BREXIT : england out
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Caduce62- Messages : 15009
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Re: BREXIT : england out
C'est ce que doit se dire Tony Blair:
La résistance citoyenne au Brexit, nouvelle "mission" de Tony Blair
L'ancien Premier ministre britannique trouve que les citoyens ont été mal informés par la campagne Brexit et qu'il est plus que jamais temps de changer d'avis.
Tony Blair. © REUTERS
"Se soulever" contre le Brexit : c'est l'appel que lance Tony Blair au peuple britannique. Il souhaite ainsi se placer sur l'échiquier politique comme étant le leader de la résistance au Brexit, il considère que c'est "sa mission".
Tony Blair, qui a été Premier ministre de 1997 à 2007, prononce un discours capital ce vendredi accusant l'actuelle Première ministre Theresa May de foncer vers un "Brexit à tout prix", et ce peu importe les dégâts qu'elle pourrait causer aux citoyens, rapportent plusieurs médias britanniques. Pour lui, May et les eurosceptiques essaient de forcer le lancement du Brexit par le Parlement à une vitesse vertigineuse.
"Le droit de changer d'avis"
Pour Tony Blair, lors le référendum du 23 juin dernier, le peuple britannique a voté sans connaissance des véritables termes du Brexit (notamment sur la question d'un Soft Brexit ou d'un Hard Brexit). C'est également le cas du thème de l'immigration, détournée selon lui par les eurosceptiques dans le but de précipiter la sortie du pays de l'UE.
L'ancien Premier ministre souhaite que les citoyens se voient accorder un droit, celui "de changer d'avis". Il a notamment soutenu par le passé l'idée d'un second référendum, voire d'une élection, pour déterminer le futur du pays : "je ne sais pas si nous pouvons réussir. Mais je sais que nous subirons un verdict rancunier des générations futures si nous n'essayons pas".
Il veut s'adresser directement aux 48% qui se sont opposés à la sortie de l'Union européenne, les invitant à agir : "ce n'est pas le moment du repli, de l'indifférence ou du désespoir, mais le moment de se soulever pour défendre ce en quoi nous croyons". Il souhaite, avec l'aide de ses concitoyens, relever "le défi d'exposer, sans relâche, le coût réel" du Brexit.
Le "tout-au-Brexit"
L'allocution de Tony Blair, organisée par le groupe pro-européen Open Britain, intervient quelques jours après le début des débats à la Chambre des Lords visant à approuver la loi qui permettrait à May d'officiellement déclencher le compte à rebours.
Dans son discours, Tony Blair vise directement le gouvernement, qu'il qualifie de "gouvernement pour le Brexit, du Brexit et dominé par le Brexit", d'entité politique à mono-objectif.
La résistance citoyenne au Brexit, nouvelle "mission" de Tony Blair
L'ancien Premier ministre britannique trouve que les citoyens ont été mal informés par la campagne Brexit et qu'il est plus que jamais temps de changer d'avis.
Tony Blair. © REUTERS
"Se soulever" contre le Brexit : c'est l'appel que lance Tony Blair au peuple britannique. Il souhaite ainsi se placer sur l'échiquier politique comme étant le leader de la résistance au Brexit, il considère que c'est "sa mission".
Tony Blair, qui a été Premier ministre de 1997 à 2007, prononce un discours capital ce vendredi accusant l'actuelle Première ministre Theresa May de foncer vers un "Brexit à tout prix", et ce peu importe les dégâts qu'elle pourrait causer aux citoyens, rapportent plusieurs médias britanniques. Pour lui, May et les eurosceptiques essaient de forcer le lancement du Brexit par le Parlement à une vitesse vertigineuse.
"Le droit de changer d'avis"
Pour Tony Blair, lors le référendum du 23 juin dernier, le peuple britannique a voté sans connaissance des véritables termes du Brexit (notamment sur la question d'un Soft Brexit ou d'un Hard Brexit). C'est également le cas du thème de l'immigration, détournée selon lui par les eurosceptiques dans le but de précipiter la sortie du pays de l'UE.
L'ancien Premier ministre souhaite que les citoyens se voient accorder un droit, celui "de changer d'avis". Il a notamment soutenu par le passé l'idée d'un second référendum, voire d'une élection, pour déterminer le futur du pays : "je ne sais pas si nous pouvons réussir. Mais je sais que nous subirons un verdict rancunier des générations futures si nous n'essayons pas".
Il veut s'adresser directement aux 48% qui se sont opposés à la sortie de l'Union européenne, les invitant à agir : "ce n'est pas le moment du repli, de l'indifférence ou du désespoir, mais le moment de se soulever pour défendre ce en quoi nous croyons". Il souhaite, avec l'aide de ses concitoyens, relever "le défi d'exposer, sans relâche, le coût réel" du Brexit.
Le "tout-au-Brexit"
L'allocution de Tony Blair, organisée par le groupe pro-européen Open Britain, intervient quelques jours après le début des débats à la Chambre des Lords visant à approuver la loi qui permettrait à May d'officiellement déclencher le compte à rebours.
Dans son discours, Tony Blair vise directement le gouvernement, qu'il qualifie de "gouvernement pour le Brexit, du Brexit et dominé par le Brexit", d'entité politique à mono-objectif.
Александр- Messages : 5390
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Re: BREXIT : england out
Александр a écrit:C'est ce que doit se dire Tony Blair:
La résistance citoyenne au Brexit, nouvelle "mission" de Tony Blair
Comme les carabiniers d'Offenbach, il arrive quand la guerre est perdue...
Thuramir- Messages : 3675
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Caduce62- Messages : 15009
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Caduce62- Messages : 15009
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Re: BREXIT : england out
Caduce62 a écrit:
Si vrai et excellent !
Thuramir- Messages : 3675
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Re: BREXIT : england out
C'est en route:
Brexit : Le divorce entre la Grande-Bretagne et l'UE est entamé
La Première ministre britannique Theresa May activera ce mercredi l'article 50 du traité de Lisbonne, lançant ainsi officiellement le divorce du Royaume-Uni et de l'Union européenne.
© Reuters
Le 23 juin 2016, le camp du "Leave" (Partir) remportait avec 51,9% des voix exprimées le référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne. Après neuf mois d'attente de la part des Européens, le déclenchement de l'article 50 par Londres va désormais permettre l'entame de négociations sur cette délicate séparation.
L'ambassadeur britannique auprès de l'UE remettra ce mercredi une lettre au président du Conseil européen, Donald Tusk, actant officiellement la volonté de son pays de quitter le bloc européen. Mme May donnera dans le courant de la journée plus d'explications sur le contenu de cette missive à son parlement. Le président Tusk devrait quant à lui confirmer dans un court communiqué le lancement de la procédure du Brexit par Londres. Les dirigeants de l'UE se réuniront le 29 avril prochain pour établir les lignes directrices des discussions à venir. Le Premier ministre belge Charles Michel a maintes fois plaidé ces derniers mois pour un Brexit "loyal et intelligent", qui se concentrera sur les attentes des citoyens. "Nous espérons que le Royaume-Uni continuera à être un partenaire proche de la Belgique et de l'UE", a-t-il affirmé. A l'abri des regards, un autre Belge, le haut diplomate Didier Seeuws, est en charge d'une mission périlleuse: éviter que les 27 États membres de l'Union, réunis au sein du Conseil, se divisent face aux Britanniques. Une fois que les lignes directrices auront été fixées par les chefs d'État et de gouvernement, les véritables négociations pourront débuter. Elles seront menées par la Commission européenne sous la direction du Français Michel Barnier et de son équipe.
Photo historique de Theresa May : le Brexit officiellement en marche
Theresa May officialise le Brexit, le 28 mars 2017 © DR/AFP
En théorie, les deux parties disposent d'un délai de deux ans pour trouver un accord global sur ce divorce, mais aussi pour définir leurs relations futures. M. Barnier et le ministre britannique en charge du Brexit, David Davis, devront se pencher sur tous les liens qui existent entre l'Union et le Royaume-Uni, après plus de quatre décennies de travaux communs. "Je vais être clair: quand un pays quitte l'Union européenne il n'y a pas de punition, pas de prix à payer, mais nous devons régler les comptes, ni plus ni moins", a d'ores et déjà souligné le négociateur français. Aucun chiffre officiel n'a été rendu public, mais selon un haut responsable européen, la Commission a évalué à entre 55 et 60 milliards d'euros le montant que le Royaume-Uni devra verser pour honorer l'ensemble de ses engagements. Un autre Belge sera impliqué dans les difficiles négociations. L'ancien Premier ministre Guy Verhofstadt est en effet négociateur en chef pour le Parlement européen. Le libéral a rappelé que cet hémicycle devrait donner son aval à l'accord final entre les parties et qu'il convenait donc de l'impliquer pleinement dans les discussions à venir.
Suite:
Brexit : l'Irlande du Nord pourrait rejoindre l'Union européenne plus facilement que l'Écosse
Selon le secrétaire d'État britannique du Brexit, une réunification irlandaise permettrait à l'Irlande du Nord d'entrer dans l'UE sans devoir postuler à nouveau, contrairement à l'Écosse.
© REUTERS
Lors du référendum pour le Brexit, le "stay" l'avait largement emporté en Irlande du Nord et en Écosse. Aujourd'hui, la question d'une éventuelle sortie du Royaume-Uni afin de rester au sein de l'Union européenne se pose dans ces deux pays. Et si l'Écosse a déjà pris les devants en réclamant un nouveau référendum d'indépendance, la crise politique que vit l'Irlande du Nord fait germer l'idée d'une réunification irlandaise.
Mais contrairement à l'Écosse, qui devrait à nouveau postuler pour réintégrer l'Union européenne en cas d'indépendance, l'Irlande du Nord pourrait en faire partie du fait que la république d'Irlande est un déjà un État membre. C'est ce qui ressort d'une lettre écrite par le secrétaire d'État du Brexit, David Davis, révélée par The Times.
Selon lui, "si une majorité de Nord-Irlandais votaient pour intégrer une Irlande unifiée, le gouvernement britannique honorera son engagement de permettre que cela se produise". Et d'ajouter : "Si cela arrivait, l'Irlande du Nord serait en position de faire partie d'un état membre de l'UE, plutôt que de devoir rejoindre l'UE en tant que nouvel état indépendant".
En effet, si les sondages montrent le soutien d'un référendum de réunification, alors l'Accord du Vendredi Saint stipule que le gouvernement du Royaume-Uni est légalement tenu d'en offrir un.
Depuis les élections régionales du 2 mars, les républicains du Sinn Féin et probritanniques du Democratic Unionist Party ne sont pas encore parvenus à former une coalition comme les institutions les y obligent. Selon un sondage, 56 % des Irlandais estiment qu'une réunification réglerait les problèmes de l'île. Le Sinn Féin poursuit donc sa politique de la chaise vide et mise sur la montée d'une fièvre antibritannique pour atteindre son objectif.
Brexit : Le divorce entre la Grande-Bretagne et l'UE est entamé
La Première ministre britannique Theresa May activera ce mercredi l'article 50 du traité de Lisbonne, lançant ainsi officiellement le divorce du Royaume-Uni et de l'Union européenne.
© Reuters
Le 23 juin 2016, le camp du "Leave" (Partir) remportait avec 51,9% des voix exprimées le référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne. Après neuf mois d'attente de la part des Européens, le déclenchement de l'article 50 par Londres va désormais permettre l'entame de négociations sur cette délicate séparation.
L'ambassadeur britannique auprès de l'UE remettra ce mercredi une lettre au président du Conseil européen, Donald Tusk, actant officiellement la volonté de son pays de quitter le bloc européen. Mme May donnera dans le courant de la journée plus d'explications sur le contenu de cette missive à son parlement. Le président Tusk devrait quant à lui confirmer dans un court communiqué le lancement de la procédure du Brexit par Londres. Les dirigeants de l'UE se réuniront le 29 avril prochain pour établir les lignes directrices des discussions à venir. Le Premier ministre belge Charles Michel a maintes fois plaidé ces derniers mois pour un Brexit "loyal et intelligent", qui se concentrera sur les attentes des citoyens. "Nous espérons que le Royaume-Uni continuera à être un partenaire proche de la Belgique et de l'UE", a-t-il affirmé. A l'abri des regards, un autre Belge, le haut diplomate Didier Seeuws, est en charge d'une mission périlleuse: éviter que les 27 États membres de l'Union, réunis au sein du Conseil, se divisent face aux Britanniques. Une fois que les lignes directrices auront été fixées par les chefs d'État et de gouvernement, les véritables négociations pourront débuter. Elles seront menées par la Commission européenne sous la direction du Français Michel Barnier et de son équipe.
Photo historique de Theresa May : le Brexit officiellement en marche
Theresa May officialise le Brexit, le 28 mars 2017 © DR/AFP
En théorie, les deux parties disposent d'un délai de deux ans pour trouver un accord global sur ce divorce, mais aussi pour définir leurs relations futures. M. Barnier et le ministre britannique en charge du Brexit, David Davis, devront se pencher sur tous les liens qui existent entre l'Union et le Royaume-Uni, après plus de quatre décennies de travaux communs. "Je vais être clair: quand un pays quitte l'Union européenne il n'y a pas de punition, pas de prix à payer, mais nous devons régler les comptes, ni plus ni moins", a d'ores et déjà souligné le négociateur français. Aucun chiffre officiel n'a été rendu public, mais selon un haut responsable européen, la Commission a évalué à entre 55 et 60 milliards d'euros le montant que le Royaume-Uni devra verser pour honorer l'ensemble de ses engagements. Un autre Belge sera impliqué dans les difficiles négociations. L'ancien Premier ministre Guy Verhofstadt est en effet négociateur en chef pour le Parlement européen. Le libéral a rappelé que cet hémicycle devrait donner son aval à l'accord final entre les parties et qu'il convenait donc de l'impliquer pleinement dans les discussions à venir.
Suite:
Brexit : l'Irlande du Nord pourrait rejoindre l'Union européenne plus facilement que l'Écosse
Selon le secrétaire d'État britannique du Brexit, une réunification irlandaise permettrait à l'Irlande du Nord d'entrer dans l'UE sans devoir postuler à nouveau, contrairement à l'Écosse.
© REUTERS
Lors du référendum pour le Brexit, le "stay" l'avait largement emporté en Irlande du Nord et en Écosse. Aujourd'hui, la question d'une éventuelle sortie du Royaume-Uni afin de rester au sein de l'Union européenne se pose dans ces deux pays. Et si l'Écosse a déjà pris les devants en réclamant un nouveau référendum d'indépendance, la crise politique que vit l'Irlande du Nord fait germer l'idée d'une réunification irlandaise.
Mais contrairement à l'Écosse, qui devrait à nouveau postuler pour réintégrer l'Union européenne en cas d'indépendance, l'Irlande du Nord pourrait en faire partie du fait que la république d'Irlande est un déjà un État membre. C'est ce qui ressort d'une lettre écrite par le secrétaire d'État du Brexit, David Davis, révélée par The Times.
Selon lui, "si une majorité de Nord-Irlandais votaient pour intégrer une Irlande unifiée, le gouvernement britannique honorera son engagement de permettre que cela se produise". Et d'ajouter : "Si cela arrivait, l'Irlande du Nord serait en position de faire partie d'un état membre de l'UE, plutôt que de devoir rejoindre l'UE en tant que nouvel état indépendant".
En effet, si les sondages montrent le soutien d'un référendum de réunification, alors l'Accord du Vendredi Saint stipule que le gouvernement du Royaume-Uni est légalement tenu d'en offrir un.
Depuis les élections régionales du 2 mars, les républicains du Sinn Féin et probritanniques du Democratic Unionist Party ne sont pas encore parvenus à former une coalition comme les institutions les y obligent. Selon un sondage, 56 % des Irlandais estiment qu'une réunification réglerait les problèmes de l'île. Le Sinn Féin poursuit donc sa politique de la chaise vide et mise sur la montée d'une fièvre antibritannique pour atteindre son objectif.
Александр- Messages : 5390
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Re: BREXIT : england out
L'Ecosse a demandé formellement un référendum d'indépendance
Logique
La Première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon, a annoncé vendredi avoir formellement demandé au gouvernement britannique "le pouvoir d'organiser un second référendum d'indépendance", deux jours après le déclenchement de la procédure de sortie de l'Union européenne.
© Reuters
La dirigeante du parti national écossais SNP a fait parvenir une lettre à la Première ministre britannique Theresa May dans laquelle elle souligne que "le peuple écossais doit avoir le droit de choisir son propre avenir".
Le Parlement régional, dominé par les indépendantistes du SNP, s'est prononcé mardi, par 69 voix contre 59, en faveur de ce nouveau référendum, moins de trois ans après celui perdu en septembre 2014 (55% contre 45%).
Mme Sturgeon, qui justifie la tenue d'un second référendum par le vote de 62% Ecossais en faveur d'un maintien dans l'UE, souhaite que la nouvelle consultation ait lieu entre fin 2018 et début 2019.
Elle a déclaré en début de semaine qu'il serait "démocratiquement indéfendable" que Londres refuse d'accéder à la demande du Parlement écossais d'un nouveau référendum.
Mais la Première ministre britannique Theresa May a déjà prévenu que ce n'était "pas le bon moment", alors que vient de débuter une période de deux ans de discussions complexes avec Bruxelles pour négocier le Brexit.
Nicola Sturgeon a besoin de l'accord du gouvernement et du Parlement de Westminster pour organiser cette seconde consultation.
Si Theresa May a le pouvoir de bloquer l'initiative, les analystes estiment qu'il sera compliqué de la repousser indéfiniment.
Anticipant un rejet de Londres, Mme Sturgeon a indiqué qu'elle allait annoncer après les vacances de Pâques les prochaines étapes de son projet.
Il lui restera à convaincre les Ecossais du bien-fondé d'un nouveau référendum. Selon un sondage publié vendredi par l'institut Survation, 46% préféreraient s'en passer alors qu'ils seraient 41% à y être favorables.
Dans la même enquête, 48% des Ecossais se disent opposés à l'indépendance, contre 48% à souhaiter une rupture avec le reste du Royaume-Uni (9% d'indécis).
A défaut d'entraver le processus, Theresa May pourrait chercher à devenir maîtresse du calendrier en repoussant au maximum la date d'un nouveau référendum, au-delà de la sortie effective du Royaume-Uni de l'UE, prévue dans deux ans.
Mme May est déterminée à tout faire pour sauvegarder l'unité du Royaume-Uni, mise à rude épreuve depuis le référendum du 23 juin 2016 lors duquel près de 52% des Britanniques ont opté pour le Brexit.
Logique
La Première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon, a annoncé vendredi avoir formellement demandé au gouvernement britannique "le pouvoir d'organiser un second référendum d'indépendance", deux jours après le déclenchement de la procédure de sortie de l'Union européenne.
© Reuters
La dirigeante du parti national écossais SNP a fait parvenir une lettre à la Première ministre britannique Theresa May dans laquelle elle souligne que "le peuple écossais doit avoir le droit de choisir son propre avenir".
Le Parlement régional, dominé par les indépendantistes du SNP, s'est prononcé mardi, par 69 voix contre 59, en faveur de ce nouveau référendum, moins de trois ans après celui perdu en septembre 2014 (55% contre 45%).
Mme Sturgeon, qui justifie la tenue d'un second référendum par le vote de 62% Ecossais en faveur d'un maintien dans l'UE, souhaite que la nouvelle consultation ait lieu entre fin 2018 et début 2019.
Elle a déclaré en début de semaine qu'il serait "démocratiquement indéfendable" que Londres refuse d'accéder à la demande du Parlement écossais d'un nouveau référendum.
Mais la Première ministre britannique Theresa May a déjà prévenu que ce n'était "pas le bon moment", alors que vient de débuter une période de deux ans de discussions complexes avec Bruxelles pour négocier le Brexit.
Nicola Sturgeon a besoin de l'accord du gouvernement et du Parlement de Westminster pour organiser cette seconde consultation.
Si Theresa May a le pouvoir de bloquer l'initiative, les analystes estiment qu'il sera compliqué de la repousser indéfiniment.
Anticipant un rejet de Londres, Mme Sturgeon a indiqué qu'elle allait annoncer après les vacances de Pâques les prochaines étapes de son projet.
Il lui restera à convaincre les Ecossais du bien-fondé d'un nouveau référendum. Selon un sondage publié vendredi par l'institut Survation, 46% préféreraient s'en passer alors qu'ils seraient 41% à y être favorables.
Dans la même enquête, 48% des Ecossais se disent opposés à l'indépendance, contre 48% à souhaiter une rupture avec le reste du Royaume-Uni (9% d'indécis).
A défaut d'entraver le processus, Theresa May pourrait chercher à devenir maîtresse du calendrier en repoussant au maximum la date d'un nouveau référendum, au-delà de la sortie effective du Royaume-Uni de l'UE, prévue dans deux ans.
Mme May est déterminée à tout faire pour sauvegarder l'unité du Royaume-Uni, mise à rude épreuve depuis le référendum du 23 juin 2016 lors duquel près de 52% des Britanniques ont opté pour le Brexit.
Re: BREXIT : england out
Autre conséquence du Brexit, la revendication espagnole sur Gibraltar (qui a été envahie par les anglais).
Gibraltar: une guerre est-elle possible entre le Royaume-Uni et l'Espagne?
Frontière entre l'Espagne et le territoire britannique de Gibraltar © reuters.
Le ton monte entre le Royaume-Uni et l'Espagne depuis l'officialisation du Brexit. Londres ne tolérera pas que Madrid ait son mot à dire sur le rocher de Gibraltar et brandit désormais, à demi-mot, la menace d'une intervention militaire. Il n'en fallait pas plus pour voir ressurgir du passé le souvenir douloureux de la guerre des Malouines...
L'Union européenne a tranché et accordé à l'Espagne un droit de veto sur le dossier Gibraltar lors des négociations du Brexit. Madrid devra en effet donner son feu vert pour que s'appliquent sur le territoire britannique les termes de l'accord. L'enclave de 30.000 habitants et moins de 7km² est située à l'extrémité sud de la péninsule ibérique et fait partie du Royaume-Uni depuis sa conquête militaire en 1704. Une victoire qui n'a pas empêché l'Espagne de tenter de la reconquérir à plusieurs reprises. Sans succès. Elle revendique néanmoins toujours la propriété de cette péninsule stratégique qui empoisonne les relations diplomatiques entre les deux pays.
Le Brexit, une arme politique pour l'Espagne
Bien avant la signature officielle du Brexit, l'Espagne avait déjà suggéré l'hypothèse controversée d'une souveraineté partagée à Gibraltar. Elle revient désormais à la charge avec l'appui de l'Union européenne, semble-t-il désireuse d'envenimer le conflit territorial. En effet, le texte prévoit que Madrid puisse refuser que Gibraltar bénéficie de tout accord commercial conclu entre les négociateurs britanniques et européens. À la découverte de cette clause, le chef du gouvernement de Gibraltar, Fabian Picardo, n'avait d'ailleurs pas tardé à dénoncer "une machination prévisible de l'Espagne" et réaffirmer la "souveraineté britannique exclusive" du territoire d'outre-mer.
Londres défendra Gibraltar jusqu'au bout
Parallèlement, une réaction du ministre britannique de la Défense Michael Fallon a suscité l'inquiétude de la communauté internationale. Il a en effet assuré ce dimanche que le Royaume-Uni protégerait et défendrait la population de sa province jusqu'au bout. Une détermination sans faille et un ton belliqueux qui n'est pas sans rappeler le conflit des Malouines, où Margaret Thatcher n'avait pas hésité à envoyer son armée combattre à 12.000 km des côtes anglaises pour récupérer l'archipel revendiqué par la junte militaire argentine (1982).
Les fantômes du passé
Ce week-end, la Première ministre Theresa May, conservatrice comme la "Dame de fer", a déclaré que Londres ne céderait "jamais" la souveraineté de Gibraltar sans l'accord de la population. Mais un ancien leader du parti, l'influent Michael Howard, assure aujourd'hui qu'en cas de litige May se comporterait comme Thatcher à l'époque. Le lord profite également d'un hasard du calendrier: "Il y a 35 ans cette semaine, une autre femme première ministre a envoyé l'armée à l'autre bout du monde pour défendre la liberté d'un autre petit groupe de Britanniques contre un autre pays hispanophone, et je suis absolument certain que notre actuelle première ministre fera preuve de la même résolution pour les habitants de Gibraltar", a affirmé Lord Howard sur Sky News.
La guerre est encore loin mais l'histoire rappelle que celle des Malouines a débuté sur cette escalade diplomatique et dans un contexte similaire de vieille revendication territoriale...
Gibraltar: une guerre est-elle possible entre le Royaume-Uni et l'Espagne?
Frontière entre l'Espagne et le territoire britannique de Gibraltar © reuters.
Le ton monte entre le Royaume-Uni et l'Espagne depuis l'officialisation du Brexit. Londres ne tolérera pas que Madrid ait son mot à dire sur le rocher de Gibraltar et brandit désormais, à demi-mot, la menace d'une intervention militaire. Il n'en fallait pas plus pour voir ressurgir du passé le souvenir douloureux de la guerre des Malouines...
L'Union européenne a tranché et accordé à l'Espagne un droit de veto sur le dossier Gibraltar lors des négociations du Brexit. Madrid devra en effet donner son feu vert pour que s'appliquent sur le territoire britannique les termes de l'accord. L'enclave de 30.000 habitants et moins de 7km² est située à l'extrémité sud de la péninsule ibérique et fait partie du Royaume-Uni depuis sa conquête militaire en 1704. Une victoire qui n'a pas empêché l'Espagne de tenter de la reconquérir à plusieurs reprises. Sans succès. Elle revendique néanmoins toujours la propriété de cette péninsule stratégique qui empoisonne les relations diplomatiques entre les deux pays.
Le Brexit, une arme politique pour l'Espagne
Bien avant la signature officielle du Brexit, l'Espagne avait déjà suggéré l'hypothèse controversée d'une souveraineté partagée à Gibraltar. Elle revient désormais à la charge avec l'appui de l'Union européenne, semble-t-il désireuse d'envenimer le conflit territorial. En effet, le texte prévoit que Madrid puisse refuser que Gibraltar bénéficie de tout accord commercial conclu entre les négociateurs britanniques et européens. À la découverte de cette clause, le chef du gouvernement de Gibraltar, Fabian Picardo, n'avait d'ailleurs pas tardé à dénoncer "une machination prévisible de l'Espagne" et réaffirmer la "souveraineté britannique exclusive" du territoire d'outre-mer.
Londres défendra Gibraltar jusqu'au bout
Parallèlement, une réaction du ministre britannique de la Défense Michael Fallon a suscité l'inquiétude de la communauté internationale. Il a en effet assuré ce dimanche que le Royaume-Uni protégerait et défendrait la population de sa province jusqu'au bout. Une détermination sans faille et un ton belliqueux qui n'est pas sans rappeler le conflit des Malouines, où Margaret Thatcher n'avait pas hésité à envoyer son armée combattre à 12.000 km des côtes anglaises pour récupérer l'archipel revendiqué par la junte militaire argentine (1982).
Les fantômes du passé
Ce week-end, la Première ministre Theresa May, conservatrice comme la "Dame de fer", a déclaré que Londres ne céderait "jamais" la souveraineté de Gibraltar sans l'accord de la population. Mais un ancien leader du parti, l'influent Michael Howard, assure aujourd'hui qu'en cas de litige May se comporterait comme Thatcher à l'époque. Le lord profite également d'un hasard du calendrier: "Il y a 35 ans cette semaine, une autre femme première ministre a envoyé l'armée à l'autre bout du monde pour défendre la liberté d'un autre petit groupe de Britanniques contre un autre pays hispanophone, et je suis absolument certain que notre actuelle première ministre fera preuve de la même résolution pour les habitants de Gibraltar", a affirmé Lord Howard sur Sky News.
La guerre est encore loin mais l'histoire rappelle que celle des Malouines a débuté sur cette escalade diplomatique et dans un contexte similaire de vieille revendication territoriale...
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: BREXIT : england out
On remarquera quand même que la politique espagnole c'est de dire "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais..."
Si je me souviens bien, l'Espagne conserve la souveraineté territoriale sur les enclaves de Ceuta et Melilla au Maroc (plus espagnol)
Alors : "Anglais, rendez-nous notre territoire continental et : Marocains, bouclez-la..."
Si je me souviens bien, l'Espagne conserve la souveraineté territoriale sur les enclaves de Ceuta et Melilla au Maroc (plus espagnol)
Alors : "Anglais, rendez-nous notre territoire continental et : Marocains, bouclez-la..."
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: BREXIT : england out
Krispoluk a écrit:On remarquera quand même que la politique espagnole c'est de dire "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais..."
Si je me souviens bien, l'Espagne conserve la souveraineté territoriale sur les enclaves de Ceuta et Melilla au Maroc (plus espagnol)
Alors : "Anglais, rendez-nous notre territoire continental et : Marocains, bouclez-la..."
Et j'y ajouterai ce qui se répète continuellement en Espagne : "Catalans, vous êtes espagnols et vous mourrez espagnols !". Le nationalisme et la crispation castillane sont parfaitement évidents.
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: BREXIT : england out
Juste pour le fun:
Le «vrai» Brexit a eu lieu il y a 500.000 ans
-Reporters/DPA
La fin de la relation entre Britanniques et Européens s’est réalisée il y a bien plus longtemps que prévu. Dans un Brexit géologique.
Une gigantesque chute d’eau large de dizaines de kilomètres a rompu une crête rocheuse qui reliait l’Angleterre au continent européen il y a près de 500.000 ans, déclenchant une inondation catastrophique qui a creusé la Manche et créé l’île de la Grande-Bretagne, selon une étude.
Une équipe internationale de géologues a mené un véritable travail de détective pour parvenir à assembler les morceaux d’un puzzle qui occupe leur profession depuis plus d’un siècle.
Ils sont remontés à un âge glaciaire il y a 450.000 ans, lorsqu’une grande partie de l’hémisphère nord était couverte par une dalle glacée épaisse et que le niveau de la mer était nettement plus bas qu’aujourd’hui.
A l’époque, la Manche était à sec et selon les scientifiques, elle s’élevait vers une crête rocheuse crayeuse qui reliait la Grande-Bretagne et le continent au niveau de ce qui est désormais le détroit de Douvres.
Une gigantesque inondation
Dans un article publié dans la revue Nature Communications, les scientifiques suggèrent qu’un énorme lac, alimenté par des rivières continentales, s’est créé dans le sud de la Mer du Nord, entre le bord de la calotte glaciaire et cet escarpement rocheux présumé.
Le lac a commencé à déborder, créant une chute d’eau d’environ 32 kilomètres de large et de 100 mètres de haut et se déversant dans la vallée en dessous.
La chute d’eau a érodé la crête du barrage. Celui-ci a fini par craquer et s’effondrer, provoquant une gigantesque inondation qui a creusé ce qui est devenu la Manche.
«Quand cet âge de glace a pris fin et que le niveau de la mer est monté, inondant le sol de la vallée pour de bon, la Grande-Bretagne a perdu son lien physique avec le continent», indique Sanjeev Gupta, géologue à l’Imperial College London et l’un des auteurs de l’article.
C’est ainsi que la première version du «Brexit» s’est produite. «Sans cet épisode dramatique, la Grande-Bretagne ferait encore partie de l’Europe. C’était le Brexit 1.0 – un Brexit pour lequel personne n’a voté».
Le «vrai» Brexit a eu lieu il y a 500.000 ans
-Reporters/DPA
La fin de la relation entre Britanniques et Européens s’est réalisée il y a bien plus longtemps que prévu. Dans un Brexit géologique.
Une gigantesque chute d’eau large de dizaines de kilomètres a rompu une crête rocheuse qui reliait l’Angleterre au continent européen il y a près de 500.000 ans, déclenchant une inondation catastrophique qui a creusé la Manche et créé l’île de la Grande-Bretagne, selon une étude.
Une équipe internationale de géologues a mené un véritable travail de détective pour parvenir à assembler les morceaux d’un puzzle qui occupe leur profession depuis plus d’un siècle.
Ils sont remontés à un âge glaciaire il y a 450.000 ans, lorsqu’une grande partie de l’hémisphère nord était couverte par une dalle glacée épaisse et que le niveau de la mer était nettement plus bas qu’aujourd’hui.
A l’époque, la Manche était à sec et selon les scientifiques, elle s’élevait vers une crête rocheuse crayeuse qui reliait la Grande-Bretagne et le continent au niveau de ce qui est désormais le détroit de Douvres.
Une gigantesque inondation
Dans un article publié dans la revue Nature Communications, les scientifiques suggèrent qu’un énorme lac, alimenté par des rivières continentales, s’est créé dans le sud de la Mer du Nord, entre le bord de la calotte glaciaire et cet escarpement rocheux présumé.
Le lac a commencé à déborder, créant une chute d’eau d’environ 32 kilomètres de large et de 100 mètres de haut et se déversant dans la vallée en dessous.
La chute d’eau a érodé la crête du barrage. Celui-ci a fini par craquer et s’effondrer, provoquant une gigantesque inondation qui a creusé ce qui est devenu la Manche.
«Quand cet âge de glace a pris fin et que le niveau de la mer est monté, inondant le sol de la vallée pour de bon, la Grande-Bretagne a perdu son lien physique avec le continent», indique Sanjeev Gupta, géologue à l’Imperial College London et l’un des auteurs de l’article.
C’est ainsi que la première version du «Brexit» s’est produite. «Sans cet épisode dramatique, la Grande-Bretagne ferait encore partie de l’Europe. C’était le Brexit 1.0 – un Brexit pour lequel personne n’a voté».
Александр- Messages : 5390
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Re: BREXIT : england out
On connait la cause
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Re: BREXIT : england out
Brexit : les lignes directrices des négociations adoptées par l'UE
Un sommet exceptionnel s'est tenu à Bruxelles (Belgique) ce samedi 29 avril pour évoquer l'avenir de l'Europe en présence de 27 États. Les dirigeants européens ont scellé le sort du Royaume-Uni décidant de la feuille de route du Brexit.
France Télévisions
publié le 30/04/2017 | 12:03
Les grands principes de la négociation à venir avec le Royaume-Uni sur le Brexit ont été adoptés à l'unanimité par les dirigeants des 27 lors d'un sommet à Bruxelles (Belgique), ce samedi 29 avril. Les préparatifs du divorce se déroulent pour l'instant sans ombrage, même si les Européens affichent leur fermeté : le Royaume-Uni devra payer. "À l'issue du divorce, dans moins de deux ans, le Royaume-Uni va redevenir un pays tiers. Il est donc hors de questions pour les 27 de donner à Londres plus d'avantages une fois dehors que dedans. Ce serait contre-productif et pourrait encourager d'autres départs", explique Pascal Verdeau, correspondant à Bruxelles.
"Les négociations seront rudes"
Le retrait a un coût : facture estimée entre 50 et 60 milliards d'euros pour les Britanniques. "Seconde ligne rouge pour les 27 : la préservation des droits des citoyens anglais et européen des deux côtés de la Manche en matière de séjour, de résidence, de retraite, de diplôme... Le principe est celui de la non-discrimination. Les négociations seront rudes, le compte à rebours a commencé", poursuit le journaliste de France 3.
Un sommet exceptionnel s'est tenu à Bruxelles (Belgique) ce samedi 29 avril pour évoquer l'avenir de l'Europe en présence de 27 États. Les dirigeants européens ont scellé le sort du Royaume-Uni décidant de la feuille de route du Brexit.
France Télévisions
publié le 30/04/2017 | 12:03
Les grands principes de la négociation à venir avec le Royaume-Uni sur le Brexit ont été adoptés à l'unanimité par les dirigeants des 27 lors d'un sommet à Bruxelles (Belgique), ce samedi 29 avril. Les préparatifs du divorce se déroulent pour l'instant sans ombrage, même si les Européens affichent leur fermeté : le Royaume-Uni devra payer. "À l'issue du divorce, dans moins de deux ans, le Royaume-Uni va redevenir un pays tiers. Il est donc hors de questions pour les 27 de donner à Londres plus d'avantages une fois dehors que dedans. Ce serait contre-productif et pourrait encourager d'autres départs", explique Pascal Verdeau, correspondant à Bruxelles.
"Les négociations seront rudes"
Le retrait a un coût : facture estimée entre 50 et 60 milliards d'euros pour les Britanniques. "Seconde ligne rouge pour les 27 : la préservation des droits des citoyens anglais et européen des deux côtés de la Manche en matière de séjour, de résidence, de retraite, de diplôme... Le principe est celui de la non-discrimination. Les négociations seront rudes, le compte à rebours a commencé", poursuit le journaliste de France 3.
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Re: BREXIT : england out
May accuse l'UE de vouloir torpiller le Brexit, Bruxelles rejette les accusations d'ingérence
La Premier ministre britannique Theresa May a durci le ton mercredi sur le Brexit, accusant Bruxelles de vouloir influencer l'issue des législatives au Royaume-Uni, tandis que l'Union européenne a mis en garde contre créer "l'illusion" d'une sortie "sans douleur".
Theresa May et Jean-Claude Juncker. © AFP/Justin Tallis
"Certains à Bruxelles ne veulent pas le succès des négociations, ne veulent pas que le Royaume-Uni réussisse", a-t-elle dit sur un ton dur devant sa résidence du 10, Downing Street, après avoir menacé la veille de se montrer "sacrément coriace" dans les négociations.
"La commission européenne a durci sa position de négociation. Des menaces ont été proférées contre le Royaume-Uni par des politiciens et responsables européens", a-t-elle encore dit, estimant que "tout cela était délibérément programmé pour influencer le résultat des élections" législatives du 8 juin, qu'elle a convoquées pour renforcer sa position en vue des négociations.
Ces propos ponctuent une séquence difficile pour la cheffe de l'exécutif britannique après la parution dimanche d'un article dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) relatant un dîner de travail entre Mme May et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la semaine dernière à Londres.
Selon le journal allemand, M. Juncker aurait estimé que Mme May vivait dans "une autre galaxie" en raison de ses exigences de négociation. Le lendemain de ce dîner, la chancelière allemande Angela Merkel avait averti Londres de ne pas se faire d'"illusions" sur les implications du divorce.
Mais pour Theresa May, la position britannique a été "déformée par la presse continentale".
L'UE rejette les accusations d'ingérence
"Personne" à Bruxelles ne cherche à s'immiscer dans la campagne électorale britannique, a affirmé jeudi le président du Parlement européen Antonio Tajani, en réponse aux accusations d'ingérence de la Première ministre.
"Personne ne veut influencer la campagne électorale au Royaume-Uni", s'est défendu M. Tajani lors d'une conférence de presse à Bruxelles. "Nous ne voulons pas influencer le débat au Royaume-Uni, ce sont eux qui ont décidé de quitter l'Union européenne. Nous avons seulement dit que nous allons défendre nos intérêts", a-t-il étayé.
"Ce n'est pas une attaque ou un mauvais mot que dire qu'être membre de l'UE ce n'est pas la même chose qu'être hors de l'UE. Moi je pense que c'est mieux, mais c'est mon opinion", a expliqué M. Tajani.
Côté Commission, la réponse a été moins directe. "Nous sommes trop occupés pour faire des commentaires sur des commentaires", a rétorqué le porte-parole de l'institution, Margaritis Schinas, lors de son point de presse quotidien.
Mais l'exécutif européen n'est "pas naïf" pour autant. "Nous savons qu'il y a des élections qui se déroulent au Royaume-Uni. Les gens deviennent agités" à l'approche de l'échéance du 8 juin, a noté M. Schinas.
"Une fois que nous aurons un gouvernement britannique immédiatement après les élections, nous serons très occupés à nous engager de façon constructive dans les négociations" pour trouver un accord de retrait du Royaume-Uni, a-t-il poursuivi.
Citant une liste de travaux en cours et de rendez-vous entre le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et des dirigeants européens, Margaritis Schinas a asséné que l'institution ne "Brexitisera" pas son travail. Le chef de cabinet de M. Juncker, Martin Selmayr, a déclaré lors d'un entretien public mercredi soir organisé par le site Politico que son patron ne "passera pas plus d'une demi-heure par semaine sur le sujet".
Pas de Brexit "sans douleur"
Signe de la crispation entre Londres et Bruxelles, le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, avait souligné plus tôt mercredi que le Brexit ne se ferait pas "rapidement et sans douleur".
"Certains créent l'illusion que le Brexit n'aura pas d'impact matériel sur nos vies ou que les négociations pourraient être conclues rapidement et sans douleur", a regretté le Français, désigné par la Commission et les Etats membres pour les représenter à la table des négociations.
Prêt "à toutes les options" sur l'issue des pourparlers, M. Barnier a toutefois insisté que l'objectif restait d'obtenir un accord pour une sortie organisée.
Le mandat présenté à Bruxelles regroupe "les questions qui, à ce stade, ont été reconnues comme strictement nécessaires à un retrait ordonné du Royaume-Uni", selon le document publié mercredi.
Ces "recommandations" de la Commission devront encore être adoptées par les Etats membres, lors d'un conseil des ministres le 22 mai. Les 27 seront alors juridiquement prêts à ouvrir les discussions avec Londres.
L'une des questions les plus contentieuses est celle du "règlement financier", la somme que l'UE exige du Royaume-Uni pour couvrir ses engagements. Ceux-ci sont relatifs au budget, au départ d'organismes comme la BCE ou la Banque européenne d'investissement, ou encore à la participation à des fonds européens comme celui en faveur des réfugiés en Turquie.
Soit entre 40 et 60 milliards d'euros selon des estimations côté européen, 100 milliards selon le quotidien britannique Financial Times.
"Il ne s'agit pas d'une punition ni d'une taxe de sortie", a expliqué M. Barnier, qui s'est fixé pour objectif de se "mettre d'accord (avec Londres, ndlr) sur une méthodologie rigoureuse" de calcul.
Menace de ne "rien payer"
Mercredi matin, le ministre britannique chargé du Brexit David Davis a menacé de ne "rien payer" si aucun accord n'était trouvé.
M. Barnier a lui refusé de parler de "facture" et a soutenu que l'UE n'exigera pas un "chèque en blanc" du Royaume-Uni.
Il s'agira de respecter les engagements pris dans le cadre financier pluriannuel qui court pour la période 2014-2020, a-t-il précisé.
Les directives des négociateurs reprennent par ailleurs les grands principes établis par les Etats membres lors d'un sommet samedi.
Outre l'épineuse question financière, l'UE s'est fixée comme priorité numéro 1 de protéger et garantir à vie les droits des citoyens acquis pendant la période d'adhésion du Royaume-Uni.
Environ 4,5 millions de personnes sont concernées: ressortissants européens installés dans le pays et Britanniques vivant sur le territoire des 27.
Ce n'est qu'une fois que des progrès significatifs auront été constatés qu'une seconde phase de discussions, sur la nature de la future relation entre les deux parties, pourra être ouverte. A l'automne, a espéré M. Barnier.
Sont pas près de s'entendre . . .
La Premier ministre britannique Theresa May a durci le ton mercredi sur le Brexit, accusant Bruxelles de vouloir influencer l'issue des législatives au Royaume-Uni, tandis que l'Union européenne a mis en garde contre créer "l'illusion" d'une sortie "sans douleur".
Theresa May et Jean-Claude Juncker. © AFP/Justin Tallis
"Certains à Bruxelles ne veulent pas le succès des négociations, ne veulent pas que le Royaume-Uni réussisse", a-t-elle dit sur un ton dur devant sa résidence du 10, Downing Street, après avoir menacé la veille de se montrer "sacrément coriace" dans les négociations.
"La commission européenne a durci sa position de négociation. Des menaces ont été proférées contre le Royaume-Uni par des politiciens et responsables européens", a-t-elle encore dit, estimant que "tout cela était délibérément programmé pour influencer le résultat des élections" législatives du 8 juin, qu'elle a convoquées pour renforcer sa position en vue des négociations.
Ces propos ponctuent une séquence difficile pour la cheffe de l'exécutif britannique après la parution dimanche d'un article dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) relatant un dîner de travail entre Mme May et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la semaine dernière à Londres.
Selon le journal allemand, M. Juncker aurait estimé que Mme May vivait dans "une autre galaxie" en raison de ses exigences de négociation. Le lendemain de ce dîner, la chancelière allemande Angela Merkel avait averti Londres de ne pas se faire d'"illusions" sur les implications du divorce.
Mais pour Theresa May, la position britannique a été "déformée par la presse continentale".
L'UE rejette les accusations d'ingérence
"Personne" à Bruxelles ne cherche à s'immiscer dans la campagne électorale britannique, a affirmé jeudi le président du Parlement européen Antonio Tajani, en réponse aux accusations d'ingérence de la Première ministre.
"Personne ne veut influencer la campagne électorale au Royaume-Uni", s'est défendu M. Tajani lors d'une conférence de presse à Bruxelles. "Nous ne voulons pas influencer le débat au Royaume-Uni, ce sont eux qui ont décidé de quitter l'Union européenne. Nous avons seulement dit que nous allons défendre nos intérêts", a-t-il étayé.
"Ce n'est pas une attaque ou un mauvais mot que dire qu'être membre de l'UE ce n'est pas la même chose qu'être hors de l'UE. Moi je pense que c'est mieux, mais c'est mon opinion", a expliqué M. Tajani.
Côté Commission, la réponse a été moins directe. "Nous sommes trop occupés pour faire des commentaires sur des commentaires", a rétorqué le porte-parole de l'institution, Margaritis Schinas, lors de son point de presse quotidien.
Mais l'exécutif européen n'est "pas naïf" pour autant. "Nous savons qu'il y a des élections qui se déroulent au Royaume-Uni. Les gens deviennent agités" à l'approche de l'échéance du 8 juin, a noté M. Schinas.
"Une fois que nous aurons un gouvernement britannique immédiatement après les élections, nous serons très occupés à nous engager de façon constructive dans les négociations" pour trouver un accord de retrait du Royaume-Uni, a-t-il poursuivi.
Citant une liste de travaux en cours et de rendez-vous entre le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et des dirigeants européens, Margaritis Schinas a asséné que l'institution ne "Brexitisera" pas son travail. Le chef de cabinet de M. Juncker, Martin Selmayr, a déclaré lors d'un entretien public mercredi soir organisé par le site Politico que son patron ne "passera pas plus d'une demi-heure par semaine sur le sujet".
Pas de Brexit "sans douleur"
Signe de la crispation entre Londres et Bruxelles, le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, avait souligné plus tôt mercredi que le Brexit ne se ferait pas "rapidement et sans douleur".
"Certains créent l'illusion que le Brexit n'aura pas d'impact matériel sur nos vies ou que les négociations pourraient être conclues rapidement et sans douleur", a regretté le Français, désigné par la Commission et les Etats membres pour les représenter à la table des négociations.
Prêt "à toutes les options" sur l'issue des pourparlers, M. Barnier a toutefois insisté que l'objectif restait d'obtenir un accord pour une sortie organisée.
Le mandat présenté à Bruxelles regroupe "les questions qui, à ce stade, ont été reconnues comme strictement nécessaires à un retrait ordonné du Royaume-Uni", selon le document publié mercredi.
Ces "recommandations" de la Commission devront encore être adoptées par les Etats membres, lors d'un conseil des ministres le 22 mai. Les 27 seront alors juridiquement prêts à ouvrir les discussions avec Londres.
L'une des questions les plus contentieuses est celle du "règlement financier", la somme que l'UE exige du Royaume-Uni pour couvrir ses engagements. Ceux-ci sont relatifs au budget, au départ d'organismes comme la BCE ou la Banque européenne d'investissement, ou encore à la participation à des fonds européens comme celui en faveur des réfugiés en Turquie.
Soit entre 40 et 60 milliards d'euros selon des estimations côté européen, 100 milliards selon le quotidien britannique Financial Times.
"Il ne s'agit pas d'une punition ni d'une taxe de sortie", a expliqué M. Barnier, qui s'est fixé pour objectif de se "mettre d'accord (avec Londres, ndlr) sur une méthodologie rigoureuse" de calcul.
Menace de ne "rien payer"
Mercredi matin, le ministre britannique chargé du Brexit David Davis a menacé de ne "rien payer" si aucun accord n'était trouvé.
M. Barnier a lui refusé de parler de "facture" et a soutenu que l'UE n'exigera pas un "chèque en blanc" du Royaume-Uni.
Il s'agira de respecter les engagements pris dans le cadre financier pluriannuel qui court pour la période 2014-2020, a-t-il précisé.
Les directives des négociateurs reprennent par ailleurs les grands principes établis par les Etats membres lors d'un sommet samedi.
Outre l'épineuse question financière, l'UE s'est fixée comme priorité numéro 1 de protéger et garantir à vie les droits des citoyens acquis pendant la période d'adhésion du Royaume-Uni.
Environ 4,5 millions de personnes sont concernées: ressortissants européens installés dans le pays et Britanniques vivant sur le territoire des 27.
Ce n'est qu'une fois que des progrès significatifs auront été constatés qu'une seconde phase de discussions, sur la nature de la future relation entre les deux parties, pourra être ouverte. A l'automne, a espéré M. Barnier.
Sont pas près de s'entendre . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: BREXIT : england out
Brexit: les expulsions des ressortissants de l'UE en hausse depuis le référendum
Le nombre de ressortissants de l'UE expulsés du Royaume-Uni depuis le référendum sur le Brexit a considérablement augmenté.
Theresa May REUTERS
Malgré les promesses des ministres britanniques de garantir les droits des résidents, le nombre de citoyens de l'UE mis à la porte du Royaume-Uni a explosé depuis le référendum sur le Brexit, révèle The Independent. Ce nombre a quintuplé depuis l'arrivée au pouvoir des conservateurs en 2010 et s'est renforcé avec le vote sur la sortie de l'UE.
Une analyse des données officielles montre qu'il y a eu 26% de déménagements forcés des ressortissants européens au cours des trois premiers mois de 2017, comparé à la même période l'an dernier. En tout, ce n'est pas moins de 5.000 citoyens issus des pays membres de l'UE qui ont été expulsés du Royaume-Uni au cours des douze derniers mois. Une augmentation de 14% par rapport aux douze mois précédents. Ces chiffres viennent d'une note de service du ministère de l'Intérieur, qui a fuité.
Selon des militants des Droits de l'Homme, interrogés par The Independent, la plupart de ces renvois sont illégaux. Pour le Labour, ces chiffres sont "honteux" et pourraient rendre les négociations sur la sortie de l'UE plus compliquées. Les politiques à la base de ces mesures de répression sont actuellement contestées devant les tribunaux britanniques.
Méthodes controversées
Une des méthodes utilisées pour expulser les citoyens de l'UE qui vivent légalement au Royaume-Uni, est une nouvelle règle du ministère de l'Intérieur, introduite par May lorsqu'elle y était Secrétaire d'Etat, qui dit que ceux qui vivent dans la rue "abusent" de leurs droits et doivent être mis dehors. Ces ressortissants de l'UE sans-abri peuvent donc être expulsés de force, sans avoir commis aucune infraction pénale. Selon la directive de l'UE, que tous les pays membres doivent respecter, il est illégal d'expulser un citoyen de l'UE sauf s'il "abuse de ses droits" (fraude, mariage de commodité) et " pour des raisons sérieuses d'ordre ou de sécurité publique". Selon la loi britannique, dormir dans la rue fait partie de ces "raisons". De plus, les organisations dénoncent que ces personnes n'ont pas droit aux 30 jours qu'on devrait légalement leur donner pour quitter le pays, ce qui limite leur possibilité de recours juridique.
Ces chiffres surviennent alors que la Première ministre Theresa May disait encore en juin dernier que "les citoyens de l'UE font partie intégrante du tissu économique, culturel et social de notre pays", arguant qu'elle avait toujours eu l'intention de "protéger leurs droits". D'autant plus ironique si l'on prend en compte le document du ministère de l'Intérieur révélé la semaine dernière dans le Guardian et dont nous résumions les cinq points importants. Parmi ceux-ci, le souhait britannique de favoriser le marché du travail pour les Britanniques, de faire reculer l'envie des entreprises d'engager des ressortissants de l'UE ou encore de fermer la porte à la libre circulation des personnes entre le Royaume-Uni et le bloc UE.
Les ressortissants de l'UE ne seraient donc plus les bienvenus au Royaume-Uni ? Certains en sont tellement convaincus qu'ils décident de prendre les devants et de quitter le pays, où ils vivent et travaillent parfois depuis des dizaines d'années.
Pour l'instant, le droit européen reste pourtant légalement prioritaire aux lois britanniques. Mais cela pourrait bientôt changer. En effet, le Parlement britannique se prononce ce lundi pour la première fois sur le "Repeal Act". Cette "Loi de (retrait de) l'Union européenne" vise à abroger "l'European Communities Act" de 1972 qui avait marqué l'adhésion du Royaume-Uni à l'Union européenne et acté la primauté du droit communautaire sur le droit britannique.
Le nombre de ressortissants de l'UE expulsés du Royaume-Uni depuis le référendum sur le Brexit a considérablement augmenté.
Theresa May REUTERS
Malgré les promesses des ministres britanniques de garantir les droits des résidents, le nombre de citoyens de l'UE mis à la porte du Royaume-Uni a explosé depuis le référendum sur le Brexit, révèle The Independent. Ce nombre a quintuplé depuis l'arrivée au pouvoir des conservateurs en 2010 et s'est renforcé avec le vote sur la sortie de l'UE.
Une analyse des données officielles montre qu'il y a eu 26% de déménagements forcés des ressortissants européens au cours des trois premiers mois de 2017, comparé à la même période l'an dernier. En tout, ce n'est pas moins de 5.000 citoyens issus des pays membres de l'UE qui ont été expulsés du Royaume-Uni au cours des douze derniers mois. Une augmentation de 14% par rapport aux douze mois précédents. Ces chiffres viennent d'une note de service du ministère de l'Intérieur, qui a fuité.
Selon des militants des Droits de l'Homme, interrogés par The Independent, la plupart de ces renvois sont illégaux. Pour le Labour, ces chiffres sont "honteux" et pourraient rendre les négociations sur la sortie de l'UE plus compliquées. Les politiques à la base de ces mesures de répression sont actuellement contestées devant les tribunaux britanniques.
Méthodes controversées
Une des méthodes utilisées pour expulser les citoyens de l'UE qui vivent légalement au Royaume-Uni, est une nouvelle règle du ministère de l'Intérieur, introduite par May lorsqu'elle y était Secrétaire d'Etat, qui dit que ceux qui vivent dans la rue "abusent" de leurs droits et doivent être mis dehors. Ces ressortissants de l'UE sans-abri peuvent donc être expulsés de force, sans avoir commis aucune infraction pénale. Selon la directive de l'UE, que tous les pays membres doivent respecter, il est illégal d'expulser un citoyen de l'UE sauf s'il "abuse de ses droits" (fraude, mariage de commodité) et " pour des raisons sérieuses d'ordre ou de sécurité publique". Selon la loi britannique, dormir dans la rue fait partie de ces "raisons". De plus, les organisations dénoncent que ces personnes n'ont pas droit aux 30 jours qu'on devrait légalement leur donner pour quitter le pays, ce qui limite leur possibilité de recours juridique.
Ces chiffres surviennent alors que la Première ministre Theresa May disait encore en juin dernier que "les citoyens de l'UE font partie intégrante du tissu économique, culturel et social de notre pays", arguant qu'elle avait toujours eu l'intention de "protéger leurs droits". D'autant plus ironique si l'on prend en compte le document du ministère de l'Intérieur révélé la semaine dernière dans le Guardian et dont nous résumions les cinq points importants. Parmi ceux-ci, le souhait britannique de favoriser le marché du travail pour les Britanniques, de faire reculer l'envie des entreprises d'engager des ressortissants de l'UE ou encore de fermer la porte à la libre circulation des personnes entre le Royaume-Uni et le bloc UE.
Les ressortissants de l'UE ne seraient donc plus les bienvenus au Royaume-Uni ? Certains en sont tellement convaincus qu'ils décident de prendre les devants et de quitter le pays, où ils vivent et travaillent parfois depuis des dizaines d'années.
Pour l'instant, le droit européen reste pourtant légalement prioritaire aux lois britanniques. Mais cela pourrait bientôt changer. En effet, le Parlement britannique se prononce ce lundi pour la première fois sur le "Repeal Act". Cette "Loi de (retrait de) l'Union européenne" vise à abroger "l'European Communities Act" de 1972 qui avait marqué l'adhésion du Royaume-Uni à l'Union européenne et acté la primauté du droit communautaire sur le droit britannique.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: BREXIT : england out
Александр a écrit:Brexit: les expulsions des ressortissants de l'UE en hausse depuis le référendum
Le nombre de ressortissants de l'UE expulsés du Royaume-Uni depuis le référendum sur le Brexit a considérablement augmenté.
Il faut quand même préciser que ce sont des ressortissants sans domicile fixe originaires de l'UE qui ont été expulsés, pas la population active.
Thuramir- Messages : 3675
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Re: BREXIT : england out
Si on faisait pareil avec les réfugiés chez nous, ce serait un tollé, non?
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: BREXIT : england out
EXPATS - Nombreux sont les Européens à quitter le Royaume-Uni
L’Angleterre est-elle toujours une Terre d’accueil ? Selon les derniers chiffres de l’Office for National Statistics, cet adage n’est plus totalement exact car l’émigration est en hausse et l’immigration en net recul. Faut-il y voir un lien avec le résultat du vote en faveur du Brexit ? Très certainement.
Beaucoup de départs et des arrivées bien moins nombreuses que les autres années. C’est ce qu'il faut retenir de la dernière étude (mai 2017) de l’Office for National Statistics sur l’émigration en 2016. Pourtant, les îles britanniques attirent toujours les travailleurs internationaux, notamment originaires d’Inde, d’Australie, du Pakistan, de Chine et des Etats-Unis. Mais le plus grand bouleversement vient des mouvements de la population européenne.
Les Européens quittent le Royaume-Uni
L’exode touche en premier lieu la communauté européenne. En 2016, et notamment après le référendum sur le Brexit, 117 000 Européens ont quitté le Royaume-Uni, un nombre record depuis 2009. Dans l’autre sens, les ressortissants de nombreux pays sont de plus en plus rares à tenter leur chance ici. C’est par exemple le cas des citoyens des Pays Baltes, de la République Tchèque, de la Pologne, de la Hongrie et de la Slovaquie. En parallèle, les Roumains, Italiens et Espagnols demeurent les plus nombreux à demander leur National Insurance number, précieux sésame pour pouvoir travailler sur le territoire.
Solène Lanza (www.lepetitjournal.com/londres), le 21 juin 2017
pyxous- Messages : 743
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Re: BREXIT : england out
Александр a écrit:Si on faisait pareil avec les réfugiés chez nous, ce serait un tollé, non? :twisted:r
On fait pareil, mais cela prend du temps,car il faut obtenir un titre de voyage de la part des autorités nationales de l'étranger pour le ramener chez lui (la plupart déchirent ou jettent leur passeport quand ils arrivent), et que certains consulats font de la résistance passive en ne délivrant qu'avec retard (ou pas) le document requis. Et comme, il en arrive toujours plus que le nombre qu'on rapatrie....
Thuramir- Messages : 3675
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Re: BREXIT : england out
Le Brexit résumé en 1 seule image
Caduce62- Messages : 15009
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Re: BREXIT : england out
L'image aurait dû être divisée en deux avec les titres "Avant et "Après".Caduce62 a écrit:Le Brexit résumé en 1 seule image
Thuramir- Messages : 3675
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Re: BREXIT : england out
Brexit : pour l'Union européenne, bye-bye English, bonjour le français ?
LE SOIR - BRUXELLES
Publié le 06/04/2018 - 10:56
Plusieurs élus veulent promouvoir le français et le multilinguisme au sein des institutions européennes.
C’est une certitude : la langue anglaise, qu’elle soit du niveau de l’Oxford Dictionary ou de celui, bas étage, du “Globish”, a fini par truster la communication et les conversations dans la plupart des institutions (et ailleurs…). Cette domination a atteint l’Union européenne, qui se targue pourtant de respecter la diversité linguistique et de promouvoir le multilinguisme.
Mais avec… 24 langues officielles, ce n’est pas simple et, dans les réunions, conférences de presse, pour les documents, la langue de Shakespeare fait la plupart du temps office de lingua franca. Mais voilà : avec le Brexit, une langue officielle va… officiellement disparaître de la tour
Philippe Regnier
LE SOIR - BRUXELLES
Publié le 06/04/2018 - 10:56
Plusieurs élus veulent promouvoir le français et le multilinguisme au sein des institutions européennes.
C’est une certitude : la langue anglaise, qu’elle soit du niveau de l’Oxford Dictionary ou de celui, bas étage, du “Globish”, a fini par truster la communication et les conversations dans la plupart des institutions (et ailleurs…). Cette domination a atteint l’Union européenne, qui se targue pourtant de respecter la diversité linguistique et de promouvoir le multilinguisme.
Mais avec… 24 langues officielles, ce n’est pas simple et, dans les réunions, conférences de presse, pour les documents, la langue de Shakespeare fait la plupart du temps office de lingua franca. Mais voilà : avec le Brexit, une langue officielle va… officiellement disparaître de la tour
Philippe Regnier
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