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Et l'OTAN?

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Message  Александр Ven 29 Jan - 10:39

Nouveau sujet dans le cadre de la guerre du Donbass.

Fighter Aircrafts Of NATO Intercepted Warplanes of Russian Federation More Than 400 Times Over Two Years

Fighter aircrafts of NATO intercepted the warplanes of the Russian Federation more than 400 times near the borders of Alliance for two years. 
           
NATO Secretary General Jens Stoltenberg announced this during a speech to mark the publication of the Alliance’s annual report in 2015, said Yevropeiska Pravda.

Reportedly, the activity of Russian military airplanes near the airspace of the European countries has increased by 70% over the past two years.

“Allied aircrafts set off to intercept Russian warplanes more than 400 times in response”, – he said.

Thus, majority of interceptions took place near the borders of the Baltic States.

As previously reported, the air police of NATO that patrols the airspace of the Baltic States, intercepted more than 160 Russian aircrafts last year.

Hausse des dépenses de l'Alliance atlantique

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En prise à la crise, les Alliés européens avaient coupé dans les budgets de la défense. Face aux nouvelles menaces, ils ont inversé la tendance

Après de nombreuses années de fortes réductions des dépenses militaires – crise économique oblige –, les Etats membres de l'OTAN ont quasiment inversé la tendance en 2015. C’est ce qui ressort du rapport annuel présenté jeudi par le secrétaire général Jens Stoltenberg. Toutefois, seule cinq sur 28 Etats membres (Etats-Unis, Royaume-Uni, Grèce, Estonie et Pologne) qui ont atteint l’objectif fixé par l'Alliance atlantique de consacrer 2% du produit national brut (PNB) à la défense. Deux autres pays seulement, la Lettonie et la Lituanie, se sont engagés à rejoindre le peloton de tête. Dès lors, le patron de l’OTAN a insisté sur la nécessité d’investir davantage dans la défense. Les défis en matière de sécurité ne manque pas. Nommément cité la Russie de Vladimir Poutine et l’Etat islamique qui exporte le terrorisme en Europe.

Les Etats-Unis qui financent jusqu’à 75% des opérations de la coalition ne cessent d’appeler les alliés européens d’assumer leur part responsabilité. Washington a augmenté la pression ces dernières années du fait d’une certaine amélioration sur le front économique en Europe. Lors du dernier sommet de l’Alliance au Pays des Galles en juillet 2014, les 28 Etats membres s’étaient engagés à augmenter leurs dépenses militaires. L’an dernier, tous les Etats ont tenu parole, à l’exception de l’Italie et de la Belgique, avec des baisses respectivement de 12,4% et de 5,8%. La France, frappée à deux reprises par le terrorisme en 2015, a annoncé une hausse fulgurante. Au total, les budgets militaires des alliés pour 2016 s’élèvent à 1600 milliards de dollars.

Tensions avec la Russie

A partir de 2014, l’OTAN a retrouvé toute sa raison d’être à cause du conflit entre la Russie et l’Ukraine, plus particulièrement après l’invasion puis l’annexion de la Crimée par Moscou. Depuis lors, elle a accru de façon importante sa présence en Europe de l’Est où elle a implanté huit quartiers généraux de petites tailles. Jens Stoltenberg a précisé hier que l’aviation russe avait frôlé les frontières des pays membres près de 700 fois en 2015 et que les alliés avaient dû intervenir au moins à 400 reprises.

Au sud de l’Europe, des avions radar Awacs sont déployés au-dessus de la Turquie. A présent, les alliés étudient une demande de Washington qui souhaite une plus grande présence dans cette région pour participer à l’effort de guerre de la coalition internationale contre l’Etat islamique en Syrie et en Irak.

Enfin Jens Stoltenberg a rappelé que les alliés doivent investir non seulement dans la modernisation de leurs équipements de défense, mais aussi dans de nouvelles technologies de l’information pour faire face au cyberterrorisme. «Parfois, il ne sera pas nécessaire d’investir plus, mais de faire mieux avec les mêmes ressources», déclare le Norvégien.

Pour les "parisiens":

Nouvelles formes de conflictualité et nouveaux défis pour les forces terrestres

Et l'OTAN? 3294588204

Le mercredi 10 février, le Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF) organisera son 12e colloque de doctrine de l’armée de Terre à l’École militaire, en amphithéâtre Foch, à partir de 14h.
Le thème du colloque.
Les armées occidentales conduisent des opérations dans des espaces géographiquement limités, face à des adversaires principalement asymétriques. Aujourd’hui, de l’Ukraine au Proche-Orient, des conflits embrasent de nombreuses régions, opposant aux forces régulières un ennemi fréquemment qualifié d’hybride.
Comment les forces doivent-elles évoluer pour combattre ce type d’adversaire ? Quelles sont les formes de réponses militaires possibles et leurs conséquences dans les domaines capacitaires, du commandement et de la doctrine ?
En s’appuyant sur les témoignages d’acteurs des opérations récentes et sur l’expertise de spécialistes de haut niveau, l’objectif de ce colloque est ainsi d’animer la réflexion autour des facteurs de succès et des défis identifiés. Il s’agit de préparer les prochaines interventions et d’éclairer l’effort d’adaptation doctrinale et capacitaire que l’armée de Terre conduit afin d’assurer une meilleure cohérence entre les missions et les capacités.
Pratique:
Programme et coupon-réponse à voir
ici.
Inscription obligatoire (avant le 5 février) par mail: soraya.aouati@intradef.gouv.fr
Contact : 01 44 42 35 91
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Message  Александр Lun 1 Fév - 10:59

Statement by the NATO Secretary General on Russian air space violation

A Russian combat aircraft violated Turkish airspace yesterday, despite repeated warnings by the Turkish authorities. Previous incidents have shown how dangerous such behaviour is.
 
Et l'OTAN? 20150727_150727-sg-005_rdax_775x440
I call on Russia to act responsibly and to fully respect NATO airspace. Russia must take all necessary measures to ensure that such violations do not happen again.

I welcome the direct contacts between Ankara and Moscow, and I call for calm and de-escalation.

NATO stands in solidarity with Turkey and supports the territorial integrity of our Ally, Turkey.

Allies agreed in December to increase the presence of AWACS early warning aircraft over Turkey, as we continue to augment Turkey’s air defences. This decision precedes yesterday’s incident.
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Message  Александр Jeu 4 Fév - 10:39

Les six commandements de l'OTAN en Europe de l'Est deviendront pleinement opérationnels

BRUXELLES, 3 février (Xinhua) -- Six nouveaux petits commandements de l'OTAN en Europe de l'est, les Unités d'intégration de la Force de l'OTAN (NFIU) sont sur la bonne voie pour devenir pleinement opérationnels avant le Sommet de Varsovie en juillet 2016, a déclaré mercredi l'organisation transatlantique.

Les unités font partie du plan d'action de la préparation, le plus grand renforcement de la défense collective de l'OTAN depuis la fin de la guerre froide dans le sillage de la crise en Ukraine.
Inaugurés il y a six mois en Bulgarie, en Estonie, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne et en Roumanie, les unités ont depuis participé à des exercices militaires d'envergure et ont accueilli du nouveau personnel, selon l'OTAN.

Ils servent de lien vital entre les forces nationales et les forces multinationales de l'OTAN. Si nécessaire, les unités contribueront également à soutenir des renforts, aidant les forces à se déplacer rapidement et efficacement.

Au cours des six derniers mois, les commandants NFIU ont travaillé sur l'établissement et la dotation des unités. Chaque commandement sera composé d'environ 40 membres, dont la moitié venant du pays d'accueil et le reste d'autres alliés.

Les ministres de la Défense des membres de l'OTAN ont convenu de mettre en place deux plus petits quartiers généraux en Hongrie et en Slovaquie, qui seront activés dans un proche avenir, a indiqué l'OTAN.
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Message  Александр Mer 10 Fév - 10:42

NATO Increases Support For Ukraine Because of Russia’s Actions, – Stoltenberg

NATO is adapting to the new security challenges, which includes not only strengthening of the eastern borders, but also support for Ukraine and Georgia. 
           
The NATO Secretary General Jens Stoltenberg stated this in an interview with the journalists, Radio Liberty reported.

“We have not stopped political dialogue with Russia, but that does not mean that we live as before. Alliance continues the most serious upgrade of the armament since the Cold War. We have been supporting Ukraine consistently and strongly. This includes logistics, material support and training of Ukrainian troops”.

Stoltenberg added that the Alliance maintains contact with the Ukrainian authorities.

He also stressed that NATO supports “peaceful settlement through negotiations”,  but said that the current Minsk agreements are not fully implemented fully because combat actions were not stopped and heavy weapons were not withdrawn.

“In these circumstances, we consider it necessary to continue to support Ukraine”, – summed up the NATO Secretary General.

Earlier, NATO Secretary General Jens Stoltenberg stressed that Minsk agreements remain the only solution for a peaceful resolution of the situation in Donbas.

In January, the Armed Forces Chief of Staff Viktor Muzhenko said that representatives of the military and defense ministers of NATO member countries expressed support for Ukraine and declared that they were ready to increase their financial assistance to the Armed Forces of Ukraine.
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Message  Александр Mer 10 Fév - 15:16

Face à la menace russe, l'Otan renforce sa "présence avancée" à l'Est

Et l'OTAN? Addf9e5d6af74e311545a67e185a5f338c26c543
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg au siège de l'organisation à Bruxelles, le 10 février 2016
afp.com - THIERRY CHARLIER

Les ministres de la Défense de l'Otan doivent entériner mercredi le renforcement de la "présence avancée" de l'Alliance atlantique en Europe de l'Est, soutenue notamment par le déploiement d'équipements lourds par les Etats-Unis, en réponse aux agissements de la Russie.

Les ministres, réunis mercredi et jeudi à Bruxelles, "devraient approuver le renforcement de notre présence avancée dans la partie orientale de l'Alliance", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

"Ceci est un signal fort de l'unité de l'Alliance (...) En cas d'attaque, d'où qu'elle vienne, tous les Alliés répondront", a assuré M. Stoltenberg.

Cette nouvelle stratégie vient compléter les efforts entrepris depuis 18 mois pour rendre les forces de l'Otan plus réactives et dissuasives en réponse à l'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014 et l'offensive des rebelles prorusses dans l'Est de l'Ukraine.

Des "forces multinationales" viendront ainsi renforcer des mesures déjà prises pour rassurer les pays alliés d'Europe de l'Est depuis le printemps 2014, comme l'ouverture de centres logistiques, le prépositionnement de matériel, l'envoi d'avions de chasse dans les pays baltes ou le déploiement de davantage de navires en mer Baltique et en mer Noire, a expliqué M. Stoltenberg.

Washington va quadrupler, à hauteur de 3,4 milliards de dollars, les dépenses destinées à muscler la présence américaine en Europe, en y stationnant notamment des équipements de combat lourds (tanks, lance-roquettes,etc.), pouvant accommoder une division américaine (15 à 20.000 hommes).

Par ailleurs, l'équivalent d'une brigade - soit de 3.200 à 4.000 soldats - sera présent toute l'année dans les pays de l'Est pour des exercices et entraînements.

"Notre dissuasion est basée sur une combinaison de cette présence avancée et de notre capacité à renforcer rapidement, si besoin" les troupes déjà déployées à l'Est, a précisé M. Stoltenberg.
Moscou met régulièrement en garde contre le "stationnement permanent" de forces de combat alliées à sa frontière, qu'elle considère comme contraire à l'Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997.

"Nous ne vivons plus à l'époque de la Guerre froide, où des centaines de milliers de soldats étaient massés dans un face-à-face sur la frontière", a souligné M. Stoltenberg.
l'Otan compte dévoiler, lors de son prochain sommet à Varsovie en juillet, les détails de cette "présence avancée", qui vise également à parer une agression depuis le Sud, autre foyer d'instabilité en raison du conflit syrien et de l'essor de l'organisation Etat islamique.
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Message  Александр Jeu 11 Fév - 10:10

La version officielle de l'OTAN:

L'OTAN renforce sa posture de défense et de dissuasion

Et un article sur le sujet par la télévision belge:

Face à la menace russe, l'Otan approuve formellement sa "présence avancée" à l'Est
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Message  Александр Ven 12 Fév - 11:06

Les ministres de la Défense des pays de l’OTAN confirment que la Géorgie se rapproche de l'Alliance

Ce jeudi 11 février 2016, lors d'une réunion de la Commission OTAN-Géorgie au niveau des ministres, les ministres de la Défense des pays de l'OTAN ont confirmé leur soutien durable au processus de réforme ambitieux engagé par la Géorgie.
Et l'OTAN? 20160211_160211-ngc

« La Géorgie se rapproche de l'OTAN grâce à ses réformes et à ses contributions importantes à notre sécurité commune », a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, M. Jens Stoltenberg. À l'occasion d'une réunion avec le ministre géorgien de la Défense, M. Tinatin Khidasheli, les ministres ont examiné les progrès accomplis s'agissant du paquet substantiel de mesures de soutien de l'OTAN pour la Géorgie, et ont réfléchi à la manière d'intensifier ce soutien.

Le secrétaire général a souligné que ce paquet de mesures permet de renforcer les défenses de la Géorgie ainsi que l’aptitude des forces géorgiennes à travailler aux côtés de celles de l’OTAN.
« À compter du mois de mai, notre Centre conjoint de formation à Tbilissi assurera la formation d'une première compagnie géorgienne. C'est une bonne nouvelle », a-t-il ajouté.

Les ministres de la Défense ont également fait le point sur les réformes entreprises par la Géorgie sur le plan de la politique intérieure et de la sécurité, qui la rapprochent encore de l'OTAN. Ils ont salué les efforts que la Géorgie déploie pour renforcer ses institutions démocratiques, et ont souligné la nécessité de continuer à progresser dans les principaux domaines de réforme, comme l'état de droit et l'indépendance du pouvoir judiciaire. Le secrétaire général a par ailleurs confirmé le soutien plein et entier des Alliés à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues.

« Nous appelons la Russie à revenir sur sa décision de reconnaître les régions géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud en tant qu’États indépendants. L’Abkhazie et l’Ossétie du Sud font partie de la Géorgie », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général a réaffirmé que l'OTAN était déterminée à aider la Géorgie à progresser sur la voie de l'adhésion à l’Alliance. « Notre engagement envers la Géorgie est fort. Nous l'aidons à mettre en place ses défenses. Nous encourageons ses réformes, et nous soutenons ses aspirations euro‑atlantiques », a ajouté M. Stoltenberg.

Si la Géorgie peut . . .
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Et l'OTAN? Empty le retour de la guerre froide

Message  travellergillou76 Sam 13 Fév - 21:22

C'est Medvedev qui le dit...

Pas forcement une bonne chose pour les russes, car c'est nous qui l'avons gagné la guerre froide.

Un article très intéressant du Monde sur la conférence de Munich ou les échanges ont été assez musclés aujourd'hui.

Russes et Occidentaux s’affrontent à Munich

Le ton est monté entre dirigeants russes et occidentaux, samedi 13 février à la conférence sur la sécurité de Munich, à propos de la Syrie, de l’Ukraine et de la crise migratoire, au cours d’échanges dont la dureté fait douter des chances de réussite de l’accord conclu vendredi dans la même ville, en vue d’un cessez-le-feu en Syrie.
Le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a d’ailleurs reconnu que « le tableau était encore plus sombre qu’en 2007 », l’année où le président Poutine était intervenu devant la même conférence. Juste avant son arrivée à Munich, M. Medvedev avait d’ailleurs mis en garde les Américains et leurs alliés arabes en Syrie contre une « nouvelle guerre mondiale », dans un entretien accordé au quotidien allemand Handelsblatt, où il qualifiait aussi la Russie de « plus grande puissance nucléaire mondiale ».
A la tribune, qu’il partageait avec Manuel Valls, il a accusé l’OTAN d’être « toujours aussi inamicale et opaque » et demandé à son secrétaire général, qui avait pris la parole juste avant pour défendre les mérites de la dissuasion nucléaire, si l’on était « en 2016 ou en 1962 ». Le premier ministre russe a dressé un catalogue apocalyptique des crises auxquelles fait face la communauté internationale, attribuant la responsabilité du terrorisme, de la crise migratoire, de la crise ukrainienne et du printemps arabe aux « tentatives infructuseuses d’imposer une démocratie à l’occidentale ». Et pour faire bonne mesure, il a ajouté une crise qui n’est peut-être pas encore sur l’écran radar des Occidentaux : la Moldavie, plongée dans une grave crise politique, et où l’armée russe entretient encore des troupes.
Aux orateurs français et américain – Jean-Yves Le Drian et Manuel Valls , puis le chef de la diplomatie américaine John Kerry – qui demandaient à la Russie de cesser les bombardements de civils et de l’opposition modérée en Syrie, M. Medvedev a répondu en démentant catégoriquement que son pays prenne des civils pour cible : « il n’en existe aucune preuve », a-t-il assuré.

« Cet accord de Munich sera impossible à réaliser, et ce sera la faute des Américains »
Mais c’est peut-être son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a été le plus dur en douchant brutalement, à la fin d’un débat avec plusieurs de ses collègues européens, les espoirs de réussite de l’accord conclu le 12 février à Munich sur la Syrie. Alors que l’Allemand Frantz-Walter Steinmeier venait d’évaluer « à 51 % » les chances de succès de cet accord, M. Lavrov a accusé le Pentagone de dire le contraire du département d’Etat. En réalité, a-t-il conclu, « tout cela veut dire que les Etats-Unis ne vont pas cesser leurs frappes aériennes mais que la Russie doit arrêter les siennes. C’est malheureux, mais ça signifie que cet accord de Munich sera impossible à réaliser, et ce sera la faute des Américains ». Le secrétaire au Foreign Office, Philippe Hammond, a jugé possible le déblocage de l’aide humanitaire mais s’est montré plus sceptique sur la cessation des hostilités.
John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, n’a pas repris à son compte la thématique de la guerre froide mais « la recherche de la paix et de la liberté restent aussi importantes qu’il y a cinquante ans », a-t-il fait remarquer. De plus, « jamais dans l’histoire, les crises n’ont été si nombreuses et si importantes ». Alors que Dmitri Medvedev venait de dénoncer les sanctions occidentales contre Moscou, l’Américain a renvoyé la balle dans le camp russe : « la Russie a le choix : appliquer les accords de Minsk ou subir les sanctions ». Même si Washington n’est manifestement pas totalement satisfait de la politique suivie par Kiev. « 2016 est l’année où l’Ukraine peut prouver que la corruption peut être vaincue », a-t-il indiqué, quelques jours après la démission du ministre de l’économie qui entendait ainsi protester contre la corruption. Signe de l’engagement des Américains en Europe : les Etats-Unis vont quadrupler le budget de leurs dépenses militaires destinées à renforcer la présence de l’OTAN en Europe de l’Est. Le renforcement de l’Alliance atlantique en Europe fera l’objet d’un important sommet de l’OTAN en juillet à Varsovie.

La Russie contre tous

Sur la Syrie, John Kerry s’est montré peu optimiste. « On ne voit pas encore de signes positifs qui annoncent la fin de la guerre », a-t-il dit, déplorant que « la majorité des attaques russes soient dirigées contre des groupes de l’opposition ». Une thématique reprise par Manuel Valls. « Bombarder les villes où se trouve l’opposition modérée ne peut pas contribuer au dialogue », a résumé le premier ministre, qui a appelé la communauté internationale à se mobiliser contre « l’hyper-terrorisme ». Selon Manuel Valls, le terrorisme a fait, en 2014, « 40000 morts dans 93 pays ».
SI, malgré tout, John Kerry a voulu remonter le moral des Européens en leur assurant que « cette période n’est pas aussi désastreuse que les gens le pensent » et que, ensemble, Américains et Européens avaient su par le passé « résister aux nombreuses tentatives de division », la plupart des intervenants à la conférence de Munich ont été nettement plus sombres. « Les aspirations impériales de la Russie sont un problème pour le flanc Est de l’OTAN. L’Alliance doit y renforcer sa présence », juge Andrzej Duda, le président polonais. « La guerre froide ? Elle est déjà très chaude en fait », constate Dalia Grybauskaité, présidente de la Lituanie. « Y-a-t-il une différence entre la Syrie et l’Ukraine ? C’est de l’agression. Du terrorisme », a-t-elle dit, déplorant que l’Occident « répète la même erreur », en « s’inclinant » devant la Russie. Le président ukrainien n’a pas dit autre chose en accusant la Russie de promouvoir une « Europe alternative », celle de « l’isolationnisme, de l’intolérance, de la négation des droits de l’homme, du fanatisme religieux et de l’homophobie » : « Cette Europe a un chef, Poutine, et des troupes, les partis pro-russes dans toute l’Europe». A Munich samedi, c’était la Russie contre tous.
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Message  Thuramir Dim 14 Fév - 4:58

La Syrie n'est qu'un pion de l'échiquier que la Russie utilise pour augmenter la pression des réfugiés sur l'UE. L'afflux récent de réfugiés syriens à la frontière turque tend à la fois les relations avec la Turquie, qui joue un double jeu, et entre les pays de l'UE. Les américains sont parfaitement conscients des risques que cela fait courir à l'UE.

Les sanctions contre la Russie ont aussi des impacts négatifs sur certains secteurs économiques des pays de l'UE, et cela la Russie le sait pertinemment (la crise des éleveurs bretons et français par exemple, d'une manière générale), ce qui pousse le gouvernement français à demander à l'Allemagne la fin des sanctions contre la Russie pour relâcher la pression des agriculteurs dans le cadre de la politique intérieure française. Comme quoi, dans  notre monde multipolaire, tout est devenu très compliqué.

La crise migratoire est une "menace quasi-existentielle" pour l'Europe

(Belga) Les Etats-Unis vont aider l'Europe à faire face à la crise migratoire qui représente une menace "quasi-existentielle" pour le continent, a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.

"Les Etats-Unis comprennent la nature quasi-existentielle de cette menace pour la vie politique et le tissu de la vie (sociale) en Europe", a-t-il dit, lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, un forum annuel de décideurs.

Le secrétaire d'Etat américain a ajouté qu'il fallait "arrêter cette marée à cause de son potentiel à porter atteinte à l'unité européenne."

M. Kerry faisait référence à la mission de l'Alliance atlantique qui doit aider à la lutte contre les passeurs organisant les traversées de migrants de Turquie en Grèce à travers la mer Egée.

"Nous ne disons pas 'c'est votre problème, pas le nôtre'. C'est notre problème", a martelé le diplomate américain, au sujet de la "plus grave crise humanitaire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale".

Les pays de l'Union européenne se déchirent sur la réponse à apporter à l'afflux de centaines de milliers de migrants, notamment syriens.

L'Allemagne pousse en particulier pour des contingents d'accueil de réfugiés par les membres de l'UE, une position rejetée par de nombreux pays.

Le Premier ministre français Manuel Valls a d'ailleurs rejeté la proposition allemande à Munich.

L'Union doit faire passer le message que "nous n'accueillons plus de réfugiés", a plaidé le chef du gouvernement, disant que la France n'était "pas favorable" à un mécanisme permanent de répartition des réfugiés.


Washington exhorte la Turquie à cesser de frapper les Kurdes et le régime syrien

(Belga) Les Etats-Unis ont exhorté samedi la Turquie à cesser ses tirs d'artillerie visant des forces armées des Kurdes de Syrie et celles du régime syrien, dans le nord de ce pays en guerre.

"Nous avons pressé les Kurdes syriens et d'autres forces affiliées aux YPG (les Unités de protection du peuple kurde liées au PYD, le Parti kurde de l'union démocratique, Ndlr) à ne pas profiter de la confusion en s'emparant de nouveaux territoires. Nous avons aussi vu des informations concernant des tirs d'artillerie depuis le côté turc de la frontière et avons exhorté la Turquie à cesser ces tirs", a protesté le porte-parole du département d'Etat, John Kirby.

Il réagissait à des informations de l'agence de presse officielle turque Anatolie annonçant que l'armée turque avait frappé samedi des cibles du PYD et du régime syrien dans deux incidents séparés.

"Nous sommes inquiets de la situation au nord d'Alep et nous nous efforçons de faire baisser les tensions de tous les côtés", a assuré M. Kirby, actuellement à Munich avec son ministre des Affaires étrangères John Kerry pour une conférence consacrée à la guerre en Syrie qui a accouché jeudi soir d'un accord international en vue d'une "cessation des hostilités" en Syrie d'ici une semaine.

"La Turquie et le YPG partagent la même menace posée par l'EI", le groupe djihadiste Etat islamique, a souligné M. Kirby.

Washington est dans une situation inconfortable car il est allié d'Ankara au sein de l'Otan et de la coalition internationale contre l'EI, mais il soutient dans le même temps les Kurdes syriens dans leur lutte contre les djihadistes dans le nord de la Syrie.
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Message  Александр Lun 15 Fév - 11:36

Toujours à propos de Munich:

Le monde est-il entré dans une nouvelle guerre froide?

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé samedi que les relations russo-occidentales étaient entrées dans une "nouvelle guerre froide".

Et l'OTAN? 2782653

Dmitri Medvedev © AFP



"On peut dire les choses plus clairement: nous avons glissé dans une période de nouvelle guerre froide", a-t-il déclaré à la Conférence de sécurité de Munich. "Ce qui reste c'est une politique inamicale et fermée, selon nous, de l'Otan vis-à-vis de la Russie", a-t-il jugé.



"Les politiques européens ont cru que créer une soi-disant ceinture d'amis aux frontières de l'UE serait une garantie de sécurité. Quel est le résultat? Pas une ceinture d'amis, mais une ceinture d'exclusion", a-t-il dit. "Créer la confiance c'est difficile (...) mais nous devons commencer. Nos positions diffèrent mais elles ne diffèrent pas autant qu'il y a 40 ans quand en Europe il y avait un mur", a souligné M. Medvedev.



Dans ce contexte, il a cité "l'exemple éclatant" qu'a constitué la rencontre vendredi à Cuba entre le pape François et le patriarche russe Kirill : "Avant cela, ces Eglises ne s'étaient pas parlées pendant des siècles".



Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a lui affirmé que l'alliance "ne cherche pas la confrontation". "Nous ne voulons pas une nouvelle guerre froide mais notre réponse doit être ferme", a-t-il dit. "Nous voyons une Russie plus affirmée, qui déstabilise l'ordre régional européen", a-t-il ajouté, en référence à l'annexion de la Crimée par la Russie et le conflit avec les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.



Face à cette "nouvelle réalité", l'Alliance a opté pour "plus de défense" mais souhaite aussi "plus de dialogue" avec Moscou.



Les alliés au sein de l'Otan ont décidé mercredi de renforcer la "présence avancée" de l'Alliance en Europe de l'Est avec des équipements lourds et des troupes alliées envoyées "par rotations" dans les pays de l'Est. "L'Otan a entrepris le plus grand renforcement de notre défense collective depuis des décennies pour prévenir toute agression ou intimidation. Pas pour faire la guerre mais pour la prévenir", a martelé M. Stoltenberg.



Par ailleurs, en marge de la Conférence de Munich, une nouvelle rencontre entre représentants russe, allemand, français et ukrainien a eu lieu pour tenter de débloquer le processus de paix ukrainien prévu par les accords de Minsk signés en février 2015.



Le ministre allemand des Affaires étrangères Franz-Walter Steinmeier a dit espérer qu'il était "clair pour les responsables à Kiev et Moscou, que nous n'avons plus beaucoup de temps".



La Russie reste accusée par les Occidentaux de soutenir militairement les rebelles ukrainiens, tandis que Kiev retarde selon Moscou une réforme devant accorder plus d'autonomie aux régions orientales.



A Munich, le président ukrainien Petro Porochenko a lancé une salve contre son homologue Vladimir Poutine. "Monsieur Poutine, ce n'est pas une guerre civile en Ukraine, c'est votre agression. (...) il n'y a pas de guerre civile en Syrie, mais vos avions qui bombardent des civils", a-t-il lâché.



A contrario, revenant sur la Syrie, M. Medvedev a insisté sur l'engagement de son pays à faire réussir la trêve annoncée pour la semaine prochaine par les grandes puissances. "C'est difficile mais il n'y a pas d'alternative", a souligné M. Medvedev. Il a appelé ensuite les Américains à parler aux militaires russes pour coordonner leur action et superviser la mise en oeuvre de la trêve en Syrie. Ils pourraient se "rencontrer une dizaine de fois par jour", a-t-il suggéré.



Les Etats-Unis ont refusé jusqu'ici une coopération militaire et accusent la Russie de viser dans ces bombardements les rebelles modérées plutôt que les groupes jihadistes comme l'Etat islamique pour renforcer le régime de Bachar al-Assad.



Bien sûr, ce sont les avions de l'OTAN qui procèdent à des vols inamicaux au dessus de la Russie n'est-ce pas . . .
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Message  Александр Mar 8 Mar - 9:54

A Strong NATO for a New Strategic Reality

Keynote address by NATO Deputy Secretary General Ambassador Alexander Vershbow at the Foundation Institute for Strategic Studies, Krakow (Annual Conference: ‘NATO as an Active Guardian - Expectations Before the Warsaw NATO Summit’)


Thank you for that kind introduction.  I’m very happy to be back in the beautiful city of Krakow.  I’d like to thank Anna Szymanska-Klich and the Foundation Institute for Strategic Studies for inviting me to open your conference.



I last spoke at this conference two years ago, shortly after Russia had illegally annexed Crimea and at the beginning of its on-going campaign to destabilize Ukraine.  That moment marked the end of a period of more than twenty years when the countries of the West looked to Russia as a partner. Of course, even by then, Russia had demonstrated a pattern of destabilizing countries in its neighbourhood, particularly Moldova and Georgia.  But Russia’s aggression against Ukraine – including the first changing of borders by force in Europe since World War II – represented what I called a “new strategic reality,” one that is even starker today.



Since the start of the Ukraine crisis, Russia has continued to undermine the post-War and post-Cold War international order, an order based on respect for the sovereignty of nations, for the rule of law, and for human rights.  Russia is trying to turn back the clock to a time when it dominated countries within its sphere of influence through force and intimidation.  Yalta, not Helsinki, is held up as the model for European security in the 21st century.  That can never be our vision.



Moscow’s challenge to the international rules-based order now extends to Syria and the Eastern Mediterranean.  As Russia has provided greater levels of military support for President Assad – including bombing moderate opposition groups, and driving tens of thousands of civilians from Aleppo and other cities – it has made it even more difficult to find a long-term end to the violence and a negotiated peace and political transition .



NATO supports all efforts for a peaceful settlement.  I hope the current cessation of hostilities can be developed into something much longer lasting, that can form the basis of a sustainable, negotiated political and peaceful solution for Syria.



Russia could still use its influence over Assad to be a force for peace in the Middle East.  But it is still unclear whether this is Moscow’s ultimate aim.  In the meantime, the flow of refugees continues, increasing the pressure on the countries of the region and of Europe.  The main losers in this are the Syrian people themselves.



Not that long ago, our relationship with Russia centred on ever closer cooperation and partnership, on building an integrated European security system based on transparency, arms reductions and the peaceful settlement of disputes.  Since 2014, however, it has been about securing the east of our Alliance and reinforcing deterrence.  And now our relationship with Russia is directly tied to the refugee and migrant crisis. 



But despite this, we cannot completely turn our backs on Russia.  Our world is more interconnected today than ever before.  We need to maintain an open and honest dialogue with Russia.  We need dialogue to maintain transparency as to our own actions and intentions; to reduce the risk of further incidents, such as the downing of the Russian jet that entered Turkish airspace last year; and, if such incidents do happen, we need dialogue to prevent them from escalating out of control.



Engaging with Russia is not to accept the status quo.  We do not accept Russia’s aggressive actions, whether in Ukraine, Georgia, Moldova or elsewhere.  To do so would undermine the security of our Allies, our partners, and our values.  Instead, we will stick to those values and be patient.  For time is on our side.



Being patient is not the only thing that NATO is doing.  Far from it.  To ensure stable relations with Russia for the long term, we must speak with Russia from a position of strength. 

In the 1960s and 70s, a strong deterrence  paved the way for détente, for arms control agreements, and for our relatively predictable and stable relationship with the Soviet Union.  Our situation today is different, but it requires a similar approach. 



A combination of strength and dialogue is the best way to bring Russia back to compliance with international law and with Helsinki principles.  The first litmus test will be for Russia to fully implement its obligations under the Minsk Accords.  Until then, we must remain firm in maintaining economic sanctions and rejecting any return to business as usual.



The Alliance today is in a much stronger position than it was two years ago.  Since 2014, we have carried out the most significant increase in our collective defence for a generation.  The Readiness Action Plan (or RAP) is being implemented. The rapid-reaction Spearhead Force is operational; the NATO Response Force has more than tripled to over 40,000 troops, and we have held hundreds of exercises, including the largest military exercise for over a decade at the end of last year, Trident Juncture. 



An increased capacity for rapid reinforcement is important, but it is not enough.  Russia has embraced the promotion of insecurity, and withdrawn from all manner of military transparency agreements.  Russian combat forces can move along the full length of its border with great speed and stealth.  It also has considerable anti-ship and anti-aircraft weapons that could impede NATO reinforcements (its so-called anti-access/area denial capability).  And it has shown in Ukraine that it can combine military power with unconventional “hybrid” methods – cyberattacks, subversion, disinformation – to destabilize its neighbours.



So we need to balance our reinforcements with an enhanced forward presence in the Eastern Allied countries.  This is what NATO Defence Ministers agreed in principle last month.  When Allied leaders meet here in Poland in July, they will agree the details. 



A modern, effective deterrence means having the resources – and the political resolve – to convince an adversary that the costs of an attack are disproportionately high, and that such action would be a mistake.  Deterrence will only come from a sufficiently robust and multinational forward presence, backed up by swift reinforcements.  We must make it plain that crossing NATO’s borders is not an option, whether it’s with tanks or with ‘Little Green Men’.  Any such action will be countered not just by national forces, but by Allies from across Europe and North America.

The United States has demonstrated its commitment to European security through its billion-dollar European Reassurance Initiative – an initiative that will be nearly quadrupled in 2017.  This will mean more troops, more exercises and more forward-positioned equipment and infrastructure in countries like Poland and the Baltic States.  These increased US contributions provide a foundation on which, I hope, European Allies – including Poland – will build to generate a truly multinational forward presence along NATO’s eastern flank.



European nations are already showing their commitment to our collective defence in implementing the RAP.  European allies will serve as the backbone of the Spearhead Force on a rotating basis, and they are contributing to the continuous assurance measures.  They have also begun to carry out the other important Wales Summit decision:  to stop the cuts in defence budgets and gradually increase spending to 2% of GDP over a decade.  A year after Wales, the overall fall in defence spending has effectively stopped.  Five nations, including Poland, now spend 2% or more, and in 2015, sixteen Allies spent more in real terms on defence than they did in 2014.  Eight Allies now spend the agreed 20% of their budgets on new equipment. 



But simply spending more on defence is not enough.  Russia exploits the weakness of its neighbours and uses propaganda to turn a country’s citizens against their own government and towards Russia. 



Our first line of defence is not troops or heavy weapons, but effective governance: institutions that are – and that are seen to be – on the side of the citizen.  Every member of the NATO Alliance is committed to our values of freedom, democracy, the rule of law and human rights.  We must all continue to invest in those values every day, including in meeting the refugee and migrant challenge. We cannot allow this crisis to become one in which our solidarity and humanity give way to division and insularity.



We must also strengthen our resilience in key practical areas.  Governments must ensure that their cyber defences are strong, that they have a high degree of civil preparedness, and that their critical national infrastructure is protected.  Resilience is the essential first rung of the deterrence ladder.



NATO Allies have taken decisive action to strengthen our defence and deterrence, not just in the east, but in the south as well, where the chaos and violence that followed the failure of the Arab Spring has led to a humanitarian crisis.   



Across the Middle East, North Africa and the Sahel, state structures have come under increasing pressure and in some cases have collapsed.  The Syrian civil war has been an ongoing tragedy for the last five years.  More than a quarter of a million people have been killed and millions more have been forced to flee to surrounding countries and to Europe.  



In many cases, the space once occupied by states has been filled by terrorist groups such as Boko Haram, Al Shabaab and ISIL – groups that commit the most heinous crimes against humanity and present a serious terrorist threat to Europe and the rest of the world. 



There is no one cause of the unrest, and no one solution.  There is no single enemy to defeat, no one clear ideology to oppose.  The situation is complex, constantly evolving, and is sure to be with us for many years to come.  This is a situation where it is not enough to increase spending on defence at home and be done with it.    If we are to be secure, then our neighbours must be stable.  The consequences of when they are not are now clear for all to see.



The most high-profile aspect of the challenge from the south centres around Iraq and Syria.  While NATO as such  is not a part of the US-led Coalition to destroy ISIL, every single NATO Ally is a part of the Coalition. 



NATO’s role in the region – one it has played to some degree for many years – is to support our partners and to help them strengthen their defence and security sectors.



We have new Defence Capacity Building programmes with Iraq and Jordan.  We are starting to train Iraqi officers in areas such as countering improvised explosive devices, de-mining, planning, cyber defence, military medicine, and security sector reform. 



We have worked with Egypt’s military to introduce new mine detection and clearing technology.  Morocco has joined our Interoperability Platform so that its armed forces can better operate with NATO forces.  We are working closely with Tunisia on Special Forces and intelligence.  And in Mauritania, the linchpin between the Maghreb and the Sahel, NATO is supporting the construction of safe munitions depots and training military personnel as they return to civilian life. 



These programs show that NATO is doing a lot.  But I believe we are not doing enough to have a real strategic impact.  Only with a greater allocation of energy and resources can this work begin to affect the security of the wider Middle East and North Africa.  This will be high on the agenda at Warsaw.



As well as working with individual nations, there is ample scope to increase our cooperation with other regional organizations – the European Union, first and foremost, but also the Gulf Cooperation Council and the African Union.  Cooperation and coordination with other organizations and nations will be vital if we are to return long-term stability to the south.



The old saying goes, that an ounce of prevention is worth a pound of cure.  This is never more so than in conflict.  The more we can invest in our partners, the greater stability we can create in our neighbourhood, the lower the costs in blood and treasure we will eventually have to bear. 



Ladies and gentlemen,



In the coming months, as we prepare for our Summit, Allies will continue to adapt our Alliance to our new realities.  We will build on the Readiness Action Plan.  We will increase the amount of pre-positioned equipment, enablers and combat forces on our Eastern flank on a rotational basis, to ensure we have the right balance between our forward presence and our capacity for rapid reinforcement.  We will continue to deepen our military and political cooperation with key partners, from Finland and Sweden in the north, Ukraine, to Moldova and Georgia in the east, and to Iraq, Jordan, Tunisia and others in the south. 



The NATO Alliance faces a more complex and fluid set of challenges than it has for a generation.  But while some may look at the world and fear the future, I do not. Because of NATO. 



For almost seven decades, the NATO Alliance has protected its Allies from every challenge they have encountered.  It stood strong in the face of the Soviet threat.  It has helped to keep the longest period of peace in Europe in the history of the continent, extending the zone of peace and security to the nations of Central and Eastern Europe.  And it continues to ensure the safety and security of our people, our territory and our values.



No matter what the challenge, NATO and its Allies find a way.  They always have and, I believe, they always will.  The challenges we face today are not easy.  But together, through NATO, we will find a way to maintain our peace and security for generations to come.
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Message  Александр Jeu 10 Mar - 10:35

NATO Secretary General discusses key defence reforms with Ukrainian Minister of Defence

NATO Secretary General Jens Stoltenberg and Ukrainian Minister of Defence Stepan Poltorak met on Tuesday (8 March 2016) for talks on Ukraine’s progress in moving forward with key defence reforms and how NATO can best support this effort. In a meeting of the NATO-Ukraine Commission, the Secretary General, Minister Poltorak and Allied ambassadors also exchanged views on the security situation in Ukraine’s east and the state of the implementation of the Minsk agreements.

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The Secretary General reiterated NATO’s strong support for Ukraine’s sovereignty and territorial integrity, and stressed that NATO will continue to increase both its political and practical assistance to Ukraine. Mr. Stoltenberg also praised Ukraine for embarking on an ambitious road to comprehensive reforms, including of its defence and security sector. NATO continues to support Ukraine’s reforms with advisors in Kyiv, through capacity building Trust Funds and through the Annual National Programme and Partnership Review Process.

The Secretary General emphasised that there is a clear need for quick decisions on reforms and for their efficient and full implementation. He also thanked Minister Poltorak for engaging and incorporating Allied advice in the reform of Ukraine’s Armed Forces. Mr. Stoltenberg encouraged Ukraine to fully embrace the principles of civilian democratic control over the armed forces and underscored that NATO and Allied advisors will continue to assist Ukraine in implementing its ambitious goal to adopt NATO standards and practices.
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Message  Александр Ven 11 Mar - 11:44

Standing NATO Maritime Group Two expands area of activities

Vont finir par encercler la Russie. Laughing
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Message  Александр Jeu 17 Mar - 12:09

NATO-Ukraine Regional Airspace Security Program progress

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Following a successful demonstration, the NATO-Ukraine Regional Airspace Security Programme (RASP) is progressing through its next phase, a feasibility study, with meetings of experts from NATO, EUROCONTROL, Ukraine, Turkey, the United States and Poland in Odessa, Ukraine on 16-17 March 2016.

The project is part of the broader NATO-C4 Trust Fund, which in turn is a contribution to the overall Alliance efforts in assisting Ukraine with the modernisation of its C4 structures and the development of its security and defence capabilities within the framework of Ukraine's defence reform activities.

RASP aims to improve cross-border coordination of civil air security incidents; boost regional airspace cooperation between Ukraine, Turkey, Poland and Norway; and improve civil-military cooperation in Ukraine. 

RASP will provide permanent and real-time connectivity with Ukraine's neighbouring countries.  It will grant early notification and coordination on security incidents and suspicious aircraft, sharing of the air picture, and facilitate direct voice coordination including joint handling procedures.

Successful conclusion of 'pathfinder' phase

The NATO Communications and Information (NCI) Agency is the Executing Agent of the NATO-Ukraine Command, Control Communications and Computers (C4) Trust Fund.  In addition to the C4 Trust Fund Lead Nations, Germany, Canada and the United Kingdom, other Allies - Denmark, Iceland, Latvia, Lithuania, Poland, Turkey, and the United States - are contributing to the NATO-Ukraine C4 Trust Fund.

On 23-25 February 2016 in Vinnytsia, Ukraine, the Ukrainian Air Force Command, led by Major General Artur Artemenko, First Deputy Commander, hosted a successful demonstration of the capabilities of the first 'pathfinder' phase of the programme.  The demonstration was led by specialists from the NCI Agency and EUROCONTROL.

The RASP Pathfinder demonstrated the successful exchange of regional air traffic information and allowed integrated voice coordination between Ukraine and operators from Poland, Turkey and Norway.  It showcased the CIMACT system, and provided initial user training involving Ukrainian operators.

The 'pathfinder' phase was funded through the NATO-Ukraine C4 Trust Fund.  It represents the first milestone of a phased implementation approach of RASP.  The next step forward is the Feasibility Study, sponsored by the United States.  This phase is now progressing and the meetings in Odessa are a significant milestone. They will explore the specifics of the technical solution that will underpin the RASP programme.

NATO-Ukraine C4 Trust Fund

In addition to its role as Executing Agent for the C4 Trust Fund, a Memorandum of Agreement on C4 is in place between Ukraine and the NCI Agency since July 2015, allowing for direct Ukraine-NCI Agency cooperation activities.
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Message  Александр Ven 25 Mar - 9:57

NATO Not To Change Ukraine For Russia, – Deputy Secretary General

NATO will not refuse additional security measures in Eastern Europe in exchange for Russia's possible assistance in the struggle against terrorism. 
           
This was stated by the NATO Deputy Secretary General Alexander Vershbow at a joint press conference with President of Lithuania Dalia Grybauskaite on Thursday, March 24, press service of the Alliance reported.

Vershbow expressed hope that the positions of the West and Russia in the fight against terrorism would come closer together, but  that would not change NATO’s response to Moscow’s policy towards Ukraine.

“And even if we could collaborate more against terrorism, we are not going to abandon our firm response to that aggression and the illegal annexation of Crimea in particular”, – said the Deputy Secretary General of NATO.

Earlier, the Alliance urged Washington and Brussels to keep sanctions against Russia imposed due to its aggression against Ukraine, as long as Putin is not going to perform Minsk agreements.
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Message  Caduce62 Ven 1 Avr - 0:59

Face à la menace russe, des blindés américains vont être déployés en Europe

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 31/03/2016 à 16:02 , mis à jour à 16:16

Le Pentagone a annoncé le déploiement d'une nouvelle brigade blindée de 4200 soldats en Europe de l'Est à partir de 2017, pour dissuader la Russie d'une éventuelle agression.

Les Etats-Unis vont déployer une brigade blindée en permanence en Europe de l'Est à partir de février 2017, pour dissuader une éventuelle agression russe après la saisie d'une partie du territoire ukrainien par des rebelles pro-russes, a annoncé mercredi le Pentagone.  

Le président américain Barack Obama avait "dit que Tallinn, Riga et Vilnius étaient aussi importants à protéger que Berlin, Paris et Londres", a rappelé le ministre de la Défense Raimonds Bergmanis. Depuis le printemps 2014, l'Otan a pris une série de mesures pour rassurer les pays alliés d'Europe de l'Est, comme l'ouverture de centres logistiques, le prépositionnement de matériel, l'envoi d'avions de chasse dans les pays baltes ou le déploiement de nombreux navires en mer Baltique et en mer Noire.

Moscou a de son côté régulièrement mis en garde contre le "stationnement permanent" de forces de combat alliées substantielles à sa frontière, qu'elle considère comme contraire à l'Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997. Mais la nouvelle brigade blindée américaine de 4200 soldats ne sera pas "stationnée" en permanence, puisqu'elle sera déployée par rotations successives de 9 mois d'unités basées à l'extérieur de l'Europe. Le Pentagone a indiqué que six pays étaient concernés par ces rotations (Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, et Bulgarie).

L'armée américaine dispose déjà d'une brigade Stryker d'infanterie stationnée à Vilseck en Allemagne, et d'une brigade aéroportée basée à Vicenza en Italie. Avec cette nouvelle unité, les Etats-Unis seront en mesure d'avoir une division prête à combattre rapidement. Le déploiement de la brigade blindée ne change toutefois pas les effectifs globaux de l'armée américaine en Europe, qui restent à 62 000 personnes, bien loin du demi-million enregistré au plus fort de la guerre froide.

Washington a annoncé en février sa volonté de quadrupler en 2017 à hauteur de 3,4 milliards de dollars les dépenses destinées à muscler la présence militaire américaine en Europe. L'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014, puis la saisie d'une partie du territoire ukrainien par des rebelles pro-russes a provoqué l'inquiétude dans le camp occidental sur les ambitions de Moscou en Europe orientale. Certains experts américains ont évoqué par exemple le scénario d'une attaque militaire russe sur les pays baltes, pour faire voler en éclat la cohésion de l'Otan.
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Message  Александр Ven 15 Avr - 8:49

NATO Is Ready To Admit Ukraine’s Application For Membership

If Ukraine files an application for membership in NATO after all the necessary reforms are conducted, it will be properly considered. 
            
NATO Deputy Secretary General, Ambassador Alexander Vershbow, said this at Kyiv Security Forum, Ukrinform reports.

“We, naturally, respect Ukraine’s right to pretend for membership and, after all these reforms are successfully implemented, we will resort to corresponding mechanisms in case Ukrainians decide to take this step.

There is no discrimination in this issue. We follow the principle enabling every country to choose its own system of security enforcement”, Vershbow emphasized.

Still, he mentioned that Ukraine currently takes no steps to become a member of the Alliance.

Russia’s Aggression Against Ukraine Was Not Unexpected For NATO, – Vershbow

NATO Deputy Secretary General, Ambassador Alexander Vershbow, said that NATO was admitting the possibility of the beginning of Russia’s aggression in Ukraine before the conflict started. 
            
He said this at Kyiv Security Forum, ‘Europravda’ reports.

“Russian aggression did not become a great surprise taking into consideration events which took place in Georgia in 2008. We could understand that the respect towards sovereignty isn’t a great value”, said Vershbow.

Besides, he stressed that Russia was preparing to start aggression not only against Ukraine: “Since 2013 we have been observing the increasing level of Russia’s activity along NATO borders”.

Also, Vershbow told that NATO will never accept annexation of the Crimea.

“Russia’s attempts to justify the illegal annexation are based on sophistry and exclusion of facts”, said the Deputy Secretary General.

Finally, he assured that NATO will continue assisting Ukraine in future.

Poland says NATO must speak to Russia from position of strength

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NATO Secretary General Jens Stoltenberg, right, welcomes Polish President Andrzej Duda upon his arrival at the NATO headquarters in Brussels on Jan. 18, 2016. (AP Photo)

Polish deputy defense minister made the comments before Russian warplanes simulated attack passes near a U.S. guided missile destroyer 
       

NATO should return to Cold War ways of thinking in its relations with Russia, and speak to Moscow from a position of strength to counter its renewed assertiveness in eastern Europe, Polish deputy defense minister said, according to Reuters.

"Russia's sees its relations with the West in Cold War terms, so to ensure the efficiency of deterrence we must link it to the way of thinking of the one we want to deter," Tomasz Szatkowski told Reuters.

Read also Polish Defence Minister wants NATO to strengthen its eastern border

"Right now, we must speak to Russia from a position of strength, although obviously without excessive muscle-flexing," he added.

Szatkowski's comments came before two Russian warplanes' simulated attack passes near a U.S. guided missile destroyer in the Baltic Sea on Tuesday, an incident one U.S. official described as one of the most aggressive interactions in recent memory.

Read also Russian ambassador summoned in Poland

A former Soviet satellite, Poland has been alarmed by Russia's annexation of Ukraine's Crimea peninsula in 2014 and its support for armed separatists in eastern Ukraine, and remains one of Moscow's staunchest critics.
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Message  Александр Ven 15 Avr - 8:56

Deputy Secretary General Alexander Vershbow reaffirms support for Ukraine at Kyiv Security Forum

Speaking at the Kyiv Security Forum on Thursday (14 April), NATO Deputy Secretary General Alexander Vershbow focused on NATO’s response to Russia’s aggression and on the Alliance’s support to Ukraine’s efforts to reform its defence forces and democratic institutions.

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The Deputy Secretary General underlined that NATO “will never accept Russia’s military occupation of Crimea”. “NATO stands by Ukraine and its right to be an independent, sovereign nation”, Mr. Vershbow said.

He also stressed a clear need for Ukraine to adopt NATO standards and said that this is not “just a technical exercise”. “Civilian control of the armed forces and democratic oversight of the security and defence sector are essential, interconnected principles shared by all NATO Allies. These are principles that Ukraine needs to embed irreversibly in its own institutional set-up”, he said.

Deputy Secretary General Vershbow underscored that NATO will continue to support Ukraine’s reforms. “We back this political support with practical assistance through an advisory mission in Kyiv supporting comprehensive reform of the security and defence sector.”  NATO also supports Ukraine through capacity building Trust Funds and through the Annual National Programme, which includes reform of its defence forces and democratic institutions, and reform to tackle corruption and strengthen the rule of law.

Ukraine’s leaders have set an ambitious course towards Euro-Atlantic values and standards; they must now deliver.  But so must we.  Allies will continue to support Ukraine, through NATO and bilaterally.  And we will further improve our own coordination to make the most of the resources we have available for Ukraine”, he said.

Mr. Vershbow said that the Minsk agreements must be implemented in full and that “strengthened security is needed in parallel with the fulfilment of the political aspects of the Minsk agreements”.

NATO will reiterate its insistence on full implementation of the Minsk agreements when the NATO-Russia Council convenes next week”, Mr. Vershbow said.

Speaking about the upcoming NATO Summit, the Deputy Secretary General said that Allies will “reaffirm their continuing commitment to support the sovereignty and independence of Ukraine by holding a meeting of the NATO-Ukraine Commission at the level of Heads of State and Government” in July in Warsaw. 

Mr. Veshbow highlighted that the security and independence of Ukraine are vital for Euro-Atlantic security and that Ukraine has long been one of NATO’s closest partners.  “As we approach the Warsaw Summit, now is the time to make Ukrainian defence forces and Ukrainian democratic institutions truly fit for purpose, in line with NATO standards.  Ukraine has missed many previous windows of opportunity in the last 25 years.  Let us resolve not to miss this one”, he concluded.

During his visit to Kiyv, Deputy Secretary General Vershbow also met with Minister of Foreign Affairs Pavlo Klimkin and other senior officials.

Déclaration du secrétaire général concernant la tenue d'une réunion du Conseil OTAN–Russie


Après des consultations avec la Russie, nous avons décidé de tenir une réunion du Conseil OTAN-Russie au niveau des ambassadeurs.



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Cette réunion aura lieu d'ici à deux semaines au siège de l'OTAN, à Bruxelles.


Les membres du Conseil OTAN-Russie (COR) évoqueront la question de la crise en Ukraine et alentour, ainsi que la nécessité de mettre pleinement en œuvre les accords de Minsk. Ils se pencheront sur les activités militaires, en mettant l'accent tout particulièrement sur la transparence et la réduction des risques. Ils évoqueront également la situation sur le plan de la sécurité en Afghanistan, y compris les menaces terroristes régionales.   

La réunion envisagée s'inscrit dans le prolongement de notre dialogue politique, comme décidé par les chefs d'État et de gouvernement des pays de l'OTAN. En même temps, il n'y aura pas de retour à la normale tant que la Russie ne respectera pas de nouveau le droit international.

RAPPEL DES FAITS

En avril 2014, l'OTAN a décidé de suspendre toute coopération pratique avec la Russie en réponse aux actions agressives commises par ce pays en Ukraine.   Cette décision reste d'application. L'OTAN a toutefois maintenu ouverts les canaux du dialogue politique et de la communication militaire.

Depuis que la crise a éclaté entre la Russie et l'Ukraine, deux réunions du COR ont eu lieu (l'une en mars 2014 et l'autre en juin 2014), ainsi que deux réunions du Conseil de partenariat euro-atlantique (l'une en mars 2014 et l'autre en mars 2015), et la Russie était présente.

Le secrétaire général de l'OTAN ainsi que le secrétaire général délégué et d'autres hauts responsables de l'Organisation se sont entretenus régulièrement avec de hauts responsables russes. La dernière rencontre entre le secrétaire général de l’OTAN et le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, a eu lieu en février 2016 à l'occasion de la Conférence de Munich sur la sécurité. Le secrétaire général délégué a rencontré à plusieurs reprises l'ambassadeur russe auprès de l'OTAN, M. Aleksandr Grouchko, en particulier au cours de ces derniers mois et de ces dernières semaines.  

LE CONSEIL OTAN–RUSSIE

Le Conseil OTAN-Russie (COR) sert de cadre pour les consultations entre l’OTAN et la Russie. Au sein du COR, les Alliés et la Russie travaillent sur un pied d'égalité, et toutes les décisions sont prises par voie de consensus.  

Le secrétaire général de l'OTAN assure la présidence du COR. Le COR a été créé au sommet OTAN-Russie qui s'est tenu à Rome le 28 mai 2002.
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Message  Александр Lun 18 Avr - 10:36

C'est la Russie qui "pousse" à cette rencontre:

La Russie inquiète du renforcement militaire « injustifié » de l’OTAN à l’Est

Et l'OTAN? 160225-otan-enquete-bombardement-clinique-ong

La Russie profitera la semaine prochaine d’une réunion avec l’Otan, une première en 22 mois, pour protester contre le renforcement militaire « absolument injustifié » de l’Alliance dans les pays baltes depuis la crise ukrainienne, a indiqué vendredi son ambassadeur à Bruxelles.

« L’Otan a décidé, usant du prétexte de la crise ukrainienne, de changer d’attitude (envers la Russie) et aujourd’hui nous avons un renforcement militaire dans la zone balte, qui de notre point de vue est absolument injustifié », a déploré l’ambassadeur russe auprès de l’Alliance, Alexandre Grouchko, devant des journalistes à Bruxelles.

« Les relations entre l’Otan et la Russie sont très mauvaises. De fait, nous n’avons pas d’agenda positif » depuis que l’Otan a suspendu toute coopération pratique avec Moscou pour protester contre l’annexion de la Crimée en mars 2014, a-t-il ajouté.

L’Otan avait alors promis de garder les canaux de dialogue politique ouverts, mais de fait, le Conseil Otan-Russie, organe d’échange et de coopération, ne s’était plus réuni depuis juin 2014. Signe d’un léger réchauffement, les 28 pays de l’Otan et la Russie ont convenu de se réunir à nouveau le 20 avril à Bruxelles au niveau des ambassadeurs.

« L’Otan a décidé de s’élargir, de s’approcher des frontières russes », a rappelé l’ambassadeur.

Puis, en réponse à l’annexion de la Crimée puis de l’offensive des séparatistes prorusses en Ukraine, « l’Otan a déployé des forces supplémentaires, augmenté son activité militaire sur une base de rotations, elle a amené de l’équipement, créé des sites de stockage pour ses armes et matériels militaires, augmenté la taille et le nombre de ses exercices qui ont lieu dans des zones adjacentes à la Fédération russe », a-t-il énuméré.

« Cela change bien sûr la situation militaire dans la région (…) qui pendant des années a été l’une des plus sûres en termes de menaces militaires classiques, sans conflits gelés ou problèmes majeurs », a insisté M. Grouchko.

« L’Otan doit choisir quelle genre de relation elle veut avec la Russie sur le long terme », a plaidé M. Grouchko, déplorant la « logique de dissuasion » de l’Alliance.

L’Otan décrit le renforcement de sa présence militaire, qui devrait encore être accrue dans les mois à venir et bénéficie d’un fort engagement américain en troupes et en équipements, comme une « réponse proportionnée » à de « nouvelles menaces » sur son flanc, découlant d’une attitude « plus ferme » de la Russie.

Les incidents cette semaine entre un destroyer américain, le Donald Cook, et deux avions de combat russes qui l’ont survolé à plusieurs reprises dans les eaux internationales de la mer Baltique, au large de l’enclave russe de Kaliningrad, sont venus rappeler que les tensions restent à un niveau jamais vu depuis la fin de la Guerre froide.
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Message  Александр Mer 20 Avr - 8:22

Shocked A confirmer, mais rien sur le site de l'OTAN

NATO prepares to offer Georgia and Ukraine an 'Association Partnership'

This move can make Moscow even more unpredictable 
       

At the NATO summit in Warsaw in July the alliance is planning to offer Tbilisi and Kyiv a newly devised status: "associate partnership", as well as a closer cooperation in the Black Sea.
Any attempts of rapprochement between NATO and the former USSR republics, according to analysts, will make Moscow nervous and even more unpredictable.

Read also Ukraine and NATO ink a new deal on cooperation - General Staff Chief
Georgia, which was hoping to receive the Membership Acting Plan (MAP) this year in Warsaw, does not conceal its dissatisfaction. However, Tbilisi acknowledges that considering present political realities, the new status of associate partnership will be an important step towards its path to NATO.

"At present we are in the third stage of the integration process- an intensive dialogue, followed by the implementation in Georgia in 2016 of the Partnership for Peace and by an individual partnership. The fourth step will be granting Georgia a MAP," says Vakhtang Maisaya, who previously chaired the department on Georgia-NATO relationships.

Read also Interpreter: Two-thirds of Ukrainians want to join NATO and be inside ‘borders of civilized world'

Although the association membership status was established in Brussels recently as a sort of a consolation prize for Georgia instead of the promised MAP, according to Maisaya, it is not just a symbolic step coming from NATO. Full story 
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Message  Александр Mer 20 Avr - 10:03

L'Otan et la Russie renouent le dialogue

Les vingt-huit ambassadeurs des pays de l'Alliance atlantique et leur homologue russe se réunissent, ce mercredi, au siège bruxellois de l'Otan. Une première réunion symbolique car un tel rendez-vous n'avait plus eu lieu depuis deux ans.

Avec notre bureau de Bruxelles,

C'est en juin 2014 que s'est tenu le dernier conseil Otan-Russie, trois mois après l'annexion, de la Crimée. L'Alliance atlantique avait alors décidé de suspendre toutes les formes de coopération pratique avec la Russie mais en fin de compte, ce forum de discussion politique et diplomatique a été lui aussi mis entre parenthèses.

Cependant, même si la reprise de ce dialogue revêt une importance avant tout symbolique, les sujets sur la table des 29 diplomates sont nombreux comme par exemple la situation en Afghanistan ou encore l'Ukraine où la mise en application complète des accords de Minsk et du cessez-le-feu est une des demandes principales des Alliés.

La Russie, dont le Premier ministre Dimitri Medvedev regrette, « la politique inamicale de l'Otan à son égard », a elle aussi des attentes, en particulier sur le renforcement de la présence militaire alliée à ses frontières.




La « présence avancée » de l'Otan inquiète Moscou

L'Alliance atlantique, où prévaut désormais une rhétorique digne de la Guerre froide, a mis en place ce qu'elle appelle une « présence avancée » en Europe orientale avec le retour de divisions blindées américaines, de stocks de matériel et d'armements dans des pays qui étaient autrefois membres du pacte de Varsovie.

Et il y a aussi l'actualité brûlante des interceptions qui se multiplient entre les avions et navires alliés et les appareils et sous-marins russes, des quasi accrochages de plus en plus nombreux qui amènent les Occidentaux à préconiser la réduction des risques et la prévisibilité, ce qui ne peut se faire qu'en rouvrant les canaux diplomatiques et militaires avec Moscou.




 ■ Pour la Russie, « la confiance a été détruite »

Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne

Lors de leur rencontre à Moscou, les ministres français et russe des Affaires étrangères, se sont félicité de cette reprise de dialogue. Pour le chef de la diplomatie russe, il est important qu’on y parle de lutte contre le terrorisme et pas seulement de la situation en Ukraine.

Mais pour Moscou, l’essentiel n’est pas là. Le porte-parole du Kremlin a souligné que le renforcement de la présence militaire de l’Otan dans les régions frontalières de la Russie, est considéré comme une menace à sa sécurité nationale. Dans ces conditions, le Kremlin estime que le dialogue Russie-Otan ne sera pas facile. « La confiance a été détruite, et il sera très difficile de la restaurer », a déclaré Dimitri Peskov, qui parle de « triomphe de la méfiance mutuelle absolue ».

Alors pourquoi dialoguer avec un tel degré de méfiance ? Justement pour limiter les risques d’affrontements que ne souhaitent ni Moscou ni Washington, alors que les actes de provocation se multiplient. Pour assurer aussi le maintien d’un dialogue entre militaires, à la veille des élections américaines qui vont provoquer un changement d’administration aux Etats-Unis. Et pour aplanir les tensions alors que le prochain sommet de l’Otan à l’automne aura lieu… en Pologne.  

President of Ukraine was invited to attend the NATO summit in Warsaw

Et l'OTAN? 20150922_150922a-003_1-tmb-270x180
Today, 09:18
In the framework of the summit a meeting of NATO-Ukraine Commission at the highest level will be held.

In his invitation NATO Secretary general J.Stoltenberg pointed out that NATO-Ukraine summit in Warsaw is the clearest sign of constant and strong Alliance's support for Ukraine, as well as a clear political signal of nonrecognition of aggressive policy and any attempt to change the borders in Europe by force.

Further NATO's support to strengthen the defense of Ukraine as a key element of Euro-Atlantic security will be also dicussed during the summit.
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Message  Matt Jeu 21 Avr - 10:50

L’Otan et la Russie reprennent langue malgré leurs « désaccords profonds »

L'Otan et la Russie, en froid depuis le début de la crise ukrainienne, ont tenu de « franches discussions » hier à Bruxelles. Les ambassadeurs des 28 pays membres de l'Otan et l'ambassadeur de Russie se sont ainsi retrouvés pendant plus de trois heures, hier matin, au siège de l'Alliance à Bruxelles, pour la première fois depuis juin 2014, au sein d'une instance de dialogue, le Conseil Otan-Russie. « Nous avons pu échanger nos points de vue, nous écouter les uns les autres et contribuer ainsi à notre capacité à mieux nous parler ce qui est particulièrement important quand les temps sont difficiles comme en ce moment », a commenté le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg. Mais l'Otan et la Russie « ont des désaccords profonds et persistants, et la réunion d'aujourd'hui n'y a rien changé », a-t-il souligné, citant en particulier la crise ukrainienne qui a démarré avec l'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014.

Pour protester contre cette annexion « illégale » et contre l'offensive des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine au printemps 2014, l'Otan avait de fait suspendu toute coopération pratique avec Moscou, qu'elle accuse de soutenir les rebelles en armes et en troupes. « La hausse récente des violations du cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine est extrêmement perturbante, tout comme les incidents récents où des observateurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ont été attaqués » dans cette zone, a insisté M. Stoltenberg. « La Russie a une responsabilité particulière » et doit peser sur les rebelles pour qu'ils respectent et mettent en œuvre les accords de Minsk censés régler le conflit, a lancé le patron de l'Alliance. Hier, l'ambassadeur de Russie auprès de l'Otan, Alexandre Grouchko, a dit vouloir attendre d'analyser les « résultats » de la réunion et « d'examiner les arguments » des alliés, avant de pouvoir envisager une nouvelle rencontre dans ce format.


En réponse à la crise ukrainienne et inquiète des manœuvres russes mobilisant en quelques jours jusqu'à 100 000 soldats, l'Otan a déployé à l'Est avions de chasse et navires, stocké des armes et de l'équipement, et procédé à des rotations de troupes, musclant sa « défense collective » comme jamais depuis la guerre froide. « Sans réelles mesures de la part de l'Otan pour réduire ses activités militaires dans des zones touchant la Fédération de Russie, il ne sera pas possible d'engager un vrai dialogue pour restaurer la confiance », a prévenu l'ambassadeur russe auprès de l'Otan, Alexandre Grouchko.

(Source : AFP)

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Message  Александр Ven 22 Avr - 8:58

Ukraine and Romania stand for establishment of flotilla under NATO auspices to enhance security in Black Sea region

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In the course of the official visit to Romania, President Petro Poroshenko noted that in conditions of lasting aggression of Russia, Ukraine and Romania paid special attention to the security situation in the Black Sea region and suggested ensuring the security situation with new approaches.

“We have condemned militarization of Crimea occupied by Russia. We have discussed new approaches to the security cooperation in the Black Sea region that will either replace or supplement the existing ones - BLACKSEAFOR and Document on Confidence and Security Building have become ineffective as a result of Russian aggression and we must offer new approaches and new vision,” the President said in the course of the joint press conference with President of Romania Klaus Iohannis. The Head of State noted that the given issue had been among priorities of today’s negotiations.

“The security situation in the Black Sea region has changed drastically requiring new decisions and approaches. We support the initiative of Romania on the establishment of a joint NATO flotilla. We are ready to join it after the approval by the Alliance,” Petro Poroshenko stressed.

The two Presidents praised the decision of NATO to conduct the meeting of the Ukraine-NATO Commission at the highest level in the course of the NATO Summit in Warsaw in July. “We have agreed to meet there and continue our negotiations,” the President said.

The Head of State expressed gratitude to the President of Romania and the entire Romanian nation for supporting Ukraine’s sovereignty, independence and territorial integrity, for their position on the illegal annexation and occupation of Crimea and Russia’s actions in Donbas, as well as for the practical assistance in countering Russian military aggression.

“We are sincerely grateful to Romania for its assistance in treatment and rehabilitation of 21 National Guard warriors and 1 official of the Interior Ministry of Ukraine wounded in Donbas. Ukraine is also grateful for the financial and expert contribution of Romania to the functioning of the NATO Trust Fund on Cybersecurity. We consider it one of the main threats today and effective coordination of counteraction will help strengthen our security,” Petro Poroshenko noted.

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Message  Александр Jeu 28 Avr - 10:10

Deux chasseurs américains se posent en Lituanie après les incidents américano-russes

Ils font plus que se poser, ils y resteront (comme en Roumanie du reste).

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Un chasseur américain survolant Vilnius, capitale de la Lituanie, le 12 avril 2014.

Deux chasseurs furtifs américains F-22 se sont posés en Lituanie, une escale dans un climat de tension avec Moscou après les récents incidents impliquant des avions russes et les forces américaines en mer Baltique.


Les deux appareils ultra-modernes de l'armée de l'air américaine ont atterri à la base lituanienne de Siauliai où stationnent actuellement des chasseurs espagnols qui, dans le cadre d'une opération de l'Otan, patrouillent le ciel des trois pays baltes inquiets de la politique expansionniste de la Russie.

"C'est un signal que l'alliance est prête et qu'elle est capable de répondre à toute sorte de menaces", a déclaré la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite à la base de Siauliai où flottent les drapeaux lituanien, européen et celui de l'Otan.

Les pays baltes, sortis dans les années 1990 du giron soviétique, sont inquiets des agissements de Moscou en Ukraine, où la Russie a annexé la Crimée en mars 2014 avant de soutenir en armes et en troupes les séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine.

Des avions russes sont récemment passés à quelques mètres d'un navire américain en mer Baltique, un acte que les Américains ont qualifié d"attaque simulée".

Deux jours après, un avion américain a été intercepté par un chasseur russe ce qui a conduit l'Otan à accuser les militaires russes "de comportement non professionnel et dangereux".

L'armée russe a démenti avoir agi de manière "dangereuse", et a de son côté accusé Washington d'augmenter les risques de conflit en déployant ses troupes en Europe centrale.
Avec AFP
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Message  Александр Mar 3 Mai - 8:49

NATO will react to Russia's provocations - Stoltenberg

Alliance beefs up Eastern Europe defences in response to Kremlin's actions in Ukraine 
       

Strengthening the Eastern Europe's border with NATO troops is a reponse to Russia's dangerous escalation, stated the Secretary General of Alliance Jens Stoltenberg.

Read also U.S. Army's fifth generation fighter planes arrive in Romania for the first time

The Alliance will correspondingly react to Kremlin's military threat.

"Moscow has illegally annexed Crimean peninsula, now it keeps backing separatist forces in eastern Ukraine, thus constantly violating international law. This is why we started sending our troops to our eastern borders," said Stoltenberg, according to Deutsche Welle.

Currently NATO is considering sending international battalions to Poland, Estonia, Latvia, and Lithuania, where soldiers are supposed to undergo regular rotation. Stoltenberg promises the issue will be solved before the upcoming NATO summit in Warsaw, Poland.


Read also Obama and Kerry to attend Warsaw NATO summit

Secretary General adds that the Alliance does not violate a single paragraph of the "NATO-Russia" Founding act, since there are no regular armed forces exceeding 1, 000 soldiers in at least one of NATO member states. There is no clear evidence, stresses Stoltenberg, that Russia will attack any of member states in the near future. Nevertheless, Alliance's authorities must keep an eye on the security of its eastern border.

As reported earlier, NATO prepares to deploy 4,000 military troops to Poland and the Baltic states to reinforce the Alliance eastern flanks against Russia's possible military aggression.
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