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Message  Matt Ven 23 Oct - 23:27

Je crains fort qu'en cette période de troubles, le prix ne soit très (trop?) fort . . .

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Message  Thuramir Sam 24 Oct - 9:44

En tout cas, la police des routes est disponible !  Very Happy

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Message  pyxous Sam 24 Oct - 10:37

zon pas l'air de souffrir de la crise ceux là !
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Message  benoit77 Sam 24 Oct - 10:46

ils souffrent de l'inflation , de devoir se serrer la ceinture !
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Message  Krispoluk Sam 24 Oct - 11:07

Errare Embarassed


Dernière édition par Krispoluk le Sam 24 Oct - 11:11, édité 1 fois
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Message  Thuramir Sam 24 Oct - 11:09

Krispoluk a écrit:
Thuramir a écrit:En tout cas, la police des routes est disponible !  Very Happy

Et en Russie ! - Page 14 24469510

C'est de la triche : c'est des flics russes et pas ukrainiens !!!!

T'as pas honte avec le boulot que tu fais, de produire des fausses preuves à l'appui de ton témoignage affraid  Evil or Very Mad Wink
Mais je n'ai pas dit que c'était des flics ukrainiens, au contraire, puisque j'ai dit qu'ils étaient disponibles pour se rendre en Arménie !  Very Happy
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Message  pyxous Sam 24 Oct - 12:14

benoit77 a écrit:ils souffrent de l'inflation , de devoir se serrer la ceinture !

ce n'est pas une ceinture, mais des bretelles qu'il faut   Rolling Eyes
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Message  Krispoluk Sam 24 Oct - 12:41

Thuramir a écrit:En tout cas, la police des routes est disponible !  Very Happy

Et en Russie ! - Page 14 24469510

C'est là qu'on voit la justesse de vue de Poutine qui a fait fermer les Macdos de Russie. Mais depuis 24 ans, les dégâts sur l'actuelle génération sont hélas irréparables  Twisted Evil Twisted Evil Laughing
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Message  Александр Lun 26 Oct - 13:11

La Russie, figure d’épouvantail dans la guerre de l’information - Tribune de Julien Nocetti

Nul n’en doute plus : la « guerre de l’information » devient une dimension essentielle des conflits contemporains. En la matière, la Russie fait presque figure d’« épouvantail », tant ses tactiques informationnelles déployées de l’Ukraine à la Syrie, apparaissent massives.

Les dirigeants russes considèrent que leur pays est engagé dans une guerre de l’information à grande échelle. La Russie veut promouvoir sa propre lecture des relations internationales, fondée sur la dénonciation de l’« hégémonisme » américain et la réhabilitation des « valeurs conservatrices ».
* Julien Nocetti, chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI)

Socle idéologique du régime Poutine depuis 2012, le conservatisme s’exprime par l’idée que l’Occident s’est engagé dans une voie décadente, qu’il a oublié ses racines chrétiennes et se reconnaît dans un relativisme  généralisé. Avec l’Ukraine et la Syrie, la Russie entend renouer avec des pratiques plus anciennes, gageant que les relations entre puissances restent façonnées par la force brute.

La guerre de l’information est perçue comme adaptée à la situation dans laquelle la Russie pense se trouver vis-à-vis des pays occidentaux : ni paix, ni guerre ouverte, mais un état de conflit permanent, qui nécessite l’emploi de moyens alternatifs afin d’affaiblir l’adversaire. Le plus souvent, les médias russes cherchent à attiser la défiance et le mécontentement du public.

Le but : saper les sources et les discours dominants des médias occidentaux. Moscou vise surtout la frange de l’opinion publique occidentale critique envers le « système » et cherchant des sources d’information alternatives pour pallier un manque d’objectivité supposé des médias traditionnels.
Les élites politiques européennes apparaissent vulnérables à la propagande et la désinformation russes. La vie politique française est particulièrement visée.

«Semer le doute chez les Occidentaux»

Dans le cas de la Syrie, le déploiement militaire russe s’est doublé d’un exercice de communication politique qui tient là plus de la guerre de l’information que de la diplomatie publique. Le premier jour des frappes russes, Poutine est même parvenu à entretenir le flou sur les cibles visées !

Il s’agit de provoquer l’Occident, qu’il juge en échec total au Moyen- Orient. Le tout par le biais d’une utilisation intensive des outils numériques : le ministère russe de la Défense alimente une chaîne sur You- Tube et a ouvert une page dédiée sur son site, consultable en anglais. Les armes utilisées sont clairement informationnelles : semer la confusion et le doute chez les Occidentaux, et entretenir l’idée que les dirigeants européens et américains restent indécis, passifs et divisés. Et là où Poutine profite de la faiblesse de la position occidentale et renverse habilement l’échiquier, c’est lorsqu’il demande si Al-Qaïda est préférable à Daech…
 

Le discours russe est pourtant aisément démontable. Il n’en reste pas moins que la promptitude avec laquelle celui-ci est repris révèle un certain nombre de faiblesses. Décontenancés par les atermoiements d’Obama, nombre d’Européens, eux-mêmes absorbés par leurs problèmes internes, attendent qu’un tiers s’occupe de leurs affaires géopolitiques. Avec les risques que l’on connaît.


Les USA inquiets de la présence de navires russes près de câbles sous-marins

Washington redoute que Moscou coupe des lignes de communication en cas de conflit

Alors que des sous-marins et des navires d'espionnage russes opèrent près des câbles de communication sous-marins vitaux pour l'internet mondial, des responsables américains s'inquiètent des potentielles intentions de la Russie de couper les lignes en cas de conflit, a rapporté dimanche le New York Times.

Le quotidien américain cite des commandants de la marine et des responsables du renseignement qui révèlent que les Etats-Unis ont relevé une présence russe le long des câbles de communication depuis la mer du Nord vers le nord de l'Asie et des eaux proches des États-Unis.

"Il serait inquiétant d'entendre qu'un pays trafique des câbles de communication ; cependant, en raison de la nature confidentielle des opérations sous-marines, nous n'en dirons pas plus", a déclaré au Times le porte-parole de la marine américaine, le commandant William Marks.

Bien que rien n'indique que des câbles aient déjà été sectionnés, les préoccupations américaines reflètent la méfiance accrue de Washington à l'égard des activités militaires russes dans le monde entier, selon le Times.

En raison de ces inquiétudes, les autorités américaines ont renforcé de manière significative la surveillance des activités russes le long des tracés des câbles depuis la mer du Nord vers le nord de l'Asie du Nord, et même dans des eaux plus proches côtes américaines, selon le Times.

Le journal rapporte que les Etats-Unis surveillent étroitement le navire russe Yantar, collecteur de renseignements, qui a été aperçu au large de la côte Est des États-Unis, en route vers Cuba.
Selon les responsables de la Marine, les sous-marins russes sont capables de couper des câbles à plusieurs kilomètres de profondeur.

En juillet dernier, la Russie avait annoncé vouloir renforcer les positions stratégiques de sa marine en mer Noire ainsi que maintenir une présence dans l’Atlantique et la Méditerranée dans une nouvelle "doctrine navale" de la Russie, actualisée pour tenir compte à l’expansion "inadmissible" de l’OTAN à ses frontières.

Ce document a été rendu public quelques mois après une nouvelle doctrine militaire réagissant déjà au renforcement des capacités de l’Alliance atlantique en Europe centrale, dans un contexte de tensions inédites depuis la fin de la Guerre froide entre Moscou et les Occidentaux en raison de la crise ukrainienne.

Son pendant naval, long de 46 pages, souligne également "le caractère inadmissible pour la Russie des projets de déplacement des infrastructures militaires de l’Alliance vers ses frontières".

Le texte fixe notamment l’objectif de "développer les infrastructures" de la Flotte de la mer Noire en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie. Toujours pour la région de la mer Noire, il prévoit "la reconstitution accélérée et complète des positions stratégiques de la Russie, le soutien à la paix et à la stabilité".

"Ces changements montrent que la Russie accorde une attention particulière au renforcement de son potentiel naval dans l’Arctique et l’Atlantique pour contrer l’OTAN", a commenté l’expert militaire Alexandre Golts sur la radio Echos de Moscou. Mais "sans renforcement décisif des capacités de la Flotte, tout cela n’a pas de sens", a-t-il cependant nuancé.

L’OTAN, qui accuse Moscou d’avoir envoyé des soldats dans l’est de l’Ukraine, a décidé en février de consolider la défense de son flanc oriental en créant une nouvelle force de 5 000 hommes rapidement mobilisable, baptisée «fer de lance», et six centres de commandement et de contrôle en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie.

Fin des vols entre la Russie et L’Ukraine

Malgré des négociations de dernière minute, tous les vols entre la Russie et l’Ukraine ont pris fin dimanche, ce qui pourrait faire le bonheur des compagnies aériennes des pays d’Asie centrale.

Bruxelles avait accueilli le 24 octobre 2015 les représentants de Rosaviatsia et de la SSAU, administrations du transport aérien respectivement de la Russie et de l’Ukraine, mais l’intransigeance a prévalu. Les liaisons aériennes directes entre les deux pays ont cessé peu après minuit le 25 octobre 2015, l’emprunt de leurs espaces aériens étant également suspendu.

Kiev avait décrété fin septembre cette interdiction pour protester contre l’annexion de fait de la Crimée par Moscou, et le soutien apporté aux rebelles dans l’est de l’Ukraine ; plus de 30 compagnies étaient visées, en particulier Aeroflot, Transaero (dont les vols ont cessé hier pour d’autres raisons), S7 Airlines ou UTAir. La Russie avait répliqué le lendemain en dévoilant une interdiction parfaitement similaire, affectant Ukraine International Airlines (UAI) et Yanair.

Certains analystes estiment que cette action affectera un trafic représentant un million de passagers par an ; selon ch-aviation.com, le coût pour les transporteurs actifs dans les deux pays devrait approcher 125 millions de dollars en revenus perdus. Mais d’autres pourraient en profiter, en particulier dans les états voisins où des compagnies comme Belavia et Air Moldova ont annoncé de nouvelles routes vers Kiev depuis Minsk et Chisinau pour tenter de récupérer des parts de marché. Les autres aéroports de la région pourraient récupérer une partie du trafic de transit, comme par exemple Istanbul ou Varsovie.

Nul ne sait combien de temps cet embargo réciproque durera.
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Message  benoit77 Mar 27 Oct - 18:07

40 ans après Dersou Ouzala le cinéma politique français nous offre une série remake nommée "des sous! A la douma !"

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/27/97001-20151027FILWWW00137-sarkozy-en-russie-un-deplacement-utile.php
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Message  Александр Mer 28 Oct - 13:55

Encore un qui ferait bien de réfléchir . . . s'il sait!!

Russie. Une rencontre polémique entre Sarkozy et Poutine ce mercredi

Et en Russie ! - Page 14 Une-rencontre-polemique-entre-sarkozy-et-poutine-ce-mercredi
Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy va s'entretenir avec le président russe Vladimir Poutine ce mercredi à Moscou. Une rencontre qui déplaît à gauche. | AFP

Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy va s'entretenir avec le président russe Vladimir Poutine ce mercredi à Moscou. Une rencontre qui déplaît à gauche.

La visite de Nicolas Sarkozy, en tant que chef de file des Républicains, au président russe Vladimir Poutine n'est pas du goût de la gauche, qui y voit une tentative de diplomatie parallèle. Le leader des députés PS, Bruno Leroux l'a fait savoir en indiquant à l'AFP qu'il serait « attentif à savoir ce qui a pu être dit et la façon dont la politique de la France, menée au nom de la France, a pu être défendue ». L'élu a néanmoins souligné que « chacun a le droit d'aller discuter. Il y a de l'utilité à maintenir des relations avec tous les pays, tous les parlements »

Avant de lancer une nouvelle pique ce mercredi matin au micro de France Info :« Il y a une forme de fascination de la droite française pour le régime autoritaire de M. Poutine, donc ça peut expliquer le déplacement. »

La question des bombardements en Syrie

Selon Le Monde, L'ancien président Nicolas Sarkozy emmène avec lui, pour ses deux jours de déplacement, le député LR Pierre Lellouche, chargé des affaires étrangères au sein du parti, l'ex-garde des sceaux et députée européenne Rachida Dati, l'ancien ministre de la Défense et sénateur Gérard Longuet et le chef de file des députés LR Christian Jacob. 

Cette rencontre doit intervenir alors que la Russie de Vladimir Poutine est sous le feu des projecteurs en raison de ses bombardements sur la Syrie. Ces bombardements sont critiqués à la fois par le président François Hollande et le président américain Barack Obama qui accusent Moscou de viser aussi l'opposition modérée au président syrien Bachar al-Assad et pas seulement le groupe État islamique (EI).

C'est la seconde fois, depuis sa défaite à l'élection présidentielle, que Nicolas Sarkozy rencontre Vladimir Poutine. Une première fois en novembre 2012 et une autre l'année passée lors des Jeux Olympiques de Sotchi. 
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Message  Krispoluk Mer 28 Oct - 14:51

Les élections régionales dans 1 mois 1/2 vont être dures pour les finances des partis... L'est parti chercher du fric à Moscou Laughing Wink
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Message  benoit77 Mer 28 Oct - 15:57

Argent occulte contre promesse de réhabilitation internationale d'un dictateur sanguinaire ? affaire UMP-kadhafi ??
mais non, toute ressemblance est pure coïncidence.
Je suis sur qu'il est parti voir Poutine pour apprendre à faire le Bortsch pour sa Carla.
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Message  Александр Mer 28 Oct - 16:00

benoit77 a écrit:Argent occulte contre promesse de réhabilitation internationale d'un dictateur sanguinaire ? affaire UMP-kadhafi ??
mais non, toute ressemblance est pure coïncidence.
Je suis sur qu'il est parti voir Poutine pour apprendre à faire le Bortsch pour sa Carla.

Qui n'en a surement rien à cirer . . . Laughing
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Message  Janchik Jeu 29 Oct - 10:23

Je viens de retrouver un site où l'on peut voir l'état sanitaire des hôpitaux russes de province.
http://fototelegraf.ru/?p=220631
C'est effrayant !!! C'est vrai qu'il est préférable de développer son armée plutôt que rénover ces hôpitaux qui datent de l'époque soviétique. Et plu de 80% de la population soutient le Dwarf... à ne rien y comprendre. Mais cela n'est pas nouveau... Rolling Eyes
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Message  Александр Jeu 29 Oct - 10:44

Je sais, ça dépasse l'entendement . . . Embarassed
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Message  benoit77 Jeu 29 Oct - 11:44

Sarkozy en Russie devant des étudiants de l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou :

http://www.lemonde.fr/international/article/2015/10/29/sarkozy-a-moscou-la-reconciliation-syrienne-ne-peut-se-faire-autour-de-bachar-al-assad_4798947_3210.html


et un point de vue que je partage :

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1442266-nicolas-sarkozy-rend-visite-a-valdimir-poutine-une-faute-et-5-aveux-de-faiblesse.html
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Message  Александр Jeu 29 Oct - 12:08

D'accord avec toi => grosse gaffe sarkosienne . . .
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Message  Александр Jeu 29 Oct - 13:12

Dans le même sens, mais d'une autre source:

Visite de Sarkozy en Russie: "de l’Atlantique à l’Oural", une formule dangereuse et illusoire

Des modérés aux plus hardis, les tenants de la Russie-Eurasie, s'abritent derrière la référence à une Europe "de l’Atlantique à l’Oural", formule faussement gaullienne. Sans mesurer le péril de cet axe diplomatique, explique Jean-Sylvestre Mongrenier.

La visite de Nicolas Sarkozy à Moscou, les 28 et 29 octobre 2015, suscite des questions sur l’existence d’une sorte de diplomatie privée, conduite en parallèle à la politique étrangère de la France. Surtout, elle illustre la "relation spéciale" qu’une partie de la droite parlementaire entretient avec Vladimir Poutine, malgré la pression croissante exercée par l’appareil d’Etat russe sur les libertés fondamentales et la société civile, sans parler de la politique de Moscou en Ukraine et l’ambivalence de l’engagement militaire en Syrie.

Interrogés sur leur rapport à la Russie, les plus prudents de ces parlementaires évoquent un nécessaire "dialogue" (socratique ?), et ils arguent du fait que la diplomatie ne se limite pas aux relations entre démocraties libérales, en nombre limité à la surface de la planète. L’argument est circonstanciel et laisse entrevoir une certaine gêne, à moins qu’il ne s’agisse d’hypocrisie.

Rappelons que les relations diplomatiques avec la Russie ne sont pas rompues. Le ministre français des Affaires étrangères rencontre très régulièrement son homologue russe, et les canaux de communication sont multiples. A l’évidence, les visites furtives à Moscou ou en Crimée obéissent à d’autres motifs.

D’autres représentants du courant pro-russe, soucieux d’afficher leur mâle tempérament, ont tôt fait de jouer sur l’anti-américanisme, sans se soucier du fait que l’hostilité systématique aux Etats-Unis est l’un des indices les plus sûrs du déclin français, et ce depuis la défaite de 1871 (cf. Philippe Roger, L’ennemi américain – Généalogie de l’anti-américanisme français, 2002).

Sans vergogne, ils reprennent la fable du complot américain en Ukraine, passant d’une thèse à l’autre, et leur discours laisse entrevoir un fantasmatique renversement des alliances. Dans le grand remue-ménage géopolitique qu’ils imaginent, la France est supposée retrouver sa puissance historique à travers une alliance avec la Russie, alliance simultanément dirigée contre les Etats-Unis et l’Allemagne (Le "Saint-Empire germano-américain du Kapital"?).  

Les nouveaux "moscoutaires"


Des modérés aux plus hardis, les nouveaux "moscoutaires" et tenants de la Russie-Eurasie ont en commun la référence à une future grande Europe, "de l’Atlantique à l’Oural", selon les termes d’une formule qu’ils attribuent faussement au général De Gaulle. Du côté russe, on apprécie également la formule, destinée à flatter la vanité française, qui revient fréquemment dans le discours. Là-bas aussi, elle fait office d’argument d’autorité. Du moins, on en comprend les tenants et aboutissants.

En vérité, cette définition de l’Europe renvoie à un tout autre contexte historique et elle n’a guère de portée géopolitique. C’est au XVIIIe siècle que Vassili Tatitchev, géographe officiel de Pierre le Grand (1689-1725), a placé la limite entre Europe et Asie sur les monts Oural. De prime abord, la chose est surprenante. Sur le plan de la géomorphologie, ces modestes reliefs culminent à 1894 mètres et ne constituent pas une zone de rupture. Moins encore si l’on considère la langue, la culture et la géopolitique : l’Empire russe recouvre déjà l’Asie septentrionale et il s’étend jusqu’à l’océan Pacifique (les cosaques ont atteint la mer d’Okhotsk au milieu du XVIIe siècle).

Ce découpage spatial relève plutôt du dessein géopolitique. Alors que les princes et rois de l’Ancien Occident étendent leur souveraineté aux Amériques et rivalisent sur l’océan mondial, l’idée directrice de Tatitchev semble être de poser la Russie en empire, elle aussi dotée d’un centre et de périphéries. Une fois l’Europe arbitrairement délimitée à l’est par l’Oural, la Russie se trouve à cheval sur deux continents, la Sibérie constituant le substitut aux possessions outre-mer des monarchies impériales européennes. Du reste, la formule de Tatitchev n’a guère trouvé d’écho hors de Russie, et cette définition de l’Europe relève de la géographie de cabinet.

Bien plus tard, De Gaulle mobilisera l’idée d’une "Europe de l’Atlantique à l’Oural". Prenant acte de la rupture sino-soviétique, officialisée en 1963, il mise sur les ferments d’indépendance qu’il croit pressentir à l’est du rideau de fer et imagine un ordre continental fondé sur l’entente Paris-Moscou. Dans sa vision du monde, l’URSS perpétue la Russie d’antan, prétendument liée à la France par une "sympathie séculaire" et une "affinité naturelle" (l’alliance nouée contre l’Allemagne, en 1893, a pourtant débouché sur le bolchévisme, une paix séparée et la ruine des épargnants français). Par ailleurs, De Gaulle estime que la Sibérie et l’Extrême-Orient russe reviendront à la Chine, une affirmation souvent ignorée, à Paris comme à Moscou.

Un coup d’arrêt à la nouvelle politique soviétique de la France


Selon De Gaulle, la formation d’un système de sécurité transeurasien, avec la France et l’URSS pour piliers, permettrait de conserver le contrôle de la question allemande. "Puisque la France n’arrivait pas à prendre l’ascendant sur l’Allemagne dans le cadre du partenariat franco-allemand et des Six, explique Georges-Henri Soutou, elle le ferait dans le cadre de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural avec l’aide de l’URSS". C’est un retour à l’esprit du pacte franco-soviétique de 1944, à une époque où Paris entendait renouer avec la politique de force de la période 1919-1923 (cf. G.H. Soutou, L’alliance incertaine. Les rapports politico-stratégiques franco-allemands, 1954-1997, Fayard, 1996). Au total, rien de bien "européen".

Pourtant, le second "coup de Prague", en août 1968, et la doctrine de "souveraineté limitée"  que Brejnev édicte marquent un coup d’arrêt à la nouvelle politique soviétique de la France. Lancée par De Gaulle deux ans  plus tôt, lors d’un voyage à Moscou, la politique de "détente, entente et coopération" avec Moscou se fracasse sur le phénomène totalitaire, et la représentation géopolitique d’une "Europe de l’Atlantique à l’Oural" se révèle non opératoire. Un an et demi plus tard, De Gaulle n’est d’ailleurs plus au pouvoir.

Aujourd’hui, le contexte international n’est pas plus propice à la mise en œuvre d’une telle formule, transformée en slogan. Après la Guerre froide, la Russie post-soviétique semblait engagée dans une transition vers la démocratie libérale et elle faisait figure de partenaire naturel de l’Occident. Cette idée a persisté malgré l’instauration d’une "verticale du pouvoir" et la guerre russo-géorgienne d’août 2008. Poutine, voulait-on croire, ne veut que renforcer son pouvoir de négociation, afin de rehausser la place de la Russie. Cette croyance était au fondement de la politique de "reset" pratiquée par l’Administration Obama, et Sarkozy a uniquement cherché à jouer ses propres cartes dans un contexte général de détente : voir la désastreuse vente des bâtiments de type Mistral, justifiée par la vision d’une Russie libérale incarnée par Dmitri Medvedev.

Revanchisme et le révisionnisme géopolitique  du Kremlin


Le durcissement politique interne qui a marqué le début du troisième mandat présidentiel de Poutine, le rattachement manu militari de la Crimée, et la "guerre couverte" menée contre l’Ukraine, ont fini par dessiller les yeux des dirigeants européens et occidentaux. En effet, ce n’est pas une mince affaire. Le revanchisme et le révisionnisme géopolitique  du Kremlin ont pour triple objectif l’extension des frontières russes, la satellisation des Etats voisins (l’"étranger proche") et la reconstitution d’une force d’opposition à l’Occident. Pour ce faire, le Kremlin prétend nouer une alliance avec la Chine populaire, l’adversaire stratégique des Etats-Unis dans la zone "Asie-Pacifique".

Cette grande stratégie fait de la Russie un Etat perturbateur qui menace les fondements juridiques et moraux de l’ordre international public européen. Le slogan de l’"Europe de l’Atlantique à l’Oural" est le voile d’une entreprise de subversion du système de coopération géopolitique qui repose sur deux piliers : l’Union européenne et l’OTAN. Certes, le front occidental a freiné les ambitions russes en Ukraine, mais la transformation de la guerre au Donbass en un nouveau "conflit gelé", nécessairement instable, permettrait à la Russie de consolider ses gains (la Crimée, le tiers du Donbass et un levier sur Kiev). Et l’engagement militaire russe en Syrie pourrait être prétexte à lever les sanctions européennes.

Si une telle entreprise devait l’emporter, la "Grande Europe" évoquée à Moscou, et par les forces politiques hostiles à l’Union européenne, signifierait le retour à des jeux d’alliances et de contre-alliances entre les Etats du Vieux Continent. Dès lors, la masse critique de la Russie pourrait prévaloir de manière décisive dans une Europe fragmentée, découplée de l’Amérique du Nord et transformée, selon l’expression de Paul Valéry, en un "petit cap d’Asie". Dans un tel scénario, on s’interroge sur le rôle de la France tel qu’il est imaginé par les nouveaux moscoutaires. Prendre en étau l’Allemagne ? Prévenir un débarquement américain sur les rives atlantiques ?

En réponse au révisionnisme géopolitique de la Russie, les dirigeants européens et occidentaux doivent privilégier les solidarités stratégiques qui lient leurs pays respectifs. Les intérêts de sécurité et la cohésion de l’Europe une et libre sont autrement plus importants que les vanités nationales ou le commerce, fût-il sublimé par les vertus de l’interdépendance. Lucidité tragique et retour au politique, au sens le plus éminent du terme, s’imposent aux gouvernants, comme à ceux qui aspirent aux plus hautes fonctions. La magie des mots ne saurait occulter les menaces, et c’est en se préparant au pire qu’il n’adviendra pas.

Et comme si ça ne suffisait pas (pour ceux qui ne passent pas chez Orkenny):

La directrice d'une bibliothèque arrêtée pour "extrémisme" à Moscou

Et en Russie ! - Page 14 Media_xll_8115531 
© thinkstock.



Les enquêteurs russes ont annoncé jeudi avoir arrêté la directrice d'une bibliothèque ukrainienne à Moscou, qu'ils accusent de promouvoir des idéaux "extrémistes" dans un contexte de tensions persistantes entre les deux pays.



Le Comité d'enquête russe, chargé des principales affaires criminelles en Russie, affirme que Natalia Charina "diffusait depuis 2011 auprès des lecteurs des livres de Dmytro Kortchinsky reconnus par la justice comme contenu extrémiste et dont l'utilisation est interdite" en Russie.

Dmytro Kortchinsky est une personnalité ukrainienne controversée, qui a participé à la fondation du groupe ultranationaliste UNA-UNSO avant de créer un autre groupe radical baptisé Bratstvo (Fraternité). Il a participé avec ses partisans aux manifestations du Maïdan pendant l'hiver 2014 à Kiev, qui ont précipité la chute du président prorusse Viktor Ianoukovitch.

Selon son organisation, il a brièvement fui l'Ukraine après les événements du Maïdan avant d'y retourner combattre aux côtés des forces de Kiev dans l'est séparatiste de l'Ukraine au sein du bataillon "Sainte Marie".

Mme Charina, 58 ans, a été inculpée d'incitation à la haine raciale et d'atteinte à la dignité humaine, selon un communiqué diffusé par les enquêteurs. Elle risque jusqu'à cinq ans de prison.

Les enquêteurs russes ont également perquisitionné la bibliothèque et saisi des livres contenant de la "propagande antirusse", a poursuivi le Comité, sans plus de précisions.

"Il ne s'agit pas de la première tentative du Kremlin de qualifier toute les choses ukrainiennes de russophobes et d'extrémistes", a réagi mercredi soir le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

Selon le ministère, les autorités russes avaient déjà perquisitionné la bibliothèque à la recherche de "littérature extrémiste" en 2010 et 2011. "Nous appelons les autorités russes à cesser de faire pression sur le travail de la bibliothèque, qui représente un centre culturel pour une communauté ukrainienne forte de plusieurs milliers de personnes", a-t-il ajouté.

La bibliothèque de Natalia Charina a été créée avec l'aval des autorités minicipales de Moscou pour promouvoir la littérature ukrainienne. Elle avait plus de 6.900 ouvrages dans ses rayons en juillet 2013.

Les relations entre l'Ukraine et la Russie sont au plus bas depuis l'annexion de la Crimée en mars 2014, suivie par la rébellion prorusse dans l'est de l'Ukraine que Kiev et les Occidentaux accusent le Kremlin de soutenir militairement. Ce conflit a fait plus de 8.000 morts depuis avril 2014.
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Message  benoit77 Jeu 29 Oct - 21:46

Janchik a écrit:Je viens de retrouver un site où l'on peut voir l'état sanitaire des hôpitaux russes de province.
http://fototelegraf.ru/?p=220631
C'est effrayant !!! C'est vrai qu'il est préférable de développer son armée plutôt que rénover ces hôpitaux qui datent de l'époque soviétique. Et plu de 80% de la population soutient le Dwarf... à ne rien y comprendre. Mais cela n'est pas nouveau... Rolling Eyes

en écho à cela : Le Sida fait des ravages en Russie alors que l’Ukraine réussie a diminuer les transmissions par des facteurs de 7 à 20 en seulement 5 ans et malgré situation économique difficile.
http://euromaidanpress.com/2015/10/29/hivaids-epidemic-in-russia-out-of-control-health-minister-says
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Message  benoit77 Jeu 29 Oct - 21:51

Pour celles et ceux qui se demandent pourquoi ils ont la haine contre Poutine et tous les russes.

Voir cet article : http://euromaidanpress.com/2015/10/28/canadian-doctors-operated-on-young-victim-of-russias-hybrid-war-in-donbas/

Quand je vois ça , ce qui me reste d’empathie, pour le peuple Russe, s'évapore très vite Evil or Very Mad
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Message  benoit77 Jeu 29 Oct - 21:57

Sarkozy le nouveau "gugusse" de service

car c'est ainsi qu'il nomme les idiots utiles aux dictateurs terroristes:
http://www.ndf.fr/nos-breves/26-02-2015/myard-traite-de-gugusse-par-sarkozy-apres-sa-rencontre-avec-bachar-el-assad-je-naccepte-pas-ce-genre-de-propos-repond-le-depute-ump
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Message  Александр Ven 30 Oct - 9:45

Et ça continue, ils vont finir par se prendre une gamelle en pleine poire et vont se demander pourquoi:

Deux avions russes interceptés près d'un porte-avion américain dans le Pacifique

Washington - Deux avions russes ont été interceptés mardi (bien mardi en heure locale) par des avions de chasse américains et sud-coréens alors qu'ils s'approchaient du porte-avions américain USS Ronald Reagan en mer du Japon, a-t-on appris jeudi auprès de la Maison Blanche et du Pentagone.

Le Ronald Reagan a lancé quatre chasseurs F/A 18 pour intercepter et escorter les avions russes, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone, en précisant que les appareils russes s'étaient approchés à environ un mille du porte-avions.

Les deux avions TU-142 Bear, d'imposants quadrimoteurs de surveillance maritime et de lutte anti sous-marine, volaient à environ 500 pieds (150 mètres), a précisé le porte-parole.

Rien n'indiquait que les deux avions posaient une menace immédiate mais c'est une procédure opérationnelle standard pour les avions américains d'escorter tout appareil volant à proximité des navires américains, a déclaré le porte-parole.

Ce genre d'incident n'arrive pas fréquemment mais cela est déjà arrivé, a ajouté le capitaine de vaisseau.

Il a aussi indiqué qu'un navire escortant le porte-avions avait tenté d'entrer en contact par radio avec les avions russes, mais sans succès.

Le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a de son côté précisé que l'incident s'était produit lors d'un exercice associant la marine américaine et l'armée sud-coréenne.

Ces avions russes ont d'abord été interceptés par les avions militaires sud-coréens qui opéraient dans la région, a-t-il précisé.

Le porte-parole de la Maison Blanche a aussi souligné que l'interception s'était déroulée dans les eaux internationales, à la différence d'autres incidents récents survenus dans l'espace aérien de la Turquie ou des pays Baltes.

Elle n'a pas donné lieu à une confrontation significative, a-t-il précisé.

Les interceptions d'avions russes se sont multipliées en Europe après la montée de tension avec la Russie, suite à l'annexion de la Crimée et la crise en Ukraine.

Avions russes et américains se sont aussi croisés dans le ciel syrien après le début de la campagne de bombardements russes en Syrie le 30 septembre.

Moscou et Washington ont signé le 10 octobre un mémorandum pour mettre en place des procédures afin d'éviter que ces rencontres dans le ciel syrien ne dégénèrent en collision ou incidents armés.

Ce memorandum prévoit une procédure de communication entre les deux centres de commandements des opérations aériennes, russe et américain, selon le capitaine de vaisseau Jeff Davis.

Mais cette procédure n'a pas eu à servir depuis qu'elle a été mise en place, a précisé Jeff Davis.
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Message  Александр Ven 30 Oct - 13:24

benoit77 a écrit:Sarkozy le nouveau "gugusse" de service
La preuve:

A Moscou, M. Sarkozy met en cause la diplomatie française

Le tête-à-tête a duré près de deux heures, et Nicolas Sarkozy n’a pas boudé son plaisir d’être reçu comme un chef d’Etat encore en exercice. « On a parlé de la Syrie, de l’Ukraine, du rapport de la Russie avec l’Europe, de l’influence des Etats-Unis sur l’Union européenne, de certaines choses personnelles, et le temps a passé vite », s’est-il réjoui à l’issue de son entretien, jeudi 29 octobre, avec le président russe Vladimir Poutine, dans sa résidence de Novo-Ogarevo, près de Moscou. Cette rencontre, inhabituelle par sa forme pour un chef de l’opposition étranger, est la troisième avec le maître du Kremlin depuis le départ de M. Sarkozy de l’Elysée en 2012. Elle a surtout permis à l’ex-dirigeant français de décocher des flèches acerbes contre la diplomatie menée depuis Paris.

Contenu le matin devant les étudiants de l’Institut des relations internationales, le discours de M. Sarkozy est en effet devenu nettement plus critique, dans la soirée devant la communauté française rassemblée dans un grand hôtel, après sa visite à Novo-Ogarevo. « Je ne sais pas qui a inventé ce système des sanctions, mais ils ignorent l’histoire ! », s’est exclamé l’ancien président français, en prenant ainsi position en faveur de la levée des mesures restrictives européennes imposées à la Russie pour son rôle dans le conflit ukrainien. « Je suis très attaché au lien transatlantique mais où est-il dit que nous devions suivre aveuglément nos alliés ? », a-t-il poursuivi, ajoutant : « J’aurais été président, jamais je n’aurais laissé sortir la Russie du G8, déjà que je le trouvais trop petit ! »

Répondant à une question d’un sympathisant sur la vente des navires de guerre Mistral, conclue sous sa présidence puis dénoncée par son successeur à l’Elysée, sa mise au point a été des plus sèches : « Sans doute que nous n’avons pas la même notion géographique avec M. Hollande, lui pense qu’on peut envahir Donetsk [fief des séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine] avec ! »

Mais de ces bateaux, il n’a jamais été question avec M. Poutine. Un mois après le début de l’engagement militaire de la Russie au côté du régime de Damas, et à la veille d’un sommet à Vienne des intervenants extérieurs dans le conflit syrien, l’échange a surtout porté sur le sort de ce pays dévasté depuis plus de quatre ans par une guerre civile et celui de son dirigeant. « Bachar Al-Assad a sur la conscience la mort de 250 000 de ses compatriotes, a redit M. Sarkozy, comme il l’avait fait, au matin, devant les étudiants moscovites. Il a utilisé l’aviation et l’arme chimique contre sa population, ce n’est pas un détail. (…) Il ne peut pas représenter l’avenir. »

Sur ce point, le chef du parti Les Républicains ne se démarque pas de la position adoptée par M. Hollande. A ses yeux, le départ du dirigeant syrien ne constitue pas un « préalable » pour tenter de chercher une solution alternative « dans les rangs de sa famille, du parti Baas ou de la minorité alaouite ». « Entre Assad jusqu’à la fin et Assad, départ demain matin, il y a peut-être un équilibre à trouver. » Et sur ce point, la position du chef du Kremlin lui est apparue « beaucoup moins en abscisse et en ordonnée qu’on ne le dit ».

« Politique insensée »
Et en Russie ! - Page 14 4800144_6_93d9_nicolas-sarkozy-et-vladimir-poutine-a-moscou_06290cd65f6d2670482a1925de1a88e0 Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine à Moscou, le 29 octobre. SERGEI CHIRIKOV/AFP
Au passage, M. Sarkozy s’est affranchi des critiques – souvent émises à Moscou − sur l’intervention en Libye dont il avait pris la tête en 2011 et qui a conduit à la chute, et à la mort de son dirigeant, Mouammar Kadhafi. « Si Bachar et Kadhafi, ou même Ben Ali, avaient été des remparts contre l’islamisme, nous n’en serions pas là aujourd’hui », a-t-il lancé.

Restait un autre gros dossier abordé avec M. Poutine, l’Ukraine. Autant le sujet avait été éclipsé lors de son intervention devant les étudiants, autant M. Sarkozy est revenu plus en détail dans la soirée sur le sujet devant la communauté française. L’occasion, là aussi, de critiquer sans les nommer directement « ceux qui veulent intégrer à toute force l’Ukraine dans l’Union européenne, une politique insensée ». « Si vous obligez l’Ukraine à choisir une rive, vous la coupez de l’autre, a-t-il souligné, vous la faites exploser et c’est ce qui est en train de se passer. Je voudrais qu’on sorte de cette logique de sphères d’influence. » Les frontières de l’Ukraine, a-t-il ajouté, doivent être « respectées » tout comme les accords de Minsk « des deux côtés », moyennant quoi la question de la Crimée, annexée par la Russie, est éludée.

« Personne de crédible, à ma connaissance, ne demande le retour de la Crimée à l’Ukraine, a assené M. Sarkozy. Sur le fond, personne ne conteste qu’à part peut-être les Tatars de Crimée, l’immense majorité de la population était pour le rattachement à la Russie. Sur la forme, il y aurait beaucoup à dire. Le droit international n’a pas été respecté, mais il y a besoin de quelques mois, peut-être quelques années, pour apaiser les choses. Laissons vivre une situation pour qu’elle trouve sa place. » Pour l’ancien président français, qui a pris soin de souligner à satiété le rôle de « grande puissance » de la Russie, « nous ne devons à aucun prix accepter une nouvelle guerre froide ». Surnommé il n’y a pas si longtemps encore « Sarkozy l’Américain » pour sa politique atlantiste, l’opposant de François Hollande est reparti de Moscou dans les habits de « Sarkozy le Russe ».

L'autre "côté":

Le Guen: Sarkozy "s'est prêté à une opération de relations publiques de Poutine"

Paris - Nicolas Sarkozy, à Moscou, "s'est prêté à une opération de relations publiques de M. Poutine" ainsi qu'à "une opération interne à la primaire UMP", a estimé vendredi Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement. 
 
"Il s'est surtout prêté opération relations publiques de M. Poutine qui veut montrer à sa propre opinion publique que loin d'être isolée, la Russie a les moyens de diviser", a réagi Jean-Marie Le Guen sur RMC et BFMTV. 

"Je ne discute pas l'idée qu'un responsable de l'opposition puisse retrouver, discuter avec d'autres chefs d'Etat. Simplement il le fait à un moment, et il le sait très bien, et dans des conditions, à la veille de conférence de Vienne, où on est plutôt sur une opération de division de l'opinion occidentale et de l'Union européenne", a développé le secrétaire d'Etat. 



S'il donne globalement quitus à M. Sarkozy sur la Syrie, M. Le Guen a cependant relevé "des choses paradoxales. A l'été 2012, souvenez-vous de la première réaction de M. Sarkozy qui la main sur le coeur avait dit à François Hollande, en déclarant avec le président du Conseil national syrien: +comment, vous ne faîtes rien pour ces gens-là, M. Hollande '+. Ce sont les gens qui sont bombardés par Poutine aujourd'hui ! (...) A-t-il dit quelque chose à Poutine sur ce sujet ' On n'en saura rien". 

M. Sarkozy a par ailleurs, selon M. Le Guen, "dit des choses absolument incroyables sur les sanctions" infligées par l'UE à la Russie depuis la crise ukrainienne. "On peut discuter sur l'affaire des sanctions, mais dans la famille européenne. On ne va pas chez M. Poutine dire +les sanctions ne sont pas une bonne chose+


"La Russie est un partenaire historique de la France et nécessaire de l'Union européenne. Simplement, ces dernières années, notamment en Ukraine, il s'est passé des choses extrêmement graves qui laissent à penser que si nous ne rappelons pas à l'ordre, en quelque sorte, nos amis russes, ils peuvent se permettre n'importe quoi", a développé M. Le Guen. 

Le secrétaire d'Etat a également vu dans cette visite une "opération interne à la primaire UMP, évidemment une façon de se faire valoir par rapport à MM. Juppé et Fillon: M. Fillon qui a des positions pro-russes beaucoup plus que M. Sarkozy et M. Juppé qui a, j'allais dire, un savoir-faire diplomatique plus caractérisé que M. Sarkozy. Il a essayé de se faufiler entre les deux". 
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Et en Russie ! - Page 14 Empty Programme télé à ne pas manquer

Message  Krispoluk Ven 30 Oct - 17:04

Programme télé à ne surtout pas manquer mardi 3 novembre sur France 2 : Apocalypse Staline. 3 reportages historiques depuis la naissance de Staline, jusqu'en 1945. La suite est en préparation...
Réalisé par D. Costelle et Isabelle Clarke, ce qui est un gage de sérieux historique absolu par rapport à d'autres reportages de clowns, où on raconte des inepties sans nom qui font bouillir l'historien dans l'âme que je suis affraid 

Alors de nombreuses prises de vue inédites et remastérisation, coloration, de films d'archives. Inédit à la télé.

Préparez vous le casse-graine, hein : Kalbasa, salo, bière, vodka, et cornichons parce que ça commence à 20h55 et ça termine à 23h35.
Puis, en guise de dessert : "Poutine pour toujours ?" de 23h35 à 0h55  Evil or Very Mad

Bon, prévenez madame que ce n'est pas la peine qu'elle vous attende pour le câlin du soir  Laughing
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