Union Européenne
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Re: Union Européenne
tu as oublié l'invasion de sauterelles.
mais ca fait des mois/années qu'ils nous prédisent l'apocalypse pour l'angleterre , et la arrive les elections européennes donc forcement il faut continuer ce climat d'incertitude et de peur.
cette union européenne est a l'image de cette personne , ne sai pas ce qu'elle fait ni ou elle va.
mais ca fait des mois/années qu'ils nous prédisent l'apocalypse pour l'angleterre , et la arrive les elections européennes donc forcement il faut continuer ce climat d'incertitude et de peur.
cette union européenne est a l'image de cette personne , ne sai pas ce qu'elle fait ni ou elle va.
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
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Re: Union Européenne
Ce qui est certain, c'est que le prix Nobel d'économie n'est pas pour toi cette année !steven21 a écrit:tu as oublié l'invasion de sauterelles.
cette union européenne est a l'image de cette personne , ne sai pas ce qu'elle fait ni ou elle va.
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Union Européenne
je n'ai jamais eu la prétention de donner de leçon a qui que ce soit .
j'ai encore le droit d'écrire ce que je pense .
et si je suis dans le flou suffit de me l'expliquer .
chacun à ses capacités et ses tares .
au lieu d'envoyer des invectives de ce style , écris quelque chose de constructif ou n'écris pas.
cela s'appel le respect. je vois que les notions de base d'humanisme n'est pas donné a tous le monde.
j'ai encore le droit d'écrire ce que je pense .
et si je suis dans le flou suffit de me l'expliquer .
chacun à ses capacités et ses tares .
au lieu d'envoyer des invectives de ce style , écris quelque chose de constructif ou n'écris pas.
cela s'appel le respect. je vois que les notions de base d'humanisme n'est pas donné a tous le monde.
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
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Localisation : dijon
Re: Union Européenne
steven21 a écrit:je n'ai jamais eu la prétention de donner de leçon a qui que ce soit .
j'ai encore le droit d'écrire ce que je pense .
et si je suis dans le flou suffit de me l'expliquer .
chacun à ses capacités et ses tares .
au lieu d'envoyer des invectives de ce style , écris quelque chose de constructif ou n'écris pas.
cela s'appel le respect. je vois que les notions de base d'humanisme n'est pas donné a tous le monde.
Bien entendu que tu as le droit d'écrire ce que tu penses, y compris des conneries et de faire état de tes tares. Mais c'"est aussi le droit des autres de relever tes conneries et de constater tes tares.
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Union Européenne
hahaha t'es un rigolo toi.
je crois que cela ne sert a rien de dialoguer avec toi car parler avec une personne qui ironises , ce n'est aucunement constructif.
mais bon tu dois avoir la science infuse , la modestie ne doit pas etre une notion que tu connaisses. je ne vais pas refaire ton éducation.
car le respect et la modestie cela s'apprend dans la petite enfance.
et a titre d'info tu n'as aucunement relevé mes tares , tu t'es juste permis du foutage de gueule.
je crois que cela ne sert a rien de dialoguer avec toi car parler avec une personne qui ironises , ce n'est aucunement constructif.
mais bon tu dois avoir la science infuse , la modestie ne doit pas etre une notion que tu connaisses. je ne vais pas refaire ton éducation.
car le respect et la modestie cela s'apprend dans la petite enfance.
et a titre d'info tu n'as aucunement relevé mes tares , tu t'es juste permis du foutage de gueule.
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
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Re: Union Européenne
C'est pas fini vous deux ! Bon l'UE n'est pas parfaite, on le sait. Mais il faut retenir les côtés positifs. Et pour l'Ukraine elle fait beaucoup. Retenons le.
Re: Union Européenne
je ne peux que etre d'accord , elle est loin d'etre parfaite.
et je suis également d'accord qu'elle fait et fera beaucoup pour l'ukraine ( et pour d'autre pays ) , mais est ce également le cas pour nous ?
je suis désolé , j'ai beau avoir toujours écouté et aidé mon prochain , mais je ne suis pas du genre a me couper les 2 jambes simplement pour me mettre au meme niveau que mon voisin , je ne suis pas suicidaire , et je pense que beaucoup sont dans ce cas , à moins d'avoir un parachute doré.
c'est tout simplement ce que je voulais dire , je sai faire la part des choses.
et je suis également d'accord qu'elle fait et fera beaucoup pour l'ukraine ( et pour d'autre pays ) , mais est ce également le cas pour nous ?
je suis désolé , j'ai beau avoir toujours écouté et aidé mon prochain , mais je ne suis pas du genre a me couper les 2 jambes simplement pour me mettre au meme niveau que mon voisin , je ne suis pas suicidaire , et je pense que beaucoup sont dans ce cas , à moins d'avoir un parachute doré.
c'est tout simplement ce que je voulais dire , je sai faire la part des choses.
steven21- Messages : 3580
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Caduce62- Messages : 14988
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Re: Union Européenne
Londres continue de fermer ses frontières aux Ukrainiens
http://euromaidanpress.com/2019/04/17/london-continuing-to-close-borders-to-ukrainians/?fbclid=IwAR2wADoKNbHU1AScXWH0vx-KTAiJv9hEh9LXCyPmRU9ZGo6m2Caed1hFzlA
Crédit photo Euromaidan Press
2019/04/17 - 15:16 • INTERNATIONAL
Londres maintient une politique de visas extrêmement stricte vis-à-vis de l'Ukraine, causant de graves difficultés, des retards et des perturbations dans les voyages, selon le point de vente ukrainien européen Pravda . Les Ukrainiens partagent leurs expériences de communication avec le ministère de l'Intérieur britannique, qui présente parfois des arguments vraiment illogiques lorsqu'il refuse aux Ukrainiens de se rendre à Londres.
Les statistiques sur les migrations sont des informations ouvertes en Grande-Bretagne,permettant à Euromaidan Press de mener sa propre analyse sur trois points importants: la fréquence à laquelle les Ukrainiens ont demandé des visas au Royaume-Uni l'année dernière, à quelle fréquence les demandes ont été refusées et si les Ukrainiens ont vraiment demandé pour l'asile si souvent.
Ainsi, l’Ukraine se classe au troisième rang des pays européens par le nombre de demandes de visas britanniques. Plus de visas britanniques ne sont délivrés qu'aux citoyens russes et turcs. La plupart des visas délivrés aux Ukrainiens sont destinés à des fins touristiques ou de transit, interdisant aux Ukrainiens le droit d'étudier, de travailler ou de vivre dans le pays.
Dans 10% des cas, la Grande-Bretagne a refusé de délivrer un visa aux Ukrainiens.C'est trois pour cent de moins qu'en 2017. Et ce chiffre a en fait diminué par rapport aux années précédentes, car au quatrième trimestre de 2015, les Ukrainiens ont reçu plus de 20% des rejets qui coïncidaient avec le début du conflit dans le pays. Donbas. Cependant, le chiffre reste élevé .
Après plusieurs déclarations publiques de journalistes et d'intellectuels ukrainiens, ce chiffre a diminué depuis 2017, alors que le taux de rejet dépassait 13%.
Au lieu de cela, l'Ukraine a le même nombre de refus de visa que la Turquie. Environ 10,19% de leurs citoyens se sont vu refuser l'accès. Bien que des citoyens russes aient été impliqués dans le cas d'empoisonnement de Skrypal, les Russes se voient refuser l'entrée au Royaume-Uni dans 1,52% des cas. Les Serbes dans 3,8% des cas et les Biélorusses dans 4,4%.
Après le début du conflit dans l'est de l'Ukraine, le nombre de refus de visas a augmenté. Par exemple, en 2015, leur candidature a été rejetée sur un Ukrainien sur cinq. Les Ukrainiens étaient souvent dans l'impossibilité de se rendre en Grande-Bretagne en raison de liens personnels avec l'est de l'Ukraine, même s'ils s'étaient installés depuis longtemps à Kiev.
L'aspect le plus inquiétant concerne une augmentation des cas de refus de visa n'ayant aucune justification logique. En Ukraine, des analystes qui surveillent les problèmes d’intégration européenne ont même commencé à soupçonner le Home Office britannique d’ avoir un plan statistique prévoyant que les Ukrainiens se voient refuser l’entrée, précisément en raison de leur citoyenneté.
Par exemple, l'athlète ukrainien Yevhen Hutsol n'a pas été autorisé à participer aux championnats du monde à Londres en raison du rejet de la demande de visa par le Home Office britannique.
Serhiy Sydorenko, rédacteur en chef à European Pravda , a rassemblé des récits de personnes dont les projets ont été affectés (parfois à un coût élevé) par des décisions illogiques du Home Office.
Selon European Pravda , un agent britannique des visas n'a pas trouvé suffisamment de raisons pour apprendre l'anglais à Londres plutôt qu'à Kyiv. Olena avait déjà payé 2 000 EUR pour suivre des cours de langue en Grande-Bretagne, mais l'agent des visas a décidé que son revenu mensuel de 1 000 USD était très faible et que l'anglais n'était pas nécessaire pour que les gens ordinaires puissent vivre en Ukraine.
Une histoire très intéressante est celle dans laquelle l'agent des visas a mélangé hryvnia ukrainien et livre britannique, mais a de toute façon rejeté la demande. Un homme d’affaires plutôt prospère, avec un revenu d’environ 10 000 £, a partagé son histoire avec la Pravda européenne. Il a écrit son salaire dans la demande, mais l’agent des visas a décidé que c’était en hryvnia (287 £), et non en livres, et il n’a tout simplement pas consulté le relevé bancaire. Sa demande de visa a été rejetée.
Le problème ne réside pas seulement dans les erreurs humaines commises par les agents des visas, mais aussi dans l’absence de procédure d’appel claire.
Les demandes de visas d’Ukrainiens vivant en Ukraine sont traitées à Varsovie. Mais les citoyens ukrainiens vivant, par exemple, à Bruxelles voient leurs demandes traitées à Paris ou à Londres. Cependant, tous ces bureaux partagent la même approche injuste.
European Pravda a raconté l'histoire d'Oleksandr, qui travaille dans une banque à Zurich et ne pouvait pas partir en voyage d'affaires à Londres. L'agent des visas n'a pas estimé que la garantie du chef de l'Ukraine était suffisante, ni le niveau de salaire, ni même le paiement de la procédure accélérée. L'agent des visas a déclaré: "Nous ne sommes pas sûrs que vous ne restiez pas à Londres."
La probabilité que des Ukrainiens restent au Royaume-Uni ne figure pas dans les statistiques britanniques officielles, ce qui indique que les Ukrainiens ne demandent pas souvent l'asile.
Ainsi, en 2018, il y avait 198 demandes d'asile ukrainiennes, mais une décision positive n'a été prise que pour cinq d'entre elles. Dans le même temps, 146 Russes ont demandé l'asile en 2018, 103 de ces demandes ayant été vérifiées par des agents des visas, la moitié bénéficiant de la possibilité de rester à Londres. Mais le nombre de demandeurs d'asile russes n'a rien à voir avec le nombre de refus de visas, qui a atteint un niveau record pour la Russie: 2,5% en 2017 et 1,5% en 2018.
Bien sûr, nous ne pouvons pas garantir que tous les Ukrainiens qui se rendent à Londres se comporteront de manière idéale, mais ces derniers ne constituent néanmoins pas un groupe à risque en matière de migration.
Bien que les citoyens britanniques puissent se rendre à Kiev sans obligation de visa, les Ukrainiens sont soumis à des règles disproportionnées. Après que le Royaume-Uni a quitté l'UE, ce qui pourrait arriver très bientôt, Kiev n'a annoncé aucun projet de fermeture de la frontière pour les Britanniques sans visa. Mais c’est en fait la seule carte avec laquelle l’Ukraine peut négocier pour négocier en faveur des droits de ses citoyens.
http://euromaidanpress.com/2019/04/17/london-continuing-to-close-borders-to-ukrainians/?fbclid=IwAR2wADoKNbHU1AScXWH0vx-KTAiJv9hEh9LXCyPmRU9ZGo6m2Caed1hFzlA
Crédit photo Euromaidan Press
2019/04/17 - 15:16 • INTERNATIONAL
Londres maintient une politique de visas extrêmement stricte vis-à-vis de l'Ukraine, causant de graves difficultés, des retards et des perturbations dans les voyages, selon le point de vente ukrainien européen Pravda . Les Ukrainiens partagent leurs expériences de communication avec le ministère de l'Intérieur britannique, qui présente parfois des arguments vraiment illogiques lorsqu'il refuse aux Ukrainiens de se rendre à Londres.
Les statistiques sur les migrations sont des informations ouvertes en Grande-Bretagne,permettant à Euromaidan Press de mener sa propre analyse sur trois points importants: la fréquence à laquelle les Ukrainiens ont demandé des visas au Royaume-Uni l'année dernière, à quelle fréquence les demandes ont été refusées et si les Ukrainiens ont vraiment demandé pour l'asile si souvent.
Ainsi, l’Ukraine se classe au troisième rang des pays européens par le nombre de demandes de visas britanniques. Plus de visas britanniques ne sont délivrés qu'aux citoyens russes et turcs. La plupart des visas délivrés aux Ukrainiens sont destinés à des fins touristiques ou de transit, interdisant aux Ukrainiens le droit d'étudier, de travailler ou de vivre dans le pays.
Dans 10% des cas, la Grande-Bretagne a refusé de délivrer un visa aux Ukrainiens.C'est trois pour cent de moins qu'en 2017. Et ce chiffre a en fait diminué par rapport aux années précédentes, car au quatrième trimestre de 2015, les Ukrainiens ont reçu plus de 20% des rejets qui coïncidaient avec le début du conflit dans le pays. Donbas. Cependant, le chiffre reste élevé .
Après plusieurs déclarations publiques de journalistes et d'intellectuels ukrainiens, ce chiffre a diminué depuis 2017, alors que le taux de rejet dépassait 13%.
Au lieu de cela, l'Ukraine a le même nombre de refus de visa que la Turquie. Environ 10,19% de leurs citoyens se sont vu refuser l'accès. Bien que des citoyens russes aient été impliqués dans le cas d'empoisonnement de Skrypal, les Russes se voient refuser l'entrée au Royaume-Uni dans 1,52% des cas. Les Serbes dans 3,8% des cas et les Biélorusses dans 4,4%.
Après le début du conflit dans l'est de l'Ukraine, le nombre de refus de visas a augmenté. Par exemple, en 2015, leur candidature a été rejetée sur un Ukrainien sur cinq. Les Ukrainiens étaient souvent dans l'impossibilité de se rendre en Grande-Bretagne en raison de liens personnels avec l'est de l'Ukraine, même s'ils s'étaient installés depuis longtemps à Kiev.
L'aspect le plus inquiétant concerne une augmentation des cas de refus de visa n'ayant aucune justification logique. En Ukraine, des analystes qui surveillent les problèmes d’intégration européenne ont même commencé à soupçonner le Home Office britannique d’ avoir un plan statistique prévoyant que les Ukrainiens se voient refuser l’entrée, précisément en raison de leur citoyenneté.
Par exemple, l'athlète ukrainien Yevhen Hutsol n'a pas été autorisé à participer aux championnats du monde à Londres en raison du rejet de la demande de visa par le Home Office britannique.
Serhiy Sydorenko, rédacteur en chef à European Pravda , a rassemblé des récits de personnes dont les projets ont été affectés (parfois à un coût élevé) par des décisions illogiques du Home Office.
Selon European Pravda , un agent britannique des visas n'a pas trouvé suffisamment de raisons pour apprendre l'anglais à Londres plutôt qu'à Kyiv. Olena avait déjà payé 2 000 EUR pour suivre des cours de langue en Grande-Bretagne, mais l'agent des visas a décidé que son revenu mensuel de 1 000 USD était très faible et que l'anglais n'était pas nécessaire pour que les gens ordinaires puissent vivre en Ukraine.
«Je n’étais pas convaincu par votre intention de consacrer plus de deux mois de votre salaire à des cours d’anglais au Royaume-Uni, et que vous pouvez vous permettre une telle formation. Vous avez également signalé que vous aviez déjà étudié l'anglais à Kyiv lors des cours Speak Up. Si vous pouvez étudier en Ukraine, pourquoi ne pas le faire à l'avenir, et même à moindre coût? », A déclaré la lettre officielle de rejet, selon la Pravda européenne.
Une histoire très intéressante est celle dans laquelle l'agent des visas a mélangé hryvnia ukrainien et livre britannique, mais a de toute façon rejeté la demande. Un homme d’affaires plutôt prospère, avec un revenu d’environ 10 000 £, a partagé son histoire avec la Pravda européenne. Il a écrit son salaire dans la demande, mais l’agent des visas a décidé que c’était en hryvnia (287 £), et non en livres, et il n’a tout simplement pas consulté le relevé bancaire. Sa demande de visa a été rejetée.
Le problème ne réside pas seulement dans les erreurs humaines commises par les agents des visas, mais aussi dans l’absence de procédure d’appel claire.
Les demandes de visas d’Ukrainiens vivant en Ukraine sont traitées à Varsovie. Mais les citoyens ukrainiens vivant, par exemple, à Bruxelles voient leurs demandes traitées à Paris ou à Londres. Cependant, tous ces bureaux partagent la même approche injuste.
European Pravda a raconté l'histoire d'Oleksandr, qui travaille dans une banque à Zurich et ne pouvait pas partir en voyage d'affaires à Londres. L'agent des visas n'a pas estimé que la garantie du chef de l'Ukraine était suffisante, ni le niveau de salaire, ni même le paiement de la procédure accélérée. L'agent des visas a déclaré: "Nous ne sommes pas sûrs que vous ne restiez pas à Londres."
La probabilité que des Ukrainiens restent au Royaume-Uni ne figure pas dans les statistiques britanniques officielles, ce qui indique que les Ukrainiens ne demandent pas souvent l'asile.
Ainsi, en 2018, il y avait 198 demandes d'asile ukrainiennes, mais une décision positive n'a été prise que pour cinq d'entre elles. Dans le même temps, 146 Russes ont demandé l'asile en 2018, 103 de ces demandes ayant été vérifiées par des agents des visas, la moitié bénéficiant de la possibilité de rester à Londres. Mais le nombre de demandeurs d'asile russes n'a rien à voir avec le nombre de refus de visas, qui a atteint un niveau record pour la Russie: 2,5% en 2017 et 1,5% en 2018.
Bien sûr, nous ne pouvons pas garantir que tous les Ukrainiens qui se rendent à Londres se comporteront de manière idéale, mais ces derniers ne constituent néanmoins pas un groupe à risque en matière de migration.
Bien que les citoyens britanniques puissent se rendre à Kiev sans obligation de visa, les Ukrainiens sont soumis à des règles disproportionnées. Après que le Royaume-Uni a quitté l'UE, ce qui pourrait arriver très bientôt, Kiev n'a annoncé aucun projet de fermeture de la frontière pour les Britanniques sans visa. Mais c’est en fait la seule carte avec laquelle l’Ukraine peut négocier pour négocier en faveur des droits de ses citoyens.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Union Européenne
Le président signe un décret sur l'intégration européenne et euro-atlantique de l'Ukraine 21.04.2019 10:40
https://www.ukrinform.net/rubric-polytics/2685434-president-signs-decree-on-european-and-euroatlantic-integration-of-ukraine.html?fbclid=IwAR1Fy6SuPs5OHmhj08Di2hxafZYamUI-5wjpH6rVwo2s7gJBHa76GwKwuMg
Le Président de l'Ukraine, Petro Porochenko, a signé le décret "Questions d'intégration européenne et euro-atlantique".
"Le chef de l'Etat a approuvé le plan d'action pour la réalisation de l'objectif stratégique de l'Etat d'obtenir l'adhésion à part entière de l'Ukraine à l'Union européenne et à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord afin d'assurer l'irréversibilité des trajectoires européenne et euro-atlantique Ukraine, comme stipulé dans la partie 3 de l'article 102 de la Constitution de l'Ukraine ", rapporte le service de presse du chef de l'Etat.
Comme indiqué précédemment, le Cabinet des ministres de l'Ukraine et les organes gouvernementaux compétents devraient veiller à la mise en œuvre du plan d'action visant à permettre à l'Ukraine de devenir membre à part entière de l'Union européenne et de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, informent le président de l'Ukraine tous les trimestres et rendre compte de l'état d'avancement de la mise en œuvre du plan d'action dans les délais impartis.
Le décret entre en vigueur le jour de sa publication.
https://www.ukrinform.net/rubric-polytics/2685434-president-signs-decree-on-european-and-euroatlantic-integration-of-ukraine.html?fbclid=IwAR1Fy6SuPs5OHmhj08Di2hxafZYamUI-5wjpH6rVwo2s7gJBHa76GwKwuMg
Le Président de l'Ukraine, Petro Porochenko, a signé le décret "Questions d'intégration européenne et euro-atlantique".
"Le chef de l'Etat a approuvé le plan d'action pour la réalisation de l'objectif stratégique de l'Etat d'obtenir l'adhésion à part entière de l'Ukraine à l'Union européenne et à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord afin d'assurer l'irréversibilité des trajectoires européenne et euro-atlantique Ukraine, comme stipulé dans la partie 3 de l'article 102 de la Constitution de l'Ukraine ", rapporte le service de presse du chef de l'Etat.
Comme indiqué précédemment, le Cabinet des ministres de l'Ukraine et les organes gouvernementaux compétents devraient veiller à la mise en œuvre du plan d'action visant à permettre à l'Ukraine de devenir membre à part entière de l'Union européenne et de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, informent le président de l'Ukraine tous les trimestres et rendre compte de l'état d'avancement de la mise en œuvre du plan d'action dans les délais impartis.
Le décret entre en vigueur le jour de sa publication.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Union Européenne
François Lenglet devrait revoir l'histoire de l'entrée du Royaume-Unis dans la communauté européenne.
Les états du marché commun à l'époque était prospére en 1966 ... les Royaume Unis revoit sa copie économique et sa croissance était bien loin des croissances des 6 pays membre du marché commun.
Les travaillistes peur de voir les USA s'allier le marché commun , ont céder ... par attrait du gain ...
Les Anglais ont voulu le beurre , l'argent du beurrer et la crémière ... qu'ils sortent de la CEE, les français pourront déja régler les problèmes de sécurité aux frontiéres.
Faut-il le rappeller que Cameron/Sarkozi ont signé un accord qui place des guardes Anglais aux frontiéres FR et l'inverse des gardes français en Angleterre ...
De toute façon, ils feront marche arrière, les citoyens n'ont rien à dire ... si ils voulaient vraiment sortir , ils seraient sorti depuis bien longtemps ! Sauf que le status de la livre et l'économie croule, les devises s'échappent du pays ... et les marchés se sont préparés pour tout délocaliser.
Ils ont déja perdu le renouvellement de la construction des voitures nippones, et la fermeture de l'usine suivra .... on ne voit plus les ténors du "free Uk from EU" ... qui ont tous quitté le navire qui doucement continue de couler dans les incertitudes... car c'est bien là le problème .. les marchés économiques n'aiment pas les incertitures !
Les états du marché commun à l'époque était prospére en 1966 ... les Royaume Unis revoit sa copie économique et sa croissance était bien loin des croissances des 6 pays membre du marché commun.
Les travaillistes peur de voir les USA s'allier le marché commun , ont céder ... par attrait du gain ...
Les Anglais ont voulu le beurre , l'argent du beurrer et la crémière ... qu'ils sortent de la CEE, les français pourront déja régler les problèmes de sécurité aux frontiéres.
Faut-il le rappeller que Cameron/Sarkozi ont signé un accord qui place des guardes Anglais aux frontiéres FR et l'inverse des gardes français en Angleterre ...
De toute façon, ils feront marche arrière, les citoyens n'ont rien à dire ... si ils voulaient vraiment sortir , ils seraient sorti depuis bien longtemps ! Sauf que le status de la livre et l'économie croule, les devises s'échappent du pays ... et les marchés se sont préparés pour tout délocaliser.
Ils ont déja perdu le renouvellement de la construction des voitures nippones, et la fermeture de l'usine suivra .... on ne voit plus les ténors du "free Uk from EU" ... qui ont tous quitté le navire qui doucement continue de couler dans les incertitudes... car c'est bien là le problème .. les marchés économiques n'aiment pas les incertitures !
Origin- Messages : 40
Date d'inscription : 03/01/2018
Re: Union Européenne
Une façon de s'éclairer:
L’Europe & moi
J'entend déjà les cris des opposants à l'UE.
L’Europe & moi
J'entend déjà les cris des opposants à l'UE.
Re: Union Européenne
Bon je ne suis pas un lecteur assidu de La Croix mais un article intéressant sur le sentiment allemand à propos des ambitions européennes de Macron :
Élections européennes - En Allemagne, les ambitions françaises inquiètent
Analyse
Annegret Kramp-Karrenbauer, la présidente fédérale du CDU, ne cache pas son opposition à certaines idées portées par Emmanuel Macron.[size=12]EMMANUELE CONTINI/NURPHOTO/AFP
[/size]
Jusqu’en milieu de semaine dernière, la campagne européennesemblait à la traîne en Allemagne, noyée dans l’écume du Brexit ou éclipsée par des élections communales dans plusieurs Länder (États régionaux). Ces derniers jours, pourtant, les panneaux électoraux fleurissent enfin dans les rues des grandes villes. La droite démocrate chrétienne et conservatrice (CDU-CSU), les sociaux-démocrates du SPD, les libéraux du FDP ou les Verts… la plupart des partis outre-Rhin jouent la carte de l’Europe, à l’exception des populistes d’Alternative pour l’Allemagne (AfD, extrême-droite), qui réclament un « Dexit » (avec un D pour « Deutschland »).
Malgré la crise ouverte avec Londres et les querelles franco-allemandes surgies ces derniers mois, l’optimisme européen des Allemands reste intact. En témoigne un sondage publié mi-avril par la Commission européenne, établissant que 54 % des Allemands accordent leur confiance à l’UE. Les députés européens ont même davantage la cote que les députés nationaux, qui siègent au Bundestag.
À lire aussi
Europe, combien de fractures ?
« Globalement, il y a un décalage entre ce que disent les citoyens dans les sondages – en se montrant plutôt favorables à une certaine ambition européenne, à l’instar de celle exprimée par Emmanuel Macron –, et les réactions politiques, qui restent plutôt mesurées sur le sujet, voire dans un rejet total », note Frank Baasner, directeur de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, près de Stuttgart.
S’ils rencontrent des échos en Allemagne, notamment en matière de politique sécuritaire et migratoire, les plans d’Emmanuel Macron pour l’Europe cristallisent en effet des résistances. Sur le front économique, d’abord. « Le centralisme européen, l’étatisme européen, la mutualisation des dettes, l’européanisation des systèmes sociaux et du salaire minimum seraient la mauvaise voie », a ainsi martelé, mi-mars, la présidente fédérale de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer (surnommée « AKK »), en réponse à l’appel aux citoyens d’Europe d’Emmanuel Macron.
« Les Allemands admirent l’ambition du président français. Mais les partis qui rejettent certaines mesures de sa politique européenne surfent sur la peur, très ancrée dans la conscience collective, qu’à la fin “l’Allemagne paiera” », analyse Frank Baasner.
En 2017, même les libéraux du FDP, le parti allemand présentant le« plus de points de convergences » avec En Marche, selon des mots de leur chef de file, Christian Lindner, s’étaient clairement prononcés contre le projet d’un budget propre à la zone euro porté par Paris. « Tout ce qui va vers une mise en commun des dettes nouvelles ou anciennes alimente les craintes », pointe encore Frank Baasner.
Ces dernières semaines, l’image du moteur franco-allemand a, à plusieurs reprises, volé en éclats autour de profonds désaccords. Soutenue par la chancelière Angela Merkel, « AKK » a ainsi réaffirmé que le Parlement européen ne devrait siéger qu’à Bruxelles. Une position qui n’a cessé de faire grincer des dents à Paris, tandis qu’Emmanuel Macron remontait au créneau pour défendre le statut, « intangible », de Strasbourg comme capitale européenne.
Autre divergence notable, la patronne de la CDU a remis sur la table la vieille revendication d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour l’UE, décriée par la France. Début avril, lors du sommet spécial sur le Brexit, Angela Merkel a enfin jugé, sans précautions diplomatiques excessives, que le raisonnement d’Emmanuel Macron – défavorable à une extension trop longue du délai avant un Brexit définitif – était « incompréhensible ».
Malgré ces divergences, Jens Althoff, directeur du bureau parisien de la fondation Heinrich Böll, un laboratoire d’idée proche des Verts, estime qu’on peut toujours bien parler de « couple franco-allemand ».« Celui-ci n’a certes plus la dynamique qu’il a pu avoir par le passé ; il ne fonctionne plus comme une locomotive, tirant dans son sillon les autres, décrypte-t-il. La tendance, à Paris comme à Berlin, semble plutôt de regarder avec quels autres pays chacun peut avancer. Mais avec le rééquilibrage des forces lors de la prochaine mandature, le moteur franco-allemand pourrait bien être relancé. »
___________________
Une campagne menée tambour battant par les Verts
En Allemagne, la surprise pourrait venir du camp d’Alliance 90/Les Verts, susceptible de doubler son score de 2014 en rassemblant autour de 20 % des suffrages. Protection de l’environnement, défense, affaires sociales… Le parti publie une étude détonante établissant que neuf Allemands sur dix seraient prêts à investir davantage sur l’Europe dans des domaines concrets. En mauvaise posture, les sociaux-démocrates du SPD, crédités dans les sondages d’environ 17 %, misent sur une Europe sociale, axée sur la défense de la protection du travail. Les chrétiens-démocrates, crédités de 30 % des voix, prônent la stabilité et la bonne santé économique. L’AfD, qui stagne autour des 10 % d’intentions de vote, rêve d’une alliance avec les partis d’extrême droite européens.
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https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Elections-europeennes-En-Allemagne-ambitions-francaises-inquietent-2019-04-15-1201015787
Élections européennes - En Allemagne, les ambitions françaises inquiètent
Analyse
Vers un front anti-Macron ? Sur l’échiquier politique outre-Rhin, certains grands projets européens portés par la France cristallisent des résistances, notamment au sein de la CDU. Malgré tout, la plupart des partis allemands jouent la carte de l’Europe, à l’exception des populistes, qui réclament un « Dexit ».
- Malo Tresca,
- le 15/04/2019 à 16:23
Annegret Kramp-Karrenbauer, la présidente fédérale du CDU, ne cache pas son opposition à certaines idées portées par Emmanuel Macron.[size=12]EMMANUELE CONTINI/NURPHOTO/AFP
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Jusqu’en milieu de semaine dernière, la campagne européennesemblait à la traîne en Allemagne, noyée dans l’écume du Brexit ou éclipsée par des élections communales dans plusieurs Länder (États régionaux). Ces derniers jours, pourtant, les panneaux électoraux fleurissent enfin dans les rues des grandes villes. La droite démocrate chrétienne et conservatrice (CDU-CSU), les sociaux-démocrates du SPD, les libéraux du FDP ou les Verts… la plupart des partis outre-Rhin jouent la carte de l’Europe, à l’exception des populistes d’Alternative pour l’Allemagne (AfD, extrême-droite), qui réclament un « Dexit » (avec un D pour « Deutschland »).
Malgré la crise ouverte avec Londres et les querelles franco-allemandes surgies ces derniers mois, l’optimisme européen des Allemands reste intact. En témoigne un sondage publié mi-avril par la Commission européenne, établissant que 54 % des Allemands accordent leur confiance à l’UE. Les députés européens ont même davantage la cote que les députés nationaux, qui siègent au Bundestag.
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« Globalement, il y a un décalage entre ce que disent les citoyens dans les sondages – en se montrant plutôt favorables à une certaine ambition européenne, à l’instar de celle exprimée par Emmanuel Macron –, et les réactions politiques, qui restent plutôt mesurées sur le sujet, voire dans un rejet total », note Frank Baasner, directeur de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, près de Stuttgart.
Entre admiration et réticences
S’ils rencontrent des échos en Allemagne, notamment en matière de politique sécuritaire et migratoire, les plans d’Emmanuel Macron pour l’Europe cristallisent en effet des résistances. Sur le front économique, d’abord. « Le centralisme européen, l’étatisme européen, la mutualisation des dettes, l’européanisation des systèmes sociaux et du salaire minimum seraient la mauvaise voie », a ainsi martelé, mi-mars, la présidente fédérale de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer (surnommée « AKK »), en réponse à l’appel aux citoyens d’Europe d’Emmanuel Macron.
Rendre l’Europe plus proche
« Les Allemands admirent l’ambition du président français. Mais les partis qui rejettent certaines mesures de sa politique européenne surfent sur la peur, très ancrée dans la conscience collective, qu’à la fin “l’Allemagne paiera” », analyse Frank Baasner.
En 2017, même les libéraux du FDP, le parti allemand présentant le« plus de points de convergences » avec En Marche, selon des mots de leur chef de file, Christian Lindner, s’étaient clairement prononcés contre le projet d’un budget propre à la zone euro porté par Paris. « Tout ce qui va vers une mise en commun des dettes nouvelles ou anciennes alimente les craintes », pointe encore Frank Baasner.
Un couple franco-allemand toujours vivant
Ces dernières semaines, l’image du moteur franco-allemand a, à plusieurs reprises, volé en éclats autour de profonds désaccords. Soutenue par la chancelière Angela Merkel, « AKK » a ainsi réaffirmé que le Parlement européen ne devrait siéger qu’à Bruxelles. Une position qui n’a cessé de faire grincer des dents à Paris, tandis qu’Emmanuel Macron remontait au créneau pour défendre le statut, « intangible », de Strasbourg comme capitale européenne.
Autre divergence notable, la patronne de la CDU a remis sur la table la vieille revendication d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour l’UE, décriée par la France. Début avril, lors du sommet spécial sur le Brexit, Angela Merkel a enfin jugé, sans précautions diplomatiques excessives, que le raisonnement d’Emmanuel Macron – défavorable à une extension trop longue du délai avant un Brexit définitif – était « incompréhensible ».
Malgré ces divergences, Jens Althoff, directeur du bureau parisien de la fondation Heinrich Böll, un laboratoire d’idée proche des Verts, estime qu’on peut toujours bien parler de « couple franco-allemand ».« Celui-ci n’a certes plus la dynamique qu’il a pu avoir par le passé ; il ne fonctionne plus comme une locomotive, tirant dans son sillon les autres, décrypte-t-il. La tendance, à Paris comme à Berlin, semble plutôt de regarder avec quels autres pays chacun peut avancer. Mais avec le rééquilibrage des forces lors de la prochaine mandature, le moteur franco-allemand pourrait bien être relancé. »
___________________
Une campagne menée tambour battant par les Verts
En Allemagne, la surprise pourrait venir du camp d’Alliance 90/Les Verts, susceptible de doubler son score de 2014 en rassemblant autour de 20 % des suffrages. Protection de l’environnement, défense, affaires sociales… Le parti publie une étude détonante établissant que neuf Allemands sur dix seraient prêts à investir davantage sur l’Europe dans des domaines concrets. En mauvaise posture, les sociaux-démocrates du SPD, crédités dans les sondages d’environ 17 %, misent sur une Europe sociale, axée sur la défense de la protection du travail. Les chrétiens-démocrates, crédités de 30 % des voix, prônent la stabilité et la bonne santé économique. L’AfD, qui stagne autour des 10 % d’intentions de vote, rêve d’une alliance avec les partis d’extrême droite européens.
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Krispoluk- Messages : 9763
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
EN CARTES. Macron et Le Pen: leurs visions de l'Europe en un coup d'oeil
Par Clément Daniez et Etienne Rouillon,
publié le 06/05/2017 à 07:23
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/en-cartes-macron-et-le-pen-leurs-visions-de-l-europe-en-un-coup-d-oeil_1903572.html
Emmanuel Macron et Marine Le Pen n'ont pas du tout la même vision du continent européen et de son avenir. Ils dessinent chacun deux visions. Et donc deux cartes.
Une bonne carte vaut parfois tous les discours. Celle que pourrait dessiner Emmanuel Macron confirme ses ambitions économiques et européennes.
S'il est élu président, le candidat d'En Marche ! compte relancer le couple-franco allemand, moteur de l'Union européenne, en s'appuyant sur les réformes qu'il compte mettre en oeuvre. Il veut également renforcer l'intégration économique entre pays ayant l'euro pour monnaie, formant une zone forcément cruciale à ses yeux.
L'Europe vue par Emmanuel Macron.L'Europe vue par Emmanuel Macron.L'Express / CrazyPhunk via Wikimedia commons
S'affranchir de l'Union européenne: la carte que dessine les idées de Marine Le Pen est tout autre.
Elle estime également que l'Allemagne détermine trop souvent les orientations françaises. Elle affiche régulièrement ses sympathies pour la Russie, où elle s'est rendue fin mars, et pour divers mouvement populiste européen, comme le FPO autrichien ou le Néerlandais Geert Wilders. Pour elle, les Britanniques, à la faveur du Brexit, font logiquement figure de pionniers.
Par Clément Daniez et Etienne Rouillon,
publié le 06/05/2017 à 07:23
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/en-cartes-macron-et-le-pen-leurs-visions-de-l-europe-en-un-coup-d-oeil_1903572.html
Emmanuel Macron et Marine Le Pen n'ont pas du tout la même vision du continent européen et de son avenir. Ils dessinent chacun deux visions. Et donc deux cartes.
Une bonne carte vaut parfois tous les discours. Celle que pourrait dessiner Emmanuel Macron confirme ses ambitions économiques et européennes.
S'il est élu président, le candidat d'En Marche ! compte relancer le couple-franco allemand, moteur de l'Union européenne, en s'appuyant sur les réformes qu'il compte mettre en oeuvre. Il veut également renforcer l'intégration économique entre pays ayant l'euro pour monnaie, formant une zone forcément cruciale à ses yeux.
L'Europe vue par Emmanuel Macron.L'Europe vue par Emmanuel Macron.L'Express / CrazyPhunk via Wikimedia commons
S'affranchir de l'Union européenne: la carte que dessine les idées de Marine Le Pen est tout autre.
Elle estime également que l'Allemagne détermine trop souvent les orientations françaises. Elle affiche régulièrement ses sympathies pour la Russie, où elle s'est rendue fin mars, et pour divers mouvement populiste européen, comme le FPO autrichien ou le Néerlandais Geert Wilders. Pour elle, les Britanniques, à la faveur du Brexit, font logiquement figure de pionniers.
Caduce62- Messages : 14988
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 60
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
Krispoluk a écrit:Bon je ne suis pas un lecteur assidu de La Croix mais un article intéressant sur le sentiment allemand à propos des ambitions européennes de Macron :
Élections européennes - En Allemagne, les ambitions françaises inquiètent
AnalyseVers un front anti-Macron ? Sur l’échiquier politique outre-Rhin, certains grands projets européens portés par la France cristallisent des résistances, notamment au sein de la CDU. Malgré tout, la plupart des partis allemands jouent la carte de l’Europe, à l’exception des populistes, qui réclament un « Dexit ».
On peut comprendre la défiance des allemands, qui n'ont aucune envie d'éponger la dette publique croissante de la France ou de lui financer ses programmes à la sueur du travail de ses citoyens.
Mais on peut certainement mettre au passif de Merkel sa calamiteuse décision d'accueillir plus d'un million d'immigrés du Proche-Orient. Ce faisant, elle a fait renaître l'extrême droite allemande qui était très marginale, et elle a généré un appel d'air d'immigrés vers tous les pays de l'UE. Personne ne lui dira merci pour sa décision lourde de conséquences à court, moyen et long terme !
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Union Européenne
une petite video tres intéressante au coeur de la commission européenne.
et ça va plaire a tous le monde , ça parle de la propagande russe.
n'oubliez pas de voter.
et ça va plaire a tous le monde , ça parle de la propagande russe.
n'oubliez pas de voter.
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
Age : 43
Localisation : dijon
Re: Union Européenne
" Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles. "
Albert CAMUS
Albert CAMUS
Caduce62- Messages : 14988
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 60
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
je dirais meme mieux , quand la démocratie ouvre enfin les yeux sur le fascisme sournois.
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
Age : 43
Localisation : dijon
Re: Union Européenne
Caduce62 a écrit:" Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles. "
Albert CAMUS
J'en suis tout pétrifié d'angoisse !!!
Le Fascisme est à nos portes et est prêt à nous massacrer : en Italie où le nouveau "Duce" Salvini s'apprête à franchir les Alpes et à ré-annexer la Côte d'Azur et la Corse, en Pologne avec d'affreux réacs nationalistes plébiscités par leur peuple, en Hongrie avec le nouveau Dracula des Carpates qui est plébiscité à 56% par son peuple.
Sans compter la France où mon voisin est peut-être l'un de ces dangereux extrémistes de droite au nombre des 5 millions 300 mille, qui demain, viendra peut-être me tirer de mon lit pour m'envoyer en camp d'extermination !!!
A côté de cela, l'attentat de Lyon, a bizarrement été très long à être résolu et ce n'est que ce lundi (après les élections européennes) qu'on vient de retrouver et d'arrêter le coupable.
Je laisse la parole au Progrès de Lyon :
[*]" 27 MAI 2019 A 11:24
[*]PAR JUSTIN BOCHE
[*]
Le suspect arrêté ce lundi dans l’affaire de l’explosion qui a eu lieu à Lyon rue Victor-Hugo aurait 24 ans et a été interpellé dans le 7e arrondissement de Lyon.
Selon le ministère de l'Intérieur, un suspect a été interpellé dans l'explosion qui a eu lieu à Lyon vendredi dernier rue Victor-Hugo dans le 2e arrondissement. Selon le journal Le Progrès, cet homme a été arrêté dans le 7e arrondissement de Lyon à la sortie d'un bus boulevard Yves-Farge dans le 7e arrondissement de Lyon. Le Parquet de Paris a confirmé cette arrestation assure l'AFP. Ce suspect âgé de 24 ans est “soupçonné d’être l’auteur de l’attentat au colis piégé de vendredi à Lyon”, écrit l'agence de presse. Selon le journal Marianne, il serait “élève ingénieur de nationalité algérienne et inconnu des services de police”.
D'après Reuteurs, “L’explosif utilisé était du TATP, explosif artisanal très instable, qui avait notamment été utilisé dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.” L’agence de presse cite une source proche de l’enquête qui indique que l'homme de 24 ans était suivi en filature et a été arrêté à l'extérieur de chez lui par “crainte qu’il y ait du TATP dans son appartement”. Pour le moment ses motivations sont encore inconnues. "
https://www.lyoncapitale.fr/justice/explosion-a-lyon-les-premieres-infos-sur-l-identite-du-suspect/
Oui, mais voilà ! Le "fascisme imaginaire" dans la tête de quelques français qui ont totalement dévoyé le sens et les valeurs de la patrie, est bien plus dangereux que le véritable "fascisme islamique" qui fait chaque mois de nouvelles victimes en France et dans le reste du monde...
[*]La Bible, Jérémie 5-21 :
"Ecoutez ceci, peuple insensé, et qui n'as point de coeur! Ils ont des yeux et ne voient point, Ils ont des oreilles et n'entendent point."
PS : j'ai peut-être omis une hypothèse... C'est peut-être Poutine qui a commandité cet Algérien, afin de commettre cet attentat en France à la veille des élections européennes pour favoriser MLP au détriment de Macron ? Tout est possible après tout !
Krispoluk- Messages : 9763
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
je vai mettre mon petit grain de sel.
il parait meme qu'il a eu 3 camps de concentration construit pendant la nuit.
sinon , qu'elle drole de coincidence , 2 jours avant les éléctions , l'europe se décide a condamner marine lepen a rembourser pour les soi disant emploi fictif.
et je ne parle meme pas des bulletins absent dans certain bureau de vote. ( affaire en cours )
et pour en revenir de se gentil petit etudiant en informatique de lyon :
tous le monde a pu remarquer l'APPEL A TEMOIN diffusé sur toutes les chaines de medias. ( j'insiste sur appel a temoin )
deja que la qualité de la photo n'etait pas terrible , alors pourquoi avoir encore flouté le visage ???
photo prise par moi meme :
puis la reponse de gerard collomb aujourd hui :
essayaient ils de cacher quelque chose ? ou tout simplement pour eviter d'attiser la haine ( comme ils disent ) avant les élections.
en gros c'est bien mieux de laisser une personne dangereuse en liberté pour favoriser une election ?
ha oui je voulais aussi rajouter , que la propagande "écologique" ( des coupables mondialiste de ce desastre ) de ces derniers mois , a bien fait son office. la strategie de la culpabilisation du citoyen fonctionne bien.
quand je disais dans un autre post que l'ecologie qu'on nous fait avaler c est comme une pasteque , vert a l exterieur mais rouge a l'interieur.
taxer le petit citoyen qui fait 20km avec sa voiture pour aller bosser et proner un systeme comme celui là :
ou est la logique écologique ?
il parait meme qu'il a eu 3 camps de concentration construit pendant la nuit.
sinon , qu'elle drole de coincidence , 2 jours avant les éléctions , l'europe se décide a condamner marine lepen a rembourser pour les soi disant emploi fictif.
et je ne parle meme pas des bulletins absent dans certain bureau de vote. ( affaire en cours )
et pour en revenir de se gentil petit etudiant en informatique de lyon :
tous le monde a pu remarquer l'APPEL A TEMOIN diffusé sur toutes les chaines de medias. ( j'insiste sur appel a temoin )
deja que la qualité de la photo n'etait pas terrible , alors pourquoi avoir encore flouté le visage ???
photo prise par moi meme :
puis la reponse de gerard collomb aujourd hui :
essayaient ils de cacher quelque chose ? ou tout simplement pour eviter d'attiser la haine ( comme ils disent ) avant les élections.
en gros c'est bien mieux de laisser une personne dangereuse en liberté pour favoriser une election ?
ha oui je voulais aussi rajouter , que la propagande "écologique" ( des coupables mondialiste de ce desastre ) de ces derniers mois , a bien fait son office. la strategie de la culpabilisation du citoyen fonctionne bien.
quand je disais dans un autre post que l'ecologie qu'on nous fait avaler c est comme une pasteque , vert a l exterieur mais rouge a l'interieur.
taxer le petit citoyen qui fait 20km avec sa voiture pour aller bosser et proner un systeme comme celui là :
ou est la logique écologique ?
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
Age : 43
Localisation : dijon
Re: Union Européenne
Vu de Pologne, Macron risque de tuer l’Europe!
- Par Marek Gladysz
- Mis à jour le 04/06/2019 à 18:28
- Publié le 04/06/2019
FIGAROVOX/TRIBUNE - Marek Gladysz, journaliste polonais, met en garde le chef de l’Etat: aucune démocratie européenne ne peut exister en niant la souveraineté des peuples.
Auteur de La France, maillon faible de l’Europe? (L’Artilleur, 2019), Marek Gladysz, journaliste en poste en France depuis 1990, et correspondant permanent à Paris pour RMF, la principale radio d’Europe centrale.
Pour sauver l’Union européenne de la crise de confiance sans précèdent qu’elle traverse, encore faudrait-il établir un dialogue entre ceux qui aiment se qualifier de «progressistes» (un terme extraordinairement trompeur) et ceux qu’on qualifie - souvent à tort - de «populistes». C’est sans compter sur l’arrogance et le mépris du président Emmanuel Macron, convaincu d’être le seul autorisé à avoir raison, quand bien même les urnes lui donnent tort. Et même si le modèle français a perdu sa substance et son attractivité. C’est peu de dire que tous les voyants français sont au rouge: niveau de prélèvements obligatoires record, chômage de masse, croissance très faible, déficit budgétaire inquiétant, poids du politiquement correct empêchant les vrais débats, islamisation en roue libre et prolifération des zones de non-droit.
La France va dans le mur, mais son président, sûr de son aura de leader européen, n’a guère renoncé à son goût pour les leçons de morale politique, y compris à l’égard de pays, comme la Pologne, dont la situation économique et sociale pourrait être largement enviée par ses compatriotes.
La France va dans le mur, mais son président, sûr de son aura de leader européen, n’a guère renoncé à son goût pour les leçons de morale politique.
Qu’on en juge par les chiffres. Selon le dernier rapport de l’OCDE (intitulé Perspectives économiques, analyses et projections), le taux de croissance du produit intérieur brut de la Pologne devrait s’établir cette année à 4,2%. Mon pays, qui connaît déjà une situation de plein-emploi, enregistre ainsi la meilleure croissance économique de l’Union européenne. Seuls trois autres pays au monde devraient afficher des taux plus élevé: l’Inde (7,2%), la Chine (6,2%) et l’Indonésie (5,1%).
En s’autorisant à traiter de «nationalistes lépreux» une partie de ses compatriotes et de ses partenaires européens, Emmanuel Macron est devenu le président qui divise aussi bien sur son sol qu’en Europe. L’arrogance, autrefois apanage de chefs d’État français, tels que Jacques Chirac (qui avait conseillé aux Polonais «de se taire» à l’époque de la deuxième guerre d’Irak) ou Nicolas Sarkozy (qui n’avait pas hésité à qualifier de «menteur» le défunt président polonais Lech Kaczynski), atteint chez Jupiter un périlleux paroxysme.
En creusant le fossé entre l’Est et l’Ouest et en amplifiant les divisions en Europe entre «progressistes» - figures quasi saintes du camp du bien - et «populistes» - perçus comme les cerbères du camp du mal -, Emmanuel Macron risque de s’inscrire dans l’histoire comme le fossoyeur de l’Europe, lui qui rêve tant d’être son sauveur.
Observateur de la vie politique française pour le compte de la plus grande radio d’Europe centrale, je le dis tout net: ces blessures auront du mal à cicatriser. Si le président français est capable d’insulter les autorités polonaises car elles refusent l’accueil (par le mécanisme de relocation automatique) des migrants économiques venus d’Afrique et du Moyen-Orient, il ne peut s’attendre à ce que ces meurtrissures entre nos deux pays, disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues dans nos chairs. Certes, Bruno Le Maire a commencé à battre sa coulpe en admettant le mois dernier, devant la presse diplomatique, que «la France avait méprisé la Pologne et [qu’] elle avait eu tort». C’est son rôle de ministre de l’Économie, inquiet des conséquences pour la France qui souhaite notamment vendre à Varsovie des sous-marins ou des centrales nucléaires. Cette contrition, presque inédite, sera-t-elle suffisante? En méprisant plus de 43% des Polonais qui ont choisi, aux élections européennes, les conservateurs du PiS (le parti Droit et justice) actuellement au pouvoir (un score que LaREM n’atteindrait même pas dans ses rêves les plus fous), Emmanuel Macron a terni l’image de la France dans ma patrie.
Une grande partie de mes compatriotes redoutent les projets du Jupiter français : harmonisation fiscale, smic européen ou encore politique d’immigration commune.
Ses prédécesseurs avaient au moins la délicatesse de garder à l’esprit que la Pologne est un État souverain et refusaient de se mêler trop directement des affaires internes d’un pays ami. Que veut Macron? Que la Pologne abandonne sa légitime fierté d’être une nation souveraine dans le plus pur héritage gaulliste? Qu’elle se contente d’être un pays vassal, idéologiquement soumis aux tartufferies de la macronie?
Une grande partie de mes compatriotes redoutent les projets du Jupiter français: harmonisation fiscale, smic européen ou encore politique d’immigration commune. Les souvenirs douloureux des diktats de Moscou adressés jusqu’à la fin des années 1980 au bloc de l’Est, alors sous influence soviétique, demeurent prégnants sur une terre qui fut si souvent dépossédée de sa souveraineté et de sa liberté.
Pour résumer, le Polonais moyen se dit: «Macron veut augmenter nos impôts, ruiner nos entreprises pourtant fleurissantes, flinguer notre croissance économique record et le plein-emploi, en nous incitant, en prime, à bâtir à côté de Varsovie des zones de non-droit sur l’exemple de la Courneuve, d’Aulnay-sous-Bois ou de Trappes... Merci mais sans façon!»
Certes, dans l’Union européenne comme ailleurs, il n’est pas d’exercice démocratique possible sans État de droit. Malgré la réforme controversée des médias publics en Pologne, la diversité de parole et d’opinions semblent plus vaste qu’en France où le politiquement correct et le déni de réalité poussés jusqu’à la caricature empêchent la tenue de véritables débats. Se préoccuper de la pérennité des acquis démocratiques dans l’Union européenne ne devrait pas relever systématiquement du prétexte politicien. Entre les deux tours de l’élection présidentielle, Macron avait déjà promis de punir la Pologne où plusieurs usines, autrefois implantées en France, furent délocalisées. Souci de sauvegarde de démocratie ou hypocrisie de “l’extrême centre“? C’est oublier qu’il y aurait moins de délocalisations vers l’est si ces entreprises ne croulaient pas sous les taxes dans l’Hexagone.
Emmanuel Macron n’a jamais dissimulé son soutien aux leaders de l’opposition libérale en Pologne, incarnée notamment par l’actuel président du Conseil européen Donald Tusk.
Et puis, derrière ces leçons, presque insidieusement, se cache une lutte partisane plus regrettable encore. Emmanuel Macron n’a jamais dissimulé son soutien aux leaders de l’opposition libérale en Pologne, incarnée notamment par l’actuel président du Conseil européen Donald Tusk. Plus grave: le vice-président de la Commission, le social-démocrate néerlandais Frans Timmermans, celui-là même qui a déclenché contre la Pologne l’article 7 du traité de l’Union européenne (permettant de suspendre le droit de vote d’un Etat membre en cas de violation des droits de l’homme) a ouvertement milité dans mon pays pour un parti de gauche lors de la campagne des dernières élections européennes. Tandis que l’opposition essayait, sans succès, de lier la droite catholique à la pédophilie dans l’Eglise, Frans Timmermans, 58 ans, n’a pas manqué de raconter avoir été la victime d’un prêtre quand il avait 13 ans. Ce récit, pour bouleversant qu’il soit, fut exposé à un moment crucial: quelques jours avant le scrutin. Question neutralité et réserve politique, on en attendrait un peu plus de la part d’un haut fonctionnaire européen.
Bâtir l’avenir de l’Union européenne avec le ciment de la peur ne mènera nulle part. Emmanuel Macron paraît l’ignorer. L’institution ne fait plus rêver cependant que tout débat sur son fonctionnement technocratique et toute proposition d’une Europe des nations semblent proscrits. Osez sortir des lignes de la vision macronienne et vous voilà dénigrés: vous êtes tantôt la marionnette des États-Unis de Donald Trump, tantôt celle de la Russie de Vladimir Poutine. Une véritable propagande évocatrice, toutes proportions gardées, de la stratégie de communication de l’Union soviétique. Epoque où de nombreux membres de l’opposition démocratique clandestine, critiques envers le fonctionnement du bloc de l’Est, étaient accusés d’être des agents «à la solde des impérialistes américains financés par la CIA dans le but de précipiter la chute de l’URSS».
Hier comme aujourd’hui, la vérité ne peut être emprisonnée dans les geôles de la pensée unique.
Hier comme aujourd’hui, la vérité ne peut être emprisonnée dans les geôles de la pensée unique. Une part grandissante des Européens veulent sortir de la double impasse que constituent la technocratie bruxelloise et les désidératas de Paris et Berlin. Cet axe entre les deux pays, aujourd’hui, en souffrance, paralyse la multipolarité, pourtant si chère, au niveau mondial, au cœur d’Emmanuel Macron. Plus triste encore: il étouffe la volonté des peuples.
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Marek Gladysz
Krispoluk- Messages : 9763
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Re: Union Européenne
La Verkhovna Rada d'Ukraine a adopté jeudi 6 juin une loi ratifiant la décision du Conseil d'association Ukraine-UE visant à modifier et à compléter l'accord d'association Ukraine-UE, ce qui donnera une impulsion à la poursuite de la réforme du marché énergétique ukrainien. et l'intégrer aux marchés de l'UE.
Au total, 231 députés ont appuyé le projet de loi, avec le minimum requis de 226 voix. Comme UNIAN l'a signalé précédemment, l'introduction de modifications et d'ajouts à l'annexe 27 (sur l'énergie) de l'accord d'association UE-Ukraine offrira à l'Ukraine la possibilité d'une intégration juridique et infrastructurelle plus poussée dans le domaine de l'énergie, l'un des quatre domaines prioritaires dans le rapprochement avec l'Union européenne.
La vice-première ministre chargée de l'intégration européenne et euro-atlantique de l'Ukraine, Ivanna Klimpush-Tsintsadze, avait précédemment indiqué que, selon le document, l'Ukraine s'abstiendrait d'adopter des réglementations contraires aux règles de l'UE.
Pour sa part, la Commission européenne évaluera la compatibilité de la législation et formulera des recommandations pour parvenir à une intégration complète des marchés énergétiques de l'Ukraine et de l'UE.
En 2014, l'Union européenne et l'Ukraine ont signé l'accord d'association, qui a marqué le début d'une nouvelle période dans le développement des relations entre l'UE et l'Ukraine.
Au total, 231 députés ont appuyé le projet de loi, avec le minimum requis de 226 voix. Comme UNIAN l'a signalé précédemment, l'introduction de modifications et d'ajouts à l'annexe 27 (sur l'énergie) de l'accord d'association UE-Ukraine offrira à l'Ukraine la possibilité d'une intégration juridique et infrastructurelle plus poussée dans le domaine de l'énergie, l'un des quatre domaines prioritaires dans le rapprochement avec l'Union européenne.
La vice-première ministre chargée de l'intégration européenne et euro-atlantique de l'Ukraine, Ivanna Klimpush-Tsintsadze, avait précédemment indiqué que, selon le document, l'Ukraine s'abstiendrait d'adopter des réglementations contraires aux règles de l'UE.
Pour sa part, la Commission européenne évaluera la compatibilité de la législation et formulera des recommandations pour parvenir à une intégration complète des marchés énergétiques de l'Ukraine et de l'UE.
En 2014, l'Union européenne et l'Ukraine ont signé l'accord d'association, qui a marqué le début d'une nouvelle période dans le développement des relations entre l'UE et l'Ukraine.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Union Européenne
Si ils pouvaient voter un accord d'échange permis ukrainien - permis français ce serait génial!
travellergillou76- Messages : 2164
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Re: Union Européenne
La Commission européenne relance la question de l’élargissement aux Balkans
Bruxelles veut ouvrir des négociations avec l’Albanie et la Macédoine du Nord, mais plusieurs Etats, dont la France, s’y opposent.
Par Jean-Pierre Stroobants Publié le 05 juin 2019 à 11h05
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/05/la-commission-europeenne-relance-la-question-de-l-elargissement-aux-balkans_5471746_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2bUwPOZ6yzpYQGT-_VLbOZPel0RlF3A5F8XRK9v9W-atq2E0AwNRKVYpA#Echobox=1559915272
Le thème avait été soigneusement écarté des débats avant les élections européennes, seul le conservateur allemand Manfred Weber l’évoquant pour prôner l’arrêt des discussions – commencées il y a… vingt ans – avec la Turquie. L’élargissement de l’Union reste toutefois à l’ordre du jour, comme le confirme une recommandation « claire et nette » formulée récemment par la Commission : dans le cadre de son évaluation annuelle des progrès accomplis par les différents pays candidats, elle juge que l’Albanie et la Macédoine du Nord sont prêtes pour des pourparlers d’adhésion. La première est officiellement candidate depuis 2014, la seconde depuis 2005.
Tirana a, selon la Commission, mené à bien la réforme de son système judiciaire tandis que l’ancienne république yougoslave a, elle, réglé avec la Grèce, en juin 2018, le contentieux de sa dénomination. « Nous avons rempli notre part du contrat, nous sommes prêts, triomphait mardi 4 juin, le premier ministre Zoran Zaev, à l’issue d’une rencontre avec Jean-Claude Juncker, à Bruxelles. C’est à l’Union européenne de tenir ses engagements désormais. »
Le chemin promet toutefois d’être long – voire barré – et le président de la Commission n’a d’ailleurs pas fait preuve d’un excès d’optimisme en indiquant qu’il ne pourrait faire que « tout son possible » pour convaincre le Conseil (l’institution qui regroupe les pays membres) d’ouvrir effectivement les discussions promises à Skopje. Johannes Hahn, le commissaire autrichien à l’élargissement, rappelle que le processus d’intégration de la Croatie – le dernier pays à avoir été admis, en 2013 – a duré huit années. Le Monténégro, qui négocie depuis 2012, et la Serbie, depuis 2014, ne remplissent pas les critères, la Bosnie et le Kosovo ne sont encore que des « candidats potentiels », invités à se réformer en profondeur.
Bruxelles veut ouvrir des négociations avec l’Albanie et la Macédoine du Nord, mais plusieurs Etats, dont la France, s’y opposent.
Par Jean-Pierre Stroobants Publié le 05 juin 2019 à 11h05
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/05/la-commission-europeenne-relance-la-question-de-l-elargissement-aux-balkans_5471746_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2bUwPOZ6yzpYQGT-_VLbOZPel0RlF3A5F8XRK9v9W-atq2E0AwNRKVYpA#Echobox=1559915272
Le thème avait été soigneusement écarté des débats avant les élections européennes, seul le conservateur allemand Manfred Weber l’évoquant pour prôner l’arrêt des discussions – commencées il y a… vingt ans – avec la Turquie. L’élargissement de l’Union reste toutefois à l’ordre du jour, comme le confirme une recommandation « claire et nette » formulée récemment par la Commission : dans le cadre de son évaluation annuelle des progrès accomplis par les différents pays candidats, elle juge que l’Albanie et la Macédoine du Nord sont prêtes pour des pourparlers d’adhésion. La première est officiellement candidate depuis 2014, la seconde depuis 2005.
Tirana a, selon la Commission, mené à bien la réforme de son système judiciaire tandis que l’ancienne république yougoslave a, elle, réglé avec la Grèce, en juin 2018, le contentieux de sa dénomination. « Nous avons rempli notre part du contrat, nous sommes prêts, triomphait mardi 4 juin, le premier ministre Zoran Zaev, à l’issue d’une rencontre avec Jean-Claude Juncker, à Bruxelles. C’est à l’Union européenne de tenir ses engagements désormais. »
Le chemin promet toutefois d’être long – voire barré – et le président de la Commission n’a d’ailleurs pas fait preuve d’un excès d’optimisme en indiquant qu’il ne pourrait faire que « tout son possible » pour convaincre le Conseil (l’institution qui regroupe les pays membres) d’ouvrir effectivement les discussions promises à Skopje. Johannes Hahn, le commissaire autrichien à l’élargissement, rappelle que le processus d’intégration de la Croatie – le dernier pays à avoir été admis, en 2013 – a duré huit années. Le Monténégro, qui négocie depuis 2012, et la Serbie, depuis 2014, ne remplissent pas les critères, la Bosnie et le Kosovo ne sont encore que des « candidats potentiels », invités à se réformer en profondeur.
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