Et l'OTAN?
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Re: Et l'OTAN?
Pourquoi la France est plus puissante en restant dans l’OTAN?
15 mai 2019
http://rage-culture.com/pourquoi-la-france-est-plus-puissante-en-restant-dans-lotan/?fbclid=IwAR3lONbqXNIjGabd1yUEJwLxJOIQO7fn5pEdYds0cjbCnvjOxlFmezrDnFE
C’est le marronnier des souverainistes. Réaction atavique qui se résume bien souvent à un renvoi d’ascenseur lorsque l’on connait leurs financements et leurs allégeances, car défendre la souveraineté de la nation avec l’argent de l’étranger, ça ne manque pas de panache. Sur ce sujet, il y a une superposition parfaite entre extrême gauche et extrême droite. On voit là, dans ce magma incohérent qu’il n’y aucune doctrine mûrement réfléchie mais bien, et avant tout, un anti américanisme qui, dans notre pays, relève parfois de la pathologie mentale. Regroupés au sein d’une fascinante mouvance se côtoient ainsi des gens qui ne devraient même pas se parler.
Pourtant, il appartient d’analyser cette question à l’aune de la notion de puissance, et non de la notion politique.
Une fois les litanies pacifistes passées, et les allégeances de chacun dévoilées, quel serait l’intérêt de la France de sortir de l’OTAN ? Serions-nous plus forts, plus puissants ? Et d’abord, question bête, avons-nous les moyens de sortir de l’OTAN ?
La réponse, une fois évacués les discours de convenance sur le gaullisme suranné, est clairement non.
Des composants américains sont omniprésents et essentiels dans nos armées. Voyons cela domaine par domaine dans l’optique – rêvée par certains – où la France quitterait l’OTAN.
L’aéronavale
La marine, et en particulier l’aéronavale, a le plus à perdre d’une sortie de l’OTAN. Prenons d’abord le porte-avion Charles de Gaulle. Sans les Américains, nous n’aurions pas de porte-avions. Tout simplement car les Américains ont mis à notre disposition leur technologie de catapulte à vapeur. Or, la France ne maitrise pas cette technologie et nous sommes le seul pays à qui les USA ont consenti la livraison. L’intérêt d’une catapulte à vapeur est de pouvoir propulser à pleine charge un Rafale avec son emport maximum. Sans catapulte à vapeur, c’est impossible. Les Russes, dans leur seul et antique porte-avion n’ont guère cette technologie, raison pour laquelle leur pont est incurvé afin de faire office de rampe, mais leurs avions ne peuvent pas décoller avec leurs capacités maximums. Tout comme le porte avion chinois Liaoning. Cela enlève tout intérêt au porte-avion, si ce n’est de faire du cinéma. Revenons très vite sur le cas du Liaoning qui n’est en fait que le navire jumeau du porte-avion russe Kouznetsov racheté à l’Ukraine. Sa construction remonte aux années 1980. En 2017, la Chine annonce la mise en service d’un second porte-avion dit « indigène », qui n’est qu’une copie conforme du Liaoning. De deux choses l’une : 30 ans d’écart séparent la conception du Liaoning du Shandong, et pourtant, aucune modification majeure n’a été apportée. Pire, les tentatives de retro-ingénieries avec les Australiens se résumèrent à une série d’échec.
Faisons la comparaison :
Le Nimitz, l’un des plus anciens porte-avions de l’US Navy, aligne un groupe aéronavale de 77 aéronefs. Sa mise en service date de 1972. Le Charles de Gaulle français, mise en service en 2001 dispose lui de 40 aéronefs. Le Kouznetsov russe ? 24 aéronefs
En 2018, décision a été prise de lancer un second porte-avion pour remplacer le CDG qui sera désarmé à l’horizon 2040. Aujourd’hui, nous ne maitrisons toujours pas la technologie des catapultes à vapeur que les Américains sont passés à la prochaine génération : les catapultes électromagnétiques. Comment, dès lors, justifier un retournement d’alliance ? Autre chose : aujourd’hui, le CDG est en maintenance. Les USA ont mis à disposition leurs propres moyens afin que nos pilotes puissent continuer de s’exercer et apponter avec leurs Rafales sur des porte-avions US.
Et ce n’est pas fini ! Sur le CDG, les avions radars, indispensables à la sécurité du groupement aéronavale, sont américains, ce sont des Hawk-Eye. Encore aujourd’hui, les français sont incapables d’en produire. C’est rendre aveugles nos pilotes. Irresponsables ! Les drones Reaper embarqués dans le CDG sont encore et toujours de fabrication… américaine. Ces drones d’observation seront armés prochainement afin de fournir un appui plus important. Le ravitaillement encore et toujours : lors de ses déploiements à Oman, des pétroliers de l’US Navy ont ravitaillé notre porte-avion non seulement en combustible, mais aussi en munition, et ce, depuis 2014.
L’interopérabilité entre les 2 marines est telle qu’en 2015, la task force CTF 50 de l’US Navy, déployée dans le golfe arabo-persique, fut emmenée pour la première fois par un navire non-américain, à savoir le porte-avions français Charles de Gaulle.
Les missiles balistiques SCALP possèdent des composants américains dont la réglementation dite ITAR est sans équivoque, il faut une autorisation qui doit parfois remonter jusqu’au Sénat afin que ces composants soient exportés. Ici aussi, sans collaboration US, plus de missiles balistiques. DésITARiser? Bien sûr, mais à quel prix ? Cela coûterait énormément cher, à l’époque où nos souverainistes s’émeuvent du coup d’une piscine en plastique au fort de Brégançon…
Enfin, la coopération entre les 2 marines permet à notre Marine Nationale de pouvoir s’aguerrir au contact d’environnements tactiques particulièrement denses et technologiques. Les manœuvres combinées permettent de maintenir un haut degré de préparation de notre Marine.
La France n’est plus capable de projeter ses forces sans l’aide des Américains. Plus important encore, les marines de guerre prendront une part prépondérante dans les confrontations de demain. En témoigne la formidable expansion de la marine de guerre chinoise, qui, en 4 ans, a réussi à se hisser en terme de tonnage, au niveau de la Marine Nationale. Imaginons dans 5 ou 10 ans une sortie de l’OTAN avec une France isolée qui chercherait à défendre ses Zones Economiques Exclusives sans l’appui de nos alliés ? Impossible mais peut être que le but soit d’affaiblir effectivement notre pays…
Renseignement et communication
Au Sahel, l’appui américain est essentiel. Tout d’abord car l’US Air Force contribue au ravitaillement de nos forces. Les prestations logistiques américaines sont essentielles afin que nos forces subsistent sur place, tout comme pour l’opération Chammal au Levant. Eisenhower avait coutume de dire « les amateurs parlent de tactique, les professionnels parlent de logistique ». Or, l’armée américaine a fort bien compris cet adage qui, plus que la capacité de combat en projection, est vitale pour le maintien des troupes. La logistique américaine est la meilleure au monde, et de loin, avec 7 personnels non combattant pour 1 soldat déployé sur le terrain. Cette capacité de projection, aucune armée au monde ne la possède. Par exemple, le ravitaillement en vol de nos avions qui appuient nos troupes au sol en Afrique est assuré par l’US Air Force. Sans ravitaillement, pas d’appui aérien pour nos troupes au sol.
Comment expliquer cela à nos soldats ? Que par souverainisme pusillanime ils n’auront plus d’appui aérien, mais que cela est censé rendre la France plus forte ?
Le partage de renseignement est une composante très forte également entre les 2 pays. Ici aussi, les USA mettent à disposition leur couverture satellitaire pour nos forces au Sahel. Pour autant, s’il y a bien un domaine où les positions divergent, c’est bien celui-là. Nous avons tous en tête le scandale de 2013/2014 sur les écoutes de la NSA. L’espionnage massif de la NSA ne me choque pas, car il fait partie du paysage mondial depuis des années, des décennies, et il a été dénoncé par des rapports du Parlement européen depuis plus de dix ans, sauf que personne ne les a manifestement lus. Il ne diffère pas, dans sa logique, de ce que les grandes nations font, seules ou ensemble. Il n’est ni pire ni meilleur dans ses pratiques de ce que nous faisons, de ce que font les Russes, les Chinois, les Israéliens, les Indiens. Il ne me choque pas car il est logique, et il est donc normal. Il n’a rien de surprenant, et le condamner, à ce stade, ne sert à rien. Puisque tout le monde écoute tout le monde, la seule chose à faire est de se protéger, et les lamentations n’ont jamais empêché les interceptions de communication.
La France, d’ailleurs, espionne ses partenaires aussi. Et elle le fait plutôt bien à en croire Wikileaks dont nombre de câbles diplomatiques révèlent que les Allemands se plaignent des dommages que notre espionnage industriel leur fait subir, « bien plus importants que la Chine ou la Russie » selon d’importants CEO allemands Comme Berry Smutny d’OHB Technolog.
Cela nous amène à constater une divergence de doctrine telle qu’elle a été mise en évidence par Kagan, qui peut être considéré comme un des chefs de file néoconservateurs qui a traîné ses guêtres dans les administrations présidentielles de Reagan à Clinton. Le néo conservatisme est transversal à la politique américaine, le résumer à un seul courant est donc réducteur, mais ce n’est pas le sujet de l’article. Kagan écrivait en 2002 que les États-Unis sont du côté de la puissance, assumée et rendue nécessaire par la violence et le désordre du monde dans lequel ils vivent, tandis que les Européens sont du côté de la faiblesse, vivant dans un « paradis » fictif rendu possible au demeurant par la protection que les premiers apportent aux seconds. Honnêtement, a-t-il tort ? Nous européens, vivons dans une bulle alors que les USA, comme l’a dit Trump, paye pour notre propre défense, alors même que nous les critiquons sans arrêt.
Et l’armée de terre ?
L’armée de terre est certainement la composante la plus « franco-française » de nos armées. Cependant, nous avons déjà eu droit aux cris d’orfraie de nos souverainistes suite à la décision de remplacer le Famas par le HK allemand. Pourtant, plusieurs choses sont à rappeler : d’abord, cela fait plus d’une décennie que l’armement individuel s’internationalise. La mitrailleuse Minimi belge (la fameuse SAW américaine) équipe nos unités depuis fort longtemps. Le Famas souffre d’une sombre réputation. Trop de pièces, trop coûteux à l’entretien… Aucune autre armée ne l’a adoptée massivement, mis à part quelques unités sénégalaises, indonésiennes, serbes ou vénézuélienne, lui préférant des armes plus répandues et moins onéreuses.
Il est tout de même préférable d’avoir comme marqueur de souveraineté la dissuasion nucléaire (dont le coût prohibitif n’est pas remis en cause) qu’un fusil ou un pick up dont l’économie de conception nous permet d’allouer des budgets de développement vers des technologies autrement plus sensibles.
En ce qui concerne le matériel étranger, notons que les seuls véhicules de déminage sont américains, les fameux Buffalo mis au point en Afghanistan. Les Français sont incapables d’en produire du fait du peu d’expérience sur le terrain. Les « véhicules à haute mobilité » sont tous suédois, afin de permettre un déploiement de troupe dans un environnement extrême comme un désert ou le cercle polaire.
Concernant l’artillerie, les lance-roquettes multiples, au nombre de 55, sont tous de conception américaine.
L’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) possède également du matériel provenant de nos alliés, notamment les drones, pièce stratégique à l’importance grandissante. Les forces spéciales ont du matériel israélien de la firme Elbit.
La doctrine militaire : les opérations interarmes
Il n’y a pas que dans la logistique ou le matériel que la France aurait beaucoup à perdre. La doctrine interarmes, telle qu’elle émerge doucement après des décennies d’engagements américains de par le monde, devrait nous pousser à une analyse froide et non un jugement de valeur. Quel pays aujourd’hui est capable de projeter ses forces massivement, dans un délai très court, de les ravitailler et de les coordonner ensemble ? Les USA.
Cela n’a l’air de rien, mais cela exige une grande expérience et des compétences hors pair pour articuler une opération militaire de grande ampleur entre des navires de guerre, des missiles balistiques, des drones, des voilures tournantes (hélicoptères), la troupe au sol, des avions d’attaque au sol, l’artillerie, les transports etc… Prenons ne serait-ce que le cas des voilures tournantes. Après avoir massivement utilisé les voilures tournantes sur la période allant du Viêt-Nam à la bataille de Mogadiscio, les Américains ont pu constater que l’hélicoptère n’était pas la panacée afin de projeter la troupe sur le théâtre des opérations. Le « tout hélicoptère » a vécu. Il aura fallu 30 ans et de multiples engagements avec ses morts et ses échecs pour développer et apprivoiser une doctrine d’utilisation qui colle au mieux aux possibilités de la machine. La France peut-elle se passer de ce retour d’expérience à grande échelle, elle qui ne connait que des engagements limités depuis 30 ans ?
Ce n’est ni le Mali, ni le Levant qui nous donneront la capacité d’élaborer une doctrine de cette ampleur. Échelonner des dizaines d’aéronefs et de voilures tournantes sur quelques km² afin de préparer une frappe d’ampleur, seuls les Américains savent le faire.
Si les prochains conflits ont de grandes chances asymétriques (encore que, la menace russe ou chinoise est remise à l’ordre du jour), ils seront avant tout urbains. Les Français ont une expérience qui remonte à la bataille d’Alger, qui est une victoire qui plus est. Mais depuis, les Russes ont eu Grozny, avec le premier désastre de la guerre de Tchétchénie qui deviendra un contre-exemple, et les Américains ont eu Mogadiscio (un contre-exemple également), 2 batailles à Falloujah, Ramadi, Tikrit, Sadr City, Nadjaf… Encore une fois, il apparaît difficile sinon suicidaire de ne pas profiter des nombreux comptes rendus et expériences sanglantes des Américains en la matière.
Sommes-nous à la remorque des Américains ? Nous payons avant tout notre couardise politique. En Afghanistan, le maître mot des dirigeants français était « pas de perte ». Il est clair que faire la guerre mais sans avoir à verser de sang nous soumet à ceux qui sont prêts à le verser. En l’occurrence, les Américains n’ont jamais rechigné à sortir sur le terrain et à l’occuper afin de garder les routes et les lignes de ravitaillement ouvertes. L’état-major français a beau se goberger sur le fait que, proportionnellement, les pertes françaises sont inférieures aux pertes US, sauf que c’étaient bien les soldats américains qui déminaient quotidiennement les routes. La lâcheté politique française s’est encore accentuée après l’embuscade d’Uzbin qui laissera 10 soldats français sur le carreau, confinant ainsi pour de bons les forces françaises dans leurs bases, alors que les Américains accusèrent des pertes bien plus nombreuses dans la défense d’avant-postes comme celui de Keating.
Le scénario se répète cruellement au Levant. Oui nous sommes à la remorque des Américains. Mais pourquoi ? Non ce n’est pas par manque de moyens, on pourrait très bien y envoyer un groupe de combat comme au Mali. Non, ce n’est pas les Américains qui nous l’interdise, ils seraient ravis d’ailleurs de voir les soldats d’autres pays risquer leur peau un peu plus. La question encore une fois, est politique. Car nous savons très bien que l’opinion publique ne supportera pas de grosses pertes, avec tout le parasitage de la propagande étrangère. Au lieu de cela, nous n’envoyons que quelques canons Caesar, nous retournons quelques tentes de bédouins à coup de bombes lasers larguées de nos Rafales… Oui, il semble évident que dans ces conditions nous sommes assujettis à ceux qui prennent des risques au contact. Il est tout de même logique que le leadership revienne à celui qui amasse le plus de moyens et qui prend le plus de risque sur le terrain, affirmer le contraire, c’est faire preuve d’une naïveté confondante.
Disons-le clairement, sans le soutien américain, la France reviendrait 30 ans en arrière militairement parlant, que ce soit en terme de matériel, qu’en terme de doctrine. Il faut aussi se mettre dans la tête que notre pays n’est plus la grande puissance d’antan. Elle reste certes une grande puissance militaire, mais elle n’est plus l’arbitre qu’elle était il y a quelques siècles. Il serait temps que les Français rentrent dans le 21ème siècle. Penser que la France est investie d’une mission universelle, c’est du gauchisme mental au même titre de raisonner droit de l’homme en matière de géopolitique.
Les enjeux de demain
Pour l’US Army, les enjeux de demain ne sont même plus les combats urbains. Ils sont passés à l’étape suivante : les combats souterrains. L’armée américaine a dû investir des complexes souterrains en Afghanistan comme à Tora Bora et aussi en Irak. La résurgence de la menace russe, les tribulations nord-coréennes et l’avènement de la Chine sont à prendre en compte. En effet, ces 3 pays disposent de larges complexes militaires souterrains.
Jusque-là, cette mission était dévolue aux forces spéciales américaines, les Seals, les Delta et les Rangers. Néanmoins, depuis 2 ans, ce n’est pas moins de 572 millions de dollars pour entraîner 26 de ses 31 Brigades Combat Team au combat souterrain. Cette somme doit également servir à acquérir des équipements spécifiques (dans le domaines des transmissions, notamment) et ce n’est que le début. Ici aussi, on voit mal comment la France pourrait s’en sortir seule, et tout retour d’expérience, toute coopération avec nos alliés semblent essentielles et stratégiques.
L’OTAN, un outil parfait ?
Personne n’affirme cependant que l’OTAN n’a pas besoin de se réformer en profondeur. Tout d’abord, le cas de la Turquie devient épineux, si ce n’est anachronique depuis qu’Erdogan pointe l’Occident comme son ennemi et pivote vers Moscou. Si le coup d’état raté semble avoir été le catalyseur, les germes de la discorde couvaient depuis longtemps. Par le passé, la présence de la Turquie dans l’Alliance se justifiait aisément : puissance musulmane mais laïque, elle jouait le rôle de tête de pont stratégique au Proche Orient. Aujourd’hui, l’impérialisme islamiste d’Erdogan est un ennemi et non un allié. Pour autant, le pragmatisme semble prévaloir, malgré les dissensions, et Istanbul se garde bien de vitupérer trop fort contre les installations de l’OTAN chez elle, notamment à Izmir et Incirlik, étant donné les garanties que font valoir l’Alliance sur sa propre sécurité. Enfin, il convient également de connaitre ses classiques contemporains : « Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis” (Le Parrain 2). Erdogan maintenu au sein de l’OTAN ne peut pas tout se permettre, alors que si les liens sont rompus, des barrières seraient levées…
Néanmoins, à l’heure où des pays comme l’Ukraine ou la Géorgie manifestent un fort désir de rentrer, avec une mise à niveau de leurs armées qui en font des alliés sûrs, la question reste de mise, non pas pour les Turcs, mais pour nous, occidentaux. Après tout, la proximité géographique de l’Ukraine pourrait aisément compenser un retrait turc à l’heure où les avions otaniens peuvent parcourir des dizaines de milliers de km avec une chaîne de ravitaillement adéquate. On comprend dès lors mieux la pondération turque sur la question d’un retrait, dont l’envie ne va guère au-delà de quelques gesticulations destinées à amuser les quelques sputnik boys.
Cela nous amène au point suivant : la prise en compte de la menace islamiste. Oui, l’OTAN, et par extension le bloc occidental, doit prendre la pleine et entière mesure de cette menace. Toute la délicatesse de l’exercice réside dans le fait que Daesh, pour tout moyen de projection, ne dispose pas d’avions ou de tanks qu’il peut lâcher en masse sur l’Occident comme la Russie. Non, la menace est déjà parmi nous, et Daesh n’a qu’à se servir parmi le réservoir de millions de gens qui vivent en Occident tout en nous haïssant profondément. Le concept de frontière apparaît comme caduque.
Il faut donc revoir toute la doctrine qui consiste à contenir l’ennemi et à le repousser. On en est plus là. La doctrine actuelle doit consister avant tout de débusquer l’ennemi parmi nous. Il est fini le temps où les terroristes débarquaient du Maghreb ou du Moyen Orient pour commettre des attentats (Kelkal, OLP). Dorénavant, les terroristes sont nés en Occident et y ont toujours vécu. Il apparaît aussi nécessaire de se laver le cerveau des croyances consistant à penser que les pétromonarchies du Golf (Or Qatar et Iran) financent le terrorisme. Pour cela, je conseille l’excellent livre de Morten Storm, Danois ex djihadiste converti repenti. Il explique avec précision que les financements d’Al Shabab ou d’Al Qaeda ne viennent pas des pétromonarchies qui se livrent à des luttes d’influence sans merci (axe Doha-Teheran contre axe Ryad-Dubaï-Tel Aviv), mais bien… Des mosquées d’Angleterre et de toute l’Europe. Cet homme était en charge des collectes d’argent dont le motif ne laissait pas de place au doute quant à la finalité. D’ailleurs, ces pétromonarchies répriment avec la plus grande violence les mouvements islamistes jugés trop radicaux chez eux. Au Bahreïn, les imams sont appointés par l’État, et les prêches, relus par un ministère adéquat. Il n’y a encore qu’en Europe où l’on ne contrôle rien de ce qu’il se passe dans les mosquées.
Il y a donc un lourd travail à faire de ce coté. La résurgence de la menace russe et de ses agressions hybrides, avec d’autre part la prise en compte sans détour de la menace islamiste. Nous ne ferons pas non plus l’économie d’une prise de position claire vis à vis de la Chine. Il y a aussi un travail à faire sur nous-mêmes Européens. Il faut reconnaitre un sous-investissement endémique des États en Europe en matière de Défense – seule la France respecte le minimum préconisé par l’OTAN, à savoir 2% du PIB alloué à la Défense – depuis des décennies.
L’armée allemande est dans un état catastrophique, la plupart de ses avions, qu’ils soient de transport ou de combat, ne sont même pas en capacité de voler. Les Allemands sont plus occupés à faire la chasse aux fantômes nazis dans leur armée que d’en construire une pleinement apte à répondre aux défis à venir. L’Allemagne vit sous le coup de la pax americana avec de nombreuses bases de l’OTAN sur son territoire. Les déficiences de la Bundeswehr en équipements et en hommes, mises en lumière par les différents rapports commandés par le Bundestag, sont préoccupants :
En un mot, la Bundeswehr n’est pas en mesure, actuellement, de mobiliser une unité opérationnelle dans les 48 heures. On a beau jeu de dénoncer la domination américaine, mais en premier lieu, il faudrait s’atteler à diminuer leur influence prépondérante dans l’OTAN en faisant en sorte que tous les pays européens augmentent drastiquement leur budget alloué à la Défense (pour l’heure l’Allemagne n’alloue que 1,2% du PIB contre les 2% requis par l’Alliance.
On peut dire sans exagérer, que les Américains, en assumant une large partie de la défense du continent européen, paye ainsi indirectement nos sacro-saintes sécurités sociales alors qu’eux-mêmes n’en disposent pas ! Dans ces conditions, critiquer Trump qui entend remettre les pendules à l’heure et rappeler à l’Europe qui paye les factures, est une escroquerie qui nous mènera droit dans le mur. « Qui veut la paix prépare la guerre » disait le romain Végèce. L’Europe doit donc sortir de sa léthargie festive où la seule chose à préparer sera son oraison funèbre. Ou alors, cesser de mordre la main qui la protège.
15 mai 2019
http://rage-culture.com/pourquoi-la-france-est-plus-puissante-en-restant-dans-lotan/?fbclid=IwAR3lONbqXNIjGabd1yUEJwLxJOIQO7fn5pEdYds0cjbCnvjOxlFmezrDnFE
C’est le marronnier des souverainistes. Réaction atavique qui se résume bien souvent à un renvoi d’ascenseur lorsque l’on connait leurs financements et leurs allégeances, car défendre la souveraineté de la nation avec l’argent de l’étranger, ça ne manque pas de panache. Sur ce sujet, il y a une superposition parfaite entre extrême gauche et extrême droite. On voit là, dans ce magma incohérent qu’il n’y aucune doctrine mûrement réfléchie mais bien, et avant tout, un anti américanisme qui, dans notre pays, relève parfois de la pathologie mentale. Regroupés au sein d’une fascinante mouvance se côtoient ainsi des gens qui ne devraient même pas se parler.
Pourtant, il appartient d’analyser cette question à l’aune de la notion de puissance, et non de la notion politique.
Une fois les litanies pacifistes passées, et les allégeances de chacun dévoilées, quel serait l’intérêt de la France de sortir de l’OTAN ? Serions-nous plus forts, plus puissants ? Et d’abord, question bête, avons-nous les moyens de sortir de l’OTAN ?
La réponse, une fois évacués les discours de convenance sur le gaullisme suranné, est clairement non.
Des composants américains sont omniprésents et essentiels dans nos armées. Voyons cela domaine par domaine dans l’optique – rêvée par certains – où la France quitterait l’OTAN.
L’aéronavale
La marine, et en particulier l’aéronavale, a le plus à perdre d’une sortie de l’OTAN. Prenons d’abord le porte-avion Charles de Gaulle. Sans les Américains, nous n’aurions pas de porte-avions. Tout simplement car les Américains ont mis à notre disposition leur technologie de catapulte à vapeur. Or, la France ne maitrise pas cette technologie et nous sommes le seul pays à qui les USA ont consenti la livraison. L’intérêt d’une catapulte à vapeur est de pouvoir propulser à pleine charge un Rafale avec son emport maximum. Sans catapulte à vapeur, c’est impossible. Les Russes, dans leur seul et antique porte-avion n’ont guère cette technologie, raison pour laquelle leur pont est incurvé afin de faire office de rampe, mais leurs avions ne peuvent pas décoller avec leurs capacités maximums. Tout comme le porte avion chinois Liaoning. Cela enlève tout intérêt au porte-avion, si ce n’est de faire du cinéma. Revenons très vite sur le cas du Liaoning qui n’est en fait que le navire jumeau du porte-avion russe Kouznetsov racheté à l’Ukraine. Sa construction remonte aux années 1980. En 2017, la Chine annonce la mise en service d’un second porte-avion dit « indigène », qui n’est qu’une copie conforme du Liaoning. De deux choses l’une : 30 ans d’écart séparent la conception du Liaoning du Shandong, et pourtant, aucune modification majeure n’a été apportée. Pire, les tentatives de retro-ingénieries avec les Australiens se résumèrent à une série d’échec.
Faisons la comparaison :
Le Nimitz, l’un des plus anciens porte-avions de l’US Navy, aligne un groupe aéronavale de 77 aéronefs. Sa mise en service date de 1972. Le Charles de Gaulle français, mise en service en 2001 dispose lui de 40 aéronefs. Le Kouznetsov russe ? 24 aéronefs
En 2018, décision a été prise de lancer un second porte-avion pour remplacer le CDG qui sera désarmé à l’horizon 2040. Aujourd’hui, nous ne maitrisons toujours pas la technologie des catapultes à vapeur que les Américains sont passés à la prochaine génération : les catapultes électromagnétiques. Comment, dès lors, justifier un retournement d’alliance ? Autre chose : aujourd’hui, le CDG est en maintenance. Les USA ont mis à disposition leurs propres moyens afin que nos pilotes puissent continuer de s’exercer et apponter avec leurs Rafales sur des porte-avions US.
Et ce n’est pas fini ! Sur le CDG, les avions radars, indispensables à la sécurité du groupement aéronavale, sont américains, ce sont des Hawk-Eye. Encore aujourd’hui, les français sont incapables d’en produire. C’est rendre aveugles nos pilotes. Irresponsables ! Les drones Reaper embarqués dans le CDG sont encore et toujours de fabrication… américaine. Ces drones d’observation seront armés prochainement afin de fournir un appui plus important. Le ravitaillement encore et toujours : lors de ses déploiements à Oman, des pétroliers de l’US Navy ont ravitaillé notre porte-avion non seulement en combustible, mais aussi en munition, et ce, depuis 2014.
L’interopérabilité entre les 2 marines est telle qu’en 2015, la task force CTF 50 de l’US Navy, déployée dans le golfe arabo-persique, fut emmenée pour la première fois par un navire non-américain, à savoir le porte-avions français Charles de Gaulle.
Les missiles balistiques SCALP possèdent des composants américains dont la réglementation dite ITAR est sans équivoque, il faut une autorisation qui doit parfois remonter jusqu’au Sénat afin que ces composants soient exportés. Ici aussi, sans collaboration US, plus de missiles balistiques. DésITARiser? Bien sûr, mais à quel prix ? Cela coûterait énormément cher, à l’époque où nos souverainistes s’émeuvent du coup d’une piscine en plastique au fort de Brégançon…
Enfin, la coopération entre les 2 marines permet à notre Marine Nationale de pouvoir s’aguerrir au contact d’environnements tactiques particulièrement denses et technologiques. Les manœuvres combinées permettent de maintenir un haut degré de préparation de notre Marine.
La France n’est plus capable de projeter ses forces sans l’aide des Américains. Plus important encore, les marines de guerre prendront une part prépondérante dans les confrontations de demain. En témoigne la formidable expansion de la marine de guerre chinoise, qui, en 4 ans, a réussi à se hisser en terme de tonnage, au niveau de la Marine Nationale. Imaginons dans 5 ou 10 ans une sortie de l’OTAN avec une France isolée qui chercherait à défendre ses Zones Economiques Exclusives sans l’appui de nos alliés ? Impossible mais peut être que le but soit d’affaiblir effectivement notre pays…
Renseignement et communication
Au Sahel, l’appui américain est essentiel. Tout d’abord car l’US Air Force contribue au ravitaillement de nos forces. Les prestations logistiques américaines sont essentielles afin que nos forces subsistent sur place, tout comme pour l’opération Chammal au Levant. Eisenhower avait coutume de dire « les amateurs parlent de tactique, les professionnels parlent de logistique ». Or, l’armée américaine a fort bien compris cet adage qui, plus que la capacité de combat en projection, est vitale pour le maintien des troupes. La logistique américaine est la meilleure au monde, et de loin, avec 7 personnels non combattant pour 1 soldat déployé sur le terrain. Cette capacité de projection, aucune armée au monde ne la possède. Par exemple, le ravitaillement en vol de nos avions qui appuient nos troupes au sol en Afrique est assuré par l’US Air Force. Sans ravitaillement, pas d’appui aérien pour nos troupes au sol.
Comment expliquer cela à nos soldats ? Que par souverainisme pusillanime ils n’auront plus d’appui aérien, mais que cela est censé rendre la France plus forte ?
Le partage de renseignement est une composante très forte également entre les 2 pays. Ici aussi, les USA mettent à disposition leur couverture satellitaire pour nos forces au Sahel. Pour autant, s’il y a bien un domaine où les positions divergent, c’est bien celui-là. Nous avons tous en tête le scandale de 2013/2014 sur les écoutes de la NSA. L’espionnage massif de la NSA ne me choque pas, car il fait partie du paysage mondial depuis des années, des décennies, et il a été dénoncé par des rapports du Parlement européen depuis plus de dix ans, sauf que personne ne les a manifestement lus. Il ne diffère pas, dans sa logique, de ce que les grandes nations font, seules ou ensemble. Il n’est ni pire ni meilleur dans ses pratiques de ce que nous faisons, de ce que font les Russes, les Chinois, les Israéliens, les Indiens. Il ne me choque pas car il est logique, et il est donc normal. Il n’a rien de surprenant, et le condamner, à ce stade, ne sert à rien. Puisque tout le monde écoute tout le monde, la seule chose à faire est de se protéger, et les lamentations n’ont jamais empêché les interceptions de communication.
La France, d’ailleurs, espionne ses partenaires aussi. Et elle le fait plutôt bien à en croire Wikileaks dont nombre de câbles diplomatiques révèlent que les Allemands se plaignent des dommages que notre espionnage industriel leur fait subir, « bien plus importants que la Chine ou la Russie » selon d’importants CEO allemands Comme Berry Smutny d’OHB Technolog.
Cela nous amène à constater une divergence de doctrine telle qu’elle a été mise en évidence par Kagan, qui peut être considéré comme un des chefs de file néoconservateurs qui a traîné ses guêtres dans les administrations présidentielles de Reagan à Clinton. Le néo conservatisme est transversal à la politique américaine, le résumer à un seul courant est donc réducteur, mais ce n’est pas le sujet de l’article. Kagan écrivait en 2002 que les États-Unis sont du côté de la puissance, assumée et rendue nécessaire par la violence et le désordre du monde dans lequel ils vivent, tandis que les Européens sont du côté de la faiblesse, vivant dans un « paradis » fictif rendu possible au demeurant par la protection que les premiers apportent aux seconds. Honnêtement, a-t-il tort ? Nous européens, vivons dans une bulle alors que les USA, comme l’a dit Trump, paye pour notre propre défense, alors même que nous les critiquons sans arrêt.
Et l’armée de terre ?
L’armée de terre est certainement la composante la plus « franco-française » de nos armées. Cependant, nous avons déjà eu droit aux cris d’orfraie de nos souverainistes suite à la décision de remplacer le Famas par le HK allemand. Pourtant, plusieurs choses sont à rappeler : d’abord, cela fait plus d’une décennie que l’armement individuel s’internationalise. La mitrailleuse Minimi belge (la fameuse SAW américaine) équipe nos unités depuis fort longtemps. Le Famas souffre d’une sombre réputation. Trop de pièces, trop coûteux à l’entretien… Aucune autre armée ne l’a adoptée massivement, mis à part quelques unités sénégalaises, indonésiennes, serbes ou vénézuélienne, lui préférant des armes plus répandues et moins onéreuses.
Il est tout de même préférable d’avoir comme marqueur de souveraineté la dissuasion nucléaire (dont le coût prohibitif n’est pas remis en cause) qu’un fusil ou un pick up dont l’économie de conception nous permet d’allouer des budgets de développement vers des technologies autrement plus sensibles.
En ce qui concerne le matériel étranger, notons que les seuls véhicules de déminage sont américains, les fameux Buffalo mis au point en Afghanistan. Les Français sont incapables d’en produire du fait du peu d’expérience sur le terrain. Les « véhicules à haute mobilité » sont tous suédois, afin de permettre un déploiement de troupe dans un environnement extrême comme un désert ou le cercle polaire.
Concernant l’artillerie, les lance-roquettes multiples, au nombre de 55, sont tous de conception américaine.
L’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) possède également du matériel provenant de nos alliés, notamment les drones, pièce stratégique à l’importance grandissante. Les forces spéciales ont du matériel israélien de la firme Elbit.
La doctrine militaire : les opérations interarmes
Il n’y a pas que dans la logistique ou le matériel que la France aurait beaucoup à perdre. La doctrine interarmes, telle qu’elle émerge doucement après des décennies d’engagements américains de par le monde, devrait nous pousser à une analyse froide et non un jugement de valeur. Quel pays aujourd’hui est capable de projeter ses forces massivement, dans un délai très court, de les ravitailler et de les coordonner ensemble ? Les USA.
Cela n’a l’air de rien, mais cela exige une grande expérience et des compétences hors pair pour articuler une opération militaire de grande ampleur entre des navires de guerre, des missiles balistiques, des drones, des voilures tournantes (hélicoptères), la troupe au sol, des avions d’attaque au sol, l’artillerie, les transports etc… Prenons ne serait-ce que le cas des voilures tournantes. Après avoir massivement utilisé les voilures tournantes sur la période allant du Viêt-Nam à la bataille de Mogadiscio, les Américains ont pu constater que l’hélicoptère n’était pas la panacée afin de projeter la troupe sur le théâtre des opérations. Le « tout hélicoptère » a vécu. Il aura fallu 30 ans et de multiples engagements avec ses morts et ses échecs pour développer et apprivoiser une doctrine d’utilisation qui colle au mieux aux possibilités de la machine. La France peut-elle se passer de ce retour d’expérience à grande échelle, elle qui ne connait que des engagements limités depuis 30 ans ?
Ce n’est ni le Mali, ni le Levant qui nous donneront la capacité d’élaborer une doctrine de cette ampleur. Échelonner des dizaines d’aéronefs et de voilures tournantes sur quelques km² afin de préparer une frappe d’ampleur, seuls les Américains savent le faire.
Si les prochains conflits ont de grandes chances asymétriques (encore que, la menace russe ou chinoise est remise à l’ordre du jour), ils seront avant tout urbains. Les Français ont une expérience qui remonte à la bataille d’Alger, qui est une victoire qui plus est. Mais depuis, les Russes ont eu Grozny, avec le premier désastre de la guerre de Tchétchénie qui deviendra un contre-exemple, et les Américains ont eu Mogadiscio (un contre-exemple également), 2 batailles à Falloujah, Ramadi, Tikrit, Sadr City, Nadjaf… Encore une fois, il apparaît difficile sinon suicidaire de ne pas profiter des nombreux comptes rendus et expériences sanglantes des Américains en la matière.
Sommes-nous à la remorque des Américains ? Nous payons avant tout notre couardise politique. En Afghanistan, le maître mot des dirigeants français était « pas de perte ». Il est clair que faire la guerre mais sans avoir à verser de sang nous soumet à ceux qui sont prêts à le verser. En l’occurrence, les Américains n’ont jamais rechigné à sortir sur le terrain et à l’occuper afin de garder les routes et les lignes de ravitaillement ouvertes. L’état-major français a beau se goberger sur le fait que, proportionnellement, les pertes françaises sont inférieures aux pertes US, sauf que c’étaient bien les soldats américains qui déminaient quotidiennement les routes. La lâcheté politique française s’est encore accentuée après l’embuscade d’Uzbin qui laissera 10 soldats français sur le carreau, confinant ainsi pour de bons les forces françaises dans leurs bases, alors que les Américains accusèrent des pertes bien plus nombreuses dans la défense d’avant-postes comme celui de Keating.
Le scénario se répète cruellement au Levant. Oui nous sommes à la remorque des Américains. Mais pourquoi ? Non ce n’est pas par manque de moyens, on pourrait très bien y envoyer un groupe de combat comme au Mali. Non, ce n’est pas les Américains qui nous l’interdise, ils seraient ravis d’ailleurs de voir les soldats d’autres pays risquer leur peau un peu plus. La question encore une fois, est politique. Car nous savons très bien que l’opinion publique ne supportera pas de grosses pertes, avec tout le parasitage de la propagande étrangère. Au lieu de cela, nous n’envoyons que quelques canons Caesar, nous retournons quelques tentes de bédouins à coup de bombes lasers larguées de nos Rafales… Oui, il semble évident que dans ces conditions nous sommes assujettis à ceux qui prennent des risques au contact. Il est tout de même logique que le leadership revienne à celui qui amasse le plus de moyens et qui prend le plus de risque sur le terrain, affirmer le contraire, c’est faire preuve d’une naïveté confondante.
Disons-le clairement, sans le soutien américain, la France reviendrait 30 ans en arrière militairement parlant, que ce soit en terme de matériel, qu’en terme de doctrine. Il faut aussi se mettre dans la tête que notre pays n’est plus la grande puissance d’antan. Elle reste certes une grande puissance militaire, mais elle n’est plus l’arbitre qu’elle était il y a quelques siècles. Il serait temps que les Français rentrent dans le 21ème siècle. Penser que la France est investie d’une mission universelle, c’est du gauchisme mental au même titre de raisonner droit de l’homme en matière de géopolitique.
Les enjeux de demain
Pour l’US Army, les enjeux de demain ne sont même plus les combats urbains. Ils sont passés à l’étape suivante : les combats souterrains. L’armée américaine a dû investir des complexes souterrains en Afghanistan comme à Tora Bora et aussi en Irak. La résurgence de la menace russe, les tribulations nord-coréennes et l’avènement de la Chine sont à prendre en compte. En effet, ces 3 pays disposent de larges complexes militaires souterrains.
Jusque-là, cette mission était dévolue aux forces spéciales américaines, les Seals, les Delta et les Rangers. Néanmoins, depuis 2 ans, ce n’est pas moins de 572 millions de dollars pour entraîner 26 de ses 31 Brigades Combat Team au combat souterrain. Cette somme doit également servir à acquérir des équipements spécifiques (dans le domaines des transmissions, notamment) et ce n’est que le début. Ici aussi, on voit mal comment la France pourrait s’en sortir seule, et tout retour d’expérience, toute coopération avec nos alliés semblent essentielles et stratégiques.
L’OTAN, un outil parfait ?
Personne n’affirme cependant que l’OTAN n’a pas besoin de se réformer en profondeur. Tout d’abord, le cas de la Turquie devient épineux, si ce n’est anachronique depuis qu’Erdogan pointe l’Occident comme son ennemi et pivote vers Moscou. Si le coup d’état raté semble avoir été le catalyseur, les germes de la discorde couvaient depuis longtemps. Par le passé, la présence de la Turquie dans l’Alliance se justifiait aisément : puissance musulmane mais laïque, elle jouait le rôle de tête de pont stratégique au Proche Orient. Aujourd’hui, l’impérialisme islamiste d’Erdogan est un ennemi et non un allié. Pour autant, le pragmatisme semble prévaloir, malgré les dissensions, et Istanbul se garde bien de vitupérer trop fort contre les installations de l’OTAN chez elle, notamment à Izmir et Incirlik, étant donné les garanties que font valoir l’Alliance sur sa propre sécurité. Enfin, il convient également de connaitre ses classiques contemporains : « Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis” (Le Parrain 2). Erdogan maintenu au sein de l’OTAN ne peut pas tout se permettre, alors que si les liens sont rompus, des barrières seraient levées…
Néanmoins, à l’heure où des pays comme l’Ukraine ou la Géorgie manifestent un fort désir de rentrer, avec une mise à niveau de leurs armées qui en font des alliés sûrs, la question reste de mise, non pas pour les Turcs, mais pour nous, occidentaux. Après tout, la proximité géographique de l’Ukraine pourrait aisément compenser un retrait turc à l’heure où les avions otaniens peuvent parcourir des dizaines de milliers de km avec une chaîne de ravitaillement adéquate. On comprend dès lors mieux la pondération turque sur la question d’un retrait, dont l’envie ne va guère au-delà de quelques gesticulations destinées à amuser les quelques sputnik boys.
Cela nous amène au point suivant : la prise en compte de la menace islamiste. Oui, l’OTAN, et par extension le bloc occidental, doit prendre la pleine et entière mesure de cette menace. Toute la délicatesse de l’exercice réside dans le fait que Daesh, pour tout moyen de projection, ne dispose pas d’avions ou de tanks qu’il peut lâcher en masse sur l’Occident comme la Russie. Non, la menace est déjà parmi nous, et Daesh n’a qu’à se servir parmi le réservoir de millions de gens qui vivent en Occident tout en nous haïssant profondément. Le concept de frontière apparaît comme caduque.
Il faut donc revoir toute la doctrine qui consiste à contenir l’ennemi et à le repousser. On en est plus là. La doctrine actuelle doit consister avant tout de débusquer l’ennemi parmi nous. Il est fini le temps où les terroristes débarquaient du Maghreb ou du Moyen Orient pour commettre des attentats (Kelkal, OLP). Dorénavant, les terroristes sont nés en Occident et y ont toujours vécu. Il apparaît aussi nécessaire de se laver le cerveau des croyances consistant à penser que les pétromonarchies du Golf (Or Qatar et Iran) financent le terrorisme. Pour cela, je conseille l’excellent livre de Morten Storm, Danois ex djihadiste converti repenti. Il explique avec précision que les financements d’Al Shabab ou d’Al Qaeda ne viennent pas des pétromonarchies qui se livrent à des luttes d’influence sans merci (axe Doha-Teheran contre axe Ryad-Dubaï-Tel Aviv), mais bien… Des mosquées d’Angleterre et de toute l’Europe. Cet homme était en charge des collectes d’argent dont le motif ne laissait pas de place au doute quant à la finalité. D’ailleurs, ces pétromonarchies répriment avec la plus grande violence les mouvements islamistes jugés trop radicaux chez eux. Au Bahreïn, les imams sont appointés par l’État, et les prêches, relus par un ministère adéquat. Il n’y a encore qu’en Europe où l’on ne contrôle rien de ce qu’il se passe dans les mosquées.
Il y a donc un lourd travail à faire de ce coté. La résurgence de la menace russe et de ses agressions hybrides, avec d’autre part la prise en compte sans détour de la menace islamiste. Nous ne ferons pas non plus l’économie d’une prise de position claire vis à vis de la Chine. Il y a aussi un travail à faire sur nous-mêmes Européens. Il faut reconnaitre un sous-investissement endémique des États en Europe en matière de Défense – seule la France respecte le minimum préconisé par l’OTAN, à savoir 2% du PIB alloué à la Défense – depuis des décennies.
L’armée allemande est dans un état catastrophique, la plupart de ses avions, qu’ils soient de transport ou de combat, ne sont même pas en capacité de voler. Les Allemands sont plus occupés à faire la chasse aux fantômes nazis dans leur armée que d’en construire une pleinement apte à répondre aux défis à venir. L’Allemagne vit sous le coup de la pax americana avec de nombreuses bases de l’OTAN sur son territoire. Les déficiences de la Bundeswehr en équipements et en hommes, mises en lumière par les différents rapports commandés par le Bundestag, sont préoccupants :
- 21.000 postes d’officiers et sous-officiers sont vacants.
- Fin 2017, les six sous-marins que compte l’Allemagne étaient tous en cale sèche pour problème technique.
- Lors de périodes récentes, les 14 Airbus A400M qui constituent la flotte de transport de l’armée de l’air allemande était tous hors d’état de voler
- Manque de pièce de rechange aussi bien dans l’armée de l’air que l’armée de terre par manque de budget
- Dans les bataillons de chars, sur 44 chars alignés sur le papier, à peine 9 sont en état de marche.
En un mot, la Bundeswehr n’est pas en mesure, actuellement, de mobiliser une unité opérationnelle dans les 48 heures. On a beau jeu de dénoncer la domination américaine, mais en premier lieu, il faudrait s’atteler à diminuer leur influence prépondérante dans l’OTAN en faisant en sorte que tous les pays européens augmentent drastiquement leur budget alloué à la Défense (pour l’heure l’Allemagne n’alloue que 1,2% du PIB contre les 2% requis par l’Alliance.
On peut dire sans exagérer, que les Américains, en assumant une large partie de la défense du continent européen, paye ainsi indirectement nos sacro-saintes sécurités sociales alors qu’eux-mêmes n’en disposent pas ! Dans ces conditions, critiquer Trump qui entend remettre les pendules à l’heure et rappeler à l’Europe qui paye les factures, est une escroquerie qui nous mènera droit dans le mur. « Qui veut la paix prépare la guerre » disait le romain Végèce. L’Europe doit donc sortir de sa léthargie festive où la seule chose à préparer sera son oraison funèbre. Ou alors, cesser de mordre la main qui la protège.
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Re: Et l'OTAN?
Volodymyr Zelensky rencontrera Jens Stoltenberg à Bruxelles
La première réunion officielle de Volodymyr Zelensky, Président ukrainien, et de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, se tiendra au siège de l'Alliance le mardi 4 juin.
La première réunion officielle de Volodymyr Zelensky, Président ukrainien, et de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, se tiendra au siège de l'Alliance le mardi 4 juin.
Cette information a été communiquée sur le site de l’Alliance.
«Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, rencontrera le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le mardi 4 juin 2019 au siège de l'OTAN. Le président participera également à la réunion de la Commission OTAN-Ukraine », peut-on lire dans le communiqué.
Comme prévu, Zelensky et Stoltenberg adopteront une approche commune de la presse dans la seconde moitié de la journée.
Re: Et l'OTAN?
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré que l'Ukraine devrait organiser un référendum sur l'adhésion à l'OTAN, ajoutant que le pays était sur la "voie de l'Europe".
Il a fait ces commentaires lors d'une interview dans un gymnase à Bruxelles, le 5 juin, avec Gregory Zhygalov, correspondant de RFE / RL, également diffusée sur la chaîne ukrainienne 1 + 1.
M. Zelenskiy a également commenté sa décision de rétablir la citoyenneté ukrainienne de l'ancien président géorgien Mikheil Saakashvili après son annulation par l'ancien président ukrainien Petro Porochenko.
https://www.rferl.org/a/ukraine-zelenskiy-nato-referendum/29982954.html?fbclid=IwAR2X5H_PXi73K4ZHggnlSsPCXPrdy1YlMbuAaaE9xJZdpoGFaD4WAEJRrYE
Il a fait ces commentaires lors d'une interview dans un gymnase à Bruxelles, le 5 juin, avec Gregory Zhygalov, correspondant de RFE / RL, également diffusée sur la chaîne ukrainienne 1 + 1.
M. Zelenskiy a également commenté sa décision de rétablir la citoyenneté ukrainienne de l'ancien président géorgien Mikheil Saakashvili après son annulation par l'ancien président ukrainien Petro Porochenko.
https://www.rferl.org/a/ukraine-zelenskiy-nato-referendum/29982954.html?fbclid=IwAR2X5H_PXi73K4ZHggnlSsPCXPrdy1YlMbuAaaE9xJZdpoGFaD4WAEJRrYE
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Re: Et l'OTAN?
Zelensky appelle à la reprise du dialogue au sein de la Commission OTAN-Ukraine à tous les niveaux
https://www.ukrinform.net/rubric-polytics/2714901-zelensky-calls-for-renewing-dialogue-within-natoukraine-commission-at-all-levels.html?fbclid=IwAR3SZp67DCJQMUqtQPsAdTiOo5Uwarlt5ENIGJx-O4MSbEkfiEVOFYTgtqk
05.06.2019 09:54
L'Ukraine espère renouer un dialogue régulier au sein de la Commission OTAN-Ukraine à tous les niveaux et invite le Conseil de l'Atlantique Nord à se réunir en Ukraine, a déclaré le président Volodymyr Zelensky.
Il a déclaré cela lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, à Bruxelles le mardi 4 juin, selon un correspondant d'Ukrinform.
"Nous espérons reprendre notre dialogue régulier dans le cadre de la Commission OTAN-Ukraine au niveau des chefs d'État et de gouvernement, des ministres de la Défense et des Affaires étrangères. Nous sommes impatients d'accueillir le Conseil de l'Atlantique Nord en Ukraine", a déclaré M. Zelensky.
Il a ajouté que les autorités ukrainiennes souhaitaient conserver les mécanismes de coopération existants, ainsi que tout autre mécanisme que l'Alliance serait prête à offrir, mais nous devons pour l'instant nous concentrer sur la mise en œuvre d'une réforme interne qui rapprochera l'Ukraine des normes de l'OTAN.
"La mise en œuvre correcte de la loi sur la sécurité nationale est l'une de mes premières tâches. Je veux parler de la réforme du service de sécurité, de la réforme des agences de renseignement, de la réforme de l'industrie de la défense, du contrôle civil démocratique sur le secteur de la sécurité et de la défense", a déclaré Zelensky.
Selon lui, l'Ukraine, qui est un État stable et démocratique capable de se défendre, fait partie intégrante de la sécurité européenne.
"Je suis convaincu que notre partenariat au sein de l'Alliance progressera efficacement. J'espère qu'à long terme, nous serons en mesure de transformer notre partenariat en une adhésion à part entière à l'Alliance", a déclaré M. Zelensky.
https://www.ukrinform.net/rubric-polytics/2714901-zelensky-calls-for-renewing-dialogue-within-natoukraine-commission-at-all-levels.html?fbclid=IwAR3SZp67DCJQMUqtQPsAdTiOo5Uwarlt5ENIGJx-O4MSbEkfiEVOFYTgtqk
05.06.2019 09:54
L'Ukraine espère renouer un dialogue régulier au sein de la Commission OTAN-Ukraine à tous les niveaux et invite le Conseil de l'Atlantique Nord à se réunir en Ukraine, a déclaré le président Volodymyr Zelensky.
Il a déclaré cela lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, à Bruxelles le mardi 4 juin, selon un correspondant d'Ukrinform.
"Nous espérons reprendre notre dialogue régulier dans le cadre de la Commission OTAN-Ukraine au niveau des chefs d'État et de gouvernement, des ministres de la Défense et des Affaires étrangères. Nous sommes impatients d'accueillir le Conseil de l'Atlantique Nord en Ukraine", a déclaré M. Zelensky.
Il a ajouté que les autorités ukrainiennes souhaitaient conserver les mécanismes de coopération existants, ainsi que tout autre mécanisme que l'Alliance serait prête à offrir, mais nous devons pour l'instant nous concentrer sur la mise en œuvre d'une réforme interne qui rapprochera l'Ukraine des normes de l'OTAN.
"La mise en œuvre correcte de la loi sur la sécurité nationale est l'une de mes premières tâches. Je veux parler de la réforme du service de sécurité, de la réforme des agences de renseignement, de la réforme de l'industrie de la défense, du contrôle civil démocratique sur le secteur de la sécurité et de la défense", a déclaré Zelensky.
Selon lui, l'Ukraine, qui est un État stable et démocratique capable de se défendre, fait partie intégrante de la sécurité européenne.
"Je suis convaincu que notre partenariat au sein de l'Alliance progressera efficacement. J'espère qu'à long terme, nous serons en mesure de transformer notre partenariat en une adhésion à part entière à l'Alliance", a déclaré M. Zelensky.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Et l'OTAN?
C'est fait:Caduce62 a écrit:Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré que l'Ukraine devrait organiser un référendum sur l'adhésion à l'OTAN, ajoutant que le pays était sur la "voie de l'Europe".
Il a fait ces commentaires lors d'une interview dans un gymnase à Bruxelles, le 5 juin, avec Gregory Zhygalov, correspondant de RFE / RL, également diffusée sur la chaîne ukrainienne 1 + 1.
M. Zelenskiy a également commenté sa décision de rétablir la citoyenneté ukrainienne de l'ancien président géorgien Mikheil Saakashvili après son annulation par l'ancien président ukrainien Petro Porochenko.
https://www.rferl.org/a/ukraine-zelenskiy-nato-referendum/29982954.html?fbclid=IwAR2X5H_PXi73K4ZHggnlSsPCXPrdy1YlMbuAaaE9xJZdpoGFaD4WAEJRrYE
Sondage : 62% des Ukrainiens sont prêts à voter lors d'un référendum pour l’adhésion à l'UE et 53% pour l’adhésion à l'OTAN
Quelque 62% des Ukrainiens sont prêts à voter lors d'un référendum en faveur de l'adhésion de leur pays à l'UE et 53% pour l'adhésion à l'OTAN, selon une enquête réalisée par le groupe Rating du 29 mai au 3 juin 2019.
Le sondage montre que si le référendum sur l'adhésion à l'UE avait lieu aujourd'hui, 62% des répondants voteraient pour l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, 22% voteraient contre, 4% ne voteraient pas du tout et 12% ne pourraient pas répondre.
De plus, si le référendum sur l'adhésion à l'OTAN était organisé aujourd'hui, 53% des personnes interrogées soutiendraient l'adhésion de l'Ukraine à l’Alliance, 31% voteraient contre, 14% ne voteraient pas et 2% seraient incapables de décider.
Au total, 2 000 répondants âgés de plus de 18 ans ont été interrogés dans le cadre d'entretiens en face-à-face. La marge d'erreur du sondage ne dépasse pas 2,2%.
Re: Et l'OTAN?
AFP, publié le mercredi 12 juin 2019 à 23h11
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi l'envoi de troupes supplémentaires en Pologne tout en critiquant une nouvelle fois l'Allemagne, "otage" à ses yeux de Moscou pour son approvisionnement énergétique.
S'il n'a pas annoncé la mise en place d'une véritable base militaire américaine permanente comme le souhaitait Varsovie, M. Trump a mentionné l'envoi de quelque 1.000 soldats en plus, après avoir dans un premier temps avancé le chiffre de 2.000 dans le Bureau ovale.
"Ce sera une présence dans la durée qui nous l'espérons augmentera progressivement", a souligné, lors d'une conférence de presse commune, son homologue polonais Andrzej Duda, qui s'est engagé à développer et soutenir financièrement les infrastructures nécessaires pour faciliter "une présidence américaine accrue".
Quel serait le niveau souhaitable des troupes américaines en Pologne, a demandé un journaliste à M. Duda. "Il aimerait en avoir 250.000...", a répondu M. Trump dans les rires.
Près de 5.000 soldats américains effectuent déjà des rotations sur le sol polonais dans le cadre des opérations de l'Otan.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a salué l'annonce américaine, y voyant "l'engagement fort" des Etats-Unis envers la sécurité de l'Europe et "la force des liens transatlantiques".
M. Trump a précisé que les soldats seraient probablement transférés depuis l'Allemagne, où, a-t-il souligné, 52.000 d'entre eux sont actuellement stationnés.
Il a profité de l'occasion pour distribuer des mauvais points: "L"Allemagne ne fait pas ce qu'elle doit faire vis-à-vis de l'Otan, la Pologne, elle, tient ses engagements", a-t-il déclaré avant de dénoncer une nouvelle fois le projet controversé de gazoduc entre la Russie et l'Allemagne.
Ce projet suscite toujours l'ire des Etats-Unis, qui accusent l'Allemagne d'accroître sa dépendance au gaz russe et pressent Berlin d'importer du gaz naturel liquéfié américain.
"Je pense que l'Allemagne fait une énorme erreur en se rendant si dépendante de ce gazoduc", a lancé M. Trump.
Le locataire de la maison Blanche, qui a laissé entendre qu'il pourrait de nouveau se rendre en Pologne à l'automne, a par ailleurs annoncé que la Pologne avait commandé une trentaine d'avions de chasse américains F-35. Peu après, l'un de ces avions furtifs a survolé la Maison Blanche pour marquer l'occasion.
- "J'ai toujours aimé les Polonais" -
Cette nouvelle rencontre entre les deux dirigeants est un symbole fort pour le gouvernement conservateur polonais, qui dénonce régulièrement "le comportement agressif" de la Russie, en particulier depuis l'annexion en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée.
Lors de sa première rencontre avec M. Trump à Washington fin 2018, M. Duda avait proposé de débourser au moins deux milliards de dollars pour l'implantation d'une base militaire américaine permanente sur son sol, suggérant même de l'appeler "Fort Trump".
Mais le Pentagone s'est montré jusqu'ici réticent à l'idée, soulignant en particulier que les espaces proposés par le gouvernement polonais n'étaient pas assez vastes pour permettre un entraînement adéquat des soldats américains, notamment de l'artillerie.
M. Trump redoute-t-il un accroissement des tensions avec Moscou en cas de renforcement de la présence américaine ? "J'espère que la Russie traitera la Pologne avec respect comme le font tous les autres pays du monde", a-t-il répondu.
"J'ai toujours aimé les Polonais. Ils travaillent très dur, ils sont intelligents, ils aiment leur pays et ils aiment aussi notre pays", a-t-il ajouté.
L'Otan a accru ses capacités de défense le long de son flanc oriental après l'annexion de la Crimée par la Russie et le rôle qu'elle impute à Moscou dans le conflit en Ukraine.
Des groupements tactiques ont été déployés dans les trois Etats baltes, ainsi qu'en Pologne, et l'Otan prend des mesures pour améliorer sa capacité de réaction en cas d'incursion.
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi l'envoi de troupes supplémentaires en Pologne tout en critiquant une nouvelle fois l'Allemagne, "otage" à ses yeux de Moscou pour son approvisionnement énergétique.
S'il n'a pas annoncé la mise en place d'une véritable base militaire américaine permanente comme le souhaitait Varsovie, M. Trump a mentionné l'envoi de quelque 1.000 soldats en plus, après avoir dans un premier temps avancé le chiffre de 2.000 dans le Bureau ovale.
"Ce sera une présence dans la durée qui nous l'espérons augmentera progressivement", a souligné, lors d'une conférence de presse commune, son homologue polonais Andrzej Duda, qui s'est engagé à développer et soutenir financièrement les infrastructures nécessaires pour faciliter "une présidence américaine accrue".
Quel serait le niveau souhaitable des troupes américaines en Pologne, a demandé un journaliste à M. Duda. "Il aimerait en avoir 250.000...", a répondu M. Trump dans les rires.
Près de 5.000 soldats américains effectuent déjà des rotations sur le sol polonais dans le cadre des opérations de l'Otan.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a salué l'annonce américaine, y voyant "l'engagement fort" des Etats-Unis envers la sécurité de l'Europe et "la force des liens transatlantiques".
M. Trump a précisé que les soldats seraient probablement transférés depuis l'Allemagne, où, a-t-il souligné, 52.000 d'entre eux sont actuellement stationnés.
Il a profité de l'occasion pour distribuer des mauvais points: "L"Allemagne ne fait pas ce qu'elle doit faire vis-à-vis de l'Otan, la Pologne, elle, tient ses engagements", a-t-il déclaré avant de dénoncer une nouvelle fois le projet controversé de gazoduc entre la Russie et l'Allemagne.
Ce projet suscite toujours l'ire des Etats-Unis, qui accusent l'Allemagne d'accroître sa dépendance au gaz russe et pressent Berlin d'importer du gaz naturel liquéfié américain.
"Je pense que l'Allemagne fait une énorme erreur en se rendant si dépendante de ce gazoduc", a lancé M. Trump.
Le locataire de la maison Blanche, qui a laissé entendre qu'il pourrait de nouveau se rendre en Pologne à l'automne, a par ailleurs annoncé que la Pologne avait commandé une trentaine d'avions de chasse américains F-35. Peu après, l'un de ces avions furtifs a survolé la Maison Blanche pour marquer l'occasion.
- "J'ai toujours aimé les Polonais" -
Cette nouvelle rencontre entre les deux dirigeants est un symbole fort pour le gouvernement conservateur polonais, qui dénonce régulièrement "le comportement agressif" de la Russie, en particulier depuis l'annexion en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée.
Lors de sa première rencontre avec M. Trump à Washington fin 2018, M. Duda avait proposé de débourser au moins deux milliards de dollars pour l'implantation d'une base militaire américaine permanente sur son sol, suggérant même de l'appeler "Fort Trump".
Mais le Pentagone s'est montré jusqu'ici réticent à l'idée, soulignant en particulier que les espaces proposés par le gouvernement polonais n'étaient pas assez vastes pour permettre un entraînement adéquat des soldats américains, notamment de l'artillerie.
M. Trump redoute-t-il un accroissement des tensions avec Moscou en cas de renforcement de la présence américaine ? "J'espère que la Russie traitera la Pologne avec respect comme le font tous les autres pays du monde", a-t-il répondu.
"J'ai toujours aimé les Polonais. Ils travaillent très dur, ils sont intelligents, ils aiment leur pays et ils aiment aussi notre pays", a-t-il ajouté.
L'Otan a accru ses capacités de défense le long de son flanc oriental après l'annexion de la Crimée par la Russie et le rôle qu'elle impute à Moscou dans le conflit en Ukraine.
Des groupements tactiques ont été déployés dans les trois Etats baltes, ainsi qu'en Pologne, et l'Otan prend des mesures pour améliorer sa capacité de réaction en cas d'incursion.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Et l'OTAN?
https://mil.in.ua/ukrayinska-chastyna-sertyfikovana-yak-syly-shvydkogo-reaguvannya-nato/?fbclid=IwAR0GOHw6bhQSIws3VPqnbu85Jtbbvv68QfUFcQIULb7EO6LFBX24TL4qQQQ
LA PARTIE UKRAINIENNE EST CERTIFIÉE FORCE DE RÉACTION DE L'OTAN
Publié par la Rédaction Le 24 juin 2019
Pour la première fois de l'histoire, une unité d'un pays non membre de l'OTAN a été certifiée comme unité des forces spéciales et a le droit de participer à la Force de réaction de l'OTAN (NRF).
Ceci est rapporté par le portail militaire ukrainien
Cette partie était le 140e centre des forces spéciales des forces spéciales des forces armées de l'Ukraine, qui avait passé avec succès les examens correspondants en Lituanie de collègues occidentaux.
La NRF a été créée lors du sommet de l'OTAN de novembre 2002 à Prague pour remplacer le Commandement allié en Europe par la Force de mobilité. Les premiers pourparlers sur la réorganisation des forces mobiles de l'OTAN ont eu lieu à Varsovie en août 2002 à l'initiative du secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld. Les JRR sont en état de préparation au combat constant.
Ils comprennent les forces terrestres, les forces spéciales, les forces aériennes et navales qui sont prêtes pendant 5 jours avant d’effectuer des opérations d’évacuation ou de réponse aux crises dans le monde entier. Dans un conflit militaire important (guerre) devrait dissuader l'ennemi d'approcher les forces principales à 30 jours. La décision d'utiliser la JRR est prise par le Conseil de l'Atlantique Nord. La force de la brigade des forces terrestres alliées de l'OTAN est capable de mener des opérations d'entrée forcée. Les forces maritimes agissent en tant que groupe de frappe avec des porte-avions, des groupes terrestres et des groupes amphibies. Les forces aériennes peuvent effectuer jusqu'à 200 départs par jour. Les opérations peuvent utiliser des unités spéciales.
LA PARTIE UKRAINIENNE EST CERTIFIÉE FORCE DE RÉACTION DE L'OTAN
Publié par la Rédaction Le 24 juin 2019
Pour la première fois de l'histoire, une unité d'un pays non membre de l'OTAN a été certifiée comme unité des forces spéciales et a le droit de participer à la Force de réaction de l'OTAN (NRF).
Ceci est rapporté par le portail militaire ukrainien
Cette partie était le 140e centre des forces spéciales des forces spéciales des forces armées de l'Ukraine, qui avait passé avec succès les examens correspondants en Lituanie de collègues occidentaux.
La NRF a été créée lors du sommet de l'OTAN de novembre 2002 à Prague pour remplacer le Commandement allié en Europe par la Force de mobilité. Les premiers pourparlers sur la réorganisation des forces mobiles de l'OTAN ont eu lieu à Varsovie en août 2002 à l'initiative du secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld. Les JRR sont en état de préparation au combat constant.
Ils comprennent les forces terrestres, les forces spéciales, les forces aériennes et navales qui sont prêtes pendant 5 jours avant d’effectuer des opérations d’évacuation ou de réponse aux crises dans le monde entier. Dans un conflit militaire important (guerre) devrait dissuader l'ennemi d'approcher les forces principales à 30 jours. La décision d'utiliser la JRR est prise par le Conseil de l'Atlantique Nord. La force de la brigade des forces terrestres alliées de l'OTAN est capable de mener des opérations d'entrée forcée. Les forces maritimes agissent en tant que groupe de frappe avec des porte-avions, des groupes terrestres et des groupes amphibies. Les forces aériennes peuvent effectuer jusqu'à 200 départs par jour. Les opérations peuvent utiliser des unités spéciales.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Et l'OTAN?
Sea Breeze: des corvettes roumaines et un destroyer américain arrivent à Odessa
01.07.2019 10:14
Dans le cadre des exercices Sea Breeze 2019, deux corvettes roumaines et le destroyer américain Carney sont entrés dans le port de Odessa.
En particulier, les corvettes roumaines Lastunul et Contraamiral Eustațiu Sebastian sont entrées dans la mer Noire le 30 juin.
Le USS Carney (DDG 64), destructeur de missiles guidés de la classe Arleigh Burke, est arrivé à Odessa (Ukraine) le 30 juin pour une visite portuaire prévue dans le cadre de l'exercice multinational Sea Breeze 2019.
Carney participera à l'exercice multinational Sea Breeze 2019 dirigé par les États-Unis et l'Ukraine et visant à renforcer les opérations d'interopérabilité en mer Noire avec les alliés et partenaires de l'OTAN et à présenter des solutions collectives à la sécurité de la mer Noire dans le cadre de l'opération Atlantic Resolve.
En outre, l’une des frégates turques devrait arriver à Odessa aujourd’hui.
[size=13]
Comme le rapporte Ukrinform, le bateau Ochamchire de la Garde côtière géorgienne et une corvette bulgare sont déjà arrivés à Odessa pour participer au Sea Breeze 2019.[/size]
Les exercices Sea Breeze 2019 ont débuté en Ukraine le 1er juillet.
Les exercices de Sea Breeze sont des exercices militaires multinationaux organisés en Ukraine depuis 1997 conformément au mémorandum d'accord et de coopération dans le domaine des relations militaires et de défense entre le ministère de la Défense de l'Ukraine et le département de la Défense des USA.
01.07.2019 10:14
Dans le cadre des exercices Sea Breeze 2019, deux corvettes roumaines et le destroyer américain Carney sont entrés dans le port de Odessa.
En particulier, les corvettes roumaines Lastunul et Contraamiral Eustațiu Sebastian sont entrées dans la mer Noire le 30 juin.
Le USS Carney (DDG 64), destructeur de missiles guidés de la classe Arleigh Burke, est arrivé à Odessa (Ukraine) le 30 juin pour une visite portuaire prévue dans le cadre de l'exercice multinational Sea Breeze 2019.
Carney participera à l'exercice multinational Sea Breeze 2019 dirigé par les États-Unis et l'Ukraine et visant à renforcer les opérations d'interopérabilité en mer Noire avec les alliés et partenaires de l'OTAN et à présenter des solutions collectives à la sécurité de la mer Noire dans le cadre de l'opération Atlantic Resolve.
En outre, l’une des frégates turques devrait arriver à Odessa aujourd’hui.
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Comme le rapporte Ukrinform, le bateau Ochamchire de la Garde côtière géorgienne et une corvette bulgare sont déjà arrivés à Odessa pour participer au Sea Breeze 2019.[/size]
Les exercices Sea Breeze 2019 ont débuté en Ukraine le 1er juillet.
Les exercices de Sea Breeze sont des exercices militaires multinationaux organisés en Ukraine depuis 1997 conformément au mémorandum d'accord et de coopération dans le domaine des relations militaires et de défense entre le ministère de la Défense de l'Ukraine et le département de la Défense des USA.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Et l'OTAN?
Articles ci-dessus pitoyables... (de la part des journalistes)
Dès le moment où la Russie considère la mer d'Azov comme une "mer intérieure" déniant tout droit aux ukrainiens, on voit mal ce que les marines militaires de l'Otan vont changer à la donne...
Personne n'osera aller contrecarrer la Russie sur ce terrain, tant les conséquences pourraient en sortir dramatiques...
Donc, il s'agit encore d'une gesticulation occidentale superflue et ridiculeusement inefficace...
Poutine doit bien rigoler dans son bunker de Moscou...
Dès le moment où la Russie considère la mer d'Azov comme une "mer intérieure" déniant tout droit aux ukrainiens, on voit mal ce que les marines militaires de l'Otan vont changer à la donne...
Personne n'osera aller contrecarrer la Russie sur ce terrain, tant les conséquences pourraient en sortir dramatiques...
Donc, il s'agit encore d'une gesticulation occidentale superflue et ridiculeusement inefficace...
Poutine doit bien rigoler dans son bunker de Moscou...
Krispoluk- Messages : 9763
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Re: Et l'OTAN?
Krispoluk a écrit:Articles ci-dessus pitoyables... (de la part des journalistes)
Dès le moment où la Russie considère la mer d'Azov comme une "mer intérieure" déniant tout droit aux ukrainiens, on voit mal ce que les marines militaires de l'Otan vont changer à la donne...
L'exercice n'a pas lieu en mer d'Azov !
Personne n'osera aller contrecarrer la Russie sur ce terrain, tant les conséquences pourraient en sortir dramatiques...
Donc, il s'agit encore d'une gesticulation occidentale superflue et ridiculeusement inefficace...
C'est plutôt du poil à gratter
Poutine doit bien rigoler dans son bunker de Moscou...
Doit plutôt de démanger
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Et l'OTAN?
Caduce62 a écrit:Sea Breeze: des corvettes roumaines et un destroyer américain arrivent à Odessa
01.07.2019 10:14
Dans le cadre des exercices Sea Breeze 2019, deux corvettes roumaines et le destroyer américain Carney sont entrés dans le port de Odessa.
Il faut quand même se souvenir que les "roumis" ne sont pas "entrés" dans la Mer Noire, puisque la côte de la Roumanie ne donne que sur celle-ci et qu'ils peuvent rejoindre Odessa rien qu'en naviguant dans leurs eaux territoriales et, ensuite, dans les eaux territoriales ukrainiennes. De plus, quand on voir la photo des navires militaires antédiluviens envoyés à Odessa, on ne peut que partager l'avis de Chris sur les gesticulations, même si elles ont lieu en Mer Noire.
Thuramir- Messages : 3675
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Re: Et l'OTAN?
Des cadets ukrainiens effectuent un stage sur un navire de l'OTAN (Photos)
05.08.2019 16:33
https://www.ukrinform.fr/rubric-society/2754399-des-cadets-ukrainiens-effectuent-un-stage-sur-un-navire-de-lotan-photos.html
Les étudiants de l’Université nationale «Académie navale d’Odessa» ont effectué un stage de trois mois sur un navire-école de la marine roumaine, qui est entré hier dans le port d’Istanbul.
Cette information a été communiquée par le consulat général d'Ukraine à Istanbul.
« Le navire de guerre des forces navales roumaines « MIRCEA » où, dans le cadre de la coopération entre l'Ukraine et les pays de l'OTAN, deux cadets de l'Université nationale « Académie navale d'Odessa » ont effectué un stage, est entré dans le port d'Istanbul », peut-on lire dans le communiqué.
Les marins ukrainiens ont été accueillis par le consul général d'Ukraine à Istanbul, Olexandre Haman, avec son épouse.
«Nos marins ont suivi avec succès une formation de trois mois dans le cadre de la coopération entre l'Ukraine et les pays de l'OTAN. L'avenir de notre flotte! Ils sont cool», a écrit le consul général sur Twitter après avoir rencontré des marins.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Et l'OTAN?
L'Ukraine n'est pas dans l'OTAN, mais elle en est très proche. Cfr l'attaque que ses militaires ont subi en Afghanistan, comme pays membre par les jihadistes. Donc que des académiciens soient formés par l'OTAN est logique.
Re: Et l'OTAN?
Sur l'invitation des autorités ukrainiennes, le Conseil de l'Atlantique Nord se rendra en Ukraine du 30 au 31 octobre 2019, selon une annonce publiée sur le site Web de l'OTAN.
"La visite débutera à Odessa le 30 octobre. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, et les ambassadeurs de l'OTAN visiteront le deuxième groupe permanent de l'OTAN sur la lutte contre les mines (SNMCMG2). Quatre navires de l'OTAN chargés de la lutte contre les mines amarrés dans le port d’Odessa, dans le cadre de leurs patrouilles en mer Noire " , indique le communiqué .
Le secrétaire général prononcera également un discours devant les cadets de l'Académie de la marine à Odessa.
"Le 31 octobre à Kiev, le secrétaire général de l'OTAN présidera une réunion de la Commission OTAN-Ukraine avec le président ukrainien, M. Volodymyr Zelensky, et prononcera un discours devant le Parlement ukrainien", indique le communiqué.
Le Secrétaire général et les représentants permanents de l'OTAN rencontreront également le président de Verkhovna Rada, Dmytro Razumkov, le ministre des Affaires étrangères, Vadym Prystaiko, et le ministre de la Défense, Andriy Zahorodniuk.
En outre, le secrétaire général adjoint, Mircea Geoana, et les ambassadeurs de l'OTAN rencontreront Razoumkov et les chefs de factions parlementaires. Ils auront également un déjeuner social avec le vice-Premier ministre chargé de l'intégration européenne et euro-atlantique, Dmytro Kuleba.
Des activités de sensibilisation seront organisées au cours desquelles les ambassadeurs de l'OTAN dialogueront avec des membres de la société civile.
Caduce62- Messages : 14988
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Re: Et l'OTAN?
Quatre navires de l'OTAN sont arrivés à Odessa pour une visite d'une semaine, a rapporté le service de presse du ministère ukrainien de la Défense.
"Des dragueurs de mines de quatre pays de l'Alliance - ESPS Sella en Espagne, Ros Lupu Dinescu en Roumanie, BGS Shkval en Bulgarie et ITS Numana en Italie - ont été amarrés au terminal de passagers d'Odesa. Il convient de noter que ces navires patrouillent dans la Méditerranée dans le cadre de la Le groupe de lutte anti-mines de l'OTAN, groupe 2 (SNMCMG2), est arrivé à Odessa pour une visite amicale et y restera une semaine ", indique le rapport.
Selon le rapport, une délégation de l'OTAN dirigée par le secrétaire général Jens Stoltenberg, dont la visite en Ukraine se déroulera à Odessa le 30 octobre, se rendra sur les navires. Dans le cadre de la visite, les dirigeants de l'Alliance rencontreront des représentants de la marine ukrainienne, en particulier des cadets de l'Académie de la marine.
"Des dragueurs de mines de quatre pays de l'Alliance - ESPS Sella en Espagne, Ros Lupu Dinescu en Roumanie, BGS Shkval en Bulgarie et ITS Numana en Italie - ont été amarrés au terminal de passagers d'Odesa. Il convient de noter que ces navires patrouillent dans la Méditerranée dans le cadre de la Le groupe de lutte anti-mines de l'OTAN, groupe 2 (SNMCMG2), est arrivé à Odessa pour une visite amicale et y restera une semaine ", indique le rapport.
Selon le rapport, une délégation de l'OTAN dirigée par le secrétaire général Jens Stoltenberg, dont la visite en Ukraine se déroulera à Odessa le 30 octobre, se rendra sur les navires. Dans le cadre de la visite, les dirigeants de l'Alliance rencontreront des représentants de la marine ukrainienne, en particulier des cadets de l'Académie de la marine.
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Re: Et l'OTAN?
Après la visite à Odessa, Jens Stoltenberg secrétaire général de l'OTAN à fait une déclaration lors de la réunion de la commission OTAN-Ukraine à Kiyv.
Texte visible sur ukrinform.fr et sur le site de L'OTAN.
Un plaidoyer pour l'Ukraine, la défense de son intégrité territoriale, le retour de la Crimée en Ukraine et soutient pour l'adhésion à l'OTAN (et grosse critique envers la Russie).
Texte visible sur ukrinform.fr et sur le site de L'OTAN.
Un plaidoyer pour l'Ukraine, la défense de son intégrité territoriale, le retour de la Crimée en Ukraine et soutient pour l'adhésion à l'OTAN (et grosse critique envers la Russie).
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Re: Et l'OTAN?
La représentation de l'OTAN à l'Ukraine félicite les défenseurs ukrainiens, les soldats, les officiers et les sous-officiers de la Journée des forces armées de l'Ukraine !
Les alliés apprécient grandement la contribution forte et durable de l'Ukraine à la sécurité internationale.
L'Ukraine continue d'appuyer les missions de l'OTAN dans le monde entier tout en luttant contre l'agression sur son propre territoire.
L'OTAN soutient pleinement l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine, et continue de fournir une assistance à l'Ukraine pour mieux assurer sa propre sécurité, et réformer ses institutions de sécurité et de défense
Les alliés apprécient grandement la contribution forte et durable de l'Ukraine à la sécurité internationale.
L'Ukraine continue d'appuyer les missions de l'OTAN dans le monde entier tout en luttant contre l'agression sur son propre territoire.
L'OTAN soutient pleinement l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine, et continue de fournir une assistance à l'Ukraine pour mieux assurer sa propre sécurité, et réformer ses institutions de sécurité et de défense
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Re: Et l'OTAN?
L'Ukraine a demandé à adhérer au programme Enhanced Opportunities Partners (EOP), qui est un instrument destiné à approfondir la coopération bilatérale de l'OTAN avec les pays tiers.
"Aujourd'hui, j'ai lancé un appel officiel au Conseil de l'Atlantique Nord pour lui demander de commencer à examiner la demande d'adhésion de l'Ukraine aux Partenaires pour des opportunités renforcées", a déclaré mercredi à la presse Dmytro Kuleba, vice-Premier ministre ukrainien pour l'intégration européenne et euro-atlantique, à la suite de sa visite. à Bruxelles, a rapporté un correspondant d'Ukrinform.
Interrogée sur le calendrier éventuel, Kuleba a souligné que la partie ukrainienne ne pouvait pas faire pression sur les partenaires de l'OTAN dans ces domaines. Dans le même temps, les Alliés sont conscients que cette question est une priorité absolue pour l'Ukraine.
"Lors d'une des réunions d'aujourd'hui, j'ai déclaré que je suis convaincu que l'Ukraine et l'OTAN auront de nombreuses histoires communes importantes en 2020, mais la réussite la plus importante devrait être d'accorder à l'Ukraine le statut de membre de l'EOP ... Il y a certains États membres qui envisagent toujours d'accorder un tel statut à l'Ukraine, mais qui sont guidés par des facteurs politiques. En principe, l'Ukraine remplit tous les critères nécessaires pour participer à ce programme ", a souligné le vice-Premier ministre ukrainien.
Il a expliqué que la participation au programme Enhanced Opportunities Partners permettrait à l'Ukraine de participer aux exercices de l'OTAN auxquels participent uniquement les Alliés et les membres de l'EOP. Un autre point positif, a-t-il dit, est la possibilité d'un échange de données de renseignement plus rapide et plus approfondi.
"Je peux constater avec un cœur triste que si nous étions membres de l'EOP, nous obtiendrions plus rapidement de meilleures données de renseignement de nos partenaires dans le contexte de notre accident d'avion en Iran", a déclaré Kuleba.
Il a déclaré que les dirigeants de l'Alliance et de la plupart des Alliés lors des réunions au siège de l'OTAN ont salué la position réfléchie, constructive et en même temps de principe de l'Ukraine dans la situation entourant l'écrasement de l'avion de passagers ukrainien en Iran.
Kuleba a souligné que la participation au programme Partenaires pour les opportunités renforcées de l'OTAN n'entraverait pas la mise en œuvre par l'Ukraine du programme national annuel (ANP).
«L'ANP est le programme que nous avons reçu après 2008, lorsque nous n'avons pas reçu le Plan d'action pour l'adhésion, mais on nous a donné un format différent. L'évaluation du [rapport de l'Ukraine sur] la mise en œuvre de l'ANP en 2019 est généralement très positive, tout le monde note la rapidité et la profondeur des réformes et le fait que nous n'avons pas peur de réformer les domaines jugés impossibles et inadaptés à la réforme, tels que l'ordonnance de défense de l'État. Autrement dit, EOP n'est pas un outil d'intégration; c'est un outil d'approfondissement de la coopération. C'est pourquoi notre participation à l'EOP n'affectera en rien la mise en œuvre de l'ANP », a souligné le responsable ukrainien.
"Aujourd'hui, j'ai lancé un appel officiel au Conseil de l'Atlantique Nord pour lui demander de commencer à examiner la demande d'adhésion de l'Ukraine aux Partenaires pour des opportunités renforcées", a déclaré mercredi à la presse Dmytro Kuleba, vice-Premier ministre ukrainien pour l'intégration européenne et euro-atlantique, à la suite de sa visite. à Bruxelles, a rapporté un correspondant d'Ukrinform.
Interrogée sur le calendrier éventuel, Kuleba a souligné que la partie ukrainienne ne pouvait pas faire pression sur les partenaires de l'OTAN dans ces domaines. Dans le même temps, les Alliés sont conscients que cette question est une priorité absolue pour l'Ukraine.
"Lors d'une des réunions d'aujourd'hui, j'ai déclaré que je suis convaincu que l'Ukraine et l'OTAN auront de nombreuses histoires communes importantes en 2020, mais la réussite la plus importante devrait être d'accorder à l'Ukraine le statut de membre de l'EOP ... Il y a certains États membres qui envisagent toujours d'accorder un tel statut à l'Ukraine, mais qui sont guidés par des facteurs politiques. En principe, l'Ukraine remplit tous les critères nécessaires pour participer à ce programme ", a souligné le vice-Premier ministre ukrainien.
Il a expliqué que la participation au programme Enhanced Opportunities Partners permettrait à l'Ukraine de participer aux exercices de l'OTAN auxquels participent uniquement les Alliés et les membres de l'EOP. Un autre point positif, a-t-il dit, est la possibilité d'un échange de données de renseignement plus rapide et plus approfondi.
"Je peux constater avec un cœur triste que si nous étions membres de l'EOP, nous obtiendrions plus rapidement de meilleures données de renseignement de nos partenaires dans le contexte de notre accident d'avion en Iran", a déclaré Kuleba.
Il a déclaré que les dirigeants de l'Alliance et de la plupart des Alliés lors des réunions au siège de l'OTAN ont salué la position réfléchie, constructive et en même temps de principe de l'Ukraine dans la situation entourant l'écrasement de l'avion de passagers ukrainien en Iran.
Kuleba a souligné que la participation au programme Partenaires pour les opportunités renforcées de l'OTAN n'entraverait pas la mise en œuvre par l'Ukraine du programme national annuel (ANP).
«L'ANP est le programme que nous avons reçu après 2008, lorsque nous n'avons pas reçu le Plan d'action pour l'adhésion, mais on nous a donné un format différent. L'évaluation du [rapport de l'Ukraine sur] la mise en œuvre de l'ANP en 2019 est généralement très positive, tout le monde note la rapidité et la profondeur des réformes et le fait que nous n'avons pas peur de réformer les domaines jugés impossibles et inadaptés à la réforme, tels que l'ordonnance de défense de l'État. Autrement dit, EOP n'est pas un outil d'intégration; c'est un outil d'approfondissement de la coopération. C'est pourquoi notre participation à l'EOP n'affectera en rien la mise en œuvre de l'ANP », a souligné le responsable ukrainien.
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Re: Et l'OTAN?
Des destroyers américains mènent des opérations avec des alliés de l'OTAN dans la mer Baltique et la mer Noire
17 avr.2020 - | Dernière mise à jour: 17 avril 2020 14:38
Deux destroyers de la 6e flotte américaine opèrent dans la mer Baltique et la mer Noire, démontrant la vigilance et l'engagement constants de l'OTAN en matière de dissuasion et de défense au milieu de la pandémie de COVID-19.
L'USS Porter effectue des exercices de manœuvre en mer Noire avec la frégate de la marine roumaine Regina Maria le 13 avril 2020. (Photo de la marine américaine par le lieutenant Andrew Stopchick Palacio / libéré)
L'USS Donald Cook est entré en mer Baltique le 11 avril après avoir participé à un cours de commandement de sous-marins au Royaume-Uni, axé sur le perfectionnement des capacités de guerre anti-sous-marine dans l'Atlantique. En mer Baltique, l'USS Donald Cook mènera des opérations maritimes avec des alliés européens pour assurer la stabilité régionale.
L'USS Porter a commencé son transit international vers le nord vers la mer Noire le 13 avril, afin de mener des opérations de sécurité maritime avec les alliés et les partenaires de l'OTAN. À son arrivée, l'USS Porter a effectué des manœuvres avec la frégate roumaine Regina Maria.
Le porte-parole de l'OTAN, Oana Lungescu, a salué les déploiements, déclarant: «L' OTAN reste prête, vigilante et prête à répondre à toute menace. Bien que nous continuions de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger nos forces, notre état de préparation opérationnelle demeure intact. Ces déploiements montrent que les Alliés de l'OTAN travaillent en étroite collaboration, déterminés à garantir que les adversaires potentiels n'exploitent pas la situation pour défendre leurs intérêts. "
Les destroyers, basés à Rota, en Espagne, mènent une série de missions, y compris des opérations de sécurité maritime, des entraînements et des exercices bilatéraux et multilatéraux, ainsi que des exercices et des déploiements de l'OTAN - y compris la participation à des groupes maritimes permanents de l'OTAN et à la défense antimissile de l'OTAN.
17 avr.2020 - | Dernière mise à jour: 17 avril 2020 14:38
Deux destroyers de la 6e flotte américaine opèrent dans la mer Baltique et la mer Noire, démontrant la vigilance et l'engagement constants de l'OTAN en matière de dissuasion et de défense au milieu de la pandémie de COVID-19.
L'USS Porter effectue des exercices de manœuvre en mer Noire avec la frégate de la marine roumaine Regina Maria le 13 avril 2020. (Photo de la marine américaine par le lieutenant Andrew Stopchick Palacio / libéré)
L'USS Donald Cook est entré en mer Baltique le 11 avril après avoir participé à un cours de commandement de sous-marins au Royaume-Uni, axé sur le perfectionnement des capacités de guerre anti-sous-marine dans l'Atlantique. En mer Baltique, l'USS Donald Cook mènera des opérations maritimes avec des alliés européens pour assurer la stabilité régionale.
L'USS Porter a commencé son transit international vers le nord vers la mer Noire le 13 avril, afin de mener des opérations de sécurité maritime avec les alliés et les partenaires de l'OTAN. À son arrivée, l'USS Porter a effectué des manœuvres avec la frégate roumaine Regina Maria.
Le porte-parole de l'OTAN, Oana Lungescu, a salué les déploiements, déclarant: «L' OTAN reste prête, vigilante et prête à répondre à toute menace. Bien que nous continuions de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger nos forces, notre état de préparation opérationnelle demeure intact. Ces déploiements montrent que les Alliés de l'OTAN travaillent en étroite collaboration, déterminés à garantir que les adversaires potentiels n'exploitent pas la situation pour défendre leurs intérêts. "
Les destroyers, basés à Rota, en Espagne, mènent une série de missions, y compris des opérations de sécurité maritime, des entraînements et des exercices bilatéraux et multilatéraux, ainsi que des exercices et des déploiements de l'OTAN - y compris la participation à des groupes maritimes permanents de l'OTAN et à la défense antimissile de l'OTAN.
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Re: Et l'OTAN?
La France est prête à soutenir l'adoption d'une décision positive pour accorder à l'Ukraine le statut de partenaire « nouvelles opportunités » de l'OTAN.
Andrii Taran, ministre ukrainien de la Défense a discuté de cette question avec Etienne de Poncins, ambassadeur de France en Ukraine, lors de leur entretien.
« L'ambassadeur de la République française a déclaré qu'il soutenait fermement l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, y compris la République autonome de Crimée, a réitéré la volonté de prendre des mesures diplomatiques pour résoudre la situation sécuritaire en Ukraine, notamment dans le cadre du format Normandie, et de fournir un soutien militaire et politique à l'adoption d'une décision positive d'accorder à l'Ukraine le statut de partenaire « nouvelles opportunités » de l'OTAN », indique le communiqué du ministère ukrainien de la Défense.
Le ministre, à son tour, a noté que l'Ukraine appréciait hautement le soutien de la République française et cherchait à développer la coopération dans le domaine de la défense afin de développer les relations bilatérales entre les deux États.
« Il est important de maintenir un dialogue stratégique entre nos États. La poursuite des relations bilatérales constructives avec la République française au niveau stratégique renforcera la lutte contre les menaces actuelles et potentielles sur le continent européen et en général », a déclaré M. Taran.
L'ambassadeur de France a pris note des progrès de la réforme de la défense, qui était mise en œuvre avec succès au ministère ukrainien de la Défense et dans les forces armées ukrainiennes.
Une attention particulière a été accordée au développement de la coopération militaire et technique, compte tenu des résultats d'une réunion de la Commission mixte ukraino-française dans le domaine des armements et du matériel militaire.
Andrii Taran, ministre ukrainien de la Défense a discuté de cette question avec Etienne de Poncins, ambassadeur de France en Ukraine, lors de leur entretien.
« L'ambassadeur de la République française a déclaré qu'il soutenait fermement l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, y compris la République autonome de Crimée, a réitéré la volonté de prendre des mesures diplomatiques pour résoudre la situation sécuritaire en Ukraine, notamment dans le cadre du format Normandie, et de fournir un soutien militaire et politique à l'adoption d'une décision positive d'accorder à l'Ukraine le statut de partenaire « nouvelles opportunités » de l'OTAN », indique le communiqué du ministère ukrainien de la Défense.
Le ministre, à son tour, a noté que l'Ukraine appréciait hautement le soutien de la République française et cherchait à développer la coopération dans le domaine de la défense afin de développer les relations bilatérales entre les deux États.
« Il est important de maintenir un dialogue stratégique entre nos États. La poursuite des relations bilatérales constructives avec la République française au niveau stratégique renforcera la lutte contre les menaces actuelles et potentielles sur le continent européen et en général », a déclaré M. Taran.
L'ambassadeur de France a pris note des progrès de la réforme de la défense, qui était mise en œuvre avec succès au ministère ukrainien de la Défense et dans les forces armées ukrainiennes.
Une attention particulière a été accordée au développement de la coopération militaire et technique, compte tenu des résultats d'une réunion de la Commission mixte ukraino-française dans le domaine des armements et du matériel militaire.
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Re: Et l'OTAN?
L'envoyé américain à l'OTAN parle des perspectives d'adhésion de l'Ukraine à l'alliance
18h30, 17 juin 2020 POLITIQUE 43 0
Le diplomate affirme qu'une attention particulière est accordée à la Géorgie et à l'Ukraine, tous deux considérés comme des "partenaires les plus proches".
L'Ukraine a toutes les chances de devenir un allié de l'OTAN "le moment venu", estime Kay Bailey Hutchison, représentante permanente des États-Unis auprès de l'OTAN.
Interrogée lors d'un briefing vidéo le 16 juin, si, à son avis, l'OTAN reconnaissant l'Ukraine comme partenaire pour des opportunités renforcées est une dernière étape avant d'obtenir un plan d'action pour l'adhésion, ou si c'est une sorte de substitut à une véritable adhésion à l'alliance, Hutchinson a déclaré: " Eh bien, ce n'est vraiment ni l'un ni l'autre. " "Cela veut dire que le peuple ukrainien est très important pour l'OTAN, que nous allons avoir plus d'interopérabilité, plus de formation, plus d'exercices", a déclaré l'envoyé. "Je pense qu'il ne fait aucun doute que tant les États-Unis que l'OTAN sont attachés à la souveraineté de l'Ukraine".
"La Russie continue de produire une influence très néfaste dans la partie orientale de l'Ukraine ainsi que son invasion illégale de la Crimée, qui fait également partie de l'Ukraine", a ajouté Hutchinson. "Nous sommes aux côtés du peuple ukrainien", a déclaré le diplomate, notant en même temps que "ce n'est rien au début d'un PAM, et ce n'est rien qui dit que l'Ukraine ne serait jamais un allié de l'OTAN".
Elle a exprimé l'espoir que l'Ukraine serait membre de l'OTAN "le moment venu", ajoutant que c'est aussi l'espoir de son pays. Le diplomate a déclaré qu'une attention particulière était accordée à la Géorgie et à l'Ukraine, tous deux considérés comme des "partenaires les plus proches". "Nous pensons que ces deux pays résistent à l'agression russe", a déclaré Kay Baley Hutchinson.
18h30, 17 juin 2020 POLITIQUE 43 0
Le diplomate affirme qu'une attention particulière est accordée à la Géorgie et à l'Ukraine, tous deux considérés comme des "partenaires les plus proches".
L'Ukraine a toutes les chances de devenir un allié de l'OTAN "le moment venu", estime Kay Bailey Hutchison, représentante permanente des États-Unis auprès de l'OTAN.
Interrogée lors d'un briefing vidéo le 16 juin, si, à son avis, l'OTAN reconnaissant l'Ukraine comme partenaire pour des opportunités renforcées est une dernière étape avant d'obtenir un plan d'action pour l'adhésion, ou si c'est une sorte de substitut à une véritable adhésion à l'alliance, Hutchinson a déclaré: " Eh bien, ce n'est vraiment ni l'un ni l'autre. " "Cela veut dire que le peuple ukrainien est très important pour l'OTAN, que nous allons avoir plus d'interopérabilité, plus de formation, plus d'exercices", a déclaré l'envoyé. "Je pense qu'il ne fait aucun doute que tant les États-Unis que l'OTAN sont attachés à la souveraineté de l'Ukraine".
"La Russie continue de produire une influence très néfaste dans la partie orientale de l'Ukraine ainsi que son invasion illégale de la Crimée, qui fait également partie de l'Ukraine", a ajouté Hutchinson. "Nous sommes aux côtés du peuple ukrainien", a déclaré le diplomate, notant en même temps que "ce n'est rien au début d'un PAM, et ce n'est rien qui dit que l'Ukraine ne serait jamais un allié de l'OTAN".
Elle a exprimé l'espoir que l'Ukraine serait membre de l'OTAN "le moment venu", ajoutant que c'est aussi l'espoir de son pays. Le diplomate a déclaré qu'une attention particulière était accordée à la Géorgie et à l'Ukraine, tous deux considérés comme des "partenaires les plus proches". "Nous pensons que ces deux pays résistent à l'agression russe", a déclaré Kay Baley Hutchinson.
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Re: Et l'OTAN?
L'Ukraine va certainement rejoindre l'Otan, la seule question est quand ?
Olga Stefanishina, vice-première ministre de l'intégration européenne et euro-atlantique, a fait cette déclaration.
Le vice-premier ministre a déclaré ce qui suit : ′′ L ' Ukraine sera membre de l'Otan. Cela a déjà été confirmé par le secrétaire général des Nations Unies, et notamment par des collègues américains, français et allemands ".
Selon elle, le processus d'intégration euro-atlantique est déjà en cours et ne peut être arrêté. Il est probable que cette question sera l'un des sujets clés de la réunion entre les présidents des États-Unis et de l'Ukraine, qui devrait se tenir dans le plus proche avenir. En outre, les principales questions seront l'agression menée par la Fédération de Russie à sa frontière avec l'Ukraine et la poursuite de la coopération des pays dans des domaines clés.
Olga Stefanishina, vice-première ministre de l'intégration européenne et euro-atlantique, a fait cette déclaration.
Le vice-premier ministre a déclaré ce qui suit : ′′ L ' Ukraine sera membre de l'Otan. Cela a déjà été confirmé par le secrétaire général des Nations Unies, et notamment par des collègues américains, français et allemands ".
Selon elle, le processus d'intégration euro-atlantique est déjà en cours et ne peut être arrêté. Il est probable que cette question sera l'un des sujets clés de la réunion entre les présidents des États-Unis et de l'Ukraine, qui devrait se tenir dans le plus proche avenir. En outre, les principales questions seront l'agression menée par la Fédération de Russie à sa frontière avec l'Ukraine et la poursuite de la coopération des pays dans des domaines clés.
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