En Syrie
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Re: En Syrie
On sait enfin comment l'état islamique a amassé sa fortune
Quand il s'agit de déterminer comment l'état islamique (EI) a réussi à s'autofinancer, on en était jusqu'à présent tenu à des spéculations. Des fuites viennent cependant révéler des documents qui pourraient pour la première fois expliquer, preuve à l'appui, la croissance du groupe terroriste.
© AFP
Aymen Jawad al-Tamimi, un expert en djihadisme du Forum britannique du Moyen-Orient, a mis des documents exclusifs en ligne et les a traduits. Ceux-ci proviendraient de la direction financière du commandement de la province Deir ez-Zor, à l'est de la Syrie, et qui se trouve sous la coupe de l'EI depuis début 2014.
De ces documents, il ressort que, contrairement à ce qu'on pouvait croire jusqu'alors, ce n'est pas le pétrole qui est leur principale source de revenus, mais bien la confiscation des biens des habitants. " On pense souvent que l'EI est sponsorisé en grosse partie depuis la région du golfe, mais il semble qu'en réalité celui-ci génère lui-même ses propres revenus" écrits Tamimi.
Confiscation
Ces documents donnent, selon Tamimi, une image détaillée des dépenses et revenus de l'EI dans la région riche en pétrole qu'est Deir ez-Zor. Et ce sur une période allant du 23 décembre 2014 au 22 janvier 2015. Une grande partie des revenus, soit 45%, est inscrite sous la rubrique "confiscations". Les autres ressources sont la vente du pétrole et les taxes.
Ces confiscations viennent plus que probablement de civils qui fuient leurs maisons, payent des amendes parce qu'ils n'ont pas respecté les règles de EI ou parce qu'ils ont vendu des produits de contrebandes comme de l'alcool ou des cigarettes" précise Tamimi. "Si vous ratez trois fois de suite une prière, on vous confisque votre magasin" explique-t-il à Vice News. "Si vous transportez de produits interdits comme des cigarettes, ils vous prennent tout l'argent que vous avez sur vous."
Militaire
La plus grosse partie des dépenses, 63%, est consacrée aux dépenses militaires, sous forme de salaires et pour la construction de nouvelles bases. 10 % est réservé à la police, 2 millions pour l'enseignement, les médias, les soins et autres institutions sociales.
Ces révélations sapent la propagande de l'EI selon Tamimi. "Que le groupe tire la plus grosse partie de ses revenus du vol de sa population n'est pas formidable pour l'image de marque"
C'est peu de le dire . . .
Quand il s'agit de déterminer comment l'état islamique (EI) a réussi à s'autofinancer, on en était jusqu'à présent tenu à des spéculations. Des fuites viennent cependant révéler des documents qui pourraient pour la première fois expliquer, preuve à l'appui, la croissance du groupe terroriste.
© AFP
Aymen Jawad al-Tamimi, un expert en djihadisme du Forum britannique du Moyen-Orient, a mis des documents exclusifs en ligne et les a traduits. Ceux-ci proviendraient de la direction financière du commandement de la province Deir ez-Zor, à l'est de la Syrie, et qui se trouve sous la coupe de l'EI depuis début 2014.
De ces documents, il ressort que, contrairement à ce qu'on pouvait croire jusqu'alors, ce n'est pas le pétrole qui est leur principale source de revenus, mais bien la confiscation des biens des habitants. " On pense souvent que l'EI est sponsorisé en grosse partie depuis la région du golfe, mais il semble qu'en réalité celui-ci génère lui-même ses propres revenus" écrits Tamimi.
Confiscation
Ces documents donnent, selon Tamimi, une image détaillée des dépenses et revenus de l'EI dans la région riche en pétrole qu'est Deir ez-Zor. Et ce sur une période allant du 23 décembre 2014 au 22 janvier 2015. Une grande partie des revenus, soit 45%, est inscrite sous la rubrique "confiscations". Les autres ressources sont la vente du pétrole et les taxes.
Ces confiscations viennent plus que probablement de civils qui fuient leurs maisons, payent des amendes parce qu'ils n'ont pas respecté les règles de EI ou parce qu'ils ont vendu des produits de contrebandes comme de l'alcool ou des cigarettes" précise Tamimi. "Si vous ratez trois fois de suite une prière, on vous confisque votre magasin" explique-t-il à Vice News. "Si vous transportez de produits interdits comme des cigarettes, ils vous prennent tout l'argent que vous avez sur vous."
Militaire
La plus grosse partie des dépenses, 63%, est consacrée aux dépenses militaires, sous forme de salaires et pour la construction de nouvelles bases. 10 % est réservé à la police, 2 millions pour l'enseignement, les médias, les soins et autres institutions sociales.
Ces révélations sapent la propagande de l'EI selon Tamimi. "Que le groupe tire la plus grosse partie de ses revenus du vol de sa population n'est pas formidable pour l'image de marque"
C'est peu de le dire . . .
Александр- Messages : 5390
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Re: En Syrie
Et ne pas oublier, comme l'a montré un récent reportage sur France 2, le trafic d'oeuvres d'art
Au de là de la destruction des monuments, il existe un PILLAGE des objets ancien : bijoux, amulettes, etc.. Transit via le Liban oû c'est revendu à des négociants asiatiques mais aussi occidentaux peu scrupuleux
L'argent servant à acheter des armes
C'est l'HISTOIRE DE LA SYRIE qui est hélas en voie de disparition
Au de là de la destruction des monuments, il existe un PILLAGE des objets ancien : bijoux, amulettes, etc.. Transit via le Liban oû c'est revendu à des négociants asiatiques mais aussi occidentaux peu scrupuleux
L'argent servant à acheter des armes
C'est l'HISTOIRE DE LA SYRIE qui est hélas en voie de disparition
Caduce62- Messages : 15010
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Re: En Syrie
Syrie : le va-tout de Poutine face à l'Occident
Pour sa première opération militaire hors de ses frontières (sic) depuis 1979, la Russie ne lésine pas sur les moyens pour s'affirmer face aux Occidentaux.
Depuis septembre, la Russie a pris les devants en lançant une campagne de bombardements intensifs à travers la Syrie en guerre, reléguant dans l'ombre la coalition menée par les États-Unis et provoquant l'ire des Occidentaux. Des missiles de croisière tirés depuis la mer Caspienne, avions de chasse détruisant des cibles à longue distance : Vladimir Poutine n'a pas lésiné sur la démonstration de force en Syrie, destinée, selon les experts, à afficher une Russie renaissante et capable de s'opposer aux Occidentaux.
Cette intervention d'ampleur est la première opération militaire menée par Moscou en dehors des frontières de l'ex-URSS depuis sa désastreuse campagne en Afghanistan en 1979. Et elle intervient dans une région considérée depuis des années comme un pré carré des Occidentaux, les États-Unis en tête. Pour les experts, le Kremlin cherche à retrouver un peu de son ancien statut de superpuissance. Mettant en scène les derniers avions Soukhoï et des modèles soviétiques plus anciens, la Russie affirme avoir détruit multiples postes de commandement et camps d'entraînement de "terroristes", assurant son soutien à l'offensive des forces de Bachar el-Assad, son fervent allié.
Montrer sa force aux Américains
Moscou a également fait entrer dans le jeu sa flottille de la Caspienne, tirant des missiles de croisière sur des cibles à plus de 1 500 kilomètres de là. Une première qui vise très clairement à démontrer la puissance militaire russe. "Je ne peux pas vraiment dire si cela fait sens militairement d'avoir utilisé des missiles depuis la mer Caspienne, avance l'analyste politique Grigori Mamedov. Nous avons montré notre force. À qui ? Aux islamistes ? Non, avant tout aux Américains."
Avec le lancement de la campagne russe en Syrie, Vladimir Poutine est revenu sur le devant de la scène internationale, malgré son isolement relatif depuis l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014 et le début du conflit en Ukraine. "Poutine n'a pas l'intention de vivre dans l'isolement ou d'être à la tête d'un État paria", explique l'expert Alexandre Baounov du Centre Carnegie de Moscou. Les analystes estiment en effet que le soutien au régime de Bachar el-Assad n'est pas l'unique objectif poursuivi par le Kremlin. L'intervention russe semble être une tentative plus large d'entrer en compétition - voire d'intimider - les Occidentaux. "Les tensions ne sont pas tant liées à la Syrie ou à l'État islamique, mais plutôt aux principes globaux" de souveraineté et d'ingérence à l'étranger, affirme Matthew Rojanski, directeur du Kennan Institute basé à Washington. "Le désaccord (entre la Russie et les Occidentaux) est allé au-delà du stade des manœuvres diplomatiques et des pressions économiques. On en est au point où l'on utilise des forces militaires pour mettre en avant un argument", explique-t-il.
Niveau élevé du budget de la Défense malgré la crise économique
La campagne militaire en Syrie se déroule pourtant alors que la Russie est sérieusement affaiblie par la crise économique aggravée par la chute des cours du pétrole et les sanctions occidentales. Certains observateurs estiment qu'une telle coûteuse tentative de regagner du prestige à l'international pourrait s'avérer catastrophique. Le Kremlin a gardé les dépenses militaires à un niveau élevé malgré la baisse des revenus de l'État russe, avec un budget de la Défense qui s'affiche cette année à l'équivalent de 46,6 milliards d'euros, une somme qui équivaut à plus de 4 % de son PIB. Une intervention prolongée au Moyen-Orient pourrait provoquer des difficultés économiques supplémentaires pour la Russie, un risque que la population et les autorités semblent toutefois prêtes à encourir - à condition d'arriver à leurs fins sur la scène internationale. "Le peuple russe ne tolérera pas des difficultés économiques pour faire la guerre à l'EI. Mais il le fera pour vaincre l'Occident", assure M. Melamedov.
Les tentatives russes de revenir dans le jeu au Moyen-Orient ont déjà eu pour effet d'alimenter les divisions dans la région, où de nombreux pays ont condamné l'intervention de Moscou. "Les sunnites veulent que la Russie quitte la Syrie, mais les chiites veulent qu'elle reste", résume M. Baounov. Pour l'analyste Vassili Kachine, la "conséquence inévitable" de la campagne syrienne de la Russie est la détérioration de ses relations avec la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar, tous impliqués dans la coalition américaine qui mène ses propres raids aériens en Syrie. Les tensions sont montées d'un cran dès les premiers jours de l'opération russe entre Moscou et Ankara, après que des avions russes ont violé l'espace aérien turc. Les experts ne pensent pas toutefois que l'intervention de la Russie va miner durablement ses relations avec ses partenaires arabes. "Ce n'est pas à cause de ça que les Saoudiens décideront tout d'un coup de ne plus jamais parler aux Russes. Ils ont des tonnes d'intérêts communs, et c'est pareil avec la Turquie", rappelle M. Rojanski.
Pour sa première opération militaire hors de ses frontières (sic) depuis 1979, la Russie ne lésine pas sur les moyens pour s'affirmer face aux Occidentaux.
Depuis septembre, la Russie a pris les devants en lançant une campagne de bombardements intensifs à travers la Syrie en guerre, reléguant dans l'ombre la coalition menée par les États-Unis et provoquant l'ire des Occidentaux. Des missiles de croisière tirés depuis la mer Caspienne, avions de chasse détruisant des cibles à longue distance : Vladimir Poutine n'a pas lésiné sur la démonstration de force en Syrie, destinée, selon les experts, à afficher une Russie renaissante et capable de s'opposer aux Occidentaux.
Cette intervention d'ampleur est la première opération militaire menée par Moscou en dehors des frontières de l'ex-URSS depuis sa désastreuse campagne en Afghanistan en 1979. Et elle intervient dans une région considérée depuis des années comme un pré carré des Occidentaux, les États-Unis en tête. Pour les experts, le Kremlin cherche à retrouver un peu de son ancien statut de superpuissance. Mettant en scène les derniers avions Soukhoï et des modèles soviétiques plus anciens, la Russie affirme avoir détruit multiples postes de commandement et camps d'entraînement de "terroristes", assurant son soutien à l'offensive des forces de Bachar el-Assad, son fervent allié.
Montrer sa force aux Américains
Moscou a également fait entrer dans le jeu sa flottille de la Caspienne, tirant des missiles de croisière sur des cibles à plus de 1 500 kilomètres de là. Une première qui vise très clairement à démontrer la puissance militaire russe. "Je ne peux pas vraiment dire si cela fait sens militairement d'avoir utilisé des missiles depuis la mer Caspienne, avance l'analyste politique Grigori Mamedov. Nous avons montré notre force. À qui ? Aux islamistes ? Non, avant tout aux Américains."
Avec le lancement de la campagne russe en Syrie, Vladimir Poutine est revenu sur le devant de la scène internationale, malgré son isolement relatif depuis l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014 et le début du conflit en Ukraine. "Poutine n'a pas l'intention de vivre dans l'isolement ou d'être à la tête d'un État paria", explique l'expert Alexandre Baounov du Centre Carnegie de Moscou. Les analystes estiment en effet que le soutien au régime de Bachar el-Assad n'est pas l'unique objectif poursuivi par le Kremlin. L'intervention russe semble être une tentative plus large d'entrer en compétition - voire d'intimider - les Occidentaux. "Les tensions ne sont pas tant liées à la Syrie ou à l'État islamique, mais plutôt aux principes globaux" de souveraineté et d'ingérence à l'étranger, affirme Matthew Rojanski, directeur du Kennan Institute basé à Washington. "Le désaccord (entre la Russie et les Occidentaux) est allé au-delà du stade des manœuvres diplomatiques et des pressions économiques. On en est au point où l'on utilise des forces militaires pour mettre en avant un argument", explique-t-il.
Niveau élevé du budget de la Défense malgré la crise économique
La campagne militaire en Syrie se déroule pourtant alors que la Russie est sérieusement affaiblie par la crise économique aggravée par la chute des cours du pétrole et les sanctions occidentales. Certains observateurs estiment qu'une telle coûteuse tentative de regagner du prestige à l'international pourrait s'avérer catastrophique. Le Kremlin a gardé les dépenses militaires à un niveau élevé malgré la baisse des revenus de l'État russe, avec un budget de la Défense qui s'affiche cette année à l'équivalent de 46,6 milliards d'euros, une somme qui équivaut à plus de 4 % de son PIB. Une intervention prolongée au Moyen-Orient pourrait provoquer des difficultés économiques supplémentaires pour la Russie, un risque que la population et les autorités semblent toutefois prêtes à encourir - à condition d'arriver à leurs fins sur la scène internationale. "Le peuple russe ne tolérera pas des difficultés économiques pour faire la guerre à l'EI. Mais il le fera pour vaincre l'Occident", assure M. Melamedov.
Les tentatives russes de revenir dans le jeu au Moyen-Orient ont déjà eu pour effet d'alimenter les divisions dans la région, où de nombreux pays ont condamné l'intervention de Moscou. "Les sunnites veulent que la Russie quitte la Syrie, mais les chiites veulent qu'elle reste", résume M. Baounov. Pour l'analyste Vassili Kachine, la "conséquence inévitable" de la campagne syrienne de la Russie est la détérioration de ses relations avec la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar, tous impliqués dans la coalition américaine qui mène ses propres raids aériens en Syrie. Les tensions sont montées d'un cran dès les premiers jours de l'opération russe entre Moscou et Ankara, après que des avions russes ont violé l'espace aérien turc. Les experts ne pensent pas toutefois que l'intervention de la Russie va miner durablement ses relations avec ses partenaires arabes. "Ce n'est pas à cause de ça que les Saoudiens décideront tout d'un coup de ne plus jamais parler aux Russes. Ils ont des tonnes d'intérêts communs, et c'est pareil avec la Turquie", rappelle M. Rojanski.
Александр- Messages : 5390
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Re: En Syrie
AFP 13-10-2015 - 11:16
Syrie: Al-Nosra appelle les jihadistes du Caucase à frapper la Russie
Le chef du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a appelé les jihadistes du Caucase à venir en aide à ceux de Syrie en frappant la Russie, dont l'armée mène depuis deux semaines des opérations contre les rebelles.
Il a également appelé les rebelles à s'unir et à frapper les villages alaouites, secte à laquelle appartient le chef de l'Etat Bachar al-Assad.
"J'appelle les moujahidine (combattants islamistes) du Caucase à soutenir autant qu'ils peuvent le peuple de Syrie. Si l'armée russe tue notre population, tuez sa population, si elle tue nos soldats, tuez les siens. Oeil pour oeil", affirme Abou Mohammad al-Jolani dans un enregistrement audio rendu public lundi soir.
Il a assuré que l'intervention russe se terminerait par une défaite et a appelé tous les mouvements rebelles à s'unir dans la phase actuelle.
"La guerre en Syrie va faire oublier aux Russes les horreurs qu'ils ont subies en Afghanistan (...) Ils vont être brisés, si Dieu le veut, au seuil de la Syrie", a assuré Abou Mohammad al-Jolani.
"Mettez de côté vos disputes jusqu'à la disparition et l'écrasement de la croisade occidentale et la campagne russe sur la terre syrienne", a-t-il ajouté à l'adresse des multiples groupes rebelles éparpillés à travers la Syrie.
La Russie concentre ses raids sur le centre et le nord de la Syrie où se trouve le Front Al-Nosra, notamment dans les provinces d'Idleb et Hama où il combat avec d'autres groupes islamistes.
"Tous les moujahidine sur tous les fronts doivent se mobiliser pour commencer une grande bataille contre les régions les plus sensibles du régime. Il faut élargir la bataille et viser les villages nousairis (mot péjoratif pour designer les Alaouites) de Lattaquié et j'invite toutes les fractions rebelles à réunir le plus grand nombre d'obus possibles pour frapper ces villages chaque jour avec des centaines de projectiles comme ils le font contre nous", a-t-il dit.
Syrie: Al-Nosra appelle les jihadistes du Caucase à frapper la Russie
Le chef du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a appelé les jihadistes du Caucase à venir en aide à ceux de Syrie en frappant la Russie, dont l'armée mène depuis deux semaines des opérations contre les rebelles.
Il a également appelé les rebelles à s'unir et à frapper les villages alaouites, secte à laquelle appartient le chef de l'Etat Bachar al-Assad.
"J'appelle les moujahidine (combattants islamistes) du Caucase à soutenir autant qu'ils peuvent le peuple de Syrie. Si l'armée russe tue notre population, tuez sa population, si elle tue nos soldats, tuez les siens. Oeil pour oeil", affirme Abou Mohammad al-Jolani dans un enregistrement audio rendu public lundi soir.
Il a assuré que l'intervention russe se terminerait par une défaite et a appelé tous les mouvements rebelles à s'unir dans la phase actuelle.
"La guerre en Syrie va faire oublier aux Russes les horreurs qu'ils ont subies en Afghanistan (...) Ils vont être brisés, si Dieu le veut, au seuil de la Syrie", a assuré Abou Mohammad al-Jolani.
"Mettez de côté vos disputes jusqu'à la disparition et l'écrasement de la croisade occidentale et la campagne russe sur la terre syrienne", a-t-il ajouté à l'adresse des multiples groupes rebelles éparpillés à travers la Syrie.
La Russie concentre ses raids sur le centre et le nord de la Syrie où se trouve le Front Al-Nosra, notamment dans les provinces d'Idleb et Hama où il combat avec d'autres groupes islamistes.
"Tous les moujahidine sur tous les fronts doivent se mobiliser pour commencer une grande bataille contre les régions les plus sensibles du régime. Il faut élargir la bataille et viser les villages nousairis (mot péjoratif pour designer les Alaouites) de Lattaquié et j'invite toutes les fractions rebelles à réunir le plus grand nombre d'obus possibles pour frapper ces villages chaque jour avec des centaines de projectiles comme ils le font contre nous", a-t-il dit.
Caduce62- Messages : 15010
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Re: En Syrie
AFP 13-10-2015 - 10:56
Chute de deux obus sur l'ambassade de Russie à Damas
Deux obus ont frappé mardi matin l'ambassade de Russie à Damas au moment où débutait une manifestation de soutien à ce pays, dont l'aviation apporte un soutien aérien aux forces du régime pour repousser les rebelles.
Selon un journaliste de l'AFP, les deux obus sont tombés à 10H20 (07H20 GMT) dans l'enceinte de l'ambassade, créant la panique parmi les quelque 300 personnes rassemblées pour remercier la Russie de son intervention en Syrie.
Il n'y a pas eu de blessés parmi les manifestants selon le journaliste, tandis qu'aucune information n'a été donnée sur d'éventuels dégâts à l'intérieur de l'ambassade.
Les manifestants brandissaient des photos du président russe Valdimir Poutine, des drapeaux et des banderoles de soutien à la Russie. Après la chute des obus, un groupe d'entre eux a scandé: "Par notre sang, par notre âme, nous vous défendrons Poutine, Assad et la Syrie".
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les roquettes ont été tirées par des rebelles islamistes positionnés autour de la capitale.
Le 20 septembre, soit dix jours avant le début de l'intervention, un obus avait été tiré "sur le territoire de l'ambassade de Russie à Damas" sans causer de dommages, avait affirmé le ministère des Affaires étrangères. Il avait condamné "ce bombardement criminel" et déclaré attendre "une condamnation claire de cet acte terroriste de la part de toute la communauté internationale, y compris des acteurs régionaux", selon son communiqué.
L'ambassade russe à Damas, installée dans le quartier de Mazraa, avait auparavant été déjà touchée à plusieurs reprises par des tirs de mortier. En mai, un homme avait été tué près de l'ambassade dans des tirs visant le secteur de la représentation russe.
Chute de deux obus sur l'ambassade de Russie à Damas
Deux obus ont frappé mardi matin l'ambassade de Russie à Damas au moment où débutait une manifestation de soutien à ce pays, dont l'aviation apporte un soutien aérien aux forces du régime pour repousser les rebelles.
Selon un journaliste de l'AFP, les deux obus sont tombés à 10H20 (07H20 GMT) dans l'enceinte de l'ambassade, créant la panique parmi les quelque 300 personnes rassemblées pour remercier la Russie de son intervention en Syrie.
Il n'y a pas eu de blessés parmi les manifestants selon le journaliste, tandis qu'aucune information n'a été donnée sur d'éventuels dégâts à l'intérieur de l'ambassade.
Les manifestants brandissaient des photos du président russe Valdimir Poutine, des drapeaux et des banderoles de soutien à la Russie. Après la chute des obus, un groupe d'entre eux a scandé: "Par notre sang, par notre âme, nous vous défendrons Poutine, Assad et la Syrie".
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les roquettes ont été tirées par des rebelles islamistes positionnés autour de la capitale.
Le 20 septembre, soit dix jours avant le début de l'intervention, un obus avait été tiré "sur le territoire de l'ambassade de Russie à Damas" sans causer de dommages, avait affirmé le ministère des Affaires étrangères. Il avait condamné "ce bombardement criminel" et déclaré attendre "une condamnation claire de cet acte terroriste de la part de toute la communauté internationale, y compris des acteurs régionaux", selon son communiqué.
L'ambassade russe à Damas, installée dans le quartier de Mazraa, avait auparavant été déjà touchée à plusieurs reprises par des tirs de mortier. En mai, un homme avait été tué près de l'ambassade dans des tirs visant le secteur de la représentation russe.
Caduce62- Messages : 15010
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Re: En Syrie
Oh ben tient, c'est très surprenant ça!!
Александр- Messages : 5390
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Caduce62- Messages : 15010
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Re: En Syrie
Caduce62 a écrit:AFP 13-10-2015 - 11:16
Syrie: Al-Nosra appelle les jihadistes du Caucase à frapper la Russie
Le chef du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a appelé les jihadistes du Caucase à venir en aide à ceux de Syrie en frappant la Russie, dont l'armée mène depuis deux semaines des opérations contre les rebelles.
Il a également appelé les rebelles à s'unir et à frapper les villages alaouites, secte à laquelle appartient le chef de l'Etat Bachar al-Assad.
"J'appelle les moujahidine (combattants islamistes) du Caucase à soutenir autant qu'ils peuvent le peuple de Syrie. Si l'armée russe tue notre population, tuez sa population, si elle tue nos soldats, tuez les siens. Oeil pour oeil", affirme Abou Mohammad al-Jolani dans un enregistrement audio rendu public lundi soir.
Il a assuré que l'intervention russe se terminerait par une défaite et a appelé tous les mouvements rebelles à s'unir dans la phase actuelle.
"La guerre en Syrie va faire oublier aux Russes les horreurs qu'ils ont subies en Afghanistan (...) Ils vont être brisés, si Dieu le veut, au seuil de la Syrie", a assuré Abou Mohammad al-Jolani.
"Mettez de côté vos disputes jusqu'à la disparition et l'écrasement de la croisade occidentale et la campagne russe sur la terre syrienne", a-t-il ajouté à l'adresse des multiples groupes rebelles éparpillés à travers la Syrie.
La Russie concentre ses raids sur le centre et le nord de la Syrie où se trouve le Front Al-Nosra, notamment dans les provinces d'Idleb et Hama où il combat avec d'autres groupes islamistes.
"Tous les moujahidine sur tous les fronts doivent se mobiliser pour commencer une grande bataille contre les régions les plus sensibles du régime. Il faut élargir la bataille et viser les villages nousairis (mot péjoratif pour designer les Alaouites) de Lattaquié et j'invite toutes les fractions rebelles à réunir le plus grand nombre d'obus possibles pour frapper ces villages chaque jour avec des centaines de projectiles comme ils le font contre nous", a-t-il dit.
Il est quand même à noter que Al-Nosra est une organisation terroriste au même titre que l'EI, et que ces deux organisations se combattent d'ailleurs entre elles dans une lutte sans merci sur le terrain. Et ses appels aux attentats constituent une participation à commettre des actes terroristes.
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Syrie
En Syrie, il n'y a QUE des groupes terroristes, faire la part entre ceux qui sont soutenus par les uns ou les autres relève d'un gros challenge . . .
Caduce62- Messages : 15010
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Matt a écrit:En Syrie, il n'y a QUE des groupes terroristes, faire la part entre ceux qui sont soutenus par les uns ou les autres relève d'un gros challenge . . .
Totalement inexact. D'une part, il existe une Armée Syrienne Libre (ASL), qui n'est pas considérée comme terroriste, et d'autre part il y a les combattants kurdes, qui ne constituent pas non plus un groupe terroriste.
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Syrie
Tu oublies allégrement tous les groupes armé par les uns et par les autres, dont les USA.
Les chars russes qui ont été détruit la semaine passée l'ont été par un groupe islamiste "modéré" soutenu, armé et entraîné par les ricains.
Le Daech ne fait pas partie des groupes que tu cites et pourtant, ils sont diablement bien là.
Faire deux groupes est plus que réducteur . . .
Les chars russes qui ont été détruit la semaine passée l'ont été par un groupe islamiste "modéré" soutenu, armé et entraîné par les ricains.
Le Daech ne fait pas partie des groupes que tu cites et pourtant, ils sont diablement bien là.
Faire deux groupes est plus que réducteur . . .
Re: En Syrie
Matt a écrit:Tu oublies allégrement tous les groupes armé par les uns et par les autres, dont les USA.
Les chars russes qui ont été détruit la semaine passée l'ont été par un groupe islamiste "modéré" soutenu, armé et entraîné par les ricains.
Le Daech ne fait pas partie des groupes que tu cites et pourtant, ils sont diablement bien là.
Faire deux groupes est plus que réducteur . . .
Je ne fais pas deux groupes. Je répondais à ton affirmation - inexacte - aux termes de laquelle il n'y avait que des groupes terroristes en Syrie. Il y a de nombreux groupes, mais tous ne sont donc pas des terroristes, comme tu l'as écrit, puisque deux au moins ne le sont pas du tout. De l'intérêt à ne pas généraliser...
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Syrie
Thuramir a écrit:Matt a écrit:Tu oublies allégrement tous les groupes armé par les uns et par les autres, dont les USA.
Les chars russes qui ont été détruit la semaine passée l'ont été par un groupe islamiste "modéré" soutenu, armé et entraîné par les ricains.
Le Daech ne fait pas partie des groupes que tu cites et pourtant, ils sont diablement bien là.
Faire deux groupes est plus que réducteur . . .
Je ne fais pas deux groupes. Je répondais à ton affirmation - inexacte - aux termes de laquelle il n'y avait que des groupes terroristes en Syrie. Il y a de nombreux groupes, mais tous ne sont donc pas des terroristes, comme tu l'as écrit, puisque deux au moins ne le sont pas du tout. De l'intérêt à ne pas généraliser...
La seule conclusion à en tirer c'est que la Syrie, comme l'Irak mais aussi le sud de la Turquie sont devenus des chaudrons de sorcières brûlants
Quels démons peuvent en sortir ? Nul ne l'imagine encore !!! Imaginez que l'aviation Turque descende un avion Russe ou les Russes un avion Français ou Américain ?
La première guerre mondiale n'a pas démarré autrement !!! Bon maintenant, Obama et Hollande sont des faibles de caractère, donc si "incident" il y a, ça se terminera en eau de boudin ! Cf : le boeing de la Malaysia qu'on va vite oublier...
Mais je vois pas la sortie en Syrie et la boîte de Pandore est ouverte...
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Pour autant que je sache, c'est pour cela que des contacts entre militaires sont en cours et que des accords militaires sont négociés pour éviter ce genre d'incident dramatique :Krispoluk a écrit:
La seule conclusion à en tirer c'est que la Syrie, comme l'Irak mais aussi le sud de la Turquie sont devenus des chaudrons de sorcières brûlants
Quels démons peuvent en sortir ? Nul ne l'imagine encore !!! Imaginez que l'aviation Turque descende un avion Russe ou les Russes un avion Français ou Américain ?
La première guerre mondiale n'a pas démarré autrement !!! Bon maintenant, Obama et Hollande sont des faibles de caractère, donc si "incident" il y a, ça se terminera en eau de boudin ! Cf : le boeing de la Malaysia qu'on va vite oublier...
Mais je vois pas la sortie en Syrie et la boîte de Pandore est ouverte...
Poutine dénonce la "position non constructive" des Etats-Unis sur la Syrie
(Belga) Vladimir Poutine a dénoncé jeudi la "position non constructive" des États-Unis qui ont, selon lui, refusé le principe d'un échange de délégations avec Moscou pour parler du conflit syrien.
"Je pense que cette position est non constructive et apparemment, la source de la faiblesse de la position américaine est son absence de plan (pour la Syrie). Visiblement, il n'y a tout simplement rien à discuter" avec les Américains, a déclaré M. Poutine à Astana, selon des propos retransmis à la télévision russe. "Je ne comprends pas bien comment nos partenaires américains peuvent critiquer les actions de lutte antiterroriste de la Russie en Syrie tout en refusant le dialogue direct sur les questions importantes telles que le règlement politique" du conflit, a-t-il ajouté.
La Russie affirme avoir proposé aux Etats-Unis qu'une délégation de responsables américains se rende à Moscou pour évoquer la crise syrienne. Puis devant les réticences de Washington, Moscou a proposé qu'une délégation russe menée par le Premier ministre Dmitry Medvedev parte pour Washington.
Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, les États-Unis ont refusé ces deux propositions. "Pour être franc, nous avons dit que cela ne nous intéressait pas tant que la Russie n'était pas prête à contribuer de manière constructive à notre effort de lutte contre le groupe État islamique", a confirmé mercredi Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche. "La Russie a ses propres plans (en Syrie), et actuellement, elle les accomplit seule", a-t-il ajouté.
Malgré l'échec de ces tentatives de dialogue, des hauts gradés militaires des deux pays discutent par vidéo-conférence pour éviter tout incident aérien entre leurs aviations qui opèrent dans le ciel de la Syrie.
Un accord pourrait être signé "dans les prochains jours", a déclaré mercredi à Washington un responsable américain de la Défense à l'issue de la troisième séance de discussions par vidéo-conférence depuis le début de l'intervention russe en Syrie le 30 septembre.
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Syrie
Thuramir a écrit:
Pour autant que je sache, c'est pour cela que des contacts entre militaires sont en cours et que des accords militaires sont négociés pour éviter ce genre d'incident dramatique :
Poutine dénonce la "position non constructive" des Etats-Unis sur la Syrie
(Belga) Vladimir Poutine a dénoncé jeudi la "position non constructive" des États-Unis qui ont, selon lui, refusé le principe d'un échange de délégations avec Moscou pour parler du conflit syrien.
Malgré l'échec de ces tentatives de dialogue, des hauts gradés militaires des deux pays discutent par vidéo-conférence pour éviter tout incident aérien entre leurs aviations qui opèrent dans le ciel de la Syrie.
Un accord pourrait être signé "dans les prochains jours", a déclaré mercredi à Washington un responsable américain de la Défense à l'issue de la troisième séance de discussions par vidéo-conférence depuis le début de l'intervention russe en Syrie le 30 septembre.
A voir ! Chaque "bloc" joue sa propre partition. Les objectifs politiques des Russes et Américains sont opposés, on le sait. La menace islamique n'est qu'un prétexte !
- Poutine essaie de se refaire une virginité internationale dans sa lutte active contre l'islamisme (lequel ?) pour faire oublier ou accepter l'annexion de la Crimée et le bordel au Donbass et surtout obtenir une atténuation des sanctions qui l'étranglent économiquement.
La "discussion entre militaires" est le moyen de saisir le petit doigt de l'adversaire avant de lui prendre tout le bras...
- Les Américains ont bien saisi le but de la manoeuvre. C'est pour cela qu'ils sont plus que réticents : on ne tombe pas à pied joints dans le piège de l'adversaire...
Les Russes sont alliés aux chiites et aux allaouïtes, les Américains aux sunnites, la messe est dite ! Comme ils ne peuvent pas se piffer les uns les autres et veulent étendre leur influence... Daesh n'est qu'un prétexte commode
Krispoluk- Messages : 9766
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
+ 1 Ne pas tomber dans le panneau de cette fuite en avant. Plus dure sera la chute pour le Dwarf du Kremlin, et malheureusement pour le peuple russe aveuglé par toute cette propagande fumeuse.
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: En Syrie
Je viens de voir (sur twitter) que les russes auraient bombardé des forces d'assad.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Pour sûr , c'est Nadia qui du fond de sa cellule russe, avec ses super méga jumelles, à fait les corrections de tir. Et cela sur les ordres du célèbre terroriste tchétchène non de code yatseniouk !
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Caduce62- Messages : 15010
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Caduce62- Messages : 15010
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Une déclaration de Hollande qui paraît réaliste:
Hollande: l'intervention russe en Syrie "ne sauvera pas Bachar" al-Assad
(Belga) Le président français François Hollande a estimé dans la nuit de jeudi à vendredi que l'intervention militaire de la Russie en Syrie "ne sauvera pas" le président syrien Bachar al-Assad, tout en reconnaissant qu'elle pouvait "consolider le régime".
"L'intervention russe (...) peut consolider le régime mais ne sauvera pas Bachar", a souligné M. Hollande lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles, ajoutant qu'il faut "aller le plus vite possible vers une transition politique" en Syrie.
M. Hollande a répété qu'à ses yeux, "Bachar ne peut pas être l'avenir" du pays, alors que certaines voix s'élèvent au sein de l'Union européenne pour l'associer aux négociations pour une transition politique, après plus de quatre années de guerre qui ont fait plus de 250.000 morts.
Il est "important que cessent les bombardements sur les populations civiles notamment du régime syrien", a martelé le président français. "De ce point de vue, l'intervention russe n'a rien changé!", a-t-il affirmé.
M. Hollande a aussi regretté que les bombardements russes ne contribuent pas à la "lutte contre le terrorisme, contre Daech" (l'acronyme en arabe du groupe jihadiste Etat islamique, EI).
La Russie a lancé le 30 septembre des frappes en Syrie en appui au régime de Bachar al-Assad, affirmant attaquer des cibles "terroristes" pour défendre les autorités "légitimes". Mais les Occidentaux l'accusent de s'attaquer surtout à l'opposition modérée et au front al-Nosra, affilié à al-Qaïda, et non à l'EI.
Hollande: l'intervention russe en Syrie "ne sauvera pas Bachar" al-Assad
(Belga) Le président français François Hollande a estimé dans la nuit de jeudi à vendredi que l'intervention militaire de la Russie en Syrie "ne sauvera pas" le président syrien Bachar al-Assad, tout en reconnaissant qu'elle pouvait "consolider le régime".
"L'intervention russe (...) peut consolider le régime mais ne sauvera pas Bachar", a souligné M. Hollande lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles, ajoutant qu'il faut "aller le plus vite possible vers une transition politique" en Syrie.
M. Hollande a répété qu'à ses yeux, "Bachar ne peut pas être l'avenir" du pays, alors que certaines voix s'élèvent au sein de l'Union européenne pour l'associer aux négociations pour une transition politique, après plus de quatre années de guerre qui ont fait plus de 250.000 morts.
Il est "important que cessent les bombardements sur les populations civiles notamment du régime syrien", a martelé le président français. "De ce point de vue, l'intervention russe n'a rien changé!", a-t-il affirmé.
M. Hollande a aussi regretté que les bombardements russes ne contribuent pas à la "lutte contre le terrorisme, contre Daech" (l'acronyme en arabe du groupe jihadiste Etat islamique, EI).
La Russie a lancé le 30 septembre des frappes en Syrie en appui au régime de Bachar al-Assad, affirmant attaquer des cibles "terroristes" pour défendre les autorités "légitimes". Mais les Occidentaux l'accusent de s'attaquer surtout à l'opposition modérée et au front al-Nosra, affilié à al-Qaïda, et non à l'EI.
Thuramir- Messages : 3675
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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