvernement, la ville de Hefei, capitale de la province d'Anhui, a choqué les observateurs en annonçant le 10 août que la dette cachée de sa zone économique s'élevait à 330 millions de yuans, ce qui inclut probablement des paiements de terres qu'il ne pourra jamais rembourser."
Pire, la province d’Anhui n’est pas un cas isolé. Il semble que toutes les provinces de la Chine cachent un endettement important.
Le taux de défaillance des entreprises chinoises est une très mauvaise nouvelle pour un pays qui travaille au désendettement et à la stimulation de son économie.
La dette des entreprises est devenue incontrôlable et s'impose maintenant dans le pays. L’endettement des entreprises chinoises par rapport au PIB a explosé à plus de 160% en 2017.
L'image ci-dessous met en évidence l'endettement des entreprises (vert), le ratio dette publique / PIB (en bleu) et ratio dette publique / PIB (en violet).
Alors que les niveaux d’endettement du gouvernement et des ménages chinois sont certainement sous-déclarés, le niveau de son endettement, son talon d’Achille, sera largement inférieur à celui des dettes des entreprises. Non seulement le niveau considérable de dette des entreprises non déclarée de la Chine blesse le discours selon lequel la croissance mondiale devrait rebondir, mais il survient à un moment où Pékin est obligé de stimuler son économie - une action qui entraînera une augmentation du ratio dette publique / PIB dans les prochaines années , un point d'achoppement pour le pays.
À 47%, le ratio dette publique / PIB de la Chine reste encore largement maîtrisé (contrairement aux États-Unis ou au Japon, par exemple). Néanmoins, il a fortement augmenté ces dernières années - et pourrait devenir de plus en plus difficile à gérer si les niveaux d'endettement non déclarés des entreprises continuaient à augmenter.
Les États-Unis peuvent-ils se permettre de continuer à faire pression sur la Chine? Réponse courte: oui.
Alors que les indices boursiers américains ont atteint des sommets sans précédent au cours des dernières séances au milieu de tweets chaotiques et de l’incertitude entourant un accord avec la Chine, l’économie américaine se porte bien. Aux États-Unis, les salaires ont augmenté d’environ 3% l’année dernière, dépassant ainsi leur plus haut niveau en 10 ans.
C’est cette force de l’économie américaine qui donne à Trump son avantage ultime par rapport à la Chine: la capacité de se soustraire à un accord.
source: The New York Times
De plus, les plus bas salaires aux États-Unis voient enfin les gains les plus importants. À moins d’un renversement spectaculaire, ces données garantiront la réélection de Trump en 2020.Les dernières données montrent un boom des emplois dans le pays Trump "L’extraction minière, pétrolière et gazière a perdu 247 000 emplois au niveau national au cours des dernières années d’Obama, puis 108 000 emplois supplémentaires au cours des deux premières années de Trump."Quiconque doute que Trump ne soit pas parfaitement positionné pour remporter l'élection de 2020 ne regarde pas assez attentivement les données. Beijing devra se rendre compte que Trump fait son chemin et qu’ils devront passer un marché avec lui…
En février de cette année, Chuck DeVore de Forbes a publié un tableau surprenant:
L'emploi manufacturier US explose sous Trump :
Bloomberg a rapporté:«Au cours des 21 premiers mois de la présidence de Donald Trump, les 2 622 comtés essentiellement ruraux et exurbains qu'il a remportés à l'élection de 2016 ont créé des emplois deux fois plus vite qu'au cours des deux années précédentes sous l'administration Obama et à un taux légèrement supérieur à celui des 490 comtés qui ont soutenu la démocrate Hillary Clinton. "
Pour résumer l’effet de la présidence de Trump jusqu’à présent, c'est Chuck DeVore de Forbes, qui l'exprime le mieux,
"La déréglementation et les politiques fiscales de Trump ont démenti ses contradicteurs et profité au travailleur américain."
En regardant les graphiques fournis dans cette lettre d'information hebdomadaire, il est difficile d'être en désaccord. Après avoir visualisé toutes les données, il devient également facile de comprendre pourquoi Trump met la Chine à rude épreuve et ne recule pas.
Alors que l’économie américaine frisait la croissance du PIB au premier trimestre de 3,2%, le chômage à son plus bas niveau en 50 ans, la croissance des salaires à de nouveaux sommets depuis 10 ans, les emplois manufacturiers qui reviennent en masse, l’économie de Trump est en feu.
En janvier, nous avons publié une analyse équilibrée de "The Realities of Trump’s War". Les choses n'ont fait que s'améliorer depuis...
Tout cela ne donne aucun atout à Beijing dans une session de négociation marathon qui a ébranlé les marchés boursiers mondiaux et a poussé la Chine dans les cordes. Trump semble complètement imperturbable et prêt (s'il n'est impatient) d'entamer le prochain round.
La guerre commerciale de Trump - La Chine n'a aucun choix
En tant qu’un des commerciaux les plus convaincants du monde, Trump maîtrise parfaitement l’art de la communication (certains diront même la manipulation). Et comme tout bon communicateur, il sait exactement comment faire passer son message…
Pour Trump, cela ne signifie pas seulement des rassemblements énergiques ou des interviews apparemment improvisées - cela signifie qu’il faut utiliser à son avantage l’une des plateformes de communication les plus populaires au monde: Twitter.
Avant que Trump ne fasse de Twitter son haut-parleur mondial (il compte plus de 60 millions d'adeptes), la plate-forme de médias sociaux était en difficulté par rapport à certains de ses concurrents. Bien que les PDG de Twitter, Jack Dorsey et Trump, ne s’entendent pas, ils se sont considérablement aidés. Trump a rendu Twitter à nouveau cool, tandis que Twitter a donné à Trump un puissant podium. C’est devenu en quelque sorte un canal d’information / de propagande propre à Trump.
Rien n’a plus l’effet qu’un saccage de Trump-Twitter. Le Tweeter in Chief peut gonfler le marché boursier américain ou dégonfler le prix du pétrole avec quelques coups rapides dans son téléphone. Cela dit, tous les tweets de Trump ne sont pas créés égaux; En fait, les erreurs de Trump sur Twitter peuvent avoir un effet dévastateur sur l’économie mondiale. Il suffit de demander à la Chine…
Le style de négociation féroce et sans doute impétueux de Trump (qui, grâce à Twitter, est visible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 dans le monde entier) est de plus en plus source de maux de tête pour la Chine.
Trump sur Twitter
Les guerres du commerce Trump poussent la Chine au bord du gouffre
Le dimanche 5 mai, le président Trump a tweeté que les produits chinois, d’une valeur de 200 milliards de dollars, feraient passer les droits de douane de 10% à 25%. Alors que Trump affirmait que la Chine "avait rompu l'accord", les responsables chinois ont été pris au dépourvu par le tweet et ont agi rapidement pour limiter les dommages du marché.
Selon MarketWatch,
"Juste avant l'ouverture de Shanghai, la banque centrale chinoise a décidé de stimuler l'économie en réduisant les ratios de réserves obligatoires (RRR) pour 1 000 banques commerciales rurales, ce qui faciliterait l'emprunt des petites et micro-entreprises." Ce n’était pas assez. Le Shanghai Composite a cédé environ 5,6%, sa pire perte d'un jour depuis février 2016. Le Shenzhen Composite, plus petite capitalisation, a chuté de 7,4%. Ces pertes se sont produites en un seul jour, après un tweet de Trump.
Ne vous y trompez pas: c'est une guerre économique. Jetez un coup d’œil aux menaces de tweet de Trump sur une chronologie plus longue. C’est incroyable de voir l’impact des tweets de Trump sur l’indice CSI 300 en temps réel.
Indice CSI 300 - Les 300 principales actions échangées sur les bourses de Shanghai et de Shenzhen
source: MarketWatch
Comme tous les grands combattants, Trump peut sentir la faiblesse. Il peut le sentir. La Chine souffre économiquement et Trump vise la jugulaire. Alors qu’il discute des relations amicales que l’Amérique entretient avec la Chine, Trump considère Beijing comme la plus grande menace pour les États-Unis.Pour les Chinois, un conflit avec les États-Unis - le plus gros consommateur du monde - n’aurait pas pu arriver à un pire moment. Trump le sait. Et tous les économistes le savent aussi.Selon un sondage Reuters,"L’économie chinoise devrait ralentir à 6,2% cette année, le plus faible depuis près de 30 ans."La chute des exportations chinoises écrase jadis un excédent commercial robusteLes exportations chinoises baissent au moment où les importations augmentent. Selon le Nikkei Asian Review, l’Administration générale des douanes de la Chine a annoncé une chute inattendue des exportations pour le mois d’avril de 2,7% par rapport à l’année précédente, tandis que les importations étaient en hausse de 4%.Cela a laissé au pays un excédent commercial de 13,84 milliards de dollars pour le mois. Bien qu'un excédent commercial soit un concept étranger aux États-Unis, ces résultats sont préoccupants pour la Chine.L'économie commerciale résume:«L’excédent commercial de la Chine a plongé de 26,21 milliards d’USD le même mois un an auparavant à 13,84 milliards USD en avril 2019, et l’absence d’un consensus sur le marché d’un excédent de 35,0 milliards USD.»Le graphique ci-dessous montre l'effondrement des excédents commerciaux de la Chine au cours des six derniers mois, suite à l'escalade des tarifs et de la rhétorique…
La balance commerciale de la Chine se dégrade au milieu de la guerre commerciale de Trump
source: Trading EconomicsCompte tenu de ces données, il n’est guère surprenant que les sociétés de ports et d’expédition Ningbo Zhoushan Port Co. et China Merchants Energy Shipping Co. aient toutes deux baissé à la limite maximale de 10% par jour à la suite des tweets de Trump.
Il sera très intéressant de voir si les statistiques commerciales de la Chine pourront rebondir dans les mois à venir. En tant que fournisseur mondial de biens de consommation bon marché, ces baisses sont de mauvais augure. La Chine a besoin d’un accord avec les États-Unis dans le pire des cas. Et il ne peut pas risquer d’attendre la mince chance qu’un démocrate puisse battre Trump en 2020.
Le vice-Premier ministre chinois Liu He est à Washington au moment de la rédaction de cette lettre hebdomadaire. Il arrive dans un climat de panique et d'incertitude pour tenter de remettre les choses dans la bonne direction.
MarketWatch a rapporté le 9 mai, concernant les États-Unis,
"Le déficit commercial avec la Chine est tombé en mars à son plus bas niveau en trois ans, reflétant une baisse des importations suite à un différend commercial épineux avec la Maison Blanche Trump."
Les maux de la dette chinoise se cachent sous la surface
Selon le Nikkei Asian Review,
"Dans une rare manifestation de transparence de la part du gouvernement, la ville de Hefei, capitale de la province d'Anhui, a choqué les observateurs en annonçant le 10 août que la dette cachée de sa zone économique s'élevait à 330 millions de yuans, ce qui inclut probablement des paiements de terres qu'il ne pourra jamais rembourser."
Pire, la province d’Anhui n’est pas un cas isolé. Il semble que toutes les provinces de la Chine cachent un endettement important.
Mais toute la dette de la Chine n’est pas cachée…[size=14][/size]
Selon les données compilées par Bloomberg,
«Les sociétés ont manqué à 39,2 milliards de yuans (5,8 milliards de dollars) d’obligations nationales au cours des quatre premiers mois de l’année, soit 3,4 fois le total de la même période en 2018.»
Les défauts de paiement des obligations pour le premier trimestre 2019 dépassent les défauts de paiement annuels de 2016 et 2017
source: BNNBloomberg
Le taux de défaillance des entreprises chinoises est une très mauvaise nouvelle pour un pays qui travaille au désendettement et à la stimulation de son économie.
La dette des entreprises est devenue incontrôlable et s'impose maintenant dans le pays. L’endettement des entreprises chinoises par rapport au PIB a explosé à plus de 160% en 2017.
L'image ci-dessous met en évidence l'endettement des entreprises (vert), le ratio dette publique / PIB (en bleu) et ratio dette publique / PIB (en violet).
source: ChinaPower.csis.org
Alors que les niveaux d’endettement du gouvernement et des ménages chinois sont certainement sous-déclarés, le niveau de son endettement, son talon d’Achille, sera largement inférieur à celui des dettes des entreprises. Non seulement le niveau considérable de dette des entreprises non déclarée de la Chine blesse le discours selon lequel la croissance mondiale devrait rebondir, mais il survient à un moment où Pékin est obligé de stimuler son économie - une action qui entraînera une augmentation du ratio dette publique / PIB dans les prochaines années , un point d'achoppement pour le pays.
À 47%, le ratio dette publique / PIB de la Chine reste encore largement maîtrisé (contrairement aux États-Unis ou au Japon, par exemple). Néanmoins, il a fortement augmenté ces dernières années - et pourrait devenir de plus en plus difficile à gérer si les niveaux d'endettement non déclarés des entreprises continuaient à augmenter.
Dette du gouvernement chinois rapportée au PIB
source: Trading EconomicsLes États-Unis peuvent-ils se permettre de continuer à faire pression sur la Chine? Réponse courte: oui.
Alors que les indices boursiers américains ont atteint des sommets sans précédent au cours des dernières séances au milieu de tweets chaotiques et de l’incertitude entourant un accord avec la Chine, l’économie américaine se porte bien. Aux États-Unis, les salaires ont augmenté d’environ 3% l’année dernière, dépassant ainsi leur plus haut niveau en 10 ans.
C’est cette force de l’économie américaine qui donne à Trump son avantage ultime par rapport à la Chine: la capacité de se soustraire à un accord.
“Vous ne voulez pas jouer au même jeu que moi ? Ok ! Pas d'accord, juste des taxes... "
Les salaires montent au plus haut depuis 10 ans
De plus, les plus bas salaires aux États-Unis voient enfin les gains les plus importants. À moins d’un renversement spectaculaire, ces données garantiront la réélection de Trump en 2020.Les dernières données montrent un boom des emplois dans le pays Trump "L’extraction minière, pétrolière et gazière a perdu 247 000 emplois au niveau national au cours des dernières années d’Obama, puis 108 000 emplois supplémentaires au cours des deux premières années de Trump."Quiconque doute que Trump ne soit pas parfaitement positionné pour remporter l'élection de 2020 ne regarde pas assez attentivement les données. Beijing devra se rendre compte que Trump fait son chemin et qu’ils devront passer un marché avec lui…
En février de cette année, Chuck DeVore de Forbes a publié un tableau surprenant:
L'emploi manufacturier US explose sous Trump :
Bloomberg a rapporté:«Au cours des 21 premiers mois de la présidence de Donald Trump, les 2 622 comtés essentiellement ruraux et exurbains qu'il a remportés à l'élection de 2016 ont créé des emplois deux fois plus vite qu'au cours des deux années précédentes sous l'administration Obama et à un taux légèrement supérieur à celui des 490 comtés qui ont soutenu la démocrate Hillary Clinton. "
source: Forbes
Pour résumer l’effet de la présidence de Trump jusqu’à présent, c'est Chuck DeVore de Forbes, qui l'exprime le mieux,
"La déréglementation et les politiques fiscales de Trump ont démenti ses contradicteurs et profité au travailleur américain."
En regardant les graphiques fournis dans cette lettre d'information hebdomadaire, il est difficile d'être en désaccord. Après avoir visualisé toutes les données, il devient également facile de comprendre pourquoi Trump met la Chine à rude épreuve et ne recule pas.
Alors que l’économie américaine frisait la croissance du PIB au premier trimestre de 3,2%, le chômage à son plus bas niveau en 50 ans, la croissance des salaires à de nouveaux sommets depuis 10 ans, les emplois manufacturiers qui reviennent en masse, l’économie de Trump est en feu.
En janvier, nous avons publié une analyse équilibrée de "The Realities of Trump’s War". Les choses n'ont fait que s'améliorer depuis...
Tout cela ne donne aucun atout à Beijing dans une session de négociation marathon qui a ébranlé les marchés boursiers mondiaux et a poussé la Chine dans les cordes. Trump semble complètement imperturbable et prêt (s'il n'est impatient) d'entamer le prochain round.
Krispoluk- Messages : 9763
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et aux USA !
Krispoluk a écrit:Pour illustrer un échange récent sur la guerre commerciale déclenchée par Trump contre la Chine, un article récent émanant du milieu du "business" américain, expliquant toutes les données du problème.
La guerre commerciale de Trump - La Chine n'a aucun choix
Face à la Chine, Trump a parfaitement raison et il utilise la seule méthode efficace.
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et aux USA !
Oui ! Mais surtout, Trump est actuellement en position de force face à la Chine (et face au reste du monde) comme aucun autre président américain ne l'a jamais été depuis 30 ans !!!
Aucun autre président américain n'a pu obtenir de tels bons résultats économiques avec tous les indicateurs au vert...
Le plein emploi, la hausse des bas salaires, la forte croissance du PNB et l'inflation contenue...
Bien entendu, il est de bon ton en Europe de dénigrer Trump à tout va! C'est l'effet néfaste des médias gauchistes, incapables d'imaginer un autre modèle que celui de "l'Etat-providence" fonctionnant presque avec les mêmes recettes éculées que le défunt socialisme...
Alors, bien sûr, on va ressortir les vieux mythes de la protection sociale et médicale "incomparables" en France et en Europe, face aux USA mais en contrepartie quel prix payons nous par ailleurs ? Des salaires et retraites à la croissance en berne, des taxes et impositions diverses qui n'arrêtent pas d'augmenter et une économie asphyxiée...
Alors, je ne suis pas un "Trumpiste" béat, loin de là ! Il n'a aucune vision politique stratégique de long terme mais quand j'entends nos médias européens autistes lui casser du sucre sur le dos à longueur d'émissions, ça me fait un peu rigoler...
Aucun autre président américain n'a pu obtenir de tels bons résultats économiques avec tous les indicateurs au vert...
Le plein emploi, la hausse des bas salaires, la forte croissance du PNB et l'inflation contenue...
Bien entendu, il est de bon ton en Europe de dénigrer Trump à tout va! C'est l'effet néfaste des médias gauchistes, incapables d'imaginer un autre modèle que celui de "l'Etat-providence" fonctionnant presque avec les mêmes recettes éculées que le défunt socialisme...
Alors, bien sûr, on va ressortir les vieux mythes de la protection sociale et médicale "incomparables" en France et en Europe, face aux USA mais en contrepartie quel prix payons nous par ailleurs ? Des salaires et retraites à la croissance en berne, des taxes et impositions diverses qui n'arrêtent pas d'augmenter et une économie asphyxiée...
Alors, je ne suis pas un "Trumpiste" béat, loin de là ! Il n'a aucune vision politique stratégique de long terme mais quand j'entends nos médias européens autistes lui casser du sucre sur le dos à longueur d'émissions, ça me fait un peu rigoler...
Krispoluk- Messages : 9763
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et aux USA !
Krispoluk a écrit:Oui ! Mais surtout, Trump est actuellement en position de force face à la Chine (et face au reste du monde) comme aucun autre président américain ne l'a jamais été depuis 30 ans !!!
Aucun autre président américain n'a pu obtenir de tels bons résultats économiques avec tous les indicateurs au vert...
Le plein emploi, la hausse des bas salaires, la forte croissance du PNB et l'inflation contenue...
Bien entendu, il est de bon ton en Europe de dénigrer Trump à tout va! C'est l'effet néfaste des médias gauchistes, incapables d'imaginer un autre modèle que celui de "l'Etat-providence" fonctionnant presque avec les mêmes recettes éculées que le défunt socialisme...
Alors, bien sûr, on va ressortir les vieux mythes de la protection sociale et médicale "incomparables" en France et en Europe, face aux USA mais en contrepartie quel prix payons nous par ailleurs ? Des salaires et retraites à la croissance en berne, des taxes et impositions diverses qui n'arrêtent pas d'augmenter et une économie asphyxiée...
Alors, je ne suis pas un "Trumpiste" béat, loin de là ! Il n'a aucune vision politique stratégique de long terme mais quand j'entends nos médias européens autistes lui casser du sucre sur le dos à longueur d'émissions, ça me fait un peu rigoler...
J'ai lu un article dans un journal économique belge de samedi passé que les indicateurs économiques américains sont en train de s'inverser vers le bas, les taxes à l'importation pénalisant les entreprises américaines qui achetaient des composants à l'étranger. Le tout est de savoir si l'effet positif des taxes à l'importation durera jusqu'aux élections présidentielles ou pas...
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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